Vous êtes sur la page 1sur 1

Pour l’écriture de cette sonatine, je me suis inspiré de plusieurs pièces baroques.

Celles-ci
étaient surtout les préludes provenant du livre « Le Clavier bien tempéré » de Bach, avec
la 2me fugue s’y trouvant et la sonate K.141 en ré mineur de Domenico Scarlatti.

Le thème de ma création est celle de l’illusion. Pour exprimer ce sentiment, je change


plusieurs éléments de ma pièce régulièrement. Entre autres, les plus importants
changements sont au niveau de la mélodie et de la tonalité. Les différentes altérations de
mélodies s’entendent très bien, car elles ont toutes un caractère unique. Ces changements
brusque à la mélodie font en sorte que l’auditeur ne puisse pas s’habituer au mouvement
qu’il entend. En somme, lorsqu’une personne écoute ma sonatine, il devrait s’attendre à
ce que la mélodie continue, mais je la coupe et je la remplace sans cesse. Quant aux
tonalités, le changement le plus évident est à la fin. En fait, dans les trois dernières
mesures, je trompe l’auditeur en lui faisant croire que la mélodie est en sol majeur.
Cependant, juste avant la dernière mesure et durant celle-ci, je conclus le morceau en mi
mineur. C’est également pour cette raison que la fin pourrait sembler inconcluante ou
bizarre à l’oreille.

Au niveau des caractéristiques baroques de ma pièce, il s’agit surtout de l’utilisation des


mélodies et des ornements. Comme nous l’avons vu en classe, le mouvement baroque est
marqué par ses nombreuses exagérations. Or, en musique, cette exagération se traduit par
la présence d’ornements, tels que les mordants et les trilles. Quant à l’utilisation des
mélodies, celles-ci sont très souvent répétées et échangées entre les deux mains.

Mordants Trille

Vous aimerez peut-être aussi