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AU NIVEAU DE LA SAMIR
Préparé par :
Nazik SOUMMANE
Sous la Direction de :
Au terme de ce travail,
je tiens à exprimer ma gratitude envers le personnel
de la société SAMIR pour leur accueil chaleureux et leur
Collaboration et assistance précieuse dont notamment
Mlle KRICHI, messieurs : M. AIT DADA, M. BERRADA,
M. EL BAKRI, M. CHAHRI, MR KAMIL, M. KARKOUCH et
M. FIBAR.
MERCI.
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Couverture du risque de change
REMERCIEMENT
INTRODUCTION
PRESENTATION DE SAMIR 3
1. Contexte national 5
2. Evènements majeurs 6
3. Participations de la SAMIR 8
4. Répartition du capital 12
5. Organigramme de la SAMIR 14
6. Evènements récents et perspectives 15
9 Le Brent “blend” 24
9 Les différents types de marchés pétroliers 26
4- Les types des contrats pétroliers 30
Le contrat de cession de production 30
Les contrats de partage de la production 31
Les contrats à risque 31
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Couverture du risque de change
7 Le marché marocain 45
1 - Réglementation du secteur pétrolier 45
2 - le secteur de l'énergie au Maroc : 46
3 - Quels enjeux pour les prochaines années ? 47
4 - les axes stratégiques du secteur énergétique à l’horizon 2007 : 49
5- La caisse de compensation et péréquation des produits pétroliers : 50
1. Quelques rappels 53
1. Le concept de Volatilité 53
2. Le panier MAD 54
3- La naissance du risque de change 56
4. La position de change 57
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Couverture du risque de change
1. Choix de la devise 60
2. Termaillage (leads and lags) 62
3. Netting (compensation) 62
4. Clause contractuelles 63
Conclusion
Annexes
Bibliographie
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Couverture du risque de change
Introduction
Il s'agit dans cet exposé du risque de change et la gestion qui lui doit être
réservée.
En effet, toute entreprise intégrée au commerce internationale ou effectuant des
opérations financières en une monnaie différente de la monnaie nationale se
trouve exposée à un risque de change. Ce dernier est censé être la préoccupation
de toute société ayant:
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Couverture du risque de change
Pour le moment la structure des prix des produits raffinés qui sont indexés
sur les cotations de la bourse de Rotterdam permet une protection relative contre
le risque de change. Cette indexation qui ne couvre qu’une petite partie du risque
d’autant plus que la caisse de compensation ne va plus jouer son rôle comme au
paravent oblige SAMIR à se couvrir contre le risque de change.
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Couverture du risque de change
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Couverture du risque de change
PRESENTATION DE SAMIR
Téléphone 023 32 74 80
Télécopie 023 31 29 54
E-mail dg@samir.ma
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Couverture du risque de change
2. OBJET SOCIAL
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Couverture du risque de change
3. ACTIVITES DE LA SAMIR
1. Contexte national
Une augmentation des prix du baril de brut sur les marchés internationaux
dont l’effet est atténuée en partie grâce à l’amélioration de la parité MAD/USD.
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Couverture du risque de change
2. Evènements majeurs
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Couverture du risque de change
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Couverture du risque de change
2. Participations de la SAMIR
Depuis 2001, la SAMIR a consolidé son recentrage sur ses métiers de base et a
poursuivi son désengagement des participations n’entrant pas dans le champ de
ses activités ou devenues sans intérêt.
Les principales participations de la SAMIR au 31 décembre 2004 sont les
suivantes:
- Salam Gaz :
Salam Gaz est une société anonyme au capital de 150 Millions de Dh, détenu à
hauteur de 50% par SAMIR. Son activité consiste en la réception, le stockage, le
transport et l’emplissage des bouteilles de gaz GPL.
Salam Gaz dispose aujourd’hui de 12 centres d’emplissage et d’un centre de
stockage portuaire GPL à Nador.
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Couverture du risque de change
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Couverture du risque de change
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Couverture du risque de change
- SOMIRGY :
SOMIRGY est une société anonyme au capital de 500 millions de Dh, détenu à
hauteur de 40% par SAMIR.
SOMIRGY contrôle 100% de la société Somepi Carburants et 50% des sociétés
STLUB et TPZ.
La société SOMIRGY n’a pas établi d’arrêté des comptes au 30 juin 2003. De
plus, les données relatives au 30 juin 2004 sont provisoires.
Par ailleurs, dans le cadre de la mise en oeuvre de ses orientations stratégiques
visant à concentrer tous ses moyens en priorité sur la modernisation des
installations de raffinage de Mohammédia, conformément aux orientations de la
stratégie pétrolière nationale, la Samir a répondu favorablement à la demande
formulée en novembre 2004, par son partenaire le groupe OISMINE, en lui
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Couverture du risque de change
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Couverture du risque de change
A noter que SAMIR détenait 9 000 de ses propres actions au 30 juin 2004, ce qui
représente 0,076% du capital.
Par ailleurs, et à la connaissance de SAMIR, aucune de ses filiales ne détient
d’actions de la SAMIR au 30.06.04.
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Couverture du risque de change
4. Organigramme de la SAMIR
Suite aux nominations de Mr Jamal Ba-Amer en tant que directeur général et de Mr Abdelmjid
Tazlaoui et Mr Lucien Henrio en tant que directeurs généraux adjoints, la société a procédé à la
refonte de son organigramme au courant du mois de janvier 2005.
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Couverture du risque de change
1 Eléments récents
2 Perspectives
Suite aux incendies qui ont frappées le site de production de Mohammedia, un important projet
de développement a été mis en place afin de réhabiliter la raffinerie et de se conformer aux
nouvelles exigences en terme de qualité des produits et de pollution de l’environnement et de
faire face aux nouvelles exigences gouvernementales en matière de diversification des sources
d’approvisionnement.
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la stratégie pétrolière nationale telle que définie par les
Hautes Directives Royales du 4 mai 2004. Sa réalisation permettra au Maroc de disposer
d’un outil de raffinage moderne et performant qui contribuera à garantir la sécurité
d’approvisionnement du pays en produits pétroliers.
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Couverture du risque de change
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Couverture du risque de change
Tout d’abord, d’un point de vue étymologique, le mot pétrole nous vient du latin
petroleum, qui signifie textuellement huile de pierre. Il s’agit en effet d’une huile
minérale naturelle et combustible. De forte odeur et de couleur foncée selon sa densité,
elle est formée principalement d’hydrocarbures.
Pour dénicher une mine d’or noir, qu’elle gise dans le sous-sol terrestre ou
marin, il faut tout d’abord procéder à une étude de terrain, par une méthode
géophysique, qui consiste à explorer la zone supposée à l’aide des sondes qui ont la
capacité de repérer, même très profondément, un gisement de pétrole. Si un gisement
est donc suspecté, on procède alors à un forage de reconnaissance.
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Couverture du risque de change
Celui-ci peut aller jusqu’à plus de 3 km de profondeur, pour vérifier s’il y a bel
et bien du pétrole à cet endroit, et en quelle quantité. Si le gisement est considéré
comme rentable, on installe alors un puits d’exploitation, par lequel la substance pourra
remonter à la surface sous l’effet de la pression naturelle. Si cette dernière n’est pas
suffisante, on peut alors faire recours à des pompes, ou encore injecter des gaz
comprimés afin de provoquer l’extraction de la matière convoitée. Ces méthodes
constituent ce que l’on appelle la récupération primaire, on ne peut extraire que 20% du
gisement par ce biais-là. La récupération secondaire consiste en des drainages à l’aide
d’eau chaude, de gaz, de vapeur ou d’explosifs, parfois même nucléaires.
On décrète qu’un gisement est épuisé lorsqu’on en a extrait le maximum possible par
ces deux méthodes. Il restera cependant encore environ 60% de matière non récupérable
au fond de celui-ci.
Ce n’est qu’une fois traitée, raffinée et purifiée que l’huile de pierre devient
réellement utilisable et donc commercialisable.
Les produits finis dérivés peuvent être entre autre, les suivants :
- Le gaz liquéfiés, tels que le propane et le butane, vendus sous forme de bouteilles sous
pression aussi bien pour un usage industriel que pour un usage domestique, pour le
chauffage et la cuisine notamment ;
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Couverture du risque de change
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Couverture du risque de change
Au début des années 1970, les taux d’utilisation des capacités de production
atteignent des sommets. Deux évènements purement politiques vont venir souligner la
fragilité de l’équilibre de ce marché imparfait et ainsi l’extrême sensibilité des prix à la
moindre variation exogène de l’offre.
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Couverture du risque de change
En octobre 1973 éclate la guerre du Kippour. L’embargo décrété par les pays arabes
sur les pays soutenant Israël, notamment les États-Unis, ainsi que la limitation de l’offre
proposée par ces mêmes pays aux autres gros consommateurs, crée une pénurie de
l’offre. En effet, la baisse de production de l’OPEP de 5 millions de barils par jour
(mb/j) ne sera pas compensée par les autres producteurs et la production mondiale se
contractera de 4 mb/j soit 7%. En réaction, le prix du brut est multiplié par quatre,
passant de3à12dollars le baril, en raison de la rigidité de la demande à court terme. Ce
niveau de prix est cependant plus compatible avec le faible accroissement des réserves
mondiales et, freinant la consommation, permet de rétablir les conditions d’équilibre du
marché à long terme.
Avec la révolution iranienne et la guerre entre l’Iran et l’Irak qui s’ensuit, l’offre
mondiale se contracte à nouveau de l’ordre de 5 mb/j. L’Arabie Saoudite et les Emirats
ne compensent pas le manque de production comme ils le feront dix ans plus tard lors
de l’invasion duKoweït par l’Irak.Onassiste alors à un quasi triplement des prix entre le
début 1979 et la fin 1981.
Avec des cours du baril dépassant les 25 USD, les prospections se multiplient.
Malgré leur coût d’exploitation élevé, les champs pétrolifères de Mer du Nord et
d’Alaska se développent. Dans le même temps la demande s’infléchit : les pays
consommateurs s’efforcent de limiter l’intensité énergétique de leur croissance et
diversifient leurs sources d’énergie. Jusqu’en 1985, l’OPEP maintient les prix en
limitant son offre. Elle perd ainsi d’importantes parts de marché. Réapparaissent alors
les divergences stratégiques au sein de l’alliance des pays de l’OPEP.
Les pays à forte population, souffrant d’un endettement extérieur élevé et dont
les capacités de production sont proches de la saturation, privilégient une optique de
prix soutenus par un volume limité.
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Couverture du risque de change
Par une régulation de ses volumes, l’OPEP tend à stabiliser les cours du pétrole à
des niveaux acceptables par les deux parties qui la composent. Pendant dix ans, elle y
parvient globalement, malgré des tensions persistantes au sein de l’alliance et un respect
chaotique des quotas. Même la crise de l’invasion du Koweït par l’Irak en 1990
n’affectera pas durablement le niveau des prix. Après une brève flambée des cours
pendant trois mois, l’Arabie Saoudite compensera le manque d’offre en récupérant la
part de marché de l’Irak, alors soumis à l’embargo des Nations Unies.
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Couverture du risque de change
Depuis sept ans, les fortes fluctuations des cours du pétrole révèlent les limites
de la régulation ex-ante du marché puis le renforcement de cette régulation depuis
1999. En 1997, une erreur d’anticipation de la demande aboutit à l’effondrement des
prix en 1998. La réaction excessive de l’OPEP va ensuite conduire à un rebond des
cours en 1999 et 2000 et à une forte contraction des stocks.
Les capacités de raffinage nord américaines vont s’avérer insuffisantes en phase
de reprise de la demande, dans un contexte de stocks très bas. L’inadéquation de
certaines qualités de pétrole offertes à la demande entretiendra un sentiment de pénurie,
malgré une hausse de la production globale et un restockage de 1 mb/j en 2000. Dans ce
contexte, l’OPEP va renforcer son pouvoir de marché. Par un pilotage affiné de son
niveau de production, elle entretient tensions et volatilités sur les cours. En 2001, le
ralentissement de l’économie mondiale laisserait espérer une diminution rapide des
prix.
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Couverture du risque de change
L’évolution de l’offre joue également sur les prix, or l’OPEP a diminué de 2,5
mb/j ses quotas au début de l’année.
Au total, l’OPEP semble viser une politique de “pilotage fin” de l’offre ne
permettant qu’une faible reconstitution des stocks. Ceci maintient des cours élevés et
volatiles, sujets comme en 2001 aux fluctuations des prix des produits.7
9 Le Brent “blend”
Trois qualités de bruts font principalement référence sur le marché mondial : le
Brent, le Dubaï et le WTI. La zone WTI recouvre l’Amérique et la zone Dubaï l’Asie
(cf. carte), même si son influence est aujourd’hui fortement déclinante. Le “blend”
Brent est un mélange de pétroles bruts produits en Mer du Nord britannique, issu du
gisement de Brent mais aussi de 17 autres champs avoisinant (Cormorant, Alwyn,
Ninian,..).
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Couverture du risque de change
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Couverture du risque de change
Les risques liés au délai qui s’écoule entre son achat et sa valorisation sont limités,
du fait de sa proximité géographique.
Les échanges de Brent sont standardisés. Les cargaisons physiques de Brent sont
vendues sur une base FAB, et généralement par lots de 500 000 barils (soit environ
70 000 tonnes). La date de disponibilité d’une cargaison spot de pétrole Brent est
connue, au plus tard, 15 jours à l’avance, ce qui explique le nom de Brent daté qui
s’applique à ce marché.
a - marchés spot
Le terme “spot” se réfère à des achats et des ventesd’une cargaison dont le départ
intervient à court terme.
De façon générale, le terme “marché spot” s’applique à l’ensemble des transactions
réalisées sur une zone où se concentre une importante activité de négoce à court terme
sur un ou plusieurs produits. Sur ces marchés de gré à gré, les transactions s’opèrent
principalement entre deux parties sans qu’aucun “ comptoir ” n’enregistre les
opérations.
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Couverture du risque de change
Mode de fonctionnement
Lorsqu’un acteur du marché recherche une cargaison de brut disponible sous un
mois, il contacte différents producteurs ou négociants habitués à travailler dans la zone.
Des négociations sur le prix de vente s’engagent par téléphone, avant d’être confirmées
par télex. Ces négociations ne portent pas sur le prix en absolu, mais sur le différentiel
de prix entre le brut échangé et un brut de référence (mécanisme d’indexation), dont le
cours est négocié de manière autonome et rapporté dans une agence de cotation. Ainsi,
le prix d’un brut de Mer du Nord est indexé sur le prix du Brent.
Les marchés spot de produits raffinés
Les marchés spot de produits pétroliers fournissent la référence utilisée pour
l’ensemble des transactions commerciales situées plus en aval.
Les principaux marchés de produits pétroliers se situent en Europe du Nord-
Ouest (Amsterdam-Rotterdam-Anvers), en Méditerranée (Gênes-Lavéra), dans le golfe
arabo persique, en Asie du sud-est (Singapour), dans le Golfe du Mexique (dont
Caraïbes) et enfin à New-York (East Coast).
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Couverture du risque de change
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Couverture du risque de change
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Couverture du risque de change
L’Etat prélève une part de la production (redevance) et une part des bénéfices tirés de
l’exploitation par un ou plusieurs impôts. L’incitation à l’exploration se traduit, en
général, par des aménagements du régime des amortissements ou de la fiscalité (up-lift,
amortisseur dégressif, crédits).
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Couverture du risque de change
Ce sont les contrats que l’on rencontre le plus fréquemment. Ils président,
notamment, à l’exploitation des gisements de Nkossa, au Congo, de Rabikounga, au
Gabon, de Kole, au Cameroun, et des bassins de Ghadamès et d’Illizi, en Algérie.
L’Etat demeure titulaire des droits miniers. La société nationale est seule
habilitée à construire et faire fonctionner toutes les installations d’exploration et de
production. Ce qu’elle délègue généralement au contracteur jusqu’au début de la mise
en exploitation. Le contracteur prend tout à sa charge, et il ne sera remboursé, intérêts
compris, qu’en cas de découverte.
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Couverture du risque de change
1- Exploration
Ces techniques sont au départ identiques à celles à deux dimensions : des ondes
issues d'explosions provoquées se propagent dans le sous-sol terrestre et les "échos" de
ces ondes sont enregistrés puis analysés pour en déduire la configuration du terrain en
profondeur. Là où la sismique à deux dimensions utilisait une ligne d'émetteurs et de
récepteurs, la sismique à trois dimensions quadrille une surface avec ces émetteurs et
récepteurs, multipliant du même coup considérablement la quantité de données à traiter.
Seuls les progrès informatiques récents et la création d'algorithmes spécifiques
permettent de traiter ces données. La quantité d'information récoltée est de l'ordre du
Téraoctets (soit l'équivalent de mille milliards de caractères écrits). Le coût de la
sismique 3D est bien plus élevé que la sismique 2D, néanmoins elle est de plus en plus
utilisée du fait de la qualité des résultats obtenus.
2- Exploitation - extraction
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Couverture du risque de change
3- Transport
Les mers et les océans sont les routes les plus longues et les plus utilisées pour le
transport du pétrole brut. En 2000, environ 1.9 milliard de tonnes de pétrole ont été
transportées sur les océans, ce qui représente 62% de la production mondiale.
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Couverture du risque de change
Les frais de recours à un pétrolier sont connus sous le nom de frais charter. Ces
frais varient selon plusieurs facteurs notamment la taille et les caractéristiques du
pétrolier, son origine, sa destination ainsi que selon la disponibilité des bateaux, mais ils
ne comptent que pour un faible pourcentage du prix total de l'essence à la
consommation, et ne représentent que 5 à 10% de la valeur ajoutée du pétrole.
. Les oléoducs
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Couverture du risque de change
Les oléoducs sont d'une importance capitale pour les pays enclavés.
Actuellement, seules les exportations de brut de la Russie vers l'Europe dépendent
totalement des oléoducs. L'oléoduc de Drushba par exemple est construit sur une
distance de 3640 km, allant de la région de Samara en Russie jusqu'à la raffinerie de
Leuna en Allemagne, avec 34 stations de pompage.
Les oléoducs de longue distance ont une grande importance géopolitique. C'est le
cas par exemple pour la région de la mer Caspienne, où tous les plans d'exportation du
pétrole à partir de cette région reposent essentiellement sur la construction d'oléoducs.
4- Raffinage
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Couverture du risque de change
Les vapeurs se condensent lorsqu'elles ont atteint l'altitude qui correspond à leur
température de rosée. Les produits se séparent ainsi, se condensant tout au long de la
tour, les plus légers (basse température de rosée, environ 30°C) sont récupérés en haut
de la tour, les plus lourd restent en bas. La colonne est divisée en différents étages qui
correspondent à différentes températures et permettent ainsi de récupérer des produits
de moins en moins lourd en allant du bas vers le haut de la colonne.
Les résidus de cette distillation sont soumis à une distillation sous vide, ce qui
permet d'abaisser les températures d'ébullition. On obtient alors du gazole, des distillats
lourds et un résidu qui entre dans la composition des bitumes ou des fiouls lourds.
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Couverture du risque de change
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Couverture du risque de change
5 - Le futur du raffinage
Une méthode initiée dans les années 1920, consiste à produire artificiellement, à partir
de molécules simples (dihydrogène et dioxyde de carbone), la molécule finale souhaitée. La
qualité des produits obtenus est excellente du fait de l'absence de corps indésirables (soufre,
fer, benzènes, etc) et du fait de la structure uniquement linéaire du composée (pas de composés
cycliques, ramifiés ou aromatiques).
A l'origine, cette méthode fut utilisée pour transformer du gaz naturel en produits plus
complexes.
6- DISTRIBUTION
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Couverture du risque de change
Par contre, en Italie, aux Pays Bas et aux États-Unis, la distribution se fait
presque exclusivement via des stations services hors grandes et moyennes surfaces
(GMS). En France, où la grande distribution fut la première de tous les pays européens
à s'emparer de la distribution de l'essence auprès des particuliers, la quantité de
carburant vendue par les GMS est plus importante que celle vendue par les raffineurs.
Ce tableau n'est pas le même pour le fioul domestique dont la distribution est assurée
presque exclusivement par les raffineurs et non par les GMS.
Le marché de Rotterdam est le plus important, il traite des pétroles bruts et des produits
du pétrole.
Le marché méditerranéen traite des bruts d'origine russe, libyenne ou iranienne. Les
qualités y sont hétérogènes (aussi bien des doux que des sulfurés, des légers que des
lourds).
Le marché du Golfe du Moyen-Orient traite essentiellement des bruts de la République
d'Oman et des Emirats Arabes Unis. Les bruts d'Arabie Saoudite sont peu vendus sur ce
marché physique.
Le marché d'Extrème Orient importe la majorité de ses bruts depuis le Moyen Orient.
Il traite de manière limitée les exportations de bruts d'origine malaysienne et
indonésienne.
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Couverture du risque de change
Le marché des Etats-Unis traite la grande majorité des pétroles produits aux Etat-Unis
dont le West Texas Intermediate (WTI), l'Atlantic North Slope (ANS) et quelques
origines d'Amérique latine.
Le marché de la Mer du Nord est composé des origines de la Norvège et du Royaume-
Uni presque exclusivement, dont le Brent est le plus traité.
Le marché d'Afrique de l'Ouest traite une partie de ses exportations pour les bruts du
Nigeria (Forcados et Bonny Light) et de l'Angola bien que la majorité des bruts
d'origine africaine sont négociée en référence à certains contrats à terme.
Les produits du pétrole sont traités en tout premier lieu sur le marché de
Rotterdam. Néanmoins, plusieurs marchés régionaux sont également importants : le
marché de Singapour, celui du Golfe Persique, celui de la zone Méditerranéenne et
celui du Golfe du Mexique. La position géographique de ces marchés est à mettre en
relation avec les capacités de raffinage de ces zones (soit à contrario une faible capacité
et donc pas de marché pour l'Afrique par exemple).
Depuis les années 1970 et la nationalisation des moyens de production de pétrole
brut, la vente de brut s'opère soit d'Etat à Etat, soit par contrat d'Etat à société pétrolière,
soit d'Etat à négociant qui revendent le pétrole sur les marchés mondiaux. Ces stratégies
de commercialisation font le plus souvent références à des formules de prix basées sur
les cours internationaux. Depuis le milieu des années 1990, les prix des marchés
physiques qui servaient de référence, sont de plus en plus remplacés par les cours
négociés sur les marchés à terme.
Depuis la fin des années 1980, les prix indiqués dans les contrats commerciaux
du pétrole brut sont généralement déterminés par un formule spécifique au brut vendu,
formule basée sur un ou plusieurs cours de référence. Par exemple, une formule simple
pour obtenir le prix d'un brut X pourrait être la suivante :
Prix brut X = Prix brut référence + Différentiel
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Couverture du risque de change
Date de
Facteur d'ajustement
Pays/brut Vente Référence fixation du
avril, mars, fév
prix
Vente pour
l'Europe/
FAB Brent + 5 jours +0.43 +0.45 +0.68
Nigeria Bonny
Light
Source : Price Risk Management in the Fuels Sector, a manual, Secrétariat CNUCED
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Couverture du risque de change
Le prix du Nigeria Bonny Light à destination de l'Europe sera un prix FAB fixé 5 jours
après le chargement et égal au prix du Brent modifié du facteur d'ajustement en fonction du
mois pendant lequel a lieu le chargement (février, mars ou avril).
Le prix du brut Saudi Arabia Light sera un prix CAF fixé à la livraison en prenant la
moyenne des prix du WTI sur 5 jours au moment de la livraison. Le prix ainsi obtenu sera
modifié par le facteur d'ajustement en fonction du mois de livraison.
Le prix du brut Mexico Isthmus sera un prix FAB fixé au moment du chargement en
pondérant la moyenne des prix du West Texas Sour et du Light Louisiana Sweet de 60% et la
moyenne du Alaskan North Slope et du Dated Brent de 40%. Ce prix sera ajusté en fonction du
mois de chargement.
Les prix de référence sont traditionelllement dérivés des marchés physiques. De plus en plus ils
tendent aujourd'hui à intégrer les cours côtés par les marchés à terme.
La collecte des prix.
Les prix au comptant sont collectés puis rapportés par des agences spécialisées qui interrogent
les courtiers et les différents acteurs du marché. Il n'y a pas d'autres moyens d'obtenir une telle
information pour du pétrole non coté sur un marché à terme comme le Dubaï par exemple. Les
principaux bruts de référence sur le marché physique sont le "Dated Brent", le "West Texas
Intermediate Cushing" et le "Dubaï", mais il en existe d'autres, l'"Urals", le "Tapis", l'"Alaska
North Slope", l'"Oman", etc.
Plusieurs sociétés sont spécialisées dans la dissémination de prix récoltés sur les marchés et
d'indices. Parmi les plus connues : Platt's et Petroleum Argus.
Les bruts internationaux de référence
Le prix du Brent est généralement la référence mondiale bien que les volumes échangés soient
bien en-dessous de ceux du Saudi Arabian par exemple. D'après l'International Petroleum
Exchange, le prix du Brent est utilisé pour fixer le prix des deux tiers des pétroles bruts vendus
mondialement. Cet usage serait modifié d'ici à 2003 du fait de l'épuisement progressif du
gisement (380000 barils/jour en 2002). En effet, la société Platts qui fournit le prix de ce
pétrole sur le marché physique a décidé de changer l'assiette sous-tendant ses calculs.
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Couverture du risque de change
Aux Etats-Unis, le brut servant de référence pour les transactions est le West Texas
Intermediate. Cependant, les prix cotés au New York Mercantile Exchange font aussi
référence à un brut "fictif" qualifié de "light sweet crude" qui peut être n'importe quel brut
américain ou étranger qui répond aux caractéristiques d'un brut léger et doux .
Jusqu'en 2005, le panier OPEP était un prix de référence calculé par l'OPEP à partir de sept
prix de bruts produits par ses membres : Arab Light d'Arabie Saoudite, Dubaï des Emirats
Arabes Unis, Bonny Light du Nigéria, Saharan Blend d'Algérie, Minas d'Indonésie, Tia Juana
Light du Vénézuela et Isthmus du Mexique.
Lorsque l'OPEP publiait ses objectifs en terme de prix, elle fait référence à ce panier. Le 15
mars 2005, l'OPEP a cependant décidé de tester le changement de la composition du panier de
référence susmentionné. La proposition est maintenant d'élargir la base en incluant 11 prix afin
de refléter les principales exportations de bruts des pays membres de l'OPEP.
Il est cependant à noter que la corrélation entre ces différents prix est très forte et l'écart entre
le prix du Brent, celui du WTI et le panier OPEP n'excèdent généralement pas quelques pour
cent.
Les cotations sur les marchés à terme
Depuis le début des années 1980, et après plusieurs tentatives infructueuses, les contrats à
terme sur le pétrole se sont développés, à tel point qu'aujourd'hui les prix de ces contrats sont
très souvent utilisés en référence (les volumes de pétrole brut traités par des contrats à terme a
dépassé le volume de la production mondiale).
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Couverture du risque de change
Plusieurs marchés organisés offrent des outils de gestion du risque de prix (contrats à
terme et options) :
- le New York Mercantile Exchange (NYMEX) propose deux contrats à terme et deux options
sur ces contrats. L'un sur le Brent blend et l'autre sur un brut d'origine américaine avec une
faible teneur en soufre et un degré API compris entre 37° et 42° (brut léger et doux), livrable à
Cushing Oklahoma (typiquement le WTI).
- l'International Petroleum Exchange (IPE) de Londres propose un contrat à terme et une option
sur le Brent.
-le Singapore Mercantile Exchange propose un contrat à terme (site semble temporairement
hors service).
Outre les marchés à terme mentionnés ci-dessus, un certains nombre d'initiatives ont abouti au
développement de bourses électroniques attirant un volume d'échange de plus en plus
important.
Une bourse électronique qui a récemment pris beaucoup d'importance sur le marché
mondial du pétrole est l'Intercontinental Exchange qui fut créée en mars 2000. Cette bourse est
financée par de grandes compagnies pétrolières et d'importantes institutions financières. Elle
est depuis juin 2001 propriétaire de l'IPE, ce qui lui permet d'offrir une plateforme unique
combinant les outils de gestion de risque de l'IPE avec les facilités du portail électronique, ainsi
que de proposer également les services de compensation du London Clearing House. Le
volume des transactions de cette bourse électronique pour le pétrole brut dépasse aujourd'hui
celui du NYMEX et celui de IPE.
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Couverture du risque de change
6 Le marché marocain
1 - Réglementation du secteur pétrolier
Le Ministère de l'énergie et des mines est chargé de la planification et de la
réglementation du secteur de l'énergie.
Comme toute autre industrie, le raffinage est soumis aux textes généraux réglementant
l'activité économique au MAROC.
Loi Pétrolière
La loi n° 1-72-255 du février 1973 telle qu'elle a été modifiée et complétée par la loi
4/95 d’août 1995 est le texte de base de la réglementation de l'activité pétrolière : La création et
l'extension des raffineries, la reprise en raffinerie des produits pétroliers, la distribution, les
centres empileurs, les dépôts, l'importation, le stockage de sécurité, etc.
Dans ce nouveau système, le pétrole brut est importé en franchise de droits de douane et
de taxe intérieure de consommation TIC (une taxe sur la valeur ajoutée de 7% lui est
appliquée).
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Couverture du risque de change
Les principales sources d’énergies utilisées sont par ordre d’importance les produits
pétroliers (pétrole et gaz), le charbon minéral et l’hydroélectricité.
A l’échelon national, la production de l’énergie à base des ressources locales est
négligeable.
La contribution de ces dernières au bilan énergétique national n’excède pas les 10%. le
reste provient de l’extérieur composé essentiellement de pétrole et de charbon. la dépendance
dans cette situation dépasse les 90%.
Pour le moyen et le long terme, les besoins d’énergie- sous toutes ses formes -
nécessaires pour maintenir et soutenir les tendances de réalisation des objectifs fixés en
matières de développement économique et social sont énormes. Leur satisfaction, selon la
politique d’approvisionnement officielle d’énergie exigera l’extension des systèmes
énergétiques actuels, la création d’autres tout en procédant à leur diversification.
La satisfaction des besoins en produits pétroliers (7 millions de tonnes) est assurée dans
sa presque totalité à partir d’importations de pétrole brut traité localement dans les deux
raffineries appartenant à la Société Anonyme Marocaine de Raffinage (SAMIR) :l’unité de
Mohammédia et celle de Sidi Kacem , de capacités respectives de 6,25 et 1,5 millions de
tonnes .
Les produits pétroliers liquides sont livrés aux consommateurs par l’intermédiaire
d’une quinzaine de sociétés de distribution qui disposent d’un réseau comportant environ 1800
Le Maroc a procédé à la cession au privé de toutes les participations de l’Etat dans les
sociétés de distribution de carburants et ce après la privatisation de la SAMIR principale
actrice du secteur ; une loi modificative du dahir de 1973 sur le raffinage et la distribution a été
promulguée afin d’initier la libéralisation des importations des produits pétroliers, en
conformité avec la loi relative au commerce extérieur ;
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Couverture du risque de change
Un nouveau système de prix a été institué en 1995 permettant d’indexer les prix
intérieurs des produits pétroliers sur les cours de Rotterdam et de répercuter leurs variations sur
les consommateurs .et une révision de ce système a vu le jour en 2002 diminuant les marges
des raffineurs.
Les stocks de sécurité des produits pétroliers ont par ailleurs été redressés pour mieux
maîtriser l’approvisionnement et les fluctuations du marché.
L’année 2004 a connu un rebond de 99,2% du volume du pétrole mis en œuvre , après
avoir marqué un net repli au cours de l’année 2003 du fait de l'incendie qui avait endommagé
l'unité de la SAMIR à Mohammedia en novembre 2002 et entraîné une chute de la production
de 26,6%, à 4,2 millions de tonnes et une contraction de même ampleur des importations de
pétrole brut, limitées à 4,6 millions de tonnes . Cette évolution s’explique par la reprise de
l’activité du raffinage du pétrole de la Société Anonyme Marocaine de l’Industrie du Raffinage
(SAMIR). L’affermissement des activités du raffinage pourrait se poursuivre au cours des
années à venir compte tenu de la nouvelle stratégie adoptée en mai 2004, axée notamment sur
la mise à niveau de l’outil de production en vue d’améliorer la qualité des produits et le
renforcement des capacités de réception et de stockage des hydrocarbures.
Le Maroc est à un point d’inflexion de sa politique énergétique. Celle-ci part d’une base déjà
très structurée et efficace :
- important programme de développement de capacités de production de l’ONE (construction
et de modernisation de centrales, de parcs éoliens,…), en faisant de plus en plus appel aux
partenariats public privé, avec deux centrales à gaz en projet ou en construction,
- progression de l’électrification rurale à un rythme supérieur aux objectifs initiaux,
pour atteindre 92% en 2007,
- développement des énergies renouvelables,
- projet de loi sur la libéralisation de l’électricité.
Sur cette base déjà solide, quelques enjeux peuvent être mis en exergue :
- 53 -
Couverture du risque de change
Le Maroc n’a pas pour l’instant de production pétrolière massive. C’est une chance pour le
développement durable de son secteur de l’énergie et l’exploitation de son important potentiel
d’énergie solaire et éolienne. En témoigne aujourd’hui la multiplication des parcs éoliens
publics et privés, des chauffe-eau solaires ou des panneaux photovoltaïques. En témoigne aussi
la renommée du Centre de Développement des Energies Renouvelables de Marrakech.
L’ADEME participe au Maroc à ces développements. L’enjeu est d’en accélérer drastiquement
le rythme, de créer la rupture qui permettra aux énergies renouvelables de passer de 1 à 10% du
bilan énergétique national.
- 54 -
Couverture du risque de change
- elle est une des clés de la concurrence qui permettra de rendre l’énergie plus
compétitive et plus accessible à tous.
- le maintient du calendrier de démantèlement des droits de douane sur les hydrocarbures est
une bonne nouvelle. S’agissant de la libéralisation de l’électricité, quoique la pression politique
et des milieux d’affaire soit moindre, les enjeux de calendrier sont également forts.
Le secteur de l’Énergie doit poursuivre son développement pour assurer la satisfaction des
besoins du pays estimés à 12,3 millions TEP à l’horizon 2007 et ce par le billet de différentes
actions étatiques visant à:
1- assurer La sécurit d’approvisionnement: à travers l'introduction du gaz naturel et la
diversification des importations ,d'une part,et le développement des ressources
énergétique locales d'autre part ;
2- fournir L’énergie au meilleur coût ;
3- faciliter L’accès à l’énergie ;
4- assurer le contrôle et la sécurité technique de l'environnement ;
5- Le développement et l’observation de la prospective énergétique ;
6- La libéralisation des marchés et la restructuration des filières énergétiques ;
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Couverture du risque de change
Depuis le 1er janvier 1995, et dans un souci de préparer le secteur des hydrocarbures à la
privatisation, le système de régie fut abandonné et remplacé par"la formule d’indexation". On
est pratiquement revenu au système d’avant 1973 : les prix de reprise sont indexés sur le
marché international des produits raffinés et changent tous les mois.
La répercussion d’une augmentation du prix de reprise sur le consommateur se fait par décision
du gouvernement. En adoptant ce système, le raffinage du pétrole brut a cessé de faire partie du
sérail de la Caisse de Compensation : un "coefficient d’adéquation "qui lui a été accordé dans
la structure des prix lui permet d’avoir un prélèvement à la source et assurer une sorte de
compensation interne. Le problème du raffineur a été réglé au détriment des distributeurs. Ces
derniers resteront malgré la privatisation, tributaires de la péréquation. Cette dernière permet
de régénérer une somme de 1milliard de DH alors que le butane à lui seul, continue à avoir un
déficit chronique à hauteur de 2,4 milliards de DH .
Ce système actuel crée un déséquilibre entre les ressources et l’emploi et pénalise les sociétés
gazières en favorisant, sur le plan trésorerie les sociétés qui font moins de gaz et plus de
carburants.
Aujourd’hui, la problématique de la libéralisation reste entière. Même en libéralisant une partie
des importations, la fixation des prix et des marges en amont et en aval ne permet pas d’inciter
les opérateurs à faire davantage d’importations et à mieux négocier leurs contrats d’achat. On
devrait élaborer un modèle qui permettra de transmettre tout au long de la chaîne, depuis le
raffinage en passant par les importations, jusqu’à la distribution, les signaux du marché
international et partant la vérité des coûts et des prix.
D’ailleurs, les opérations de la caisse de compensation des produits pétroliers sont devenus
quasiment mécaniques et ne jouent plus le rôle de péréquation proprement dite. La politique de
la subvention est devenue incompatible avec la libéralisation et l’encouragement de la
concurrence. Cette libéralisation est aussi dictée par les nouvelles règles de l’économie
mondiale qui abolissent le protectionnisme et limitent l’intervention des États dans l’imposition
des prix pour éviter justement la dépendance du budget de l’Etat d’une recette aléatoire comme
c’est le cas actuellement au Maroc.
- 56 -
Couverture du risque de change
Actuellement, on a l’impression que la péréquation des produits pétroliers gérée par la Caisse
de Compensation est une nécessité fatale. Dans ce sens qu’on s’ingénie à la maintenir vaille
que vaille. On dépense plus de réflexions, plus de temps à inventer des subterfuges, des
artifices, des feintes et des solutions échappatoires, qu’à la supprimer et à adopter un autre
système qui répond aux exigences de la libéralisation. Viendrait un jour où toutes les solutions
de ce genre seront épuisées.
Les conservateurs obsédés uniquement par la volonté de protéger prébendes et rentes, doivent
changer leur comportement et se rendre à l’évidence qu’on ne fait que léguer le problème aux
générations futures. Nul ne peut prétendre désormais qu’il existe un autre système que la loi du
marché avec ses contraintes et hélas ! ses injustices. Il s’agit d’inventer des "freins" face à ce
mouvement naturel qui fabrique inlassablement inégalité et privilèges.
D’aucuns diront que même les Etats industriels connus par leur libéralisme, subventionnent
quelques secteurs de leur économie. En effet, ces Etats subventionnent peut-être quelques
branches de leur agriculture ou de leur industrie, mais jamais les produits pétroliers qui
représentent une énergie indispensable pour toute l’activité économique. Et subventionner
l’Energie revient à subventionner toute l’économie nationale.
Avec l’entrée en vigueur de la loi sur la concurrence et la libéralisation des prix, les produits
pétroliers ayant bénéficié d’une certaine protection, dans le passé, devront être commercialisés
sans compter sur l’intervention de l’État dont le rôle devrait se limiter, désormais, à combattre
le monopole des produits pétroliers pour permettre la diversification des sources
d’approvisionnement et élaborer des textes de régulation pour éviter toute concurrence
déloyale dans ce secteur vital.
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Couverture du risque de change
1. Quelques rappels
1. Le concept de Volatilité
Une des mesures qui permet de quantifier la variabilité des taux de change et
d'apprécier le risque de change est la volatilité. La volatilité représente l'amplitude et la
fréquence des variations du cours de change autour de la moyenne, au cours d'une période
déterminée.
On distingue généralement deux types de volatilités :
La volatilité historique : Il s'agit de la constatation ex post des fluctuations passées
des taux de change. Mathématiquement, on la définit comme la mesure de l’écart type
annualisé des fluctuations quotidiennes des taux de change sur une certaine période.
2
1 n
⎛ St ⎞
La formule est la suivante : σ =
n −1
∑ ⎜⎜ log − µ ⎟⎟
t =1 ⎝ S t −1 ⎠
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Couverture du risque de change
Avec :
St : cours de change à la date t.
µ : moyenne des log St/St-1.
n : nombre d'observations de la série des cours de change.
2. Le panier MAD
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Couverture du risque de change
L'estimation des corrélations des variations de l'USD/MAD contre les principales devises face au
MAD montre que les variations des trois couples de devises EUR/USD, EUR/MAD et USD/MAD
sont très corrélées aussi bien sur le court terme que sur le moyen terme.
Cela met en évidence le fait que le dirham dépend très fortement du billet vert et de la devise
européenne. Dés lors, les variations du dirham peuvent être vues comme une combinaison des
variations de l’euro, du dollar, de la livre sterling et du yen
Pour déterminer la pondération des principales devises dans le panier MAD, nous régressons les
variations du USD/MAD sur 1 et sur les variations de l’EUR/USD, du GBP/USD, du USD/JPY et du
USD/CHF.
Nous avons estimé les coefficients de la régression par "la méthode des moindres carrés ordinaires".
Il existe bien évidemment d'autres méthodes de régression telles que celle de Cochrane-Orcutt, ou du
maximum de vraisemblance …
Nos calculs montrent la prépondérance du dollar et de l'euro dans la composition du panier MAD. En
nous limitant uniquement à ce couple de devises, le Dirham dépendrait approximativement à hauteur
de 74.78% de l’euro, de 25.22% du dollar.
Illustration
Si l'on procède, à titre indicatif, à un calcul simpliste des variations des cours USD/MAD et
EUR/MAD sur l'année 2000 sur des périodes allant de 30 à 90 jours (cf tableaux ci-dessous),
force est de constater que les variations sont considérables.
USD/MAD
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Couverture du risque de change
Sur une période de 90 jours par exemple, le dollar a varié en moyenne de 2.55% sur
l'année 2000, exposant un exportateur à une perte pouvant atteindre 2.81%, et un importateur à
une perte pouvant atteindre 6.97%.
EUR/MAD
Variations moyennes des cours EUR/MAD
30 jours 60 jours 90 jours
Min -4,76% -4,42% -5,28%
Max 4,39% 5,85% 2,81%
Moy -0,44% -1,13% -1,81%
Les variations de l'EUR/MAD sont certes moins fortes en moyenne que celles de
l'USD/MAD, mais une perte sur 90 jours pouvant atteindre les 5.28% n'est pas négligeable.
Une entreprise est en risque de change dés lors qu'elle est engagée dans une transaction
libellée dans une autre devise que sa monnaie de référence, et elle restera en risque de change
jusqu'à la conversion de sa créance ou de sa dette en encaissement ou décaissement effectif.
Il est important de souligner que le risque de change n'a pas lieu qu'au moment de la
facturation, mais il doit être pris en compte bien avant, dès l'émission de l'offre. Ainsi,
l'entreprise importatrice (exportatrice) est potentiellement exposée au risque de change dès le
stade de l'offre.
Dans le cas d'un importateur, le risque de change est dit "potentiel" au stade de l'offre
du fournisseur, il devient "réel" à la signature du contrat et il disparaît au moment du règlement
de la dette par l'importateur (cf. schéma ci-dessous). De même, un exportateur est
potentiellement exposé au risque de change dès la passation de la commande.
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Couverture du risque de change
4. La position de change
La position de change est dite "fermée" à chaque fois que le solde entre les créances et
les dettes dans chaque devise est égal à zéro. Lorsque ce solde est différent de zéro, la position
de change est alors dite "ouverte", et expose automatiquement l'entreprise à un risque de
change.
La position de change ouverte est qualifiée de longue lorsque les avoirs dans une devise
donnée dépassent les engagements dans cette même devise. Par contre, la position est dite
courte, lorsque les avoirs dans une devise sont inférieurs aux engagements dans cette même
devise. Le risque de change sur une position longue dans une devise peut être compensé par le
risque sur une position courte dans la même devise de même durée et de même importance.
- 62 -
Couverture du risque de change
Comme nous l'avons déjà souligné, une position de change peut engendrer des pertes de
changes qui dévorent les bénéfices des entreprises.
Dés lors, gérer le risque de change de manière optimale devient une nécessité pour
l'entreprise et impose aux intervenants de connaître les différentes techniques de couverture.
Cela dit, et avant toute décision de hedging, l'entreprise doit au préalable :
− Quantifier le risque de fluctuation des taux de change : après avoir identifié la source du
risque, il convient d'en quantifier l'ampleur et l'idéal est d'esquisser plusieurs scénarios
possibles d'évolution des taux de change en chiffrant les pertes et les gains éventuels en
pourcentage du chiffre d'affaires de l’entreprise firme ou de sa marge de profit.
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Couverture du risque de change
Quel que soit l'objectif de l'entreprise, il n'y a pas de remède miracle au risque de change. En
définitive, ces objectifs dépendront de facteurs tels que le degré d'aversion au risque de
l'entreprise, son secteur d'activité, la monnaie sur laquelle elle est exposée…
− Mettre en œuvre une stratégie de gestion du risque de change : après avoir identifié,
quantifié et évalué les caractéristiques du risque de change auquel est exposé l'entreprise, se
pose la question du choix des produits qui correspondent le mieux aux besoins de
l'entreprise.
− Etudier les caractéristiques et le coût des produits financiers offerts sur le marché :
l'entreprise doit étudier avec minutie les différentes possibilités qui s'offrent à elle.
En règle générale, l'entreprise exposée au risque de change, peut avoir des attitudes
différentes selon son degré d'aversion au risque et on distingue généralement trois attitudes
possibles :
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Couverture du risque de change
La couverture systématique :
L'entreprise se couvre systématiquement sans chercher une anticipation quelconque
d'une tendance.
La couverture sélective :
L'entreprise dispose d'un ensemble de critères en fonction de la perception qu'elle se fait
du risque tolérable et du coût de chaque couverture. Une fois le risque identifié et mesuré,
l'entreprise peut très bien décider délibérément de ne pas le couvrir. D'ailleurs, toute décision
dans un sens ou dans l'autre engendre un risque d'opportunité.
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Couverture du risque de change
Si l'entreprise est parfaitement assurée d’une baisse (hausse) des cours, il est sans
doute préférable de figer un cours à terme de cession (d’achat) des devises, en utilisant
un contrat de change à terme sec. Cette méthode est aussi celle recommandée si
l'entreprise désire figer sa marge commerciale à une date donnée sans se soucier de
l'évolution du cours de change à la hausse ou à la baisse dans le futur.
En revanche, si l'entreprise anticipe une baisse (hausse) sans exclure pour autant
une possibilité de hausse (baisse), il lui est préférable de recourir aux contrats Change à
Terme Ouvert (CTO), qui lui permettent de se garantir un cours à terme de cession
(d’achat) de devises sans lui interdire le bénéfice d’une évolution favorable.
- 66 -
Couverture du risque de change
Ces techniques, qui ne reposent pas sur des produits de marché, concernent plus
principalement les entreprises.
1. Choix de la devise
En choisissant sa monnaie plutôt qu'une devise, une entreprise peut croire que le risque
de change est inexistant.
C'est le cas en effet pour elle mais en fait ce risque est reporté sur la contrepartie
commerciale.
A moins d'être le leader incontesté dans un domaine, ce transfert de risque peut rendre
les négociations commerciales plus difficiles.
A noter que dans certains cas, une entreprise n'a pas "la main" sur le choix de la devise.
Ce choix peut lui être imposé par la législation des changes en vigueur dans le pays en
question, par le fait que la devise en question n'est pas négociable (on ne peut se
procurer la devise) ou encore par habitude (la livre sterling est très utilisée par tous les
pays du Commonwealth).
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Couverture du risque de change
Le leading (devancer) est à envisager dans le cas de paiement dans une devise forte ou
dans le cas de réception de fonds dans une devise faible.
Le legging (retarder) est à envisager dans le cas de réception de fonds dans une devise forte ou
dans le cas de paiement dans une devise faible.
Importateur Exportateur
Attention, cette technique permet de profiter de l'évolution favorable des cours mais
demande une maîtrise des techniques d'analyse et de prévision des cours de change.
3. Netting (compensation)
Cette technique consiste à profiter des entrées dans une devise pour effectuer les
règlements dans cette même devise. La position de change est ainsi limité au solde.
Cela impose néanmoins :
4. Clause contractuelles
Il s'agit ici de prévoir dans le contrat commercial des clauses par rapport aux variations
du cours de change de la devise choisie afin de procéder à un partage du risque (voir à
un transfert).
Principe
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Couverture du risque de change
Ainsi, l'importateur achète les devises deux jours ouvrés avant la date de son
règlement, et son compte en dirhams est alors débité sur la base du cours de change
comptant négocié avec la banque. De même, l'exportateur va négocier avec sa banque le
cours auquel il va céder ses devises, et effectuer son ordre de cession dès la réception
des devises.
Les taux de change applicables par les banques aux opérations en devises sont
déterminés à l'intérieur des fourchettes de Bank Al-Maghrib à un instant donné.
Rappelons que le cours de change au comptant négocié comprend la commission1 de
Bank Al-Maghrib de 0.2% sur les achats et les ventes de devises à la clientèle.
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Couverture du risque de change
Profil de gain
Importation
Gain de change
Exportation
Perte de change
Cours
3
Cours de change
Conclusion
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Couverture du risque de change
2. Le change à terme
Principe
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Couverture du risque de change
− Si le taux d'intérêt en dirham est supérieur au taux d'intérêt en devise, la devise est
dite en report. Ce report vient s'ajouter au cours comptant de la devise cotée.
− Si le taux d'intérêt en dirham est inférieur au taux d'intérêt en devise, la devise est
dite en déport. Ce dernier est alors retranché au cours comptant de la devise cotée.
Illustrations
Cas de l’importateur
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Couverture du risque de change
La banque appliquera par exemple au client un taux de 11.95, c'est-à-dire que quel que soit le
cours à l'échéance, l'importateur achètera ses dollars à 11.95.
− Si le cours à l'échéance est de 12.00, l'importateur est à l'abri d'une perte de change et
réalisera son opération à 11.95.
− En revanche, si le cours à l'échéance est de 11.70, l'opération se fera tout de même à 11.95
et l'importateur ne pourra pas bénéficier de l'évolution favorable du cours.
Emprunt MAD
Achat Spot USD
Placement USD
Emprunt MAD
Placement USD
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Couverture du risque de change
1 000 000 × 3.69 × 90
= 9 225 USD
36 000
Le cours à terme coté au client par la banque est le cours qui permet d'équilibrer
l'ensemble de ses opérations. Dans ce cas, le cours d'équilibre est de :
L'importateur peut donc acheter USD 1 million dans 3 mois à 11 950 000 MAD
Pour récapituler :
Cours Spot : 11.93
Cours à terme : 11.95
Soit un report (déport pour le client) de 0.02 (11.95 - 11.93 )
- 75 -
Couverture du risque de change
De la même façon, le client peut proroger son opération de change à terme en
procédant à un report de terme. La vente ou l'achat de devises prévu à une date initiale
est reporté à une date ultérieure.
Un nouveau change à terme est alors mis en place pour la période de report et la
différence entre le cours à terme initial et le cours spot à la date de calcul est incorporée
dans le nouveau cours à terme.
Il est à noter que la couverture (terme initial + report) ne doit pas dépasser 90
jours pour une importation et 360 jours pour une exportation ou une opération
financière.
− Rigidité (caractère irrévocable): l'entreprise est lié par le cours qu'elle aura figé avec
la banque, et aura une perte d'opportunité en cas d'évolution favorable du cours de
change.
− Report pénalisant pour l'acheteur.
- 76 -
Couverture du risque de change
Profil de gain
Gain d'opportunité
sur couverture en Gain d' opportunité sur
Change à Terme Import couverture en change
à Terme Export
Cours de change
Le change à terme ouvert (CTO) est un produit qui permet une couverture
parfaite dans la mesure où le gestionnaire peut neutraliser son risque de change tout en
bénéficiant d'une évolution favorable de la devise. Le CTO représente également une
couverture non contraignante, souple et sur mesure et permet d’optimiser la gestion du
risque de change.
- 77 -
Couverture du risque de change
Définition
− Le spot et le terme sont des couvertures à profil symétrique (50/50 pour simplifier);les gains et
les pertes étant une fonction linéaire de la variation du cours de change. En réalité, les cours de
change ne suivent pas une loi normale mais une loi lognormale.
− De plus, la décision concernant le niveau de couverture, dans le cas d'un terme, est prise à priori
méconnaissant la tendance du marché à échéance.
- 78 -
Couverture du risque de change
− un produit d'assurance parce que le cours à terme est garanti. Le produit assure alors
contre une évolution défavorable.
Paramètres du CTO
Le cours garanti
Le cours garanti est le cours de réalisation du CTO en cas d'évolution défavorable
de la devise. Il est fixé au moment de l’initiation du contrat et, contrairement au change
à terme, ce cours n’est pas figé. Ainsi l'opérateur peut à tout moment l’ignorer pour
réaliser son opération de change à un cours plus avantageux en cas d’évolution
favorable de la devise.
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Couverture du risque de change
Plus l’anticipation d’une évolution favorable est forte, plus l’écart devrait être
élevé, l’entreprise majorant ainsi son gain de change potentiel en abaissant son « point
mort ». En revanche, en augmentant cet écart, elle accroît son coût d’opération en cas
de réalisation du CTO.
Point mort
Le point mort correspond au seuil à partir duquel le client a intérêt à abandonner
son contrat CTO afin de capter un cours plus avantageux. Il correspond au cours garanti
auquel il faut retrancher la commission pour un CTO Import (et auquel il faut rajouter
la commission dans le cas du CTO Export).
- 80 -
Couverture du risque de change
Le CTO a une durée de vie limitée définie par le client à la date de son initiation.
Cette maturité s’inscrit dans le cadre de la circulaire de l’Office des Changes N° 1.633
du 1er avril 1996 et de la circulaire de Bank Al-Maghrib N° 61/DAI/96 du 1er avril 1996
relatives au marché des changes. Cette durée est de 90 jours pour un CTO Import et 360
jours pour un CTO Export.
La commission
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Couverture du risque de change
Le dénouement du CTO
1- Réalisation :
En cas d'évolution défavorable de la devise tout au long de la durée de vie de la
couverture, le client réalise son CTO en achetant (cédant) la devise au cours garanti
par le contrat CTO fixé au moment de l’initiation.
Réaliser un CTO ne présente d’intérêt que si le cours garanti est plus avantageux
que le cours au comptant à la date d’échéance. Dans un tel cas, la banque effectue
l'opération de change au cours garanti et ce quelque soit le cours au comptant à cette
date.
2- Abandon à maturité :
Si l'évolution favorable ne se matérialise qu'à maturité, l'importateur (exportateur)
abandonnera son CTO à la date d'échéance pour acheter (céder) les devises au cours
au comptant plus intéressant à échéance.
3-Abandon à une date intermédiaire :
Toute évolution favorable intermédiaire peut être captée en abandonnant sa
couverture CTO et initiant une couverture de change à terme calculée sur la base de
ce cours au comptant plus intéressant ou en initiant un deuxième CTO à un nouveau
cours garanti.
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Couverture du risque de change
Profil de gain
Perte maximale
en cas de hausse
de la devise
Cours de change
Perte maximale
en cas de baisse
de la devise
Cours de change
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Couverture du risque de change
CTO Import
Sous-jacent : USD/MAD
Cours garanti = cours au comptant = 11.3500
Echéance 40 jours
Prime 1.28 %
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Couverture du risque de change
Il décide donc d’abandonner son CTO pour se positionner sur un achat à terme
échéance un mois et capter ainsi cette forte baisse du billet vert ; ou encore de
reconduire un nouveau CTO à un cours garanti plus bas. Le niveau d’achat est donc
égal au cours à terme majoré de la commission payée.
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Couverture du risque de change
Principe
Tout comme le CTO, ce produit permet de se garantir un cours de change tout en
profitant d'une évolution favorable, à concurrence d'un pourcentage déterminé. La
participation peut être adaptée à une évolution favorable en fonction du niveau de
commission cible et des anticipations.
- 86 -
Couverture du risque de change
Définition
Le Change à Terme Ouvert à Prime Réduite Import est un produit de couverture
dynamique du risque de change qui permet à l'importateur de profiter d'un mouvement
de baisse du Dollar d'amplitude limitée pour s'assurer un cours d'achat largement
inférieur. L'importateur est totalement couvert contre une hausse du Dollar.
Durée : 1 mois
Montant : USD 1.2
Cours au comptant : 11.3600
Cours garanti (Borne supérieure) : 11.3600
Borne Inférieure : 11.1328
Commission : 5.2 ‰
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Couverture du risque de change
11.3600
Vous profitez de l'évolution baissière du Dollar, en
abandonnant le CTO pour une opération au
comptant à un cours plus bas que 11.3600.
Le CTO à Moyenne
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Couverture du risque de change
La différence, par rapport au CTO PR, réside dans le fait qu'à intervalle
déterminé, le cours garanti pour une opération d'import est comparé au cours spot au
moment de l'observation, et le minimum des deux valeurs est retenu. On obtient alors
plusieurs observations dont la moyenne sera le cours de sortie final.
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Couverture du risque de change
Borne inférieure
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Couverture du risque de change
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Couverture du risque de change
Si en revanche, l'opérateur en question table sur une baisse du dollar à partir d'une date
x en raison de certains facteurs (réunion de banque Centrale, publication d'un chiffre
majeur …) il pourra allouer une pondération plus faible aux données antérieures à cette
date pour profiter pleinement du mouvement de baisse.
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Couverture du risque de change
Cours de change
L’axe des abscisses représente les différentes valeurs possibles du cours de change à
date de dénouement (qui correspond à la date d’échéance ou une date intermédiaire en
cas d’évolution favorable).
L’axe des ordonnées représente la valeur des gains ou des pertes par rapport à un
change à terme réalisé à l’origine de l’opération.
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Couverture du risque de change
Le résultat d’une opération de change à terme est en effet fixé à 0 par convention,
puisqu’il s’agit d’une opération sans risque. La droite représentative de ce résultat
neutre se confond donc avec l’axe des abscisses (gains ou pertes nuls quelle que soit
l’évolution du cours de change). En pratique, nous nous devons de parler de gains
d’opportunité en cas d’évolution défavorable et d’une perte d’opportunité en cas
d’évolution favorable du cours de change.
Ö Une position symétrique dont le gain et la perte sont une fonction linéaire de la
variation du cours de change.
Ö Une position qui permet de profiter d'une évolution favorable mais également de
subir la totalité de l'évolution défavorable
Ö Le gain et la perte sont ainsi illimités
Ö Il s'agit alors d'une position très spéculative
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Couverture du risque de change
Tableaux récapitulatifs
Anticipation 4 : Baisse ponctuelle en dessous du cours à terme puis reto ur au niveau antérieur
Stratégies possibles Instruments correspondants Commentaires
Bénéficier d'une baisse
ponctuelle, avec une protection Achat d'un Change à terme à
contre la hausse prime réduite (CTO PR) puis Choisir un cours garanti en fonction
ou achat à terme au moment où le du spot, du niveau de prime souhaité,
Bénéficier de toute baisse cours atteint son plus bas du cours économique et de
ponctuelle pour améliorer le cours ou l'amplitude de la baisse anticipée
de sortie, avec une totale CTO à moyenne pondérée
protection contre la hausse
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Couverture du risque de change
Anticipation 4 : Hausse ponctuelle au dessus du cours à terme puis retour au niveau antérieur
Stratégies possibles Instruments correspondants Commentaires
Bénéficier d'une hausse
Achat d'un Change à terme à
ponctuelle, avec une protection
prime réduite Export (CTO PR
contre la baisse Choisir un cours garanti en fonction
Export) puis vente à terme au
ou du spot, du niveau de prime souhaité,
moment où le cours atteint son
Bénéficier de toute hausse du cours économique et de
plus haut
ponctuelle pour améliorer le cours l'amplitude de la hausse anticipée
ou
de sortie, avec une totale
CTO à moyenne pondérée
protection contre la baisse
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Couverture du risque de change
L’activité de la SAMIR est par nature une activité qui expose celle-ci au risque de
change : L’importation et l’exportation des produits pétroliers, le financement des
investissement par le recours aux banques étrangères, l’importation des matériels et des
installations industrielles ainsi que les factures d’entretien et de maintenance qui leurs
sont relatives… Toutes ces transactions sont réalisées en devises constituant ainsi des
facteurs qui exposent la SAMIR au risque de change.
Toute variation défavorable des taux de change aura pour conséquence une perte
au niveau de la trésorerie de SAMIR. Plus le montant de la transaction en devise est
important plus la perte sera élevée en terme de marge de gain.
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Couverture du risque de change
Le reste des opérations qui ont pour but soit d’acheter des installations industrielles,
des équipements, les réparations, les prestations servies par des fournisseurs étrangers,
et les emprunts libellés en dollars ou en euro ainsi que les charges financières qui s’y
rattachent effectuées dans une monnaie autre que, la monnaie nationale sont aussi
exposées aux fluctuations du taux de change.
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Couverture du risque de change
Dans ce sens, je me suis basée sur une étude réalisée au niveau de la direction
financière (mémoire de fin d’étude) qui vise à vérifier si la structure des prix de vente
des produits raffinés présente une certaine couverture contre les risques de change
puisque les prix de chaque quinzaine repose sur une moyenne des cotations de la
quinzaine précédente..
Vue la confidentialité des données nous allons présenter uniquement les résultats de
l’analyse.
La marge varie dans le même sens que le cours du dollar ; Les cotations du brut
quant à elles varient inversement aux marges, en effet toute hausse de la cotation du
brut aura pour conséquence une baisse de la marge de raffinage, dans ce sens le risque
existe, cependant on ne peut y remédier du fait de l’absence de marchés de produits
dérivés pour la couverture contre les risques de fluctuation du cours du pétrole, au
Maroc.
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Couverture du risque de change
9 Prix à la pompe :
Prix de reprise TTC = Frais et marges de distribution en gros et au détail + Marge
spéciale pour le financement ~es stocks de sécurité + Rubrique de "péréquation qui
permet de soutenir les prix du butane + Compte d'ajustement des prix (écarts)
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Couverture du risque de change
En règle générale, la SAMIR peut adopter des attitudes différentes selon son
degré d'aversion au risque. On distingue généralement trois attitudes possibles :
La couverture systématique
La couverture sélective :
La SAMIR dispose d'un ensemble de critères en fonction de la perception
qu'elle se fait du risque tolérable et du coût de chaque couverture. Une fois le risque
identifié et mesuré, l’entreprise peut très bien décider délibérément de ne pas le couvrir.
D'ailleurs, toute décision dans un sens ou dans l'autre engendre un risque d'opportunité.
En résumé le choix de la non couverture ou de la couverture systématique ou de
la non couverture dépende de plusieurs facteurs :
Du degré d’aversion au risque dont dispose le top management de la
SAMIR.
Du coût de l’instrument de couverture et de la disponibilité de la trésorerie
à absorber ce coût.
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Couverture du risque de change
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Couverture du risque de change
Donc on doit disposer des cours spot date de chargement en tenant compte de 2 jours de
livraison des devises. Nous calculons sur la période couverte par la simulation la contre valeur
en Dirhams des montants cédés au comptant ; donc va nous servir comme moyen de
comparaison avec les autres instruments de couverture systématique utilisés dans la simulation.
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Couverture du risque de change
Pour ce qui est du calcul des cours de sortie CTOPR, la méthode de calcul utilisée
pourrait être résumée ainsi:
Le prix d'exercice (striking price): ici on suppose qu’il est égal au cours spot
.
La prime CTO PR est égale à la différence entre le calI et le put, qui ont été calculés selon des
formules Black & Scholes.
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Couverture du risque de change
Avec :
Fo: cours spot à l'instant t
X : le prix d’exercice.
Exp : exponentielle
T: durée de vie du contrat de l’option.
r: taux d'intérêt au Maroc.
rf: taux d'intérêt aux USA.
N (d) : la loi normale standard
SIMULATION:
DONNEES
spot 8,3138
strike call 8,1475
volatilité 7,85%
intert mad 0,02250
intert usd 0,02418
time to expire 0,055555556
C 0,18 C (en % ) 2,12
P 0,0107 P (en % ) 0,12907
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Couverture du risque de change
σ =√ (∑ (log (St+1/St)-M)²/n)
M: moyenne des log S/St-l.
St: Cours de change à la date t.
n : La période de calcul
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Couverture du risque de change
Résultat de l’analyse
En résumé, on peut conclure que le change à terme ouvert à prime réduite est le
meilleur instrument à adopter sans risque car c’est le moins coûteux durant l’année
2004.et qui ne représente pas de risque.
Même si le cours spot s’avère mois cher, il constitue quand même une situation risquée
d’où l’intérêt du recours à la CTO PR.
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Couverture du risque de change
CONCLUSION
• Liberté partielle
Comme déjà signalé, le marché des changes n’est pas tout à fait libre car c’est BAM
qui continue de coter le dirham par rapport aux devises depuis l’ouverture jusqu’à la
fermeture du marché.
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Couverture du risque de change
Cette commission appliquée à l’achat comme à la vente pour les opérations au comptant
et à terme avec la clientèle, avec les banques étrangères (pour l’achat par celles-ci de
dirhams convertibles) et lorsque la banque agit pour son propre compte, constitue une
anomalie du marché et renchérit par conséquent le coût au détriment des opérateurs
économiques. le marché attend sa suppression ou tout au moins sa réduction.
• Décalage par rapport à l’évolution du marché international
Les réajustements des cours officiels par BAM sont parfois en décalage, dans le temps,
par rapport à l’évolution des devises sur le marché international, ce qui rend la tache
difficile aux cambistes car ils ne peuvent coter correctement dans l’incertitude.
• Difficulté de coter à terme en l’absence d’une courbe de taux
Le marché est quasi-illiquide, les banque ne prenant pas ou peu de positions de change.
La spéculation qui crée la liquidité est très faible ; les banques se contentent de traiter
sur la base de transactions commerciales ou financières de la clientèle.
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Couverture du risque de change
L’illiquidité relative du marché est aussi due au fait que les banques ne sont pas
autorisées à emprunter les devises à l’étranger pour couvrir une position courte. De
même, elles ne peuvent emprunter auprès de BAM. C’est un frein contre la spéculation,
voulu par l’institut d’Emission.
L’on observe par ailleurs que Bank Al-Maghrib interviennent peu dans le marché
interbancaire
• Etroitesse du marché
Les intervenants importants, clients des salles de marché, sont peu nombreux. Ils s’agit
d’une cinquantaine de grandes entreprises dans les phosphates, les télécommunications,
les mines, la distribution et l’industrie. Les trésoriers de ces entreprises parviennent . en
faisant la concurrence entre les banques, à obtenir des cotations sans aucune mesure
avec le « fixing » des opérations courantes.
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Couverture du risque de change
Bibliographie
O.Lombard « Les options de change », édition ESKA 1992.
Sites web :
http://www.eur-export.com
http://bkam.gov.ma
http://www.oanda.com
http://oc.gov.ma
http://salledem.free.fr
http://www.leconomiste.com
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Couverture du risque de change
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