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ALGERIEN DU PETROLE,
CORPORATE UNIVERSITY»
IAP-CU
FORMATION INDUSTRIE
SEMINAIRE
Transport des hydrocarbures
Animateurs :
Mr :A.LAHIOUEL
Mr :A.MENIDJEL
Programme:
I. INTRODUCTION
IV. EXPLOITATION
1- le pétrole…………………………………………………………………………01
2- le condensât…………………………………………………………………….15
3- le GPL……………………………………………………………………………16
4- le gaz naturel……………………………………………………………………18
5- installation de surface…………………………………………………………..21
6- différents modes d’expéditions et de. …………………. …………………. .24
Transfert des produits pétroliers
1. Historique………………………………………………………………………30
2. le transport par canalisation en Algérie……………………………………..32
3. la canalisation………………………………………………………………….32
4. présentation de la ligne gazoduc…………………………………………….37
5. présentation de la ligne oléoduc……………………………………………..38
6. les stations de pompage………………………………………………………42
7. matériels particuliers…………………………………………………………..44
IV. Exploitation
1. contamination………………………………………………………………….58
2. le maintien en condition de la ligne…………………………………………59
3. la lutte contre la corrosion……………………………………………………61
4. hydrates dans les canalisations de gaz naturel……………………………62
5. coups de bélier…………………………………………………………………63
6. sécurité et surveillance……………………………………………………….66
Annexes
Bibliographie
IAP-CU SKIKDA .
I. INTRODUCTION :
1- le Pétrole :
• LES PÉTROLES BRUTS se présentent sous la forme de liquides plus ou moins
visqueux dont la couleur varie du brun au vert foncé.
• Carbone et hydrogène font toute la valeur des pétroles bruts car ce sont des éléments
combustibles. Ils se combinent à l'oxygène de l'air en libérant de grandes quantités
d'énergie que l'on peut récupérer sous forme d'énergie mécanique (CARBURANT) ou
d'énergie thermique (COMBUSTIBLE).
• La recherche des proportions des différents éléments présents dans les pétroles bruts
conduit au résultat suivant :
Ces pétroles bruts donnent des rendements très différents en gaz, essences, produits
intermédiaires et produits lourds, et ces rendements peuvent différer notablement de la
demande du marché.
141 . 5
API = − 131 . 5
densité 60 ° F / 60 ° F
Généralement, on classe les pétroles bruts en fonction de la densité en 4 grandes
catégories :
Les bruts légers d415 < 0.825
Les bruts moyens 0.825< D415<0.875
Ou de TRIPLES LIAISONS
Il existe également une structure particulière très répandue dans les hydrocarbures
appelée cycle benzénique ou aromatique dans laquelle 6 atomes de carbone formant
un cycle sont liés par ’équivalent de 3 liaisons simple et 3 liaisons double carbone -
carbone.
L’atome d’hydrogène est monovalent (valence=1), il établit donc une seule liaison
avec d’autres atomes. Cela lui permet de se combiner avec le carbone dans les
hydrocarbures à raison d’un atome d’hydrogène par liaison laissée libre par les
assemblages carbone - carbone.
Les paraffines, qu'elles soient normales ou iso, sont largement représentées dans les
gaz naturels, les pétroles bruts et les produits pétroliers commerciaux. La structure de
la chaîne des atomes de carbone leur donne toutefois des propriétés assez différentes.
¾ Les n- paraffines :
Prises individuellement, les n-paraffines sont dans les conditions ambiantes, â l'état
gazeux, de (C1 à C4) ; elles sont à l'état liquide de C5 à C16 et à l'état solide au-delà.
L'étagement des volatilités des n-paraffines, traduit par les températures d'ébullition, est
en relation avec les longueurs des chaînes comme le montre la PLANCHE 4 qui
précise, pour chaque produit pétrolier, l'intervalle des températures d'ébullition et donc
les longueurs des chaînes des hydrocarbures correspondants .
Parallèlement la nomenclature des n-paraffines, utilise la terminaison ane précédée
d’un préfixe qui indique le nombre d’atome de carbone de la chaîne droite.
Les propriétés des isoparaffines restent assez voisines de celles des n-paraffines pour
ce qui concerne la densité et la température d'ébullition.
Elles diffèrent toutefois pour deux caractéristiques essentielles : le comportement à la
combustion dans un moteur essence ou diesel et la tenue au froid. Sur ce dernier point
en particulier, les isoparaffines restent généralement à l'état liquide à température
beaucoup plus basse que les n paraffines.
Les premiers éléments marquants de cette famille sont donc des hydrocarbures à 5
(cyclopentane) ou à 6 atomes de carbone en cycle (cyclohexane).
Par ailleurs, très appréciés dans les carburants pour moteur à essence, les aromatiques
sont au contraire très néfastes à la qualité des carburants pour moteurs Diesel et pour
réacteurs d'avion. II est à signaler que certains composés aromatiques sont d'une
importance primordiale dans l'industrie pétrochimique : benzène, ortho et paraxylène,
styrène, etc.,
1-e) les hydrocarbures non saturés comportant des doubles liaisons les
hydrocarbures oléfiniques ou oléfines (PLANCHE 7)
Les hydrocarbures oléfiniques possèdent au moins une double liaison qui peut se
trouver :
• dans une chaîne droite : oléfines normales
• dans une chaîne ramifiée : isooléfines
• dans un cycle : cyclooléfines
Par ailleurs, si ces hydrocarbures comportent une double liaison on parle de
monooléfines, deux doubles liaisons dioléfines, etc. Leur nomenclature utilise en
conséquence des terminaisons ène ou diène précédées du préfixe indiquant le
nombre d'atomes de carbone.
II est à signaler enfin que les oléfines légères C2 à C5 sont d'une importance primordiale
en pétrochimie dans la mesure où elles constituent la matière première d'élaboration de
nombreuses matières plastiques.
Les laboratoires sont amenés ainsi à déterminer le P.O.N.A. d'une coupe pétrolière
c'est-à-dire les proportions respectives de paraffines (P), d'oléfines (0), de naphtènes
(N) et d'aromatiques (A) présents dans la coupe analysée.
On parle aussi dans certains cas, notamment en pétrochimie du P.I .A.N .O. d'une
coupe "n-paraffines, isoparaffines, aromatiques, naphténiques, oléfiniques”.
Ce type d'analyse est précieux dans la mesure où il permet de définir les traitements de
raffinage à mettre en oeuvre pour obtenir en final les qualités voulues pour les produits.
1-g) les composés sulfurés :
Le soufre, élément divalent –S–, est associé à l’hydrogène et au carbone dans 4 types
de composés principaux :
• l'hydrogène sulfuré
• les mercaptans
• les sulfures
• les composés thiocycliques (soufre dans un cycle)
Les principaux autres composés présents dans les bruts ou les coupes pétrolières sont
les suivants :
Composés oxygénés constitués de carbone, hydrogène, oxygène. Les plus courants
sont les acides naphténiques, qui sont des acides organiques présents dans certains
bruts, et les dérivés du phénol qui apparaissent notamment dans les installations de
craquage.
Dans les pétroles bruts, l’azote se trouve dans les fractions de point d’ébullition
supérieur à 250°C et est particulièrement concentré dans les résines et les asphaltènes.
Les composés azotés possèdent, pour certains d'entre eux, un caractère basique très
marqué qui constitue un obstacle à la conversion catalytique des coupes lourdes. En
outre, ils libèrent souvent par craquage de nouveaux composés azotés considérés
comme responsables des problèmes d'instabilité (de couleur notamment) des produits
pétroliers.
2- le condensât :
3- LE GPL
3-a) origine du GPL :
Les GPL sont extrait à partir de diverses sources qui peuvent être :
• du pétrole brut après raffinage comme sous produit
• de la récupération à partir des champs gaziers
• de la récupération à partir de la liquéfaction des gaz associes (champs
pétroliers)
• comme sous produit à partir des unités de liquéfaction du gaz naturel GNL
GPL
Méthane + éthane < 3% mole
C5+ <0.4% mole
Eau < 50 PPm
4- le gaz naturel :
Le gaz naturel peut contenir des constituants autres que des hydrocarbures, notamment
de l’eau et des gaz acides : dioxyde de carbone et hydrogène sulfuré, ainsi que de
l’azote, de l’hélium, de faible quantités d’hydrogène ou d’argon et même parfois des
impuretés métalliques (mercure et arsenic).
Lorsqu’une fraction d’hydrocarbures lourds est présente dans le gaz, il est en général
impossible d’identifier l’ensemble des constituants et pour cette raison, il est
nécessaires de regrouper tous les hydrocarbures dont le nombre d’atome de carbone
est égale ou supérieur à m dans une fraction Cm+ avec m par exemple égale à 6,
7,11ou 20.
4-b) Pouvoir calorifique supérieur et inférieur
On appelle pouvoir calorifique supérieur (PCS) la quantité de chaleur exprimée
en kilocalories, dégagée par la combustion à pression constante de 760mmHg de 1 kg
ou de 1 normal m3 d’un combustible à la température de 0°C, les produits de la
combustion étant ramenés à la température de référence (0°C).
5- INSTALLATIONS DE SURFACE
Les hydrocarbures issus des puits de production ne peuvent pas être vendus tels quels
aux différents utilisateurs. Ils doivent subir un certain nombre de traitements sur le
champ de production afin de répondre aux spécifications de qualité souhaitées par les
clients.
Comme pour le pétrole brut, le gaz, à la sortie du puits, peut être accompagné :
– de vapeur d'eau ou même d'eau liquide
– des constituants non hydrocarburés : azote, gaz carbonique, hydrogène sulfuré
– des particules solides
De plus, à la sortie du puits, certains hydrocarbures plus lourds à l'état gazeux dans la
roche-réservoir peuvent se condenser et former des condensats liquides que l'on doit
éliminer.
Les traitements du gaz consistent donc :
_ à éliminer les composés acides et soufrés (adoucissement)
– à le déshydrater
– à éliminer les condensats (dégazolinage).
– l'adoucissement se fait par absorption des composés acides par une solution
d'amine. Cette solution est ensuite régénérée et recyclée.
L'objectif de ce traitement est d'éliminer les constituants indésirables (H2S, mercaptans,
CO2) qui se révèlent corrosifs en présence d'humidité ou particulièrement dangereux
(H2S)
– la déshydratation se fait par absorption de l'eau au moyen d'une circulation de glycol.
Le glycol est ensuite régénéré et recyclé.
L'objectif de l'élimination de l'eau est d'éviter la formation d'hydrates. Les hydrates sont
des mélanges de glace eau + hydrocarbures légers particulièrement durs et stables,
même à température ambiante.
La formation d'hydrates provoque des risques importants de bouchage des
canalisations et donc d'interruption de la production.
Après traitement du gaz et avant expédition, les qualités suivantes sont vérifiées :
– le point de rosée (c'est-à-dire, lors d'un refroidissement du gaz, la température pour
laquelle apparaît la première goutte de liquide)
– la teneur en H2S (spécification moyenne Gaz de France ≤ 7 mg/Nm3)
– la teneur en autres produits soufrés (dont mercaptans)
– la teneur en CO2 (spécification Gaz de France ≤ 2,5 %)
Pour les champs de très grandes dimensions, il existe souvent des stations satellites
situées à proximité des puits et dans lesquelles des traitements initiaux sont effectués :
– stabilisation du pétrole brut
– décantation de l'eau contenue dans le brut
– traitement de l'eau pour réinjection dans un puits injecteur
Le gaz et le pétrole brut sont ensuite expédiés par pipe-line vers une installation
centrale où sont effectués les traitements complets du gaz et du pétrole.
1 - PRINCIPALES ÉTAPES
3 - MÉTHANIER
Le transport maritime à basse température du GNL nécessite des conceptions
particulières de navires :
– navires à cuves intégrées
– navires à cuves auto- porteuses
Les cuves sphériques isolées s'appuient sur la coque du navire. Une barrière
secondaire de sécurité est placée à la base des cuves pour protéger la coque contre
une fuite éventuelle de GNL.
1- Historique:
Le transport des hydrocarbures est un mode d’acheminement de ces derniers d’un endroit vers
un autre séparés d’une distance plus ou moins grande .Afin d’aboutir aux différents modes
utilisés à l’heure actuelle, il y a eu lieu bien des difficultés pour faire déplacer ce produit
précieux vu son utilité.
Environ 1.2 million de kilomètres d’oléoducs sont en service dans le monde pour
transporter entre 1.5 et 2 milliards de tonnes de pétrole brut et de produits pétroliers
par an . Les oléoducs destinés au transport du brut ont un diamètre souvent supérieur à
un mètre ; la pression intérieure peut atteindre 80 bars.
Dès 1872, ce mode de transport par conduite (pipeline) s’est généralisé et développé d’une
façon étonnante au bout de 20 ans (au USA).
Par ailleurs, en1910, il y a eu les premières conduites de gaz (gazoducs) sur de petites
distances. Leur évolution a eu lieu lorsque les usines de traitement de gaz ont vu le jour.
Récemment, le mode de transport par conduite a pris une autre allure en voyant son extension
pour l’acheminement des produits raffinés ou pas dans la même conduite. Cette technique est
un peu délicate vu les problèmes de contamination et de séparation (à l’arrivée).
Ce dernier est résolu par l’utilisation d’équipement appelé ’’densimètre’’, racleurs et sphère de
séparation intercalés entre produit a transporter (solution ennuyeuse) ; cela dit, au départ on
doit choisir des produits non miscibles.
D’après la norme API, le diamètre actuel des pipelines est de 80 ’’ (enregistré).En revanche, un
pipeline de diamètre 52’’ ravitaille actuellement presque toute l’Europe.
Le projet le plus coûteux réalisé à ce jour est le Trans – Alaska – Pipeline mis en
service en 1977 d’un diamètre de 1.2 mètre et long de 1280 kilomètres, il relie Prudhoe
Bay à Valdez, un port libre de glace situé au sud de l’Alaska ; la moitié du trajet est
aérienne et l’autre moitié souterraine pour des raisons de protection du paysage.
Certains produits pétroliers très lourds, ne peuvent être expédiés par oléoducs ;
les fuels lourds et les bitumes sont bien sûr proscrits sauf dans certains cas
particuliers où une ligne réchauffée ou calorifugée est uniquement utilisée pour
ces produits.
Dans les différentes étapes de l’expédition, c’est l’exploitant de l’oléoduc qui aura
la maîtrise de la séquence des opérations et donnera les signaux d’exécution à
la raffinerie :
appareillage circuit intérieur à la raffinerie
démarrage pompe et ouverture vanne
déclenchement comptage et suivi des volumes expédiés
arrêt
Le transport par canalisation en Algérie est géré par l’entreprise nationale dénommée ‘ TRC ’
(transport par canalisation) dont le siège est situé à Sidi Arsine, Baraki, Alger. Cette entreprise
est représentée sur tout le territoire national par des directions régionales, à savoir :
La structure d’exploitation de TRC gère un réseau qui totalise 11Gazoducs et 15 Oléoducs
(Pétrole, Condensât, GPL) ; d’autres ouvrages rentreront en exploitation dans le proche avenir.
Cette gestion est assurée par les Divisions Exploitation et Maintenance. Quand à la
construction de nouvelles installations, celle-ci est assurée par la Division Développement.
La longueur totale de pipeline est de 17500kms environ.
• le pétrole
• le condensat
• le GPL « gaz du pétrole liquéfié »
• Le gaz naturel
3- LA CANALISATION :
3-a) La ligne
Les diamètres courants vont de 6 à 42 pouces et les épaisseurs varient de 4 à 12,7 mm.
La pose d’une ligne (voir photo) se fait en continu à une profondeur minimale
d’enfouissement fixée désormais à 1 m, sauf particularités locales. Certaines lignes
anciennes ont été enfouies à des profondeurs de 0,6 à 0,8 m conformément à la
réglementation de l'époque.
• creusement de la tranchée,
• enrobage extérieur de protection (au niveau des soudures, l’enrobage des tubes
en atelier étant meilleur garant de la durée dans le temps),
La protection du tube à la pose est faite par un isolant, brai et vernis ou mieux
revêtement polymère posé en usine sur les tubes et complété au niveau des soudures
sur le chantier .
Le choix du diamètre fixant pour une capacité donnée, la perte d’énergie par friction au
cours du transport, donc, au moins pour les fluides incompressibles, la quantité totale
d’énergie à injecter pour assurer ce transport.
b-1) LE DIAMETRE
L’évaluation des pertes de charge dans un pipeline de grande longueur est délicate,
parce qu’elle a une influence très directe sur le prix de l’installation, son coût
d’exploitation et qu’elle conditionne finalement la capacité de transport, nous verrons
tout de suite que l’énergie absorbée pour un même débit varie comme l’inverse de la
puissance cinquième du diamètre
Dans les formules de détermination des pertes de charge qui peuvent être écrites
différemment, en faisant apparaître par exemple le débit du fluide tous les paramètres
sont facilement accessibles, le seul problème restant étant la détermination de f.
Cette dernière formule montre qu'exprimées en mètre de liquide, les pertes de charge
sont indépendantes de la densité.
On peut, à partir des formules précédentes, constater que si f ne varie pas de façon
sensible :
- la perte de charge est :
- le débit dans une tuyauterie pour laquelle les pressions amont et aval sont imposées
(réseau d’eau et pression atmosphérique par exemple) est proportionnel au rapport des
diamètres à la puissance 2,5 soit pour un diamètre 2 fois plus petit 5,6 fois moins de
débit.
b-2) L’EPAISSEUR
c-1) Généralités :
Dans tous les cas la tuyauterie toute seule ne peut pas fonctionner car elle nécessite des
accessoires qui auront chacun son rôle de l’exploitation. Ces accessoires sont nombreux et
parmi eux on pourra citer les plus important à savoir les vannes, clapets, soupapes, brides,
Cette protection passive consiste en premier lieu à nettoyer le tube, l’essuyer avec le
chiffon puis appliquer le primaire « la 1ere couche »/ résidu de la distillation du pétrole
brai de pétrole afin de diminuer le nombre de pores /couche mécanique (bande PET+
bande rockcheild « anti roche »). Par contre, on renforce avec une protection active
(protection cathodique) qui consiste à relier le pipe à des anodes sacrificielles ou la
borne négative d’un redresseur de courant.
Une telle courbe est limitée en débit bas par ce que l'on appelle la limite de pompage.
Pour des débits plus faibles que cette valeur on dit que le compresseur pompe.
Le pompage est un phénomène qui peut être très violent qui met en jeu toute ou une
partie de la masse de gaz présente dans la machine. Le gaz ne traverse plus la
machine régulièrement mais subit des mouvements alternatifs dans une partie ou la
totalité du compresseur.
Il s'accompagne :
– de vibrations des aubages des roues
– d'inversion de la poussée axiale du rotor
– de vibrations à très basse fréquence de l'ensemble du compresseur, qui sont bien sûr
extrêmement préjudiciables à la bonne tenue mécanique de la machine.
PROTECTION ANTI-POMPAGE
L'exploitation d'un compresseur centrifuge pouvant conduire à des débits très variables,
Instantanément ou en marche stabilisée, il est indispensable de concevoir un système
qui protège automatiquement la machine contre le pompage en cas de fonctionnement
à bas débit ou à taux de compression supérieur à celui de la machine (en général à
cause d'un allégement du gaz).
La protection anti-pompage est un système qui devrait assurer dans tous les cas un
débit minimal dans le compresseur au moyen d'une régulation commandant une vanne
de recyclage dite Vanne Anti Pompage.
Le schéma ci-dessous représente une régulation anti-pompage relativement classique.
La mesure des pressions doit se faire dans un même plan de référence. Si les
manomètres ne sont pas au même niveau il faut corriger la hauteur d'élévation de la
différence de niveau.
LA CAVITATION
La cavitation réelle
La cavitation est un phénomène qui résulte de la formation de bulles de gaz
(vaporisation) puis de leur implosion (condensation) au sein du liquide pompé. Elle
s'accompagne d'un bruit très caractéristique (bruit de bétonnière), crée des vibrations
à très haute fréquence et entraîne l'arrachement de particules de métal de la surface
de l'impulseur.
• Conditions de cavitation
La vaporisation se produit si la pression dans le liquide est inférieure à sa tension de
vapeur. L'entrée de l'impulseur est l'endroit où la pression est la plus faible donc où le
risque de vaporisation est le plus grand. Pour éviter la vaporisation du liquide il faut
que :
La cavitation apparente
On appelle "cavitation apparente" un dégazage de l'air ou du gaz dissout dans le
liquide. Ce dégazage se produit dès que la pression baisse. C'est le cas à l'entrée de la
roue.
Les effets de cette cavitation apparente ressemblent à ceux de la cavitation dite réelle
vu précédemment, c'est-à-dire diminution du débit et bruit caractéristique mais en
diffère en particulier par le risque augmenté de désamorçage de la pompe et par un
effet un peu moins destructeur du phénomène.
La cavitation apparente est particulièrement sensible sur les pompes à eau recirculée
(tour de réfrigération) et sur toutes les pompes qui aspirent des liquides en contact avec
de l'air.
Application :
Elles sont chargées de faire circuler les produits sous hautes pressions (HP) à des
vitesses de l’ordre de 1 à 3 m/s (3,6 à 10 km/h), le débit Q étant fonction du diamètre de
la ligne :
V(m/s)
0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0
D (pouces)
6" 32,4 64,8 97,2 130 162 194
8" 57,5 115 172,5 230 287,5 345
10" 90 180 270 360 450 540
12" 130 260 390 520 650 780
20" 360 720 1 080 1 140 1800 2 160
32" 922 1 843 2 765 3 686 4 608 5 530
42" 1 588 3 175 4 763 6 350 7 938 9 526
Nota : les vitesses de déplacement sont limitées tant pour réduire les pertes de charge
qu’en raison des dangers résultant de coups de béliers (hausse brutale de pression du
liquide dont on arrête brutalement la circulation).
Les stations de pompage expéditrices dites " de tête " sont installées à proximité des
stockages, et équipées de pompes centrifuges montées en série (pression de
refoulement de l’ordre de 15 à 30 bar, voire 90 bar) et munies par des moteurs
électriques ou Diesel, dont la puissance peut aller de 200 à 1 500 kW.
Elles reçoivent les produits du dépôt et les introduisent dans l’oléoduc après avoir
procédé à certaines opérations telles que :
Les stations intermédiaires (relais) ont pour but de relever la pression en cours de route,
afin de compenser les pertes de charge et les différences d’altitude. Leur implantation et
leur nombre dépendent du profil, du tracé, du débit désiré et de la longueur de l’oléoduc.
• pour permettre de déceler les fuites qui entraînent naturellement une chute de
pression (mais les variations de température peuvent masquer les fuites légères :
1°C↔ 10 bar).
Des réservoirs destinés au soutirage des contaminats sont disposés dans les terminaux
d’extrémité.
7- Matériels particuliers
Pour garantir la qualité des produits transportés, des précautions particulières doivent
être prises :
• filtration des particules solides par des filtres, dimensionnés pour permettre
des débits élevés et protéger les turbines de comptage, les pompes (et
particulièrement les garnitures…)
GARE DE RACLEUR
Nota :
Selon la teneur en eau, la pression et la température, l’eau sera dite "libre" ou
"dissoute". Les débits élevés des pipelines ne permettent pas une filtration économique
lors des expéditions, l’eau est donc acheminée jusqu’au dépôt réceptionnaire. Ce
dernier assurera donc la décantation, parachevée selon les besoins par des passages
dans des filtres coalesceurs et séparateurs avant mise à la consommation
Pour les pipelines, la présence d’eau ségrégée en génératrice inférieure des tubes
génère un risque d’amorçage de corrosion par couplage électrique au point triple
hydrocarbure – eau –acier. Le passage de racleurs ou de sphères permet de chasser
les résidus aqueux.
• des clapets anti-retour, éventuellement munis d’un dispositif de blocage ; ils évitent
le recyclage du liquide de l’aval vers l’amont au droit des pompes ;
• des anti-coups de bélier, qui substituent une frontière "gaz-liquide " à celle de la
conduite et qui absorbent une grande partie de l’énergie de l’onde de choc ; un
dimensionnement approprié de l’épaisseur des tubes permet d’éviter le recours à ces
dispositifs ;
1- DISPOSITIFS DE FILTATION :
Le degré de filtration doit être étroitement lié aux nécessité de protection des partie
délicate des installations(pompes « garnitures mécanique »,compteurs « volumétrique
ou à turbine » par exemple) et les filtres doivent être prévus avec une capacité
importante et les facilités de nettoyage correspondantes pour éviter de gêner
sérieusement l’exploitation.
Les filtres sont le plus souvent installés en amont des pompes et des purgeurs pour les
protéger des corps étrangers qui pourraient les détériorer.
Ils sont dits temporaires s'ils restent en place uniquement pendant la mise en marche
d'une installation.
Ils sont dits permanents s'ils restent en place pendant toute la durée de vie de
l'installation.
Les filtres doivent être surveillés périodiquement. Les petits filtres sont démontés et
nettoyés régulièrement, l'état d'encrassement des plus gros filtres peut généralement
être suivi par un indicateur de pression différentielle entre l'amont et l'aval du filtre.
Nota : dans les pipelines liquides , les traces d’eau ont pour effet d’accélérer la
corrosion interne de la canalisation et pour se protéger contre ces entrées d’eau , il faut
donc s’assurer que les produits que l’on pompe ont eu un temps de décantation
suffisamment long dans les réservoirs.
Filtre à cartouche
Sur les pipelines de produits finis, on utilise des filtres séparateurs d’eau appelés "hay
tanks " qui utilisaient, comme milieu filtrant, une cartouche de fibre de bois. Cet
appareil, qui agissait à la fois comme décanteur d’eau et comme filtre à grande surface
de filtration.
Le problème du comptage est plus complexe dans les gazoducs que dans les oléoducs
car les corrections de température et de pression ont une importance beaucoup plus
grande dans le cas des fluides compressibles que dans celui des liquides
Ou la formule pratique:
La mesure du débit Qv repose donc essentiellement sur une mesure fiable de la vitesse
moyenne du fluide dans la tuyauterie. Toutefois, différents facteurs peuvent venir
influencer l’écoulement du fluide :
– sa vitesse
– ses frottements dans la tuyauterie
– sa viscosité
– sa masse volumique
–…
Les appareils permettant d’assurer la mesure d’un débit peuvent être regroupés en
différentes catégories
– les appareils déprimogènes (plaque à orifice, venturi,…
– les appareils à flotteur (rotamètre)
– les appareils électromagnétiques
– les appareils à ultrasons
– les appareils vortex
– les appareils massiques utilisant la force de Coriolis
– les appareils permettant de faire du comptage :
• Compteur à turbine
• Compteur volumétrique
LES APPAREILS DÉPRIMOGÈNES
Ce sont les débitmètres les plus répandus. Il consiste à mettre un obstacle présentant
des caractéristiques géométriques très précises (diaphragme, tuyère, ou venturi) à
l’écoulement du fluide.
La traversée de cet obstacle engendre une pression différentielle qui est fonction du
débit passant dans la tuyauterie. La relation qui lie le débit à la différence de pression
est de la forme :
Les débitmètres à pression différentielle les plus courants sont les plaques à orifice et
les tubes venturi. Les plaques à orifice ou diaphragme se présentent sous la forme d’un
disque métallique percé d’un trou usiné à un diamètre bien défini qui dépend du débit à
mesurer.
DÉBITMÈTRES A ULTRASONS
Le principe de mesure repose sur la différence de vitesse de propagation d’une onde
sonore lorsque celle-ci se déplace dans le sens d’écoulement du fluide et lorsqu’elle
déplace en sens opposé à l’écoulement, comme le montre le schéma ci dessous.
2-b) COMPTEURS
Ce sont des appareils qui sont utilisés pour mesurer une quantité du produit et non un
débit. Deux grandes familles de compteurs sont rencontrées :
- les compteurs de vitesses (à turbine)
- les compteurs volumétriques
Compteurs de vitesse
Le liquide entraîne une turbine ou un moulinet dont la rotation est transmise au
système de mesure.
Ces appareils sont constitués d’un rotor hélicoïdal libre en rotation placé dans une
portion de canalisation. L’écoulement du liquide provoque la rotation à une vitesse, qui
dans certaines limites de débit et de viscosité, est proportionnelle au débit. À chaque
révolution du rotor correspond une fraction constante du volume écoulé. Un élément
magnétique fixé sur le rotor induit à chaque passage devant une bobine, une impulsion
électrique. Cette fréquence électrique est ensuite traitée dans un convertisseur qui
permet de connaître la quantité de produit qui s’est écoulée.
Compteurs volumétriques
Les compteurs volumétriques sont constitués d’une ou plusieurs capacités qui se
remplissent et se vident successivement ou d’une capacité dont chaque tour est
engendrée par un volume connu.
Il existe de nombreux modèles de compteurs volumétriques, le plus courant reste
certainement le compteur à roues elliptiques ou à roues ovales. La précision de ces
appareils est de l’ordre de 0,1 %.
Les compteurs à roues ovales sont des appareils de mesure directe du volume. Leur
élément de mesure se compose de deux roues ovales dentées de précision qui
entraînées par le fluide roulent l’une sur l’autre.
Un volume de liquide déterminé est ainsi transporté dans le compteur à chaque tour de
la paire de roues. Le nombre de tours est une mesure précise du volume débité.
3- Robinetterie
les vannes utilisées dans une installations de pipeline sont de types spéciaux, dans
lesquelles l’ouverture et la fermeture s’obtiennent par le glissement d’un opercule entre
des disques parallèles contre lesquels il reste constamment appliqué, ce qui supprime
tout danger d’accumulation de sédiments. Ce type de vanne connu sous le nom de
« vanne pipeline », existe en différents modèles et chez les principaux fabricants de
vannes, et il apporte une solution satisfaisante au problème : il n’a qu’un inconvénient,
c’est d’être plus cher que le type de vanne ordinaire.
On utilise également des robinets à boisseau sphérique dans lesquels l’étanchéité est
obtenue par des portées en matériaux spéciaux (téflon par exemple). Ces robinets sont
beaucoup moins encombrants que les vannes correspondantes, ce qui, pour les gros
diamètres en particuliers, représente un gros avantage de transport et d’installation.
4-Gares de racleurs
Le passage de racleurs destinés à nettoyer la paroi interne des tubes est une pratiques
caractéristiques des pipelines. Il est donc nécessaire de prévoir des « gares »
permettant l’envoi et la réception de ces racleurs, en général à partir des stations de
pompage ou de compression. Un racleur effectue couramment un parcours de 100KM
et peut même effectuer un parcours beaucoup plus long sur une ligne correctement
construite.
On pratique, on limite l’intervalle entre gares de racleurs à des distances pouvant
atteindre 400Km.
Une gare de racleur est constituée essentiellement d’une section de tube, d’un diamètre
de 2 à 4" supérieure à celui de la canalisation, dans laquelle on introduit le racleur en
l’engageant jusqu’à l’entrée de la canalisation même, pour le départ, ou dans laquelle, à
l’arrivée, le racleur vient s’arrêter n’étant plus propulsé par ses coupelles.
Il est recommandé de prévoir la gare d’arrivée suffisamment longue pour recevoir deux
racleurs à la suite, tandis qu’au contraire la gare de départ ne doit pas être trop longue
pour permettre à l’opérateur d’engager facilement le racleur jusqu’au fond de la gare.
Le gaz transporté sous haute pression dans les canalisations à grande distance doit
être détendu pour être transféré dans des réseaux de distribution à pression moyennes
ou base.
Cette détente est obtenue dans des vannes de régulation classiques, mais elle
s’accompagne d’un refroidissement important (1/2°/KG gaz naturel) qui peut avoir pour
effet d’abaisser la température en dessous du point de rosée du gaz,et de causer ainsi
un givrage des appareils et même une obstruction des conduites
Il est donc nécessaire de réchauffer le gaz avant détente, suffisamment pour que la
température à la sortie de la vanne de détente soit toujours largement supérieure au
point de rosée. Ce réchauffage est fait dans des réchauffeurs qui sont, soit de simple
fours dans lesquels les fumées réchauffent directement le gaz, soit des installations
dans lesquelles on utilise un fluide intermédiaire, l’eau par exemple, pour véhiculer les
calories du four à l’échangeur placé sur la circulation du gaz.
Les lignes de gaz en raison des dangers présentés par un accident : éclatement, etc.,
survenant sur un tube, comportent en général des vannes de sectionnement plus
rapprochées que les lignes de liquide. Ces vannes sont équipées de dispositifs de
fermeture automatique en cas d’anomalie dans l’écoulement entraînant, par exemple,
une perte de charge excessive à travers la vanne.
Le by-pass permet, soit de vider un tronçon par les deux torches, soit de pressuriser un
tronçon vide avant l’ouverture de la vanne de ligne.
IV. EXPLOITATION :
1- CONTA MINATION
Le transport de produits par oléoduc impose que la canalisation soit toujours pleine et
que l’on trouve en bout de ligne ou en aval les capacités suffisantes pour recevoir les
produits.
Pour les pipelines multi produits, les différentes qualités succèdent les unes aux autres.
A l’interface de deux produits différents se développe une zone de mélange. En cas de
compatibilité entre ces produits (exemple : gazole et fioul domestique, supercarburants
SP95 et SP 98…), la zone de mélange sera déclassée dans le produit le moins noble et
livrée au client.
l =k .Ln
Dans lesquelles :
l =1,10L0,25
l =0,99L0,482
Grâce aux progrès réalisés dans le domaine des investigations internes au moyen de
racleurs instrumentés, qui permettent de connaître l’état de conservation de la ligne, il
est possible :
Il est équipé de façon à détecter les pertes de flux dans un champ magnétiques créé,
dues aux variations d’épaisseur de la paroi des tubes. Les informations recueillies par le
système électronique interne sont ensuite traitées à l’arrivée. Elles renseignent non
seulement sur les attaques de corrosion mais aussi sur d’autres anomalies telles que
défauts de matière, défauts métallurgiques (délaminage)….
A noter une nouvelle génération de racleurs de ce type (voir photo ci-dessus) qui
permettent de détecter les fissures du métal (fissuration sous contrainte, associée ou
non à un phénomène de corrosion).
Les tubes sont protégés avant enfouissement par un revêtement étanche et résistant au
courant électrique (brai de pétrole ou de houille, fibre de verre, papier, polyéthylène).
Les lignes immergées (cours d’eau ou nappes phréatiques) reçoivent une protection
supplémentaire avec un enrobage de béton.
Des joints isolants permettent de supprimer les contacts entre métaux différents ou
entre structures protégées ou non.
Afin d’éviter que l’oléoduc ne se trouve en position d’anode " soluble ", on le place
artificiellement en position de cathode, d’où le nom de " protection cathodique ".
Des postes dits de " protection cathodique " sont répartis le long du pipeline de façon à
injecter ou soutirer du courant électrique dans la canalisation, ou en vue de porter son
potentiel à des valeurs de l’ordre de - 800 mV par rapport à son environnement.
Ces postes peuvent être actifs en utilisant une alimentation électrique extérieure avec
transformateur et cellules filtrantes, ou passifs en recourant à des anodes sacrificielles
constituées par des rails de rebut ou vieux profilés, enfoncés dans le sol.
Attention:
Des études en cours montreraient que des excès de protection cathodique peuvent
favoriser l’amorçage de la corrosion fissurante sous contrainte, par libération
d’hydrogène, notamment lorsque le métal comporte un taux élevé d’impuretés de type
sulfures,…
afin d’éviter des incidents graves d’exploitation pouvant aller jusqu’à l’obstruction
complète des canalisations, le gaz naturel introduit dans la ligne de transport doit être :
En pratique, afin d’éviter la formation de condensats par temps froid. Le point de rosée
doit être inférieure à la température la plus basse atteinte lors du transport (par
exemple, un point de rosée de 0°C) sou la pression maximale de service.
La formation d’hydrates, fruit d’une combinaison de gaz naturel et d’eau, mais dont la
structure chimique n’est pas bien définie, est particulièrement à craindre car elle peut
conduire à des obstructions de conduite.
La pression favorise la combinaison de l’eau avec le gaz naturel, pour former des
hydrates solides,(à comparer à de la neige humide), et légers(densité0.9). ces hydrates
se forment d’autant plus facilement que le gaz a un pouvoir calorifique et une densité
élevés.
5- COUPS DE BÉLIER
Un coup de bélier est une brusque variation de pression et a pour cause une brutale
variation de débit :
– fermeture / ouverture de robinets
– démarrage / arrêt de pompe (en particulier à distance)
Dans une tuyauterie où circule du liquide, une fermeture brusque de vanne ne bloque
pas immédiatement toute la masse de liquide se trouvant dans la tuyauterie. Ce liquide
encore en mouvement vient “s’écraser” sur la face amont de l’opercule de la vanne en
produisant une augmentation de pression et de la même façon, la pression en aval de la
vanne chute brutalement.
Cette surpression (ou dépression) localisée sur une petite longueur va se déplacer sous
forme d’une onde le long de la conduite (à la vitesse du son dans le liquide= 1 km/s)
jusqu’à ce qu’elle rencontre un obstacle qui la fait repartir dans l’autre sens.
Les coups de bélier par la surpression ou la dépression qu’ils occasionnent peuvent être
la cause de chocs et de ruptures d’éléments de tuyauterie (en particulier en plastique où
les phénomènes sont fréquents) ou de pièces mécaniques : joints, corps de pompe,
boulonnerie de brides, clapets, …
Pour éviter la dissolution du gaz dans le liquide, on utilise des bouteilles à membranes
de type Olaer.
La pression de gonflage est fonction des caractéristiques du circuit. Une bouteille ne
peut amortir qu’une seule fréquence.
On n'est donc pas protégé dans le cas d'une pompe à vitesse variable
et aussi par des marcheurs appelés à parcourir certaines portions critiques de la ligne,
notamment en zone urbanisée.
Ces deux types de surveillance doivent permettre de déceler les risques (travaux
agricoles, ouverture de chantiers "sauvages", …) susceptibles de mettre en danger la
sécurité de la canalisation. Le fonctionnement de la protection cathodique (interrogation
radio des postes de protection pour vérifier leur maintien sous tension, par exemple) fait
l’objet de contrôles périodiques. Des campagnes semestrielles de mesure des potentiels
permettent de s’assurer du niveau de la protection cathodique.