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Graphisme - Brixy

2021-2022

Le design graphique (03/03)


La communication visuelle est partout.

« Il n’est pas sage de violer les règles avant de savoir les observer » – Thomas Stearns Eliot

« L’ami de l’ordre » Magritte – 1964 Nathalie Pollet

On sait différencier les arts plastiques et arts appliqués :


Ø Dans l’art plastique, tout part d’une inspiration
Ø Dans les arts appliqués, on a au départ une commande. On va travailler pour faire passer le
message de quelqu’un. Le graphiste intervient pour que le récepteur comprenne bien le
message.

Le design graphique :
o Va avoir un message univoque et évident : tout le monde voit les choses de la même
manière. Le message est codé >< art : polysémie absolue des œuvres d’art
o A une dimension fonctionnelle, utilitaire : la fonction va primer sur la forme. On va avoir
un objectif
o A un objectif de reproduction et de diffusion : on le met à disposition >< l’œuvre d’art n’est
pas faite pour être reproduite et diffusée
o A un message non-personnel >< l’art fait appel à l’émotion
o Est le fruit d’une recherche (au-delà de l’inspiration) : le public, le marché, la concurrence…
>< art : on est à la recherche de l’inspiration, technique, expression

o L’artiste préfèrera garder sa liberté d’expression >< le graphiste répond aux exigences d’un
client

Les composantes de bases du design graphique


1. La typographie (micro typographie, la composition…)
2. L’illustration (dessin, photographie, collage…)
3. La couleur – développement en bloc 2
4. Le format – développement en bloc 2

à tous ces éléments sont évidemment liés les uns aux autres

1 Mia Hodzic
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Les fonctions fondamentales du graphisme


Le graphisme s’exerce dans des champs très spécifiques (édition, culturel, institutionnel, de marque…)
mais on peut les regrouper sous 4 fonctions fondamentales :

1. Identification : le logo, la marque, le branding, le déploiement de l’identité au niveau des


supports. Étiquette et packaging d’un produit à premier contact important.
2. Informer et instruire : les cartes, les infographies (data visualisation : diagrammes), la presse
(quotidienne, régionale, inter, digitale…), expositions (mise en forme d’informations),
signalétique (synthétiser un signe pour faire communiquer une info)
3. Promouvoir et présenter : affichage culturel, idéologique et annonces publicitaires, flyers,
marketing alternatif (moyens utilisés pour communiquer un produit sans passer par les canaux
traditionnels de communication), les clean tags, stands (salons, entreprises…)
4. Nudge design : objectif de modifier ou induire un comportement (qualités : ludique et positif,
transparent et honnête - on intervient sur le mécanisme de choix)

Éléments fondateurs

1. Les peintures rupestres qui ont cédé la place à l’écriture (pictogrammes, cunéiformes) en
Mésopotamie qui a ensuite donné place à nos écrans (ex : grotte de Lascaux)
à L’évolution a été fonction du medium
à développement en fonction des supports (apparition de livres, affiches, écrans)

2. Les techniques d’impressions a fait muté le graphisme vers autre chose. Elles ont aussi
impacté l’approche de la lettre et ont permis d’amener de l’image dans la mise en page.

Au départ, on n’avait que du texte, puis les images sont arrivées grâce aux techniques d’impression
Invention majeure : presse de Gutenberg XVème + caractères mobiles
L’invention des caractères mobiles (apparition en Chine puis Gutenberg va l’exporter en Occident)
à ça va permettre de réduire les coûts et la vitesse de production des ouvrages va subitement
s’accélérer à création et disparition de métiers
Ex : bible de Mazarine, aussi appelée « Bible à 42 lignes » ou « Bible de Gutenberg » (tout premier
imprimé dans l’histoire de la typographie en Europe)

C’est bien plus que juste un développement de l’écriture, c’est une réelle révolution culturelle et
intellectuelle. But : diffuser le savoir – la littérature devient plus accessible au peuple – début de la
communication de masse

3. Le glissement dans le numérique : de plus en plus de personne possédait un ordinateur.


à permet d’accélérer la communication et l’information de masse + création de nouveaux styles
visuels.
Évolution beaucoup plus rapide que l’imprimerie avec Gutenberg (communication de masse)
92% des foyers en Europe sont équipés d’un ordinateur
// l’invention de Mac In Touch qui a donné naissance à la PAO (Publication Assistée par un Ordinateur)
+ apparition de l’image numérique.

à mutation de métier : le métier de graphiste est passé dans les mains d’un peu tout le monde ce qui
a énormément changé la face du graphisme
Naissance de l’image numérique avec Adobe Photoshop

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4. La révolution numérique
1989 : naissance de WWW (World Wide Web) : ouverture au monde = nouvelle culture des écrans
La communication devient facile – propagation très rapide
Il y a augmentation du pouvoir de l’individu car celui-ci a accès au savoir : il peut exprimer son avis, il
devient acteur dans la société
Interactivité : notion d’échange assez récent
à la mise en page devient la mise en écrit.

La typographie
Ça vient du grec « type » qui signifie l’empreinte et « graphie » qui signifie écriture.

La typographie est tellement présente qu’on ne la voit plus. Tant mieux car elle a comme mission d’être
transparente. Elle est au service de ce qu’elle porte et du message qu’elle transmet.
Un quotidien sans typographie est impossible. Elle est tellement présente qu’on ne la voit même plus,
elle va s’effacer de l’information

• Micro typographie
Intérêt au détail en typo : caractère, taille, épaisseur…

• Macro typographie
C’est le paragraphe : interligne, largeur, colonne

• Composition typographique
Utilisation de la typographie en composant des textes et informations

Le terme typographie regroupe :

1. la création de caractères typographiques (type design – dessin)


o caractère de titrage : dédié aux titres, beaucoup d’expression, faits pour être vus
o caractère de labeur : composer un livre, un article, long texte

2. l’utilisation des caractères typographiques : composer des textes (typography)


Un caractère typographique propose une famille très complexe
à Un graphiste utilise les valeurs sûres – il se réfugie dans des caractères qui sont le fruit du travail de
typographes renommés

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Caractère typographique

Cette notion parle du tracé, du dessin, des lettres de l’alphabet.


C’est ce dessin qui donne la personnalité à la typographie qu’on a choisi.

1. Le corps : dimension du caractère qui est prise verticalement. On l’exprime en points dans la
majorité de logiciels (0,37 mm) ou en pixels (écran)

2. Empattement : excroissance du caractère typographique sur le caractère de plomb

3. L’œil : partie qui reçoit l’encre – en contact avec le papier


Quand on parle de la hauteur d’œil : c’est la dimension d’une bas de casse, hauteur d’une minuscule
(dimensions entre les deux lignes rouges) Plus la hauteur d’œil est importante, plus le texte est lisible

Inconvénient si grande hauteur d’œil : les interlignes s’effacent rapidement


Inconvénient si petite hauteur d’œil : moins modernes – plus classique

4. Chasse : dimension du caractère pris parallèlement à la ligne d’impression


Les différentes chasse se retrouve dans le nom du caractère (condensé, large…)
Quand on modifie un caractère, on ne change pas la chasse. En publicité, on utilise des caractères
condensés
Avantage condensé : l’encombrement est moindre à plus grande typo

5. Approche : l’espace entre deux caractère typographique


Approche de groupe : approche d’ensemble, paragraphe, phrases.
Approche de pair : approche entre deux lettres
Espace augmenté entre les lettres chez les grandes marques

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Espacement optique des caractères typographiques


• Espacer régulièrement – crénage métrique
Article de presse, contenu très grand

• Espacer proportionnellement - crénage optique


Couverture de magazine, logo

Même espace mais pas harmonieux >< plus harmonieux

Il faut que la perception de ce mot ne donne pas une impression de cassure visuelle. Il faut que cela
reste harmonieux
Ça se fait essentiellement sur les mots écrits en majuscule.

• Contreforme/contrepointons : espace blanc enclos et inclus partiellement ou entièrement


dans la lettre.

• Pleins et déliés : la partie la plus épaisse (pleins) du caractère typo et la partie la plus fine
(déliés). L’un ne va pas sans l’autre.

• Graisse : va aider à hiérarchiser le message.

• Couleur de caractère : gris typographique

Sans serif VS avec serif


1. Sans : caractère qui n’ont pas d’empattement. Ils sont constants au niveau de l’épaisseur.
à linéale, modernité, dynamisme, simplicité et plus neutre

2. Avec : caractère a empattement


à respect, classique, grandeur, plus d’expression

L’empattement guide l’œil sur papier de lecture. Il sert de lien entre les lettres de façon inconsciente
(contrairement aux écrans où ils sont moins fonctionnels)
à Dans les caractères sans empattements, il n’y a pas de contraste pleins-déliés
Il fait partie de notre culture de lecture. Il est en mutation car il y a un glissement quant à nos habitudes
de lecture (+ sur tel)

Quand on a des empattement, il y a trois dessins :


1. Baskerville : triangulaire
2. Bodoni : filiforme – très fin
3. Rockwell : rectangulaire

L’intérêt des caractères sans empattement (appelés linéal) c’est qu’il peuvent supporter des graisses
(traits des caractères) plus importantes.

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Pour reconnaitre si c’est la même typographie, regardons :


Minuscule = bas de casse
1. Empattement Majuscule = capitale
2. Forme de l’empattement
3. Plein et déliés
4. Proportion noir blanc (contre forme)
5. Hauteur d’œil

Classification typographiques
A. La classification de Thibaudeau
B. La classification de Maximilien Vox
C. La classification internationale Atypi – classification de référence et la plus complète
D. La norme DIN 16518
E. La classification de Marcel Jacno
F. La classification d’Alessandrini – codex 80

La classification internationale Atypi


Atypi : association typographique internationale
Vérone 1962 au départ de la classification Vox (1952)
Classification VOX + ajout de 2 familles (Fractur et caractères non-latins)
Critère historique et stylistiques
4 groupes : les classiques, les modernes, les calligraphes et les non-latines.

Familles de la classification Atypi à connaître + leurs caractéristiques


1. Humanes
o Forme d’empattement épais
o Axe du haut (tracé entre les déliés les plus fins) sont inclinés vers l’arrière
o La traverse du E est oblique (permet de différencier des garaldes)
o Aspect artisanal

2. Garaldes
o Noblesse, forme d’élégance
o Empattement plus fins
o Axe vers l’arrière
o La traverse du E est horizontale (permet de différencier des humanes)

3. Réales
o Textes courants
o Lisibilité presque parfaite
o Connote la littérature
o Empattement discret
o Axe presque vertical au o (permet de différencier des deux premières)
o Plein et déliés plus contrastés

4. Didones (déconseillés pour les textes courants mais validés pour le titres)
o Strictes et austère
o Caractère de labeur – empattement très fin
o Axe vertical au niveau du o
o On évite de les utiliser en négatif

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5. Mécanes
o Robuste, industriel, travail, jazz
o Empattement épais et carré (rockwell)
o Peu de contraste pleins-déliés

6. Linéales (beaucoup utilisé dans la publicité et les sciences)


o Sans empattement
o Objectivité, neutralité, simplicité, sans saveur
o Même épaisseur partout

7. Incises
o Épaisseurs variables – épaisseur pas droite (ce qui permet de les différencier)
o Fut évasé
o Plaques d’avocat, logos cosmétiques

8. Scriptes (pas pour les textes)


o Caractères liés entre eux très important
o Dynamique

9. Manuaires
o Toutes les lettres sont séparées (permet de différencier des scriptes)
o On sent la main
o Connoté moyen âge

10. Fractures
o Lettres gothiques - lecture difficile
o Encrage historique
o Univers médiéval

11. Les inclassables : très peu subtils


o Expérimentaux
o Décoratifs
o Caricatures
o …

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Famille homogène
C’est composé des grandes capitales, des petites capitales, des base de casse, les supérieures ou les
lettres en rejet, les lettres accentuées, la ponctuation, les chiffres et les signes spéciaux + des chasses
différentes.
à La capitale est un choix visuel et graphique + norme d’écriture.

Un bon caractère typographique présente une variante en romain et en italique.


L’intérêt d’avoir ces variantes est de pouvoir jouer sur les contrastes.

Le romain est une fonte de caractères dont les caractères sont droits, par opposition à l’italique où les
caractères sont inclinés vers la droite.
L’écriture typographique romaine date des années 1465, lorsque l’imprimerie arrive en Italie. Les
italiens n’employant pas de caractères gothiques, créèrent des polices de caractères inspirées de leur
écriture manuscrite humanistique.
Les premiers caractères furent réalisés au monastères de Subiaco, près de Rome, dont ils prirent le
nom.

L’écriture italique a été inventée en 1499 par l’artiste Francesco Francia, dit Griffo, en réponse à la
demande d’Aldo Manuce, imprimeur vénitien qui voulait réduire la taille des livres, afin d’en faciliter
l’accès aux étudiants. Ces caractères penchés furent appelés à l’origine « lettre italienne », et nommés
ensuite « italiques » parce qu’ils viennent d’Italie.
Les yeux de l’italiques ne sont pas simplement des variantes obliques de la romaine. Il doit être plus
cursif que celui qu’il a en romain et soit provenir d’une fonte différente.
A employer avec précaution – surtout utilisé pour le contraste

En écriture manuscrite ou mécanique, typographique ou informatique « capitale » désigne une forme


de lettre de plus grande taille que la lettre courante, appelée bas-de-casse, utilisée soit en initiale de
mot, soit pour mettre en évidence des mots ou des phrases entières.
à Donne une dimension plus officielle.

En typographie, il importe de ne pas confondre capitale et majuscule. Une majuscule est un


emplacement initial déterminé par les règles d’orthotypographies

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L’absence de l’accent peut changer le sens de la phrase d’où l’obligation de mettre des accents même
sur les capitales + enlève les ambiguïtés de sens.

Le caractère que nous appelons minuscule dans notre langage courant, se nomme en réalité « bas de
casse » en typographie, car on le trouve tout simplement dans le bas de la casse typographique.
Expriment la simplicité
Les termes capitales et bas de casse concernent la typographie ; les termes majuscules et minuscules
concernent l’orthographes.

Un caractère typographique a aussi été pensé pour être mis côte à côte.

On ne peut jamais déformer un caractère typographique

à respect du travail du typographe

Le blanc
Il est important dans la composition et dans la mise en page. Le blanc intervient dans la lisibilité et le
rapport à l’information.
On ne le voit pas mais il a un rôle super actif.
à Un blanc typographique = un silence

L’espace entre les mots est apparu au VIIème siècle


à mais retour du « non-espace » avec les url www.xxxxxx.com

La lisibilité des mots


L’interligne et la conte forme rend le texte plus accessible

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Macro typographie (10/03)


Jouer avec le gris typographique c’est parvenir à mettre du dynamisme dans la page. On atteint la
macro typographie dès qu’on est dans un paragraphe

à Travail sur la hiérarchisation visuelle. On exploite des éléments graphiques


Magazine Émigre : magazine sur le design graphique – plus d’actualité à si on plisse les yeux, on voit
des contrastes de gris ce qui anime la page

La lisibilité va dépendre du papier employé et du caractère. Il faut en théorie un maximum de contraste


entre les deux éléments.
Sur papier : contraste maximal
En web : pas de contraste maximal car les écrans sont auto éclairés à cela fatigue la rétine – on
atténue donc le contraste pour ne pas générer l’inconfort de lecture

L’interlignage ( ! nom féminin)


Ce n’est pas la zone blanche sans écriture, elle correspond à la mesure de la distance séparant la ligne
de pied d’une ligne de texte de la ligne de pied de la ligne suivante et a, par défaut, une valeur
proportionnelle au corps utilisé. Un interligne dont la valeur équivaut à la valeur du corps est qualifié
de « solide ».

L’interlignage automatique s’agrandit proportionnellement or, en graphisme, on veut forcer


l’interlignage (choisir volontairement l’interligne)

Augmenter l’interligne va masquer en partir une mauvaise composition – mauvaise lecture du gris
typographique

L’interligne permet de faciliter la lecture en faisant en sorte de réduire le moment d’hésitation en fin
de ligne.

Un bon interlignage dépend du caractère typographique


Plus la largeur du texte est grande, plus l’interligne doit être
grande.
Plus la graisse est importante, plus l’interligne doit être grande.

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Pour lire avec aisance, on doit maximum mettre 60 caractères sur une ligne avant de passer à la
suivante, c’est équivalent à +-10 mots.

On peut neutraliser l’interligne. Il est proportionnel au corps

Ici, il n’y a pas de blanc entre les corps


C’est un effet voulu – jamais utilisé pour des textes

Dans la typographie expressive, on va transformer le texte en image et souvent dans celle-ci on va


jouer avec l’interligne

Justification
C’est la disposition du texte. On peut présenter quelque chose des plusieurs façons différentes

1. En drapeau appuyé à gauche ou en fer à gauche


À gauche, les lignes commencent toujours au même endroit.
L’alignement vertical s’effectue à gauche, tandis que la longueur des lignes varie à droite – s’achèvent
à des endroits différents
à modifie le rythme d’un texte – l’œil sait où commence la ligne suivante

On va faire des coupures sémantiques : ne pas couper l’idée – on va à la ligne pour la phrase suivante
Pas de seizure
Même espace entre chaque mot

2. En drapeau appuyé à droite ou fer à droite


On colle à la droite et s’ achève à des endroits différents à gauche
Présentation relativement peu fréquente car l’œil ; entame la lecture à gauche par des lignes inégales,
ce qui rend la lecture moins aisée – contrarie l’efficacité de la lecture

3. En bloc ou justifié
Toutes les lignes du textes ont la même longueur (commencent et s’achèvent au même niveau)
Seizure : couper un mot avec un tiret et mettre la suite du mot à la ligne à rend le gris typographique
plus correct – seulement dans un texte justifié
! à la surabondance de seizure : maximum deux ou trois par texte
à un mauvais espacement fragmente la ligne tandis qu’un bon espacement forme son unité.
Pas le même espace entre chaque mot – le logiciel s’adapte au nombre de mots par ligne

On évite les lézardes


Lézardes : petites crevasses blanches dans le gris typographique qui viennent du fait que deux blanc
ce sont alignés.

Texte captif : permet de mettre du texte dans des formes

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4. Centrée
Le texte est centré de part et d’autre d’un axe médian qui divise la page ou le texte en deux parties.
On place rarement du texte centré avec un texte en drapeau – ne fonctionnent pas ensemble

Ex : menus, affiches
Beaucoup employé dans le digital car le lecteur utilise un format variable (ordinateur, téléphone) à
doit s’adapter à tous les supports
Pas de seizure

5. Placement libre
Sans alignement
à message court
Ex : affiche

Alinéa
à toujours dans le but de faciliter la lecture – permet de structurer l’information

1. Les rentrées d’alinéa c’est lorsque l’on change de propos et que l’on place un blanc en début
de phrase ! il faut pas que la rentrée de l’alinéa soit trop grande et arrive au milieu

2. Découvert : on va sortir la ligne de l’alignement du paragraphe - inverse de l’alinéa

3. L’espace additionnel : passer une ligne – logique des échelons (pas de distances différentes)

4. Ajout d’un signe graphique

Les blancs servent de repère en web.


Les évolutions techniques et technologiques ont influencé les techniques typographiques (web ><
papier)

Orpheline = avoir un mot tout seul en fin de paragraphe ou une phrase toute seule en fin de page.
Veuve = phrase toute seule en début de page.

Lisibilité écran
À l’inverse du print, il y a une absence de contrôle sur la réception du message – quand on conçoit une
information au niveau digital, on ne sait pas comment sera reçue l’information (ordinateur, téléphone
>< flyer tous pareils) à Processus de lecture moins confortable, beaucoup plus lent et plus fatiguant

On est dans un processus de recherche d’info (on lit 20% du contenu) >< sur papier : lecture continue

Il y a une force de l’élément d’illustration alors qu’en web c’est d’abord le texte
à Lisibilité culturelle : plus d’aisance à la lecture sur écrans pour les jeunes que les plus âgés

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Typographie et digital
Premières pages Internet de l’époque (fin 90’) à début du design – effet de la nouveauté

On travaille en responsive design à s’adapte aux écrans, en terme de résolutions

Sur les écrans de taille réduit, l’information principale est la typographie (95% en web design et 99,9%
en responsive design)

3 principes en responsives design :


Ø Mobile first : prendre en compte les contraintes des petits écrans
Ø Content first : travailler les contenus avant leur mise en forme – élément clé
Ø Type first : la typographie doit être bien réfléchie

Avant 2010, il y avait les caractères web safe c’est-à-dire qu’on misait sur des caractères qui était
présents sur tous les web.

Depuis 2010, il existe des web forme services qui vont permettre de faciliter le téléchargement des
polices lors du téléchargement du web.

En responsive web design, on utilise des polices de caractères adaptatives – polices qui se prêtent à
évoluer sur tous les écrans (ex : taille de la police adaptée à la taille de l’écran)

On va prendre en compte certaines caractéristiques :


o Privilégie les caractères sans serif
o Pas d’empattement (perturbaient la lecture)
o Privilégie la hauteur d’œil la plus importante à meilleure lisibilité
o La contre forme et l’ouverture du caractère la plus grande possible
o La spécificité du dessin : test du i1l : plus ces 5 éléments seront différents les uns des
autres, plus ils seront efficaces à utiliser
o Les déliés (éviter les forts contrastes)

Composition et digital
L’interligne va se situer entre 140 et 160% de la police.
La justification web ( alinéa gauche et alinéa droite ) est déconseillé parce que l’on veut éviter les
seizure et que l’expérience de l’utilisateur sur un écran est complètement différente. On a pas
réellement de repères et la fatigue des yeux se fait plus vite. Les lignes irrégulières sont un repère pour
les lecteurs.
On va essayer de travailler avec des mots courts

Bonne police qui reprend tout : VERDANA

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Nature de compositions typographiques

Typographie invisible
o Les attributs du texte vont s’effacer (quand on lit un article, on ne se souvient pas du
caractère typographique utilisé pour véhiculer l’information)

Typographie fonctionnelle
o Lue et vue
o Composer et structurer l’info + servir de repère
o Titre + titre courant + sous-titre/chapeau + lettrine + intertitre + folio/pagination
o Tout ce qui intervient en dehors du texte courant, sur lequel on attire l’attention

Typographie expressive
o But : être vu avant d’être lu
o Des mots deviennent des images du mots
o Son expression prend le dessus

Le langage des lettres


La lettre est une influence de la forme sur le contenu.

Les précurseurs (futuristes et dadaïste) :


o Mallarmé : poète français ; une phrase sur 24 pages, zéro ponctuation.
Il est le premier à jouer et mettre en scène la typographie en 1897. Il a apporté des
variations typographiques qui correspondent à des conseils oraux pour la déclamation du
poème. Il a cassé les codes typographiques – rejet du monde esthétique
Reconsidère l’espace de la page + anarchie

o Marinetti : écrivain italien - créateur du futurisme ; livre « zang tumb tumb » (1909-1944)
Évocation de sons mécaniques de la guerre – lettres libres sur la page de couverture –
casse les codes et les règles visuelles. Travail de la double-page comme une seule scène.
Premier à intégrer les onomatopées dans les poèmes – naissance du typographe-poète.
Nouvelles dimensions : vitesse, liberté…

o Raoul Haussman : inventeur du photo-montage – dadaïste

o Apollinaire : Création des calligrammes : souvent sujet du texte ou en opposition au texte,


dessins et lettres à on les voit avant de les lire

o Robert Massin : graphiste, typgraphe, illustrateur – vivre la typographie par la mise en


scène de la cantatrice chauve : roman photo intelligent

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Niveau d’expression
1. Choix du caractère, du dessin de la lettre à intonation La lettre est vecteur de communication
qui correspond à l’intonation dans le langage oral. On reçoit un message à travers la
typographie
2. L’agencement des lettres entre elles : bien plus que le choix du caractère – c’est l’interaction
entre les lettres qui devient expression
3. Le placement de la lettre, la gestion de la lettre dans le plan : rapport de la lettre et son
emplacement dans l’espace de travail
à Ces trois niveaux se mélangent au niveau d’un travail de typographie expressive

Les mots images : on convertit la lettre en image – ils ne forment plus qu’un

Processus de lecture (17/03)


C’est la globalité du mot qui fait que nous pouvons lire et non le « lettre par lettre ».
Le point de départ de l’apprentissage de la lecture est l’image d’une lettre, le modèle. C’est un modèle
que l’on à mémoriser. C’est une image mentale.
On a mémoriser la silhouette du mot, pas le mot en tant que tel.
Puis on grandit, plus on parvient à distinguer des modèles différent de celui initial
à Aujourd’hui, on ne reconnaît plus la lettre telle qu’elle mais plutôt le mot qui sera reconnu dans sa
globalité

Image-mot - Word Shape model


C’est le fait qu’un mot est une combinaison de forme typographique et de caractéristiques.
La théorie des mots est plus efficace avec les mots longs.
Le mot doit être positif pour être maximal et doit avoir des empâtements.
Lorsqu’on est en bas de casse, la silhouette a plus de détails et est plus particulière.
Globalement, un texte en, bas de casse se lira 14x plus vite qu’un texte en capital.
à on atteint la reconnaissance par similarité

En écriture manuscrite ou mécanique, typographique ou informatique, capitale et majuscule désignent


une forme de lettre de plus grande taille que la lettre courante, appelée « minuscule » ou « bas-de-
casse », utilisée soit en initiale de mot, soit pour mettre en évidence des phrases ou des mots entiers.

La lisibilité a fait l’objet de nombreuses expériences au fil du temps.


En effet, elle propose un champ d’expérimentation relativement vaste, allant du dessin du caractère à
la mise en page (lisibilité et niveaux de lecture, lisibilité et justification…), en passant par la composition
(lisibilité et approche, lisibilité et interlignage…) et la couleur (lisibilité et contraste)

La capitale est beaucoup plus difficile à lire : pas d’indices visuels (rien qui sort)
On a été habitué à lire en bas de casse - plus d’hésitation à lire les capitales
Ex : typographiquement >< TYPOGRAPHIQUEMENT

à Expérience de Leclair :
Le cerveau devine plus qu’il ne lit - fait abstraction de certaines infos parfois flagrante

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à Expérience de de Katel : expérience basée sur la silhouette du mot
- Le temps de lecture ne correspond pas au nombre de lettres
- Plus un mot est long plus il va nous donner des indices visuels
- Le mot doit être mis à l’horizontal
- Pas trop manipulé la typographie
- Empattement – positif

La partie supérieure du mot donne plus d’indices que la partie inférieure (l’œil peut même se contenter
de la partie supérieure du mot, elle est suffisante en terme de lisibilité)
à ne fonctionne qu’en bas de casse !

Les zones de fixation du texte : les zones de netteté


Elles sont souvent placées à la fin des mots - en général, une ligne fait 60 signes

Saccades régressives : quand l’œil revient légèrement en arrière


10 à 15% des saccades ont lieu surtout dans les textes compliqués ou mal composés.

Lisibilité
Lisibilité : qualité de ce qui peut être lu sans peine
Chaque déformation typographique peut être appelée comme un bruit typographique
Condition sine quoi non : maîtriser la lisibilité
But : faciliter la lecture – rendre un texte lisible et accessible

Lisibilité fonctionnelle
Lisibilité objective : c’est l’évaluation des performances du caractère sur le plan strict de la lisibilité
La lisibilité fonctionnelle se scinde en deux parties

1. Lisibilité de différenciation à gestalt théorie


• Différenciation absolue : le Gilson est écrit à la suite de ce caractère-là par Eric Gilles. N
Identifier une lettre immédiatement pour ce qu’elle est

Tout premier caractère destiné à la signalétique

• Différenciation relative : spontanément on ne pensera pas aux lettres, j’ai besoin de


l’alphabet/ d’un contexte pour comprendre la lettre
à les caractères ne sont pas utilisés pour les textes courants. Ce sont des caractères de titrages et
non de labeurs

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Une étude a prouvé que plus le mot est compliqué à lire, plus on va s’attarder dessus et
donc mieux le retenir

Etienne Robial : habillage pour canal+, M6…

Phil Baines

2. Lisibilité de continuité
L’aisance et confort que l’on va avoir lors de la lecture d’un texte courant
Ce confort de lecture vient de/du :
o Dessin de caractère : choix du caractère typographique
o La composition (macro-typographie : plus le texte est bien composé, plus on est dans le
confort de lecture)
o L’usage de texte repère
o La prise en compte des codes culturels
à Dès qu’on perd le confort de lisibilité, on ne va pas utiliser cette typographie pour les longs textes

Visibilité VS invisibilité
1. Les caractères auxquels on ne prête aucune attention : lecture passive (automatisme)
2. Les lettres ne deviennent lettres que confronter à d’autres lettres à lecture active
à lutter contre l’invisibilité du message – nous demande un effort pour lire (cherche à rendre
le texte visible en utilisant une typographie invisible)
à Un petit effort va permettre de mieux retenir ce que nous lisons (typographie et difficultés
volontaires) à force la mémorisation du cerveau

17 Mia Hodzic
Graphisme - Brixy
2021-2022

Lisibilité culturelle
On travaille en tenant compte des codes culturelles du public auquel on s’adresse.
On lit le plus facilement ce qu’on a l’habitude de lire (logique)
Elle intervient dans la notion de composition d’un texte : lire de gauche à droite, de haut en bas...
Tout ce qui est typographique prend en compte les évolutions politiques, sociales…
Sur papier à empattement.
Sur écran à sans empattement.
à glissement de terrain et de la lisibilité culturelles
Typo-inclusive :
Écriture épicène : emploi du doublet
exemple : un ami, une amie
Point médian : point entre masculin et féminin
exemple : un.e ami.e

Typographie inclusive : utilisation de nouveaux caractères typographiques non-binaires


// Bye-Bye Binary & DINdong
à crée grâce au milieux féministes et activistes

Éco responsabilité
C’est un mouvement faisant partie des préoccupations actuelles.

Notion d’économie et d’écologie en parallèle :


o Choix du papier
o Type d’encre
o Recto-verso
o Choix de la typo : certaines utilisent moins d’encre

Plus le caractère est fin, moins il va utiliser d’encre à donc plus économique et écologique
La consommation d’encre a un très gros impact sur l’environnement (production de CO2)

Ex : Garamond = économie de 24% - très peu dépensier en terme d’encre


Mais faible hauteur d’œil à on va vouloir grandir le caractère à pas d’économie au final

18 Mia Hodzic
Graphisme - Brixy
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Lorsqu’un texte a une approche de groupe augmenter, l’encombrement sera beaucoup plus
conséquent et utilisera plus de pages de texte.

Avec des caractères condensé, l’encombrement sera plus faible.


La version light est plus écoresponsable à mais elle peut poser problème au niveau de la lisibilité.
Confort de lecture délaissé au profit de l’aspect écologique et économique

Typographie Écofont : logiciel permettant de créer des petits trous blanc dans notre police d’écriture
pour diminuer notre empreinte écologique.
Ryman eco : traits fins qui compose le caractère à économie de 30%

Les choix typographiques :


o Le support (web/print, panneaux/flyer…) : certains supports restreindre les choix.
o L’objectif, la cible (lisibilité culturelle)
o L’histoire du caractère (conception mais aussi usages ultérieurs)
o La personnalité du caractère (expression, sensibilité, connotations < typo expressive)
o La nature du texte (transparent / fonctionnel / expressif, titre/labeur)
o L’approche écologique/économique
o L’usage commercial (dafont, Google font, font squirel)
o Guidelines du client

Mailchimp : outil de newsletter


Google font : service d’hébergement de typo pour le web (gratuit)

Association des caractères


Deux possibilités : contraste ou uniformité
• Contraste : choisir des expressions différentes mais harmonieuse (linéale : on peut les
employer avec n’importe quelle autre famille de caractères - empattement)
• Uniformité : employer les variantes d’un même caractère typographique

Provider : famille complète de caractères (comprends les glyphs)

On évite d’associer deux linéales ou deux polices très expressives.

Super caractère : caractère évolutif à variante serif, sans serif et intermédiaire.

o Associer des caractères qui ont la même hauteur d’œil


o Ne pas utiliser le même caractère typo que celui pour le logo

Ed Fella : grand graphiste

La mise en page / en écran (24/03)


Aussi bien sur papier que sur écran.
Disposer les éléments qui constituent les message d’une certaine manière
à texte : véhicule l’information - typographie
à image : joue sur la sensibilité – photographie
à artifices graphiques – aplat (couleur ou surface), filets (lignes) – tout ce qui est ni image ni texte
à blanc

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Mettre en page : rendre le contenu agréable et accessible.


Existence d’un contenu rédactionnelle. La lecture de celui-ci est facilité par la mise en page.
à prendre appui sur un concept visuel

Analogie entre mise en page et mise en scène :


Mise en scène : jeu sur costume, décor, lumière, etc.
Mise en page : mettre en scène le texte brut

La base de la mise en page : crayonnés – représenter globalement des idées

Si le document est multipage : développement d’un chemin de fer


à dynamique
à le chemin de fer est proportionnel au format que l’on va utiliser.

à La couche de design est la dernière couche

Fondamentaux
Unité : Donner suffisamment de repères visuels pour faire un tout indivisible
Variété : éviter l’ennui et susciter l’intérêt
Visibilité : lisible de façon optimale
Équilibre : symétrie, asymétrie
Rythme et contraste : permettent d’animer visuellement une communication
Rythme : répétition d’un élément ou d’une structure à engendre un mouvement visuel
o Chaque caractère propose un rythme différent
o Les bas de casse sont beaucoup plus rythmées que les lettres capitales
= moyen d’expression élémentaire
à on peut modifier le rythme d’une mise en page juste en changeant le type de bas de casse

20 Mia Hodzic
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2 types de caractères :
Ø Rythmés : la largeur de chaque caractère varie
Ø Cadencés : caractère à chasse fixe (même largeur pour toutes les lettres)

Signes typographiques : tous les éléments visibles et invisibles (lettres, alinéas, espaces…)

Comment changer de rythme :


- Si on est en drapeau : + rythmé (à l’inverse : plus j’élargis avec un drapeau plus long, plus
je ralentis la lecture)
- Plus la colonne est large, moins elle est dynamique
- Augmenter ou diminuer l’interlignage, la largeur
- Changer de langue
- Jeu de corps
- Couleur
- Rythme physique : devoir changer d’orientation lors de la lecture ; contraste de sens
- Nombre par / impair (+ de rythme)

Linéaire et régulier Alterné Progressiste Aléatoire

Différents type de contraste :


- Contraste d’échelle (tailles différentes)
- Contraste d’orientation (horizontale puis oblique)
- Contraste de couleur (bleu à noir)
- Contraste noir et blanc
- Contraste ordre et désordre
- Contraste de nature
- Contraste image / texte
- Contraste plein / vide

Jouer sur la notion de plans : permet de créer de la profondeur au niveau de la mise en page à
perspective
o Hiérarchiser

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Un nombre d’éléments impair est beaucoup plus dynamique qu’un nombre pair

Rythme dans la globalité du document multipage :


Ce rythme génère le rythme de lecture

La mise en page est une composition/ règles de composition


¨ Organiser selon les différents formats
¨ Point fort, hiérarchisation : leader visuel
o Partage dynamique de la surface / lignes de force / circuit de lecture : chaine sémantique
à s’assurer que la cible reçoit l’entièreté du message et parcourt le message dans l’ordre
voulu

Hiérarchisation visuelle
à Mélanger le côté fonctionnel (met en avant certains éléments) et le plaisir (plus agréable à regarder)

Hiérarchisation : plus un élément est grand ou visible, plus il est important au niveau de la
communication
- Lieu n°1 : table des matières
- Utilisation de regroupements : couleurs, tailles, positionnement
- Créer des plans
- La grandeur du texte
- La couleur : mettre en évidence
- Jouer sur les lettres pour donner un autre sens de lecture
- Entouré de blanc : mettre en avant, lui donner de la force ; hiérarchisation positionnel /
par le blanc. Joue le rôle d’un artifice graphiste.

Composition sans hiérarchisation :

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Dans le web :
- Nécessité pour permettre une lecture de consultation
- Mettre des choses en évidence

Grille Gabarit :
o Gutenberg : premier à l’utiliser
o Structurer un contenu
o Créer un rythme de lecture

Grille pour message court ou en design web


Gabarit pour les documents multipages
Les gouttières ne peuvent pas être trop large ( 4,5 à 10 mm ).

Gabarit symétrique :

Gabarit asymétrique :

Gabarit angulaire :

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Gabarit modulaire :

Le gabarit donne une cohérence visuelle (homogénéité) :

Il faut donner une habitude au rythme verticale pour faciliter la lecture. La grille est capitale.
à donner des repères.
Il ne faut pas que la pose devienne une rupture.

Règles du tiers :

Règles des demis :

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Composition libre / intuitive :

à mouvement postmodern : attaquer les règles formelles du graphisme

Mise en écran :
Premier livre relié : codex

à dimension d’ouverture et de format imprévisible : Volumen

Ligne de flottaison // contenu :

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Eyetracking : structure en F (lourd en contenu)

Layout en Z : (image / vidéo)

Triangle d’or :

Circuit de lecture :

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Cohérence visuelle :
- Permet l’unité dans la variété
- Principe de système

o La couleur : harmonie
o La gestion typographique
o La gestion de l’espace
o Le style d’illustration : même traits de dessin, de cadrage
o Le rythme
o Le gabarit
o Le format

à permet de recomposer un document facilement.

Format :
C’est le format des fichiers numérique ainsi que la surface qui reçoit l’information

Le format en tant que surface va être imposé par :


Ø La nature du contenu
Ø La vision du concepteur (approche créative)
Ø Public(s)
Ø Mode/réseau de diffusion (lié aux objectifs stratégiques)
Ø Budget

- Format plein papier/relié : rajout de fausse coupe


- Format utile : format utilisé pour placer nos informations

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Identité visuelle (31/03)


Logo : unité visuelle composée de signe(s) graphique(s) et/ou typographique(s) représentant une
compagnie, une institution ou un produit et permettant de les distinguer en termes dʼimage.
L’ensemble des caractères graphiques permettent l’identité visuelle. Cette dernière doit représenter
les valeurs de la marque et créer une homogénéité. Elle raconte une histoire, le logo est porteur de la
marque.
Composantes de l’identité visuelle : format, couleurs…
2 grandes familles :
• Logo institutionnel :
• Logos commerciaux :

A propos du logo :
- Adopter un logo est un choix qui va engager à moyen et à long terme.
- On ne change pas de logos tous les ans.
- Produire un logo est un des éléments les plus importants mais aussi des plus coûteux.
- Il doit être le reflet des valeurs du produits qu’il représente.

Logotype : représente la partie typographique (partie visible de l’iceberg, soit être très fort au niveau
visuel)

Catégorie typographique (logo à voir)


- Monogramme : première lettre de la marque

Catégorie pictographique ou icotype (logo à lire)


- Pictogramme
- Logo abstrait
- Mascotte de la marque
- Emblème : nom de l’entreprise + dessin en forme de sceau, très détaillé (ex : Starbucks coffee)

Catégorie mixte : combinaison de typographie et signe (ex : burger king, toblerone) logo à lire et voir

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La typologie
Revoir début du cours

Le logo doit être :


1. Original et surprenant
à Essayer de générer une émotions et sensations imprévues – on essaie d’aller au-delà de l’image
attendue – il faut se démarquer des éléments déjà existants (ne pas faire de copie)

2. Porteur de sens
à Il doit être communiquant, il ne peut convenir qu’à l’entreprise qu’il représente – son sens doit être
perceptible
à Un bon logo ne doit pas seulement être joli, il doit raconter une histoire
Ex : Amazon : la flèche part du A au Z (signifie qu’ils livrent de A à Z) et la flèche représente aussi un
sourire (signifie qu’ils livrent avec le sourire)

Plus le logo est porteur de sens, plus il est facile à mémoriser

3. Lisible
à Les gens devraient savoir lire ce qui est voulu par les marques

4. Succinct
à Il doit suggérer plutôt que représenter dans le détail (schématisation)
à C’est un signe et non une illustration
à Idéalement, on devrait savoir le dessiner dans le sable avec un doigt

5. Mémorisable
à Il doit savoir passer le test de fragmentation (on prend une partie d’un logo qui existe déjà depuis
quelque temps et voir si le public le reconnaît)

6. Durable
à Doit savoir traverser les étapes du temps
à Les plus performants sont ceux qui évoluent le moins (ex : Volkswagen)
à On évite de surfer sur un effet de mode car le logo est censé durer à moyen ou long terme
7. Reproductible et déclinable
à Pouvoir l’exploiter sur différents supports (papier, web, cartes, textile…)
à Déclinable à l’internationale (= toutes les langues)
à Identité visuelle générative : s’adapte en fonction du contenu tout en gardant la force identitaire

8. Vectoriel :
à Agrandissement à l’infini tout en gardant sa qualité (à gauche ci-dessous)
à Destiné à l’impression (eps, pdf)

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9. Matriciel :
à Composé de pixels
à En agrandissant, on perd en qualité (à droite ci-dessous)
à Employés pour les sites web et communication en ligne (jpeg, png)

10. Cohérent
à Forme un tout avec le produit
à Cohérent avec l’histoire et les valeurs de l’entreprise
à Cohérent avec le discours

11. Responsive
à Différentes variantes du logo pour répondre à tous les supports (ordinateur, tablette, téléphone…)
à Il doit savoir s’adapter !

12. Testé
à Test de rotation, de symétrie (ex : logo TGV est devenu INOUI)
à Test du miroir
à Test de perception subjective

13. Cœur d’un système visuel

Univers chromatique
Le point du départ du signe, c’est le noir et blanc.
La couleur est la première chose que l’on remarque. Ensuite, seulement, nous verrons la typographie
et le signe.

30 Mia Hodzic
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Choix des couleurs


La couleur est la première chose que le spectateur voit, elle est donc déterminante.
On la choisit selon :
o Le secteur d’activités
o La cible
o Les valeurs de ma marque
o Les interprétations culturelles et géographiques
o Les accords de la couleur
à elle contribue au test de fragmentation

Charte graphique
Outil qui détermine ce qu’il est obligatoire, recommandé et interdit de faire. Grâce à la charte
graphique, on va pouvoir développer une identité visuelle.

Elle reprend :
- Cohérence : sans cohérence, pas de force de communication
- Couleur : dépendra du support
- Verrouillage : cadre du logo qui varie en fonction du support (logo de base, extérieurs
différents)
- Zone de protection : zone de vide autour du logo
- L’icône de l’application : synthèse la plus absolue du signe

Tendances actuelles
1. L’éco-branding : juste milieu entre performance écologique et efficacité visuelle très forte
= éco-logotype (Sylvain Boyer) – voir slides CITEO
2. Skeuomorphisme
3. Uniformisation typographique
4. Logos dynamiques et évolutifs : mettre en mouvement le logo - en lien avec les besoins de
consommation, pas possible il y a 20 ans – il y a toujours une composition statique – laisse une
trace de l’esthétique du moment (ex marque : Love Radius)

La typo représente la marque (ex : Burberry : bien connu pour ses caractères à empattement)

Design de l’affiche 21/04


Mettre en page un message court qui tient dans un espace unique
Fonction première : attirer le regard, espérer être lue
à aussi ancien que l’écriture : écrire en grand dans des espaces publiques en Grèce, à Rome
Origine de l’affiche sous la forme actuelle : notion de placard : document manuscrit affiché sur les
murs pour donner un avis public

à Formats utilisés surtout pour la propagande religieuse et politique (affaire des placards)

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A l’époque, l’affiche n’est composée que de textes – développement de l’affiche en même temps que
l’imprimerie, la couleur est apparue par la suite.

La lithographie a permis l’apparition de l’image, des formats plus larges, en couleurs et moins chers.

La presse offset est apparue vers 1900 et a accéléré la cadence au niveau de la production d’affichage
pour rentrer dans la communication de masse.

Quelques affichistes
19ème siècle
1. Jules Chéret – peintre et lithographe français
C’est sous son impulsion que la couleur est arrivée dans l’affichage à rend l’affiche plus populaire
Père de l’affiche publicitaire contemporaine (+joyeux, + de mouvements)

2. Henry de Toulouse-Lautrec : peintre, dessinateur, affichiste français


Beaucoup de ses œuvres mettent en scène les prostituées

3. Alphonse Muchât : affichiste, illustrateur, graphiste, peintre


Inclus l’art nouveau dans ses affiches

4. Abel Faivre : peintre, affichiste, lithographe, illustrateur, caricaturiste


Reflet des grands courants de la société (politique, hiérarchie, révolutions)

5. Lucian Bernhard :
Plaquât de style : affiche objet : objet simplifié centré en très grand, aplat de couleur vives, peu
d’ombre, typographie très présente à juste nom + produit

6. Rudi Erdt + Peter Behrens : plaquât de style


à aujourd’hui, les publicités IKEA par exemple sont une forme de plaquât de style

7. Ludwig Holwein : allemand


Histoire racontée dans un certain contexte (décor, ustensiles, accessoires)

8. Julius Klinger : illustrateur autrichien


Utilise l’humour pour convaincre – légèreté et ironie

20ème siècle
9. Raymond Savignac : simplicité efficace + touche d’humour + figures de rhétorique
Démontrer visuellement le slogan de la marque

10. Bernard Villemot : démarche artistique mais pas encore publicité marketing
Privilégie la lisibilité immédiate – messages très positifs

11. Alain Le Quernec : affichage politique, style avec texte de biais, il joue avec les formats

12. Wolfgang Weingart : suisse


Prolongement du style typographique suisse
Exploitation de l’infographie (superposition des éléments)

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La durée de perception de l’affiche a évolué avec le temps.


19ème siècle : 20 secondes
20ème siècle : 6 secondes
Aujourd’hui : 2 secondes
à on est dans l’efficacité et la simplification visuelle
à l’essentiel du message doit être reçu en très peu de temps

Mêmes lois de construction que celles intervenant dans l’élaboration d’image


- Point fort, hiérarchisation
- Partage dynamique de la surface
- Circuit de lecture
- Contrastes, tensions dynamiques
- …

Média très éphémère à se doit d’être rentable et d’interpeller vite

Les différents types d’affiches

Affiches commerciales, publicitaires


Plus fréquent, incite à consommer
Censé être vu à distance, langage basique - 1 temps de lecture
Évolution visuelle vient des tendances et du discours publicitaire
On veut informer de l’apparition du produit (années 20)
Apparition de la concurrence à apparition des slogans pour se démarquer (années 50)
Montrer un style de vie et un idéal à réclame (années 70)
On invente une histoire au-delà du produit qui attire le consommateur (aujourd’hui)
La publicité, c’est le reflet de la société

Types de composition d’affiches publicitaires


Ø Lecture en Z : donne envie d’en savoir plus sur le produit
à faire connaitre, faire aimer, faire agir
Ø Axiale : axe central pour attirer l’attention sur l’élément – composition épurée et simple
Ø Focalisée : produit décentré, regard plus actif, tout converge vers le produit, on veut le mettre
en valeur, renforcement de la notoriété
Ø En perspective : le produit est mis en scène, valorisé dans l’image – renforcer l’attention sur
le produit et montrer ses bénéfices
Ø Séquentielle : rapport entre deux images (avant-après)

Éléments de composition d’affichage


• Headline : accrochage texte, élément mis en évidence, change
• Baseline = signature : reste de campagne en campagne, slogan
• Body copy : présent sur quelque types d’affichage (bus)
• Pack-shot : permet de reconnaître le produit hors du contexte
• Illustration : fait appel à l’émotion

Top topical : insérer un élément de l’actualité dans une publicité (ex : Noël qui est prévu)
Newsjukking : prendre un élément de l’actualité et en sortir une campagne

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Affiches culturelles
Séduire, attirer le regard, donner info sur un film, théâtre - message ou offre culturelle
Grande somme d’informations : prix, accès, dates, horaires, sponsors… (>< affiches publicitaires)
à Plus grand travail de recherche pour que toutes les infos fonctionnent en un format unique
à On ne sait pas éliminer grand-chose, beaucoup d’infos doivent s’y trouver
Aussi éphémère que les affiches publicitaires
Format plus petits que les affiches publicitaires
Moins mises en évidence que les affiches publicitaires + grande concurrence pour se démarquer
à Multiplier et varier peut-être utile pour se démarquer
2 temps de lecture : loin puis proche à travail de hiérarchisation
Démarche plus esthétique qui détermine l’univers de l’évènement
L’affiche est liée au contexte urbain
On emploie des idées pour se les approprier

Affiches de propagande, contestataires


message politique, idéologies, mots forts, illustrations caricaturales, peu de couleurs à marquent les
grands moments de l’histoire
à ex : affiche de campagne éléctorale : but de faire gagner des voix, convaincre

Affiches sociales ou idéologiques


Sensibiliser ou dénoncer : éthique – humanitaire à faire réfléchir à un danger via l’émotionnel

Affiche informative
But : délivrer une information (ex : port du masque obligatoire)

Les couverture de magazines sont assez proches des affiches : visuel unique sur pleine page avec titres,
reflet d’un certain ton par rapport à la publication

La couverture est l’élément le plus important, celui pour lequel on dépense le plus car elle doit
fonctionner impérativement à mêmes codes que l’affiche

34 Mia Hodzic

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