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SUPPORT DE COURS
DE CAS
PROFESSIONNELS 1 & 2
CLASSE DE TROISIEME ANNEE
ASSISTANAT DE DIRECTION
ET BUREAUTIQUE
Enseignant :
M. Jean – Baptiste BAZEMO
Professeur Certifié de Techniques Administratives et Bureautiques
de Gestion de la Microentreprise et des Ressources Humaines
Titre du cours : CAS PROFESSIONNELS 1
Objectif général : mener une activité professionnelle seul ou dans le cadre d’une équipe.
Objectifs spécifiques :
Objectif général : mener une activité professionnelle seul ou dans le cadre d’une équipe
Objectifs spécifiques :
Les supports de communication sont non seulement des outils pour sensibiliser mais également
le point d’entrée d’un lecteur pour adhérer à un projet. Les supports se déclinent au gré des projets
et des problématiques particulières qu’ils posent. On peut les regrouper en quelques catégories :
La communication verbale permet de faire passer des messages dans le cadre d’un discours
d’entreprise. Elle jalonne souvent les grandes étapes du projet. Elle permet de personnaliser
les objectifs et d’indiquer à toutes les personnes visées ce qu’on espère pour elles ou d’elles…
Cette communication peut prendre des formes variées :
La communication écrite permet de distiller tout au long du projet des messages pour permettre
aux populations cibles de rester impliquées sur le sujet. Elle permet de maintenir la curiosité
autour de la nouveauté attendue. Elle peut prendre des formes aussi diverses que le sujet et
les cibles sont variées :
Communiquer pour se faire connaître est primordial pour une entreprise ! Les supports de
communication imprimés contribuent à la notoriété de l’entreprise.
Les documents de communication sont des outils qui permettent d’atteindre l’individu, de le
convaincre, … Nous nous intéresserons à un certain nombre d’outils tels que les dépliants, les
maquettes, les cartes de visite, ...
Attirer de nouveaux clients est le nerf de la guerre commerciale ! La communication visuelle d’une
entreprise passe de plus en plus par le numérique. Le numérique occupant une place toujours
plus importante dans notre quotidien, il prend naturellement l’ascendant, mais le Print résiste et
n’a pas encore dit son dernier mot !
A. Définition
Le dépliant est un bon vecteur pour la publicité, notamment dans le cadre d’opérations
commerciales. Parmi les supports de communication imprimés, le dépliant comporte au minimum
un pli, il compte 4 pages au minimum. Ne le confondez pas avec le flyer qui ne compte qu’une ou
deux faces, et la brochure qui est agrafée.
Concevoir un dépliant, comme tout autre support de communication imprimé demande du travail
de recherche créative, un ou plusieurs briefes et deux ou trois allers retours entre le client et
l’agence. La conception du dépliant doit aussi répondre à des critères bien précis (couleurs,
marges, fond perdu, …) et le message à faire passer doit avoir un maximum d’impact. Votre
dépliant, tout comme les autres supports imprimés (flyer, carte de visite…) doit vous permettre de
vous démarquer de vos concurrents !
format du papier A7, A6, A5, A4, DIN- finition du papier : sans finition, finition
LONG, … avec un vernis simple ou sélectif,
généralement 2 volets pour 4 pages pelliculage classique ou soft touch, …
imprimées ou 3 volets pour 6 pages pli simple pour un dépliant à 2 volets et
imprimées, 4 pages,
présentation en format portrait le papier est le plus souvent couché
(vertical) ou paysage (horizontal) ou mat ou brillant,
carré, son grammage compris entre 90 g/m²
impression couleur quadrichromie et 250 g/m²,
dans 95 % des cas, plis en accordéon ou roulé pour 3
volets et 6 pages.
L’un des avantages non négligeables de ce type de communication est son coût abordable. Il est
aussi idéal pour communiquer autour d’une action ponctuelle de marketing comme le démarrage
d’une activité, une offre promotionnelle, le lancement d’un nouveau produit…
Bien qu’un dépliant soit un peu plus coûteux à concevoir et à réaliser, les résultats que vous
obtiendrez auront plus de valeur qu’un simple document publicitaire terme et sans saveur. Les
conseils suivants vous permettront d’avoir un très bon retour sur cet investissement important et
requis pour tout entrepreneur sérieux et conscient de ses clients.
Examinez les dépliants de vos concurrents afin de connaître les points forts qu'ils soulignent afin
de ne pas répéter leurs avantages. Vous pouvez également vous procurer différentes brochures de
différentes entreprises selon d’autres secteurs afin d’obtenir des idées de leur conception, la mise
en page et la présentation.
b. Le design d’un dépliant doit être attrayant avec de belles polices de caractères
(fonts)
Le dépliant doit capter l’attention du client immédiatement. Et qu’est-ce qui intéresse le client ? Vos
services et produits ? Non, ce qui intéresse les clients sont ce qu’ils vont réaliser une fois vos
produits ou services obtenus… est-ce que vous comprenez ce point ?
Votre brochure doit se terminer par l'histoire de votre entreprise, suivi par les innovations que vous
avez fait dans votre secteur d'activité, le cas échéant. Inclure des descriptions et des images
affichant une gamme de vos produits. La brochure doit aussi indiquer une déclaration au sujet de
votre engagement personnel envers vos clients.
Mettre des images près du texte afin que l’image soit plus valable, mais pas trop d’images afin de
ne pas créer l’effet contraire par une trop grande visibilité des images qui peuvent déranger la
lecture.
Votre dépliant doit contenir tous les détails pertinents de votre entreprise y compris votre adresse,
numéros de contact, numéro de télécopieur et l'adresse du site Web. Le cas échéant, vous devriez
également imprimer les heures d'ouverture de votre entreprise. Vous souhaitez que les clients
entrent en contact avec vous ? Alors il ne faut pas les laisser deviner.
Si juste une chose doit être réellement importante sur un dépliant publicitaire, alors optez pour
quelque chose de gratuit, d’extra à vos clients. Ajoutez quelque chose qui intéresse fortement votre
client et qui apportera un élément de surprise et de joie. C’est ici que vous serez différent de tous
vos compétiteurs.
N’imprimer pas une très grande quantité de vos dépliants parce que s'il y a un changement dans
votre numéro de contact ou d'autres indications, alors vous perdrez tous vos autres dépliants. Au
lieu de cela, faites imprimer des petites quantités et les distribuer immédiatement. Obtenez une liste
de vos clients potentiels liés à votre secteur d'activité et commencez à leur envoyer les dépliants.
Refaites votre dépliant quelques années plus tard. Ne pas continuer avec le même design et le
même format année après année, mais changez le texte et la conception de temps en temps. De
cette façon, vous assurez que vos informations sont exactes et que la conception ne soit pas
actuelle. Mettez vos nouveaux produits ou services et tous les détails importants.
Un dépliant bien conçu peut créer des merveilles pour votre petite entreprise si vous prenez soin
de cet outil de publicité important. Elle va impressionner vos clients et les encourager à faire des
affaires avec vous. En suivant ces conseils, vous apportez les bases d’une relation à long terme
avec vos clients et une source de revenu continuel.
A. Définition
Une maquette est une représentation partielle ou complète d'un système ou d'un objet (existant ou
en projet) afin d'en tester et valider certains aspects et/ou le comportement (maquette
fonctionnelle). La maquette peut être réalisée en deux ou trois dimensions, à une échelle donnée,
le plus souvent réduite ou agrandie pour en faciliter la visualisation.
Une maquette volumique est une représentation à échelle généralement réduite d'une construction
ou d'un appareil réel. L'aspect du réel peut être représenté en détail ou simplifié (maquette d'essais).
B. Conception
La réalisation de maquettes ou modélisme est un loisir technique qui consiste à reproduire un objet
réel à une échelle donnée, généralement réduite, avec plus ou moins de précision et plus ou moins
de fonctionnalités comparables à celles du modèle réel.
Maquettes disponibles
*Maquette fusée Ariane 5 Maquette numérique 3D d’une église par CAO Maquette du navire Alcide C. Horth
Une carte de visite, ou carte d'affaire, est un document de petit format, généralement en papier fort
(kraft, bristol, carton …), de forme rectangulaire et blanc, qui regroupe et présente de manière
ordonnée les coordonnées personnelles (nom, prénom, profession, numéro de téléphone, adresse
postale et électronique, etc.) de son détenteur, qui la distribue aux personnes dont il souhaite
qu'elles puissent le contacter facilement.
Pour les cadres et les dirigeants, la carte de visite est un outil de communication indispensable. La
carte de visite comporte de plus en plus d'informations, de prix.
La carte de visite doit de préférence être lisible, sobre, sur un support clair (afin de pouvoir écrire
dessus, au cas par cas, une information supplémentaire ou autre...), elle est censée représenter
l'image de son détenteur, ou de son entreprise. Les formats d'une carte de visite ne sont pas
imposés, toutefois il est préférable qu'ils permettent de ranger celle-ci dans un portefeuille.
Généralement utilisées dans les pays anglo-saxons, les cartes de visite avec photographie offrent
l'avantage d'identifier visuellement la personne dont elle est l'objet. Elle met davantage en valeur la
personne physique, plutôt que la personne morale généralement identifiée par un logo.
IV. LE LOGO
Le logo est incontournable pour la notoriété, l’image et la stratégie commerciale d’une entreprise. Il
doit refléter les valeurs de l’entreprise et coller aux tendances du moment en termes de design.
Selon les époques, le logo vit toutes sortes de déclinaisons et reste le témoin marquant des
époques successives symbolisant souvent un renouveau pour l’entreprise !
La gestion d’un fonds documentaire est fonction de la demande des utilisateurs et du type de
documents gérés. Elle doit répondre globalement au schéma ci-dessous :
1. Fonds d’archives
Ensemble des documents de toute nature qu’une personne physique ou morale a automatiquement
et organiquement réunis dans l’exercice de ses activités et conservés en vue d’une utilisation
éventuelle. (AFNOR)
On peut distinguer :
2. Bibliothèques
Organisme chargé de constituer des collections organisées de documents, de les accroître, de les
traiter, d’en faciliter l’utilisation par les usagers. (AFNOR)
On peut distinguer :
- La Bibliothèque Nationale : elle conserve ce qui est reçu au titre du dépôt légal (tous les
documents publiés dans le pays).
- Les bibliothèques universitaires : elles possèdent des fonds importants spécialisés dans les
disciplines scientifiques enseignées (sections).
- Les bibliothèques de lecture publique : elles ont pour rôle principal de mettre à disposition
d’un large public des ouvrages de culture générale.
- Les bibliothèques scolaires et les CDI (Centre de Documentation et d’Information) : elles ont
une double vocation d’appui aux études et de loisirs.
3. Centres de documentation
En général, ils dépendent d’un organisme ou d’une entreprise ; le fonds documentaire est le plus
souvent spécialisé et évolue en fonction de la demande ; il "colle à l’actualité".
La distinction entre différents types de documents peut s’opérer en fonction de deux grands critères
:
Elle peut sembler formelle, mais l’intérêt de dégager des types est d’en tirer des méthodes de
gestion et de traitement documentaire adaptées à chacun.
les publications à contenu scientifique, qui peuvent être des rapports d’études, de
recherches, de réunions, des actes de congrès et de séminaires, des thèses, des
traductions, ...
les documents non conventionnels, qui sont des publications internes d’entreprises,
des chambres de commerce, des associations, des partis politiques et des syndicats,
des statistiques (non administratives), des rapports d’activités, des lettres et
correspondances économiques, des plans, des expertises, des prospectus, des
tracts, ...
- Publication officielle : Tout texte publié sous forme de volume, de brochure ou même de
périodique, émanant d’un gouvernement, d’une société d’Etat ou d’un organisme
international.
- Brevet d’invention : Titre de propriété industrielle, identifié par un numéro officiel,
protégeant, dans la mesure des revendications qu’il énonce et pendant une certaine durée,
une invention dûment décrite. (Le droit de propriété industrielle constitué par le brevet
d’invention, permet à son titulaire d’obtenir, au moyen d’un recours légal, que les tiers soient
empêchés d’accomplir certains actes relatifs à l’invention sur laquelle il porte).
- Manuscrit : Document écrit ou copié à la main. Œuvre dictée ou écrite et corrigée par l’auteur
antérieurement à son impression.
- Microforme : Terme générique désignant tout support, habituellement du film, contenant
des micro-images (Z 43-101) i.e. : Microfiches, COM, Microfilms.
- Tirés à part : Impression séparée d’une partie d’ouvrage ou d’un article de périodique.
NATURE CONTENU
Monographies Thèses
Livres Normes
Périodique Actes de Congrès
Publications officielles Usuels
Tiré-à-part
Microformes
Documents non
textuels
Brochures
Littérature grise
Brevets
Manuscrits
Cartes
"Beaux livres"
- Difficultés d’acquisition :
- Difficultés de conservation : Pour les manuscrits, les livres anciens, les microformes, les
documents audiovisuels, des conditions de rangement particulières sont requises (mobilier
adapté, hygrométrie, température...).
- Particularités de gestion :
N.B. : Pour l’ensemble du fonds documentaire, penser à étudier la capacité de charge au sol
du local.
1. Enregistrement
Pour les périodiques il est bon d’ouvrir un registre particulier ; l’inventaire porte ici sur les titres
des revues (et non sur les unités). On peut gérer autant de registres d’inventaire que de grands
types de documents (thèses, microfiches, diapositives...).
2. Classement
Chaque document a une place sur le rayon matérialisée par la cote ; c’est l’ensemble de symboles
(lettres, chiffres, signes) servant à identifier chaque article dans un service d’archives, ou à
localiser tout document dans un centre de documentation ou dans une bibliothèque.
Le repérage d’un document doit être univoque : il ne peut être classé qu’à un seul endroit dans la
bibliothèque.
- Classement par format : utilisé dans les grandes bibliothèques (in folio, in quarto, in
octavo...) et combiné avec un n° d’ordre ou d’inventaire : ex. 2580
avantages : gain de place, bonne conservation
inconvénients : pas de libre-accès, consultation obligatoire du fichier de référence pour
accéder aux documents.
- Pour l’accès direct par les utilisateurs à l’année en cours et/ou aux collections récentes :
ordre alphabétique des titres mais les titres changent, fusionnent, etc.
classement systématique (par sujet).
- Pour le stockage des années antérieures, préférer le classement par cote : n° d’inventaire
(ou code) donné à la collection lors de la prise d’abonnement.
- Tirés à part, brochures... documents "mous" : on les range dans des boîtes à brochures
selon un ordre numérique, ou bien l’on crée des boîtes par sujet.
- Les articles découpés sont le plus souvent classés dans des dossiers thématiques (dossiers
de presse) suivant l’ordre chronologique.
- Les cartes peuvent être classées par pays ou par échelle dans un meuble adapté.
- Les documents iconographiques, audiovisuels, informatiques et les microformes sont
rangés par n° d’ordre dans un mobilier adapté.
Ils doivent être classés à part et facilement repérables par l’utilisateur ; il convient de distinguer les
outils généraux des outils spécialisés. Les atlas nécessitent un meuble adéquat et sont
généralement classés par pays.
2. Le prêt
- Le système de prêt mis en place doit comporter une entrée par document (identification
sommaire : auteur, début du titre, n° d’inventaire et cote, qui facilite la vérification en rayon
en cas de litige) et une entrée par emprunteur (nom, prénom, service ou laboratoire). On
doit instituer un système de relances régulières.
- Il est possible de mettre en place des prêts dits "prolongés" (dépôt de longue durée) pour
les documents dont l’utilisateur a un besoin permanent.
- A réception d’un numéro de la revue, celui-ci est prêté systématiquement aux lecteurs qui
se sont inscrits préalablement sur une liste de circulation.
- Ce système devient vite très lourd : il faut veiller à ce que le périodique ne stagne pas dans
un bureau...
4. Diffusion de photocopies
Communication à une autre bibliothèque d’un document qui sera consulté sous la responsabilité
de la bibliothèque emprunteuse par un utilisateur.
Les collections ne sont pas immuables (demandes des utilisateurs, actualité de certains sujets...) ;
une gestion dynamique passe en principe par une politique d’acquisition ajustée, la tenue de
statistiques sur l’utilisation des documents, le récolement (inventaire) et le "désherbage"
(élimination, mise au pilon, don) réguliers.
1. Mise à jour
- Penser à proposer des documents à d’autres structures documentaires (ou aux utilisateurs
eux-mêmes !)
- Attention à maintenir l’homogénéité des collections.
Vous venez d’être admise à l’Institut Français Georges Méliès (02 BP 102 Ouagadougou 02, Place
des Cinéastes, Tél. 25 30 25 12, Email ifgm@yahoo.fr, compte BICIA-B 11458-17) en qualité
d’Assistante sous la direction de Monsieur Alfred Julien.
1. Conception de fiches
Après un séjour à la Bibliothèque, vous avez remarqué la perte de nombreux ouvrages. Vous avez
alors jugé bon de mettre en place un fichier des abonnés.
une fiche « abonné » pour les lecteurs simples (consultation sur place).
une fiche « abonné » pour ceux qui empruntent vos documents.
Vous avez estimé aussi qu’il serait judicieux de présenter, à l’attention de tous les abonnés, une
note par laquelle vous attireriez leur attention sur les vols constatés… et les inviteriez à respecter
certaines mesures.
Travail à faire : Présentez la note n° 24 (précisez-y les mesures que vous préconisez).
Au cours de l’année 2019, vous avez reçu dans la bibliothèque, 1325 visiteurs pour des
consultations en vue de produire des rapports de stage, 830 visiteurs (thèses/mémoires), 4520
(exposés scolaires), 650 (culture générale). Les ¾ de l’ensemble des visiteurs sont de sexe
masculin. La moitié des visiteurs a un âge > 30 ans ; le quart de l’effectif a un âge < 15 ans ; l’autre
quart a un âge compris entre 15 et 30 ans.
la répartition des abonnés selon les raisons de leurs visites (valeur absolue).
la répartition des abonnés selon leur sexe (valeur relative).
la répartition des abonnés selon leur âge (valeur absolue).
Afficher par la fonction « si » : « Passable » si le nombre de visiteurs = 500 ; « Abien » » = 1000 ;
Bien » = 2000 ; « Tbien » = 4000 ; « Excellent » = + 4000.
En marge de chacune des opérations de la chaîne documentaire, indiquez par qui elle est
effectuée : documentaliste, bibliothécaire ou utilisateur ?
Info. demandée :
……………... * Formulation d’une demande
………………
* Consultation du fichier-
mémoire
Info.
demandée :
………… * Communication de la
………… référence des documents
Doc. n°3
1 2 3 * Sortie du document n° 3
Ainsi, à la réception de leurs demandes, le gérant saisit au clavier-écran le nom de l’abonné et les
mots clés du texte demandé sur disque magnétique.
A partir du fichier « membres » sur bande perforée, l’ordinateur vérifie la situation cotisante du
demandeur pour voir s’il est à jour. Si tel est le cas, à l’aide du fichier « ouvrages » implanté sur
bande magnétique, le système affiche la liste de tous les ouvrages répondant aux caractéristiques
demandées.
Enfin, seuls les extraits sélectionnés par le gérant seront imprimés et remis aux intéressés. Le
fichier « membres » est alors mis à jour.
Un document imprimé ou
Ou Fusion
multi documents
Interclassement
Paquet de cartes
ou assortiment
Opération
Affichage sur écran
manuelle
Transfert
Ou Disquette
d’information
Créée depuis maintenant cinq (5) ans, la Société Internationale de l’Immobilier est située au 12,
rue des oliviers de Ouagadougou. Elle est dirigée par Monsieur SOME Claude. La structure
compte huit (8) services. Le Service de Documentation est quant à lui placé sous l’autorité d’un
chef de service en la personne de Monsieur ALANI Boubacar.
Le local qui abrite l’entreprise a coûté 150 375 628 Frs. On prévoit une durée de trente (30) ans
pour son utilisation. Sa superficie est de 444 m², soit 36 m² pour le Service de Documentation. Les
frais d’entretien de chaque service représentent 15 % de l’amortissement du coût du service.
Un ordinateur et une photocopieuse acquis respectivement à 1 975 000 Frs et 1 125 000 Frs sont
mis à la disposition du personnel du service. Le premier est amortissable sur dix (10) ans et le
second sur cinq (5) ans. Les frais d’entretien de chaque matériel représentent 25 % du coût de
son amortissement.
Il est à noter que le Chef de service ne consacre que le quart de son temps aux activités de
documentation. Le reste du temps est réparti sur d’autres activités de la société.
La facture de nettoyage des locaux envoyée mensuellement par Faso Propreté équivaut à 75 000
Frs. Celle à imputer au Service de Documentation s’élève au 10ème du montant.
Les frais divers de gestion représentent quant à eux 20 % de l’ensemble des autres charges.
Le courrier est classiquement défini comme étant la totalité des lettres reçues ou envoyées par un
service. Cette définition semble très restrictive parce que le courrier que traitent les services
dépasse la lettre prise au sens technique.
Tous les documents qui sont produits dans l’entreprise et transmis à un partenaire de même que
ceux reçus des partenaires par quelque moyen de communication que ce soit font partie du
courrier de l’entreprise.
Aussi, pourrait-on définir le courrier comme étant l’ensemble des documents (supports
d’information) « entrant » et « sortant » d’une organisation (entreprise ou institution) via un agent
de liaison et tout moyen de communication (poste, télécopie, messagerie électronique…).
Le courrier constitue pour toute organisation, la preuve des actions, des idées ou des
engagements d’où l’impérieuse nécessité de lui assurer une gestion efficace. L’organisation de la
gestion du courrier doit permettre à l’institution :
1. CLASSIFICATION DU COURRIER
Il existe un lexique particulier au courrier qui permet non seulement de le caractériser mais aussi
de le classer suivant certains critères. Ainsi, on distingue :
- suivant la destination
le courrier « départ » : le courrier que l’entreprise expédie ou transmet,
le courrier « arrivée » : le courrier qui vient de l’extérieur,
2. TRAITEMENT DU COURRIER
Le traitement du courrier concerne toutes les opérations à y effectuer en vue d’assurer sa bonne
diffusion auprès de ses destinataires finaux.
Dans les institutions de faible importance, le traitement du courrier peut être confié à une seule
personne qui en assure la réception, le tri, la lecture, la rédaction de la réponse, l’expédition…
Mais dans les grandes entreprises, l’importance de cette activité fait qu’il est nécessaire de créer
un service qui s’en charge spécialement. Il n’existe pas de règle de codification concernant
l’organisation du service courrier.
En général, ce service est chargé de toutes les opérations à l’arrivée du courrier et de celles
relatives au départ du courrier (numérotation et expédition).
Outils Fonctions
Il se présente sous la forme d’un couteau non-aiguisé qui sert à déchirer les enveloppes pour
L’ouvre-lettre
ouvrir les lettres
Le composteur- C’est un cachet qui permet d’apposer sur chaque document reçu, la date d’arrivée et un numéro
dateur d’ordre.
Le dateur C’est un cachet qui permet d’apposer la date sur le courrier
Le numéroteur C’est un cachet qui permet d’inscrire un numéro d’ordre sur le courrier
Les autres cachets Copie, original, confidentiel, urgent…
Ce sont des « livres » préconçus ou conçus par l’opérateur sur lesquels, sont inscrites et
Les registres conservées certaines mentions du courrier pour servir de traces de leur arrivée ou leur
transmission. On distingue : « Départ », « Arrivée », « Transmission ».
La fiche C’est un imprimé conçu par l’opérateur lui-même qui permet au responsable de porter ses
d’accompagnement instructions relatives au courrier et de l’imputer à un service.
C’est un appareil qui permet de peser la lettre. Cela permet d’affranchir sur place le courrier. Cette
Le pèse-lettre pratique suppose que l’entreprise dispose de la grille tarifaire de la poste et s’est procurée de
suffisamment de timbres.
C’est un livre dont les pages sont en cartons rigides perforées d’un trou au milieu dans lequel sont
Le parapheur classés les documents à présenter à la signature du responsable.
Le chrono Il sert au classement du courrier
Enveloppes de couleurs différentes et de formats différents, trombones, feuilles, feutres,
Les fournitures
surligneurs, …
2.3.1 Initiation
L’initiative de la rédaction d’un courrier peut venir du responsable ou de la secrétaire dans le cadre
de l’exigence d’anticipation qu’exige son métier. Dans ce dernier cas, il faut avoir les capacités
rédactionnelles requises. La pratique traditionnelle nous montre que le courrier est rédigé
manuscrit par le supérieur ou un rédacteur et transmis à la secrétaire pour saisie. De plus en plus,
les secrétaires font la preuve de leur capacité à rédiger et acquièrent des responsabilités dans ce
sens.
Avant de saisir un courrier, il est important de le lire, le comprendre et corriger au stylo les
éventuelles fautes et incorrections décelées. La frappe elle-même doit se faire sans la moindre
faute de frappe, d’orthographe et de style. La présentation de la lettre doit obéir aux normes
professionnelles et aux habitudes de la maison. L’exploitation des TIC permet de faire une
présentation irréprochable du courrier.
Il est nécessaire pour un souci d’économie, d’imprimer la première mouture en mode brouillon
pour que l’initiateur y apporte les corrections. La version définitive (finale) du courrier doit être
imprimée sur le papier en-tête de l’entreprise et placée dans un parapheur pour la signature.
2.3.3 Enregistrement
Une fois le courrier signé, la secrétaire procède à l’enregistrement. Cette opération consiste à
laisser des traces du courrier dans le registre par l’inscription de certaines mentions. Mais avant,
il faut y apposer le cachet approprié pour authentifier la lettre, lui attribuer un numéro d’ordre et la
dater.
L’opération d’enregistrement elle-même consiste à remplir le registre dont les colonnes peuvent
se présenter de la façon suivante :
N° Date de Nombre de N°
Destinataire Objet Observations
d’ordre départ pièces Archive
Dans certains services, le registre du courrier départ sert également à la transmission du courrier.
Dans ce cas, les paramètres d’enregistrement ci-dessus sont complétés par une colonne
« signature du destinataire » où émargera le réceptionnaire du courrier avant d’en prendre
possession.
- l’indication sur le courrier des références claires permettant de saisir son origine ;
- le classement systématique d’une copie de chaque courrier envoyé.
Le courrier signé, cacheté, numéroté et daté peut être maintenant envoyé à son destinataire sous
enveloppe. Il doit être plié en deux ou quatre en fonction de la taille de l’enveloppe utilisée. Lorsque
le courrier est lourd (plusieurs pages), il ne doit pas être plié. Il choisir l’enveloppe au format du
courrier. On distingue plusieurs types d’enveloppes de couleurs et de formats différents.
- Les enveloppes ordinaires : elles sont de couleurs et formats différents ; l’adresse est
portée directement sur l’enveloppe par écriture manuscrite, imprimé ou étiquette.
- Les enveloppes à lucarne : elles sont munies de fenêtre appelée lucarne faite en
plastique transparent. La position de l’adresse du destinataire sur le courrier est telle
que l’insertion de la feuille dans l’enveloppe permet de lire l’adresse à travers la lucarne.
2.3.5 Affranchissement
L’affranchissement est l’opération de timbrage du courrier. Il peut se faire à la poste ou sur place
dans l’entreprise et déposé directement à la poste.
Pour l’affranchissement sur place, il faut alors disposer d’un pèse-lettre, des timbres et du tarif en
vigueur de la poste. Il faut tenir compte du poids de la lettre, la destination et de la catégorie du
courrier (ordinaire, recommandé, recommandé avec accusé de réception, express…). Il peut se
faire manuellement à l’aide de timbres ou automatiquement à l’aide de machine à affranchir
homologuée par l’administration des postes.
2.3.6 Expédition
L’expédition du courrier est assurée par un opérateur couramment appelé « agent de liaison » ou
« planton ». Lorsque l’envoi doit se faire par la poste, le travail de l’agent se limite à déposer le
courrier à la poste après les opérations d’affranchissement.
Le courrier peut aussi être porté à son destinataire main à main. L’agent doit faire émarger le
réceptionnaire du courrier dans un registre de transmission paramétré ainsi qu’il suit :
Les copies conformes sont les copies du courrier produit pour classement ou pour transmission à
un autre service ou destinataire à titre d’ampliation parce qu’il est intéressé par le sujet traité dans
le courrier. La copie à garder chez l’émetteur est directement classée dans un chrono prévu à cet
effet. Quant aux copies des ampliataires, elles leur sont transmises par registre de transmission,
par lettre d’accompagnement ou par bordereau d’envoi indiquant à quel titre ils les reçoivent (pour
information, à toutes fins utiles, etc.)
Toute correspondance est par essence confidentielle ; aucune indiscrétion ne doit être commise
à son sujet, par la secrétaire au cours de son traitement. Toutefois, le degré de confidentialité de
certaines correspondances exige que la mention « confidentiel » y soit apposée. Dès lors, il serait
un manquement à la déontologie professionnelle que de communiquer à un tiers le contenu d’un
courrier sans que le destinataire n’en soit informé.
La mention « confidentiel » est portée en haut et à gauche de la première page du courrier à l’aide
d’un cachet prévu à cet effet. La secrétaire est tenue de prendre des précautions supplémentaires
chaque fois qu’il s’agit de document d’une importance exceptionnelle dont la divulgation
présenterait de graves inconvénients pour les personnes et pour la sûreté de l’Etat. Les opérations
de traitement du courrier « départ » confidentiel sont identiques à celles relatives au courrier
ordinaire. Cependant certains services (de l’Administration en général) utilisent des registres
uniquement pour ce type courrier.
Le courrier « arrivée » est celui en provenance de l’extérieur et destiné à l’entreprise. Il peut s’agir
de courrier personnel (destiné à un agent nommément désigné) ou professionnel (au service). Le
traitement dont il est question dans cette étude ne concerne que le courrier destiné à l’institution.
Les secrétaires doivent faire preuve de vigilance, de rapidité dans le traitement du courrier durant
le temps où il est en leur possession.
La levée consiste à aller chercher le courrier à la poste ; cette opération est effectuée par l’agent
de liaison sous la supervision de la secrétaire. La réception concerne le courrier directement
déposé dans son service par l’expéditeur. Cette opération est assurée par la secrétaire elle-même
ou un agent qu’elle désigne. A la réception, il est très important de vérifier que les documents cités
sur le registre de transmission sont identiques à ceux qui sont reçus avant de signer. Sa signature
constitue l’accusé de réception du courrier et l’engage de fait.
Le tri consiste à séparer le courrier professionnel et le courrier personnel des agents. Cette tâche
peut être confiée à l’agent de liaison si celui-ci est lettré.
Après avoir extrait le contenu des enveloppes, il est indispensable de vérifier qu’il ne reste aucun
document à l’intérieur de celles-ci avant de les détruire. Il est à noter que certains services
conservent les enveloppes vides du courrier « arrivée » jusqu’à la fin du traitement de chaque
courrier.
2.4.3 Enregistrement
L’enregistrement lui-même consiste à porter sur un registre prévu à cet effet, certaines mentions
du courrier afin d’en garder des traces et de servir de preuve de son passage dans le service. Les
paramètres d’enregistrement sont généralement ceux inscrits dans le tableau ci-après.
Ces paramètres peuvent être enrichis si la secrétaire tient à faire un suivi rigoureux du courrier.
Elle peut intégrer le service destinataire (imputation) et mentionner l’instruction que le responsable
a portée sur le courrier. Cela lui permet de répondre à toute demande de renseignement
concernant la suite du courrier. L’intégration de ces paramètres supplémentaires engendrera pour
la secrétaire un travail de remplissage supplémentaire à la sortie du courrier du bureau du
responsable.
Exemple de tracé
Aujourd’hui, il existe des logiciels d’enregistrement du courrier qui ont remplacé l’enregistrement
manuel. Ils permettent d’enregistrer les mêmes informations qui sont régulièrement imprimées et
classées. Ainsi, on dispose de versions manuscrite et électronique de la traçabilité du courrier.
Au cours de l’enregistrement du courrier, il est également rempli une fiche appelée « fiche
d’imputation » ou « d’accompagnement » du courrier que la secrétaire agrafe avec chaque
courrier. Elle y porte les mentions relatives à l’identification du courrier, à l’imputation (service
affectataire) et aux instructions du responsable. Elle permet de recueillir les instructions du
responsable et à la secrétaire de ventiler le courrier et d’en assurer éventuellement le suivi.
En-tête simplifiée
FICHE D’ACCOMPAGNEMENT DU COURRIER
2.4.4 Introduction
Le courrier une fois enregistré est introduit chez le supérieur chargé d’en prendre connaissance et
de décider de la suite à lui donner. Le moment de cette opération se décide entre la secrétaire et
son patron en prévoyant des exceptions pour le courrier urgent.
2.4.5 Ventilation
La ventilation se fait dans le sens des instructions données par le responsable. Ces instructions
doivent être portées sur le registre courrier « arrivée » pour faciliter le suivi du courrier. Pour la
ventilation, on peut utiliser des étagères de tri (pour le courrier en nombre important) et des
classeurs ou de simples corbeilles. Une fois trié, le courrier est enregistré une fois de plus avant
sa remise au service affectataire.
Date de
N° Nombre
Date Destinataire Nature et Objet réception et
d’ordre de pièces
Signature
En-tête simplifiée
FAIRE SUIVRE
Merci de consulter et transmettre au service suivant.
RECEPTION TRANSMISSION
Du
Service A (service
Le (service Visa Le Visa
suivant)
précédent)
Service 1
Service 2
Service 3
Service 4
A l’opposé du courrier ordinaire, le courrier confidentiel est traité par le supérieur uniquement. Son
contenu n’est donc pas diffusé à l’ensemble du service. Le rôle de la secrétaire est minime dans
le cas du courrier confidentiel.
- Enregistrement : elle peut le faire sur le même registre que le courrier ordinaire avec la
mention « confidentiel » ou dans un registre réservé au courrier confidentiel. En
général, l’enveloppe même porte la mention « confidentiel » ; cela permet d’enregistrer
le courrier sans l’ouvrir.
3. SUIVI DU COURRIER
Un courrier qu’il soit transmis à l’intérieur ou à l’extérieur nécessite un suivi quand cela est
nécessaire. Le rôle de la secrétaire dans ce cas est de rappeler de temps en temps au destinataire
qu’il doit donner une suite au courrier. C’est pourquoi elle doit noter les instructions et les
imputations dans son registre.
1. L’entreprise dans laquelle vous travaillez comporte les services suivants : Ventes, Achats,
Personnel, Financier, Direction et Magasin. Elle vient de recevoir les lettres et documents
ci-après :
TRAVAIL A FAIRE : Votre registre courrier « arrivée » étant au numéro 129, enregistrez-y le
courrier reçu.
SERVICE Lettres
COURRIER personnelles
Pièces
jointes
Registre
Pièces
jointes
Tampon
Eventuellement
photocopie
Poubelle
SERVICE DU COURRIER
………
… ……… ………
… …
Eventuelle
ment…….
…………………..
………………….
………………….
Pelure
……… pour le
…
………
…
Chro
-
nolo
-
giqu
e
FIGURE 2 : Courrier « départ » dans l’entreprise
Un dossier est un ensemble d'informations et de documents de tous types liés à une affaire
(activité, transaction) et réunis pour la conduite et le traitement de celle-ci. C’est aussi l’ensemble
des documents relatifs à une personne ou une question.
Par extension du sens précédent, désigne le contenant de tout ou partie des documents d'un ou
de dossiers. Exemples : dossiers suspendus, dossiers à sangles, dossier ou répertoire
informatique.
De nombreuses expressions contenant le terme dossier existent avec des significations qui varient
en fonction des domaines d’utilisation : • Accès du patient au dossier médical • Dossier de soins
infirmiers • Dossier dentaire • Dossier informatisé du patient • Dossier judiciaire • Dossier
juridique • Dossier médical • Dossier médical basé sur les problèmes • Dossier médical intégré •
Dossier médical orienté par problème • Dossier médical unique • Dossier unique du patient • banc
à haut dossier • commande de dossier • dossier commercial • dossier de candidature • dossier
principal • dossier suspendu • face d'un dossier de siège • fauteuil à dossier en échelle •
Établissement dossier indemnité
Après avoir mis en place les dossiers, il faut maintenant assurer leur gestion quotidienne : insertion
de nouveaux dossiers, mise à jour des dossiers, demandes de consultation, sécurité des
documents… Cela nécessite un certain nombre d’opérations.
La mise à jour du classement consiste à y ajouter de nouvelles pièces ou y extraire des anciennes.
Cela ne doit pas amener à toucher fréquemment le classement ; il n’est pas normal non plus de
laisser traîner des documents sans les classer. Il faut alors choisir un moment propice pour le faire
en tenant compte des deux principes énoncés plus haut.
On peut par exemple faire un pré-classement au fur et à mesure de l’arrivée des documents ; c'est-
à-dire ouvrir un dossier intitulé « documents à classer » dans lequel vous gardez pêle-mêle tous
les documents qui doivent être classés. Selon le volume des documents, choisir la période
propice :
- la fin de la journée,
- la fin de la semaine,
- deux fois par semaine,
- les périodes relaxes.
Lorsqu’un nouveau dossier doit être créé, il faut y insérer les documents, l’indexer, lui porter la
signalisation appropriée et le classer à la place prévue par le système.
3) Extraire un dossier
Pour cela, il faut prévoir une fiche appelée « GUIDE SORTIE » dont le rôle est de remplacer tout
dossier sorti pendant la période d’absence. Non seulement sa présence signale que le dossier
dont elle occupe la place est sorti mais elle permet également de maintenir les dossiers entre eux.
On peut prévoir plusieurs fiches lorsque le classement est fréquemment consulté. Cette fiche doit
être remplie à chaque sortie d’un dossier et comporter : les références du dossier sorti, la date de
sortie et celle prévue pour le retour et le nom de la personne qui l’a sorti.
Au retour du dossier, la fiche est extraite du classement et on y porte la date réelle de retour suivi
d’un visa le confirmant.
Tout comme pour sortir un dossier, l’extraction d’un document dans un dossier doit être
accompagnée des mesures de sécurité. L’objectif ici est de s’assurer que le document n’est pas
dans son dossier et qu’on sait où il est parti pour qu’on puisse le réclamer lorsque son absence se
prolonge.
Chaque fois qu’un document est sorti d’un dossier, il faut remplir une fiche de substitution et
l’insérer à la place du document sorti. La fiche doit indiquer la date de sortie, les références de la
pièce, le nom de l’emprunteur, la date de retour, etc.
FICHE DE SUBSTITUTION
Il est également possible de prévoir une signalisation mobile sur chaque dossier dans lequel une
pièce a été extraite.
La purge du classement consiste à le débarrasser des éléments (pièces ou des dossiers) qui
l’encombrent inutilement parce qu’ils sont périmés ou ont vieilli. On peut choisir une périodicité
(tous les six mois en général) pour faire cette opération. La purge ne veut pas dire qu’il faut
systématiquement détruire les documents ou les dossiers extraits. Il faut les transférer aux
archives et attendre leur durée légale de conservation.
Lorsque les documents de l’entreprise sont anciens et rarement utilisés, ils sont transférés dans
les archives. Les archives sont donc constituées de l’ensemble des documents anciens de
l’entreprise et qui en constituent la mémoire.
1) Définitions
En conséquence, le terme « archives » désigne à la fois les documents et le lieu où ils sont gardés.
Ce lieu peut être dans l’entreprise (archivage interne) ou dans une entreprise spécialisée, en sous-
traitance (archivage externe).
L’archivage concerne tous les documents indispensables de l’entreprise qui peuvent être
consultés en cas de besoin ou de contrôle. Ils sont d’ordre fiscal, comptable, financier, juridique,
commercial…
Les documents à archiver sont regroupés dans un même lieu généralement équipé de rayonnage
et sont classés par sujet, par code ou par année généralement suivant le procédé débout.
Cette catégorisation des archives tient compte de la fréquence de consultation des documents.
Ainsi, on distingue :
Les formes d’archives renvoient à la nature du support sur lequel les documents sont
enregistrés. Les archives prennent alors le nom du support.
Il s’agit du temps de conservation des documents dans les archives comme la loi le prévoit. La
législation burkinabè n’a pas encore fixé les délais légaux de conservation des archives. Voici
quelques exemples de la loi française :
En réalité, les entreprises conservent toujours leurs documents même après la durée légale de
conservation. Les nouvelles techniques d’archivage permettent de conserver les documents le
plus longtemps possible.
La destruction concerne non seulement les documents ayant dépassé leur durée légale de
conservation mais aussi ceux qui sont inutiles ou périmés comme par exemple :
- les documents internes reçus d’un autre service et donc conservés par ce service ;
- les documents sans intérêt : brouillons, documents publicitaires.
Les documents constituant une commande (devis, commande, facture, bon de livraison) ou plus
généralement un dossier client nécessitent d’être archivés sur le long terme, d’être consultables à
tout moment et partageables le plus souvent entre des personnes géographiquement dispersées.
Une des responsabilités du service Administration des Ventes (A.D.V) est justement de procéder
à la mise en œuvre d’une solution répondant à l’ensemble de ces attentes.
La gestion des documents papier (contrats, justificatifs, bons de livraisons, annexes diverses, …)
et bureautiques (devis, etc.) liés au suivi du dossier client est une problématique forte qui concerne
à la fois les agences commerciales, les centres de gestion et le siège social.
Forte production d’impressions, de photocopies inutiles sur les points de vente et centres
de gestion
Trop de temps consacré aux tâches administratives (photocopies, classement manuel,
recherche)
Impossibilité de retrouver et de vérifier rapidement des informations en cas de besoin,
notamment lorsque le client est en ligne
Impossibilité de partager de manière sécurisée, des informations clients entre plusieurs
sites (agences, siège, centres de gestion, …)
Perte d’informations en cas de départ d’un salarié.
Avantages du système
Une visite d’entreprise est une occasion que l’on offre à des personnes étrangères à une structure
de la découvrir dans ses différentes dimensions : organisation, activité, politique, importance,
objectifs poursuivis (par les dirigeants, les actionnaires, les employés…).
Dans la plupart des cas, les visites d’entreprise sont nécessaires pour les élèves ou étudiants.
Elles s'inscrivent essentiellement dans les programmes de découverte professionnelle.
Un complément d’informations pratiques peut se trouver lors de visites d’entreprises, lieux où sont
mises en œuvre les techniques enseignées. Les professeurs choisissent une entreprise du
domaine et réservent la date de la visite et le moyen collectif de déplacement.
Rien ne vaut une expérience sur le terrain pour découvrir la vie professionnelle. La visite
d'entreprise est ainsi un bon moyen de connaître la réalité des métiers.
C'est important de choisir une entreprise où il y a quelque chose à voir. Il faut de la production. Il
peut s'agir d'une industrie, d'un magasin, ou encore d'une entreprise artisanale. Pour trouver le
bon contact, il y a différentes pistes.
Une telle sortie ne s'improvise pas et nécessite un travail de préparation tant avec le chef
d'entreprise qu'avec les élèves.
L'enseignant doit absolument faire une pré-visite de l'entreprise avec la personne qui sera
présente le jour J. Il découvre ainsi l'environnement de l'entreprise, et explique de son côté les
objectifs pédagogiques. Il voit avec le dirigeant quels métiers présenter aux élèves et quels
témoignages de salariés seraient intéressants. Les adolescents veulent pouvoir échanger avec
les professionnels.
La visite peut être exploitée sous différentes formes. Certains enseignants demandent de réaliser
une présentation photo, d'autres un diaporama, ou un exposé. Par ailleurs, il est important de
savoir ce que chaque élève a retenu.
Cas pratique : En début d’année, votre institut a mis dans son programme d’activité, une visite
d’entreprise à effectuer à la zone industrielle de Ouagadougou (entreprise de votre choix).
1. Ecrivez, sur papier en-tête de votre école, une lettre au Chef d’entreprise à visiter : 3 mois
avant la visite.
2. Après la visite qui s’est déroulée il y a une semaine, vous devez présenter un rapport.
Décrivez l’entreprise que vous avez visitée.
6. Ecrivez une lettre de remerciement sur papier entête que la directrice de votre école signera
et adressée au Chef de l’entreprise visitée.
I- DÉFINITION
Selon le Dictionnaire Larousse, un questionnaire est une série de questions posées à un ensemble
de personnes concernant leurs opinions, leurs croyances ou divers renseignements factuels 1 sur
elles-mêmes et leur environnement.
1- Questions fermées
L’enquêteur prévoit déjà les réponses aux questions qu’il pose ; il s’agira alors pour la personne
interrogée d’effectuer un choix parmi tant d’autres.
2- Questions ouvertes
Ces questions sont difficiles d’exploitation. En effet, lors des dépouillements, il est souvent difficile
de cerner les réponses à ces questions. Toutefois, elles donnent la possibilité à la personne
interrogée de s’exprimer librement.
Faire un choix en classant les réponses selon leur importance. Exemple : Indiquez les qualités
que vous appréciez chez votre compagne en inscrivant un chiffre dans la case correspondante
suivant l’ordre de leur importance :
Des logiciels informatiques facilitant les opérations de dépouillement des questionnaires sont de
plus en plus utilisés.
En ce qui concerne le dépouillement manuel, le tableau suivant peut être utilisé pour faciliter cette
tâche.
G2CONCEPTION est un bureau d’architecture installé dans la ville de Kaya au Burkina Faso.
La conception des plans, les enquêtes de faisabilité, le suivi-contrôle des ouvrages, etc. sont entre
autres les domaines d’intervention de la structure.
Dans le cadre de la construction d’un barrage dans la localité de Zlan (un village situé à 80 km), la
nécessité d’approcher les populations de la région s’impose aux yeux de la direction du bureau.
Monsieur Mandé qui s’occupe habituellement de ces dossiers est en congé maladie depuis trois jours.
En qualité d’assistante du Directeur général, vous avez été chargée de concevoir un questionnaire à
distribuer aux habitants de la localité concernée pour recueillir leurs avis.
TRAVAIL A FAIRE :
Votre Institut est très éloigné du centre-ville. Il envisage alors d’ouvrir sur son campus un restaurant
universitaire qui pourra fonctionner à partir du … prochain.
La direction de l’Institut, avant de lancer un tel projet, s’adresse aux étudiantes et étudiants pour
connaître leurs points de vue par rapport à la question.
Une semaine après, vous recevez les réponses des étudiants et vous y relevez ce qui suit :
TRAVAIL A FAIRE :
INTRODUCTION
Une conférence peut se définir comme un entretien que deux ou plusieurs personnes ont
ensemble relativement à une affaire. C’est aussi : une réunion de diplomates, de ministres pour
régler une question internationale, un exposé, une causerie, …
Bref, une conférence est un événement qui traite d'un sujet précis et a un contenu. C’est un
événement professionnel, qui invite des personnes reconnues à venir s'exprimer dans une
entreprise, dans une institution ou en public sur un sujet ou une thématique précise.
Vous souhaitez organiser conférences, forums, colloques, conventions, séminaires, ...? Quel
plaisir en effet de pouvoir rassembler des gens passionnés pour débattre sur des sujets qui
permettent de faire avancer les choses et des gens.
Pour bien préparer une conférence il convient de s’assurer d’un certain nombre de choses à faire
avant, pendant et après l’événement, faisant de l’organisation d’une conférence quelque chose de
simple et d’agréable à réaliser.
1. LA PREPARATION
Plusieurs phases sont à prendre en compte dans l'organisation d'une conférence. Il faut avant tout
contacter le ou les conférenciers pour s'accorder sur l'agenda et le planning de la conférence. Puis
il s'agit d'évaluer le nombre d'invités et de participants conviés et attendus à l'événement.
Quelques jours avant le début de la conférence, n'hésitez pas à procéder à quelques vérifications
de dernières minutes.
Une conférence a un contenu qu'il est indispensable de pouvoir clairement planifier et faire
apparaître dans le planning de la conférence, de manière à susciter l'envie d'y participer.
Vous êtes en retard à la conférence que vous attendiez depuis très longtemps, vous avez peur de
ne pas avoir de place car vous ne disposez pas d'invitation mais vous voilà enfin arrivé, ouf ! Vous
pouvez enfin souffler à votre guise, enfin presque ...
C'est avec stupeur et étonnement que vous découvrez une location de salle de conférence
quasiment vide, persuadé de vous être trompé de salle vous faites chemin arrière mais non en fait
vous étiez bien au bon endroit, et voilà maintenant qu'un sentiment de doute vous envahit quant à
la qualité de cette conférence ... et si elle n'était pas si bien que cela ?
Une conférence avec peu de participants, c'est comme un éclair au chocolat, sans chocolat, ....
Sachez que un des points clés de l'organisation d'une conférence réussie réside dans la capacité
à attirer des participants par des méthodes de communication qui puisse rentrer dans le budget
de la conférence bien sûr mais pas seulement, il est important aussi et surtout de faire appel à des
invités de valeur susceptibles de crédibiliser votre événement et de donner ainsi envie aux gens
de venir.
A quoi reconnait-on une conférence de qualité ? A sa capacité à pouvoir y faire venir des invités
reconnus au regard du contenu qui y sera distillé, pour le reste les participants suivront.
Si il y a bien une chose qu'il convient de vérifier avant une conférence, c'est bien les micros, sinon
il est probable de penser qu'il sera difficile de se faire écouter, à moins que l'orateur sache parler
avec les mains et son corps mais il n'est pas sûr que le public comprenne, ...
Ensuite, toute les installations visuelles (vidéo-projection, etc.) et surtout en cas de panne,
assurez-vous d'avoir un secours, car on ne peut vraiment pas se fier à du matériel électronique ni
s'en passer surtout dans une conférence.
Aussi il est utile que la signalétique qui permet de mener les participants à la conférence est bien
déployée et visible et qu'aucun panneau ou sticker n'a été arraché, il serait dommage que les
participants se retrouvent dans une autre conférence, ... Il peut en effet s'agir d'un lieu de
conférence où plusieurs s'y déroulent au même moment.
Il s’agit d’un événement qui peut accueillir beaucoup de personnes venant de n’importe où dans
le monde pour ce qui est des conférences internationales.
Tout un personnel d’accueil annexe s’occupe quant à lui de pouvoir guider au mieux les
participants à la conférence. On trouve dans ce type d’événement une borne d’accueil à l’écoute
et au service de tous.
Organiser une conférence, une convention ou un colloque peut sembler assez simple. Pourtant,
la réussite de tels événements implique de suivre des règles bien précises.
La première étape dans l'organisation d'un événement est la définition du public visé. On
ne dit pas la même chose quand on s'adresse à ses clients, à ses partenaires ou à ses
cadres en interne. Il faut ensuite trouver la thématique. "Trouver un bon sujet et un bon titre
sont bien souvent la clé de la réussite d'un événement, insiste Arnauld du Moulin de
Labarthète, responsable de l'organisation de conférences et colloques chez BNP Paribas
et chez Demos et auteur de l'ouvrage "La Communication événementielle", paru aux
éditions Demos.
Pour cela, il ne faut pas chercher à traiter des thèmes déjà à la mode au moment de la
préparation de l'événement mais s'efforcer de trouver les sujets qui vont monter en
puissance dans les prochains mois."
Tout aussi important est le choix de l'intervenant. En général, pour un colloque en interne,
il est conseillé de faire appel à une personne extérieure à l'entreprise, de préférence
connue. A l'inverse, l'intervention d'une personne de la société est plus appropriée pour un
événement à destination de ses clients. "Ce que les cadres préfèrent, ce sont les managers
d'autres entreprises qui apportent un regard extérieur à leur organisation interne. C'est
d'autant plus intéressant que faire appel à ces personnes est souvent moins onéreux que
de solliciter un professeur ou un journaliste. Généralement, le dirigeant de l'entreprise invite
un de ses homologues. A charge éventuellement pour lui d'intervenir à son tour par retour
d'ascenseur", ajoute Arnauld du Moulin de Labarthète.
48 SUPPORT DE COURS DE CAS PROFESSIONNELS 1&2 L3SB PROF. M. BAZÉMO
En parallèle de ces démarches, la sélection et la réservation d'une salle doit être effectuée
le plus en amont possible. "Le choix du lieu de l'événement est primordial. A la limite, c'est
le premier élément dont il faut s'occuper, voire même avant le choix du sujet. Car il faut
s'assurer d'une salle bien proportionnée par rapport au public attendu et bien située, c'est-
à-dire bien desservie par les transports et dans une zone adaptée au public visé", prévient
Arnauld du Moulin de Labarthète. Le plus simple est naturellement de faire cela dans ses
locaux si on dispose d'une salle adéquate. Sinon, il faut avoir recours à la location.
Autre élément à prendre en compte : le choix de la date. Il faut faire très attention au
calendrier et proscrire absolument les périodes de vacances scolaires ainsi que certains
jours de la semaine : le lundi et le vendredi, période de début ou de fin de semaine ainsi
que le jeudi, jour des enfants. Cela laisse au final peu de disponibilités : le mardi ou le
mercredi. Enfin, avant de poser une date, il faut penser à vérifier dans son environnement
professionnel qu'aucun grand événement sectoriel ou événement similaire ne se déroule
pendant ou autour de la période choisie. De même, une veille sur de possibles grèves des
transports ou sur les prévisions météo est de bon aloi.
Côté horaires, pour un événement qui dure 1h30, la fin d'après-midi est conseillée. Pour
une conférence organisée avec des invités externes, le créneau de 18h à 19h30 est très
approprié. Un cocktail sera le bienvenu car il pourra permettre aux personnes présentes de
faire connaissance et de discuter. Pour un événement interne à l'entreprise, on peut
avancer l'heure à 17h30. Attention aux décalages horaires si la réunion a lieu en conférence
call avec des filiales internationales ou des clients étrangers.
Salle et date choisies, sujet défini, intervenant retenu, ... il ne reste plus qu'à lancer les
invitations. Tout l'art est de savoir inviter ni trop tôt, ni trop tard. Pour un événement externe,
il faut que la réception de l'invitation se fasse trois semaines avant le jour J. Pour un colloque
interne, quinze jours suffisent. L'invitation peut être lancée par courrier mais le plus simple
aujourd'hui est l'envoi par e-mail, avec un outil de gestion des contacts. Celui-ci permet de
simplifier les envois en nombre, de le faire à moindre coût, de gérer les réponses et enfin,
d'effectuer des relances si nécessaire dans les huit jours précédents l'événement.
Quelques jours avant l'événement, il est utile de procéder à une répétition, pour caler les
derniers détails avec l'intervenant, tester le slide 2 show et mettre en place les éventuels
éléments techniques avec la régie (audio, vidéo...).
Le jour même, il faut particulièrement prendre soin de badger les personnes présentes pour
faciliter l'identification.
Si un cocktail est prévu, il permettra d'entrer en contact plus aisément (les badges aideront
à l’identification).
Enfin, après la tenue de l'événement, il faut envoyer dans la semaine qui suit le compte-
rendu de la journée par e-mail. Il est intéressant d'y joindre les slides présentés durant la
conférence ainsi qu'une fiche d'appréciation (il est plus efficace de le faire quelques jours
2
Diapositive
49 SUPPORT DE COURS DE CAS PROFESSIONNELS 1&2 L3SB PROF. M. BAZÉMO
après l'événement plutôt que le jour même). L'ensemble de ces éléments sera également
mis en ligne sur le site Internet de la société, à destination de tous, ou sur l'Intranet dans le
cas d'un événement interne. Enfin, on peut ajouter à ces documents une courte interview
de l'intervenant qui revient sur le sujet traité.
Quant à l'organisation elle-même, elle peut tout à fait être assurée en interne. Un responsable
assisté d'une autre personne suffisent. Le binôme se fera aider par une régie technique et le
service des RH qui fournira la liste des personnes à inviter. Enfin, certains appels d'offre sont
incontournables : traiteur, société en charge de la rédaction du compte-rendu, traducteur éventuel,
recours à un outil de gestion électronique, ... On peut également faire appel à des prestataires
externes pour la gestion des invitations par e-mail et la création d'un site dédié à l'événement et
même pour déléguer quasi entièrement l'organisation de l'événement. Dans ce cas, il faut
logiquement prévoir un budget supérieur.
Le budget à prévoir pour organiser une conférence va dépendre de plusieurs facteurs. Le premier,
ce sera bien sûr le nombre de participants, qui conditionnera la taille de la salle à réserver. C’est
généralement l’un des postes de dépense les plus lourds.
Ensuite, le standing de l’événement doit être adapté à ses objectifs, et aura une influence très
importante sur le coût global. Quel que soit son contenu, l’organisation d’une conférence peut
contribuer à asseoir ou améliorer l’image de votre société, association, ou service de recherche.
Vous pouvez désirer transmettre une idée de sobriété, d’efficacité, de bonne santé financière, de
créativité ou de rigueur selon le public visé.
Même pour une conférence interne dans une entreprise, on ne choisira pas les mêmes prestations
s’il s’agit de communiquer autour des progrès réalisés sur la santé au travail, ou de rassembler les
équipes commerciales autour des objectifs stratégiques. Pour convaincre des prospects, des
investisseurs, le standing sera souvent encore plus important.
Une salle mieux décorée, plus prestigieuse, sera plus chère qu’une autre, de même taille mais
plus simple. Les prestations complémentaires, accueil, restauration, peuvent également alourdir
fortement le budget d’une conférence.
Enfin, les intervenants extérieurs demandent en général quelque chose pour leur participation à
une conférence (animateur, professeur, journaliste, …), ce qui compte finalement peu au regard
du budget total.
Commençons par définir les situations types dans lesquelles peut s’inscrire l’organisation d’une
conférence. Selon la situation, les voies de financement seront différentes.
Une conférence peut d’abord être organisée pour promouvoir un produit, un service de votre
entreprise ou association, ou pour développer son image, en interne ou en externe. Dans ces cas,
la conférence est un outil pour l’entité organisatrice, et le public ne paiera pas pour participer à la
conférence. Son financement devra être intégralement assumé par l’organisateur. Si l’objectif de
l’événement est de promouvoir l’image de la structure, c’est le service communication qui devra
allouer le budget, et il sera assez difficile d’évaluer l’efficacité financière de la conférence.
Une conférence peut aussi viser à fédérer et faire communiquer entre eux plusieurs acteurs
travaillant sur des problématiques communes ou proches. La conférence, devient ainsi un lieu
privilégié d’échange, de recherche de partenariats, de synergies, et le public sera prêt à payer,
plus ou moins cher selon le sujet et la fréquentation, pour participer. Dans ce cas, une étude de
marché devra être réalisée avant l’organisation de la conférence pour définir quel pourcentage du
coût d’organisation sera couvert par le prix des entrées. Notons tout de même que certaines
conférences internationales, sur des sujets porteurs, se permettent de faire payer la participation
pour plusieurs centaines d’euros, et sont largement bénéficiaires.
Enfin, une conférence peut servir à communiquer sur un sujet d’intérêt général, à sensibiliser un
public, et à diffuser une information. Ce type de conférence est porté par un engagement de
l’organisateur, et n’a pas, a priori, d’objectif financier. La conférence sert son sujet, pas
l’organisateur ou les participants. Pour être plus précis, une conférence peut être organisée autour
de préoccupations environnementales, « Comment préserver la biodiversité au Burkina Faso »,
ou sociales, sanitaires, artistiques, … Selon le sujet, et l’ampleur de la conférence, des acteurs
privés ou publics peuvent être susceptibles de participer au financement de l’événement pour
montrer leur implication. Il sera donc possible de négocier des mécénats3 auprès de fondations
privées ou directement des services de communication des entreprises, ou des subventions
publiques. Idéalement, les financements externes pourront couvrir l’ensemble des coûts
d’organisation.
Évidemment, beaucoup de conférences se trouvent quelque part entre ces situations types. Une
conférence sur un sujet d’intérêt général peut également servir la communication de la structure
organisatrice. De même, une conférence de référence dans un domaine, qui attire des spectateurs
payants, peut aussi mettre en avant les prestations d’un ou plusieurs acteurs.
En fonction de ce « mix », on pourra définir ce que doit être la contribution des différentes
méthodes de financement au budget global de la conférence.
3
Actions d’encourager et de subventionner les lettres, les arts ou les sciences.
52 SUPPORT DE COURS DE CAS PROFESSIONNELS 1&2 L3SB PROF. M. BAZÉMO
L3-SB
Prof. : M. BAZEMO
Votre Société organise du lundi 22 au vendredi 26/08/20XX un colloque sur l’utilisation des sachets
biodégradables en Afrique et particulièrement au Burkina Faso.
Quarante et cinq (45) participants y sont attendus dont les 2/3 résident à Ouagadougou. Cinq viendront
de l’intérieur du pays, cinq des pays de la sous-région et cinq d’outre-mer.
La prise en charge des participants venant d’ailleurs inclut la période du 20 au 28/08/XX. Celle des
participants locaux s’étalera sur la période des travaux du colloque).
Les frais de transport sont fixés forfaitairement à 520 000 F A/R pour les participants d’outre-mer ; à
250 000 F pour ceux de la sous-région ; à 75 F par km pour les locaux (considérer en moyenne 150
km de Ouagadougou à chacune des localités de l’intérieur).
La location de la salle coûte 475 000 F par jour. Le matériel de sonorisation revient à 50 000 F par
jour ; 75 000 F par jour pour le vidéoprojecteur (prévoir un second appareil en cas de panne). Un
groupe électrogène sera prévu pour les éventuelles coupures de courant. Sa location reviendra à
70 000 F par jour.
Les kits à remettre à chaque participant et les frais divers sont estimés à 92 500 F par participant.
La pause-café revient à 2 500 F par jour par participant ; le déjeuner quant à lui revient à 12 500 F.
Deux personnels chargés de l’organisation et trois agents d’accueil seront pris en charge. Les premiers
sont rémunérés à 45 000 F par jour (considérer une durée de 14 jours). Les seconds sont rémunérés
à 25 000 F par jour (considérer la durée des travaux du colloque).
Les organisateurs et les agents d’accueil seront habillés aux couleurs de la Société (une tenue à
l’ouverture et une autre à la clôture). Coût unitaire 75 000 F.
Des messages ont été passés à la radio pour informer le public de l’importance d’un tel événement.
Cinq passages ont été jugés nécessaires à raison de 30 000 F par passage. Il en est de même pour
la presse écrite ; 5 insertions à 55 000 F l’une.
Les participants seront hébergés à l’Hôtel du Faso. Une négociation avec la structure a permis de
bénéficier d’un tarif forfaitaire de 17 500 F par nuitée.
Les travaux de secrétariat seront assurés par un service privé (présent durant tous les travaux). La
production du compte rendu lui incombe (trois jours suffiront). Le coût en hors taxe est de 225 000 F
par jour.
TRAVAIL A FAIRE :
- Calculez le coût de ce colloque. Regroupez les dépenses par rubriques (location de salle,
location de matériel, hébergement, transport, kits et divers, restauration, presse, personnel
d’appui, secrétariat). (Excel)
- Représentez graphiquement la répartition en valeurs absolues et en valeurs relatives des
dépenses du colloque selon les grandes rubriques retenues.