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Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail

Comment réussir vos


plaquettes, brochures,
dépliants et flyers ?

Les étapes pour créer et rédiger


des documents irréprochables

Rédiger une plaquette commerciale, une


brochure, un dépliant ou un flyer sans la
préparation nécessaire, c’est comme décocher
une flèche avec les yeux bandés : dans les deux
cas, la cible est rarement atteinte. Voici un mode
d’emploi en 14 points pour réussir tous vos prints
et transmettre votre message de manière
optimale. Et surtout, collaborer avec l’agence de
graphisme et le rédacteur sans perdre temps ni
argent. 

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Délimitez le cadre

Pour un maximum d’efficacité, votre imprimé doit remplir un


objectif et avoir une fonction. Un flyer posé sur le comptoir de
votre échoppe n’a pas la même vocation qu’un flyer distribué lors
d’une exposition et devrait par conséquent être rédigé
différemment. 
Votre brochure sert-elle à :
 Obtenir des contacts, lors d’une exposition ou d’une
manifestation, par exemple ?
 Conclure une vente ? Vous la remettez en mains propres à des
clients enclins à acheter.
 Communiquer l’information pure ? Le follow-up d’une vente ?
 Asseoir votre crédibilité et votre notoriété ? Disponible pour
tous vos visiteurs ou partenaires.
Pendant que vous y êtes, identifiez-le ou les lieux dans lesquels votre
imprimé sera distribué.
Un flyer distribué dans une foire devrait être rédigé différemment que
le même flyer posé sur le comptoir de votre échoppe.

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Définissez les messages


Avant de contacter une agence ou de choisir un modèle de dépliant sur
internet, il est préférable de savoir exactement ce que vous voulez
communiquer. 
Définissez dans les grandes lignes les messages essentiels et les informations
importantes à transmettre dans votre document. Commencer par le design avant
de sélectionner le contenu est une erreur : le design doit s’adapter au contenu et
non l’inverse !
D’accord, vous trouverez toujours des graphistes pour vous persuader du
contraire…

Segmentez votre contenu

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Segmentez vos informations en autant de blocs que nécessaire


pour une lecture aisée et une compréhension rapide.
Comme les lecteurs ont tendance à survoler plutôt qu’à lire les
documents, ils doivent pouvoir capter l’essentiel de votre message sans
trop d’efforts intellectuels.
Voici quelques exemples de rubriques : l’explication de votre produit ou
service, ce qui le rend unique ou différent, les bénéfices et avantages
clients, le processus de fabrication, un comparatif avec la concurrence,
des statistiques, le prix, l’historique de votre société, toutes
les coordonnées, etc.
Connaissant la quantité de contenu, vous pourrez ainsi opter pour le
format adéquat.

Choisissez le format
Choisissez le format de la brochure ou du dépliant, ainsi que le
nombre de pages, en fonction de la quantité de contenu, de la
vocation de la brochure et de votre budget.
De nombreux sites proposent des maquettes de brochure entre 10 et
20 francs. Vous pouvez déjà en choisir une, que vous pourrez compléter
vous-même si vous maîtrisez Photoshop ou Illustrator, ou transmettre à
votre agence de graphisme.
Si vous avez un budget très, mais alors, très serré, vous pouvez vous
rendre sur ces sites sur lesquels vous pouvez tout faire online, tout seul
comme un grand.
La qualité du design est assez lamentable, il faut en convenir, mais si
vous ne vous souciez pas trop de l’image de votre entreprise, ni du
manque de flexibilité de ce genre d’outils, il s’agit d’une alternative à
considérer. Mais de grâce, ne créez jamais votre brochure sur Microsoft
Word !

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Réalisez une pré-maquette


Réalisez une prémaquette, en définissant le ou les sujets pour
chaque page, et en décrivant les visuels que vous souhaitez.
C’est lors de cette phase que vous allez peaufiner l’architecture du
document : définir la priorité des informations, la segmentation des
rubriques, l’ajout d’encadrés, l’espace accordé à chaque texte.
Pas besoin de chercher des photos précises à ce stade, même s’il est
bon de parcourir les banques d’images afin de chercher un peu
d’inspiration. Vous pouvez vous contenter de décrire les images que
vous souhaitez intégrer : secrétaire derrière son bureau qui répond à

Un appel, photo d’un éléphant dans la savane, visuel d’un coucher de


soleil sur la mer, etc.
Ne vous souciez pas encore du design de la maquette, il s’agit juste d’un
document de travail pour vous servir de référence. Vous pouvez soit le
griffonner à la main ou le réaliser sur n’importe quel support
informatique.

Identifiez vos cibles


Avant de rédiger votre brochure, il est primordial de savoir à qui
vous vous adressez.
Commencer à pondre vos textes sans connaître les lecteurs revient à
jouer aux fléchettes avec les yeux bandés : il est très difficile d’atteindre
la cible. En effet, vous devez également comprendre les attentes, les
envies et les motivations de votre public, ses problèmes, son style de
vie, etc.

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En construisant un Buyer persona (ou portrait-robot, pour ceux qui


n’auraient jamais entendu parler de ce terme très à la mode chez les
marketeurs de tous poils) de votre ou de vos clients idéaux, vous
pouvez délivrer des messages beaucoup plus efficaces.

Rédigez le contenu
Rédigez le contenu du dépliant en fonction de votre chemin de fer.
La grande difficulté consiste à estimer le nombre de signes de chaque
élément. En confiant le design a une agence, vous recevez une
maquette avec du texte factice (le fameux Lorem Ipsum) et chaque
élément pourra être calculé avec précision.
Un rédacteur expérimenté saura se baser sur une prémaquette pour
estimer le volume du contenu rédactionnel. En effet, une plaquette de

16 pages ne présentent pas les mêmes contraintes rédactionnelles


qu’un triptyque format A4.
À moins de produire un rapport annuel, évitez au maximum les longs
paragraphes et les explications interminables. Gardez toujours à l’esprit
que plus les textes sont courts, plus ils seront lus.

Quelques trucs pour mieux faire passer


votre message

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 Recourez à la méthode AIDA. AIDA (Attention, Intérêt, Désir, Action)


est une technique de construction d’argumentaires de vente assez
efficace.

 Soignez le titre : si vous vous contentez de mettre uniquement le nom


de votre entreprise, de votre service ou de votre produit sur la
première page de votre document, vous perdez une belle opportunité
de séduire. Osez un titre qui donne envie au lecteur de prendre votre
brochure dans les mains et de la feuilleter. 

 Ne vous contentez pas d’informer, faites en sorte de persuader. Tout


l’art du copywriting est d’en faire juste assez, mais pas trop.
 Mentionnez les besoins de vos clients. Ainsi, vous montrez que vous
les comprenez parfaitement.

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 Montrez clairement que vous détenez la solution à leurs problèmes. Il


n’est pas suffisant de mettre en lumière votre caractère empathique,
vous devez impérativement vendre votre côté McGovern.
 Évoquez les bénéfices plutôt que des aspects techniques. Au lieu de
dire que vos panneaux solaires sont performants en raison de capteurs
ultrasophistiqués, indiquez plutôt qu’ils permettent de réduire la
facture d’électricité de 25%. En d’autres termes, ne vendez pas des
briques, évoquez plutôt la villa !
 Incluez un appel à l’action : que voulez-vous que votre lecteur fasse à
la lecture de votre brochure ? Vous lance un coup de fil ? Se rende sur
votre site internet ? Même si j’estime que chacun devrait être assez
grand pour savoir ce qu’il veut, incitez-le quand même, il paraît que ça
marche !
 Trouvez un titre accrocheur pour chaque chapitre. D’une part, cette
technique permet de capter l’attention du lecteur. D’autre part, elle
garantit que votre message passe dans son ensemble, si votre lecteur
se contente de survoler la brochure.
 Aérez le contenu. Listes à puces et mots en gras doivent devenir vos
meilleurs alliés.
 Rédigez des phrases courtes. À moins de produire un rapport annuel,
évitez au maximum les paragraphes interminables.
 Transmettez au maximum une idée par paragraphe. Simplifiez la vie
des lecteurs.

Validez les textes à l'interne


Validez tous les textes à l’interne, avant de les transmettre à votre
agence de com. Vous pourrez toujours réaliser quelques
altérations plus tard, sur le document final.
Pourquoi avant ? Parce que mettre un texte en pages prend du temps.
Et le temps, c’est de l’argent. Soit entre 100 et 150 CHF de l’heure pour
un graphiste. Or, il arrive souvent que les textes de votre première
version finale subissent d’importantes coupes ou de grandes
modifications. Comme il est fort probable que nous ne possédez pas un
budget extensible à l’infini, je parie que vous apprécierez de pouvoir
économiser quelques billets bleus, lors de cette étape.

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En outre, à chaque fois qu’un graphiste retouche un texte, vous


augmentez les risques d’ajouter des fautes. Avec tout le respect et
l’affection que j’ai pour cette profession, je constate que les
notions basiques d’orthographe et de grammaire des maîtres ès
Photoshop ou Illustrator laissent souvent à désirer.
De plus, cela évite d’incessants allers-retours entre les différents
intervenants et l’inconvénient de ne plus savoir quelle version du
document est la bonne !
Il est par conséquent fortement recommandé de transmettre les
textes à vos décideurs, lors de cette phase déjà, afin de les
faire valider. Surtout quand votre supérieur prend un malin plaisir à
systématiquement rajouter son grain de sel ou à raturer votre prose de
sa plus belle plume Montblanc, juste pour légitimer son titre.
À moins d’être aussi doué en grammaire qu’un autiste en conversation
de bar, inutile de transmettre les textes validés à un correcteur
professionnel pour l’instant. Mieux vaut le faire plus tard, juste avant
l’impression. À ce stade, un correcteur comme Antidote fera
parfaitement l’affaire.

Faire valider vos textes AVANT de les transmettre au graphiste vous fait
gagner du temps et de l'argent.

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Transmettez les textes à l’agence


Des textes validés sont préférables à du texte factice (style « Lorem ipsum »).
Ensuite, laissez l’agence vous faire des propositions de maquettes.
N’oubliez pas d’annexer votre chemin de fer ou vos instructions. Si vous avez
d’autres exigences particulières, mettez-les par écrit, cela évite les malentendus
plus tard.

Trouvez des visuels


Trouvez des concepts de visuels pour illustrer et renforcer le contenu,
en consultant les nombreuses banques d’images libres de droits.

Ne considérez jamais les images comme une simple illustration de vos


propos. Les images sont parfaitement capables de faire passer un
message, de fournir un autre niveau de lecture ou de transmettre des
informations supplémentaires.

L’agence de graphisme peut aussi se charger de cette tâche


chronophage, qui nécessite de passer en revue des centaines de photos
avant de trouver la bonne. N’hésitez pas à donner des instructions
précises sur le type de photo que vous souhaitez. Par exemple : une
femme d’affaires qui tient son bébé dans les bras, un coucher de soleil
au-dessus d’une chute d’eau, traduire le concept de se démarquer et
sortir du lot avec des objets plutôt que des personnages.

Retouchez le texte

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L’agence vous a remis une première ébauche de maquette. Donnez vos


commentaires et suggestions sur le lay-out et retouchez les textes en
fonction du design.
Il est possible qu’un chapitre ou un titre soient un peu trop longs ou une
explication pas assez limpide.
Dans ce contexte, il n’est pas rare, non plus, de s’apercevoir de certaines
redondances ou incohérences qui n’étaient pas flagrantes lors de
l’étape de validation des textes.
C’est incontestablement la phase la plus critique : il s’agit de
peaufiner les détails sans ajouter des coquilles, ni réduire à néant tous
les efforts réalisés jusqu’ici.
Toutefois, si le travail de rédaction a bien été réalisé, et surtout si les
textes ont reçu l’aval de vos supérieurs, les retouches seront mineures.

Approuvez et corrigez le
document final
Validez une dernière fois le document final à l’interne avant de demander le
bon à tirer de l’agence.
Une fois que tout est en ordre, envoyez-le à un correcteur professionnel. Ces
experts de la syntaxe sont capables de vous trouver une bévue là où vingt-cinq
personnes n’ont vu que du feu.
Même si vous avez confié votre flyer au meilleur rédacteur de la planète, exigez
une relecture par un professionnel. Il est, en effet, fort embarrassant d’imprimer
10’000 exemplaires et de remarquer ensuite une bourde monumentale !

Validez le bon à tirer

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Si votre correcteur vous a signalé quelques imprécisions, demandez à


votre graphiste de les rectifier soigneusement.
Comparez bien les documents, afin d’être 100% certain que ces
modifications ne soient pas à l’origine d’autres problèmes. Une phrase
amputée d’un terme redondant peut tout à coup modifier la disposition
une correction peut donner lieu à une erreur de typographie, etc.
Validez une ultime fois le bon à tirer à l’interne et donnez le feu vert
pour son impression.

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