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passage aux normes

ifrs dans une banque


Nom: N'NEGHE MVIE JARIR Jécolia Nasmaa Honaida

2022:2023
plan

introduction

problématique

démarche méthodologique

impact

enjeux

conclusion
introduction
la croissance des échanges internationaux , a fait naitre la nécessité d'une harmonisation de
l'information comptable. Les analystes et les investisseurs ont ainsi une vision beaucoup plus
claire et précise des toutes les données essentielles à la compréhension de la situation d'une
firme et d'instaurer un langage international de qualité.
L'IFRS, c'est-à-dire l'International Financial Reporting Standards, est le référentiel en vigueur à
l'international en matière de norme comptable. Mis en place en 2005, il remplace l'IAS,
International Accounting Standards , crée lui en 1975. La création de ces référentiels a pour
objectif d'harmoniser les modèles de comptabilisations applicables par les entreprises cotés sur
les marchés boursiers internationaux. Depuis 2002, les sociétés cotées des différents états
membres de l'Union européenne sont obligées d'utiliser l'IFRS.
En Tunisie, l'entrée en vigueur des normes IFRS pour les banques est prévu le 1er janvier 2023,
c'est un projet de grande envergure, de plus, l'application de ces normes dans le secteur bancaire
nécessite énormément de moyens technique, humain et financier. c'est pour ces raisons que la
date de son entré en vigueur a autant été repoussé. cependant les banque sont tout de même
obligé de fournir des états financiers consolidés selon le référentiel IFRS.
Au cours de notre analyse nous verrons dans un premier temps , la démarche methologique
utiliser par les banques pour l'adoption des normes IFRS , puis nous verrons l'impact de
l'adoption de ses normes . Aussi nous parlerons des enjeux autour de ses normes . Et enfin dans
une conclusion nous repondrons a la problématique engendrer par ce sujet .
problématique

quelle sont les difficultés rencontrées par les banques tunisiennes lors
de l'adoption des normes IFRS?
démarche méthodologique
ƒ Le plan d’action s’articule autour de 3 grandes phases : Etude –
Diagnostic – Mise en place. Chaque banque met en œuvre son propre
plan d’action, avec des équipes dédiées et une implication du top
management. Une commission et des groupes techniques se réunissent
régulièrement pour évaluer l’état d’avancement du projet. ƒ Le projet
couvre aussi bien le volet réglementaire que les études d’impact. D’autres
acteurs seront impliqués dans le projet (CAC, OEC, …)
. L’organe de direction de la banque ou de l’établissement financier doit établir
un plan stratégique pour la conduite du projet, qui doit être validé par son
conseil d’administration ou son conseil de surveillance. Ce plan doit
notamment comporter :
• Le processus de pilotage stratégique et opérationnel du projet;
• La feuille de route pour la conduite du projet;
• L’équipe projet et les structures intervenant dans le projet;
• Les mesures requises pour l’adaptation du système d’informations et
comptable aux exigences des normes IFRS;
• Un plan de communication interne et externe; et
• Le plan de formation de tous les intervenants dans le projet.

Le conseil d’administration ou le conseil de surveillance doit surveiller la mise en place du


plan stratégique et affecter les moyens humains et matériels nécessaires pour la bonne
conduite du projet d’adoption des normes IFRS. Le comité d’audit et le comité des risques
doivent assister le conseil dans la bonne conduite du projet.
La banque ou l’établissement financier doit créer un comité de pilotage pour le projet. Ce
comité de pilotage est chargé:
• de la constitution d’une équipe projet;
• du suivi et contrôle du déroulement du projet;
• du suivi des objectifs dans le respect des orientations stratégiques;
• de la coordination entre les métiers et les fonctions de support; et
• de la validation des phases clés du projet.
L’équipe projet doit être composée au moins de responsables des départements Financier,
Risque, Crédit, Organisation, Ressources humaines, Système d’Informations, Audit Interne et
Juridique et le cas échéant des représentants des filiales de la banque ou de l’établissement
financier faisant partie de son périmètre de consolidation comptable.
impact
I. Impact de la norme IFRS 9 sur le système d’information

La mise en place de la norme IFRS requiert des pré requis au niveau du système d’information
afin d’alimenter le modèle de constatation de la perte de valeur passant d’un modèle de pertes
sur crédits avérés à un modèle de perte de crédit exceptée.
Parmi les principaux pré requis nous pouvons signaler des éléments que nous allons utiliser
ultérieurement:
• Identification des modèles économique suivie par l’entité pour la gestion de ses actifs
• Identification des cash flows de chaque actifs
• Systéme de notation interne des clients
• Systéme de suivi en temps réel de la relation client ;
• Analyse des données internes collectées sur l’entité (rapport de gestion…)
• Des données internes des entités au niveau d’un même secteur
• Des donnés macroéconomiques pour chaque secteur d’activités de la clientèle ;
II. Impact sur les comptes bancaires

1. Impact sur le portefeuille Titre

La NCT 25 relative au traitement titre distingue entre :


• Titres de transaction : sont des titres à revenu fixe ou variable acquis en vue de leur revente à
brève échéance et dont le marché de négociation est jugé liquide.
• Titres de placement : sont les titres à revenu fixe ou variable qui ne sont ni des titres de
transaction, ni des titres d'investissement ni encore des titres de participation ou parts dans les
entreprises associées, co-entreprises ou entreprises liées.
• Titres d'investissement : sont les titres à revenu fixe acquis avec l'intention de les détenir de
façon durable, en principe jusqu'à la date de leur échéance.
• Titres de participation : sont les actions et autres titres à revenu variable détenus par
l'établissement bancaire sur une longue durée autres que les parts dans les entreprises associées,
co-entreprises ou entreprises liées.
La classification des actifs financiers en IFRS 9 se fait suivant :
• Les caractéristiques contractuelles des cash flow
• Le modèle économique de gestion de ces actifs

-Les caractéristiques contractuelles reposent essentiellement sur deux critères :


1) La liquidité de l’actif
2) La nature juridique de la relation fondamentale entre le créancier et le débiteur.

-Le modèle économique de gestion des actifs diffère entre les actifs à génération permanente de
revenue et les actifs pour leur cession avec plus value à l’échéance.
L’IFRS 9 distingue entre les actifs financiers évalués suivant:
• Coût amorti
• Juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global :
• Juste valeur par le biais du résultat net
2. Augmentation des provisions sur dépréciation des crédits
a. Indicateurs de dépréciation
Le tableau suivant compare entre les deux modèles :

Par ailleurs l’IFRS 9 prévoit 3 catégories d’encours comme décrit précédemment:


• Encours non dégradés: Perte de défaut sur 12 mois
• Encours dégradés: Perte de défaut à maturité
• Encours douteux: Perte de défaut à maturité

3. Evaluation à la juste valeur des garanties reçus

Les hypothèques et les garanties reçus seront suivant les normes IFRS évalués à la juste valeur.
Leur évaluation à la juste valeur permettra à la banque Tunisienne d’évaluer avec plus de
fiabilité le risque encourus sur un débiteur.

enjeux
Le premier enjeu est d’ordre stratégique. En effet, les banques gèrent, ce que nous appelons des
groupes d’instruments financiers, et apprécient les rendements soit en juste valeur, soit en
intérêt ajusté des pertes de crédits attendues. Il y aura donc une redéfinition de la panoplie des
instruments financiers qui sont utilisés par les banques.

Le second enjeu consiste en l’obligation d’établir un inventaire exhaustif des instruments


financiers, les classer par catégorie et les évaluer selon les normes définies de l’IFRS9, qui est
assez complexe à mettre en place. De plus, il faut mettre à niveau le système d’information et le
paramétrer selon les prescriptions IFRS, et déployer de nouveaux processus ou politiques
permettant de poursuivre convenablement l’augmentation significative ou non du risque de
crédit.

Le troisième enjeu est lié à la formation en normes IFRS qui doit concerner non seulement le
personnel de la banque mais aussi celui de ses filiales Il est donc inévitable de faire recours à
plusieurs intervenants externes de type analystes, actuaires, experts comptables, informaticiens,
etc. ce qui va compliquer d’autant plus l’audit des états financiers consolidés.

le quatrième enjeu est d’ordre technique, plutôt en rapport aux problèmes rencontrés lors de
l’application des normes IFRS9 qui touchent essentiellement le classement et l’évaluation des
actifs financiers sous forme d’instruments de capitaux propres. En effet, toutes les banques ainsi
que leurs filiales ont des portefeuilles d’instruments de capitaux propres dont notamment les
actions, part social, etc. Un modèle simple consiste à une évaluation à la juste valeur dont la
variation de cette dernière impacte le résultat net. Il faudrait désormais déterminer une juste
valeur en appliquant la norme IFRS13 qui prévoit une certaine procédure pour son estimation.
conclusion
au terme de notre analyse nous pouvons donc dire que le passage aux normes IFRS est un projet
de grande envergure qui nécésssite énormement de moyen. c'est projet très complexe surtout
pour le cas des banques, la mise en place de l'IFRS9, instruments financiers, nécéssite la mise en
place de pré requis importants et donc une anticipation en terme de mise en place éffective. les
IFRS utilise la juste valeur or les NCT restent largement dominé par le cocepte de couts historique
aussi, il y a une absence d'un cadre reglementaire. l’absence d’un texte légal spécifique obligeant
les banques et les autres établissements financiers à adopter les normes IFRS et à établir des états
financiers consolidés constitue une véritable contrainte. Certes, il existe des circulaires ou des avis
qui ont été émis par les organisations de supervision ou de régulation, cela n’est pas suffisant.
le référentiel IFRS exige plus d’informations financières, plus de transparence et plus de données,
il faudra investir dans des SI pour la production des etats finaciers consolidé , investir dans les
RH...
le problème de double référentiel signifie que la distribution des dividendes par les banques se
base sur les normes comptables tunisiennes instituées par les lois. La problématique consiste en
une forme de « cohabitation » entre 2 référentiels dont plusieurs aspects à savoir le coût, la durée,
l’organisation et la gestion restent encore flous.

bibliographie
-https://apsf.pro/wp-content/uploads/2019/07/BAM-IFRS-ET-SF_PRESENT-261206.pdf
-https://www.ilboursa.com/marches/passage-aux-normes-ifrs-le-compte-a-rebours-est-
lance_29950
-https://managers.tn/2021/07/01/passage-aux-normes-ifrs-en-2021-le-systeme-bancaire-tunisien-
est-il-vraiment-pret/
-https://www.leaders.com.tn/article/31935-impact-de-la-norme-ifrs-9-sur-le-secteur-bancaire-
tunisien

-Downloads/reg_bancaire.pdf

-https://macomptabilite.com/lifrs

-https://www.webmanagercenter.com/2022/03/12/482198/tunisie-lentree-en-vigueur-des-
normes-ifrs-reportee-au-1er-janvier-2023/

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