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DU CONTRÔLE DE
GESTION BANCAIRE
Les outils du contrôle de
gestion dans une banque
commerciale
Introduction
Le contrôle de gestion a fait son apparition d’une manière officielle en 1931 aux Etats- Unis avec la création « Controllers Institute of america ».
Actuellement, le contrôle de gestion est une fonction fondamentale de l’entreprise dans la mesure où au-delà de la protection des actifs de l’entreprise
le contrôle de gestion permet à l’entreprise, entre autres, d’avoir les informations nécessaires qui l’aideront dans la planification et le contrôle des
opérations :
- comparer les réalisations avec les plans d’activité et les normes.
- enregistrer et interpréter les résultats pour tous les niveaux de l’entreprise.
Le processus du contrôle de gestion permet donc de s’assurer que ce qui doit être fait dans l’entreprise est effectivement réalisé et ainsi de détecter à quel
moment le système cesse de fonctionner normalement .Toutes ces considérations nous amènent donc à souligner l’importance du contrôle de gestion dans
le système général du management de l’entreprise. Le contrôle de gestion à été défini comme un processus par lequel les dirigeants de l’entreprise
s’assurent que les ressources sont utilisées de façon efficace et efficiente pour atteindre les objectifs fixés.
Liées les unes des autres, ces procédures mesurent la bonne adéquation entre le résultat et
les ressources .Sa traduction est d’évaluer les niveaux de performance des activités de l’enrichir
et de prendre des décisions qui s’imposent.
Pour la banque, le contrôle de gestion est d’abord plus important puisqu’il s’agit non
seulement de veiller à optimiser l’utilisation des ressources de la banque, mais aussi
de veiller à se conformer aux règles prudentielles inhérentes à la profession.
La mesure et le suivi des risques et la probabilité de leur matérialisation est
désormais au cœur des préoccupations du contrôle de gestion au niveau de la banque.
L’authentification, la connaissance et la mesure du couple ‘risque et rentabilité »ou
« risque/coût du risque »ne peuvent être étrangers au système de gestion de la banque.
Dans cet ordre d’idées, j’ai choisi comme thème de recherche les outils du contrôle de
gestion dans une banque en l’occurrence la BNP PARIBAS pour les raison ci-après :
- par l’importance de cette institution bancaire au niveau international.
- par son niveau managérial.
Problématique :
- Quels sont les outils du contrôle de gestion dans une banque commerciale ?
- Quels sont les éléments clés devant prévaloir dans le contrôle de gestion d’une banque ? Et pourquoi ?
I. Rappels des fondements théoriques du contrôle de gestion
On abordera dans ce premier axe la définition du contrôle de gestion et ses interlocuteurs (centres de
responsabilités).Et aussi on parlera du développement tardif dans le milieu bancaire du contrôle de Gestion.
Traduction de la définition :
Les deux principaux objectifs du contrôle de gestion peuvent être résumés
en la mise en place d’un système de pilotage et la mesure des niveaux de
performance des entités juridiques ou des activités ou divisions / des lignes
de métier d’un groupe ou d’une structure
=> pour enrichir l’info et la prise de décision des dirigeants/management.
I. Rappels des fondements théoriques du contrôle de gestion
Notre étude dans cet axe se fera à travers deux sections la première parlera des activités bancaires,
la deuxième la typologie des risques.
On en Banque Banque
de détail
distingue =
d’investissement
=
retail investment
quatre banking banking
principaux
métiers :
Gestion Banque
d’actif privée
= =
asset private
management
banking
II. L’activité bancaire, typologie des risques
On en Le risque
distingue de taux
trois:
Le risque Le risque
sur action de change
II. L’activité bancaire, typologie des risques
Risque que l’on trouve principalement sur les activités de prestations de service de la banque.
- Risque de liquidité :
Risque que la banque ne puisse pas faire face à ses échéances Il peut provenir de différentes causes :
-Notamment lorsque les emplois sont supérieurs aux ressources
-Ou lorsque des actifs dits négociables ne le sont plus (marchés non liquide)
-Ou que des passifs ne sont plus renouvelés
III. Le contrôle permanent et son importance dans une banque:
Dans cet axe on parlera du contrôle permanent à travers les points suivants:
-le contrôle de gestion dans une banque est un contrôle quasi permanent au vu de la spécificité
de l’activité bancaire et de ses risques
-les aspects techniques du contrôle permanent et la maitrise du risque opérationnel
• Définir :
Cadrer et valider le périmètre d’exercice de la fonction Contrôle Permanent.
• Organiser :
Définir la méthodologie du contrôle permanent :
-Formaliser le dispositif de contrôle permanent
-Organiser la fonction du contrôle permanent
• Mettre en œuvre :
Déployer le dispositif de Contrôle Permanent dans les sites et métiers et accompagner le changement.
Le contrôle de gestion au niveau d’une banque se fait à deux niveaux selon le type de risque A cet effet,
il ya lieu de préciser, que les risques sont pris en charge au niveau centrale par la consolidation des données
comptables et financières qui remontent à la direction générale . Par contre le risque opérationnel qui reste le plus
important est pris en charge par le réseau bancaire.
La maitrise du risque opérationnel est ainsi gérée par l’agence.
III. Le contrôle permanent et son importance dans une banque:
2. Aspects techniques :
La maîtrise du risque opérationnel
A priori, l’identification des risques pourrait
permettre de définir leur impact.
D’où la nécessité de les gérer pour les réduire :
cependant cet état de fait ne pourrait être, sans
une actualisation des méthodes de gestion des
risques opérationnels, ce qui permettrait, outre
mesure, de gagner en qualité commerciale et
en productivité(6).
Enfin, conformément au troisième pilier de Bâle
II, la communication envers les autres banques
et les reportages auprès des autorités de tutelle
assureraient une transparence dans la gestion
des risques opérationnels.
Ainsi, une saine gestion des risques peut
ajouter de la valeur.
III. Le contrôle permanent et son importance dans une banque:
Le risque opérationnel :
Définition : Le risque opérationnel est défini par le comité de Bâle comme étant un événement réel résultant de
l’inadéquation ou de la défaillance de processus internes, ou d’événements extérieurs, qui a, pourrait ou aurait pu
entraîner une perte, un gain ou un manque à gagner(7).
La première section de cet axe est introductive, présentation du groupe et sa filiale BNP PARIBAS EL-DJAZAIR
(historique, domaine, chiffres clés)
Dans la deuxième section on abordera le contrôle de gestion à travers le Contrôle permanent
(cas agence Annaba II 07360).
Notations financières :
Fitch Ratings, agence internationale de notation financière, a confirmé en novembre 2012, et ce pour la sixième
année consécutive, les notes nationales attribuées à BNP Paribas El Djazaïr
- première entreprise algérienne à en avoir bénéficié :
*Note à long terme : AAA (dza)
*Note à court terme : F1 (dza)
*Perspective d’évolution de la note à long terme : Stable
Cette notation confirme la solidité financière de la banque ainsi que la qualité de son management et de son
organisation.
IV. Le contrôle de gestion chez la BNP PARIBAS :
b - L’organisation
Pour qu’ils puissent être exercés dans les meilleures conditions et qu’ils aient la qualité et la
portée souhaitées, les Points de Surveillance Fondamentaux doivent
être planifiés et préparés tout en demeurant si nécessaire inopinés (contrôle des existences notamment). Leur
exercice implique le strict respect de la méthodologie et de la périodicité, éléments indispensables pour ne pas
altérer la couverture consolidée des risques au niveau du pôle.
La responsabilité de chaque PSF doit être attribuée à un collaborateur dont la compétence est reconnue dans
l’activité concernée. Le recours à un intervenant indépendant de l’activité doit être systématiquement recherché
mais, dans certaines situations, les cas d’auto-contrôle peuvent être tolérés et signalés (risque informatique par
exemple).
Une lettre d’attribution, doit être adressée au collaborateur, toutefois si le territoire a opté pour une organisation
centralisée, la matérialisation écrite des attributions n’est pas nécessaire, sous réserve que le pilotage de cette
structure soit confié à un collaborateur nommément désigné.
Dans les structures de petite dimension (siège de moins de 5/6 personnes), les PSF doivent, si possible, être
obligatoirement réalisés par un collaborateur externe à l’entité.
IV. Le contrôle de gestion chez la BNP PARIBAS :
Composé de membres de l’Etat Major (dont le responsable de l’audit) et des responsables de production concernés
par le sujet traité, le comité se réunit trimestriellement. Pour le volet PSF, ce comité doit:
- examiner, selon les différents niveaux de synthèse propres à chaque territoire, les «Tableaux de Synthèse relatifs
au Degré de Maîtrise des Risques» et les commentaires y afférant,
- valider le tableau de synthèse de niveau territoire destiné à SFDI ;
- dresser un bilan des défaillances notables ou des situations préoccupantes mises en lumière,
- décider d’éventuelles actions correctrices d’envergure autres que celles déjà prises à l’initiative du titulaire du PSF,
- Valider la création de PSF locaux (ou leur suppression)
d- Méthodologie
Chaque Point de Surveillance Fondamental fait l’objet d’une procédure distincte, précisant :
- la périodicité à laquelle le contrôle doit être exercé ainsi que l’échantillonnage à examiner ;
- les principales actions et étapes à respecter dans la réalisation du contrôle ;
- la manière de matérialiser le contrôle et d’évaluer le niveau de maîtrise des risques.
Sa réalisation repose sur trois étapes distinctes.
IV. Le contrôle de gestion chez la BNP PARIBAS :
3. L’évaluation du contrôle :
A chacune des actions de contrôle composant chaque PSF une notation est attribuée, ces notations, agrégées au
niveau de chaque PSF, déterminent une évaluation moyenne qu’il convient d’arrondir à l’unité (exemple : notation
arrondie à 2 pour 2,49 ; notation arrondie à 3 pour 2,50,…).
Les critères de notation sont les suivants :
Afin de mesurer précisément le degré de maîtrise des risques, une synthèse par famille de risque est effectuée au fil
des réalisations et les problèmes persistants identifiés et analysés. A cet effet, le «Tableau de Synthèse du Degré de
Maîtrise des Risques » , est à compléter à partir des comptes rendus de réalisation.
Cet outil devant s’intégrer dans des environnements variés et aux contraintes multiples, différents niveaux de
synthèse intermédiaires peuvent être déclinés par chaque territoire (niveau siège, groupe d’exploitation, secteur
géographique, etc).
Ce tableau de bord «permanent» à destination des Etats Majors doit être adressé chaque trimestre à SFDI
Organisation Risques Opérationnels.
c - Rôle de l’audit interne
Le rôle de l’Audit Interne est d’émettre un avis indépendant du management des risques sur l’adéquation,
l’application et l’efficacité du dispositif mis en place. Pour ce faire, l’Audit Interne doit planifier chaque année une
mission sur ce thème (à réaliser pendant le 1er semestre).
-L’organigramme de l’audit au sein de la BNP PARIBAS ED joint en annexe 06
V. Analyse critique
La présence physique et organique de la structure du contrôle permanent au niveau de l’agence pourrait altérer les
missions du contrôle permanent dans la mesure où la cohabitation du chargé de la maîtrise du risque opérationnel «
CMRO » avec le personnel de l’agence est susceptible d’engendrer des relations subjectives d’affinité à même de
biaiser le travail attendu du contrôle permanent censé être inopiné. C’est ce que j’ai pu constater personnellement
quand j’ai vu que le personnel de l’agence est informé d’une manière informelle à l’avance du passage de la mission
de contrôle. Les comptes rendus de missions de réalisation perdent ainsi leur utilité dans la mesure où le personnel
est suffisamment informé à l’avance pour se mettre à jour et effectuer les régularisations et mise à jour éventuelles.
De ce fait la structure de contrôle de gestion dans une banque doit se situer organiquement en dehors du réseau
d’agences et doit être rattachée au staff de la direction
générale
La structure du contrôle permanent ne devrait pas être
limitée à la seule personne du Chargé de la maitrise du
risque opérationnel, mais renforcée par une équipe de
contrôleurs, ce qui ferait du contrôle permanent un
travail beaucoup plus exhaustif, et plus élaboré.
Le traitement des relations des grosses affaires devrait se
faire en étroite collaboration entre la direction du contrôle
et la direction régionale pour éviter des
dysfonctionnements éventuels, en ayant à l’esprit que
l’aspect commercial doit prévaloir sur l’aspect administratif.
Méthodes et outils du
contrôle de gestion bancaire
Les objectifs de la formation
Il est également assuré par les autorités de tutelle, l’AMF et l’ACPR ou par des corps de
contrôle externes prévus par la loi. C’est le cas des Commissaires aux comptes chargés de
vérifier la régularité et la sincérité des comptes annuels et la bonne application de certaines
dispositions du droit des sociétés (égalité des actionnaires…). Le plan d’audit est ainsi
préparé par les experts du contrôle périodique pour adaptation-validation par les organes de
gouvernance de la banque.
Définir le périmètre du contrôle de gestion bancaire
Le coût du risque va représenter l'ensemble des coûts inhérents aux risques qu'ils
soient de change, de défaillance, de contrepartie, de crédit, etc. ... Si l'établissement
financier sous-évalue ce risque, le montant prêté et les intérêts dus ne seront pas
perçus et viendront s'inscrire en perte.
FRAIS GENERAUX
L'enjeu essentiel de la
comptabilité analytique est
de renseigner le chef
d'entreprise sur la
répartition des coûts des
différents services de
l'entreprise et le coût réel
des produits vendus, afin
de calculer leur rentabilité.
Mesurer et analyser les performances
- Le résultat d'exploitation (RE) correspond au RBE diminué des dotations nettes aux
provisions d'exploitation. C'est à ce niveau que la notion de risque est prise en compte.
Depuis 1993, ce solde a été remplacé par le résultat courant avant impôt.
- Le résultat net (RN) intègre, outre le résultat d'exploitation, les autres produits et
charges de caractère le plus souvent exceptionnel, les dotations au fonds pour risques
bancaires généraux et l'impôt sur les sociétés.
DÉFINITION ET MESURE DE LA RENTABILITÉ BANCAIRE
L'évaluation de la rentabilité est le fruit des variations de taux et de volume qu'il importe de pouvoir
dissocier dans l'appréciation de la situation d'un établissement de crédit. La mesure de l'effet prix et de
l'effet volume passe par l'analyse des coûts et des rendements, obtenus en rapprochant le montant des
intérêts perçus et versés sur celui des prêts et des emprunts correspondants. Un calcul de marge peut
dès lors être réalisé sur les différentes activités d'intermédiation (opérations avec la clientèle, opérations
de trésorerie) et donner lieu en définitive à une évaluation de la marge globale d'intermédiation.
Depuis 1993, ce ratio a fait place à celui de marge bancaire globale dont la création a été motivée, d'une
part, par la nécessité d'avoir un ratio prenant en compte l'ensemble de l'activité bancaire, y compris les
activités de service et de hors-bilan (la distinction entre intermédiation et non intermédiation tendant à
devenir plus imprécise), et, d'autre part, le souci de calculer un indicateur simple facilement utilisable
dans les comparaisons internationales. Elle résulte du rapport du PGE sur le total de bilan et "l'équivalent
crédit sur instruments financiers à terme".
DÉFINITION ET MESURE DE LA RENTABILITÉ BANCAIRE
COUT STANDARD
La méthode des coûts standards est une méthode de calcul des coûts a priori. Les coûts sont
prédéterminés dans les conditions normales de fonctionnement de l'entreprise.
DÉFINITION ET MESURE DE LA RENTABILITÉ BANCAIRE
MARGE OPERATIONNELLE
La marge opérationnelle d'une
entreprise est égale au résultat
d'exploitation ÷ chiffre d'affaires.
SEUIL DE RENTABILITE
Le seuil de rentabilité est égal aux coûts fixes divisés par le taux de Marge sur coûts variables. Pour un
chiffre d'affaire de 20000 et un montant de charges variables de 9000, le TAUX DE MARGE SUR
COUTS VARIABLES EST EGAL A : ((20000 – 9000) / 20000) * 100 = 55%.
DÉFINITION ET MESURE DE LA RENTABILITÉ BANCAIRE
COUT DE REVIENT
La procédure budgétaire :
PLAN ;
Quatre grandes étapes contribuent à l'efficacité de la gestion du processus budgétaire :
- une planification stratégique et fonctionnelle.
- un modèle budgétaire complet et performant.
- une coordination,
- une validation et une consolidation des
- différents budgets de l'entreprise..
DÉFINITION ET MESURE DE LA RENTABILITÉ BANCAIRE
BUDGET
PREVISIONS
Une fois le projet associatif défini, il est nécessaire de réaliser des prévisions
budgétaires pour définir les moyens et les besoins en vue de sa réalisation : c'est ce
que l'on appelle établir le budget.
DÉFINITION ET MESURE DE LA RENTABILITÉ BANCAIRE