Cas de :
La Banque Régionale Populaire Fès-Taza
ENCG-Fès Page 1
Le contrôle budgétaire bancaire
ENCG-Fès Page 2
Le contrôle budgétaire bancaire
Sommaire
Remerciements………………………………………………………………………………………………………….2
Sommaire………………………………………………………………………………………………………………….3
Introduction générale………………………………………………………………………………………………..5
ENCG-Fès Page 3
Le contrôle budgétaire bancaire
Introduction…………………………………………………………………………………………………………….47
1. Mission du service…………………………………………………………………………………………60
ENCG-Fès Page 4
Le contrôle budgétaire bancaire
2. Domaines de responsabilité…………………………………………………………………………..61
Section 1 : le contrôle budgétaire bancaire : une analyse par la méthode des écarts.65
1. Analyse de l’écart sur marges bancaires………………………………………………………..66
2. Analyse de l’écart sur activité : les emplois……………………………………………………67
3. L’analyse du PNB et des Résultats…………………………………………………………………70
4. La mise en œuvre des actions correctives……………………………………………………..73
Conclusion……………………………………………………………………………………………………………….88
Conclusion générale…………………………………………………………………………………………………89
Bibliographie……………………………………………………………………………………………………………91
Annexes….……………………………………………………………………………………………………………….96
ENCG-Fès Page 5
Le contrôle budgétaire bancaire
INTRODUCTION GENERALE :
L’évolution de l’activité bancaire, durant la fin des années 80, s’est traduite à l’échelle
internationale, par un grand nombre de bouleversements. En effet, la
déréglementation des marchés, la désintermédiation et la mondialisation des
activités bancaires ont déclenché un phénomène de concurrence « sauvage » et
acharnée dont les conséquences, sur la situation financière des banques, ont été
néfastes.
Tout de même, cette démarche prévisionnelle volontariste doit faire l’objet d’un
contrôle budgétaire succinct et efficace afin de suivre les réalisations en matière
d’objectifs et de standards, et de surveiller l’aboutissement de la trajectoire
stratégique, qui, en cas de déviation, doit faire l’objet d’une analyse profonde,
décelant les causes des gaps relevés, et arrêtant un plan d’actions rigoureux et
ambitieux en vue d’un redressement de la situation permettant l’amélioration de la
performance de la banque.
ENCG-Fès Page 6
Le contrôle budgétaire bancaire
Il est aujourd’hui pleinement mis en œuvre dans les banques et les établissements
financiers internationaux, participant activement au processus de création de valeur
et constituant ainsi un véritable atout concurrentiel, et un outil décisif de gestion et
d’optimisation des flux. Il fait également figure de d’ajusteur pour les entreprises des
autres secteurs d’activité traditionnellement moins sensibilisés aux problématiques
d’affectation et de suivi des fonds propres.
Pour ce faire, nous allons donner des éléments de réponses aux questions suivantes :
Quels sont les préalables à mettre en place avant d’envisager la mise en place
d’un système de contrôle budgétaire ?
Quelles sont les étapes du processus du contrôle budgétaire ?
Quels sont les différentes techniques et méthodes à utiliser pour mener un
contrôle budgétaire efficace dans le milieu bancaire ?
Comment peut-on mettre en œuvre un contrôle budgétaire proactif visant la
prévention et non la correction ?
ENCG-Fès Page 7
Le contrôle budgétaire bancaire
Méthodes et techniques :
Pour atteindre les objectifs assignés dans le travail, nous allons recourir aux
méthodes et techniques ci-après :
Méthodes :
- La méthode analytique : pour analyser des données recueillies ;
- La méthode descriptive : permettant de décrire l’entreprise faisant l’objet du
travail.
Techniques :
- La technique documentaire : consiste à récolter des renseignements sur base
de documents afin de réaliser ce travail ;
- La technique d’interview : nous a permis d’obtenir les opinions des
responsables de la direction financière et du responsable du département de
contrôle de gestion et pilotage de la performance sur la gestion de la BPR.
Canevas du travail :
Pour mener à bien notre travail, nous avons choisi la méthodologie suivante :
- Notre première partie sera consacrée à la présentation d’un cadre conceptuel
au système de contrôle budgétaire comme un pilier fondamental du système
de contrôle de gestion ;
- Notre deuxième partie, sera consacrée dans son premier chapitre à la
présentation et la description de la structure d’accueil qui fera l’objet de
recherche et d’analyse, alors que son deuxième chapitre se focalisera sur une
étude du contrôle budgétaire dans le milieu bancaire, avec une proposition
d’une démarche proactive pour mener un contrôle budgétaire efficace dans
une banque.
ENCG-Fès Page 8
Le contrôle budgétaire bancaire
Première partie :
ENCG-Fès Page 9
Le contrôle budgétaire bancaire
Introduction :
ENCG-Fès Page 10
Le contrôle budgétaire bancaire
1
J. MELESE, « la gestion par les systèmes », Editions Hommes et Techniques.
ENCG-Fès Page 11
Le contrôle budgétaire bancaire
3. Définitions et concepts :
Définition 1 : « Le contrôle budgétaire est une procédure qui compare a posteriori les
réalisations avec les prévisions du budget d'un centre de responsabilité »2.
Cette procédure :
- dégage des écarts entre les montants réalisés et les montants budgétés (ou
montants préétablis)
- comporte une phase d'indentification des causes d'écarts ;
- est à la base d'actions correctives ;
- est mise en œuvre au niveau de chaque centre de responsabilité.
Un contrôle budgétaire pertinent s'appuie sur l'ensemble des budgets établis pour
formaliser le fonctionnement à court terme de l'entité dont la gestion doit être mise
en tension. Les données nécessaires tant à l'établissement des budgets qu'au calcul
des réalisations mettent en jeu tous les systèmes d'information comptables de
l'entreprise.
La pertinence des écarts dépend de leur définition, mais aussi de la qualité des
éléments de référence c'est-à-dire des budgets. Dans un environnement instable et
peu prévisible, cet aspect du problème ne peut être négligé, c'est pourquoi les
actions correctives peuvent agir sur les éléments prévisionnels. Le schéma suivant
2 ème
Philippe HONORAT, « le budget facile pour les managers », édition Eyrolles, 2 édition, 2009, Page 201.
3
Michel GERVAIS, Contrôle de gestion et planification de l’entreprise, Economica, 1987, Page 286.
ENCG-Fès Page 12
Le contrôle budgétaire bancaire
Non
Exceptionnellement
Analyse des écarts
ENCG-Fès Page 13
Le contrôle budgétaire bancaire
4
Jacques MARGERIN, La gestion budgétaire : comment en faire un outil de management, Ed. SEDIFOR, 1986. Page 169
ENCG-Fès Page 14
Le contrôle budgétaire bancaire
b) La continuité du contrôle :
Alors que la fonction de programmation et de planification est discontinue, la
fonction de contrôle s’exerce de manière continue. Il faut suivre régulièrement et de
très près les écarts entre les réalisations et les prévisions afin de pouvoir porter les
corrections nécessaires, à temps.
La réussite du contrôle budgétaire dépend, dans une large mesure, de la périodicité
optimale que peut choisir la banque pour faire son contrôle budgétaire. Le choix de la
périodicité dépend des avantages et des inconvénients induits par une périodicité
plus au moins élevée. Il est nécessaire à une banque de procéder à des contrôles
budgétaires selon des périodicités plus ou moins fréquentes. Il convient toutefois de
préciser que la périodicité des contrôles peut être différente :
Selon la complexité du système mis sous contrôle.
Selon l’intensité des perturbations susceptibles d’être apportées au système
par ses divers environnements.
En effet, après avoir fait les prévisions pour les recettes et les dépenses au début de
l’exercice, les intervenants de la gestion budgétaire sentent le besoin de savoir et de
pouvoir juger les résultats de leurs actes.
Dans la pratique, il est difficile pour une banque de se procurer des renseignements
et des informations précises, fréquemment et rapidement en matière budgétaire.
Cela nécessite la présence d’un système d’information très puissant.
ENCG-Fès Page 15
Le contrôle budgétaire bancaire
ENCG-Fès Page 16
Le contrôle budgétaire bancaire
Objectif
Comparaison
Action
Etat atteint
Feed-back
En effet, un tel modèle repose sur deux hypothèses : il suppose que la référence (état
à atteindre) reste pertinente, il admet que la décision corrective peut être efficace
même si elle intervient après la constatation d'une dérive5.
Or, ces deux hypothèses ne sont pas toujours vérifiées dans la pratique. D'une part,
la rétroaction peut devoir s'exercer sur l'objectif lui-même soit parce que
l'environnement évolue rapidement, ne permettant pas de garder des objectifs
stables, soit parce que la prévision est difficile et rend les objectifs peu fiables.
5
H. Bouquin, La maîtrise des budgets dans l’entreprise, EDICEF/AUPELF, 1992, page 190.
ENCG-Fès Page 17
Le contrôle budgétaire bancaire
Révision Objectif
Comparaison
Action
Etat atteint
Feed-back
D'autre part, la seule décision corrective efficace, qu'elle vise l'objectif ou les actions
menées, peut être la décision prise avant le constat d'une détérioration ; attendre la
constatation de la dérive rend en effet souvent la tentative de correction peu
adaptée, il faut savoir anticiper6.
Objectif
Comparaison
Réaction anticipée
Etat atteint
6
H. Bouquin, La maîtrise des budgets dans l’entreprise, EDICEF/AUPELF, 1992, page 191.
7
Ibid., page 192.
ENCG-Fès Page 18
Le contrôle budgétaire bancaire
a) La pertinence de l’objectif :
On constate, dans ce domaine, que tout contrôle budgétaire doit obéir à une règle
simple : autant d'hypothèses, autant d'écarts à suivre. Toute hypothèse non suivie est
une source de dysfonctionnement, car les hypothèses sont formulées, étudiées,
négociées, validées, acceptées par des personnes qui, prenant conscience que ce
processus ne donne pas lieu à suivi, risquent de n'être plus incitées à lui consacrer les
efforts nécessaires8.
8
H. Bouquin, Op. Cit. Page 194.
ENCG-Fès Page 19
Le contrôle budgétaire bancaire
Exemple : Dans une entreprise où les commandes sont prises trois mois avant
livraison, l'activité et la situation financière ne peuvent plus être rectifiées qu'avant
un délai de trois mois si l'on se limite à un suivi du chiffre d'affaires. En effet, un tel
suivi ne constate que les livraisons du mois écoulé ; le fait de lier la réaction à ce
constat ne permet d'agir que sur les commandes prises, qui n'auront d'effet sur
ENCG-Fès Page 20
Le contrôle budgétaire bancaire
l'activité de l'entreprise que trois mois plus tard. En revanche le fait de suivre les
entrées en commande permet de projeter trois mois à l'avance le niveau de l'activité
et de détecter immédiatement, lorsqu'il est encore temps d'agir, les chutes d'activité
éventuelles.
La détection anticipée des dérives quand elles s'amorcent oblige à recourir à des
données non comptables. Mais certaines d'entre elles proviennent des circuits de
contrôle interne comptable de l'entreprise (c'est le cas des bons de commande par
exemple). D'autre part des enregistrements comptables peuvent être utilisés, non
comme moyen de suivi des phénomènes qu'ils constatent, puisque la constatation
suit la réalisation, mais comme indicateurs du futur, dès lors que la constatation
comptable intervient au terme d'un cycle court, suivant de près les engagements.
Ainsi l'évolution des coûts d'achat comptabilisés peut servir à anticiper la tendance
de l'avenir si les livraisons suivent de près les commandes.
Que l'on suive et on contrôle les objectifs, les variables d'alerte ou simplement les
réalisations, le système d'information de gestion doit s'adresser à ceux qui sont à
même d'intervenir. Le problème ainsi posé est celui de l'organisation de la circulation
des informations.
Le principe est simple : pour un pilotage efficace, c'est celui qui peut agir qui doit être
informé. Agir, ce peut être revoir les objectifs ou ajuster les actions en cours.
Le respect de ce principe passe par une analyse précise des paramètres qui
déterminent les actions dans les centres de responsabilité. L'approche par l'analyse
des systèmes s'est révélée très pertinente dans la construction de systèmes
d'information.9
Encore faut-il informer les responsables quand il est encore temps d'agir et leur
permettre d'effectuer un diagnostic optimal. Il faut ici souligner que, dans le simple
9
H. Bouquin, Op. Cit. Page 196.
ENCG-Fès Page 21
Le contrôle budgétaire bancaire
ENCG-Fès Page 22
Le contrôle budgétaire bancaire
a) L’utilité de la redondance :
La redondance est souvent utile. Elle consiste à diffuser une donnée non seulement
auprès de ceux qui peuvent l'exploiter immédiatement dans leurs actions propres,
mais aussi chez ceux qui peuvent, faute de réduction des dérives constatées, être
ultérieurement touchés par elles.
Exemple : Le contrôle des ventes (livraisons et commandes) intéresse directement les
commerciaux, dont c'est la tâche prioritaire que de parvenir aux objectifs fixés dans
ce domaine. Mais il peut aussi être utile aux responsables de la gestion des stocks, à
ceux qui conçoivent la politique de l'entreprise dans ce domaine, et qui, constatant
l'amorce d'une mauvaise performance commerciale, peuvent être conduits à revoir
leurs hypothèses, éventuellement à accroître leur vigilance là où, en période stable,
les automatismes ajustent les flux10.
L'inconvénient de la redondance est double : c'est le risque de surproduction
d'informations, qui conduit à ne plus guère distinguer l'important de l'accessoire ;
c'est aussi la tentation de la facilité, les concepteurs du SIG cherchant à multiplier les
données transmises aux responsables plutôt qu'à les structurer et les hiérarchiser.
10
H. Bouquin, OP. Cit. Page 199.
ENCG-Fès Page 23
Le contrôle budgétaire bancaire
visites des représentants, etc. Il faut donc que l'on sache quels éléments elles
contiennent. Ainsi le coût des visites de représentants peut se réduire aux coûts
directs des déplacements, ou, de manière extensive, comprendre des frais indirects
et des imputations diverses : salaire du représentant, quote-part des frais de gestion
de la force de vente. Il est difficile d'évaluer les conséquences d'une modification de
la politique des visites si l'on ignore la composition de leur coût.
Exemple 2 : Un concept en apparence simple, comme celui de chiffre d'affaires par
produit, peut poser divers problèmes d'évaluation. Notamment quant à sa date
d'arrêté, la plupart des entreprises procédant, pour une information rapide, à une
estimation des derniers jours du mois.
Nous noterons qu'il est évidemment impératif que les concepts et leurs mesures
soient, dans le suivi, identiques aux concepts et principes de mesure employés dans
les budgets chaque fois qu'il est procédé à un rapprochement entre réel et prévu.
Mais il est un autre aspect de la standardisation : celle de la diffusion de
l'information. Dans les grandes entreprises la tendance est de fournir les mêmes
types de données à tous les responsables de même poste. Il en résulte parfois une
perte de pertinence, les situations locales nécessitant souvent des adaptations. Ce
point renvoie aux débats sur la conception même des SIG, en particulier sur les
mérites des banques de données accessibles à la demande. Si l'on s'en tient au strict
contrôle budgétaire, le débat est tranché dans la grande majorité des cas par un choix
de standardisation, mais si l'on examine les autres données des SIG, notamment les
indicateurs d'alerte par anticipation, la situation est moins simple.
6. Le maintien de la cohérence :
Le contrôle des budgets débouche sur des décisions correctives. Elles sont une source
de dysfonctionnement potentiel puisqu'elles conduisent parfois à redécouper la
mensualisation initiale des budgets, voire à revoir le budget annuel lui-même.
Il faut donc établir un processus permanent qui soit garant du maintien de la
cohérence, faute duquel les budgets seront rapidement perdus de vue en cours
ENCG-Fès Page 24
Le contrôle budgétaire bancaire
Lorsqu'une décision corrective est prise, elle a des conséquences sur l'avenir
immédiat : on décidera par exemple d'avancer une campagne de promotion pour
relancer les ventes, de différer l'achat d'un équipement non prioritaire, d'augmenter
le budget alloué à un projet de recherche qui s'avère plus prometteur que prévu, etc.
On doit donc actualiser la référence budgétaire du mois suivant, sinon de plusieurs
mois. Il faut aussi se donner les moyens de suivre l'efficacité des décisions
correctives. Deux conséquences techniques en découlent :
une « reprévision », c'est-à-dire une actualisation des normes budgétaires des
mois suivants,
l'identification du coût et des avantages attendus des actions correctives.
La technique classique qui consiste à suivre non seulement les réalisations du mois
mais le cumulé depuis le début de la période budgétaire permet de garder une vue
globale sur le déroulement de l'année en cours.
Les actions correctives n'ont rien d'automatique : elles ne peuvent être décidées que
sur analyse de la situation réelle et demandent donc un diagnostic. D'autre part elles
ont des conséquences multiples dans l'entreprise.
La méthode budgétaire exige donc une structure de réflexion, de communication
permettant de valider le diagnostic et d'envisager de façon complète les
conséquences des actions correctives. Nous avons vu que les SIG sont conçus pour
ENCG-Fès Page 25
Le contrôle budgétaire bancaire
qu'un écart soit lié à une cause claire, mais des exceptions existent nécessairement,
les cas particuliers étant un fait courant. On ne peut donc se libérer des inconvénients
d'un mécanisme naïf qu'en organisant un processus récurrent d'analyse de la
situation, par des réunions de direction régulières consacrées au suivi du budget,
tenues tôt en début de mois, dans lesquelles le contrôleur de gestion apporte son
expertise, les responsables opérationnels commentent les résultats ainsi que les
tendances et proposent des mesures immédiates, la direction évalue et décide.
Ces réunions permettent la coordination transversale, les décisions des uns ayant des
implications pour les autres.
La coordination transversale est aussi affaire de technique. Ainsi le fait, par exemple,
de reporter un investissement a des conséquences sur les prévisions de trésorerie : le
système de contrôle budgétaire doit être conçu pour chiffrer ces conséquences de
manière rapide, sur un principe de fonctionnement analogue à celui qui a permis
d'établir les budgets et de faire les simulations nécessaires.
A cet égard, les entreprises mettent donc en œuvre des stratégies de réduction de
l’incertitude afin de mieux rationaliser leur activité, et instaurent un système de
contrôle budgétaire cherchant à se couper de l’extérieur afin d’optimiser leur gestion
interne, que ce soit pour mieux gérer la production ou pour réduire la complexité des
phénomènes de négociation politique sur l’attribution des ressources11.
11 ème
Nicolas BERLAND ,21 congres de l'AFC, France (2000), Page 5.
ENCG-Fès Page 26
Le contrôle budgétaire bancaire
Vu sous cet angle, le budget apparaît comme un outil d’une autre époque,
correspondant à des problèmes que les entreprises ne rencontrent plus. Ce thème
resurgit parfois dans la littérature de gestion. Ainsi, Bunce et al. (1995) dans leur
critique sur les outils traditionnels du contrôle de gestion, parmi lesquels ils incluent
le contrôle budgétaire, remarquent que le fait nouveau qui caractérise
l’environnement aujourd’hui est sa turbulence. Or, les outils traditionnels de gestion
ont été conçus pour des environnements relativement stables, où les producteurs
étaient « rois ». Le processus de budgétisation traditionnel correspondrait ainsi à une
philosophie ancienne du management. Les décisions descendraient, du haut de la
hiérarchie (top-down), seraient construites sur des structures hiérarchiques
cloisonnées et chercheraient surtout à contrôler les dépenses des opérationnels.
L’environnement actuel pousse au contraire les managers à penser en termes de
processus et non plus de fonction.
De la même façon, Hopwood (1974) s’interroge sur les conditions d’utilisation des
budgets en fonction de l’état de l’environnement. Il remarque que les budgets, faciles
à réaliser dans des environnements stables et facilement prévisibles, auraient une
grande utilité dans des environnements instables où le besoin de contrôle est fort.
Plus les budgets seraient utiles, moins ils seraient faciles à réaliser et donc peut-être
moins fiables et moins pertinents.
Les historiens du contrôle et de la gestion dans le monde anglo-saxon ont souligné à
plusieurs reprises l’importance de l’environnement dans le développement des outils
comptables. Johnson et Kaplan (1987) font des modifications de l’environnement,
l’une des six raisons explicatives des problèmes actuels de la gestion par le ROI. Les
changements dans l’environnement concurrentiel, dans l’environnement macro-
économique et dans le développement mondial des nouvelles technologies sont
quelques unes des variables explicatives du manque de pertinence parfois perçu des
outils de gestion actuels. Les conditions ayant changé de façon importante depuis
que ces outils ont été développés, ils ne seraient plus pertinents aujourd’hui.
ENCG-Fès Page 27
Le contrôle budgétaire bancaire
Emery et Trist (1963) distinguent dans leurs travaux quatre types d’environnement :
12 ème
Nicolas BERLAND ,21 congres de l'AFC, France (2000), Page 8.
ENCG-Fès Page 28
Le contrôle budgétaire bancaire
13
Berland Nicolas. , Le contrôle budgétaire, outil d’un environnement routinier. Un point de vue historique,
« Entreprises et Histoire », N°20, 1998, page. 67
ENCG-Fès Page 29
Le contrôle budgétaire bancaire
14
Berland Nicolas, Op.cit. Page 71.
ENCG-Fès Page 30
Le contrôle budgétaire bancaire
Conclusion du chapitre :
ENCG-Fès Page 31
Le contrôle budgétaire bancaire
Toute procédure de contrôle vise à faire en sorte que les résultats obtenus soient
conformes aux objectifs souhaités. Sa mise en œuvre s’articule généralement autour
de deux phases :
perception d’un écart, d’une déviation par rapport aux objectifs.
Réaction face à cet écart.
Les travaux sur la décomposition des écarts ont connu un essor important de la fin de
la seconde guerre mondiale à nos jours, avec une apogée à la fin des années mille
neuf cent soixante-dix. Ils ont montré tout l’intérêt qu’il y a à analyser les évolutions
des postes de charges et de produits en recherchant leur origine dans les variations
des quantités et des prix des biens et services achetés et vendus. Dans les deux
dernières décennies, des raffinements théoriques ont été régulièrement introduits
pour montrer comment on pouvait améliorer la décomposition dans telle ou telle
circonstance.
Pourtant, malgré cette intense recherche et des enseignements dans de nombreuses
institutions, peu de chefs d’entreprise disposent, lors de leurs prises de décision,
d’une information globale et synthétique provenant d’une décomposition des écarts.
A cet effet, nous allons nous penchez dans le présent chapitre, tout d’abord, sur les
modalités de constatations des écarts, ensuite, nous allons traiter les principes de
base servant pour le calcul et la décomposition des écarts budgétaires, avant de
mettre en relief les différentes étapes composant un processus de contrôle
budgétaire.
ENCG-Fès Page 32
Le contrôle budgétaire bancaire
ENCG-Fès Page 33
Le contrôle budgétaire bancaire
exclusivement sur les recettes ou les dépenses liées à l’action du responsable. Un tel
suivi lui permettra à tout moment :
d’orienter son action à court terme.
d’informer sa hiérarchie, s’il le juge utile.
Ainsi, le contrôle a bien souvent servi comme support formatif, des tableaux de bord
par responsable.
Le contrôle budgétaire devient périodique lorsque le responsable d’un budget rend
compte à sa hiérarchie des résultats obtenus dans son département. Les comptes
rendus se doivent :
de reconstituer des masses de recettes et de dépenses comparables aux
prévisions.
de déterminer des écarts et d’en expliquer les significatifs.
de faire état des mesures prises par les responsables an vu des écarts
constatés15.
Le but de la comparaison des standards avec les réalisations est de dégager des
écarts, mais la détermination des écarts, comme nous l’avons dit précédemment, ne
constitue pas une fin en soi. Elle serait en effet sans portée si elle n’était pas suivie
d’une analyse et d’une interprétation des écarts afin que puisse être dégagées un
ensemble d’informations exploitables par les différents niveaux de responsabilité à
l’intérieur de la banque. Les informations doivent être celles dont ils ont besoin pour :
l’évaluation des performances.
la mise en œuvre des actions correctives.
15
Michel ROUACH & Gérard NAULLEAU, Le contrôle de gestion bancaire et financier, Ed. Banque Editeur, 1990.
ENCG-Fès Page 34
Le contrôle budgétaire bancaire
nombre d’objectifs bien définis. Pour mener à bien cette mission, il dispose
d’une marge d’initiative et de liberté d’action dont les limites sont celles de la
délégation de pouvoir qu’on lui a transmise. Evaluer la performance d’un
individu, c’est juger la façon dont il a assuré sa responsabilité compte tenu des
moyens qu’il avait à sa disposition. C’est donc, chercher à analyser et à
expliquer les résultats obtenus en fonction de l’autorité ou de la délégation de
pouvoirs reçue.
Mise en œuvre des actions correctives : Les réalisations ayant été menées et
communiquées pour qu’une action corrective soit mise en œuvre, il faut
préalablement qu’un écart significatif soit repéré. Chaque poste de recettes ou
de dépenses faisant l’objet d’une prévision budgétaire, un contrôle
systématique conduirait à une multitude d’écarts de tous sens et de toutes
tailles.
16
Michel ROUACH & Gérard NAULLEAU, Op. Cit. Page 121.
ENCG-Fès Page 35
Le contrôle budgétaire bancaire
Aussi, un contrôle budgétaire complet doit toujours s’exercer sur trois horizons
différents :
la période immédiatement passée,
le cumul des périodes écoulées depuis le début de l’exercice budgétaire,
la réestimation des résultats prévisibles au vu du cumul des périodes passées
et éventuellement d’informations nouvelles sur les périodes restant à courir.
La notion d’écart est généralement liée à celle de coût. En réalité, les prévisions de
ventes (C.A) et de marges constituent la plupart du temps le point de départ et la
pierre angulaire de la construction budgétaire.
a) Ecart sur chiffre d’affaires (C.A) :
Le contrôle des ventes conduit à faire apparaître des écarts entre les prévisions et les
réalisations, que ce soit pour les quantités ou pour les prix.
Ainsi, une augmentation des quantités vendues peut être due à une baisse des prix
de vente préjudiciable aux marges commerciales.
Inversement une hausse du prix de vente, conséquence d’une augmentation des
coûts d’achat ou de production peut entraîner une baisse des quantités vendues.
ENCG-Fès Page 36
Le contrôle budgétaire bancaire
Soit :
Pr : prix de vente réel ;
Pp : prix de vente prévu ou préétabli ;
Qr : quantité réelle vendue ;
Qp : quantité prévue de vente.
Augmenter les quantités de biens vendus peut conduire les commerciaux à baisser
les prix de vente par l’octroi de remises élevées aux clients. Les marges commerciales
diminuent et la rentabilité de l’entreprise baisse.
Il est possible aussi de constater des ventes concentrées sur des produits à faible
marge (produits d’appel, présence sur un créneau, gamme de produits).
17
Daniel ANTRAIGUE, Evaluation des résultats et des performances – L’analyse des écarts, page 5.
ENCG-Fès Page 37
Le contrôle budgétaire bancaire
Il est donc nécessaire d’orienter les ventes vers des produits plus rentables en
encourageant la force de vente et les commerciaux par des taux de commissions
attractifs ou par les techniques publicitaires et promotionnelles.
Principes d’évaluation :
L’analyse d’un écart sur charges directes a pour objectif d’identifier les causes de cet
écart. La méthode consiste à diviser l’écart global en sous-écarts, chaque sous-écart
correspond à une des causes.
ENCG-Fès Page 38
Le contrôle budgétaire bancaire
L’écart global est analysé en deux sous-écarts : un écart sur coût et un écart sur
quantité.
Il convient :
ENCG-Fès Page 39
Le contrôle budgétaire bancaire
Un coût réel supérieur au coût préétabli indique une détérioration des coûts de
l’entreprise et donc un écart défavorable.
ENCG-Fès Page 40
Le contrôle budgétaire bancaire
a) Ecart total :
Il s’agit de faire apparaître, pour les charges indirectes, la différence entre :
le coût réellement constaté,
et le coût préétabli pour la production qui était prévue.
c) Ecart Global :
ENCG-Fès Page 41
Le contrôle budgétaire bancaire
Cet écart peut être rapproché de l’écart sur coût, et en particulier de l’écart sur coût
des facteurs de production. Si l’écart est positif, il est donc défavorable, mais s’il est
négatif, il est donc favorable.
Cet écart traduit la différence entre le montant des charges indirectes réellement
constaté pour le centre d’analyse et le coût préétabli adapté à l’activité réelle (ou
budget flexible).
Ecart sur activité :
L’activité réelle peut être inférieure à l’activité normale. Dans ce cas la totalité des
charges fixes n’a pu être imputée à la production du fait de la sous-activité. Dans le
cas inverse, l’écart favorable traduit une suractivité.
L’écart sur activité correspond donc à l’écart sur imputation des charges fixes (voir
méthode de l’imputation rationnelle des charges de structure).
Si l’écart est positif, il est donc défavorable, s’il est négatif, il est donc favorable.
Il est dû à une différence entre le budget prévu pour l’activité réelle constatée et le
coût préétabli correspondant à la même activité.
L’écart concerne l’imputation des charges fixes. Son origine se situe par une
différence entre l’activité réelle et l’activité normale. Il est encore appelé « coût
d’imputation rationnelle ».
ENCG-Fès Page 42
Le contrôle budgétaire bancaire
ENCG-Fès Page 43
Le contrôle budgétaire bancaire
Précisons toutefois que le meilleur outil est inefficace si son domaine d’application
n’est pas organisé de manière pertinente. A cet égard, il convient d’insister sur la
nécessité de structurer le système budgétaire sur une base opérationnelle pour
obtenir un contrôle budgétaire qui soit lui-même de type opérationnel. Ainsi traduite
en termes comptables, cette exigence se réfère aux modèles connus sous les
appellations de « direct-costing simple » ou de « direct costing amélioré ».
ENCG-Fès Page 45
Le contrôle budgétaire bancaire
Conclusion du chapitre :
La démarche budgétaire est complète lorsqu'elle s'achève par un contrôle budgétaire
qui permet à la direction de vérifier si les budgets ont été respectés par les centres de
responsabilités. L'analyse des écarts revient à identifier la part de responsabilité de
chaque centre dans la détermination de l'écart global.
Les informations fournies par le système d'analyse d'écarts doivent pouvoir être
utilisées comme indicateurs pour la prise de décision. De ce fait, le contrôle
budgétaire doit fonctionner en tant que processus organisé, opérationnel et finalisé.
Conclusion de la partie :
ENCG-Fès Page 46
Le contrôle budgétaire bancaire
Deuxième partie :
ENCG-Fès Page 47
Le contrôle budgétaire bancaire
Introduction :
Cette deuxième partie sera consacrée à un travail pratique, sur le terrain, dans la
Banque Populaire Régionale Fès-Taza, et qui fera l’objet de notre étude.
Cette spécificité du contrôle budgétaire bancaire trouve son origine, tout d’abord,
dans le fait qu’il s’agit d’un secteur de service qui offre des biens intangibles, mais
aussi du fait que la banque évolue dans une sphère financière en permanence
mutations et turbulences, ce qui rend la mise en place d’un système de contrôle
budgétaire qui assure le suivi, l’analyse des écarts, la corrections des déviations fort
indispensable.
ENCG-Fès Page 48
Le contrôle budgétaire bancaire
ENCG-Fès Page 49
Le contrôle budgétaire bancaire
a) Historique du groupe :
b) Objectifs du groupe :
ENCG-Fès Page 50
Le contrôle budgétaire bancaire
Le groupe populaire du Maroc est issu du principe coopératif basé sur la solidarité et
la régionalisation. Il a connu une évolution continue qui est en corrélation avec celle
de l’économie marocaine.
Le groupe populaire s’occupe non seulement des transferts des RME, mais aussi de
servir l’économie nationale, l’entreprise et le particulier local. D’ou, vient la
nomination de « banque hybride » qui assure un travail bancaire d’une part et joue
un rôle social d’autre part.
Le groupe populaire a un comité directeur qui est chargé de définir la politique
générale de l’institution. Il se compose de :
Représentants des ministres les plus concernés.
Représentants d’organismes financiers.
Représentants du secteur privé, émanant des conseils d’administration des
BPR et de certains organismes professionnels.
Fidèle à son esprit d’entreprise, le Crédit Populaire du Maroc s’est fixé comme
objectif d’accompagner toutes entreprises moyennes ou petites, artisanales,
industrielles ou de services par la distribution de crédit à court, moyen et long terme.
ENCG-Fès Page 51
Le contrôle budgétaire bancaire
La banque citoyenne :
Un nouvel élan est pris par le GBP dans son intervention dans les opérations de la
corporate banking, pour conforter son positionnement stratégique dans ce créneau,
et plus spécifiquement dans les métiers de conseil aux entreprises et de l’ingénierie
financière, d’émissions obligataires, du capital-risque, de la gestion collective de
l’épargne, de l’intermédiation boursière et de financement du commerce
international .Les activités du groupe s’étendent également à la bancassurance. Du
reste, les filiales spécialisées du groupe ne restent pas à l’écart de cette nouvelle
ENCG-Fès Page 52
Le contrôle budgétaire bancaire
a) Valeurs du groupe :
ENCG-Fès Page 53
Le contrôle budgétaire bancaire
b) Positionnement du groupe :
La structure du Groupe des Banques Populaires, qui se caractérise par l’existence des
banques régionales, parfaitement autonomes- chose inexistante pour les autres
banques de la place et qui constitue un concept de décentralisation très répondu
dans les pays développés- a permis au Groupe Populaire de jouer son rôle de moteur
de croissance dans toutes les régions du Maroc et de se placer au premier rang du
système bancaire national en termes de dépôts, étendue du réseau, crédits á
l’économie et clientèle. En effet le Groupe Banque Populaire occupe une position
importante dans le système bancaire marocain. D’ailleurs, la banque gère l’actif le
plus important du système bancaire. Elle est la banque la plus capitalisée et elle
détient des fonds propres qui atteint 6800 millions de DH, grâce notamment á
l’apport de l’état. La Banque Populaire est le premier collecteur de l’épargne avec
30% des dépôts bancaires. En ce qui concerne les crédits á l’économie, la Banque
Populaire occupe la première place avec 19% du marché, ce qui équivaut á 24
milliards de DHs. Le produit net bancaire de la Banque Populaire, frôle la barre des
3400 millions de DHs, occupant ainsi le premier rang. En revanche, la Banque
Populaire perd la place de leader en matière de bénéfice net, se positionnant ainsi
dans la troisième place avec 663 millions de DH.
ENCG-Fès Page 54
Le contrôle budgétaire bancaire
Les BPR sont des établissements de crédit habilités à effectuer toutes les opérations
de banque dans leurs circonscriptions territoriales respectives, les BPR ont pour
mission de contribuer au développement de leur région par la diversité des produits
qu’elles offrent, le financement de l’investissement et la bancarisation de l’économie.
Les activités des BPR se font selon les orientations stratégiques du groupe, à savoir :
Par ces orientations, elle a été tout naturellement amenée à contribuer au rôle
moteur du groupe dans l'amélioration du taux de bancarisation du pays et dans la
collecte de l'épargne afin de promouvoir l'économie nationale, mettant l’accent sur la
coopération financière entre BCP et BPR et encourageant à la solidarité
interprofessionnelle.
ENCG-Fès Page 55
Le contrôle budgétaire bancaire
4. Organisation de la BPR :
Les Banques Populaires sont organisées sous la forme coopérative à capital variable,
à Directoire et à Conseil de Surveillance. La BCP détient 51% du capital alors que les
49% restants appartiennent aux sociétaires sous forme de parts sociales.
Outre le fait qu’ils bénéficient des différents services bancaires, les clients sociétaires
participent également à la vie sociale de leur banque (Participation aux Assemblées
Générales, possibilité de siéger au Conseil de Surveillance).
Elles ont pour mission toutes les opérations bancaires susceptibles de faciliter
l’exercice normal de leur profession à savoir entre autre: l’escompte et le
recouvrement de toutes valeurs, l’avance sur titre, sur marchandises et l’ouverture
de crédit avec ou sans nantissement, recouvrement des dépôts de fonds de toute
personne physiques ou morale etc.
Les banques de proximité que sont les BPR comportent quatre Directions principales
et trois fonctions rattachées au Président du Directoire. Comme illustré en annexe A,
il s’agit des fonctions de « Ressources Humaines », « Audit Interne », et « Contrôle de
Gestion Pilotage des Performances ». Le nouvel organigramme compte aussi, la «
Direction Gestion des Risques », la « Direction Traitement et Support », la « Direction
Marché de l’Entreprise et de l’International », et la « Direction Marché des Marocains
du Monde ».
ENCG-Fès Page 56
Le contrôle budgétaire bancaire
Président du
Comité Directeur
Président
du Directoire BPR
Ahmed Rida TADILI
Formation & GPEC
Mohamed EL MOUBACHIR Audit Interne
Direction Direction
Nezha BOUTALEB
Ressources Humaines Audit Interne
Gestion Administrative Zaki EL IDRISSI Said ALJ Contrôle sur documents
& sociale AbdelhaqALLA
MeftahaBENTALEB Direction
Contrôle de Gestion Gestion des Risques
& Pilotage de la Performance Younes OUJENHA
Lahcen AOURZ
Risques Crédits
Recouvrement des
Samir EZZINE
Créances Contentieuses
Chargés de mission Houcine ZITOUNI
Contrôle des Engagements
Najib Mohamed BOUAYAD Ahmed ALAMI
Abdelghani GOUMRI Risk-Management
Driss BELAMKADDAM Affaires Juridiques& Conformité
Fouzia OUDGHIRI
ENCG-Fès Page 57
Le contrôle budgétaire bancaire
Ainsi les différentes fonctions composant la BPR Fès-Taza se présentent comme suit :
Les missions assignées à cette entité peuvent être regroupée comme suit :
ENCG-Fès Page 58
Le contrôle budgétaire bancaire
Les missions dévolues à cette fonction peuvent être synthétisées comme suit :
ENCG-Fès Page 59
Le contrôle budgétaire bancaire
Les missions et attributions de cette fonction peuvent être synthétisées comme suit :
Les missions attribuées à cette fonction peuvent être synthétisées comme suit :
Les missions et attribution de cette entité peuvent être décrites comme suit :
Réalisation des missions de contrôles selon les normes et dans les conditions
prévus par la charte du contrôle interne ;
ENCG-Fès Page 60
Le contrôle budgétaire bancaire
Fonction juridique
Etude d’un point de vue juridique des cas soumis par le réseau ou ceux relevés
dans le cas d’un contentieux afin d’apporter les solutions et le conseil
appropriés ;
Etude et élaboration des actes juridiques ;
Mise à jour du recueil des signatures autorisées ;
Elaboration des avenants modificatifs et les protocoles d’accord ;
Traitement des incidents liées à la gestion des comptes : comptes de
succession, saisie arrêt, opposition.
Vérification de la régularité juridique des documents produits lors de
l’ouverture des comptes (compte joint, personnes morales…...).
3. Mission du service :
ENCG-Fès Page 61
Le contrôle budgétaire bancaire
4. Domaines de responsabilité :
ENCG-Fès Page 62
Le contrôle budgétaire bancaire
Calcul des coûts respectifs : L’identification et la maitrise des coûts sont les
tâches les plus difficiles à effectuer vue la nature des prestations et des
produits offerts par la banque. Contrairement aux activités commerciales et
industrielles, les coûts des services bancaires sont plus confus et difficiles à
contourner. Pour avoir une estimation correcte de ces coûts, il est
indispensable de définir des clés de répartition significatives comme il existe
une multitude de méthodes de calcul de coûts. A titre d’exemple, on peut citer
les coûts complets, variables, imputation rationnelle, etc. Cette dernière
méthode est la plus convenable à appliquer d’autant que plusieurs agences
ENCG-Fès Page 63
Le contrôle budgétaire bancaire
Conclusion du chapitre :
Dans ce chapitre nous avons mis l’accent sur la structure d’accueil, où sera menée
notre étude. Nous avons essayé de présenter la structure organisationnelle de la BPR
Fès-Taza, ainsi que les attributions des différentes fonctions qui la composent, après
nous avons étudié le département de Contrôle de Gestion et Pilotage de la
performance, et qui va constituer un terre féconde pour étudier les spécificités du
contrôle budgétaire dans le milieu bancaire.
ENCG-Fès Page 64
Le contrôle budgétaire bancaire
ENCG-Fès Page 65
Le contrôle budgétaire bancaire
Les objectifs fixés revêtent le caractère d’un contrat censé être réalisé durant un
exercice donné, suivant les termes préalablement définis. Ils doivent donc être
soumis à un mécanisme de suivi, de contrôle et d’ajustement en cas de nécessité. Ce
qui positionne l’analyse des écarts comme une méthode capitale pour l’évaluation de
l’état actuel par rapport à l’état désiré tout en mesurant les gaps éventuels en vue
dune amélioration pour respecter la trajectoire stratégique déjà tracée.
Le calcul et l’interprétation des écarts doivent être le point de départ d’une
dynamique de gestion, et non pas le déclanchement de sanctions économiques. Cette
dynamique est la résultante des actions correctrice à mettre en œuvre.
Un écart est très souvent révélateur soit :
D’une modification de données ;
De l’apparition d’un phénomène inconnu et inattendu ;
D’une erreur d’appréciation des conséquences des décisions ;
D’une modification des décisions ou de leur application.
ENCG-Fès Page 66
Le contrôle budgétaire bancaire
Les marges dégagées sur opérations bancaires peuvent être regroupées en trois
principales composantes, à savoir : la marge de trésorerie, la marge clientèle, la
marge nette.
Marge de trésorerie (MTR) : c’est la différence entre le taux de rendement
global des placements de trésorerie et le coût de refinancement auprès de la
Banque Centrale populaire (B.C.P).
La constatation des écarts sur les marges bancaires permet de raisonner en termes
de rentabilité, ce qui aide le contrôleur de gestion de d’avoir une idée sur la
ENCG-Fès Page 67
Le contrôle budgétaire bancaire
ENCG-Fès Page 68
Le contrôle budgétaire bancaire
L’analyse des écarts dur emplois, peut être menée sous deux angles :
ENCG-Fès Page 69
Le contrôle budgétaire bancaire
L’analyse des emplois de la Banque dans le temps est menée de façon détaillée en
justifiant à chaque niveau et par nature d’emplois les origines des taux d’évolution.
Ce volet de l’analyse ne peut cependant être réalisé sans la collaboration de la
fonction « engagement » qui, seule, maîtrise les différents rouages de la politique de
distribution des crédits.
L’analyse des emplois ne doit en aucun cas ignorer le volet des engagements par
signature consentis à la clientèle (ordinaire ou financière). En effet, ceux-ci
constituent une véritable source de génération de profit et donc de création de
richesses pour la banque et ce à travers les commissions qu’ils peuvent entraîner.
Dans le même sens, les créances sur les clients et les engagements par signature
constituent de véritables instruments de rentabilité, à la seule condition qu’ils soient
gérés avec un maximum de vigilance et de transparence (bonne qualité d’étude de
dossiers de crédits, suivi et contrôle rigoureux au fur et à mesure des déblocages,
prise de garantie suffisante, évaluation réelle des risques inhérents à ces
opérations…).
L’étude de l’évolution des crédits à l’économie est nécessairement accompagnée par
le calcul du coefficient d’emploi qui correspond au rapport entre le total desdits
crédits et le total des ressources de la banque.
Notons que cette présentation des secteurs d’activité n’est que symbolique, la
banque peut détailler autant que possible ces secteurs.
L’intérêt de l’étude de cet aspect est de permettre à la banque de suivre ses crédits
en fonction des secteurs jugés prioritaires pour l’économie marocaine et d’identifier
ENCG-Fès Page 70
Le contrôle budgétaire bancaire
Le produit net bancaire (PNB) est en quelque sorte la valeur ajoutée des
établissements de crédit. En tant que tel, il se positionne comme la première marge
en importance pour les banques. Il en est le reflet de leurs politiques commerciales et
de développement. D’où, un intérêt tout particulier est accordé à cette marge.
ENCG-Fès Page 71
Le contrôle budgétaire bancaire
Effet prix (ou effet taux d’intérêt) : mesure l’impact de la variation des taux
moyens (débiteurs ou créditeurs) sur le PNB.
L’analyse des résultats se situe dans un enchaînement logique après l’analyse des
marges et du PNB, ce qui correspond en réalité à une synthèse d’analyse permettant
de tirer des conclusions globales.
Le résultat d’exploitation (R.E) = E.B.E – dotations aux provisions – dotations
aux amortissements.
ENCG-Fès Page 72
Le contrôle budgétaire bancaire
Après avoir identifié les causes des écarts, le responsable de contrôle de gestion va
devoir expliquer aux comités de gestion et de performance comment il va corriger et
quelles sont les actions qu’il va entreprendre par rapport au budget.
Ces réflexions sont généralement conduites au cours de réunions systématiques
d’examen des comptes périodiques. Il est bon de signaler en outre, que lors de ces
réunions nécessaires le temps doit être alloué essentiellement à la projection sur
l’avenir plus qu’à l’examen du passé.
ENCG-Fès Page 73
Le contrôle budgétaire bancaire
Un plan d’action est un budget ou un projet de taille réduite qui s’adresse à une
personne ou un groupe de personnes. Qui fait quoi et pour quand?
Il doit comprendre :
un objectif à atteindre;
un pilote (le responsable);
un délai clairement fixé;
un montant de ressources (éventuellement).
Un objectif à atteindre : Sur quels leviers d’action agir pour revenir aux
prévisions? Si l’écart est de la responsabilité d’une personne ou d’un centre, il
devrait suffire de revenir aux pratiques habituelles. Si la dérive provient d’un
changement de l’environnement, les mesures classiques, habituelles, prévues
au budget ne fonctionnent pas ou plus correctement. Il faut alors inventer
autre chose. Trois possibilités s’offrent :
ENCG-Fès Page 74
Le contrôle budgétaire bancaire
Le contrôle proactif est basé sur l’idée de la prévention .Il faut essayer d’anticiper
suffisamment à l’avance les problèmes ou événements qui font, qu’à défaut d’une
action immédiate, d’autres difficultés apparaîtront à court terme ou à moyen terme.
Le contrôle proactif vient compléter le contrôle réactif basé sur la notion de feed-
back.
Les principales caractéristiques du contrôle proactif (feed-forward control) sont les
suivantes :
Il s’agit d’un contrôle ex-ante, anticipé (et non pas d’un contrôle ex-post
faisant intervenir la notion de feed-back).
ENCG-Fès Page 75
Le contrôle budgétaire bancaire
C’est une technique budgétaire qui a pour but la réduction des frais généraux et une
réallocation des ressources plus rationnelle. La base Zéro signifie que l’on ne tient
compte d’aucun élément du passé de l’entreprise, il s’agit juste de prévoir les charges
à venir et de les rapprocher aux centres de décision auxquelles elles se rapportent.
Cette méthode s’applique dans des secteurs forts consommateurs de frais généraux
(Ex : administration, institutions financières).
Le BBZ se veut de distinguer activité et résultat car les activités ne sont justifiées que
par les résultats qu’elles visent à atteindre.
Une analyse BBZ se renouvelle tous les 3 à 5 ans et peut toucher toute l’entreprise ou
uniquement un département de celle-ci.
Ainsi, la mise en place d’un budget à base zéro (B.B.Z) doit répondre aux étapes
suivantes :
En premier lieu, l’entreprise est découpée en activités et l’on détermine pour
chacune d’elle, les missions principales et secondaires.
ENCG-Fès Page 76
Le contrôle budgétaire bancaire
b) Le budget flexible :
ENCG-Fès Page 77
Le contrôle budgétaire bancaire
Dans ce cas, le modèle qui sera retenu est celui du « direct-costing » encore appelé
«analyse coûts-volume-profit». En effet, le budget des frais variables est un budget
global, une seule unité de mesure étant pour connaître le chiffre d’affaire.
Les indicateurs présentés dans ce paragraphe ont été regroupés en quatre catégories
principales : activité, rentabilité, risque, et gestion financière. Bien entendu, d’autres
aspects peuvent aussi éclairer sur la performance des banques et, même pour
chacune des catégories citées, il existe bien d’autres mesures de performance.
Cependant, ce travail n’a pas pour vocation d’être complet et détaillé, il présente
seulement les indicateurs les plus pertinents qui, pris ensemble, donnent une vue
d’ensemble raisonnable sur la performance, le niveau de risque et la situation
financière d’une Banque Populaire Régionale.
ENCG-Fès Page 78
Le contrôle budgétaire bancaire
L’activité bancaire est le premier levier dont il faut miser afin d’atteindre la
performance. Ce levier, de part son aspect global et général, il s’avère indispensable
pour tirer des bases d’analyses pour le pilotage de la banque.
Dans cette perspective, nous avons décidé d’évaluer l’activité bancaire sous la loupe
de quatre indicateurs essentiels :
Nombre de clients : cet indicateur donne une vision globale sur la part de
marché, et le taux de pénétration du marché par la banque. Il regroupe
l’ensemble des clients faisant recours à l’activité d’intermédiation bancaire
que se soit pour le dépôt, pour la gestion du portefeuille, l’obtention des
crédits, gestion de trésorerie…
Le produit Net Bancaire (PNB) : Le produit net bancaire (PNB) est un indicateur
qui rend compte de l’ensemble des activités de la banque (dans ses différentes
ENCG-Fès Page 79
Le contrôle budgétaire bancaire
Les indicateurs de rentabilité telle que la rentabilité sur fonds propres et la rentabilité
sur actifs reflètent la performance de l’ensemble des domaines de l’institution. Si la
qualité du portefeuille ou l’efficacité des opérations est faible, cela sera reflété dans
la rentabilité. La rentabilité bancaire peut être mesurée par les indicateurs suivants :
Rentabilité des fonds propres : La Rentabilité des Fonds Propres se calcule en
divisant le résultat net (après impôt et exclu de tout don) par les fonds propres
moyens de la période. La Rentabilité sur Fonds Propres (ROE) indique la
rentabilité de l’institution. Ce ratio est particulièrement important pour les
entités privées ayant des actionnaires recherchant le profit. Pour ces
investisseurs, ce ratio est d’une importance primordiale, puisqu’il mesure le
retour sur leur investissement effectué dans l’institution.
La source de risque la plus importante pour une institution financière réside dans son
portefeuille de crédits. Pour cette raison il paraît indispensable d’intégrer un certain
nombre d’indicateurs de risque qui représente la double face de la rentabilité.
Le ratio du portefeuille à risque : Le Portefeuille à Risque (PaR) se calcule en
divisant l’encours de tous les crédits présentant des arriérés de paiement
excédant 30 jours, plus l’encours des crédits rééchelonnés (restructurés), par
l’encours total du portefeuille de crédits arrêté à une date. Vu que ce ratio est
souvent utilisé pour mesurer les crédits affectés par des arriérés de paiement
de plus de 60, 90, 120 voire 180 jours, le nombre de jours doit alors être
clairement mentionné (par exemple PaR30). Ce ratio représente la mesure de
qualité du portefeuille la plus largement acceptée. Il montre la partie du
portefeuille de crédit « contaminée » par les impayés et présentant donc un
ENCG-Fès Page 81
Le contrôle budgétaire bancaire
ENCG-Fès Page 82
Le contrôle budgétaire bancaire
gestion financière est une fonction de back-office, les décisions dans ce domaine
peuvent directement influer le résultat financier de la banque.
Financières s’obtient en divisant les intérêts et les commissions payés sur les
ressources financières par la valeur moyenne des ressources financières. Le
dénominateur inclut toutes les ressources financières de l’institution y compris
les dépôts d’épargne, les dettes commerciales contractées, les fonds subsidiés
ainsi que le quasi-capital. Comme son nom l’indique, ce ratio mesure le coût
moyen des fonds empruntés par l’institution. En comparant les banques, ce
ratio montre si l’institution a pu accéder à des fonds bon marché tels les
dépôts d’épargne.
ENCG-Fès Page 83
Le contrôle budgétaire bancaire
Cette section est consacrée aux liens entre les systèmes d’information et le contrôle
de gestion.
Une des missions fondamentales du contrôle de gestion est en effet d’alimenter les
managers en informations pertinentes pour leur prise de décision. Cette mission s’est
concrétisée dans un premier temps dans la mise en place de systèmes de contrôle
financiers jouant le rôle d’interface entre les opérationnels, responsables de la
conduite des tâches courantes dans l’entreprise et les décideurs, initiateurs de la
stratégie.
L’arrivée des NTIC a permis une véritable révolution dans le système de pilotage de
l’entreprise, cette révolution se traduit au niveau de 4 axes importants :
ENCG-Fès Page 84
Le contrôle budgétaire bancaire
En partant des quatre axes définis plus haut, on ne peut s’empêcher de constater que
les NTIC ont également un rôle essentiel dans le système d’information du contrôleur
de gestion, en effet les NTIC permettent de :
Mieux maîtriser les informations pour aider à la prise de décision plus vite.
Réduire les phases de production sans valeur ajoutée pour augmenter le
temps d’analyse.
Partager plus facilement les informations entre les acteurs pour mettre en
œuvre un management collectif et collégial.
ENCG-Fès Page 85
Le contrôle budgétaire bancaire
ENCG-Fès Page 86
Le contrôle budgétaire bancaire
ENCG-Fès Page 87
Le contrôle budgétaire bancaire
Conclusion su chapitre :
L’information ne naît pas pertinente, elle le devient. Observer à échéances fixes les
résultats financiers par un contrôle budgétaire daté ne fournit plus les moyens
nécessaires pour piloter les équipes et activités en fonction de la vision stratégique
de la banque dans notre contexte actuel, plus concurrentiel que jamais. Il faut des
indicateurs fiables, comparables et pertinents qui formeraient les clignotants phares
de la gestion interne et qui permettraient aux dirigeants cadres de mener la barque
avec plus de sécurité, même à plein vent.
ENCG-Fès Page 88
Le contrôle budgétaire bancaire
Conclusion de la partie :
Ainsi, une optique de contrôle budgétaire basée sur l’analyse des écarts toit être
accompagnée d’un suivi rigoureux et ambitieux des indicateurs de performance
bancaire touchant à des dimensions sensibles telles que l’activité, la rentabilité, le
risque, et la gestion financière, tout en mettant en place un système d’information
intégré et sophistiqué jouant le rôle de plate forme pour la collecte, l’organisation, le
traitement, et la diffusion de l’information nécessaire au contrôleur de gestion, lui
permettant une réaction et une correction des écarts en temps réel afin d’assurer un
pilotage efficace de la performance permettant l’atteinte des objectifs stratégiques
de la banque.
ENCG-Fès Page 89
Le contrôle budgétaire bancaire
CONCLUSION GENERALE :
L’examen qui vient d’être fait concernant la proposition d’un contrôle budgétaire
proactif ne prétend en aucun cas être un exposé complet.
ENCG-Fès Page 90
Le contrôle budgétaire bancaire
ENCG-Fès Page 91
Le contrôle budgétaire bancaire
Bibliographie
Ouvrages :
Article :
Hélène Löning, Véronique Malleret, Jérôme Méric, Yvon Pesqueux, Ève
Chiapello, Nicolas BERLAND ,21ème congres de l'AFC, France (2000) .
Mémoire :
Hajer OUARTATANI, Contrôle et gestion budgétaire dans les banques,
Université Libre de Tunis, Faculté des Sciences Economique et de Gestion,
1993.
ENCG-Fès Page 92
Le contrôle budgétaire bancaire
Remerciements………………………………………………………………………………………………………….2
Sommaire………………………………………………………………………………………………………………….3
Introduction générale………………………………………………………………………………………………..5
9. Le maintien de la cohérence…………………………………………………………………………23
ENCG-Fès Page 93
Le contrôle budgétaire bancaire
ENCG-Fès Page 94
Le contrôle budgétaire bancaire
Introduction…………………………………………………………………………………………………………….47
d) Historique du groupe……………………………………………………………………………….49
e) Objectifs du groupe………………………………………………………………………………….49
f) Vision et Mission du groupe……………………………………………………………………..50
6. Un groupe de valeurs positionné en cap……………………………………………………....52
a) Valeurs du groupe……………………………………………………………………………………52
b) Positionnement du groupe………………………………………………………………………53
5. Mission du service…………………………………………………………………………………………60
6. Domaines de responsabilité…………………………………………………………………………..61
ENCG-Fès Page 95
Le contrôle budgétaire bancaire
Section 1 : le contrôle budgétaire bancaire : une analyse par la méthode des écarts.65
9. Analyse de l’écart sur marges bancaires………………………………………………………..66
c) Structure des marges bancaires……………………………………………………………….66
d) L’intérêt de l’analyse des écarts sur marges……………………………………………..66
10. Analyse de l’écart sur activité : les emplois……………………………………………………67
c) Aspect : Evolution dans le temps……………………………………………………………..69
d) Aspect : analyse en termes de structure et par secteur d’activité…………….70
11. L’analyse du PNB et des Résultats…………………………………………………………………70
c) L’analyse du Produit Net Bancaire (PNB)………………………………………………….71
d) L’analyse des résultats……………………………………………………………………………..72
12. La mise en œuvre des actions correctives……………………………………………………..73
c) Trouver la cause de l’écart……………………………………………………………………….73
d) Mettre en place un plan d’action……………………………………………………………..74
ENCG-Fès Page 96
Le contrôle budgétaire bancaire
Conclusion……………………………………………………………………………………………………………….88
Conclusion générale…………………………………………………………………………………………………89
Bibliographie……………………………………………………………………………………………………………91
Annexes……………………………………………………………………………………………………………………96
ENCG-Fès Page 97
Le contrôle budgétaire bancaire
Annexes
ENCG-Fès Page 98