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Contrats spéciaux et protection du

consommateur
INTRODUCTION

A l’époque :
A l’époque en ​droit romain​, il n’y avait pas de droit commun en contrat, il n’y avait qu’un
droit spécial des contraintes, dans la vision du droit romain pour qu’un contrat soit bien il
fallait qu’il rentre dans un ​moule juridique précis et prédéfini​, ce qu’on appelle les
contrats nommés (contrat de vente, de mandat, d’entreprise,..). ​Un simple échange de
volonté n’avait aucune valeure​.

Aujourd’hui :
Aujourd’hui, cohabite avec le droit des contrats spéciaux, un ​droit commun des contrats​.
Toutes ces règles communes elles s’appliquent au contrat spéciaux comme un ​socle des
contrats spéciaux qui vient se superposer avec le droit commun des contrats​. Cette
cohabitation entre droit des contrats spéciaux et droit commun des contrats se trouvent dans
l’​art 1105 “​les contrats sont soumis à des règles générales, les règles sont établis dans les
dispositions propres à chacun d’eux​” cela signifie que le droit des contrats spéciaux se
retrouve dans le code civil, avec les art 1500, …

Les ​Règles spéciales prévalent sur les règles générales​, cela signifie que quand on parle
d’articulation entre droit commun des contrats et droit des contrats spéciaux, le droit des
contrats spéciaux va écarter le droit commun des contrat, elle déroge.

A l’époque contemporaine :
On a une ​spécialisation des contrats spéciaux​, cela signifie que les contrats se
diversifient de plus en plus et que en réalité par exemple le bail à la fois on va appliquer le
droit commun des contrats mais aussi le droit commun du bail et aussi le droit spécial du
droit d’habitation. Il y a aussi des ​spécificités​.
Le mandat ​est le pouvoir de donner à quelqu’un la possibilité d’agir à ma place, et bien
pareil pour les mandats spéciaux, le mandat que l’on donne à l’agent immobilier. C’est
comme un système de poupée russe. On a une déclinaison de contrats avec un corps
general a un corps spécial.

Les sources du droit des contrats spéciaux :


la source principal est le ​code civil q
​ ui va comporter un chapitre spécial à la vente.
On aura d’autre texte dans le ​code de commerce​, ainsi que certaines législation spéciales
dans des ​lois non codifié​, loi de 1989 avec le bail d’habitation.

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Au delà des textes internes, on a des ​sources internationales qui vont venir de texte
européen (ue) directive et règlement par exemple en matière de vente (1999 directive sur
des aspects de la vente et des garanties de bien de consommation) ainsi que les
conventions internationales en matière de vente : convention de viennes (vente sur les
marchandises) et de manière générale, la convention européenne des droit de l’homme
(cedh), elle a pu être utilisé par des justiciables en droit des contrats spéciaux (des
locataires se sont battu avec des bailleurs en passant par la CEDH).

Nous avons un rôle important de la jurisprudence qui viendra compléter les textes
applicables.

La question de domaine :
Des contrats administratifs : contrat passé par une personne publique (collectivité locale
mairie) ou a pour objet l'exécution de l’objet public. Ils sont soumis à un droit différent,
appartenant au droit administratif.

Chapitre préliminaire ; la qualification


La qualification est la préoccupation première de tous les juristes. Il faut directement qualifié
les faits.

La qualification : déterminer la catégorie juridique dans laquelle rentre tel et tel faits. Hors
la qualification est nécessaire pour savoir la règle de droit applicable a utilisé.
Exemple : droit pénal : il faut déterminer si c’est un homicide volontaire ou involontaire

Ce réflexe est nécessaire en droit des contrats, dans quel contrat on est? contrat de vente,
d’entreprise, … On s'intéresse aux éléments essentiels, caractéristiques du contrats.
Exemple : vente : il faut avoir un accord sur la chose et le prix.

Section I. Les critères de la qualification


Le juge qui doit ​qualifier un contrat n’est pas lié par la volonté des parties​. Il va analyser
le contrat qui lui est soumis en tenant compte des obligations qu’il contient. Peu importe qu’il
y ait marqué contrat de vente ou d’entreprise, la dénomination retenu par les parti ne
contraint pas le juge.
Il a même un ​devoir de requalifier un acte qui aurait été mal nommé par les parties​, ce
devoir de requalification il est prévu à l’art 12 du code de procédure civil, article :
“​alinéa 2: le juge doit donner ou restituer leur exact qualification au fait et aux acte litigieux
sans s'arrêter à la dénomination que les parties en auraient proposé”

il y a une ​exception dans l’alinéa 3, suivant lequel les parties du contrat peuvent ​lier le juge
par leur propre qualification mais il faut pour cela qu'elle ​manifesté leur intention et que
leur accord ne soit ni frauduleux ni contraire à l’ordre public​.
Quand le juge fait cela, le critère le plus important est l’​objet du contrat : doit tenir compte
de la prestation caractéristique lors de laquelle les consentements se sont rencontrés.

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La prestation caractéristique : obligation fondamental ou essentiel du contrat.

A propose de la ​vente c’est le ​transfert de propriété de la chose​, pour le bail c’est le fait
de pouvoir disposer de l’appartement. Lorsque le juge s’y prête et recherche la prestation
caractéristique, il arrive que le contrat ne correspond à aucun moule préétabli, c’est un
contrat sui generis​ (latin), inédit, pour lequel petit à petit un régime juridique va se créer.
Exemple : inventé par la pratique : contrat de crédit bail : location vente, c’est un mode de
financement.

Section 2. Les conflits de qualification


Les conflits de qualification se pose lorsqu'un contrat est susceptible d’appartenir à plusieurs
catégories, face a ca il y a deux possibilité :
- qualification exclusive
- qualification distributive

1. Qualification exclusive
Lorsqu’un contrat est complexe, le juge peut chercher quel est l’élément principal qui prend
le dessus. Je vais l’appliquer à l’ensemble de ce contrat ce régime unique.

La question c’est posé à propos du contrat de déménagement ​: on peut hésiter entre


deux qualifications contrats de transport ou d’entreprise car il y a le déplacement des
meubles mais aussi une partie pour les déménageurs de devoir aller chercher les meubles
dans l’appartement et les mettre dans le camion. Quel est le régime juridique ? A partir des
années 60, il ya eu plusieurs arrêts qui n’ont pas toujours été rendu dans le même sens
dans lequel la cour de cassation considérait que le déplacement des objets jusqu’au camion
était peu importante, c'était la partie transport qui prenait le dessus alors que d’autre arrêt en
90-2000 on au contraire retenu la qualification de contrat d’entreprise considérant que la
partie montage démontage était plus importante. Elle montre que le juge français a eu le
réflexe d’avoir une qualification exclusive. Le législateur avec une réforme de 2009 a qualifié
les contrats de déménagement comme un contrat de transport.

Exemple : conflit entre le contrat de vente et le contrat d’entreprise​. Quand il y a un


objet à fabriquer, quand on commande à quelqu’un une bibliothèque sur mesure adapté au
mur de mon salon, il va y avoir un travail spécifique. La jurisprudence a retenu que le critère
du travail spécifique est le critère déterminant était de faire la distinction entre le contrat de
vente et le contrat d’entreprise.

2. Qualification distributive
elle correspond à l’autre méthode, pouvant être utilisé par un juge, le contrat qui a plusieurs
obligations différentes et qui considère qu’il n’est ​pas évident de déterminer laquelle de
ces obligations pourrait être la principale​. Dans ces cas là le juge peut faire la méthode
de qualification distributive.

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Exemple ​: 2001, Le propriétaire d’un cheval de course avait confié son cheval a un
entraîneur, qui avait pour mission de faire travailler son cheval mais aussi de lui fournir un
box de l’alimenter de fournir des soins. Sauf que après ca le cheval tomba malade et fut
abattu. Le propriétaire se retourna contre l'entraîneur avec une responsabilité civile contre lui
pour la perte. Est ce que c’était au propriétaire du cheval de prouver que le gars avait
commis une faute ou si c'était au gars de prouver qu’il n’y avait pas de faute, sur qui pèse la
charge de la preuve ? La réponse dépendait de la qualification retenu par le juge par le
contenu de ce contrat, est ce un ​contrat d’entreprise avec la prestation d’entreprise ou un
contrat de dépôt (contrat par lequel je confie une chose qui m’appartient à quelqu’un a
charge pour cette personne de la conserver ?) :
- si c’est un contrat d’entreprise c'est le propriétaire de fournir une preuve
- Si c’est le contrat de dépôt c’est l'entraîneur qui doit fournir des preuves.
Le juge a opté pour une qualification distributive il a dit que le contrat s'analysait en partie en
contrat d’entreprise et de dépôt pour la prestation consistant pour l'entraîneur à entraîner le
cheval (contrat d’entreprise) mais pour la partie du soin de l’animal c’est un contrat de dépôt.
A quel moment il a contracté sa maladie ? c’était lors du box.

Il ne faut pas confondre qualification distributive et qualificative, ​le juge ne peut pas
mélanger les régimes juridiques​.

Responsabilité civile​ : dommage, faute et lien de causalité. Il faut la question de la preuve.

PREMIÈRE PARTIE. DROIT DE LA VENTE


Vente ​: Art 1582 : convention par laquelle l’un s’oblige à livrer une chose et l’autre s’oblige à
la payer. la vente est traditionnellement vêtu de cinq caractère :
- contrat consensuel
- synallagmatique
- onéreux
- commutatif
- translatif

La vente est un contrat consensuel :


Consensuel ​: formé par un simple échange des volontés. Le terme contrat consensuel
s’oppose donc au terme de contrat formel, c’est celui qui nécessite une forme pour être
valable. Ce n’est pas non plus un contrat réel qui sont des contrats nécessitant pour être
formé la remise d’une chose.
Exemple : le dépôt (à propos du cheval) il ne sera formé qu’à la remise de la chose. Le
contrat de vente n’est pas un contrat réel.
Exemple de droit réel ​: un droit de propriété sur une chose.

La vente est un contrat synallagmatique :


Contrat qui engendre des obligations réciproque et interdépendante, hors la vente fait en
effet naître des ​obligations à la charge des deux parties​, l’acquéreur doit payer le prix et
le vendeur doit livrer la chose.

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La vente est un contrat a titre onéreux :
ce n’est pas un don, il se fait contre un ​prix

Le contrat de vente est un contrat commutatif :


contrat dans lequel les parties ​connaissent dès le moment ou elle contracte l’étendu de
leur obligations respectives​.
Il s’oppose au contrat aléatoire qui va exceptionnellement se former pour une vente
d’immeuble en viager par exemple.

Le contrat de vente est un contrat translatif


transfert d’un droit de propriété​, elle s'oppose à certains contrat avec une obligation de
faire comme le contrat d’entreprise.

Chapitre I. La formation du contrat de vente


Pour qu’un contrat de vente soit former valablement, cela suppose la réunion de quatres
éléments énumérés à l’art 1128 dans le code civil :
pour qu’un contrat soit valable il faut qu’il y ait un ​consentement​, et qu’il y ait un ​objet
valable​ et que les parties soient ​capables​ et la ​capacité juridique de contracter​.

La particularité est qu’il se compose d’un ​accord sur la chose et le prix mais avant cela on
passe par des ​éléments préparatoires​ qui sont désignés sous le terme d’avant contrat.

Section 1. La formation progressive du contrat de vente


Les avants contrats sont des étapes à amener progressivement à la formation du contrat
definitive. Il y en a de différentes sortes et sont différenciés selon s’ils sont très proches du
contrat définitif ou carrément éloignés, une première entrée en matière entre le vendeur et
l'acquéreur.

1. Les accord de négociations


Les accords de négociations créent de ​simples obligations de négocier un contrat futur​.
Ils vont parfois donner des ​détails sur les modalités de négociations​, à quel rythme ? lieu
de rencontre ? La jurisprudence française a depuis les années 80 a reconnu une force
obligatoire avec des ​accords de principes​.

Ces accords ne supposent aucunement une obligation de conclure le contrat, ​la seule
sanction juridique possible c’est d’engager la responsabilité contractuelle ​de celui
des deux partenaires à la négociation qui ne remplit pas ses obligations (ne vient pas
au rendez vous). En pratique les tribunaux sont assez prudent, ils vont le faire lors de la
rupture brutale​ des négociation sans préavis.

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2. Le pacte de préférence
Lorsqu’une personne accepte de conclure ce pacte, elle s‘engage à conclure en
priorité le contrat avec une personne en particulier et ceci de préférence à tout autre​.
Depuis la fameuse réforme de 2016 qui a réformé l’ensemble des droits des contrats on a
dans le code civil à l’art 1123 alinéa 1 un pacte de préférence :
“le pacte de préférence et le contrat par lequel une partie s’engage a proposer
prioritairement à son bénéficiaire de traiter avec lui pour le cas où il déciderait de contracter”.​

C’est un ​contrat unilatéral car dans ce contrat il y a deux personnes ayant signé ce contrat
mais seul celui qui s’engage doit peser sur ses épaules une obligation, le bénéficiaire n’a
aucune obligation.

Avant la réforme de 2016, la jurisprudence avait retenu la force obligatoire du pacte de


préférence. des affaires ont pu être censuré les juges du fond car ils avaient refusé de
donner force obligatoire au pacte de préférence.
Exemple : affaire de voisinage

Celui qui s’engage voit une obligation de ne pas faire​, il ne doit pas vendre le bien à un
autre, il ne peut pas proposer la vente de son appartement a un autre. Il n’y a pas
d’obligation d’un prix. Le pacte de preference va conférer à son bénéficiaire un droit
purement personnel, à aucun moment ce pacte ne confère à son bénéficiaire un droit réel.

Les sanctions du pacte de préférence :


L’évolution est venu de la cour de cassation avec un arrêt le 26 mai 2006, il a fait monter
d’un grade le pacte de préférence en prévoyant à titre de sanction que ​si celui qui est
engagé dans les termes du pactes de préférence vend à un tiers, le bénéficiaire d’un
pacte de préférence peut obtenir l’annulation du contrat de vente et sa substitution à
l’acquéreur.

Pour que ces sanctions soient ouvertes, la cour de cassation exige de prouver :
- que ​le tiers avait connaissance de l’existence du pacte
- que le ​bénéficiaire du pacte avait l’intention de s’en prévaloir​.

La réforme de 2016 a adopté la solution de la cour de cassation de 2006 ce qui fait que on
a cette solution dans l’alinéa 2 de l’art 1123 et pour essayer de rendre un peu réaliste cette
solution juridique le législateur de 2016 a fait oeuvre créative en plaçant dans les alinéas 3
et 4 de l’art 1123 une ​action interrogatoire​.

Action interrogatoire ​:
C’est une forme d’​action préventive permettant une personne d’interroger une autre
sur ses intentions​.
Le tiers acquéreur (celui qui a acheté l’appartement et pouvant avoir des doutes sur le
pacte) peut demander par écrit (al 3 art 1123) au bénéficiaire de confirmer dans un délais
qu’il fixe et qui doit être raisonnable l’existence d’un pacte de préférence et qu’il entend se
prévaloir.

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Le législateur suppose que le vendeur qui s'apprête à vendre son appart à un tel. Il va
envoyer une ​lettre au bénéficiaire du pacte de préférence pour savoir si il est toujours
intéressé par le pacte​. En plus le dernier alinéa de l’art 1123 “​l’écrit mentionne qu'à défaut
de réponse dans ce délais le bénéficiaire du pacte ne pourra plus solliciter sa substitution du
contrat fait avec un tiers ou la nullité du contrat”​ . Il prévoit que ​si le bénéficiaire du pacte
ne répond pas, il ne pourra plus se prévaloir du pacte et ne pourra plus se prévaloir
des sanctions prévus à cet effet​.

3. le contrat-cadre
La ​réforme de 2016 a fait encré le contrat cadre dans le code civil, on a un art 1111 qui dit
“​le contrat cadre est un accord par lequel les parties conviennent des caractéristiques
générales de leur relation contractuelle futur. des contrats d’application en précise des
modalités d’exécution​”.
Il ​organise la conclusion du contrat de vente ultérieur​. L’avantage est que toutes les
conditions générales des contrats d’application sont définis​. En pratique, ce contrat
cadre ne sera pas utilisé en matière immobilière, il sera utilisé dans des relations qui vont
porter sur des ​ventes de marchandise​, l’idée est de ​mettre en place un cadre
contractuel pour les ventes de marchandises futur, les vente de marchandises pourront
alors être simplement matérialisé par des bons de commandes. on est ​proche du contrat
définitif, on est d’accord sur tout mais il faut ​matérialiser l’accord en bon de commande​.
on le trouve utilisé en matière de distribution, ors des contrats d'approvisionnement entre
fournisseur et distributeur, par exemple la station essence, les brasseries.

4. la promesse de vente
A. La promesse unilatérale de vente
C’est un ​contrat par lequel une personne s’engage à vendre un bien à un prix
déterminé alors que l’autre parti concerne le choix de conclure ou non​. Celui qui
s’engage à vendre c’est le ​promettant et celui qui bénéficie d’une option d’achat c’est le
bénéficiaire​.

Depuis le 10 février 2016 (réforme des droits des contrats) on trouve dans le code civil une
définition d’une promesse unilatérale : art 1124 alinéa premier : “​est le contrat par lequel
une partie le promettant accorde a l’autre le bénéficiaire le droit d’opter pour la
conclusion d’un contrat dont les éléments essentiels sont déterminés et la formation
duquel ne manque que le consentement du bénéficiaire”​ . Dans certains cas, le
bénéficiaire a une faculté de substitution, cela signifie qu’il peut monnayer le droit que le lui a
donné la promesse en le vendant à un tiers.

Il est d’usage dans le promesse unilatérale de vente de ​prévoir une indemnité


d’immobilisation​, c’est une somme que le bénéficiaire verse au promettant à la signature
de la promesse. On peut donc la qualifier en disant que c’est le ​prix de l’exclusivité
consentie au bénéficiaire​.

Concrètement le bénéficiaire a toujours le choix de ne pas acheter, donc deux hypothèses :


- soit il décide d’acheter le bien, l’indemnité d’immo sera déduite du prix total

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- soit il renonce à cet achat et il perdra l’indemnité d’immo correspondant à 10% du
prix
● Lorsque l’immobilisation était supérieur à 10%, est ce que ca ne supposait pas de
requalifier cette promesse unilatérale en synallagmatique ? est ce que le bénéficiaire
de la promesse reste véritablement libre de ne pas acheter​ ?
La cour de cassation disait que en principe, la promesse restait une promesse unilatéral
dans la mesure où les obligations du promettant et bénéficiaire n’était pas réciproque mais
par exception, si l’indemnité d’immobilisation est particulièrement importante, alors la
promesse pourra être requalifié en promesse synallagmatique.

● ​Une autre question c’est posé en jurisprudence : ​comment est sanctionné une
promesse unilatérale de vente ? Lorsque le vendeur ne veut plus vendre, il peut être
forcé à vendre ou cette situation ne peut se résoudre que par des dommages et
intérêts ​?
La cour de cassation a répondu en 1993, l'arrêt cruz par lequel elle affirme que le promettant
ne pouvait pas être condamné à exécuter cette promesse, on ne peut pas le forcer à vendre
son bien et il peut seulement être condamné à payer des dommages et intérêts. Cette
solution à l’époque se fondait sur une distinction importante entre les ​obligations de faire et
de donner​. La cour de cassation dans cet arrêt considère que le promettant n’est pas dans
une obligation de donner (​obligation de donner : transférer la propriété). Cette décision fut
critiquée par les auteurs en disant que c’était une vision archaïque.

● Réforme de 2016 : Nous avons à l'alinéa 2 de l’art 1124 : “La révocation de la promesse
… n'empêche pas la révocation du contrat promis”. Le promettant ​peut être condamné à
vendre car si il se rétracte, il peut être condamné à vendre comme il devra exécuter son
obligation. La rétractation peut avoir lieu à un moment ou le bénéficiaire soit toujours en
capacité de opté, cela signifie que si le bénéficiaire a laissé passé son délais d’option, la
promesse deviendra caduque (délais de 18 mois par exemple, plus tard il n’aura plus de
raison de pouvoir aller devant un juge).

Exemple : Je vois avec mon voisin pour acheter son appartement, je lui donne 10% du prix
de l’appartement, il y a un accord écrit, quand le contrat sera bien conclu je lui donnerai le
reste du prix. Mais il peut y avoir plusieurs options :
- Pas de problème
- le promettant cherche à se rétracter alors que le bénéficiaire a lever l’option
pendant le délais​. Le contrat est formé alors c’est le bénéficiaire qui gagne. On a
une exécution forcée.
- Le promettant ne s’est pas rétracté, le bénéficiaire a levé l’option, la vente est
formé mais il faut faire l’accord écrit mais on n’a plus de nouvel du voisin​. On
doit l’assigner en justice, on obtient un jugement valant acte qui a la même valeur
qu’un accord écrit.

● ​On trouve aussi des promesses unilatérales d’achat : une personne s’oblige à acheter un
bien dans le cas où son propriétaire décide de le vendre.

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B. La promesse synallagmatique de vente
Les deux partis sont engagés​. La promesse est un contrat par lequel ​une personne
promet de vendre à un bien à une autre qui lui promet réciproquement de lui acheter
et ceux ci pour un prix déterminan​t. Ce contrat, dans la pratique, est nommé “​compromis
de vente​”.

L’intérêt est de permettre l’accomplissement d’un certain nombre de démarche et de


formalités qui sont nécessaire à la validité du contrat définitif.
Exemple : lorsqu’il s’agit d’une vente d’immeuble, on a besoin de faire beaucoup de
démarche, pour voir s’il n’y a pas d’hypothèque, de diagnostic. Elles permettent d’aboutir à
la vente.​

On passe à la promesse quand les ​deux partis sont d’accord et que ​tous les éléments
essentiels de l’accord définitif sont déjà présent​. Tout ayant fait l’objet d’un accord, on
comprend que un texte du code civil l’art 1589 du code civil prévoit que “la promesse de
vente vaut vente lorsqu’il y a un consentement réciproque des deux partis sur la chose et
sur le prix”. Elle s’explique par le fait que dans le droit antérieur au code civil, la validité de la
vente dépendait de la remise de la chose, par conséquent le code civil a choisi d’affirmer
que la ​promesse de vente a la même valeur qu’une vente lorsqu’elle est
synallagmatique​. La différence est que le transfert de propriété sera différé à la période
postérieure qui permettra d’accomplir un certain nombre de formalité. Concrètement, on va
trouver dans la pratique différents types de contrat synallagmatique de vente (les partis
peuvent suspendre la réalisation définitive de la vente en fonction d’un événement ou d’un
autre).
Exemple : obtention d’un prêt bancaire

Il est possible aussi que la promesse synallagmatique de vente soit ​affecté non pas à des
conditions mais d’un terme​ (événement futur et certain).
D’autres variantes sont plus rare mais existantes où les partis vont rédiger les promesses
synallagmatique de vente de tel manière qu’ils vont se laisser une porte de sortie.
Néanmoins, on peut trouver des cas ou les parties ont dit qu’ils devraient réitérer leur
consentement au moment de la signature de l’acte authentique.

Section 2. L’accord sur la chose

1. Le développement de l’obligation d’information


Il faut recueillir le ​consentement des partis​, de l’acquéreur. Il faut qu’il soit ​éclairé​. Ce n’est
que l’application d’un règle de théorie générale des contrats à l’art 1128 du code civil.

Pour assurer la pureté des intentions, la jurisprudence depuis de nombreuses année (année
60) a ​développé des obligations pesants sur le vendeur et qui bénéficie à l’acquéreur​.
Ca correspond quand meme a un changement d’état d’esprit car au départ on avait
tendance a considéré que c’était à l’acquéreur de s’informer. A l’époque il y avait un adage
latin : l’adage suivant lequel “l’acheteur doit être curieux”, c’était à l’acquéreur de s’informer.

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Progressivement la cour de cassation c’est mise à rattacher à l’​obligation de contracter de
bonne foi​, à l’art 1135 du code civil et aujourd’hui aux art 1104 et 1114 du code civil, une
obligation d’information de tous les vendeurs à la charge des acquéreurs​. Cette
obligation d’information a été progressivement recueilli dans la loi, que ce soit dans le code
de la consommation, que l’acquéreur est un consommateur, … Cette obligation
d’information consiste à ​obliger le vendeur à informer l’acquéreur d’informer des
caractéristiques de l’objets vendu, avec des obligations de conseils lorsque la chose
acheté est une chose complexe ou une chose dangereuse​. Si cette information n’est pas
complète ou parfaite, beaucoup d'arrêt condamne le vendeur à l'acquéreur de donner des
dommages et intérêts​.

● ​Certains arrêts ont essayé de limiter à arrêter cette tendance des sanctions en utilisant
l’idée que l’acquéreur voyait peser sur lui ce qu’on appelle une ​obligation de collaboration​.
Cette obligation de collaboration s’est développé dans le domaine d’informatique (vente
dans les logiciels) l’idée étant qu’on demandait à l’acquéreur d’informer précisément le
vendeur de ses besoins techniques, et si l'acquéreur n’avait pas les informations techniques,
il ne pouvait pas reprocher aux vendeurs de ne pas l’avoir informé. On a un ​reflux de
l’information de collaboration​ de nos jours.

● ​Cette obligation d’information fait que le vendeur devra payer des ​dommages et intérêts​.
La responsabilité civile calcule les dommages et intérêts en fonction du dommages subit. En
pratique, la cour de cassation française utilise la ​perte de chance qui consiste à se
demander dans quelle mesure l’acquéreur aurait tout de même acheter la maison ou
l’appartement s’il avait été correctement informé sur les caractéristiques du bien vendu.

Exemple : On retrouve cette logique dans l’affaire de la cour de cassation de 2013 avec une
vente d’appartement et une information sur le chauffage erroné. On n’est pas certain à
100% que la vente ne se serait pas faite même si les acheteurs avaient l’information sur le
chauffage.

Cette solution cohabite avec d’autre arrêt plus protecteur pour l’acquéreur avec l'arrêt de
2015 qui concerne une hypothèse dans laquelle le défaut d’information porté sur le
diagnostic d’infestation de l’appartement par des insectes, l’acquéreur pouvait invoquer le
défaut d’information du vendeur et obtenir le dommage et intérêt ? On doit prendre en
compte la perte de chance : j’ai perdu une chance de changer d’avis. La cour de cassation
considère que le préjudice est matérielle et rejette la perte de chance et considère que
l’acquéreur doit obtenir le dommage et intérêt important.

● La charge de la preuve dit que c’est au vendeur de prouver qu’il a informé l’acquéreur, la
charge de la preuve pèse donc sur le vendeur.

● ​Elle avait été prolongé par une ​obligation de réflexion qui consiste dans un certains
nombre de cas à obliger l’acquéreur à prendre un délais de réflexion avant de donner son
consentement.
Exemple : En matière d’immeuble d’habitation on a obligatoirement un ​délais de réflexion
de 7 jours séparant la signature de promesse et signature en matière d’acte authentique, il

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doit réfléchir à son achat. De même, pour les contrats à distance (vente électronique), on
bénéficie de manière radicale d’un ​délais de rétractation​, on a déjà un délais de 14 jours
nous permettant de renoncer a l’achat effectué quand la vente est à distance.
Délais de réflexion et délais de rétractation​.

2. La chose
A. Une chose déterminée
Pour qu’une chose soit valable il faut être sur une ​chose déterminée​, cette exigence n’est
qu’une application de la théorie générale des contrats qui dans l’art 1163 du Code civil
prévoit que ​l’obligation doit avoir pour objet une chose déterminée​. Concrètement,
l’objet d’une vente peut être soit un ​corps certains s​ oit une ​chose de genre​.

● Un corps certains c’est le cas pour la plupart des ventes c’est un objet précisément
identifié et qui n’est pas interchangeable avec un autre.
Exemple : montre, livre, tableau, appartement.

● Une chose de genre peut faire l’objet d’une vente, c’est une chose qui se définit en
fonction de l’espèce à laquelle elle appartient.
Exemple : Tonne de blés, quantité désigné dans une chose de genre.

On distingue des ventes du corps certains et chose de genre dans la mesure où ​le régime
juridique n’est pas exactement le même​ :
- Pour les choses de genre​, les effets de la vente ne peuvent pas être immédiat car
on a besoin par une opération nommé l’individualisation.
- Pour un corps certain on considère que le transfert de la chose est possible dès
l’accord entre les deux partis, on a pas besoin d’individualisation.
B. Une chose existante
Il faut que la ​chose existe au jour de la formation du contrat​, hors il est ​possible que :
- la chose ait péri avant la formation du contrat de vente​, si c’est le cas, la vente
est impossible.
- la chose ait périt après la formation du contrat de vente​. Il y a des décisions
juridique car la vente n’est pas impossible dans ces cas la.
- Il y a des situations intermédiaire ou la vente s’est formé mais il y a une perte
de la chose partiel, elle est partiellement détruite ou autre​, dans ces cas là le
vendeur peut proposer à l’acquéreur une option, soit ils annulent la vente, soit ils
négocient le prix.

● ​Lorsqu’on dit que la vente soit valable, il faut que la chose existe, ​ca n’empeche pas la
conclusion de vente qui porte sur des choses futurs​. En effet, dans le code civil il est
écrit à l’art 1163 que “​l’obligation peut avoir pour objet une prestation présente ou futur”​ .
Cela signifie qu’​on peut conclure une vente sur une chose qui sera fabriqué dans le
futur et la vente peut aussi porté sur une chose qui aura poussé (récolte sur pied vendu
ultérieurement).

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● ​La vente peut être soit un ​contrat commutatif soit un ​contrat aléatoire​. En général les
contrats de ventes sont des contrats commutatifs. Lorsqu’on parle de vente futur, il peut y
avoir une hypothèse on a une incertitude sur la chose a fabriqué.
Exemple : La vente d’immeubles futur, elle n’existe pas au moment de la vente mais elle est
valable.

C. Une chose aliénable


Concernant la vente on a l’art 1598 du code civil qui précise que “​tout ce qui est dans le
commerce peut être vendu lorsque des lois particulière n’en ont pas prohibé l’aliénation.​ ” Il
semble dire que ​toute chose peut être vendu et l’​exception est que les choses hors du
commerce ne peuvent pas être vendu​. Il vient de dire que ce sont des lois particulières
qui vont dire qu’il peut mettre tel ou tel chose dans le commerce, il est un peu trop restrictif.
Il y a ​d’autres sources pouvant provoquer la mise hors du commerce d’une chose​,
c’est une autre raison qui fera que la chose sera hors du commerce.

a. Notion générale de chose hors du commerce


Les choses hors du commerce : Un certain nombre de choses sont hors du commerce
pour l’intérêt général. Loi de l’art 1598, lois spéciales qui viennent nous dire que tel ou tel
chose sont ​hors du commerce pour l'intérêt général​ (arme, produit du corps humains).

Il y a des hypothèses ou c’est la jurisprudence qui le dit :

● chose contrefaite : déclaré par la cour de cassation en 2003, elles sont hors du
commerce

● Fichier de clientèle informatisé qui n’a pas été déclaré à la CNIL : cour de cassation
en 2013. CNIL : Commission Nationale Informatique et Liberté : autorité administrative
indépendante chargé de protéger nos données personnelles.

● La clientèle civile ​: clientèle développé par un professionnel qui exerce une profession
libérale (clientèle d’un médecin …). La solution du juge français a évolué, avant elle était
annulé car la cour de cassation considérait que la vente était nul, l’objet de la vente étant
hors du commerce. La clientèle est attaché par un lien de confiance a un ticien (dentiste,
médecin, …) On a envie de lui confier notre confiance. D'après la cour de cassation, en
raison de la confiance qui inspire le professionnel, la clientèle est attaché au professionnel,
elle ne peut pas s’en détacher pour entrer dans le commerce juridique. Cependant cela était
défavorable pour les professionnels, il cherchait à monnayer cette clientèle pour recomposer
le fruit de leur travail. Cela a évolué avec une décision de l’année 2000 le 7 novembre, qui a
retenu que “si la cession de clientèle médicale à l’occasion de la constitution de la cession
d’un front libérale de l’exercice de la profession n’est pas illicite, c’est à la condition que soit
sauvegardée la liberté de choix du patient”. Cette condition sors donc de la catégorie des
choses hors du commerce la clientèle civils en précisant que la clientèle ainsi vendu restera
parfaitement libre de suivre ou ne pas suivre (le successeur, du médecin,...)

12
● les autorisations administratives d’exploitation ​: ces autorisations exploitations sont
accordé en fonction de la personne au profit d’une personne en particulier (exemple :
accordé à une entreprise de spectacle elle ne peut pas être céder à un tiers).
● une succession : règle appelé l’interdiction des pactes sur successions futurs. Cela
signifie qu’il est interdit en droit français de conclure des pactes sur successions futur. Art
722 du code civil.
→ Interdiction de passer des contrats qui figure dans la succession d’une personne pas
encore décédé. ​Je pense que je vais hérité d’une personne, je passe un contrat de vente sur
le bien de la personne et verser des indemnités d’argent sur ce bien (30%).​ Ce contrat
n’aurait aucune valeure car la personne peut découvrir qu’il n’est pas le successeur de
l’héritage.

b. Clauses d’inaliénabilité
Quand le propriétaire d’un bien ​tente de le rendre inaliénable​ (clause d’inaliénabilité).
La validité de ces clauses est soumises à plusieurs ​conditions (900-1cc) : elles doivent être
claires et justifiées par un intérêt sérieux et légitime (ex : don ou testament). Utilisé
quand la personne ne veut pas que le bien sorte de la famille.

c. Incapacité d’acquérir
En principe,​ toute personne peut acheter un bien dans le commerce si n’en est pas
interdit par la loi​.
Incompatibilités :
- vente entre tuteur et sa personne sous tutelle
- entre professions libérales et leurs patients

D. Une chose appartenant au vendeur

art1599cc : vente de la chose d’autrui : ​suppose que le vendeur n’est pas propriétaire de
la chose vendue​. L’acquéreur peut agir en ​nullité relative​ de la vente.

Le vrai propriétaire peut agir en revendication de son bien car a un ​droit de propriété​. Au
milieu du 19ème siècle, ​création d’un mécanisme ayant pour but de protéger
l’acquéreur trompé par le propriétaire apparent​.

Si l’acquéreur est de ​bonne foi et a commis une erreur légitime, il est protégé par la
théorie de la propriété apparente​. Donc l’acquéreur de bonne foi peut devenir propriétaire
de l’appartement car a cru que le propriétaire apparent était le vrai. Le vrai proprio ne peut
qu'agir contre le faux.

Section 3. L’accord sur le prix


Il faut que le prix existe car le contrat de vente est à titre onéreux. Sinon, nullité absolue

13
I. Un prix déterminé ou déterminable

1591 code civil : le prix de la vente doit être déterminé et désigné par les parties​. En
principe, il y a la liberté des prix, pour le jeu de la concurrence.

Certains produits sont soumis à des prix réglementés (livres).

Le prix ​peut être laissé à l’estimation d’un tiers​ (expertise…).

Revirements de jurisprudence : dans les contrats cadre (d’approvisionnement), fréquent


de ne pas fixer le prix, mais méthode pour le déterminer.

Années 70, les exploitants des brasseries ou stations services en difficulté financière, sont
allés en justice pour invoquer la nullité des contrats cadre.

1978​, nombreuses décisions ayant prononcé l’annulation de ces contrats car : l’obligation
doit avoir une chose au moins déterminée par son espèce (droit commun des contrats)

Années 80 : la cour de cass a tenté de limiter ces annulations en voulant savoir si le prix
avait été librement négocié ou non. Raison : quand les annulations étaient prononcées, les
conséquences matérielles étaient importantes entre les fournisseurs et les exploitants

Années 90​ : la cour de cass a rendu 6 arrêts (dont 4 le même jour en assemblée plénière).

> Art 1163 code civil non applicable à la détermination du prix (impossible de s’en servir
pour annuler un contrat).

> ​le prix peut être indéterminé dans un contrat cadre sans que sa validité en soit
affectée

> la détermination du prix peut se faire en fonction d’un tarif fournisseur en vigueur
au moment où seront passés les contrats d’application​ (dét. du prix ultérieur)

> ​limites à ces principes​ : abus dans la fixation du prix (donc indemnisation ou résiliation :
pas rétroactif)

Contrat cadre dans art 1164 cc : ​le prix peut être fixé unilatéralement par une des
parties, qui doit pouvoir se justifier en cas de contestation​. En cas d’abus,
dommages/intérêts, ou résolution du contrat.

II. Un prix réel et sérieux

Le prix ne doit pas être une simulation.

14
Simulation : opération par laquelle les parties à un contrat dissimulent un élément de
l’accord en passant deux actes parallèles dont l’un modifie secrètement l’autre.

L’acte ostensible co-existe avec l’acte secret​ : c’est une contre-lettre. Ex : interposition
de personnes.

▪ 2 cas où la simulation a une incidence sur le prix :

· ​donation déguisée​ : conclure une vente en apparence, et prévoir dans un acte secret que
le

prix ne sera pas payé. Par principe, opération non nulle sauf si détourne une règle. Art.1201
: Si contrat apparent et contrat caché, c’est au contrat caché qu’il faut donner effet car il y a
la volonté des parties. Les tiers peuvent ignorer le contrat caché ou s’en prévaloir

· ​dessous de tables​ (une partie payée en liquide) : c’est une simulation portant sur le prix

d’une vente. Dans ce cas, les parties ont voulu cacher une partie du prix. Utilisé pour éviter
de payer des taxes. Nouvelle règle : est nul et de nul effet toute contre-lettre ayant pour
objet une augmentation du prix stipulé dans le traité de cession d’un office ministériel et
toute convention ayant pour but de dissimuler une partie d’une vente d’immeuble.

La nullité est absolue (peut être invoquée par tous) : restitution du prix par le vendeur à
l’acquéreur

Un prix est sérieux quand n’est pas dérisoire. Prix dérisoire : tellement faible qu’il ne peut
constituer une véritable contrepartie au bien échangé. Quand inférieur au revenu de la
chose.

Quand vente en viager (versement tous les mois) est inférieure à la valeur locative de
l’immeuble, le prix est dérisoire.

Ex : 1995, vente de bijoux à un prix inférieur à sa valeur. Le vendeur a invoqué la notion de


prix dérisoire. Mais refusé car selon la cour de cass la vente n’était pas nulle, pour absence
de cause.

Quand la vente est annulée pour prix dérisoire : nullité absolue et restitution rétroactive

III. La lésion

Prix lésionnaire​ : déséquilibré par rapport à la valeur réelle de la chose. La lésion n’est pas
sanctionnée de manière générale par le droit français. Principe : les prix doivent être fixés
librement. Le législateur ni le juge ne doivent se mêler du prix.

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a) les conditions de la lésion

- la lésion n’est ouverte que si porte sur un immeuble, et est écartée si la vente est aléatoire,
ou pour les ventes faites par autorité de justice. Les ventes aux enchères peuvent être
fondées sur la lésion

- le vendeur doit avoir été lésé de plus de 7/12ème du prix.

- prescription de deux ans

b) récision de lésion (= nullité)

Le vendeur vérifie que les 3 conditions ont réunis, et l’acquéreur décide entre

-​ la récision de lésion

- ​rachat de la lésion​ (payer la différence). Retour au statu quo ante : les parties sont
remises dans l’état où elles étaient avant la vente. + rendre au vendeur les fruits de
l’immeuble.

Ex : immeuble vendu 100000€ alors que vaut 300000€. Il faut appliquer la fraction de 1/3 sur
la valeur de l’immeuble réévalué (dette de valeur). Pour récompenser l’acquéreur d’avoir fait
un bonne affaire, il faut déduire 10% du prix total.

Calcul des intérêts​ : selon la cour de cass, moyenne entre prix versé par l’acquéreur lors
de la vente et la valeur de l’immeuble au jour où le supplément de prix est versé.

Chapitre II. L’exécution du contrat de vente


Quand rencontre entre offre et acceptation : transfert de propriété

Section I. Le transfert de la chose


Cela implique le transfert de la chose mais aussi le transfert des risques

I. Le transfert de la propriété de la chose


On a un principe et des exceptions. Le principe est le transfert ​solo consensu de la
propriété de la chose.

A. Le principe du transfert solo consensu de la propriété de la chose


En droit français, la règle n’a pas toujours été avec ça, ​consensu : en raison du seul
consentement.
En droit romain, le transfert de la propriété de la chose nécessitait l’accomplissement de
formalité, une publicité ou la remise de la chose. Dans certains autres droits (en Allemagne)
ils sont encore comme cela.

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En droit français, la règle est dans l’art 1583 du code civil : “​elle (la vente) est parfaite entre
les parties et la propriété est acquise de droit à l’acheteur à l’égard du vendeur, dès qu’on
est convenu de la chose et du prix quoique la chose n’est pas encore été livré ou payer.​”

Cette disposition est un texte du droit de la vente avec son équivalent dans le droit commun
des contrats à l’art 1196 du code civil, elle signifie que ​le droit de propriété est transféré à
l’acheteur au jour des consentements avec le vendeur​. Ca signifie que ​à partir du
moment où l’acquéreur et le vendeur sont d’accord sur la chose et sur le prix, la
chose est transféré du patrimoine du vendeur au patrimoine de l’acquéreur​.
Concrètement, les créanciers de l’acquéreur peuvent donc saisir cette chose et les
créanciers du vendeurs (en sens invers) ne peuvent plus la saisir.

Ce principe de transfert de propriété dès la rencontre des propriété est souvent rappelé par
la cour de cass qui censure des juges d’appel qui par exemple on considéré que le transfert
de propriété de photographie ne pourrait avoir lieu qu’à la réception de ces photographies
par l’acquéreur.
Cette question ne veut pas dire que le transfert de propriété effectif entre les parties est
forcément opposable au tiers dès la formation du contrat. Par exemple pour la vente
d’immeuble en droit français le transfert ne sera opposable au tiers que lorsqu’il y aura eu
une publication au fichiers immobilier.

B. Les exceptions
Certains nombres d’exception à la règle du transfert de propriété, elles sont soit d’origine
légal soit d’origine conventionnel.

Les exceptions d’origine légales​ :


celle qui concerne les choses de genre, par opposition au corps certains, nécessite une
individualisation, cette individualisation est un simple fait juridique elle se fait par exemple
par un comptage, une pesée. Le transfert de propriété sera donc décalé au jour de
l'individualisation.
De même, autre exceptions d’origine légale, la vente de chose futur : chose qui va être
fabriqué hors le transfert de propriété ne peut avoir lieu que quand la fabrication est achevé.
Lorsqu la chose futur est une vente d’immeuble à construire (vente sur plan) le code civil à
l’art 1601-3 prévoit une acquisition progressive de la propriété afin de protéger l’acquéreur.
La vente en libre service ou en grande surface : lorsqu’on se promène dans les régionales
de grande surface on voit un prix selon les produits et ca correspond a une offre, quand on
le met dans le cadis on dirait qu’on accepte l’offre. La vente se fera le passage en caisse qui
permet le transfert de propriété. L’acceptation de l’offre ne suffit pas.

Les exceptions conventionnelles :


Les aménagements conventionnel possible avec la règle selon lequel il y a transfert de la
propriété solo consensus : la cour de cass dans les année 80 a dit que l’art 1583 du code
civil n’est pas un texte d’ordre public, les parties contractantes peuvent donc y déroger.

Les clauses que l’on peut utiliser pour déroger à la règle du transfert de propriété solo
consensu :

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- on peut utiliser la technique de la vente sous condition suspensive. technique qui va
suspendre la formation du contrat au jour de l’acceptation du prêt par l’acquéreur, ca
décale le transfert de propriété pour le jour ou la condition sera rempli.

- vente a terme : le transfert de propriété est suspendu à l’arrivé d’un événement futur
et certains (déménagement programmé, on décale le transfert de propriété).

- la clause de réserve de propriété : il s’agit précisément de prévoir que la vente est


parfaite (pas de condition de terme) mais que le transfert de propriété est décalé au
jour du paiement du prix. Cette clause est extrêmement courante en pratique car le
vendeur ne prend pas le risque de transférer sa propriété tant qu’il n’a pas reçu le
prix.

II. Le transfert des risques


Il obéit à un principe et des exceptions :

A. Principe
Le principe en matière de transfert des risques est exprimer par un adage latin qui nous dit
“res perit domino” qui veut dire “les risques de la chose incombe au propriétaire”. Ce
principe est à l’art 1196 alinéa 3 du code civil, il faut comprendre ce principe en le reliant
avec la règle étudié précédemment qui nous dit que en principe le transfert de la propriété
de la chose a lieu dès l’échange de consentement. Concrètement ça veut dire que ​le jour
de l’échange des consentements la propriété de la chose est effectué immédiatement
ainsi que le transfert des risques​.

Les ​risques visent des cas ou la chose est détruite, elle périt de manière accidentelle​.
Ca ne concerne pas les cas où une personne a volontairement détruit la chose car ça se
réglerait avec la responsabilité civil. Qui va subir les conséquences d’une perte involontaire
de la chose.

Exemple : arrêt de 95 : il peut s’agir d’un bateau (voilier) a été vendu qui était stocké dans
un entrepôt et qu'entre le moment des consentements et le moments ou l’acquéreur vient
chercher le bateau mais le bâtiment est en feu et le bateau est détruit. Pour savoir qui va
subir les conséquences on applique l'adage selon laquelle les risques pèse sur l’acquéreur
(le propriétaire) ca sera l’acquéreur qui va subir la perte alors qu’il devra donner le prix au
vendeur.

Art L234-7 du code de commerce : s’interesse au transport de marchandise, il met les


risques lié à ce transport a la charge de l’acquéreur.
la question du transfert des risques sera ​compliqué dans l’hypothèse où le contrat de
vente fait l’objet d’une annulation (dol, action de nullité de la vente). Complication :
lorsque la chose qui a fait l’objet d’une annulation a périt, est ce que c’est toujours
l'acquéreur qui doit subir les risques lié à cette perte? La réponse est négative, la cour de
cass a jugé que lorsqu’une chose a péri entre la conclusion du contrat de vente et son

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annulation, le vendeur doit être considéré comme n’ayant jamais quitté la qualité de
propriétaire et la perte est donc à sa charge.

B. les exceptions
On retrouve des exceptions d'origine légale et conventionnelle

Exception d’origine légal :


Texte à l’art 1196 alinéa 3 du code civil : prévoit que lorsque l’acquéreur a mit le vendeur en
demeure de livrer la chose et que le vendeur ne l’a pas livrer, les risques restent à la charge
du vendeur. Débiteur d’une obligation de livrer qu’il n’a pas fait, cette solution est une
application d’un adage latin “res perit debitori”. Il ne s’est pas exécuté, il est responsable des
risques de la chose.

deuxième exception : texte convention de vienne sur la vente international de la


marchandise de 1980 et qui prévoit que le transfert des risques doit être lié à la délivrance
des marchandises. Tant que le vendeur n’aura pas délivrer la chose à l’acquéreur le
vendeur sera toujours responsable des risques.

3eme exception : expression prévu dans le code de conso L216-4 : prévoit que “tout risque
de perte d’un bien est transféré au consommateur au moment où ce dernier ou un tiers
désigné par lui prend physiquement possession du bien. Cette règle est importante car
s’applique à toute les ventes entre professionnels et consommateurs.

exception conventionnelle :
On peut prévoir dans notre contrat de vente une clause par laquelle il est stipulé que le
transfert des risques sera décalé au jour de la livraison de la chose. Cette clause est
courante en pratique ce qui fait que on est dans un cas ou les exceptions vont dépassé le
principe.

Section II. Les obligations pesant sur le vendeur


Le vendeur doit pesé sur ses épaules trois obligations différentes :
- il est tenu de délivrer une chose conforme
- tenu de garantir l’acheteur contre l’éviction
- tenu à garantir les vices cachés

Par ailleurs, une autre garantie a été mise sur les épaules de vendeur en 1999, conduit une
ordonnance en 2005 qui met à la charge du vendeur une garantie de conformité. La
multiplicité des garantie donne lieu à un risque de chevauchement entre les garanties ce qui
fait que la cour de cass a dû mettre de l’ordre dans les articulations de l’acquéreur sur les
fondements des garanties.

I. La garantie d’éviction
Art. 1626 du code civil : “Quoique lors de la vente n’est été fait aucune stipulation sur la
garantie le vendeur est obligé de droit à garantir l’acquéreur de l'éviction qu’il souffre des
objets vendus ….”

19
Deux types de garanties d’évictions qui sont couvertes :
- garantie du fait personnel :
elle existe en application d’une idée assez simple,la garantie pèse sur le vendeur, le
vendeur ne peut pas retirer d’une main ce qu’il donne de l’autre. Quand je suis vendeur je ne
peux gêner en aucune manière l’exercice par l’acquéreur de ses droits sur la chose. Quand
je suis vendeur je ne peux causer à l'acquéreur ni des troubles de faits ni des troubles de
droit. Imaginons que je suis vendeur d’un terrain et que après la vente que je gêne par mon
action ou mon comportement la jouissance de ce terrain de l’acquéreur. trouble de fait
exercé par le vendeur lui même, il vend la chose mais se met à gêner la propriété. vente
d’un fond de commerce avec obligation de non concurrence, le vendeur un mois après
ouvre une boutique qui fait la même chose dans la même rue, il exerce un trouble de fait à
l’acquéreur. trouble de droit ; en effet ce sont les actions en justice que le vendeur lui même
pourrait exercer contre l’acquéreur. Par exemple : notre vendeur agisse contre l’acquéreur
en prétendant qu’il est resté titulaire l’usufruit (démembrements de la propriété, lorsqu’on
exerce une pleine propriété sur un immeuble on a sur l’immeuble l’usu le fructus et l’abusus
mais il existe des démembrements de la propriété) sur le terrain par exemple. Celui qui a
l’abusus est le le nu propriétaire. Le vendeur est tenu qui doit garantie qui ne peut évincer, il
ne peut donc pas évincer celui à qui il a vendu la propriété. Cette garantie est d’ordre
publique on ne peut pas l’écarter, c’est le sens de l’expression “quoique lors de la vente il
n’est été fait aucune stipulation sur la garantie” la garantie personnel s’appliquera toujours.

- Garantie du fait d’un tiers :


ca vise des hypothèses dans lesquels des troubles sont causé par d’autres personnes.
Imaginons des troubles de droit que subit notre acquéreurs par d’autres personnes que le
vendeur lui même : exemple : un créancier prétende qu’il bénéficie d’une hypothèque sur le
terrain vendu (hypothèque ; sûreté réel, lorsque j’ ai preter de l’argent à quelqu’un un droit
que l'ai obtenu sur une chose lui appartenant), le banquier peut avoir l'hypothèque d’un
terrain mais celui ci a été vendu. Le banquier qui agit n’est pas le vendeur lui même. La
garantie d’éviction est sur le vendeur.

est ce que le vendeur doit aussi garantir les troubles de fait causé par des tiers ? La réponse
est non car le vendeur ne peut pas être responsable des troubles de faits par des personnes
extérieurs. le vendeur sera responsable de trouble de droit par lui même, de trouble de fait
par lui même, c’est tout.

Eviction totale ou partielle :


Il peut y avoir une éviction totale avec l’hypothèque. Dans ces cas la l’acquéreur peut obtenir
du vendeur la restitution du prix qu’il a payé et tous les fruits produits par la chose. Les art
1630 et suivant du code civil prévoit des règles de calculs qui permettent de déterminer
combien l’acquéreur peut toucher sachant que ces règles de calculs sont très avantageuse
pour l’acquéreur, l’idée est que on va prendre en compte une variation de la valeur de la
chose entre le moment ou l’on a acheté et le moment ou l’on restitue le prix.

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Eviction partielle :
Les effets de la garanties ne sont pas les mêmes. Comme le prévoit les art 1636 et 1637 du
code civil, tout dépend si la diminution de l’usage du bien porte sur un élément qui a été
déterminant du consentement de l’acquéreur ou si la diminution de l’usage du bien n’a pas
porté sur un élément déterminant du consentement de l’acquéreur.
Exemple : dans l'hypothèse de l’abris a mouton qui déborde sur mon terrain, les
conséquences ne sont pas très grandes pour moi car on a une diminution de l’usage du bien
avec indemnité qui correspond à la diminution de la valeur du bien (art 1637 “la valeur de la
partie dont l’acquéreur se trouve évincer se trouve rembourser suivant l’estimation à
l’époque de l’éviction”) mais ne porte pas sur le consentement du contrat, c’est une éviction
partielle. Si cet élément était un élément important pour le consentement car je voulais
construire une piscine, et que j’arrive à le prouver, les règles qui s’applique a moi son une
éviction totale.

La garantie des deux premiers éléments de régimes :


- pour que joue la garantie d’éviction, il faut que l’acquéreur soit de bonne foi :
ca signifie qu’il faut que l’acquéreur est ignoré le risque d’éviction. Dans le cas
contraire, on considère qu’il a conclu un contrat aléatoire et ne peut pas se plaindre
ensuite.
- Lorsque l’éviction est une éviction du fait d’un tiers ​(trouble de droit) ​et bien il
faut que l’acquéreur confronté à cette éviction ce soit défendu, c’est l’art 1640
du code civil qui prévoit cette règle : “si l’acquéreur s’est laissé condamner par un
jugement en dernier ressort sans appeler son vendeur alors qu’il existait des moyens
suffisant pour faire rejeter sa demande, il ne peut pas agir en garantie d’éviction”.
L’acquéreur doit se défendre et doit prévenir tout de suite son vendeur pour que le
vendeur doit donner des éléments de défense mais ‘il ne l’a pas prévenu il n’aura
pas laissé le vendeur se défendre alors qu’il existait des moyens suffisants pour faire
rejeter sa demande.

La question des aménagements conventionnel des garanties d’éviction est ce qu’on


peut utiliser la garantie contractuelle pour supprimer la garantie d’éviction ou la
rendre plus légère ?
- Lorsqu'on est en matière d'effet personnel; la réponse est négative, on ne peut pas
alléger ou supprimer la garantie d'ordre personnel.
- Lorsque la garantie est du fait d’un tiers, et qu'elle ne conduit pas à une éviction
totale il est possible de la supprimer conventionnellement.

Est ce que par le jeu de la liberté contractuel on peut accroître la garantie (la rendre
plus lourde) la garantie d’éviction ?
La réponse est positive, exemple : on peut rendre le vendeur garant de ce qu'on appelle les
charges apparentes (charges qui se voyait au moment de la vente).

21
II. Obligation de délivrance conforme, garantie des vices cachés et la garantie
de conformité
Ces obligations correspondent à des exigences qu’un acquéreur peut avoir sur la chose.
Lorsque la chose lui est remise (obligation de délivrance), encore faut il que cette chose
corresponde à celle qu’il a acheté (obligation de délivrance conforme) mais faut t'il que cette
chose n’est aucun vice (garantie des vices caché) et sous l’influence des droit de l’ue, qui
est un mélange entre obligation de délivrance conforme et garantie des vices cachés se
nomme la garantie de conformité.

A. L’obligation de délivrance
1. Le contenu de l’obligation de délivrance
Recouvre deux aspects différents :
- la remise de la chose
- la délivrance d’une chose conforme

La remise de la chose :
le code civil l’aborde dans un langage dénué, la délivrance et le transports de la chose venu
en la puissance et possession des acheteurs. Acte par lequel le vendeur se désaisit de la
chose. La délivrance est donc un acte matériel, le code civil a décrit selon quelle modalité la
délivrance s'exerçait en pratique, par exemple, un acte matériel.
L’art 1605 du code civil pour les immeubles, prévoit que l’obligation de délivrer des
immeubles est rempli par le vendeur lorsqu’il a remis les clés ou lorsqu’il a remis les titres de
propriété.
L’art 1606 qui vise les meubles prévoit que la délivrance des meubles s’opère par la remise
de la chose ou par la remise des clé des bâtiments qui contient les meubles en questions.

La tradition est le fait de remettre main à main, remise matériel de la chose.

D’autre type de mise à disposition de la chose comme le marquage (des arbres). La


délivrance et la livraison sont différentes pour le droit français car pour le droit français la
délivrance précède la livraison. La livraison est c’est la mise à disposition.

Lieu de la délivrance : à quelle endroit doit elle avoir lieu ?


La liberté contractuelle peut s’exprimer, on peut prévoir dans le contrat de vente que la
vente se fera sur un lieu précis. L’art 1609 qui prévoit comment les choses ont se passer si
les parties n’ont rien prévu, si le contrat est muet sur le lieu de la délivrance, l’art 1609 dit “la
délivrance doit se faire au lieu ou était au temps de la vente la chose qui en a fait l’objet s’il
en a été convenu autrement”. En pratique si les partis n’ont rien prévu pour l’application de
ce texte, la délivrance se fera de maniere evidente pour les immeubles au lieu de situation
pour les immeubles. Quant au meuble, la plupart du temps le meuble se fera chez le
vendeur, donc la délivrance se fera chez le vendeur. On voit la différence entre délivrance et
livraison.

22
2. Les sanctions de l’obligation de délivrance
En cas d’inexécution de l’obligation de délivrance, les sanctions qui s’applique sont celles du
droit commun de la responsabilité contractuelle. Ces sanctions sont :
- L’exception d’inexécution​ : on ne paye pas le prix si la chose n’est pas conforme.
- L’exécution forcée​ : exigée qu’on livre autre chose qui elle soit conforme. 36
- La résolution pour inexécution : provoque un anéantissement rétroactif du contrat,
on rend la chose, elle rend le prix.
- Les dommages et intérêts​ : je garde la chose et je me fais indemniser

La pratique a mis en place d’autres sanctions :


- ​Le laissé pour compte : pratique qui consiste pour l’acquéreur à refuser la
marchandise tout en laissant au vendeur la possibilité de remplacer la chose par une
autre qui serait conforme aux stipulations contractuelles.
- La faculté de remplacement ​: pratiqué entre les commerçants donc lorsqu’une
vente est passée entre deux commerçants, l’acquéreur confronté à une délivrance
non conforme, peut s’approvisionner auprès d’un autre vendeur en faisant payer la
différence de prix au vendeur initial.

Il est possible lorsqu’un acquéreur agit sur le fondement de la résolution pour inexécution et
qu’on est en présence de deux commerçants, le juge peut ordonner la réfaction du contrat
par réduction du prix. Cela consiste pour le juge qui considère que la non-conformité de la
chose est peu importante, à permettre au vendeur d’accorder à l’acquéreur une réduction du
prix mais à éviter la résolution rétroactive du contrat qui peut sembler une sanction un peu
lourde si la différence est minime.

B. La garantie des vices cachés


Le régime est aux articles 1641 et suivants du Code civil.
Article 1641 : « Le vendeur est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose
vendue qui la rendent impropre à l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement
cet usage que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donné qu'un moindre prix, s'il
les avait connus. »

1. Domaine d’application de l’action de l’action en garantie des vices cachés


La garantie des vices cachés s‘appliquent, en principe, à toutes les ventes mais de manière
exceptionnelle certaines ventes sont exclues de son champ d’application. C’est le cas, par
37 exemple, de la vente d’animaux. Elle est soumise à un régime spécial qui se trouve dans
le Code rural.

L213-1 du Code rural : « L'action en garantie, dans les ventes ou échanges d'animaux
domestiques est régie, à défaut de conventions contraires, par les dispositions de la
présente section, sans préjudice ni de l'application des articles L. 217-1 à L. 217-6, L. 217-8
à L. 217-15, L. 241-5 et L. 232-2 du code de la consommation ni des dommages et intérêts
qui peuvent être dus, s'il y a dol. »

23
Néanmoins, ces textes du Code rural ne sont pas impératifs ce qui donnent la possibilité aux
parties de les exclurent par convention et l’enjeu est donc en matière de vente d’animaux,
d’écarter le Code rural et d’appliquer les vices cachés du Code civil.

Les ventes d’immeubles à construire sont également exclu du régime de droit commun de la
garantie des vices cachés. Ce régime se voit écarté au profit d’un régime spécial qui est
dans le Code civil, article 1642-1 : « Le vendeur d'un immeuble à construire ne peut être
déchargé, ni avant la réception des travaux, ni avant l'expiration d'un délai d'un mois après
la prise de possession par l'acquéreur, des vices de construction ou des défauts de
conformité alors apparents. Il n'y aura pas lieu à résolution du contrat ou à diminution du prix
si le vendeur s'oblige à réparer. »

De même il existe aussi un régime spécial qui s’applique à la vente de fonds de commerce.
Dont la garantie spéciale se trouve à l’article L141-3 du Code de commerce.

Enfin, les ventes faites par autorités de justice sont exclues elles aussi. Il s’agit des ventes
après la saisie d’un bien.

La Cour de cassation a toujours retenue que la garantie des vices cachés du Code civil
s’appliquait aux objets d’occasions. En effet, on aurait pu se poser la question de savoir s’il
était approprié de permettre à un acquéreur d’aller contre son vendeur ? La garantie, selon
la Cour de cassation doit toujours jouer.

La question s’est posée de savoir comment joue la garantie en cas de ventes successives ?
Le sous acquéreur peut agir contre le vendeur initial, cette solution s’explique par le fait que
l’on considère que l’action en garantie est transmise en même temps que la chose comme
accessoire de cette chose. Ce qui permet donc au sous acquéreur d’agir contre le vendeur
initial.

2. Conditions d’application de la garantie des vices cachés


Premier groupe de conditions qui concerne le vice. Ces conditions sont, selon l’article 1641,
peut être un défaut de fabrication ou de conception. La Cour de cassation a dit que le vice
garanti par cet article c’est celui qui « empêche la chose de rendre les services qui sont
attendus d’elle ».

Le vice qui est protégé par cette garantie, doit être un vice grave. On trouve, du coup,
beaucoup d’actions en justice qui sont rejeté par les tribunaux français parce qu’ils
considèrent que le vice invoqué dans la chose est mineur.

Le vice qui permet d’agir sur le fondement de cette action est un vice qui cause un trouble
dans l’usage normal de la chose. Concrètement, les magistrats qui doivent trancher ses
affaires vont s’appuyer sur l’usage normalement attendu de la chose.
Un usage spécifique qui permettra d’être pris en compte.

24
Le vice doit être antérieure à la vente. Les magistrats vont apprécier souverainement les
circonstances qui établissent cette antériorité. On note une certaine souplesse qui consiste à
tenir compte d’un vice qui est simplement en germe avant la vente.

Cette idée de germe a eu, à la fin du 19ème siècle, une application concrète à propos de la
vente de pommes de terre. Elle a montré que ces pommes de terre comporté un germe de
pourriture avant le transfert de propriété.

La Cour de cassation a aussi précisé que le vice ne devait pas avoir disparu au moment où
l’acquéreur agit en justice. Il y a des cas où le vice peut faire l’objet de réparation de la part
du vendeur.

Le vice doit être caché pour être pris en compte. Article 1642 du Code civil. Dans les
hypothèses où l’acheteur a pu connaître le vice au moment de la vente, il s’agit d’un vice
apparent et non caché. Dans ce cas, l’achat se fait aux risques et périls de l’acquéreur qui
avait connaissance des vices.

La jurisprudence a dit que « le vice est caché lorsque l’acquéreur ne pouvait pas le déceler
compte tenu de la nature de la chose vendue et des qualités de l’acquéreur ». Les juges
vont essayer de voir si le vice pouvait être connu grâce à des vérifications normales et
immédiates. Les magistrats vont aussi prendre en compte les qualités de l’acquéreur.
Quand il s’agit d’un acquéreur profane, la Cour de cassation a précisé que « l’acquéreur
profane n’a pas à se faire assister d’un expert ».

La jurisprudence est beaucoup plus exigeante avec un acquéreur professionnel, elle exige
que ce dernier se livre à des vérifications approfondies.
La jurisprudence est plus sévère lorsque la chose vendue est une chose d’occasion. Elle
considère que lorsqu’il y a une vente d’une chose d’occasion, l’acquéreur doit être méfiant et
se livrer à des vérifications approfondies. Le vendeur a dans tous les cas, la possibilité de
prouver que l’acquéreur connaissait le vice ce qui privera ce dernier de toutes actions sur le
fondement de la garantie des vices cachés.

Les autres conditions qui sont nécessaires ne tiennent pas dans les qualités que l’on exige
du vice mais elles tiennent dans les conditions que l’on doit réunir pour mettre en œuvre la
garantie.
- La preuve de l’existence d’un vice inhérent à la chose incombe à l’acheteur. Cette
charge de la preuve a été allégée par la jurisprudence française qui accepte que
l’inaptitude de la chose puisse révéler un défaut.

La preuve de l’antériorité du vice pèse sur l’acquéreur, c’est lui qui doit prouver qu’au jour de
la vente le vice existait. Cette preuve sera facile à rapporter lorsque la chose est atteinte
d’un défaut de fabrication ou lorsque le vice apparaît très rapidement après la vente. Cette
preuve sera plus difficile à rapporter si le défaut de la chose apparaît longtemps après la
vente, c’est pourquoi la Cour de cassation a admis que le juge utilise des présomptions de
faits, qui facilite la preuve de l’antériorité du vice.

25
Par exemple, si dans une maison qui a été acheté on découvre des dégâts très importants
causés par des termites, même s’ils sont découverts 9 mois après la vente, le juge pourra
présumer, contenu de l’importance des dégâts que les termites étaient présents avant la
vente. La condition de l'antériorité du vice sera remplie.

Le délai qui a été prévu dans le Code civil à l’article 1648, est un délai relativement court, ce
texte prévoit deux ans à compter de la découverte du vice.

Ce délai de deux ans commence le jour où l’acquéreur a découvert le vice donc il ne


commence pas dès le jour de la conclusion de la vente.

Il y a des situations dans lesquelles, deux ans semblent court mais l’action en justice de
l’acquéreur pourra être intenté très longtemps après la vente.

Il reste des hypothèses dans lesquelles l’action de l’acquéreur sera fermée parce qu’il a
tardé à agir à partir du moment où il a découvert le vice. Dans cette hypothèse il pourra se
tourner vers d’autres remèdes notamment un régime appelé : la responsabilité du fait des
produits défectueux.

3. Effets de la garantie
Prévus à l’article 1644 du Code civil : « ​l’acheteur a le choix de rendre la chose et de se faire
restituer le prix, ou de garder la chose et de se faire rendre une partie du prix​ ».
On voit que la particularité des vices cachés c’est d’ouvrir, au titre de sa sanction, une option
à l’acquéreur. L’acquéreur a le choix entre deux actions : action rédhibitoire, action
estimatoire.

▪ ​Action rédhibitoire : Action en réaction au contrat de vente qui est soumise au délais de
prescription particulier (prescription de 2 ans à compter de la découverte du vice). L’action
rédhibitoire ressemble énormément à une action en résolution des droits commun des
contrats, l’effet de cet action est un anéantissement du contrat et le retour à l’état antérieur.
Concrètement le vendeur va restituer le prix payer et l’acheter restitue la chose. Le prix ne
prendra pas compte de l’usure subit par la chose. En effet, la question s’est posé de savoir
si l’on peut tenir compte de l’usure de la chose pour que le vendeur ne restitue pas de
l’entier prix mais simplement une part du prix, la cour de cass a répondu par une négation,
elle a jugé qu’on ne pouvait pas tenir compte de la dépréciation de la chose, peu importe
que la chose soit usée, l’acquéreur doit pouvoir recevoir la totalité du prix.

Une seule exception existe à ce principe, lorsque la restitution est impossible : alors seul
l’action estimatoire est ouverte ce qui limite l’option de l’acquéreur.

▪ ​L’action estimatoire ​consiste à garder la chose pour l’acquéreur et va obtenir une


réduction du prix qui suppose une estimation, l’idée étant de calculer à quel point la chose a
perdu de sa valeur à cause du vice dont elle est atteinte.

La jurisprudence française a précisé que l’évaluation sera faite par un expert. La


jurisprudence française a eu l’occasion de dire que l’acquéreur était libre d’exercer son choix

26
entre l’action rédhibitoire et l’action estimatoire et ceux ci tant qu’il n’a pas obtenu une
décision passer en force de chose jugée. Concrètement ça signifie que l’acquéreur a le droit
de changer d’avis entre la décision de première instance et la décision d’appel.

Il existe aussi des cas auquel l’acquéreur obtient du vendeur que la chose soit réparer ou
remplacer. Cela revient a une forme d’exécution en nature de la garantie sachant que cette
exécution en nature ne peut jamais être imposé à l’acquéreur puisqu’il conserve un choix,
une option.

L’action en dommage et intérêt :


Elle n’est ouverte que lorsque le vendeur est de mauvaise foi. Cette particularité est inscrite
sur le code civil à l’art 1645 : “​Si le vendeur connaissait les vices de la chose il est tenu outre
la restitution du prix, qu’il a reçu du dommage et intérêt de l’acheteur.​”Si le vendeur est de
mauvaise foi il pourra être condamné en plus de dommage et intérêt sachant que la
jurisprudence a adopté une position particulièrement sévère envers le vendeur professionnel
qui est en effet présumé de mauvaise foi. Cette présomption est irréfragable (une
présomption dont on ne peut pas apporter la preuve contraire), cela signifie qu’en pratique,
les vendeurs professionnels ne peuvent ignorer les informations.

distinct de la perte de valeur du bien.


Par exemple : dans un arrêt rendu dans les années 80 la cour de cass avait à juger une
affaire de vice caché concernant un système d’alarme, alarme censé réagir lors d’un vol. Ce
système d’alarme avait été défectueux, le cambriolage a pu être possible. La cour de cass
prend en compte le préjudice distinct de la perte de valeur causé par cette alarme puisqu’il
s’agissait d’un cambriolage (le bâtiment n’avait pas été correctement protégé par ce
système d’alarme).
Cette affaire date d’une décision rendu le 6 juillet 99 : des ardoises achetés par le
propriétaire d’une maison pour renover sa toiture, ces ardoises ayant été défectueuse, cela
c’est retourné contre le vendeur pour obtenir une indemnisation, hors les magistrats du fond
ont considéré que finalement les vendeurs n’étaient tenu qu’à la restitution du prix et que
l’acquéreur ne pouvait prétendre à obtenir une somme supérieur au prix restitué.
Concrètement ils ont refusé à l’acquéreur la prise en charge par le vendeur du temps des
travaux car les tuiles installés étaient défectueuse créant des dommage sur la toiture et donc
sur la maison conduisant à de nouveaux travaux. Les réparations ne seront donc pas prise
en charge, la cour de cassation casse la décision des juges du fond sur le fondement de l’art
1645 du code civil la cour de cassation retient “que le vendeur professionnel est tenu outre
la restitution du prix à des dommages et intérêt en réparation du préjudice causé”.

Il faut préciser que ces actions en ​dommage et intérêt, ​l’acquéreur peut choisir de
l’exercer seul​, l’acquéreur peut ne pas exercer ces actions et dire “j’agis simplement sur le
fondement de l’art 1645 pour obtenir des dommages et intérêt”. Dans ces cas là les
dommages et intérêt prendront en compte la ​perte de valeur de la chose acheté atteinte
d’un vice, et d’autre part le préjudice distinct causé en plus​.

La ​mauvaise foi du vendeur a une autre conséquence que l’ouverture de l’action en


dommage et intérêt. En effet elle ​écarte aussi les clauses limitatives de garantie des

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vices cachés​. La garantie des vices cachés peut être en principe ​aménagée​, dans un
contrat de vente on peut prévoir que la garantie des vices cachés est écarté complètement
ou est aménagé (dans un contrat de vente est prévu qu’un certain nombre de vice seront
prises en compte et pas d’autre, ou que l’on réduit le délais d’actions, …) Les partis ont
réduit la protection offerte par la loi. On se pose la question de la validité de ces clauses,
cela signifie que les ​clauses seront valables que si le vendeur est un professionnel
puisque le vendeur professionnel est présumé de mauvaise foi.

Il peut y avoir un cas dans lequel les clauses n’auront aucune valeur alors que le
vendeur est un profane : ce sera le cas s’il connaissait l’existence des vices cachés
sachant que cette connaissance peut parfois se déduire des circonstances lorsque par
exemple le vendeur d’une maison vend un maison qu’il habitait lui même on peut
difficilement croire qu’il ignorait des problèmes d’humidité grave ou autres.

La garantie des vices cachés, de manière exceptionnelle, elle pourra être imposé à d’autres
personnes que le vendeur. Cette remarque vient d’un arrêt (18 décembre 2014) qui
concerne une vente sur ebay. ​Une voiture a été vendu en très mauvaise état puisque une
fois acheté par l’acquéreur, l’expertise a effectivement attesté que les vices atteignant le
moteur de la voiture la rendait totalement inutilisable alors que cette voiture a été mis en
vente sur ebay par pierrot. Pierrot était un garagiste qui avait convaincu un de ses clients de
la vendre sur ebay et le garagiste avait une petite commission. Notre acquéreur a voulu
invoquer la garantie des vices caché contre pierrot, et pierrot a dit que la garantie des vices
caché ne s’applique pas à lui car ce n’est pas le vendeur mais le mandataire du vendeur, le
client lui a confié la vente. La cour de cassation en a jugé autrement puisqu’elle a
sanctionné les juges du fond en disant que le motif est que la garantie pouvait s'appliquer
sur le garagiste car il s’est comporté comme le vendeur du véhicule​.

C. La garantie de conformité
Elle est arrivé récemment en droit français sous l’impulsion d’une directive européenne du
25 mai 1999 sur certains aspects de la vente et de garantie de bien de consommation.
L’idée de cette directive est de faire une ​fusion entre la garantie des vices caché et
l’obligation de délivrance​. L’idée est de couvrir les deux types de défaut (vice caché et …
conforme). Le vendeur est tenu de livrer au consommateur un bien conforme au contrat de
vente, Art 2 paragraphe 2 petit c : les biens exempts de vices sont visés. Dans la garantie de
conformité on compte inclure les vices cachés.

Le gouvernement français a prit du retard pour transposer cette directive européenne, les
universitaires de droit français se sont ​opposé sur la question de transposition de cette
directive​. En effet, une première commission a été voté par le gouvernement (commission
de travail) composé de magistrat d’avocat de ministère de la justice et de professeur de
droit. Cette commission a été présidé par un prof de droit geneviève viney, hors cette
commission a rédigé un avant projet de loi qui reconnaît la fusion entre ces deux actions.
Dans cet avant projet de loi, ils n’ont pas réussi à arriver à leur objectifs, il était proposé
d’abroger les art 1641 et suivants du code civil et de les remplacer par de nouveaux textes
qui auraient supprimer la dualité entre obligation de délivrance conforme et garantie des
vices cachés en simplifiant considérablement le régime du droit français.

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Cet avant projet a suscité de très vive ​opposition​, un certains nombres de professeur de
droit spécialiste de ces questions ont critiqué très vivement le travail de la commission de
viney (auteur ; leveneur, paisant, tournafond) qui ce sont opposé à la suppression du code
civil a la dualité des actions et ont défendu une transposition étroite qui consiste a créé une
troisième action dans le code de la consommation sans supprimer les actions du code civil.
Elle vient donc se superposer aux actions du code civil. L’ordonnance du 17 février 2005 qui
a transposé en droit français la directive de 1999 a en effet retenu une conception étroite de
la transposition en faisant figurer la nouvelle garantie de conformité dans le code de la
consommation. Cela signifie que la troisième garantie ne bénéficie qu’aux acquéreurs
consommateurs mais en pratique il y en a beaucoup.

Le régime de cette garantie est donc inscrit aux art L217-4 et suivant du code de la
consommation​. Ce texte nous dit “​le vendeur est tenu de livrer une chose conforme au
contrat et répond des défaut de conformité existant lors de la délivrance​.” alinéa 1er. Alinéa
2 :”​il répond également des défaut de conformité résultant de l’emballage des instructions de
montage et …​” la cour de justice de l’union européenne a eu l’occasion de préciser ce qu’il
fallait entendre par défaut de conformité existant lors de la délivrance.
Dans une décision de 2015 elle dit :”​la règle selon laquelle le défaut de conformité est
présumé avoir existé au moment de la délivrance s’applique dans un délais de deux ans à
compter de la livraison du bien et que cette présomption ne peut être écartée que si le
vendeur établit assuffisance (suffisamment) de droit que la cause ou le d'origine du défaut
de conformité résidant d’une circonstance après la délivrance du bien.”​ Dans cet affaire il
s’agissait de l’achat d’une voiture qui a prit feu à l’occasion d’un déplacement. Cette
jurisprudence signifie donc que le consommateur est très bien protégé puisque finalement il
n’est pas tenu d’apporter la preuve que le bien vendu n’était pas conforme au contrat mais
simplement que celui ci était impropre à l’usage auquel il est habituellement destiné.

Pour compléter cela :


Art du code de la consommation L'217-5 : il présente l'intérêt de préciser ce que c’est qu’une
chose conforme au contrat. “Pour être conforme au contrat, le bien doit :
- etre propre à l'usage habituellement attendu d’un bien semblable
- correspondre à la description donné par le vendeur et posséder les qualités
que celui ci lui a présenté à l’acheteur
- présenter les qualités qu’un acheteur peut raisonnablement attendre eu égard
aux qualités présenté qui découle des déclarations publiques faites par le
vendeur.

Elle ne s’applique qu’au contrat sur des meubles corporels et pas de meuble
incorporel​. Ce sont les contrats de vente a partir du moment ou le vendeur est un
consommateur et cela s’applique sur les contrats de fournitures à fabriquer.

Autre élément du régime : le ​délais de prescription qui est de ​deux ans à partir de la
délivrance du bien ce qui signifie que le délais est assez court.

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Les ​sanctions qui découlent de l’obligation de conformité du code de la consommation,
l’acquéreur peut choisir entre ​réparation et ​remplacement sachant que ce choix est réduit
s’il entraîne un coût manifestement excessif.
Deuxièmement lorsque la ​réparation ou remplacement est impossible​, une autre option
s'offre à lui : ​rendre le bien et se faire restituer le prix ou garder le bien moyennant une
réduction du prix.
Sur le terrain de garantie de conformité du droit de la conso l’acquéreur a le droit à des
dommages et intérêts qui sont indépendants de la mauvaise foi du vendeur sachant
que de toute façon le vendeur est toujours un professionnel, cela revient au même en droit
commun.

Affaire jugé par la cour de cass en 2014 : un éleveur professionnel qui élevait des chats qui
avait vendu un chaton à un consommateur et très peu de temps après la vente le chaton
meurt d’une crise d’appendicite aiguë. Notre acquéreur va sur le fondement de la garanti de
conformité et ila gain de cause car toutes les conditions sont rempli.

D. La question du chevauchement entre ces actions


Une décision qui a été rendu en 93 par la cour de cass, elle précise que les ​défauts de la
chose qui rende cette chose impropre à cette destination peuvent être réparé sur le
fondement de l’obligation de délivrance conforme​. Au même moment on a eu d’autres
arrêt de la cour de cass qui s’accroche à la ​distinction entre garantie de vice caché et
obligation de délivrance conforme​, en pratique la distinction entre ces deux là n’est pas
toujours très facile à faire. Le fait qu’une chose soit impropre à l’usage auquel on la destine
répond à la fois à la notion de vice caché et à celle de non conformité. En effet une ​chose
peut être impropre car elle est atteinte d’un vice mais la chose peut aussi être
impropre car elle ne répond pas à l’usage attendu par l’acquéreur​. Une partie de la
jurisprudence de la cour de cass a parlé en utilisant cette proximité entre les deux notions
pour admettre que l​’acquéreur pouvait à son choix soit agir sur le fondement des
obligations de délivrance soit agir sur le fondement de la garantie des vices cachés​.

Il faut avoir en tête l’enjeu de ces solutions car les ​délais de prescriptions de ces deux
actions ne sont pas les mêmes, pour la garantie des vices cachés le délais est court (2 ans)
mais qui commencent à courir à partir de la connaissance du vice, alors que pour la
délivrance conforme (avant la réforme de 2008) c’était 30 ans (après 2008 c’est 5 ans).
L’enjeu était de protéger l’acquéreur. De nombreux arret vont qualifié de défaut de
conformité qui sont clairement des vices cachés.

On peut considéré que la cour de cassation est tout de même ​revenu à une position
cherchant davantage à distinguer l’obligation de délivrance et la garantie de vice
caché ​en retenant deux solutions importantes :
- il est impossible de reconnaître un choix à l’acquéreur entre l’action en garanti
des vices caché et l’action implanté dans le défaut de conformité​. En effet
l’acquéreur doit analyser la nature du défaut et utiliser le bon fondement sachant que
le juge n’est pas obligé d’user de son pouvoir de requalification lorsque l’acquéreur
c’est trompé.

30
- La possibilité de choix entre deux actions va réapparaitre de manière
exceptionnelle lorsque la chose vendu comporte à la fois un défaut de
conformité et un vice caché​.

Ce qu’on peut retenir de la jurisprudence actuelle c’est que le ​principe est celui du non
cumul entre l’action des garantie des vices caché et l’action sur le fondement des
obligation de délivrance conforme​.

En complément, la ​question du chevauchement s’est également posé avec l’erreur sur


les qualité substantielle​. En effet, c’est un vice du consentement, et donc une cause de
nullité de tous les contrats qui s’applique au contrat de vente. L’erreur sur les qualité
substantielle est la croyance erroné qu’une chose présente tel ou tel qualité. On peut
imaginer que cette absence de qualité soit appréhendé sur le terrain de l’obligation de
délivrance conforme. De même on peut noter que il y a une proximité entre vice caché et
erreur sur les qualités substantielles. En effet, dans un certains nombres d’hypothèse, le
défaut de la chose était totalement ignoré par l’acquéreur, on peut même dire que dans tous
vices cachés il y a à l’origine une erreur.

Ghestin dit que “ le vice caché justifiant l’exercice de l’action rédhibitoire s’analyse en une
erreur déterminante et excusable portant sur l’aptitude de la chose vendu à réaliser a la fin
par l’acheteur.

La cour de cassation s’est interessé par les vices caché et erreurs, après une hésitation, la
cour de cassation s'est prononcé à travers le non cumul entre vice caché et erreur. Elle a en
effet jugé dans une décision en date du 7 juin 2000 que la garanti des vices caché
constituent l’unique fondement possible d’une action portant sur des tuiles défectueuses si
bien que l’acquéreur ne pouvait prétendre à agir sur le fondement de l’erreur.

Le concour d’action entre erreur et non conformité : en 2003 la cour de cass c’est fixé
en faveur du cumul, l’acquéreur peut à la fois agir à son choix sur le fondement de le
fondement de la garanti de conformité et substantiel. ​25 mars 2003 il s’agissait d’une vente
de voiture pour laquelle l’acquéreur s’était aperçu ensuite que la voiture ne correspondait
pas aux caractéristiques au jour de la vente, il a réagi contre le vendeur sur le fondement de
son manquement de l’obligation de délivrer une chose conforme et en même temps il a agit
sur le fondement de la nullité du contrat de vente pour erreur sur les qualité substantiel. Les
juges du fond, la cour d’appel ont débouté l’acquéreur de sa demande pour la non
conformité au motif que l’acquéreur avait eu connaissance avant la vente d’un rapport
technique, que ce rapport avait indiqué quelles étaient les modifications apportés au
véhicule et par conséquent il n’y a pas d’erreur possible et par conséquent les magistrats du
fond ajoute que le manquement à l’obligation de délivrance est l’unique fondement de la
responsabilité encouru pour la non conformité pour la chose délivré à la chose convenu, en
sorte qu’est dénué de porter l’argumentation consistant à montrer que le consentement de
l’acquéreur aurait été affecté.

31
Justement la cour de cass décide de sanctionner les juges de fond au visa des art du code
civil pour l’un avec les erreurs de qualités substantiels (art 1132) et les qualités de
délivrances conforme (art 1604) elle retient qu’était recevable les actions fondées d’une part
pour la non conformité de la chose vendu et d'autre part sur l’erreur commise sur une qualité
substantielle de la chose”​.

Aujourd'hui, si on est sur le terrain du code civil, il y a un cumul impossible entre​ :


- garanti des vices cachés et erreur sur les qualités de substantiel
- garanti des vices cachés et obligation de délivrance conforme​.

La garantie de conformité va être ouverte largement quand il s’agit d’un acquéreur


consommateur achetant un bien corporel et elle se superpose à toute les actions.
Le seul cas ou il y a cumul c’est lorsqu’il y a erreur sur les qualité substantiel,
obligation de délivrance conforme et vice du consentement​.

Section III. Les obligations qui posent sur l'acquéreur


Au sein de ces obligations deux spécifiquement mises à sa charge d une part ​obligation de payer le
prix à l’article ​1650 du code civil et d autre part l ​obligation de prendre livraison de la chose vendue
article ​1657​ du code civil.

En plus de ces obligation légales les parties aux contrats ​peuvent stipuler d’autre obligations​, la
liberté contractuelle peut s'exprimer ici. Ca peut etre ex l obligation d exploiter qui va être prévu dans
un contrat qui porte sur la cession d’un fond de commerce ou encore dans un contrat qui porte sur la
cession de brevet.

Le ​contrat de vente peut aussi mettre à la charge d'acquéreur une ​obligation de ne pas faire
(obligation de non concurrence qui va imposer à l acquéreur d un fond de commerce d exercer tel ou
tel type d'activité commercial et non telle autre).

I- obligation de payer le prix

article ​1650 du code civil qui prévoit que la ​principale obligation de l'acheteur est de payer le prix au
jour et au lieu réglé par la vente​. L'exécution de cette obligation répond à un certain nombre de
conditions.

A- l’exécution de l'obligation de payer le prix

Pour être exécuté, cette obligation de payer le prix doit avoir pour objet la ​somme prévue au contrat​.
Dans les ​contrats à exécution successive​, il est possible que les partis ait prévu que le prix sera
indexé​. Dans ce cas, le montant payé par l'acquéreur donnera lieu à une ​actualisation sachant que
pour être valable la clause d’indexation suppose que l’indice choisi est un lien avec l’objet du contrat
ou avec l’activité des partis. ​Exemple : vente d'immeuble​. C’est ce que précise les ​article L112-1 et
suivant du code et monétaire et financier.

32
Par ailleurs il peut y avoir des ​intérêts qui viennent augmenter la somme remise au vendeur ces
intérêts sont visés à l'​article 1652 du code civil ce texte vise les ​intérêts moratoire ( de retard), et il
vise aussi les produits ou fruits de la chose vendue. ​Exemple : mise en location​.

A côté du prix, il faut aussi avoir en tête les ​accessoires du prix on vise par cette terminologie les
frais engendrés par la vente c’est ce que prévoit l'​article 1593 prévoit que les frais sont à la charge de
l'acquéreur. ​L’exemple : frais de notaire quand la vente porte sur un immeuble.​ Pour être
correctement exécuté cette obligation de payer le prix doit avoir lieu ou doit être exécuté à la date
prévu par les partis. C'est ce que prévoit ​article 1650​.

Fixation de la date :

La principal obligation de l'acheteur étant au lieu et jour prévu par la vente. Les partis doivent décider
de la date qui leur convient et une fois qu'elle est ​déterminé librement​, il faudra la respecter. Il est
d'ailleurs possible de faire intervenir une partie du paiement avant la délivrance de la chose. C’est la
technique classique de l'acompte souvent demandé. Parfois c’est la même totalité du prix qui est
demandé avec la délivrance de la chose, c’est ce qui arrive quand on organise une vente à distance
aujourd'hui vente électronique.

Cette liberté de prévoir la date de paiement comme on le souhait est ​parfois encadré par le code de
la consommation par exemple dans les ventes pour lesquels il est prévu un droit de rétractation, le
paiement en principe ne devrait pas intervenir avant l'expiration de ce délai.

La date stipulé par les partis doit être scrupuleusement ​respecté par l'acheteur et ceci sans qu'il soit
nécessaire une mise en demeure. On considère en effet que tout retard dans le paiement est constitutif
d’une ​faute et que l’acquéreur devra dans ces cas là des ​intérêt de retard​, les fameux intérêts
moratoires. Ces interet de retard peuvent parfois être très élevé, c’est ainsi que dans une affaire qui a
donné lieu à un rendu de la cassation en 200, la chambre commerciale de la cour de cass n’a pas hésité
à condamner un acquéreur à payer à des intérêt cumulés sur une durée de 29 ans.

Pour éviter que le juge nous octroi un délai de paiement sur le délai de paiement. En outre, de
manière exceptionnelle il est prévu dans un cas particulier il est prévu que l'acquéreur ne soit ​pas
obligé de payer à l’heure​. C’est l'article ​1653 qui prévoit l’hypothèse dans laquelle l'acquéreur se
trouve​ menacé par une action en revendication ou un trouble hypothécaire​.

L'acquéreur n’a pas encore versé le prix et on lui permet d'invoquer ce trouble de droits ou la
revendication pour retarder son paiement.

l'hypothèse où les parties n’ont ​rien stipuler pour le paiement mais quand c’est le cas de l'article
1641 du code civil il prévoit que s'il n’a rien été réglé à cet égard concernant le délai de paiement.
L’acheteur doit payer au lieu et dans le temps ou doit se faire la délivrance. La règle est logique
puisque l'acquéreur va pouvoir profiter de la chose vendue au moment de la délivrance il est logique
que le versement du prix se fasse à ce moment la.

les conditions du lieu de paiement :

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l'article 1650 les deux parties ​déterminent librement le lieu du paiement. Donc pour la vente
d’immeuble le paiement se fait dans des cabinets du notaire. ​Article 1651 du code civil prévoit aussi
lorsque les parties n'ont pas décidé du lieu.

L'acheteur ​doit payer au lieu où doit se faire la délivrance​. Cette règle prévue pour le contrat de
vente est dérogatoire au droit commun des contrats, en effet en droit commun des contrats, c’est au
domicile du débiteur que le paiement doit avoir lieu. C’est ce que nous dit l​’article 1342-6 du code
civil. C’est la règle générale applicable en principe à tous les contrats, le paiement est donc dit
quérable = on doit aller demander le paiement auprès du débiteur, auprès de celui qui doit quelque
chose. Mais dans la vente cette règle est écarté car si le contrat est muet le contrat doit se faire au lieu
de la délivrance, et donc en pratique plutôt les locaux professionnelles des vendeurs ou bien domiciles
du vendeur lorsqu'il s'agit d’un bien d’occasion. Mais c'est souvent dans le magasin que la vente à
lieu. La jurisprudence qui cherche des qu'elle le peut à protéger l'acquéreur à décider d'écarter la règle
prévu à l’​article 1651 du code civil, quand la vente était une vente faite à crédit c’est à dire lorsque
l’acquéreur ne devait pas payer comptant = pas la totalité du prix, il y a des échéance qui s'échelonne
dans le temps, ici la cour de cass a dit dans ces cas là, la vente se ferait au domicile du débiteur, donc
le paiement est quérable on en revient donc au droit commun des contrats.

Un acquéreur ne paye pas le prix :

Développement relatif aux sanctions de l'inexécution de payer le prix, quand l'acquéreur ne paie pas le
prix : Quand un contentieux s'élève au paiement du prix, la question c’est celle de la charge de la
preuve. Sur qui pèse la charge de la preuve ? Est ce que c'est à l'acquéreur de prouver qu'il a payer ou
est ce que c'est au vendeur de prouver qu'il n'a pas été payé. La réponse on la trouve dans un article
essentielle du droit de la preuve qui porte sur la charte de la preuve ​article 1353 du code civil. En
application de ce texte, c’est donc sur l’acquéreur que pèse la charge de la preuve du paiement.
L'acquéreur se prétend libéré de cette obligation. Il prétend qu'il a payé il doit donc supporter la
preuve de cette exécution.

En pratique, la preuve du paiement se trouve facilité par un usage qui consiste à établir une quittance.
La quittance c’est un doc que va établir le vendeur, doc dans lequel il indique que effectivement il a
bien été payé. Ceci dit, cette usage, est beaucoup plus courant en matière immo qu'en matière de vente
de meuble. Du coup, la cour de cass a créé une présomption consistant à retenir la solution suivante :

lorsque la chose a été remise à l'acquéreur, on présume le paiement.

Les sanctions à la dispo du vendeur lorsqu'il n'a pas été payé.

● Tout d'abord il a la possibilité d'invoquer l'exception d'inexécution ( je n'ai pas été payé alors je
ne livre pas la chose) peut s'avérer efficace si l'acquéreur souhaite profiter de la chose acheter.

● Deuxième sanction, le vendeur peut se tourner vers le ​mécanisme de l'exécution forcée permet
d’obtenir en justice la condamnation de l'acquéreur à verser le prix au vendeur.

● Autre voix, demander la ​résolution du contrat​. Cette sanction, la résolution du contrat, est une
sanction de droit commun, mais un article du droit de la vente ​1654 du code civil a considéré qu'il

34
était nécessaire de rappeler l'existence de cette action en prévoyant : que si l'acheteur ne paie pas le
prix le vendeur peut demander la résolution de la vente.

La résolution n'est ​pas toujours accordée par le juge la cour de cass a toujours considéré que les
juges disposaient d’un pouvoir d'appréciation pour refuser de prononcer la résolution du contrat, qui
provoque ​l'anéantissement du contrat de manière rétroactive est une ​sanction lourde et qu'on peut
l'éviter en ordonnant par exemple l’exécution forcée. Ceci dit il y a un cas dans lequel le juge n'a pas
la possibilité de refuser la résolution c’est lorsque il a été stipulé dans le contrat une ​clause
résolutoire de plein droit​.

Dans un cas particulier la fameuse ​hypothèse de la vente d'immeuble en viager ​(on autorise le
vendeur de verser à l'acquéreur une partie du prix puis une rente viagère par mois, ​article 1978 du
code civil prévoit que le vendeur ne peut pas obtenir la résolution du contrat en cas de non paiement
de la vente viager le vendeur est ​privé de cette sanction de droit commun en cas de non paiement de
la rente viagère il peut simplement demander l'exécution forcée mais il en peut pas obtenir la
résolution.

● le droit de la vente prévoit parfois des ​sanctions spé offerte à l'acquéreur de meubles​, lorsque la
vente porte sur des marchandises l’​article 2332 paragraphe 4 du code civil, offre au vendeur ce qu'on
appelle un privilège spéciale assorti d'un ​droit de revendication des marchandises​.

● ​Technique juridique : le ​privilège c’est une sûreté. C'est un mécanisme a pour fonction de garantir
le paiement, ces sûreté peuvent avoir diff sources, elles peuvent être conventionnel prévu par un
contrat.

Privilège légal article 2332 offert n'est pas prévu au contrat jouera toujours au profit du vendeur ce
qui lui permettra de revendiquer ses marchandises ceci sans se retrouver en concurrence avec d'autres
créanciers.

B. Obligation de prendre livraison :

on la trouve visé dans le code civil ​1657 du code civil. Cette obligation a pour objet d’imposer à
l'acquéreur pour qu'il ​assure la réception du bien vendu et par là même qu'il ​libère le vendeur de
son obligation de délivrance​. Cette obligation de réception ou de retirement elle se justifie par le fait
que tant que la chose est en la possession du vendeur il doit en ​assurer la conservation il est donc
important de limiter le temps pendant lequel le vendeur est tenu par cette obligation de conservation.
Concerne plus les meubles. Les ​immeubles simple la prise de possession des lieux se fera par la
remise des clés, pour les ​meublés il faut que votre acquéreur soit ​véritablement en possession de la
chose​.

Cette obligation de retirement ​doit se faire dans les délais prévus au contrat et à défaut elle se fera
dans un délai raisonnable compte tenu de la nature du bien.

Sanction :

Cette obligation de retirement est également assortie de sanction. Si l'acquéreur n'exécute pas cette
obligation de retirement le vendeur peut en demander l'​exécution forcé​. Elle pourra consister pour le
vendeur à se faire autoriser à remettre la chose vendue entre les mains d'un tiers. Cela conduira
l'acquéreur à payer des frais à ce tiers puisqu'il conservera la chose et ne le fera pas gratuitement. En

35
outre, le vendeur dispose d une sanction assez efficace, et qui est dérogatoire du droit commun. Cette
sanction prévu à l'​article 1657 pour les meubles et en particulier pour les denrées dont on comprend
bien qu'il s'agit des denrées périssable. Cette article prévoit : en matière de vente de denrée et d'effet
mobilier la résolution de la vente aura lieu de pleins droit et sans sommation au profit du vendeur
après l'expiration du terme convenu pour le retirement. Cette sanction est ​dérogatoire du droit
commun en principe le droit commun sauf si cela est prévu dans le contrat, la résolution n'est jamais
de pleins droit, cette section est efficace puisqu'elle revient à admettre une ​résolution unilatéral cad
décidé par une seule partie et ceci sans même passer par un juge. Ce qui est rare en droit français. En
droit français on admet qu'une résolution unilatéral uniquement lorsque le comportement d un des
contractant à été d une particulière gravité ex : l'un des deux commet une faute grave en violant un
secret.

Néanmoins, il y a un ​contrôle judiciaire sur l'application de cette sanction parce qu'en cas de
contentieux . Il est reproché au juge du fond de ne pas avoir recherché si le vendeur avait bien mit
l'acquéreur en position d'exécuter son obligation de retirement donc si le vendeur avait bien exécuté
son obligation de délivrance.

PARTIE II : le droit de la consommation


Le droit de la conso est un droit récent, c devenu un phénomène de masse auquel correspondent une
production et une distribution de masse. Le consommateur est bien souvent un particulier, client d'une
entreprise. Ce consommateur il bénéficie d'une certaine protection. Cette protection s'explique parce
que avec le développement de cette éco de marché, les relations entre les professionnelles et les
consommateurs se sont multipliés se sont complexifié et se sont déséquilibrées. Le droit à la conso
vise à rééquilibrer les rapports entre le consommateur qu'on considère être une partie
économiquement faible souvent ignorante parfois isolé et qui se trouve en face d'une partie forte
économiquement puissante et parfois mais pas toujours, dans une logique commerciale qui l incite à
tirer parti de sa puissance économique. Le droit de la consommation peut être défini ainsi c’es​t

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l'ensemble des règles juridique qui organise les rapports individuels et collectifs entre
professionnels et consommateurs pour protéger ces derniers dans le cadre de leur acquisition de
bien ou de services

SECTION 1 : les sources du droit de la consommation


les droits de la conso est directement lié à l'environnement éco. Or ce droit, a connu une évolution
rapide en raison de la constante mutation des technique de crédit des méthodes de vente et des moyens
de communications cette évolution rapide a abouti à un ​droit dispersé couvrant de multiple
domaine​, le consommateur étant protégé dans des contrats très diverses dans sa vie quotidienne. les
produits de santés se voient appliquer le droit de la consommation.

donc un ​multitudes de loi spéciales se sont développées dans les secteurs très divers et il a fallu la
loi de 1993 pour que soit adopté le code de la conso. Ce code de la conso il ne contient pas toutes les
dispositions applicable à notre matière. Par ailleurs il ne faut pas se contenter du droit national . Il y a
des droits internationaux etc il y a aussi des directives européennes qui sont adopté.

SECTION 2 : les objectifs du droit de la consommation


le droit de la conso répond à des objectifs principaux :

● l'information : il s'agit en effet de protéger le consommateur en éclairant son choix en lui


permettant donc d'avoir sur les produits acheté les info les plus complètes ces infos doivent
permettent aussi de protéger la santé et la sécurité du consommateur.
● Établir un certain équilibre dans les relation professionnelles consommateurs​. Pour y
parvenir, le droit de la consommation interdit certaines pratiques commerciales ou si il ne les
interdit pas il les réglementé.
● D'assurer au consommateur un accès facilité à la justice​. Ca prendra la forme d un certain
nombre de possibilité offertes aux assoc de protection des consommateurs et aussi par la
création d'action de groupe il s'agit de procédure judiciaire spé ( class action ) action de
groupe permet a des gens comme nous de faire des actions en justice ensemble

SECTION 3 : etudes des acteurs du droit de la consommation


nous allons nous intéressés à trois acteurs :

● le consommateur
● le professionnel
● la notion de non-professionnel

I- le consommateur
pendant longtemps, c la jurisprudence qui s'est préoccupé de définir le consommateur. D'après ces
décisions de justice on pouvait identifier que le consommateur était une ​personne physique qui
achète des biens de consommation ceci en vue d'une utilisation finale ou qui a recourt à une

37
prestation de service pour son usage personnel ou celui de sa famille​. Le but étant d'acquérir des
biens sans avoir la volonté de revendre.

Le critère essentielle pour qualifier le consommateur c donc ​l'usage qu'il va faire d'un bien ou d'un
service​. La difficulté c que parfois le but le motif de celui qui achète n'est pas forcément apparent, un
professionnel ne peut pas forcément savoir que son cocontractant achète un bien pour son usage
personnel. Il ne sait pas dans quel but mr X ou mme Z achètent ce bien et échapper ainsi au droit de la
consommation.

Il est plus facile de dire que l'acquéreur est un consommateur pour éviter de se voir appliquer toutes
les trèfles protectrices du droit de la conso. Mais toutes les règles ne sont pas évidentes il est possible
pour une personne qu'elle se procure un bien pour en faire un ​usage mixte​. Elle peut utiliser ce bien à
la fois à titre ​personnel et dans le cadre de son ​activité professionnelle​. ​L'exemple assez classique
sera l'utilisation de la voiture.​

Le but est de se demander ​quel est le principal et quel est l'accessoire​. Donc, on se demande si on
voit que le principal est un véhicule professionnel alors les règles pour le droit de la conso ne pourront
pas s'appliquer.

● Par ailleurs , il existe une autre chose hybride qui existe, c le cas pour lequel un ​professionnel
achète un bien pour les besoins de sa profession mais n'est pas dans le cadre de sa spécialité
professionnel​. ​Ex : un commerçant qui a une boutique en ville dans laquelle il vend des vetement et
passe des contrats avec une personne qui installe dans sa boutique une alarme. Dans cette hypothèse
le professionnel, quand il passe son contrat avec le vendeur du système d’alarme il n’est pas dans sa
spécialité et or dans cette hypothèse on peut considérer comme le voir comme un consommateur et
donc lui attribuer les règles protectrices du droit de la conso​. La jurisprudence a jugé à partir des
années 95 ​n'est pas un consommateur et ne bénéficie pas des règles protectrices celui qui conclu
un contrat présentant un rapport direct avec son activité professionnelle​.

Cette jurisprudence qui se voulait protectrice, présentait l'inconvénient de laisser une très large marge
d'appréciation aux magistrats pour savoir ce qu'est ou ne l'est pas un rapport direct. Quand je met en
place un système d'alarme dans ce cas, est ce que c'est pas un contrat qui a un rapport déjà direct avec
mon activité professionnelle.

De ce point de vue la la def dans le code de la consommation qui s'appelle l'​article liminaire on le
trouve dedans depuis 2014. d'après ce texte le conso est « ​toute personne physique qui agit à des
fins qui n n'entre pas dans le cadre de son activité commerciale industrielle artisanal libérale ou
agricole​ » . la def légal du conso est donc moins large que celle de la def jurisprudentielle.

II- le professionnel
c la ​personne physique ou moral qui agit dans le cadre d'une activité habituelle et organisé de
production, de distribution, ou de prestation de service​. Ce caractère habituel et organisé fait la
force des professionnels. En effet, dans sa spécialité, le professionnel est plus compétent que le
consommateur, et c précisément cette force cette compétence qui explique le déséquilibre contre
lequel le droit de la consommation essaie de lutter. La notion de professionnel n'est ​pas réservé au
secteur privé​, un certain nombre de personne qui gèrent donc les domaines publics, les epic, sont vu
comme des professionnels. Il faut se référer à ​l'article liminaire du code de la conso : « le

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professionnel c toute personne physique ou moral publique ou privée qui agit à des fins entrant dans le
cadre de son activité commercial, industrielle, libérale, agricole y compris lorsqu'elle agit au nom ou
pour le compte d'un autre professionnel.”

III- le non professionnel


cette notion elle est venue du droit européen qui à travers un certain nombre de texte notamment la
directive européenne du 25 octobre 2011, « la directive relative au droit des consommateurs », qui
s'est intéressé à la protection des petits professionnels, les small business, la question s'est posé parfois
on pouvait considérer que le droit de la consommation était susceptible de bénéficier non pas
seulement à des personnes physiques mais aussi à des personnes morales. Le droit français est allé
dans ce sens, pour la première fois dans une loi scrivener visa à la protection des consommateurs
contre les clauses abusive et qui pour la première fois utilise la notion de non professionnel.

Le consommateur peut être une personne morale décidé par la cour de justice de l'union euro, en
2001, « la notion de consommateur vise exclusivement la personne physique » mais la cour de cass
française n'est pas du même avis, elle a fait preuve d'une certaine résistance en 2005, avec une
décision dans laquelle elle a jugé que « si la notion de consommateur vise exclusivement les
personnes physique la ​notion distincte de non professionnel en droit français permet de protéger
certaine personne morale ». à la suite de cette décision, la cour de cass a notamment appliqué le
droit de la conso à un comité d entreprise en 2016.

la loi française a continué a utilisé cette notion de non professionnel on la retrouve dans la loi chatel
qui date de 2008 elle protège les contractants contre la tacite reconduction des contrats

le droit européen il a continué la notion de ​small business ou de petits professionnels en précisant


que cette notion était caractérisé par une infériorité économique une dépendance économique du petit
professionnel par rapport aux professionnels, groupe de société grosse entité. La PME n'est
absolument pas en mesure de négocier avec la très grosses multinational qui va lui imposer ses prix
ses conditions etc.

cette analyse se trouve renforcé par la législation contre les clauses abusive puisque dans cette
législation le critère principal va être la ​faculté à négocier​. Si un professionnel est en capacité ou non
de négocier avec son partenaire. Article ​1198​.

ces interrogations sur les non professionnels ont été réglé par l'article liminaire du code de la conso
qui contient depuis 2017 une def du non professionnel on voit que le législateur a fait un choix très
clair « ​toute personne morale qui n'agit pas à des fins professionnel le non professionnel est
donc une personne morale ​» encore faudra t il identifier ces personnes morales.

La Cour de cassation français rend un arrêt important en 2005 dans lequel elle retient que « si la
notion de consommateur vise exclusivement les personnes physiques, la notion distingue le non
professionnel en droit français permet de protéger certaines personnes morales ». Dans la suite, il y a
des décisions plus récentes. Celle de 2016, la Cour de cassation retient qu’un comité d’entreprise peut
se voir reconnaître la qualité de non-professionnel et bénéficier ainsi de la protection du droit de la
consommation.

39
Le non-professionnel est vu comme une personne morale qui nécessite d’être protégée, en droit
Européen on voit apparaître la notion de « small business » et qui se traduit en droit Français par
l’expression de « petit professionnel ». Ce « petit professionnel » a fait son apparition après celle du
non-professionnel notamment dans les directives relatives à la protection du consommateur. Ce « petit
professionnel » s’est forgé par la taille de l’entreprise.

Les petites entreprises, peu de salariés, un CA faible doivent être protégées lorsqu’elles sont
impliquées dans une relation contractuelle avec des grosses entreprises.

Le point commun du non-professionnel avec le « petit professionnel » est la forme d’infériorité


économique qui va se traduire par une négociation déséquilibrée puisque les conditions contractuelles
ne sont pas choisies par ses deux types de contractants.

La reconduction tacite des contrats : mécanisme qui fait qu’une personne est engagée dans un
contrat à exécution successive de 1 an, mais il y a une clause qui dit que si au bout des 12 mois le
contrat n’a pas été résilié, le contrat est reconduit automatiquement et continu à prendre effet. Ce
mécanisme peut avoir l’inconvénient que la relation contractuelle se prolonge sans l’avoir souhaité.

Définition actuelle dans le Code de la consommation : toute personne morale qui n’agit pas à des
fins professionnelles est un non-professionnel.

Cette définition ferme l’hypothèse suivant laquelle le non-professionnel peut être une personne
physique. De plus, le comité d’entreprise, les associations et les syndics sont des non professionnels.

La personne physique qui n’agit pas à des fins professionnelles pour être protégée de manière
exceptionnelle, si on réussit à dire que pour tel ou tel contrat passé avec une société, elle peut être
considéré comme un consommateur. Si le contrat passé n’a pas de rapport direct avec son activité
professionnelle alors elle pourra être qualifiée de consommateur.

Section 4 – Le contrat de consommation


Les actes de consommations sont ceux qui ne sont pas nécessaire à une activité professionnelle. Ces
conventions sont le plus souvent des contrats d’adhésion ce qui signifie qu’il n’y a pas de négociation,
le contrat est pré rédigé et imposé au consommateur ou non professionnel.

Le domaine couvert par les contrats de consommations reste affecté d’une incertitude liée au fait que
la protection du consommateur va être étendue à des professionnels qui agissent en dehors de leur
domaine de spécialité. Une fois que l’incertitude est levée on sait qu’on pourra appliquer à ses contrats
de consommations toute une série de mécanismes protecteur.

40
CHAPITRE 2 : La protection du consommateur
lors de la formation du contrat

Section 1 – L’obligation d’information du consommateur


L’information permet d’opérer des choix opérationnels car éclairé. Le droit à l’information est l’un
des piliers dans la politique de protection des consommateurs. L’information joue sur la capacité
d’autoprotection du consommateur, elle augmente son degré de connaissances de ses droits. Elle
permet aussi au consommateur de se faire une opinion sur la qualité, la valeur et sur les dangers des
produits et services auxquels il aurait accès.

L’information pesant sur le professionnel suit deux objectifs principaux :


- La protection du consentement du consommateur : on veut éviter que le consentement du
consommateur ne soit vicié par des mensonges (=dol) ou encore par des omissions sur les
caractéristiques essentielles d’un bien ou d’un service.
- La protection de la santé et sécurité du consommateur ​: l’information permet de prévenir
le consommateur des risques que présente certains produits sur sa santé ou sa sécurité. Ils
peuvent être dangereux par leur nature soit par leur utilisation.

Pour que l’information fournie soit claire et facile à comprendre, le législateur impose l’usage de la
langue française. Cette exigence ne s’applique pas à la dénomination de certains produits typiques ou
de certaines appellations étrangères connues d’un large public. Cette exigence d’information en
français va passer par une notice explicative qui accompagne le produit. La difficulté vient de la
notice qui est bien souvent traduite qui peuvent parfois s’avérer mauvaise et devient
incompréhensible.

I. L’obligation générale d’information


Cette obligation générale d’information se trouve à l’article L 111-1 du Code de la consommation : «
avant que le consommateur ne soit lié par un contrat de vente de biens ou de fournitures de services, le
professionnel communique au consommateur les caractéristiques essentielles du bien ou du service ».

Les caractéristiques essentielles du bien et du service sont celles qui sont de nature à déterminer le
consommateur dans sa décision de contracter. C’est pourquoi il faut que cette information soit donnée
avant la conclusion du contrat, on parle d​’informations précontractuelle​s. Le professionnel 53 peut
utiliser tous moyens pour apporter au consommateur, ces informations portant sur les
caractéristiques essentielles​. Cette obligation générale d’information est complétée par une
information qui porte sur le prix. En effet, l’article L 112-1 du Code de la consommation prévoit : «
tout vendeur de produit ou tous prestataire de services informe par voie de marquage, étiquetage,
affichage ou tous autres procédés appropriés sur les prix et les conditions particulières de la vente et
l’exécution des services ». Le législateur vise une communication au consommateur sur le prix, les
tarifs. Cette obligation n’est pas toujours respectée. On voit encore certains prix qui ne sont pas
affichés.

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A côté, on trouve un droit à l’information qui porte sur les ​conditions sociales et environnementales
de production du bien​. Article L 113-1 du Code de la consommation qui vise la condition de
fabrication des biens commercialisés en France au regard des conventions internationales relatives aux
droits humains fondamentaux qui sont elles-mêmes listées à l’article D 113-1 du même code.

Ces conventions sont :


- La CEDH
- La convention qui interdit le travail des enfants

L’idée est de rendre le consommateur, acteur. Le consommateur peut avoir une influence sur la
manière dont les chaînes de productions des multinationales sont contrôlées. Ses chaînes conduisent
parfois à faire travailler ceux qui sont dans les usines.

Cet article a été beaucoup évoqué à partir de 2013 autour du drame de Bangladesh. En Avril, une
usine textile s’est effondrée. Or, il se trouve qu’au milieu des cadavres et débris il y avait des
vêtements avec des étiquettes de marques françaises.

La charge de la preuve : elle pèse sur le professionnel, il doit prouver qu’il a bien transmit
l’information.

II. Les obligations spéciales en matière d’information des


consommateurs
Il existe des textes qui évoquent des obligations spéciales qui concernent que certains produits ou
activités. C’est le cas pour les denrées alimentaires. L’obligation d’information prend la forme d’un
étiquetage prévu à l’article R412-2 du Code de la consommation : « l’étiquetage doit comporter les
notions suivantes : nom commun du produit, liste des ingrédients et additifs, quantité nette, date limite
d’utilisation, lot de fabrication, nom et adresse du fabricant »

Certains textes interdisent de faire figurer certaines mentions sur des produits car il est considéré
qu’elles peuvent donner une information trompeuse au consommateur sur les qualités du produit.
C’est le cas des édulcorants de synthèse pour lesquels on interdit d’inscrire toute mention suggérant
ou laissant croire que le produit possède des propriétés semblables à celle du sucre.

L’article L111-1 prévoit : « certains produits doivent comporter des mentions détaillées sur l’identité
du professionnel c’est-à-dire ses coordonnées postales, téléphoniques et électroniques »

III. Les sanctions de l’obligation d’information


Le manquement à l’obligation d’information ne fait pas l’objet de sanctions pénales spéciales. Un
certain nombre de sanctions pénales pourront quand même s’appliquer notamment si le défaut
d’information constitutif de tromperies, pratiques commerciales trompeuses.

Il y a tromperie sur les qualités substantielles lorsque l’on met sur le marché, en connaissance de
cause, un produit présentant des dangers sans l’assortir de l’étiquetage conforme à la réglementation
des produits dangereux.

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Il est arrivé qu’un professionnel soit sanctionné pour l’infraction de blessures involontaires ou même
pour infractions d’homicides parce qu’il n’avait pas fourni les informations requises relatives au
danger du produit et qu’un accident a eu lieu.

Il y a aussi des sanctions administratives qui sont prévues. En effet, des amendes administratives
peuvent être prononcées contre le professionnel qui n’a pas transmis l’information. Elles peuvent aller
jusqu’à 3 000€ pour une personne physique ou 15 000€ pour une personne morale.

La victime du défaut d’information peut utiliser les sanctions civiles du droit commun des contrats :
- Nullité sur le fondement d’un vice du consentement
- Responsabilité civile permettant d’obtenir des D&I

Section 2 – La lutte contre les clauses abusives


Ce sont des clauses imposées par une partie en situation de position dominante, imposée à une autre
partie en situation de dépendance économique et qui provoque un déséquilibre significatif entre les
droits et obligations de deux partenaires.

C’est sous l’influence du droit de l’Union Européenne qu’un régime juridique de lutte contre les
clauses abusives à fait son apparition en droit Français.

Depuis la réforme du droit des contrats, un article a introduit pour la première fois un dispositif de
lutte contre les clauses abusives dans le droit commun des contrats.

I. La Commission des clauses abusives


Cette commission est composée de 13 membres qui sont des magistrats, des représentants de
professionnels, des consommateurs et 2 personnalités qualifiées (= experts).

Sa mission principale : émettre des recommandations. Elles sont importantes avant que la commission
soit saisie par des associations de défenses des consommateurs ou des syndicats qui représentent
l’intérêt des professionnels ou encore par le ministre. Elles constituent une référence pour les
magistrats qui lorsqu’ils seront saisis pour un litige, ils devront qualifiée une clause d’abusive, et
pourront s’aider de la recommandation prise par cette commission.

II. Le champ d’application de la réglementation relative aux clauses


abusives
Deux éléments :
- La matière contractuelle : clause contenue dans un contrat offert au consommateur peu
importe la forme utilisée et peu importe que le cocontractant soit une personne privée ou
publique. La nature juridique du contrat est également indifférente. Ainsi il peut autant s’agir
de contrat de vente que de prestations de services, de contrat de bail, contrat d’assurance

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- La qualité des parties au contrat : contrat passé entre un professionnel et un consommateur
ou encore un contrat passé entre un professionnel et non professionnel qui feront l’objet de
cette législation protectrice mais ne peut pas être appliqué lorsque le contrat est passé entre
deux professionnels.

III. La notion de clause abusive


Loi de 1978 ​: La clause devait résulter d’un abus de dépendance économique et conféré au
professionnel un avantage excessif.

La clause abusive entretenait un lien avec le vice de violence. Mais les choses ont évolué en 1995.

Loi de 1995 : le critère de l’avantage excessif est remplacé par le critère du déséquilibre significatif.
Ce dernier doit être apprécié au moment de la conclusion du contrat.

Sur qui pèse la charge de prouver qu’il y a déséquilibre significative ? Il faut faire la distinction entre
deux catégories de clauses. Article R212-1 contient des listes de clauses abusives. Une première liste
est désignée sous le nom de liste noire​. Ce sont les clauses abusives présumées de manière
irréfragables de clause abusive.

La liste noire :
- Le fait de réserver au professionnel le droit de modifier unilatéralement le contrat.
- Accorder au seul professionnel le droit de déterminer si la chose livrée est conforme ou non
aux stipulations contractuelles.

La liste grise : clause présumée abusive mais preuve contraire possible.


- Clause qui autorise le professionnel à conserver les sommes versées par le non professionnel
ou le consommateur lorsque celui-ci renonce à conclure le contrat sans qu’une clause
réciproque existe.

Il est interdit pour le professionnel de prévoir que, dans l’hypothèse où le non-professionnel se


rétracte il doit verser une indemnité mais si c’est le professionnel qui se rétracte il n’a aucune
indemnité à verser.
- Imposer au consommateur qui n’exécute pas ses obligations, une indemnité d’un montant
disproportionné. Dans un contrat, les parties vont prévoir à l’avance le montant forfaitaire des
dommages et intérêt due par le consommateur, s’il est disproportionné, la clause sera
présumée abusive.
Ces clauses sont inscrites sur la liste grise puisqu’il existe la possibilité pour le professionnel de
montrer qu’en réalité la clause n’est pas abusive. Cette liste est constituée par des clauses semblées
moins dangereuses par le législateur, que celles figurant sur la liste noire.

Il reste la possibilité au consommateur de prouver qu’une clause, qui ne figure sur aucune des deux
listes, est abusive. Pour cela, il faudra qu’il prouve que la clause crée un déséquilibre significatif.
Déséquilibre qui s’apprécie par rapport à l’ensemble du contrat. Le juge français peut déduire le
caractère abusif d’une clause du fait qu’elle est incompréhensible.

44
Présomption​ : mécanisme qui consiste à présumer qu’une chose est vraie.

IV. Les demandeurs à l’action


Les demandeurs à l’action sont avant tout le consommateur. Mais il n’est pas le seul à pouvoir agir.
Lorsque c’est le consommateur qui agit pour faire déclarer une clause abusive on parle d’une ​action
individuelle​. Cette action sera, le plus souvent, invoquée par voie d’exception. Cela veut dire que
lorsqu’un consommateur est poursuivi en paiement par son cocontractant, il peut invoquer comme
moyen de défense le caractère abusif d’une clause.

La solution peut aussi être différente lorsque c’est par voie d’action que le consommateur agit. Par
exemple, le consommateur peut agir contre le professionnel sur le terrain de l’obligation de délivrance
conforme, le professionnel peut se défendre en stipulant que dans le contrat signé il y avait une clause
qui limite la responsabilité de ce dernier (clause limitative de responsabilité).

Il existe aussi une ​action des associations de défense des consommateurs​. Cette action prévoit que «
une association de défense des consommateurs peut, par voie d’intervention, intervenir à l’action
intentée par le consommateur ». Dans cette hypothèse, l’association tentera d’obtenir la réparation
d’un préjudice. Préjudice qui est distinct de celui dont le consommateur cherche à obtenir réparation.
Ce préjudice on l’appelle le préjudice visant à réparer l’​intérêt collectif des consommateurs​.

Le juge français peut se saisir d’office de la question de savoir si une clause est abusive. Article
R632-1 alinéa 1 du Code de la consommation prévoit : « le juge peut relever d’office toutes les
dispositions du présent code dans les litiges nés de son application ».

Ce texte n’est pas spécifique aux clauses abusives mais il joue un rôle important, avant même qu’il
soit adopté, la Cour de justice de l’Union Européenne (CJUE) avait rendu un arrêt important : l’arrêt
Océano-Grupo du 27 juin 2000. Décision par laquelle le juge européen avait retenu que la protection
du consommateur contre les clauses abusives prévue par le droit européen implique que le juge
national puisse apprécier d’office le caractère abusif d’une clause du contrat. Le juge n’est pas tenu
d’attendre que le consommateur agisse en justice, il doit simplement recueillir les observations des
parties afin de s’exprimer sur le caractère abusif de la clause. Cela veut dire qu’il y aura beaucoup de
cas dans lesquels des clauses seront considérées abusives sans l’être seulement parce que le législateur
l’aura décider.

Le législateur français a donner le pouvoir d’agir en suppression des clauses abusives à une autre
autorité : la ​DGCCRF : direction générale de la concurrence et de la répression des fraudes. C’est une
autorité qui est chargée de la concurrence et de la consommation et qui est rattachée au ministère de
l’économie et des finances.

Cette autorité en vertu de l’article L524-1 du Code de la consommation peut demander au juge
français de supprimer une clause abusive dans un contrat en particulier ou dans tous types de contrat.
De plus, elle va imposer aux professionnels d’informer tous ses clients sur la modification qui a été
opérée.

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Enfin, le législateur a souhaité conférer aux associations de défense des consommateurs, une ​action
autonome à côté de l’action en intervention. Les articles L621-2 et L621-7 du Code de la
consommation prévoit : « les associations de défense des consommateurs peuvent demander aux
juges, qu’ils prononcent la suppression d’une clause abusive dans un contrat ». Cette action n’est pas
subordonnée à l’action du consommateur lui-même, c’est une action autonome qui a l’intérêt d’avoir
un caractère préventif puisqu’elle peut être exercée alors même que la clause a été simplement insérée
dans une offre faite au consommateur même si aucun contrat n’a, pour le moment, été conclu.

V. Les sanctions applicables


C’est l’article L-241-1 du Code de la consommation qui prévoit : « les clauses abusives sont réputées
non-écrites ». Cela revient à considérer que la clause qui figure dans le contrat est inopposable au
consommateur. Ce n’est pas l’ensemble du contrat qui est nulle mais l’une de ses clauses qui se trouve
supprimée.

Il y a une exception à se caractère limité de la sanction, ce même article prévoit dans son alinéa 2 qu’il
y a des cas où le contrat « ne peut subsister ». Cela veut dire que dans certains cas la clause abusive
avait un caractère indivisible avec d’autres clauses du contrat où la clause abusive contenait des
obligations qui étaient déterminantes pour le contrat. (Clause impulsive et déterminante)

➲​ Le principe ​: clause non écrite


➲ ​Les exceptions​ : caractère indivisible ou clause impulsive et déterminante

À côté de ce caractère non-écrit de la clause, le consommateur pourra obtenir des D&I s’il prouve
qu’il a subi un préjudice distinct qui découle du caractère abusif de la clause.

Le juge français peut décider de publier la décision qui prononce le caractère abusif de la clause,
publication qui aura un intérêt puisqu’elle porte atteinte à la réputation du professionnel.

Section III. La réglementation des pratiques commerciales


Le terme « commercial » vise le besoin que les entreprises ont de communiquer avec le public. C’est
ainsi qu’elles font connaître leur produit et les services qu’elles proposent. Sous le terme de «
pratiques commerciales » on vise donc des pratiques essentielles à l’activité économique. Pour autant,
ces pratiques doivent être classées en deux catégories parce que si certains sont réglementées
(publicité), d’autres sont plus radicalement interdite parce qu’elles sont considérées comme des
pratiques commerciales déloyales.

I. La réglementation de la publicité
La publicité : toutes formes de communications faites dans le cadre d’une activité commerciale,
industrielle, artisanale ou libérale dans le but de promouvoir la fourniture de biens ou de services.

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La publicité est un élément essentiel pour l’activité économique,elle est faite dans de nombreux
secteurs (commercial industriel libérale) pour promouvoir la couverture de biens de nombreux
services.

Le consommateur est une cible, il n’est pas toujours avisé, cet objet fait face à une réglementation.

A. La protection du consommateur face à la publicité en général


la réglementation prévoit l’​usage de la langue française​, la publicité qu'elle soit parlé écrite ou
audiovisuel doit être faite en langue française, cela est passible d’une infraction pénale si elle n’est pas
respecté, c’est une contravention de quatrième classe : une amende.

En outre, on considère que le consommateur a le ​droit de ne pas être sollicité et agresser par la
publicité ce qui se traduit par une réglementation de la publicité télévisé, celle ci doit être séparé du
reste du programme qu’on puisse l'identifier de manière suffisante. La publicité doit avoir lieu dans
des plages horaires prévu à cet effet.

La publicité par téléphone, le consommateur ​peut demander à son opérateur téléphonique que ses
coordonnés ne soient pas utilisé à des fins de marketing​.

De manière générale on retrouve ici les règles relatives à la ​protection des données personnels : la
loi de 1978 la ​loi informatique et liberté révisé par le rgpt (règlement général relatif à la protection
des données) qui prévoit que nos données personnels ne peuvent pas être utilisé sans notre
consentement et que on peut faire valoir notre droit dit à l’oubli qui permet d’obtenir l’effacement nos
traces numériques.

B. Protection de certaines formes de publicité en particulier


Produits particuliers, qui en raison de leur nature ou dangerosité voit leur publicité faire l’objet d’une
réglementation spéciale.

Le tabac et l’alcool :

Le tabac :
le législateur est venu à partir des années ​90​, en 91 en particulier par une ​loi évin qui a ​renforcé les
mesures d'encadrement de la publicité pour protéger la santé des consommateurs​.

Aujourd’hui, la publicité en matière de tabac est ​interdite qu’elle soit directe ou indirec​t, c’est ce
que prévoit le code de la santé publique. De même en matière de tabac, le ​parrainage et le mécénat
est aujourd’hui totalement interdit.

Exceptions :
La seul forme de publicité toléré en matière de tabac ce sont les ​enseignes et à l'intérieur de ces
établissement​s, il est possible de faire figurer des petites affiches qui sont là encore conforme à une
réglementation très stricte.
De même une autre exception concerne le ​manifestations sportives ayant lieu à l'étranger puisque
la réglementation n’est pas la même et que à l’occasion des retransmissions à la télévision on peut voir
sur nos écrans des publicités des affiches qui entourent les stades.

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Sanction :
En dehors de cela, toute publicité en matière de tabac est interdite, avec une sanction d’une amende de
100 000​ euros.

Alcool :
Une logique similaire se retrouve en matière de publicité pour l’alcool, bien qu'il faille indiquer que la
france étant un pays de tradition viticole, la ​réglementation est plutôt moins stricte pour les
boissons qui comportent un degré d'alcool au prix entre 12 et 1 degrés donc on prend les vins les
bières etc contre les alcools forts.

Les publicité sont prévu dans le code de la santé publique, trace écrite et enseignée dans les lieux de
ventes spécialisé ainsi que certains véhicule consacré à la livraison.

Sanctions :
Si ces règles ne sont pas respecté, l’amende peut être élevé, elle peut atteindre 50% du montant
dépensé pour les opérations de publicité en question.

II. Les pratiques commerciales déloyales

A. Les pratiques commerciales trompeuses


elles se trouvent à l’art L121-1 du code de la consommation, on trouve visé des ​actions trompeuses
et des omissions trompeuses​.

Les actions trompeuses :


on trouve plusieurs hypothèses :
- le fait de créer une confusion avec un autre bien​, par exemple on fait croire que le produit
qu’on vend est un autre produit (naturel) alors que notre produit est complètement synthétique
- permette de sanctionner des obligations fausses ou de nature à induire en erreur​. Ca
consiste a directement indiquer de faux composants. Prétendre de bénéficier un label de
qualité alors qu’on en a absolument pas bénéficier.
On peut dire aussi un mot de la publicité, l’idée de publicité mensongère, une exagération démesuré.

Sanctions :
Du côté des sanctions, on a a la fois des ​sanction pénales pouvant être assez lourde car si on réussit
à montrer que l’allégation mensongère s’apparente au délit de tromperie alors, on pourra faire
condamner le commerçant sur le fondement de ce délit qui peut aller jusqu'à une ​peine de 2 ans
d’emprisonnements et 300 000 euros d’amende​.

Au delà de la sanction pénale très lourde, on a des sanctions civil puisque si on a été victime d’une
pratique commerciale trompeuse, on peut agir en responsabilité civile contre le commerçant et obtenir
des ​dommages et intérêts​.

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B. Pratique des études commerciales agressives
On les trouve aux art L121-6 et suivant du code de la consommation. on y trouve ​le fait de faire subir
à un consommateur des sollicitations répété et insistantes​.

On y trouve, plus grave encore, le fait d’utiliser une ​contrainte physique ou morale pour inciter un
consommateur à acheter​. Parmi les exemples qu’on peut trouver, il y a le fait de donner l'impression
à un consommateur qu’il ne pourra pas quitter les lieux d’une boutique avant d’avoir deja acheter un
produit. On trouve aussi le fait d’indiquer à un consommateur que s'il n'achète pas un produit, les
moyens d’existences du producteur sont compromis.
On trouve aussi toutes formes de ​harcèlement​ par courrier électronique.

Sanctions :
La aussi les ​sanction pénales sont lourdes puisqu’on retrouve les ​deux ans d’emprisonnements et
l’amende de 300 000 euros sachant que ces peines peuvent être assortie d’une ​peine dite
complémentaire, une interdiction d’exercer une activité commerciale​.

Examen :
deux sujets au choix : dissertation ou question avec cas pratique
droit au code civil code la consommation

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