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ENCRADRANT PÉDAGOGIQUE :
Madame BOUTALEB Fatima
Professeur à l’UH2
RÉALISÉ PAR :
HANINE Meriem
CNE : 1513321902
Semestre 6
Année universitaire :
2017 - 2018
À mes parents,
Enfin, je n’oserai oublier de remercier mes parents, mon frère, mes proches et mes
amis pour leur soutien inconditionnel, leur encouragement, leur sacrifice et
générosité tout au long de mon cursus de formation.
Avec tous ces avantages on ne peut qu’être furieux de savoir plus sur la GPEC et
comment l’instaurer au sein des entreprises.
The GPEC remains one of the concerns of companies at the moment. They noticed
that to generate a profitability and gains in the future, it is necessary to begin first
of all with the key element on whom the company rests and which is considered
as the pillar to realize a good figure of business. It is necessary to dedicate a major
weather for the employees, to be in their listening and their to offer the best
conditions to evolve within the company. When the employee feels that it is up to
the company and not exploited, at the moment its yields develop more and more.
The GPEC is not only interested any more in the quantitative dimension
(management of staff) but its vision took enormous proportions in the era of the
globalization and is interested all the more in the qualitative dimension. The
purpose it is to go towards the professionalization of the employees, to improve
the procedures of recruitment and to offer a management of careers to the
employees. The employees in their side benefit from the gratitude, win in
employability and so develop their careers.
With all these advantages we can only be furious to know more about the GPEC
and how to establish it within companies.
RÉSUMÉ .................................................................................................................................... 4
ABSTRACT ............................................................................................................................... 5
INTRODUCTION ...................................................................................................................... 8
1. DÉFINITION ................................................................................................................ 10
2. ENJEUX ........................................................................................................................ 11
1. LE RECRUTEMENT ................................................................................................... 11
A. Définition ............................................................................................................... 11
2. LA RÉMUNÉRATION ................................................................................................. 16
1. DÉFINITIONS .............................................................................................................. 21
2. OBJECTIFS DE LA GPEC........................................................................................... 23
CONCLUSION ........................................................................................................................ 37
Parler de « Ressources humaines », c’est considérer non pas que les hommes sont des
ressources, mais que les hommes ont des ressources. Le M.R.H a pour ambition de développer
les ressources (compétences, talents, habiletés, etc.) de tous ceux qui travaillent pour
l’entreprise et de les mobiliser dans le cadre de ses projets. Le M.R.H. devient la gestion des
personnes.
• Expression de la demande :
La demande de recrutement émane en règle générale, du responsable hiérarchique directement
concerné.
L’origine de la demande peut être un départ, une mutation ou encore un besoin supplémentaire.
La demande fait l’objet d’un examen hiérarchique. L’échelon ayant pouvoir de recruter la
transmet au service des ressources humaines.
• Analyse de la demande :
La D.R.H procède à l’analyse de la fiche de demande qui comprend généralement une série de
renseignements :
Avant que les opérations de recrutement soient lancées, l’opportunité de la demande est
vérifiée. Elle est effectuée par le service des ressources humaines à travers une grille de
questions afin d’améliorer les solutions d’amélioration.
*présenter le poste aux candidats à travers ses finalités, ses missions et ses activités.
Ces opérations constituent les opérations préalables au début de la recherche des candidatures
internes et externes.
• Prospection interne :
C’est le fait de recruter à partir des employeurs existants au sein de l’entreprise d’une manière
horizontale. Parmi les avantages de ce mode de recrutement c’est qu’il permet de fidéliser les
employés, les motivés afin de donner le meilleur d’eux-mêmes et il permet d’éviter les surprises
car on connait parfaitement le niveau de chaque employé au sein de l’entreprise. Les
inconvénients qui sont liés à ce mode de recrutement c’est qu’on se retrouve avec des postes
abandonnés et on perd l’opportunité du renouvèlement. On parle aujourd’hui de « recrutement
interne » pour souligner que même les candidats internes doivent répondre aux mêmes
exigences et suivre les mêmes procédures que le candidat externe.
- au souhait de comparer les candidats internes aux candidats externes afin d’améliorer la qualité
du recrutement, mais aussi de disposer d’informations sur les niveaux relatifs des archès interne
et externe du travail
• Premier tri :
La sélection débute par l’analyse des lettres de candidature. Une première confrontation des
caractéristiques des postulants avec les exigences du poste conduit à une élimination
importante. Un questionnaire standard est souvent adressé aux candidats non éliminés. Il permet
à l’entreprise de réunir sur la personnalité du candidat les éléments qui lui sont nécessaires pour
prendre sa décision.
• Entretiens :
L’analyse du dossier de candidature n’est pas suffisante et un ou plusieurs entretiens sont
organisés avec un double but :
• Tests éventuels :
Ils existent plusieurs types de tests on cite :
* les tests psychométriques : ils concernent des aptitudes particulières (visuelle, motrice..) pour
une tache donnée.
* les tests de situation : ils visent à intégrer les éléments de la tâche et ceux de la personnalité.
Ils tentent de mettre le postulant dans la situation la plus proche de sa future situation
professionnelle.
• Décision :
La décision finale d’embauche est prise par le responsable hiérarchique à partir de l’ensemble
des données recueillies. Le candidat retenu reçoit, lors des négociations d’engagement, le
compte rendu de l’appréciation ainsi portée sur lui, comprenant notamment le pronostic
favorable justifiant la décision comme les réserves qui ont pu être faites à ce sujet.
• Accueil :
Dans certaines entreprises, l’intégration est facilitée par l’institution d’un tuteur. Ce dernier est
chargé de suivre et de conseiller chaque nouvel arrivant pendant sa période d’adaptation. Il
vérifie en permanence que l’intéressé possède toutes les informations pratiques et générales lui
permettant d’accomplir sa mission et de se familiariser le plus rapidement possible avec son
milieu de travail.
2. LA RÉMUNÉRATION
La rémunération est un ensemble d’avantages matériels que reçoit un employé afin d’occuper
un emploi. Elle peut améliorer le rendement si les employés savent que leur rémunération
dépend de leur rendement.
A. Types de rémunération
- A la pièce : c’est une rémunération qui s’effectue à la tâche, c’est le cas pour les ouvriers.
- Horaire, hebdomadaire ou mensuelle : c’est le cas des employés où les taux horaires sont fixés.
* CNSS
* Régime de retraite
= Rémunération annuelle fixe contractuelle (sur laquelle on s’est mis d’accord sur le contrat)
=Rémunération globale
D. Critères à respecter
* Une équité interne : Travail légal, salaire légal, une grille de salaire bien claire,
* Une équité externe : Le salaire au sein de l’entreprise par rapport aux concurrents.
• Les compétences spécifiques : ce sont les compétences métiers, ce que l’employé est censé
maitriser en fonction du métier. C’est le savoir et le savoir-faire.
• Les compétences comportementales : ce sont les comportements et les attitudes, on parle ici
dans ce cas du savoir-être.
• Les compétences transversales : ce sont les compétences que tout le monde peut avoir en
dehors du métier, ce sont des compétences générales comme la bureautique et la langue.
La gestion des carrières consiste à concevoir dans le temps les parcours de carrière et la
succession des postes occupés par les salariés : il s’agit de tenir compte du passé, du présent et
du futur afin d’associer les besoins de l’entreprise (dimension organisationnelle) et les attentes
et potentiels des salariés (dimension individuelle). La gestion des carrières consiste à définir,
de manière plus ou moins formalisée, la succession des affectations des individus au sein des
structures de l’entreprise.
• Au niveau global : il s’agit de projeter les besoins en ressources humaines en fonction des
orientations stratégiques.
• Au niveau individuel : organiser l’affectation de chaque salarié, à court moyen terme en tenant
compte des résultats de l’appréciation des souhaits individuels.
Mettre en œuvre une gestion prévisionnelle de l’emploi et des ressources humaines suppose :
Les indicateurs de gestion prévisionnelle : Ils décrivent périodiquement une fois par an,
la situation des métiers, de l’emploi et des compétences par familles d’emplois au sein
de l’entreprise. Ils portent notamment sur les métiers présentant l’une au moins des
caractéristiques suivantes :
- Augmentation des effectifs qui nécessitent d’anticiper des actions de formation, de
mobilité, de recrutement… ;
- Diminution des effectifs au-delà du mouvement des départs naturels (emplois menacés)
qui nécessitent d’anticiper des actions de réorientation, de formation… ;
- Effectifs stables mais avec des départs naturels importants nécessitant des mesures
correctrices garantissant la permanence des ressources et compétences clés ;
- Évolutions importantes en termes de contenu exigeant des compétences nouvelles et
appelant des politiques de formation adaptées, voire un plan collectif de réorientation ;
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- Effectifs stables et sans évolution notable.
B. La notion de compétence
La notion de compétence est complexe et multi-facettes. La GRH s’intéresse avant tout aux
compétences individuelles, le management aux compétences collectives des équipes, la
stratégie aux compétences clés qui déterminent le cœur de métier. Les pratiques de gestion des
compétences visent à faire le lien entre la stratégie, le management et la gestion des ressources
humaines. La compétence individuelle correspond à l’ensemble des savoirs, savoir-faire et
savoir être définis dans l’exercice d’un emploi ou d’un métier, dans une situation d’activité
donnée. La compétence d’un salarié renvoie à sa capacité à mettre en œuvre, en situation de
travail, un ensemble de connaissances, de savoir-faire techniques et relationnels, pour parvenir
au résultat attendu. Dépassant la notion de qualification, la notion de compétence est apparue
dans les années 1970 et est devenue un concept central pour la gestion des ressources humaines.
La compétence collective représente la compétence que possède une équipe. Les membres de
l’équipe possèdent des compétences individuelles mais en fonction des relations qui se tissent
entre les personnes, de leurs motivations et de leurs objectifs personnels, il se crée des
compétences collectives propres au groupe. Ces compétences collectives de l’entreprise
constituent un actif spécifique et un avantage concurrentiel. Les compétences clés sont des
compétences organisationnelles spécifiques obtenues en combinant les ressources financières,
techniques et humaines et qui apportent un avantage compétitif durable à l’entreprise.
C. La notion de GPEC
D’après THIERRY Dominique : « La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences
(GPEC) c’est la conception, la mise en œuvre et le suivi des politiques et de plans d’actions
cohérents :
• Visant à réduire de façon anticipée les écarts entre les besoins et les ressources
humaines de l’entreprise (en termes d’effectif et de compétences) en fonction de son plan
stratégique (ou au moins d’objectifs à moyen terme bien identifiés) ;
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Article rédigé par CATHY MOROT dans https://actinuum.com
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2. OBJECTIFS DE LA GPEC
3. ENJEUX DE LA GPEC
Le développement des compétences dans l’entreprise est à la fois un enjeu pour l’entreprise,
car il favorise sa performance, et pour les salariés, car il leur offre des perspectives d’évolution.
Le développement des compétences accompagne l’évolution de l’entreprise (développement de
l’autonomie et de la coopération) et de son environnement (élévation du niveau des
qualifications, développement de la formation professionnelle). La GPEC s’inscrit dans une
démarche à la fois prospective et stratégique. La GPEC correspond à une démarche de
prévision/action permettant à l’entreprise de disposer des ressources humaines dont elle a
besoin pour réaliser sa stratégie. Ainsi, la GPEC a une double finalité :
- Le volet collectif a pour objectif de repérer les écarts entre les compétences attendues
et les compétences détenues à l’aide d’un« référentiel des métiers et des compétences,
ce diagnostic devant permettre de construire un plan d’action en matière de formation
et de mobilité ;
- Le volet individuel a pour objectif de rendre chaque salarié acteur du développement de
ses compétences et de son parcours professionnel dans un contexte compatible avec les
besoins et les moyens de l’entreprise, en s’appuyant sur différents outils (bilan, entretien
d’évaluation...).
La GPEC est reliée à différents domaines de la gestion des ressources humaines et doit
contribuer à la cohérence des différentes actions RH de l’entreprise :
1) la mise en place d’un dispositif de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences,
ainsi que sur les mesures d’accompagnement susceptibles de lui être associées, en particulier
en matière de formation, d’abondement du compte personnel de formation, de validation des
acquis de l’expérience, de bilan de compétences ainsi que d’accompagnement de la mobilité
professionnelle et géographique des salariés autres que celles prévues dans le cadre des articles
L. 2242-21 et L. 2242 22 ;
3) les grandes orientations à trois ans de la formation professionnelle dans l’entreprise et les
objectifs du plan de formation, en particulier les catégories de salariés et d’emplois auxquels ce
dernier est consacré en priorité, les compétences et qualifications à acquérir pendant la période
de validité de l’accord ainsi que les critères et modalités d’abondement par l’employeur du
compte personnel de formation ;
4) les perspectives de recours par l’employeur aux différents contrats de travail, au travail à
temps partiel et aux stages, ainsi que les moyens mis en œuvre pour diminuer le recours aux
emplois précaires dans l’entreprise au profit des contrats à durée indéterminée ;
5) les conditions dans lesquelles les entreprises sous-traitantes sont informées des orientations
stratégiques de l’entreprise ayant un effet sur leurs métiers, l’emploi et les compétences ;
Quelle que soit la situation économique de l’entreprise, la loi oblige les entreprises à réfléchir
à la GPEC en faisant le lien avec la politique de l’emploi. Selon que l’entreprise se trouve dans
une situation de croissance, de transformation ou de récession, les enjeux de la négociation sont
alors différents :
Gestion d’un sureffectif à très court Réflexion axée sur la réussite de la restructuration :
terme : la GPEC s’appuie sur un étude de l’employabilité – reclassements internes et externes –
licenciement pour motif économique maintien du climat social – mobilisation des salariés qui restent
– les managers : ils vont être sollicités par la DRH lors de la description des métiers et des
compétences associées. Il est primordial, afin que le projet soit bien accepté par l’ensemble des
salariés que les managers y adhèrent ;
– les instances représentatives du personnel (IRP) : la GPEC impose de dialoguer avec les
partenaires sociaux pour parvenir à un accord sur les moyens à mettre en œuvre pour
accompagner collectivement et individuellement le développement des compétences
nécessaires à la pérennité de l’emploi et de l’entreprise. Lors de la mise en place d’une GPEC,
ils doivent être informés de l’avancement du projet et des dispositifs mis en place.
– le comité de suivi GPEC : afin d’associer les représentants du personnel aux réflexions
relatives à l’ensemble de la démarche GPEC, la création d’un comité de suivi GPEC peut être
envisagée. Ce type de comité est généralement composé de représentants du personnel désignés
par les organisations syndicales et de membres désignés par la Direction.
Cette étape consiste à identifier clairement le type de compétences, les ressources nécessaires à
l’entreprise ainsi que le moment le plus approprié pour l’embauche de personnel afin de mettre
en œuvres les actions qui permettront d’atteindre la situation idéale, selon l’échéancier établi.
Pour ce faire, il faut connaitre les compétences et les habiletés de tous les employés
actuellement en poste. Pour chacun d’entre eux, il faut connaitre :
L’analyse permettra ensuite de déterminer s’il s’agit d’un écart quantitatif ou qualitatif.
- Réduction
- Redéploiement
- Formation, perfectionnement
• En matière de recrutement :
- Mieux définir les besoins en personnel
• En matière de formation :
- Permet de mieux identifier les besoins en formation
- Analyser les écarts entre les compétences requises et les compétences acquises par les agents
- Tracer les trajectoires types de carrières et les conditions d’accès (compétences, formation,…)
La réussite d’un projet de GPEC passe bien sûr par la direction générale, qui en donne
l’impulsion en statuant sur l’orientation stratégique des trois prochaines années. Mais elle
nécessite aussi la mobilisation du comité d’entreprise et de la commission de suivi GPEC. Cette
dernière est chargée d’assurer le suivi des actions mises en œuvre : elle veille à l’application de
l’accord et réfléchit aux axes d’amélioration.
Autre étape essentielle : l’entreprise doit connaître précisément les profils et compétences de
tous ses collaborateurs. Certes, ce diagnostic constitue un travail de fourmi et nécessite la
participation active des managers. Mais la construction de ce référentiel des emplois constitue
l’une des étapes clés de la démarche de GPEC.
Cet état des lieux établi, il faut maintenant déterminer ce qu’il manque pour atteindre les
objectifs stratégiques de l’entreprise : quels sont les besoins ? Les scenarios d’évolution des
métiers et des compétences envisageables ? Pour cette étape, il peut être pertinent de recourir à
des consultants extérieurs qui feront preuve de plus de neutralité et de recul.
C’est ici que le DRH a un rôle particulièrement important à jouer : il dispose d’une série d’outils
pour évaluer les compétences des salariés, élaborer un plan de professionnalisation et les
accompagner ainsi dans l’évolution de leur parcours professionnel. C’est aussi au DRH de
définir les différentes étapes et les priorités en matière de GPEC en réalisant des plans d’action
par service et par métier.
Une fois l’accord signé et validé par les partenaires sociaux, la réussite d’une GPEC se vérifie
dans la durée. Tout le défi consiste donc à ne pas perdre de vue la finalité de la démarche et à
conserver le même niveau d’investissement tout au long du processus. Le succès de la GPEC
passe notamment par une évaluation récurrente des salariés et par une anticipation constante
des besoins du marché. Les différents acteurs investis dans la GPEC doivent continuellement
garder un œil attentif sur la performance des équipes, le développement des compétences,
l’implication des employés ou encore la fidélité des collaborateurs.
Ce sont certains organismes publics et certaines filiales de multinationales qui ont inauguré la
démarche GPEC. Toutefois, il y a encore beaucoup de chemin à parcourir pour que la GPEC
gagne en maturité.
D'une façon générale, les entreprises marocaines estiment qu'elles ont des préoccupations plus
urgentes : manque de qualification des employés du fait de l'inadéquation entre l'offre et la
demande d'emploi, préoccupations auxquelles s’ajoutent les effets de techniques managériales
inappropriées. Beaucoup d'entreprises se contentent encore d'une gestion de personnel où les
problèmes sont résolus au « feeling ».
Par contre, d'autres sociétés ou organismes publics disposent des éléments essentiels de la
Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences GPEC.
Premier constat : les deux pays s’accordent sur les enjeux majeurs, à savoir l’employabilité,
l’évaluation et la capitalisation des compétences. Toujours est-il qu’au Maroc il y a un
important souci des entreprises de mettre en place une démarche compétences, surtout quand
elles essayent de renforcer leur compétitivité.
En ce qui concerne les acteurs qui animent cette démarche, on trouve principalement les
professionnels RH et la direction générale. Au Maroc, les décisions sont prises au niveau des
filiales et en France au niveau du groupe.
Par rapport aux outils de GPEC, l’enquête montre qu’il y a une prédominance des référentiels
de compétences, qui sont utilisés dans tous les processus.
L’évolution de carrière est aussi un élément important dans la démarche et se décline sous forme
d’évaluation des performances, des connaissances, des aptitudes et des qualités personnelles et
prend effet dans les entreprises via les entretiens qui ont pour objectifs le développement de la
performance et son accompagnement. En outre, les outils d’évaluation lors des entretiens sont
les tests qui se pratiquent à toutes les étapes de la carrière, en l’occurrence du recrutement au
passage au statut de cadre. Cependant, dans les deux pays, le retard de l’informatisation des
processus constitue un frein, d’autant plus que les entreprises ne souhaitent pas se doter d’outils
adéquats.
- Faiblesse de la fonction RH ;
- Faible niveau d'informatisation de la fonction RH ;
- Manque de lisibilité ;
- Implication insuffisante des managers ;
- Confusion entre fins et moyens.
La FRH a pour mission de disposer du personnel nécessaire pour qu’il fasse de son mieux afin
d’améliorer la performance de l’organisation. Les entreprises Marocaines souffrantes de cette
faiblesse doivent recruter les personnes qui sont motivés et capables de donner de leurs
meilleurs afin de générer les gains futurs pour l’organisation. L’entreprise doit soit procéder au
recrutement interne si elle trouve parmi ses salariés ceux qui peuvent combler le manque, ou
procéder au recrutement externe. Ce dernier doit se faire de préférence par des cabinets de
recrutements pour être sûr des capacités du nouvel employé. Cette phase est si importante car
elle permet à l’entreprise de disposer du personnel compétent qui va améliorer sa productivité
et limiter les dépenses qui sont liés au salaire. Ce dernier ne sera plus un coût mais un
investissement pour l’entreprise, et va permettre à l’entreprise de se différencier de la
concurrence grâce à l’excellence de son personnel. El les salariés de leurs côtés vont permettre
à l’entreprise de créer une valeur supplémentaire pour les clients.
En ce qui concerne le manager de l’entreprise qui a pour mission d’encadrer son équipe dans
toutes les tâches qui effectuent, d’assurer le rôle d’intermédiaire entre les dirigeants de
l’entreprise et les employés et veiller à ce que les attentes des dirigeants soient réalisés par
l’équipe. Son manque d’implication va bouleverser le bon déroulement de l’entreprise. Dans ce
cas la DRH doit faire des entretiens réguliers avec les managers afin de détecter le problème
qui les laisse moins motivés. Si le problème en lui-même est un problème de rémunération, il
faut être à l’écoute afin de savoir leurs attentes. Si leurs attentes sont à la mesure de l’acceptable
ils peuvent trouver un terrain d’entente qui sera bénéfique pour les deux côtés comme des
primes, des avantages sociaux, etc. Et si les attentes sont irréalisables ils procéderont dans ce
cas à une promotion au sein de l’entreprise. On peut faire des tests aux salariés pour voir qui
sera en mesure de combler ce manque et être à la hauteur de la mission qui lui est accordé pour
qu’il puisse entamer son travail.
Les managers des MPE préfèrent recruter à court terme, les personnes qualifiées à l’extérieur
en fonction des besoins du marché du travail. La difficulté demeure toujours à faire des
prévisions à long terme, ce qui leur permettrait d’intégrer dans leur stratégie économique les
ressources humaines. Dans un contexte de crise par exemple il est plus facile de supprimer du
personnel et de recruter du personnel qualifié à l’extérieur. Dans ce cas une intervention de
l’Etat est recommandée afin d’inciter à la modernisation de l’organisation du travail et de
baisser les charges sociales afin de faciliter l’emploi pour tous. D’autant plus l’état doit soutenir
les entreprises à aller plus loin dans cette dynamique, et leurs permettre de mieux reconnaître
leurs personnels. L’entreprise doit trouver un certain dynamisme, une envie d’entreprendre
avec la coopération des collaborateurs. Les salariés de leurs côtés s’investiront davantage dans
leur travail quand ils se sentiront reconnus et pas manipulés. Les managers doivent être plus
responsables et impliqués. Finalement l’emploi doit constituer une priorité pour l’état qui doit
associer tous les acteurs de la vie économique à sa politique.
https://www.bdc.ca/fr/articles-outils/strategie-affaires-planification/definir-
strategie/pages/planification-strategique-demystifiee.aspx
https://www.assemblee.bi/IMG/pdf/PLANIFICATION-ORGANISATION-2.pdf
http://aujourdhui.ma/emploi/ressources-humaines-a-quoi-sert-la-gestion-previsionnelle-des-
emplois-et-des-competences-106444
http://www.adequation.ma/site/article/charger/La_GPEC_au_Maroc
https://www.exclusiverh.com/articles/logiciel-gpec/guide-conseil-pour-reussir-sa-gpec.htm