NJOYA CYRILLE THIERRY

SUJET DE MEMOIRE EN LICENCE

PROBLEMATIQUE DE L’ECOUTE A LA LUMIERE DU DEUTERONOME

6. 4–9 : CAS DE L’EGLISE EVANGELIQUE DU CAMEROUN.

Dans le monde en général et au sein de la chrétienté en particulier, le concept

« amour » semble avoir perdu son fondement. Dilué dans diverses formes de
croyance et courant religieux : certains politiciens et leurs adeptes matérialistes par
exemple pensent que l’amour se trouve dans les promesses illusoires du bien-être et
le partage des présents post électoraux. De même, il existe des catégories des
personnes qui fondent leur amour dans le ex-nihilo ou encore le coup de foudre sans
une explication réelle et rationnelle, soit pour satisfaire leur orgueil en défiant l’ordre
naturel préétabli par Dieu : les homosexuels, les lesbiens etc… ; soit pour satisfaire
leurs désirs charnels en prétendant agir pour une cause doctrinale ou autres : les
polygames, etc….

L’urgence serait alors de redécouvrir, de réétudier et de ré enseigner les

basses fondamentales de l’amour en milieu chrétien. La « redécouverte » consiste
en un appel de Dien à l’unicité par sa révélation en un Dieu UN. La « ré étude » ou
réappropriation des concepts d’amour au travers de la répétition quotidienne des
ordonnances et prescriptions divines. Et le « re enseignement » comme instituant
une nouvelle réforme individuelle, engageant la responsabilité de l’homme à aimer
selon les principes révélés par Adonaï.

Ainsi l’on remarquerait que, dans la Bible entière, Le mot « loi » recouvre, des
réalités sensiblement différentes quand t’- il s’agit des attributs de Dieu, des lois
sociales coutumières et religieuses. Ainsi, la Loi Sainte et invariable serait celle qui
reflète directement les attributs moraux de Dieu (Lév. 19.2). Elle s’adresse à chaque
personne avec la force d’un absolu et n’est soumise à aucune apologétique.

La révélation de la « Loi d’amour d’un Dieu UN » est un appel à l’unicité des

croyants ; à une assemblée des adorateurs en esprit et en vérité (Jean 4.23). Cette

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révolution de la religion ou l’écriture est au centre de la relation homme-Dieu, ouvre
une nouvelle ère de l’humanité.

Grosso-modo, parler des principes fondamentaux de l’amour revient à

s’interroger sur un certain nombre des idées préconçues ou des vérité préétablies
qui seraient non évangélique pour la plupart, mais qui sont en applications dans
notre contexte socio-culturel, religieux et plus particulièrement au sein de l’EEC.
Notamment, au sujet de I ‘unicité de Dieu, on entend très souvent dire que « nous
avons tous le même bon Dieu », Mais de quel Dieu s'agit-il ? Quels moyens me sont
donnés pour que je puisse découvrir le Dieu UN dans Ia variété des compréhensions
de Dieu que je perçois dans les courants religieux qui s'offrent à moi ? Quel doit être
le témoignage de l’Eglise et des familles chrétiennes de l’amour de Dieu UN ? La
catéchèse pourrait mieux tenir compte de cet enjeu ainsi que de la répétition des
rites et des signes visibles (par exemple, lors de cultes de familles, préparés par des
adultes et des jeunes). Que faire de l’appel de Dieu à l’unicité dans des situations
difficiles ? Que faire de cette obligation d'aimer au cœur d'une épreuve très
douloureuse ? y’a-t-il encore possibilité de trouver la vraie unité des croyants dans ce
monde ou règne l’individualisme à outrance ?

C’est fort de ces questions que nous espérons trouver des réponses dans
l’étude profonde et scientifique de notre thème intitulé : PROBLEMATIQUE DE
L’ECOUTE A LA LUMIERE DU DEUTERONOME 6. 4–9 : CAS DE L’EGLISE
EVANGELIQUE DU CAMEROUN.

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