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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

Département d’Histoire Union-Discipline-Travail

Niveau : Licence 1 Années : 2019- 2020

EXPOSE :

Les sources de l’audiovisuel

PRESENTE PAR : ENSEIGNANT


TIE STEVEN LAWRENCE DR ADOFFI
KONE AMARA
GAWA ELIE
ASSOUHAN FIFAMIN FLORE
MOAGNON MILENA
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SOMMAIRE

INTRODUCTION

I- PRESENTATION DE L’AUDIOVISUEL

1- Définition
2- L’origine de l’audiovisuel

II- LE RAPPORT ENTRE L’AUDIOVISUEL ET L’HISTOIRE

1- Audiovisuel comme source de l’histoire


2- L’apport de l’audiovisuel à l’écriture de l’histoire

III- LES LIMITES DE L’AUDIOVISUEL DANS L’ECRITURE DE L’HISTOIRE

1- Les trucages photographiques


2- Les trucages cinématographiques

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIES ET REFERENCES

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INTRODUCTION

Les façons de concevoir et d’écrire l’histoire ont évolué de façon consécutive dans
le temps. Dans cette évolution, nous remarquons l’apport des sources annexes ou
auxiliaire très indispensables dans l’écriture de l’histoire d’aujourd’hui, cela a été
possible grâce à l’avènement de l’école des annales de Marc Bloch et Lucien
Febvre qui en sont les pères fondateurs. Parmi ces sources l’audiovisuel se
démarque comme nécessaire en ce sens qu’il peut prendre diffèrent formes. Ainsi
pour certains historiens tels que Corlin et Ferro, les documents écrits doivent être
considérés au même titre que les documents audiovisuels car ils relèvent de la
même analyse historique en conséquence les sources écrites ne sont pas plus
fiables que les sources audiovisuelles, les historiens doivent donc considérés les
sources audiovisuelles. Ce qui nous amène à nous poser cette question de savoir :
quelle est la particularité de l’audiovisuel dans l’histoire ? Dans notre analyse sur
cette question intéressante nous présenterons l’audiovisuel ensuite, le rapport
entre les sources audiovisuelles et l’histoire et enfin les limites de l’audiovisuels.

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I-PRESENTATION DE L’AUDIOVISUEL.

1-Définition.
L’audiovisuel constitue des documents, les œuvres comprenant des images et où
des sons reproductibles réunis sur un support matériel dont l’enregistrement, la
perception, la transmission exige le recours à un dispositif technique, le contenu
visuel présent une longue ou courte durée. Le but est de communiquer le
contenu.

2-L’origine de l’audiovisuel.
La création de l’école des annales de Marc Bloch et son confrère Lucien Febvre au
crépuscule du XIXe siècle a permis à l’histoire d’avoir un champ d’étude large au
niveau de la connaissance en se focalisant notamment su d’autres sources telles
que les sources iconographiques, audiovisuelles, électroniques et numériques. En
effet, les historiens avaient dès le départ inscrit ces sources comme simple
illustration d’un discourt exclusivement fondé sur l’écrit. C’est avec les historiens
de l’histoire immédiate que ces sources seront des sources propres de l’histoire.
Néanmoins trois sources d’images se font repérer par ces historiens, ce sont les
caricatures, les bandes dessinées et la photographie. Quant aux sources
audiovisuelles elles sont des supports récents.

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II- LE RAPPORT ENTRE L’AUDIOVISUEL ET L’HISTOIRE

1- Audiovisuel comme source de l’histoire


L’audiovisuel désigne des matériels techniques d’informations, de
communications ou d’enseignement associant l’image et le son. L’une des
caractéristiques de l’histoire immédiate est d’ouvrir un large éventail de
connaissances à travers les films documentaires, les journaux télévisés. En effet,
l’intérêt de l’image en tant que sources a été perçue par Matuzeweski qui
déclarait en 1898 que « la photographie animée devait s’imposer comme une
nouvelle source d’histoire ». Pour être claire, l’image capte notre vue afin de
suivre l’information qu’elle véhicule car a-t-on l’habitude de dire « on croit mieux
ce qu’on voit que ce qu’on raconte ». Ce qui veut dire, beaucoup de gens sont des
apprenant visuels qui répondent mieux aux images animées. Les sources
audiovisuelles n’ont pas besoin d’un géni pour les ressusciter mais juste de
quelqu’un pour les visionner.

2- L’apport de l’audiovisuel dans l’écriture de l’histoire


L’internet et les sources numériques. En effet consacrer un chapitre à l’internet et
les sources numérisées dans un ouvrage méthodique en histoire sont très
important car l’accès à l’internet et aux sources numériques révolutionne les
conditions de la recherche en histoire. Nous pensons qu’à moyen terme ces
nouvelles technologies méritent d’être encouragées. D’ores et déjà pour les
historiens du temps présent elles ont entrainé une nouvelle palette d’instruments
de travail permettant l’accès aux sources documentaires originale et en donnant
aux chercheurs une possibilité d’échange de débat et diffusion de leurs travaux tel
est le cas du professeur SIMON PIERRE EKANZA et du professeur agrégé en
histoire originaire du mali TIDIANE DIAKITE qui a publié son œuvre intitulé la traite
des noirs et ses acteurs africains du XIXe siècle sur une page internet ( Clio
thème).En outre, l’internet se relève en un instrument très important et rapide
tout au long d’une recherche en histoire immédiate depuis le moment où
l’historien teste un sujet, hésite sur la problématique, s’efforce de préparer les
principaux agissements de sources jusqu’à la phrase d’analyse de la
documentation numérisés.
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III- LES LIMITES DE L’AUDIOVISUEL DANS L’ECRITURE DE L’HISTOIRE

1- Les trucages photographiques

Les trucages photographiques ce sont des modifications appliquées sur des photos
afin de changer le sens de l’histoire en sa faveur ou encore à son goût. Dès lors
lorsqu’une photo n’est pas véridique elle devient une fausse vérité. En effet, le
progrès technique a fortement évolué qu’il ne serait plus impossible de changer
ou apporter une modification à une photo ou encore falsifier les vrais documents
où un individu en son avantage. Ce comportement des hommes met ici en pleine
doute l’acceptation de façon officielle et sécurisée les photos comme de véritables
sources à cause du mensonge appliqué.

2- Les trucages cinématographiques

Les trucages cinématographiques ce sont des films de reconstitution. Au XIXe


siècle, il est possible avec les techniques de logiciel de procéder à une
modification du contenu des films comme de véritable document de l’histoire.
Pour être lucide dans nos propos, à partir d’une connaissance on peut reproduire
la vie d’un personnage de l’antiquité ou d’un évènement ancien. On peut
reconnaitre ce genre de film par la couleur blanc noir du document à la vitesse du
défilement des bandes et par la présence des parasites sur le moniteur de la
télévision ou de l’ordinateur ou encore la pellicule. Ces montages faits de qualité
peuvent duper l’historien.

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CONCLUSION

Au terme de notre réflexion sur ce sujet, nous pouvons retenir que par le biais de
l’école des annales qui est venue conférer le sens d’ouverture et d’élargissement
de champ de connaissance en histoire, ce qui lui permet d’être une science dite
« carrefour » car elle s’appuie sur d’autres sciences pour arriver à sa quête et
d’autres sources telles que l’audiovisuelle pour atteindre son but qui est de
vérifier l’exactitude d’un fait. Cependant, il faut souligner que les sources
audiovisuelles peuvent nous conduire en erreur, les chercheurs doivent donc
examiner minutieusement l’information par un double critique historique qui sont
critique interne et critique externe. De notre humble avis, il sera judicieux
d’admettre que l’audiovisuel sont nécessaire du moment où il contribue à
l’évolution intellectuelle des chercheurs.

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BIBLIOGRAPHIES ET REFERENCES

 François Jost, « Un continent perdu. Le son à la télévision », dans


Dominique Nasta et Didier Huvelle, Le son en perspective : nouvelles
recherches, Bruxelles, Peter Lang, 2004 ;

 Jean-Louis Missika, La fin de la télévision, Paris, La République des


idées, 2006 ;

 Mario d'Angelo, La musique dans le flux télévisuel, Paris, OMF-Paris


Sorbonne, 2014 ;

 Pierre-Jean Benghozi, Jean-Charles Paracuellos, La télévision à l’ère


numérique, Paris, La documentation française, 2011 

 Rick Altman, « Television and Sound », dans Tania Modleski, Studies in


Entertainment: Critical Approaches to Mass Culture, Bloomington,
Indiana University Press, 1986, p. 39-54

 Shadia Ramshaye, Pascal Souclier, Pierre-Michel Riccio, Entre usages


et pratiques : la mutation des métiers audiovisuels - Vers un nouveau
référentiel métier pour les techniciens de l'audiovisuel - Presses des
Mines – 2014

 Véronique Cayla, Anne Durupty, Relations entre diffuseurs et filière


musicale, janvier 2005 ;

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