Vous êtes sur la page 1sur 37

Abraha

général Abyssin du VIe siècle

Abraha
Fonction
Roi
Biographie
NaissanceVIe siècle
Aksoum
Décès 570
Nom ‫أبرهة الحبشيا‬
dans la
langue
maternelle
Activités Roi,
militaire
Abraha[1], Abraha al-Habasîy (Abraha
l'abyssin) ou Abraha al-Achram (Abraha
au nez coupé) (env. 531-565)[2],[3] est un
général abyssin qui a conquis l'Arabie du
Sud pour le compte du royaume
d'Aksoum au vie siècle. Nommé vice-roi,
il prend ensuite son indépendance et se
proclame roi de l'Himyar.

Royaume axoumite vers 230


Abu Ali Bal'ami (900?-974), Tarikhnama (en) : Duel entre Abraha et Aryat.

Historicité
Abraha est connu par des traditions
islamiques, mais aussi par des sources
externes comme le texte de l'historien
Procope. Il est aussi connu par sept
inscriptions s'échelonnant entre 548 et
560[2]. Ainsi, une inscription découverte
en Arabie du Sud raconte sa victoire sur
des tribus arabes avant 554.

Tabari donne plusieurs nom à Abraha :


Abû Yaksum, al-Achram, Abraha Ibn as-
Sebâh[4]. Ces différents noms permettent
de s'interroger sur le fait qu'il s'agisse
d'une seule et même personne même si
les sources associent généralement
Abraha et Abu Yaksum. Ainsi, Yayā b.
Sallām (IXe siècle) ou Al Suhaylī
(xiie siècle) en distinguait plusieurs[5].
Pour Uri Rubin, le nom Abraha b. al-
Sabbāh est aussi le nom d'un roi ayant
vécu 150 ans avant Mahomet[5].
Biographie

Conquête du Yémen

Vers 520/523, Dhu Nuwas roi arabe


converti au judaïsme est au pouvoir dans
le royaume d'Himyar. Il tue les chrétiens
de l'oasis de Najran. Une ancienne
tradition fait remonter au règne de
l'empereur Constance II la conversion de
la ville de Najran à la foi chrétienne. La
ville avait un évêque qui était peut-être
rattaché à l'église d'Axum.

Versions musulmanes

Les récits musulmans commencent avec


l'attaque de l'Ethiopie contre le Yémen[5].
Ce massacre donne le prétexte au négus
chrétien Ella Asbeha (Caleb) d'Éthiopie
(Abyssinie) d'envahir le Yémen. Pour
permettre cette invasion, l'empereur
byzantin Justin Ier lui offre soixante
navires. Ella Asbeha envoie une armée
commandée par Aryat[6]. À l'inverse, pour
Ibn Bukayr, le commandant est Rūzabah
et pour d'autres sources, enfin, le
commandement était confié à Abraha[5].
Dhu-Nuwas négocie pour éviter
l'affrontement avec cette trop forte
armée. Il propose de se soumettre. Il
attend que les armées éthiopiennes se
dispersent pour attaquer et mettre en
déroute cette armée divisée. Aryât rentre
en Éthiopie pour rendre compte de cet
échec. Le négus envoie cette fois une
armée sous le commandement
d'Abraha[7].

Abraha s'empare de Sanâ'a. Il engage le


peuple de la ville à abandonner la religion
juive et à se convertir, ceux qui refusent
ont la tête tranchée. Le négus attend de
recevoir une part du butin et demande à
Abraha de rentrer en Éthiopie. Abraha
refuse prétextant qu'il ne peut quitter son
poste au risque de perdre les positions
acquises. Le négus envoie un nouveau
contingent conduit par Aryât pour
reprendre le contrôle des
opérations [réf. nécessaire]. La plupart des
sources musulmanes raconte que les
deux hommes s'affrontèrent en duel. Au
cours du combat Aryat blesse Abraha au
nez qui reçut le surnom al-Achram (nez
coupé). Selon d'autres sources, comme
Ibn Manzur, ce surnom provient de la
campagne de l'éléphant[5]. Un général
d'Abraha qui se nommait 'Atwada frappe
Aryat d'un coup de lance et le tue[8].

Les troupes qui l'accompagnaient se


dispersent. Abraha s'installe sur le
trône[9]. Ella Asbeha averti de la mort
d'Aryat jure de tuer Abraha. Celui-ci sait
qu'il risque la mort si le négus vient le
combattre car les soldats abyssins
refuseront de se battre contre leur roi. Il
envoie un messager au négus pour lui
présenter une version plus acceptable de
la mort d'Aryat. Le négus n'ayant plus
réellement les moyens de mobiliser une
nouvelle armée se satisfait de cette
explication et confirme Abraha dans son
poste de roi du Yémen (vers 558).

Version de Procope

Procope propose une version un peu


différente de la prise de pouvoir par
Abraha. Ella Asbeha aurait mené lui-
même son armée au Yémen. Dhu-Nuwas
est tué pendant les combats. Ella Asbeha
nomme Sumyafa' Ashwa'[10] comme vice-
roi d'Himyar et rentre en Éthiopie.
Sumyafa' Ashwa' est un himyarite de
religion chrétienne. Une partie de la
troupe venue d'Éthiopie préfère rester au
Yémen car le pays leur semble agréable.
En 531, la population se révolte contre le
vice-roi et met Abraha sur le trône. Ella
Asbeha lève une importante armée[11]
qu'il envoie au Yémen sous le
commandement d'un de ses parents. Les
soldats, trouvant le pays à leur goût, se
rebellent contre leur chef, le tuent et
négocient leur séjour au Yémen avec
Abraha. Ella Asbeha envoie une nouvelle
armée, c'est un nouvel échec. Par la
suite, Ella Asbeha abdique en faveur de
son fils Ghebré-Meskel et se retire dans
un monastère où il finit ses jours. Abraha
conclut alors un traité de paix avec
Ghebré-Meskel. Il obtient d'être reconnu
comme souverain du Yémen en
acceptant de se déclarer vassal du négus
et de lui verser un tribut[10].

Règne

Abraha déplace la capitale de Zafâr à


Sanâ'a. Il entreprend la restauration du
barrage de Ma'rib. Le barrage avait
souffert à plusieurs reprises au ve siècle.
En 549, Abraha fait d'importantes
réparations au barrage de Ma'rib,
attestées par une inscription[12]. Cette
restauration est complétée par un curage
complet en 558.
En 558, début du règne de Ghebré-
Meskel, roi d'Aksoum (558-584). Après
l'accord de paix Ghebré-Meskel soutient
les entreprises menées par le vice-roi du
Yémen, Abraha, contre les Perses, les
Juifs et les Arabes. Abraha remporte de
nombreux succès contre les Arabes
établis au nord.

Succession

Après une règne réputé de 20-23 ans, un


de ses fils nommé Yaksum lui aurait
succédé. Son frère Masruq le remplace à
sa mort[5]. Leur règne tyrannique
provoque la réaction des aristocrates
Himyarites. Un prince juif yéménite, Sayf
Ibn Dhi-Yaz'an, se rend à Constantinople
à la cour de Justin II (r. 565-578), à qui il
promet le Yémen s'il l'aide à chasser les
Éthiopiens. Après l'échec de sa demande,
il prend contact avec le prince Lakhmide
d'Al-Hira, qui l'introduit à la cour du shah
sassanide de Perse. Sayf meurt à la cour
de Khosro avant d'avoir eu une réponse.
Son fils Ma'di Karib obtient cependant
l'envoi d'une expédition de 800 hommes
tirés des geôles perses, conduite par
Vahriz. Malgré des pertes subies en
route, elle parvient à prendre pied au
Yémen et à éliminer Masruq (575). Ma'di
Karib, devenu tributaire des Perses, règne
pendant deux ans avant d'être assassiné
par une conspiration orchestrée par les
Aksoumites. Vahriz est envoyé de
nouveau par le roi de Perse, cette fois
avec 4 000 hommes, avec l'ordre de
massacrer tous les Éthiopiens. Après ce
massacre, le Yémen devient une satrapie
perse avec Vahriz à sa tête (577)[13].

L'Expédition de l’Éléphant

Tihamah (Yémen, 6ème siècle), inscritption documentant l'expédition d'Abraha l'Abyssin et des Compagnons de
l'Eléphant, en route vers La Mecque pour démolir la Ka'bah.

Dans les sources pré-islamiques

Les traditions sur le sujet prouvent la


connaissance par les traditionnistes de
sources non-coraniques[2]. L'expédition
de l’Éléphant est citée dans la poésie
préislamique. Ainsi une qasida de Abū
Qays Âayfī b. al-Aslat raconte que
l'éléphant ne voulant pas avancer, les
abyssiniens ont du utiliser des crocs et
lui ont fendu la trompe avec un couteau.
Dieu aurait alors bombardé l'armée
d'Abraha de cailloux. Ces poèmes pré-
islamiques pourraient "préserver un
mythe préislamique d'Abū Yaksūm et de
l'éléphant qui a refusé de marcher sur la
Kaaba et du châtiment divin infligé à
l'armée". Ils n'utilisent ni un vocabulaire ni
un style coranique, ce qui attesterait de
l'aspect pré-islamique de ce récit avant
sa transformation dans le Coran selon le
topos littéraire du « récit de châtiment
divin »[5].

Dans le Coran

Une des plus anciennes allusion à ce


récit se trouverait dans la sourate 105 du
Coran. Celle-ci évoque un désastre pour
le "peuple de l'éléphant".Les exégètes
musulmans ont été unanimes pour voir
dans la sourate 105 du Coran une
référence à Abraha[5].

Les chercheurs occidentaux sont divisés


à propos de la relation entre la sourate
105 du Coran et Abraha. Certains
chercheurs considèrent que le récit
coranique fait écho à l'histoire pré-
islamique de l'Expédition de l’Éléphant.
Ainsi, pour Cuypers, cette sourate est
« un des nombreux récit légendaire ou
semi-légendaire conservés dans la
mémoire collective arabe, que le Coran
utilise pour transmettre son message
prophétique »[14]. Robin estime, quant à
lui, que « ce contexte politique [contrôle
de la péninsule arabique par Abraha à
partir de 552] rend parfaitement
plausible une expédition d’Abraha en
Arabie occidentale contre Makka » et que
« la vraisemblance est grande que la
sourate 105 se réfère à l’expédition
d’Abraha, restée mémorable grâce à son
éléphant »[2]. Ainsi pour Robin, « Bien des
données de la Tradition [concernant
l’Expédition de l’Éléphant] présentent un
caractère apologétique évident.
Cependant il en est d’autres qui sonnent
assez juste... »[15].

A l'inverse, d'autres, à la suite de


Prémare, considèrent qu'il n'y a pas de
référence historique dans cette sourate
et que l'interprétation a posteriori des
exégètes ne suffit pas à prouver que le
texte coranique évoque ce récit[16]. Pour
Dye, « l’hypothèse d’une référence à la
supposée expédition d’Abraha contre la
Mecque me paraît absurde ». Pour
l’auteur, il s’agit avant tout d’un topos de
la destruction d’un groupe par Dieu[14].
De Prémare et Neuenkirchen ont vu dans
la mention des éléphants un midrash de
la légende des éléphants de Ptolémée
narré en 3 Macc 2-6, ce qui explique un
certain nombre de détails. La « horde
d’oiseaux de proie » pourrait évoquer des
anges, en particulier des chérubins,
conformément au sous-texte[14].

Récit traditionnel

La tradition musulmane attribue à


Abraha une attaque de La Mecque avec
son armée et un éléphant en 570[5]. Le
nom d'Abraha n'est pas cité dans le
Coran, mais aussi bien La Chronique (de
Tabari) que la Sîra lui attribuent cette
attaque. D'après Tabari, Abraha fait
construire une cathédrale à Sanâ'a dans
le but de créer un pèlerinage capable de
concurrencer le pèlerinage païen de la
Kaaba[17]. Afin de ne pas permettre le
déclin du pèlerinage de La Mecque, un
arabe de la tribu de Kinana aurait alors
profané cette église et Abraha aurait
alors décidé de détruire la Kaaba[5]. Ce
préliminaire est absent de certains récits
et, pour d'autres auteurs, cette attaque ne
serait qu'une réponse à une attaque sur
l'église de Najran[5]. Muqātil b. Sulaymān
(VIIIe siècle) évoque même deux
campagnes[5].
Abd al-Muttalib, grand-père de Mahomet
était intervenu auprès d'Abraha
uniquement pour récupérer ses
chameaux, laissant la defense de la
Kaaba à Dieu. La Mecque aurait été
préservée « miraculeusement »[18],[19],[20].
L'attaque fut repoussée par la riposte
miraculeuse d'oiseaux Ababils jetant des
pierres brûlantes. La tradition
musulmane dit que des témoins
oculaires de cette attaque étaient encore
en vie lors de la révélation de cette
sourate. Plusieurs textes éthiopiens
mentionnent l'apparition de ces
mystérieux oiseaux[21]. D'autres sources
évoquent d'autres traditions comme une
épidémie qui aurait décimé l'armée[2]
Éléments archéologiques

En 1951, l’expédition belge de Philby-


Ryckmans-Lippens découvre une
inscription datée de 552 aux puits de
Murayghān à 230 km au nord de Najrān
(Murayghān Ry 506)[22]. Cette inscription
commémore une expédition victorieuse
d’Abraha en Arabie. Certains chercheurs,
comme le savant israélien M. J. Kister,
l'ont associée à l'Expédition de l’Éléphant,
mais les arguments avancés ne sont plus
admis[2]. En effet, l'inscription Murayghān
Ry 506 montre clairement que Abraha est
rentré de son expédition vivant et
victorieux[23]. Comme le note Rubin, "Ni la
Kaaba ni la Mecque ne sont mentionnées
dans l'inscription, soulignant l'écart entre
l'Abraha de l'inscription et l'Abraha
islamique de l'éléphant. Alors que le
premier triomphe, le second est une
misérable victime de la colère de Dieu"[5].
Robin note enfin que « Le fait que seule
la Tradition arabo-musulmane en ait
conservé le souvenir [souvenir de
l'expédition d’Abraha contre la Mecque]
ne fait pas difficulté : seuls les succès
sont enregistrés dans les
inscriptions »[2].

En novembre 2014, la Mission


archéologique franco-séoudienne de
Najrān découvre à une dizaine de
kilomètres des puits de Ḥimà trois
gravures rupestres représentant un
éléphant[24].

Datation

La campagne de l'éléphant va devenir


une étape importante de l'histoire
musulmane de La Mecque préislamique
et se verra attribuer le nom de "l'année de
l'éléphant". Si la campagne d'Abraha
contre Makka s'avère historique, il est
difficile de dater cet événement, l'histoire
de la Mecque ayant été reconstituée en
lien avec des événements de la vie de
Mahomet et des intervalles numériques
symboliques[2]. Ainsi, certaines sources
musulmanes (D'autres sources
musulmanes la date de 23 à 40 après
l'année de l'éléphant) font naître
Mahomet cette année là[5], ce que les
historiens contestent[14]. La date exacte
de cette attaque ne peut encore
actuellement être confirmée ou infirmée
de manière certaine[2]. Selon Robin en
2019, une expédition de l'armée d'Abraha
vers l'Arabie centrale peut être
"raisonnablement assuré" en 552, soit
environ 20 ans avant la date donnée par
la tradition musulmane[25].

Notes et références
1. Abraha en arabe ʾabraha al-ḥabašīy,
‫أبرهة الحبشي‬, Abraha l'abyssin ou
ʾabraha al-ʾašram, ‫أبرهة األشرم‬, Abraha
au nez coupé
2. Christien Julien Robin, "L’ARABIE
DANS LE CORAN. RÉEXAMEN DE
QUELQUES TERMES À LA LUMIÈRE
DES INSCRIPTIONS
PRÉISLAMIQUES" dans "Les origines
du Coran, le Coran des origines",
Académie des Inscriptions et Belles-
Lettres, 2015, p..28-48.
3. Robin Chr., "L'Arabie préislamique"
dans Le Coran des Historiens, t.1,
2019, p. 78.
4. Tabari (trad. Herman Zotenberg), La
chronique, Histoire des prophètes et
des rois, vol. I, Actes-Sud/Sindbad,
coll. « Thésaurus », 2001
(ISBN 978-2-7427-3317-0), « De
Salomon à la chute des
Sassanides », p. 267
5. U. Rubin, "Abraha", Encyclopedia of
islam 3, p.27 ;
http://www.urirubin.com/yahoo_site_
admin/assets/docs/Abraha_ceah.48
91300.pdf  [archive]
6. 70 000 hommes d'après Tabari, op.
cit., p. 265
7. 100 000 hommes d'après Tabari, op.
cit., p. 267.
8. Coup de lance dans Tabari, op. cit.,
p. 267. Flèche d'après la Mahmoud
Hussein (Gaghar Elnadi et Adel
Rifaat), Al-sîra, Le prophète de l'islam
raconté par ses compagnons, vol. I,
Hachette littérature, coll. « Pluriel »,
2006, 550 p.
(ISBN 978-2-01-279291-3), « Abraha
(V) », p. 185-189.
9. Tabari, op. cit., p. 267.
10. Sumyafa' Ashwa' est appelé
Esimiphée, en grec : Esimiphaios,
Ἐσιμιφαῖος, dans Procope, op. cit..
11. 3 000 homme semble un nombre
plus vraisemblable [réf. nécessaire] que
les 30 000 et 100 000 évoqués par
Tabari
12. Un article de Jérémie Schiettecatte
dans L'Archéo Théma no 9 (revue),
juillet-août 2010, page 49.
Archeodenum SAS. (ISSN 1969-1815
(https://www.worldcat.org/issn/1969
-1815&lang=fr) ).
13. Francis E. Peters, Muhammad and
the origins of Islam, SUNY Press,
1994 (ISBN 0791418766, lire en ligne
(https://books.google.fr/books?id=Jr
q6boXdJOAC&pg=PA99)  [archive])
14. M. Azaiez (Ed.), G.S. Reynolds (Ed.),
T. Tesei (Ed.), et al. (2016). The
Qur'an Seminar Commentary / Le
Qur'an Seminar. A Collaborative
Study of 50 Qur'anic Passages /
Commentaire collaboratif de 50
passages coraniques. Berlin, Boston:
De Gruyter. partie. QS 47 Q 105
15. Ch. Robin, "Soixante-dix ans avant
l’Islam : l’Arabie toute entière
dominée par un roi chrétien",
Comptes rendus des séances de
l'Académie des Inscriptions et Belles-
Lettres, 2012. p. 525-553.
16. P. Neuenkirchen, "Sourate 105", Le
Coran des Historiens, 2019, p. 2213
et suiv.
17. Tabari, op. cit., p. 271.
18. Le Coran, « L’Éléphant », CV (https://f
r.wikisource.org/wiki/Le_Koran_(Trad
uction_de_Kazimirski)/10
5)  [archive], 1-5, (ar) ‫( الفيل‬https://ar.wi
kisource.org/wiki/%D8%B3%D9%88%
D8%B1%D8%A9_%D8%A7%D9%84%D
9%81%D9%8A%D9%84)  [archive]
19. Tabari, op. cit., p. 270-281
20. Mahmoud Hussein, op. cit., « Abraha
(V) et L'année de l'éléphant (VI) »,
p. 185-198
21. (en) Donald R. Hopkins, The greatest
killer: smallpox in history, with a new
introduction, University of Chicago
Press, 2002, 380 p.
(ISBN 0-226-35168-8, lire en ligne (htt
ps://books.google.fr/books?id=z2zM
Ksc1Sn0C&pg=PA165)  [archive]),
p. 165
22. « Epigraph - Murayghān, Saudi
Arabia - Ry 506 » (https://www.europ
eana.eu/fr/item/2064303/DASI_obj_
2447)  [archive], sur
www.europeana.eu (consulté le
8 avril 2021)
23. ʿAbdel Monem A. H. Sayed,
« EMENDATIONS TO THE BIR
MURAYGHAN INSCRIPTION Ry 506
AND A NEW MINOR INSCRIPTION
FROM THERE », Proceedings of the
Seminar for Arabian Studies, vol. 18,‎
1988, p. 131–143 (ISSN 0308-8421
(https://www.worldcat.org/issn/0308
-8421&lang=fr) , lire en ligne (https://
www.jstor.org/stable/4122307
2)  [archive], consulté le 8 avril 2021)
24. Mounir Arbach, « De la gravure
rupestre aux traditions arabes et
coranique, ArchéOrient - » (https://ar
cheorient.hypotheses.org/1250
4)  [archive], sur Le Blog,
4 octobre 2019
25. Robin Chr., "L'Arabie préislamique"
dans Le Coran des Historiens, t.1,
2019, p. 132.

Annexes

Bibliographie

Tabari (trad. Hermann Zotenberg), La


Chronique, Histoire des prophètes et
des rois, vol. I, Actes-Sud/Sindbad,
coll. « Thésaurus », 2001
(ISBN 978-2-7427-3317-0)
Mahmoud Hussein (Gaghar Elnadi et
Adel Rifaat), Al-sîra, Le prophète de
l'islam raconté par ses compagnons,
vol. I, Hachette littérature,
coll. « Pluriel », 2006, 550 p.
(ISBN 978-2-01-279291-3)
(en) Th. Houtsma et E. van Donzel, E. J.
Brill's First Encyclopaedia of Islam,
1913-1936, BRILL, 1993
(ISBN 90-04-08265-4, présentation en
ligne (https://books.google.fr/books?id
=GEl6N2tQeawC)  [archive], lire en
ligne (https://books.google.fr/books?id
=GEl6N2tQeawC&pg=PA72)  [archive]),
p. 72, article Abraha
Glen Warren Bowersock : Le Trône
d'Adoulis : les guerres de la Mer Rouge
à la veille de l'Islam Article du Monde
de présentation, 15/10/2014 (https://w
ww.lemonde.fr/livres/article/2014/10/
15/des-tumultes-d-ou-naquit-l-islam_4
506446_3260.html)  [archive]
Robin Christian, Tayran Salim.
"Soixante-dix ans avant l’Islam :
l’Arabie toute entière dominée par un
roi chrétien" dans Comptes rendus des
séances de l'Académie des Inscriptions
et Belles-Lettres, 156e année, N. 1,
2012. pp. 525-553.
Articles connexes

Histoire de l'Éthiopie
Histoire du Yémen
Enfance de Mahomet
Uri Rubin
Al-Fil

Portail de l’histoire
Portail de l’Éthiopie
Portail du Yémen
Portail de l’islam

Ce document provient de
« https://fr.wikipedia.org/w/index.php?
title=Abraha&oldid=202701744 ».
La dernière modification de cette page a été faite
le 27 mars 2023 à 23:47. •
Le contenu est disponible sous licence CC BY-SA
3.0 sauf mention contraire.

Vous aimerez peut-être aussi