Transes...

Figure Qui change l’aspect

de quelque chose en lui
donnant de l’éclat

Hénin de Cuvillers aux origines

du concept d’hypnose
Figure des xviiie et xixe siècles, Hénin de Cuvillers méritait notre attention pour
ce deuxième « Transes Figure ». Car, si l’histoire retient habituellement l’Anglais
Braid comme étant l’inventeur du mot « hypnose », notre correspondant québécois
Rémi Côté nous éclaire sur l’apport considérable du baron icaunais1. Y compris
sur une question fondamentale abordée dans ce numéro : l’hypnose est-elle réelle
ou seulement une construction fondée sur la croyance ?

L
’analyse des textes fondamen- occultes qui ne peuvent qu’entraver
taux de l’histoire de l’hypnose l’accès à une utilisation clinique et
nous en révèle toujours un peu médicale de l’hypnose2.

photographe.
plus sur les motivations pre-

Nancy Patry
mières des scientifiques à l’origine Non au fluide
de cette science. Dans ses publica-
tions qui ont traversé deux siècles, Historiquement, l’hypnose se trouve
Rémi Côté
le baron Étienne Félix d’Hénin de aux sources même de la psychologie Psychologue à
Cuvillers (1755‑1841) nous livre ses clinique. (Bioy et Keller, 2009, p. 34.) Montréal, vice-­
vues sur l’hypnose. À l’instar des Cette discipline médicale et psycho- président aux
communications de
professionnels de la santé d’au- logique forte de 200 ans d’histoire la Société québécoise
jourd’hui qui utilisent cette technique, doit son efficacité aux maintes d’hypnose, société
Hénin de Cuvillers s’appuiera sur recherches scientifiques qui l’ont hôte du XXIe Congrès
mondial d’hypnose
une analyse éminemment moderne façonnée. On a déjà cité le magnéti-
médicale et clinique
du phénomène hypnotique, empreinte seur 3 Étienne Félix d’Hénin de qui se tiendra à
de rigueur déterministe*, pour rejeter Cuvillers comme l’un des fondateurs Montréal en 2018.
les explications mystifiantes et du concept d’hypnose (Melvin et Conférencier et
formateur. Offre
également des
Lexique services de formation
Déterminisme Épistémologie et d’hypnothérapie
chez hypnose-
« Le déterminisme suppose que la succession L’épistémologie, ou philosophie des sciences, clinique.ca inc.
des événements et des phénomènes tient du vise à répondre à la question « Comment savons-
principe de causalité. “Tout ce qui naît, naît nous ce que nous savons ». 1. Natif de l’Yonne.
nécessairement d’une cause”, proclame Platon 2. Il cite un passage
Positivisme
(env. 428‑347 av. J.-C.) dans le Timée. Dans ce de De Divinatione de
rapport du “tout” à la “cause” implicitement Le positivisme est une philosophie qui pose la Cicéron : « Quelque phé-
posé par Platon, se fonde le principe de cau‑ réalité comme une évidence observable scientifi- nomène qui se présente
salité. » Gautier M, Saint-Sernin B, Boudon R, quement de façon objective. à vous, il est de toute
« causalité », Encyclopædia Universalis [en ligne], nécessité que la cause
consulté le 22 septembre 2017. en soit dans la nature. »

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Gravitz, 1993), car contrairement aux du Credo des magnétiseurs, rédigé

magnétiseurs de son époque, cet éru- par un élève du marquis de Puységur,
dit philosophe, à la fois militaire et ne laisse pas de doute sur la nature
membre de l’Académie des Sciences superstitieuse de leur conviction :
de Paris, ne croyait pas à l’existence « Je crois à une émanation de moi-
d’un fluide magnétique animal 4. même, parce que ces effets se pro-
(Gravitz et Gerton, 1984.) duisent sans que je touche le malade,
Après une jeunesse passée à lire les et que rien ne produit rien : Ex nihilo
classiques de la philosophie grecque, nihil. J’ignore la nature de cette éma-
Hénin de Cuvillers s’enrôla dans une nation ; je ne sais à quelle distance
carrière militaire et fut à même de elle peut s’étendre mais je sais quelle
constater l’effet ravageur des mani- est lancée et dirigée par ma volonté ;
pulations conflictuelles. C’est pro- car lorsque je cesse de vouloir, elle
bablement pourquoi il abhorrait avec n’agit plus. » (Hénin de Cuvillers,
véhémence le mensonge déshonorant 1820, p. 117.)
de ses collègues magnétiseurs, leur Hénin de Cuvillers adhérait plutôt aux
système dogmatique et leurs fausses conclusions de la Commission Royale
croyances superstitieuses, qu’il assi- sur le Magnétisme de 1784 qui, après
milait à une escroquerie. La lecture une des premières recherches en

3. Utilisateur
du magnétisme animal
(voir note 4).
Étienne Félix d’Henin de Cuvillers, Archives du Magnétisme Animal.

4. C’est Franz-Anton
Mesmer (1734‑1815)
qui postule l’existence
d’un fluide universel,
insaisissable par les
organes des sens
appelé alors « fluide
magnétique animal ».
L’homme et l’univers
seraient dans un lien
de même nature que
les objets aimantés.
Pour lui, les maladies
auraient pour cause
une mauvaise réparti-
tion du fluide à l’inté-
rieur du corps humain
(ndlr).

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simple aveugle5, démontrait clairement
l’influence de l’imagination dans la
phénoménologie du magnétisme
(Hénin de Cuvillers, 1820). Voici com-
ment il s’exprime lui-même sur cette
motivation à éclairer les causes natu-
relles du magnétisme pour créer une
pratique plus naturelle, plus accessible,
plus transparente, basée sur le respect
et la vérité :
« J’ai pensé qu’on pourrait en tirer un
meilleur parti [du magnétisme], celui
de faire connaître le naturalisme de
tous les phénomènes de psychologie ;
et loin de créer une nouvelle supersti-
tion qui bientôt deviendrait la source
intarissable de jongleries magné-
tiques, on pourrait, au contraire, au
moyen de cette pratique, démasquer
l’ancienne superstition qui engendra
tant de fourberies ; désarmer l’abomi-
nable intolérance, qui aime à s’abreu-
ver de sang humain en commettant
des cruautés religieuses ; éclairer les
hommes, les rendre meilleurs et dimi-
nuer les maux qui affligent l’huma-
nité. » (Hénin de Cuvillers, 1820.)
À partir de 1816, il s’implique per-
sonnellement dans cette mission et
engage son honneur dans une lettre
ouverte6 au Journal des débats, pour
défendre sa vision du magnétisme
dénuée de mystère et de fausse
croyance, et empreinte de principes
scientifiques et rationnels. Cette publi-
cité lui permet de multiplier les
contacts et dans l’exercice d’un lea-
dership loyal et respectueux, hérité de
ses activités de diplomate, il obtient
la confiance de plusieurs magnétiseurs
pour devenir le Secrétaire de la Société
du magnétisme animal. Jusqu’en 1823,
il assumera l’éditorial (et la rédaction
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Hénin de Cuvillers
De 1779 à 1815, Hénin de Cuvillers fut actif
au régiment de Languedoc-Dragons. Il gravit
les échelons, passant du statut de cadet
gentilhomme, jusqu’au grade de maréchal de
camp, qu’il obtint à la fin de sa carrière. Il fut
chargé de missions diplomatiques et occupa
des postes et des responsabilités de grande
envergure. À titre d’officier, il participa aux
campagnes de la Grande Armée en Europe,
mais également en Amérique, où il fit naufrage
et fut fait prisonnier à Saint-Domingue.
L’hypnose se trouve
aux sources de
la psychologie clinique
de plusieurs textes) des huit volumes
du journal de cette Société, les Archives
du magnétisme animal.
En 1820, il publia son livre phare,
Le magnétisme éclairé (le premier
tome des Archives) qui décrivait bien 5. Au cours d’un essai
le magnétisme délivré du mensonge thérapeutique, lors-
qu’une molécule est
et des faux miracles auquel il aspi- prescrite au patient
rait. L’épigraphe en exergue sur la sans que celui-là ne
page frontispice donnait bien le ton : sache si c’est une
molécule active ou
« L’ignorance des lois de la nature non-active, on parle
enfanta les faux miracles. » d’essai clinique en
simple aveugle.
Dans ce livre, Hénin de Cuvillers Lorsque ni l’expéri-
exprimait bien comment le magné- mentateur, ni le patient
tisme devait se purger de ses sub- ne connaissent si la
molécule prescrite est
terfuges frauduleux pour devenir active ou pas, on parle
vraiment efficace et digne d’être utilisé alors d’essai clinique en
par les médecins de l’époque. Outre double aveugle (ndlr).
6. Réponse aux ar-
son amour de la science et des grands ticles de M. Hoffmann
principes de l’épistémologie* positi- insérés en juin 1816
viste*, il y exposa son dédain face au dans le Journal des
débats contre le ma-
mysticisme entourant le magnétisme, gnétisme animal ; in-8°,
terroir propice aux escroqueries. Paris, 1816.
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Hénin de Cuvillers ne niait pas la réa-
lité des effets bénéfiques des passes
magnétiques mesmériennes, dont il
avait pu vérifier et constater les effets
positifs par de très nombreuses obser-
vations répétées. Ce qu’il dénonçait,
c’était l’imposture fondamentale du
magnétisme qui enlisait les clients de
l’époque dans une dépendance toute
mercantile envers ce fluide inexistant,
et surtout envers les magnétiseurs mal-
honnêtes qui profitaient de leur cré-
dulité7. Il chercha à émuler chez ses
7. La lecture de collègues une pratique plus honnête,
Deleuze, élève du basée sur la réalité des effets béné-
marquis de Puységur,
peut aisément nous
fiques de l’imagination qu’il nommait
en convaincre, par « la phantasiexousie8 ».
exemple : « Comment En 1821, il publia Le magnétisme ani-
magnétiser un arbre ».
(Deleuze JPF, 1846, mal retrouvé dans l’Antiquité, où il
p. 73.) dressa un tableau historique de pra-
8. Tirée du grec tiques et de rites semblables à l’hyp-
φαντασια (phantasia)
pour « imagination » et
nose, pratiqués depuis l’Antiquité
εξουσιε (exousie) pour dans plusieurs civilisations. Il cher-
« puissance ». (Hénin de chait ainsi à déterminer les causes
Cuvillers, 1823, p. 17.)
9. L’histoire nous ap-
réelles des phénomènes de guérison
prendra que, plus tard, par transes observées dans cette diver-
après la mort d’Hénin sité de contextes culturels souvent
de Cuvillers, ces termes
seront repris par Braid, liés à des cultes religieux ou des rites
probablement informé magiques.
des écrits de Cuvillers Sa passion pour les classiques grecs
par Charles Lafontaine.
10. On découvre com- structura sa quête étymologique pour
ment pour ce groupe, aboutir à une dénomination sensée
l’imaginaire faisait bien et efficace de diverses techniques hyp-
parti du réel. Il exprime
bien ce principe en notiques qu’il a créées, telle que l’hyp-
faisant pour nous noscopie, ou l’hypnotisme. C’est en
l’exégèse de Virgile et
de son vers : « Mens
effet Hénin de Cuvillers qui, le pre-
agitat molem, et magno mier, associa des racines grecques au
se corpore miscet » magnétisme animal9. Il précisa que le
(L’esprit régit le monde ;
il s’y mêle, il l’anime.) mot « hypnose » qu’il a créé tire son
(Hénin de Cuvillers, étymologie non pas seulement du grec
1820, p. 42.) ancien yπνος (hýpnos), mais surtout
11. Pour plus de détails
consultez l’ouvrage de
de ἐνύπνιον (enýpnion) signifiant
Rémi Côté (2017). « sommeil accompagné de rêveries »,
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ou encore « visions pendant le rêve ».
Hénin de Cuvillers précise que c’est
bien de la racine ἐνύπνιον (enýpnion)
qu’il forme le mot « hypnose ». Les
néologismes créés à partir de cette
racine impliquent donc un état propice
au songe et à la rêverie :
« Je ferai d’abord observer que le
mot “sommeil” s’exprime en grec
de plusieurs manières, par hypnos
et énypnion. Le mot yπνος (hýpnos)
signifie communément le sommeil
ordinaire. Cependant, il est employé
quelquefois par les auteurs grecs pour
exprimer le sommeil accompagné de
songes, et le mot ἐνύπνιον (enýpnion)
a véritablement cette signification. »
(Hénin de Cuvillers, 1821.)
Le premier groupe
de recherche en hypnose ?
L’apport significatif de Hénin de
Cuvillers à la science de l’hypnose
se retrouve dans les écrits colligés
en huit volumes des Archives du
magnétisme. Ces 2 400 pages résu-
ment trois années de réflexions sur
la nature réelle10 du magnétisme par
un petit groupe de magnétiseurs gra-
vitant autour de Cuvillers. Alliant
extraits de correspondances aux dis-
sertations théoriques, en passant par
des témoignages de magnétiseurs
convertis au déterminisme, on peut y
suivre, au fil des années, l’évolution
de la pensée de Hénin de Cuvillers.
Dans plusieurs extraits11 des Archives,
il réfère à l’immobilité comme d’une
composante majeure du mécanisme
d’induction hypnotique. Après avoir
expliqué comment l’immobilité
favorise l’infusion de sens dans
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Gravure infolio d’Hénin de Cuvillers, Étienne Félix (1923). Archives du magnétisme animal, tome 7, infolio entre les pages 44 et 45. Barois l’aîné, Paris.

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l’imaginaire (Hénin de Cuvillers,
1820, p. 69), il partagera ce qui est
probablement pour lui une réminis-
cence de son expérience du champ de
bataille : « L’homme doué d’une plus
grande force de volonté et d’un plus
grand courage, en impose à son
ennemi par un coup d’œil, par une
attitude fière et menaçante, et sa pré-
sence seule semble enchaîner toutes
les facultés de son adversaire. »
(Ibidem, p. 70.)
Ou encore il fait référence au monde
animal :
L’hypnose n’est pas le produit
d’une tromperie ou d’une
fausse croyance, mais plutôt
un état qui s’apparente
à un apaisement et qui
s’accompagne de visions
bienfaitrices
« (...) l’animal féroce, instruit par
son instinct, frappe de terreur et rend
immobile, par un regard foudroyant, et
à des distances plus ou moins grandes,
la proie vivante qu’il a fixée, et qui,
à l’instant, perdant pour ainsi dire
toutes ses facultés, se soumet sans
résistance à son vainqueur et lui sert
de pâture. » (Ibidem, p. 73.)
Sa principale technique d’induc-
12. Pour décrire cette
transe profonde, il
tion se fondera sur cette immobilité
utilisait le terme « hyp- passive et non verbale. Il s’agira de
nobare » du grec ancien l’Abéaston, un rituel brahmanique
βάρος, signifiant
« pesanteur ». (Hénin de
qu’il disait avoir retrouvé dans tous
Cuvillers, 1822, p. 44.) les rites religieux depuis l’aube de
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l’histoire (Hénin de Cuvillers, 1822,
p. 111), et qui est connu de nos jours
comme une ancienne pratique du
Yoga sous l’appellation d’Abhaya-­
mudra. En symbolisant la dissipa-
tion de la peur et la réception de la
béatitude, ce geste simple induit un
réconfort en plaçant la main devant
soi « en signe de protection », paume
ouverte et les doigts joints, le bras
à la verticale. La main serait portée
vers l’avant, comme pour contrer
une agression, ou encore pour frei-
ner, immobiliser, apaiser ou calmer.
Selon lui, ce geste était tout aussi
efficace, pour induire une transe hyp-
notique que n’importe quelle fraude
mesmérienne.
L ’ Abéaston
Par ce geste, la personne entre pro-
gressivement, graduellement, dans un
état de lourdeur hypnotique 12 .
À chaque seconde qui passe, la per-
sonne s’installe dans son confort, et
s’apaise de plus en plus profondément.
Pour Hénin, il n’est nul besoin d’in-
voquer un « fluide magnétique », ou
une puissance divine, pour l’expliquer.
Il y voit une explication dans un pro-
cessus physiologique qu’il observe
dans la nature chez les prédateurs tapis
dans l’ombre, mais également chez
les proies immobiles, à l’écoute de
tout signal de dangers.
Dans les Archives, on peut aussi souli-
gner l’intérêt de sa technique de visua-
lisation sous hypnose, qu’il nommait
« hypnoscopie », évoquant l’idée que
l’hypnose stimule l’imagination et que
de cette « visualisation » découlent des
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solutions créatives et de nouvelles Elle ne dépend pas d’un fluide animal,

perspectives.
Le legs de Hénin
de Cuvillers
L’œuvre de Cuvillers avait pour
objectif de démystifier et de « rai-
sonner » le magnétisme et son princi-
pal mécanisme d’action, la croyance
et les attentes conditionnées à res-
sentir des effets positifs. S’il pouvait
s’exprimer aujourd’hui, il affirmerait
sans doute que l’hypnose n’est pas
le produit d’une tromperie ou d’une
fausse croyance, mais plutôt un état
qui s’apparente à un apaisement et qui
s’accompagne de visions bienfaitrices.
mais plutôt de l’imagination infusée
des sens et des représentations mné-
siques de ces sens symbolisées dans
l’imaginaire.
Plus qu’une croyance, l’hypnose
résulte d’une mécanique physiolo-
gique donnant un accès privilégié à
l’imaginaire qui se fait avec le consen-
tement éclairé de la personne hypno-
tisée. La personne ne se trouve pas
à la merci de ses croyances sous le
contrôle d’un opérateur trompeur,
mais se trouve dirigée dans l’élabo-
ration de son imaginaire, dans une
position confortable, d’immobilité,
de neutralité et de réceptivité qu’est
l’Abéaston.

Bibliographie
Bioy A, Keller PH. Hypnose clinique et principe d’analogie : fondements
d’une pratique psychothérapeutique. Bruxelles : De Boeck ; 2009.
Côté R. Hénin de Cuvillers : Concepteur de l’hypnose. L’origine de
l’hypnothérapie. Montréal : Publications hypnose-clinique.ca inc. ; 2017.
Deleuze JPF. Histoire critique du magnétisme animal. Première [-Seconde] partie,
volume I. Paris : Belin-Leprieur ; 1813.
Deleuze JPF. Instruction pratique sur le magnétisme animal. Paris : Dentu ; 1846.
Franklin B. Rapport des commissaires chargés par le Roi de l’examen du
magnétisme animal, imprimé par ordre du Roi. 1784. [en ligne] http://gallica.bnf.
fr/ark:/12148/bpt6k6367286z
Gravitz MA, Gerton MI. Origins of the term of hypnotism prior to Braid,
The American Journal of Clinical Hypnosis. 1984; 27(2): 107‑110.
Hénin de Cuvillers EF. Le magnétisme éclairé. Paris : Barrois ; 1820.
Hénin de Cuvillers EF. Le magnétisme animal retrouvé dans l’Antiquité. Paris :
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Hénin de Cuvillers EF. Archives du magnétisme animal. Tome 8. Paris : Barrois ;
1823.
Melvin A, Gravitz MA. Étienne Félix d’Hénin de Cuvillers: a founder of hypnosis,
The American Journal of Clinical Hypnosis. 1993; 36(1): 7‑11.

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