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Octobre 2010
Janvier 2010
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Cette étude a été élaborée par le cabinet Marrakech Action, sous la direction d’Ahmed Skounti,
consultant chef de file, en collaboration par Rachida Saigh Bousta, consultante Ouidad Tebbaa,
consultante, Abdelkrim Outaleb, consultant-juriste et Bachir Lakhdar, expert financier.
Etude pour la mise en place d’un système de Trésors humains vivants
Introduction ....................................................................................................................07
Projet de loi relatif à la mise en place d’un système de Trésors humains vivants ........19
Préambule ................................................................................................................20
2. Attributions ........................................................................................................47
Scénario 3 : financement à travers une association ...........................................60
Annexes........................................................................................................................64
Annexe I : ...........................................................................................................
Annexe II ............................................................................................................
Avant-propos
Nous aimerions présenter nos remerciements les plus chaleureux à tous ceux
et celles qui ont pris sur leur temps pour nous aider dans ce travail qui a duré
des mois et qui nous semble si familier mais toujours plein de surprises. Nous
pensons aux artistes des troupes de chants et danses traditionnels que nous
avons approchés, qui nous ont écouté mi-ébahis mi-dubitatifs, qui nous ont
répondu avec la simplicité dont sont seuls capables les paysans de la terre et
les maîtres du verbe et de la chorégraphie venus du fond des siècles.
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Etude pour la mise en place d’un système de Trésors humains vivants
Abréviations
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Introduction
Depuis l’entrée en vigueur de la Convention pour la sauvegarde du patrimoine
culturel immatériel en 2006, nombre d’ateliers ont été organisés par
l’UNESCO à travers le monde pour réfléchir aux modalités de sauvegarde de
ce versant intangible de l’héritage de l’humanité. Deux raisons expliquent cette
activité de concertation et de réflexion : la première réside dans le fait que la
Convention de 2003 place la sauvegarde au cœur de sa mise en œuvre 1 ; la
seconde est liée au fait que les communautés détentrices du patrimoine
culturel immatériel (y compris les groupes et les individus qui les composent)
sont incontournables dans tout travail de sauvegarde2. Les deux facteurs étant
intimement liés, il est clair que « sauvegarde » et « communautés » se
trouvent au centre de cette convention. Mais comment sauvegarder le PCI tout
en garantissant la participation des communautés, groupes et individus
détenteurs de savoirs et de savoir-faire ?
1
Son nom l’indique parfaitement : Convention pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel.
2
Une réunion d’experts a été consacrée par l’UNESCO et l’Asia pacific center for UNESCO (ACCU) à cette
question à Tokyo, Japon, les 13-15 mars 2006. Voir :
http://www.unesco.org/culture/ich/index.php?lg=FR&meeting_id=00015.
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Cette dernière catégorie joue un rôle central dans le système des Trésors
humains vivants (THV). Ce système, apparu au Japon vers la moitié du XX e
siècle, est aujourd’hui considéré comme l’une des modalités de prise en
charge du patrimoine culturel immatériel. Indéniablement, il présente une
précieuse opportunité pour contribuer à la sauvegarde du PCI. Il présente
surtout l’avantage de valoriser les détenteurs, les groupes et - par extension -
les communautés tout entières, ce qui n’est pas sans créer une véritable
émulation autour des questions du patrimoine intangible au sein des
communautés et/ou sociétés concernées.
3
Voir le rapport de la réunion : UNESCO & ACCU, 2006, Réunion d’experts sur la participation des
communautés à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. Vers la mise en œuvre de la Convention de
2003, Rapport. Voir : http://www.unesco.org/culture/ich/doc/src/00034-FR.pdf
4
UNESCO & ISESCO, 2005, Promotion et valorisation des Trésors humainshumainshumains vivants, Rapport
d’activité provisoire, inédit, 170 pages.
5
Skounti, Ahmed, 2005, Le patrimoine culturel immatériel au Maroc. Promotion et valorisation des Trésors
humainshumainshumains vivants, Rabat : Bureau multi-pays de l’UNESCO, 64 pages.
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Les documents normatifs que nous avons examinés (voir infra) ont servi de
référence et de source d’inspiration à la réflexion puis à l’élaboration d’une
première ébauche du système des THV adapté au contexte marocain. Qu’il
s’agisse du mécanisme juridique, du mode de fonctionnement institutionnel ou
de la prise en charge des droits sociaux, l’équipe a toujours veillé à demeurer
le plus près possible des réalités juridiques, administratives et socioculturelles
nationales. La préoccupation première a été le degré d’applicabilité aux
catégories les plus diverses de détenteurs de patrimoine culturel immatériel
dans un contexte marocain, et la possibilité de mise en œuvre du système
dans des délais raisonnables. Compte tenu des contraintes budgétaires
inhérentes à la création de nouvelles entités administratives, l’articulation avec
des structures compétentes existantes a été privilégiée. Nous avons d’ailleurs
envisagé, dans un premier temps, la création d’une agence spécialement
dédiée au patrimoine culturel dans son ensemble, y compris son versant
immatériel, mais nous l’avons écartée en raison des moyens humains et
financiers qu’elle aurait nécessités et des délais qu’il aurait fallu consentir
avant sa mise en place.
Par ailleurs, le présent projet de loi innove en consacrant un titre à part entière
à l’apprenti, pièce maîtresse du processus de transmission des savoirs et des
savoir-faire du patrimoine culturel immatériel. Car, sans l’apprenti, le Trésor
humain vivant ne peut s’acquitter de ses obligations quant au titre qu’il détient
désormais. La prise en charge d’un ou plusieurs apprentis est une condition
sine qua non de la transmission même. Il était donc tout à fait pertinent non
seulement de consacrer quelques articles du projet de loi à l’apprenti mais
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La mise en place du système des Trésors humains vivants est une opération à
la fois lourde et passionnante. Elle est lourde parce qu’elle est pérenne en ce
sens qu’elle nécessite la mobilisation de ressources humaines et de moyens
financiers de manière durable. Elle est passionnante parce qu’elle permet à
ceux qui s’y impliquent de voir le patrimoine culturel immatériel fragilisé par les
mutations profondes de la société marocaine retrouver sa vitalité grâce à la
reconnaissance et à la valorisation de ses détenteurs. La gestion du système
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Le système des THV doit ainsi toujours être associé au contexte culturel et
social des pays où il a vu le jour, afin de mieux saisir la nature des normes et
des procédures suivies, en vue de la promotion et de la protection des
détenteurs du patrimoine culturel immatériel.
Un aperçu des différents systèmes de THV (voir tableau ci-joint) qui existent
aujourd’hui révèle le caractère précurseur d’un certain nombre de pays
asiatiques, dont le pionnier en la matière est le Japon. En promulguant une loi
relative à la protection des biens culturels et plus particulièrement des biens
culturels immatériels en 1950, le Japon s’est imposé en grand initiateur du
système des THV. Il fera des émules quelques années plus tard tant en Corée
qu’aux Philippines ou en Thaïlande. D’autres pays en dehors du continent
asiatique leur ont emboîté le pas, notamment en Europe, où le système est
mis en place en Roumanie, en Hongrie, en Tchéquie ou encore en France. Au
moment de la préparation et de l’entrée en vigueur de la convention de 2003,
un certain nombre d’Etats membres ont peu à peu adopté, avec le soutien des
bureaux régionaux de l’Unesco, un système de THV. C’est notamment le
cas de la Mauritanie pour le Maghreb et d’autres pays africains comme le
Nigeria, le Burkina Faso, le Mali ou le Sénégal.
L’une des différences marquantes entre les pays asiatiques qui ont très tôt
adopté un système de THV et les autres ayant adhéré plus tardivement à ce
principe, c’est qu’ils ont d’emblée inscrit cette procédure dans le cadre d’un
projet de loi.
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L’intérêt que les pays pionniers comme le Japon notamment manifestent pour
le système des THV s’exprime également à travers l’extension progressive de
la notion de « bien culturel immatériel » et donc du cercle des bénéficiaires
puisque la loi nipponne promulguée au départ (1950) ne reconnaissait que les
« biens culturels immatériels de grande valeur ». L’amendement apporté à la
loi en 1955 a permis de classer un éventail plus large de Biens culturels. Le
principal amendement a été apporté en 1975, avec la définition par la loi de la
catégorie des « biens de la culture populaire ». De nouvelles procédures ont
été mises en place pour classer les « Biens immatériels importants de la
culture populaire », ainsi que pour sélectionner et protéger les techniques de
conservation des biens culturels. Désormais, le texte de loi nippon subdivise le
patrimoine culturel immatériel en trois catégories :
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Comme pour les dispositions juridiques, le soutien matériel apporté aux THV
par les pays pionniers en la matière semble d’une tout autre portée à ce que
l’on peut observer ailleurs. Rappelons qu’au Japon, Les détenteurs individuels
du PCI reconnus, reçoivent des subventions spéciales de 2 millions de yens
par an (160 000 Dh environ) pour développer leurs connaissances et former
des successeurs. Quant aux détenteurs collectifs reconnus, ils reçoivent une
aide financière pour des projets de formation de successeurs et de
représentations publiques. Une aide financière est également accordée par le
gouvernement à des groupes de protection pour couvrir partiellement les
dépenses de recherche, de transmission et d’utilisation de leur patrimoine.
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Dans les pays asiatiques et dans une moindre mesure en France, les
activités de sauvegarde touchent d’emblée aux domaines de l’éducation. En
Corée, il existe des centres d’éducation au PCI, des programmes socio-
éducatifs, etc. La production de manuels scolaires et d'activités de jumelage
avec des institutions d'éducation au PCI est aussi encouragée pour les écoles.
Une aide aux représentations et aux expositions est prévue sous forme de
financement d’événements locaux, de concours, etc. Une manifestation
publique annuelle montre le travail des THV. Elle fait office de journée de
sensibilisation, de transmission, d'évaluation du niveau de formation et des
activités de documentation. La Direction des biens culturels crée au moins dix
enregistrements audio-visuels par an, pour mettre en valeur ses THV et son
PCI.
Dans les expériences encore toutes récentes engagées par d’autres pays,
notamment africains, on ne perçoit pas encore concrètement les modalités de
cette transmission ni son impact à une échelle plus large (milieu scolaire,
démarches de sensibilisation, etc.). La Tchéquie, est à cet égard, un modèle
significatif par la place de choix qu’elle accorde à la documentation. Ainsi
parmi ses critères de sélection, elle mentionne la nécessité pour le futur THV
de manifester une « volonté de coopérer avec les experts pour préparer la
documentation ». Elle précise notamment: « Le dossier doit être archivé par
l’Institut national de la culture populaire, tous droits de propriété intellectuelle
du candidat étant préservés ».
Sachant que le système doit encourager les jeunes à consacrer leur vie à
l'apprentissage de ces compétences et de ces techniques en leur offrant
l'espoir de devenir un jour des maîtres, s'ils parviennent à atteindre le niveau
requis, plusieurs questions restent ouvertes et ne trouvent pas de réponse
dans les systèmes de THV actuels : selon quelles modalités les maîtres
choisissent-ils leurs apprentis ? Comment s’effectue cet apprentissage et
comment l’autorité de tutelle qui veille à son financement peut-t-elle en évaluer
le sérieux et la pertinence ?
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5. Structures administratives :
Le système des THV semble dans tous les pays concernés par la question et
quelque soit par ailleurs le décalage qui les sépare, géré par un organe
consultatif présidé le plus souvent par le Ministre de la culture qui a pour
mission de sélectionner les dossiers de candidature et de rendre compte à
l’autorité de tutelle, de la sélection qu’elle a opérée. Elle-même a souvent
recours pour cela à une consultation d’experts, avant de proposer des noms
de THV à l’approbation du Ministre.
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Japon Loi relative à la Sous-division des biens culturels 2 millions de yen par an
protection des biens auprès du Ministre de la culture et pour les détenteurs
culturels (1950) du tourisme, chargée de l’analyse individuels. Aide
des questions relatives aux biens financière non précisée
culturels immatériels, en matière pour les détenteurs
de classements et collectifs et pour les
reconnaissances. groupes de protection
France Arrêté de 1994 créant le Conseil des métiers d’art de 30 Le Maître d’art reçoit
titre de maître d’art membres et mission des métiers une allocation annuelle
abrogé par l’arrêté du d’art qui assure la fonction de dont le montant est fixé
28 mars 2002 relatif au secrétariat. par le ministre (portée à
Conseil des métiers 16.000 euros en 2004).
d’art, puis par l’arrêté
du 3 août 2004 relatif
au Conseil des métiers
d’art et à la Mission des
métiers d’art.
Algérie Loi promulguée en Les biens culturels font l’objet montant mensuel
1998 définissant les d’une banque nationale de n’excédant pas cinq
biens culturels données établie par le Ministre de
6
En annexe, un tableau plus complet expose les dispositions prises par ces différents pays.
17
Nigéria Création d’un comité Comité national du PCI qui a lui- Financement
national du PCI, chargé même crée un Comité consultatif indéterminé
de conseiller le composé de onze personnes qui a
gouvernement nigérian pour mission de recommander
sur les moyens de pour validation
mettre en œuvre la
Convention de 2003
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PREAMBULE
-----------
ET
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TITRE 1
DISPOSITIONS GENERALES
--------
Chapitre 1
Du Patrimoine culturel immatériel
Article 1 :
23
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2
Article 2 :
Chapitre 2
Des Trésors humains vivants
Article 3 :
On entend par Trésors humains vivants des personnes reconnues pour leur
possession, à un très haut niveau, de connaissances et de savoirs, de
compétences et de savoir-faire, relevant du patrimoine culturel immatériel tel
qu’il est défini à l’article 1 ci-dessus.
Article 4 :
TITRE 2
Article 5:
Est créée une Commission nationale des Trésors humains vivants auprès de
l’Autorité gouvernementale, ci-après dénommée « commission » ;
Chapitre 1
De l’Autorité gouvernementale
Article 6 :
Article 7 :
Article 8 :
Chapitre 2
A. De la composition de la commission
Article 9 :
Article 10 :
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Article 11 :
La Commission a un rôle consultatif aussi bien sur les questions relatives aux
Trésors humains vivants que sur celles qui concernent le patrimoine culturel
immatériel national de manière générale.
C. Du fonctionnement de la Commission
Article 12 :
La Commission se réunit en session ordinaire une fois par an. Ses membres
assurent leur fonction à titre bénévole. Toutefois, les membres présents ont
droit à des défraiements selon les modalités que la Commission établit dans
son règlement Intérieur.
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Chapitre 3
Article 13 :
Chapitre 4
Critères de sélection des Trésors humains vivants
Article 14 :
TITRE 3
FINANCEMENT DU SYSTEME DES TRESORS HUMAINS VIVANTS
Article 15 :
Article 16 :
Article 17 :
TITRE 4
DES DROITS ET DES OBLIGATIONS DES TRESORS HUMAINS VIVANTS
--------
Chapitre 1
Des droits des Trésors humains vivants
Article 18 :
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Chapitre 2
Article 19 :
TITRE 5
DE L’APPRENTI
Article 20 :
Article 21 :
Article 22 :
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Article 23 :
TITRE 6
DISPOSITIONS DIVERSES
Article 24 :
Article 25 :
Article 26 :
Le titre de Trésor humain vivant est un statut intuitu personae dont ne peuvent
bénéficier les héritiers ou autres ayants-droits une fois son détenteur décédé.
Article 27 :
Rien dans la présente loi ne doit être interprété comme contraire à la loi du
patrimoine culturel national (dénomination provisoire).
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I- Autorité gouvernementale
I. 1 Identification de l’Autorité gouvernementale
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Une liste de 15 membres est proposée dans le projet de loi. Elle pourrait être
encore plus élargie tant le PCI traverse différentes activités sociales et
diverses couches de la société. Néanmoins, l’équipe d’experts a jugé
raisonnable, à la lumière des observations faites au projet de loi par le
Ministère de la culture, d’en proposer une composition sélective, tout en
laissant la possibilité à la commission - le cas échéant - de faire appel aux
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La commission apporte son conseil à toutes les mises à jour à réaliser par
le secrétariat. Dans cette démarche de constitution d’inventaires et de
base de données, une attention particulière sera accordée aux genres,
types et variantes du patrimoine menacés de disparition. Les formes
d’expressions culturelles maîtrisées par les personnes âgées recevront un
traitement prioritaire. Ces personnes elles-mêmes feront l’objet d’une
reconnaissance urgente. Au niveau de la distribution géographique, avec
la collaboration du responsable régional, la Commission peut se baser sur
le découpage régional officiel, et impliquer les autorités des 16 régions, les
élus, les universités, les associations, dans un processus d’appropriation
et de prise en charge du système à travers la création d’une dynamique
nationale.
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Il est souhaitable que le même représentant soit maintenu dans ses fonctions
pour toute la durée du mandat. Le représentant désigné :
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elle est investie des pouvoirs les plus étendus pour procéder à la
sélection des THV et proposer leur proclamation à l’Autorité
gouvernementale dans le cadre de la loi relative au système des
THV ;
elle se réunit au moins une fois par an en session ordinaire de
sélection des THV, et chaque fois qu'elle est convoquée par son
président ou à la demande de la moitié au moins de ses membres ;
l'ordre du jour est proposé par le président aux membres du
bureau (voir plus loin) ; il est ensuite approuvé par l’assemblée
générale ;
elle supervise le travail du bureau ;
elle peut faire appel à des concours extérieurs, de toute nature,
gratuits ou rémunérés ;
en dehors de la sélection des candidats, elle peut faire toute
délégation de pouvoirs pour une question déterminée et pour un
temps limité ;
la présence des deux tiers des membres est exigée pour la prise
des décisions de la commission. Une session de sélection des THV
ne pourrait être validée sans le quorum ;
si le quorum n'est pas atteint lors de la première convocation à
une session de sélection des THV, la commission est à nouveau
convoquée, à trois semaines d'intervalle, et, lors de cette nouvelle
assemblée générale, elle pourra valablement délibérer, quel que soit
le nombre des membres présents ;
Il est tenu un procès-verbal de toutes les sessions de la
commission ;
les procès-verbaux sont signés par le président ;
les décisions sont prises à la majorité absolue ; en cas de partage
des voix, celle du président est prépondérante ;
les travaux de l’assemblée générale sont dirigés par le président ;
la commission se réunit dans un local qui sera affecté à cet effet
ou mis à disposition occasionnellement par
l’Autorité gouvernementale ;
à l’issue des travaux préparatoires de sélection, les sélections
définitives des THV sont traitées par la session ordinaire de la
commission ;
après avoir épuisé toutes les voies du consensus, un vote a lieu
au bulletin secret et les décisions sont prises à la majorité
absolue des membres présents et votants ;
en cas de vote, seuls les membres présents et ayant participé aux
débats, peuvent faire valoir leurs voix ;
aucun membre ne peut être représenté par une tierce personne ;
la session ordinaire de la commission traite les questions qui sont
inscrites à l’ordre du jour jusqu’à leur épuisement.
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c. Le bureau de la commission
Le président et le vice-président :
Le secrétaire général :
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III.1 Composition :
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III.2 Attributions :
a. Lancement de l’appel à candidatures :
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proposition d’un emblème pour le système des THV sur la base d’un
concours ouvert permettant de contribuer à la sensibilisation à la
sauvegarde du patrimoine culturel immatériel par la valorisation de ses
détenteurs ;
il prépare toute activité relative aux THV et diffuse toute information
les concernant.
g. Publication et documentation
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h. Information et diffusion
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Il faudrait ajouter à cela les cumuls au fil des années qui vont grandissant
conformément au nombre proclamé à chaque session. Cependant, cette
estimation part du postulat que toutes les conditions seront réunies pour
envisager le scénario le plus optimiste. Mais, dans la réalité, il y a de fortes
chances pour que les choses se passent autrement. En effet, il faut également
prendre en considération plusieurs facteurs :
on ne proclamera pas systématiquement quatre THV par an, car la
proclamation dépend des dossiers présentés, et de leur validation par la
commission. Compte tenu des exigences, on n’atteindra que rarement
les quatre THV ;
Le nombre des apprentis baissera en conséquence, d’autant que la
majorité des THV ne prendront pas nécessairement plus d’un apprenti,
compte tenu de la rigueur de la charge qui leur incombe et des exigences
d’évaluation qui peuvent avoir des conséquences importante sur le
maintien du titre du THV.
b. Ressources humaines
Pour que le système des THV puisse fonctionner dans des conditions
optimales, la Direction du patrimoine culturel aura besoin de renforcer les
ressources humaines de la Division de l’inventaire général du patrimoine
culturel qui aura pour mission d’assurer le secrétariat des THV.
Le Service du patrimoine culturel immatériel compte aujourd’hui un chef de
service et un conservateur pour tout personnel. Pour qu’il puisse s’acquitter de
cette nouvelle mission qui vient s’ajouter à ses attributions classiques que sont
l’inventaire, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine culturel immatériel
national et pour le bon fonctionnement du système des THV, ce service aura
besoin de se doter d’au moins :
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Le secrétariat devra enfin compter sur le concours de l’INSAP pour ouvrir, dès
que possible, des filières de formation professionnelles autour du patrimoine
culturel immatériel et des THV dans le cadre de son département
d’anthropologie. Ces nouveaux profils pourront être mis à contribution, à
l’avenir, aussi bien pour étoffer l’équipe du Service de l’inventaire du
patrimoine culturel immatériel que des directions régionales de la Culture.
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Présentation du contexte
En partant d’une série d’entretiens réalisés avec des artistes présents lors du
Festival national des arts populaires de Marrakech (édition de 2009), il ressort
que le « profil type » de ces détenteurs de patrimoine culturel immatériel est
celui d’une personne de sexe masculin exerçant, en plus de diriger ou
d’appartenir à une troupe de danses et de chants traditionnels composée
d’hommes et de femmes, une activité principale, notamment dans l’agriculture
ou le bâtiment. Car, s’agissant des membres de troupes de chants et danses
traditionnels, l’exercice dans l’un des domaines du patrimoine culturel
immatériel est une activité complémentaire qui permet à ces personnes d’avoir
des revenus saisonniers liés à des activités ponctuelles de type festival.
La majorité des personnes interrogées habitent, soit chez leurs parents soit
dans un logement familial (héritage, logement collectif), et très peu ont une
couverture sociale. Elles déclarent, dans les mêmes proportions, percevoir
des revenus annuels – aléatoires - inférieurs à 24 000 MAD. Leurs desiderata
pour un « revenu annuel normal » se situent aux alentours de 30 000 MAD
(les propositions vont de 20 000 à 60 000 avec des citations pour 30 000,
36 000 et 40 000 MAD).
Compte tenu de ce qui précède, la satisfaction des besoins des membres des
troupes artistiques interrogés passe par :
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Pour toutes les raisons invoquées ci-dessus, il importe que les personnes
proclamées à l’avenir Trésors humains vivants puissent bénéficier en priorité
d’un revenu annuel fixe. Il leur permettrait de couvrir leurs besoins
primordiaux, de souscrire à une couverture de santé du type AMO (assurance
maladie obligatoire) ou à celle d’un organisme de prévoyance sociale.
La mise en place d’une couverture sociale et d’une retraite a fait l’objet d’un
examen attentif de la part de l’équipe du projet. Elle se heurte cependant à
certaines difficultés, notamment :
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Dans l’un ou l’autre cas, une sorte de relation de parrainage s’instaure entre
l’entreprise et le ou les Trésors humains vivants qu’elle accepte de prendre en
charge. L’entreprise définit les modalités de versement de l’allocation au
Trésor humain Vivant, en informe l’Autorité gouvernementale et tient
comptabilité de tous paiements effectués. Dans le cas où le THV serait déchu
de son titre, l’entreprise est immédiatement informée et cesse tout paiement. Il
va sans dire qu’une entreprise, en fonction de sa taille et de ses revenus, peut
prendre en charge plusieurs THV simultanément.
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Le parrainage d’un Trésor humain vivant par une entreprise peut se faire dans
le cadre des deux pour mille (2 ‰) du chiffre d’affaire que la loi permet de
déduire pour chaque entreprise dans le cadre du financement de ses œuvres
sociales (voir Code général des impôts 2009).
Cette association devrait être au plus tôt reconnue d’utilité publique afin de lui
permettre d’accéder aux contributions des entreprises bénéficiant de la
déductibilité telle que définie par la loi.
64
Programme conjoint «Culture et développement au Maroc»
Etude pour la mise en place d’un système de Trésors humains vivants
(+ : avantage ; – : inconvénient)
Scénario 1 :
+ pérennité du processus ;
Scénario 2 :
- les fonds seront puisés dans le deux pour mille (2 ‰) du chiffre d’affaires
concernant les œuvres sociales des entreprises.
Scénario 3 :
Dans tous les cas, il s’agira de fonds publics et privés qui seront gérés soit par
un organisme public (le FNAC du Ministère de la culture), soit par une
association ou fondation reconnue d’utilité publique.
Le FNAC comprend des recettes qui sont des subventions de l’Etat, des
collectivités locales, d’organismes publics ou privés, nationaux, étrangers ou
internationaux. Il prévoit en outre que les sommes versées par les entreprises,
soumises à l’impôt sur les sociétés selon le régime du bénéfice net réel, soient
déductibles du bénéfice imposable dans la limite de 1,5 %.
Ceci permet aux entreprises qui donneront des fonds au FNAC de déduire –
dans la limite des montants autorisés - ces sommes de leurs charges et ainsi
de pousser les entreprises à contribuer de manière conséquente à ce fonds.
66
Programme conjoint «Culture et développement au Maroc»
Etude pour la mise en place d’un système de Trésors humains vivants
Pour ces rétributions et afin d’encourager les THV ainsi que leurs apprentis,
nous préconisons des sommes forfaitaires qui seraient versées une fois par an
par l’ordonnateur du FNAC.
Propositions chiffrées:
Elles sont issues des discussions que l’équipe chargée du dossier a eu avec
quelques participants au Festival des arts populaires tenu à Marrakech –
édition de juillet 2009 :
En conclusion, nous dirions que le financement public des droits sociaux des
personnes proclamées THV est le scénario recommandé par l’équipe du
projet. Il offre trois avantages : (i) la disponibilité d’un fonds public (FNAC)
67
Programme conjoint «Culture et développement au Maroc»
Etude pour la mise en place d’un système de Trésors humains vivants
68
Programme conjoint «Culture et développement au Maroc»
Etude pour la mise en place d’un système de Trésors humains vivants
ANNEXES
69
Programme conjoint «Culture et développement au Maroc»
Annexe n° 1
TABLEAU COMPARATIF DES DOCUMENTS NORMATIFS
PRIS PAR QUELQUES ETATS AU SUJET DES TRESORS HUMAINS VIVANTS
ET
TABLEAU SYNTHETIQUE DES TRESORS HUMAINS VIVANTS PAR PAYS
1
1
JAPON
JAPON
Dispositions
Dispositions juridiques
juridiques Gestion
Gestion administrative
administrative Aspect
Aspect financier
financier Divers
Divers
Loi
Loi de
de 1950
1950 relative
relative àà la
la L’Agence
L’Agence des des affaires
affaires -- biens
biens culturels
culturels immatériels
immatériels Procédure
Procédure de
de classement
classement et
et de
de
protection des biens culturels
protection des biens culturels qui
qui culturelles, créée
culturelles, créée au au sein
sein du
du reconnaissance : elle comporte
reconnaissance : elle comporte
subdivise
subdivise le
le patrimoine
patrimoine culturel
culturel MEXT (Ministère de
MEXT (Ministère de l’éducation,
l’éducation, 1.Les
1.Les Détenteurs
Détenteurs individuels
individuels trois
trois phases
phases ::
immatériel
immatériel en
en trois
trois catégories
catégories :: de
de la
la culture,
culture, des
des sports,
sports, de
de la
la reconnus
reconnus reçoivent
reçoivent des
des subventions
subventions
science et de la technologie)
science et de la technologie) se se spéciales de 2 millions
spéciales de 2 millions de
de yen
yen par
par 1.La
1.La Sous-division
Sous-division des
des biens
biens
biens charge
charge de
de la
la sauvegarde
sauvegarde du du an pour développer leurs culturels charge un
biens culturels
culturels an pour développer leurs culturels charge un sous-conseil
sous-conseil
immatériels
immatériels (théâtre,
(théâtre, patrimoine
patrimoine culturel
culturel immatériel.
immatériel. connaissances
connaissances et
et former
former des
des d’investigation,
d’investigation, composé
composé dede
musique,
musique, techniques
techniques successeurs.
successeurs. spécialistes,
spécialistes, de
de préparer
préparer un
un
artisanales,
artisanales, etc.)
etc.) rapport
rapport d’étude
d’étude pour
pour le
le Conseil
Conseil ;;
biens Le 2.Les
biens immatériels
immatériels de de la
la Le Conseil
Conseil des
des affaires
affaires 2.Les Détenteurs
Détenteurs collectifs
collectifs
culture populaire (us
culture populaire (us et et culturelles a été
culturelles a été créé
créé au
au sein
sein de
de reconnus reçoivent
reconnus reçoivent une
une aide
aide 2.
2. Sur
Sur la
la base
base de
de ce
ce rapport,
rapport, la
la
coutumes
coutumes concernant
concernant la la l‘Agence des affaires culturelles
l‘Agence des affaires culturelles financière pour des
financière pour des projets
projets de
de Sous-division fait une
Sous-division fait une étude
étude et
et
nourriture,
nourriture, l’habillement,
l’habillement, en
en tant
tant qu’organe
qu’organe consultatif
consultatif sur
sur formation
formation de
de successeurs.
successeurs. formule
formule une
une recommandation
recommandation
le
le logement,
logement, etc.),
etc.), la politique culturelle
la politique culturelle auprès
auprès du
du concernant
concernant les
les éléments
éléments du
du
techniques ministre patrimoine culturel
techniques de de ministre du
du MEXT.
MEXT. Il Il comprend
comprend patrimoine culturel immatériel
immatériel àà
-- biens
biens immatériels
immatériels de de la
la culture
culture
conservation
conservation des des biens
biens la Sous-division des biens
la Sous-division des biens populaire : une aide financière
populaire : une aide financière estest protéger
protéger
culturels, (techniques
culturels, (techniques ou ou culturels,
culturels, composée
composée dede accordée
accordée àà des
des groupes
groupes dede
compétences
compétences spécialistes
spécialistes qui
qui sont
sont chargés
chargés de
de protection
protection pour
pour couvrir
couvrir 3.
3. Cette
Cette recommandation
recommandation est est
traditionnelles
traditionnelles l’analyse
l’analyse des
des questions
questions relatives
relatives partiellement
partiellement les
les dépenses
dépenses de
de ensuite soumise
ensuite soumise parpar le
le Conseil
Conseil
indispensables
indispensables pour
pour la
la aux
aux biens
biens culturels
culturels immatériels,
immatériels, recherche, de transmission
recherche, de transmission et et au
au ministre
ministre qui
qui désigne
désigne ou
ou
conservation des biens
conservation des biens notamment les classements
notamment les classements et et d’utilisation
d’utilisation de
de leur
leur patrimoine.
patrimoine. choisit le patrimoine
choisit le patrimoine culturel
culturel
culturels).
culturels). reconnaissances.
reconnaissances. immatériel
immatériel àà sauvegarder
sauvegarder sur
sur la
la
-- techniques
techniques dede conservation
conservation des
des base des recommandations
base des recommandations du du
biens culturels :
biens culturels : le
le détenteurs
détenteurs Conseil.
Conseil.
individuels
individuels et
et collectifs
collectifs reçoivent,
reçoivent,
selon
selon les
les besoins,
besoins, des
des subventions
subventions
pour
pour des
des projets
projets de
de développement
développement
de leurs connaissances
de leurs connaissances etet
compétences
compétences ainsi
ainsi que
que pour
pour la
la
formation de successeurs.
formation de successeurs.
COREE
JAPON
THAILANDE
JAPON
JAPON
PHILIPPINES
Dispositions juridiques Gestion administrative Aspect financier Divers
Loi de 1950 relative à la L’Agence des affaires - biens culturels immatériels de classement et de
Dispositions juridiques
protection des biens culturels qui
Gestion administrative
culturelles, créée au sein du
Aspect financier DiversProcédure
reconnaissance : elle comporte
Loi qui a institutionnalisé le
subdivise le patrimoine culturel Commission
MEXT pour Les lauréats reçoivent une Les propositions de candidature
trois phases :
(Ministèrenationale
de l’éducation, 1.Les Détenteurs individuels
titre de Trésor national vivant
immatériel en trois catégories : la culture et les arts (CNCA)
de la culture, des sports, de la subvention initiale ainsi peuvent provenir de la sous-
reconnus reçoivent des subventions
(1992) science et de la technologie) se qu’une commission pour les communautés
spécialesallocation
de 2 millions de yen par 1.La Sous-division des biens
La CNCA
charge a créé le comité
de la sauvegarde du mensuelle à vie pour leur culturelles et les arts traditionnels,
biens culturels an pour développer leurs culturels charge un sous-conseil
Elle a été promulguée en
immatériels (théâtre, vue de : Gamaba composé de cinq
patrimoine culturel immatériel. permettre d’assumer leurs
connaissances et former des
d’institutions culturelles, publiques,
d’investigation, composé de
membres nommés par la responsabilités. Au privées, de services culturels locaux,
musique, techniques successeurs. spécialistes, de préparer un
(i) montrer l’importance des artistes CNCA. Il est chargé de contraire, si les titulaires ne etc.
artisanales, etc.) rapport d’étude pour le Conseil ;
populaires traditionnels ; formuler des recommandations tiennent pas l’engagement
biens immatériels de la Le Conseil des affaires 2.Les Détenteurs collectifs
sur l’élaboration des politiques, qui les oblige à transmettre Un groupe d’évaluateurs ad hoc
culture populaire (us et culturelles a été créé au sein de reconnus reçoivent une aide 2. Sur la base de ce rapport, la
(ii) revitaliser les traditions la mise en œuvre des plans et leurs savoir-faire, ils se soumet ses recommandations au
coutumes concernant la l‘Agence des affaires culturelles financière pour des projets de Sous-division fait une étude et
artistiques des communautés ; des programmes, voient retirer leur allocation comité Gamaba qui les transmet
nourriture, l’habillement, en tant qu’organe consultatif sur formation de successeurs. formule une recommandation
l’identification candidats mensuelle. ensuite à la CNCA afin d’agir en
le logement, etc.), la politique culturelle
des auprès du concernant les éléments du
(iii)instaurer des mécanismes potentiels
ministre et leur sélection.
du MEXT. Il comprend conséquence. Les noms des
techniques de - biens immatériels de la culture patrimoine culturel immatériel à
permettant et d’aider candidats approuvés par le conseil de
conservation
d’identifierdes biens lesla Sous-division des biens populaire : une aide financière est protéger
artistes culturels,
populaires(techniques Ce comité
traditionnelsouà culturels, est secondé
composée de par un la CNCA sont soumis au Président
accordée à des groupes de
transmettre leur
compétencessavoir-faire groupe d’experts
spécialistes qui sont chargés qui
ad hoc de des Philippines pour proclamation.
protection pour couvrir 3. Cette recommandation est
traditionnelles est chargé de faire des
l’analyse des questions relatives partiellement les dépenses de ensuite soumise par le Conseil
(iv) faire connaître leurs
indispensables pour lacréations à recherches approfondies
aux biens culturels et de
immatériels, recherche, de transmission et au ministre qui désigne ou
l’échelon local et international.
conservation des biens procéder à l’examen
notamment les classements et attentif
d’utilisation de leur patrimoine. choisit le patrimoine culturel
culturels). des candidats au titre de Trésor
reconnaissances. immatériel à sauvegarder sur la
national vivant. Le groupe se
- techniques de conservation des base des recommandations du
compose d’experts dans le
biens culturels : le détenteurs Conseil.
domaine des arts populaires
individuels et collectifs reçoivent,
traditionnels, nommés par les
selon les besoins, des subventions
membres du conseil de la
pour des projets de développement
CNCA. Leur mandat expire à
de leurs connaissances et
l’issue de chaque processus
compétences ainsi que pour la
d’identification et de sélection.
formation de successeurs.
FRANCE
JAPON
Dispositions
Dispositions juridiques
juridiques Gestion administrative
Gestion administrative Aspect financier
Aspect financier Divers
Divers
Loi de 1950 relative à la L’Agence des affaires - biens culturels immatériels Procédure de classement et de
Loi promulguée en 1998 Les biens culturels par les
protection des biens culturels qui culturelles, créée au sein dumoyens La distinction de Trésor humain reconnaissance : elle comporte
définissant les bien culturels
subdivise le patrimoine culturelprévus par la loi 98-04 sur vivant, outre
MEXT (Ministère de l’éducation, 1.Les Détenteursquile prix est décerné à
individuels trois phases :
immatériels. de la culture,
immatériel en trois catégories :l’initiative des sports,
du Ministère de la l’intéressé,
chargé reconnusouvre
reçoivent au détenteur
droit des subventions
culture,
de lascience et des
de lacollectivités biens culturels
technologie) se des spéciales de 2 millionsimmatériels
de yen par 1.La Sous-division des biens
Pasencore décret
biensdeculturels locales,
charge
desdeassociations,
la sauvegarde desdu d’une pour développer
an rétribution leurs
n’excédant pas culturels charge un sous-conseil
instituant le système des
immatériels (théâtre, organismes et institutions
patrimoine culturel immatériel. un montant de cinq mille
connaissances et former des dinars d’investigation, composé de
Humains
Trésorsmusique, Vivants
techniques spécialisés ou de toute autre algériens mensuel en contrepartie
successeurs. spécialistes, de préparer un
artisanales, etc.) personne qualifiée, font l’objet de laquelle l’intéressé s’engage à rapport d’étude pour le Conseil ;
biens immatériels de lad’une Lebanque
Conseil nationale de
des affaires transmettre à trois jeunes
2.Les Détenteurs apprentis
collectifs
données établie par le Ministre
culture populaire (us et culturelles a été créé au sein de de son savoir. Cette rétribution
reconnus reçoivent une aide est 2. Sur la base de ce rapport, la
coutumes concernant la la culture. attribuée
l‘Agence des affaires culturelles financière à l’intéressé
pour des projets
jusqu’àdeson Sous-division fait une étude et
nourriture, l’habillement, en tant qu’organe consultatif surretrait de l’activité
formation dans laquelle il
de successeurs. formule une recommandation
le logement, etc.), la politique culturelle auprès du excelle. concernant les éléments du
techniques de ministre du MEXT. Il comprend - biens immatériels de la culture patrimoine culturel immatériel à
conservation des biens la Sous-division des biens populaire : une aide financière est protéger
culturels, (techniques ou culturels, composée de accordée à des groupes de
compétences spécialistes qui sont chargés de protection pour couvrir 3. Cette recommandation est
traditionnelles l’analyse des questions relatives partiellement les dépenses de ensuite soumise par le Conseil
indispensables pour la aux biens culturels immatériels, recherche, de transmission et au ministre qui désigne ou
conservation des biens notamment les classements et d’utilisation de leur patrimoine. choisit le patrimoine culturel
culturels). reconnaissances. immatériel à sauvegarder sur la
- techniques de conservation des base des recommandations du
biens culturels : le détenteurs Conseil.
individuels et collectifs reçoivent,
selon les besoins, des subventions
pour des projets de développement
de leurs connaissances et
compétences ainsi que pour la
formation de successeurs.
JAPON
TCHEQUIE
Dispositions juridiques Gestion administrative Aspect financier Divers
Dispositions juridiques
Loi de 1950 relative à la
Gestion administrative
L’Agence des affaires
Aspect financier
- biens culturels immatériels
Divers Procédure de classement et de
protection des biens culturels qui culturelles, créée au sein du reconnaissance : elle comporte
Décret
subdivise
surleles « Marques
patrimoine de
culturel Pour faire appliquer
MEXT (Ministèrecededécret, Le titre
l’éducation, de «
1.Les Détenteurs de la
Détenteurindividuels Processustrois de sélection
phases ::
reconnaissance du Ministère
immatériel en trois catégories : le Ministre de la culture a rendu
de la culture, des sports, de la tradition des arts et métiers
reconnus reçoivent des subventions
de la culture à l’égard des l’arrêté n° 13/2003
science et de la technologie)
qui crée une se populaires » est
spéciales deassorti
2 millions
de lade yenLe « Détenteur
partitre de1.La Sous-divisionde la tradition
des biens
activités relevant
biens culturelsdu domaine commission, organisme
charge de la sauvegarde du remise d’un diplôme et du
an pour développer leurs des arts et métiers populaires » est
culturels charge un sous-conseil
» adopté en 2002.
culturelimmatériels (théâtre, consultatif dont la mission
patrimoine culturel immatériel. est versement de 30.000 couronnes
connaissances et former des décerné chaque année à l’occasion
d’investigation, composé de des
musique, techniques d’examiner les dossiers de tchèques
successeurs. Journées du patrimoine
spécialistes, deeuropéen.
préparer un
Ce décret confère un
artisanales, etc.)statut candidature au titre de rapport d’étude pour le Conseil ;
juridique
biensau titre de
immatériels de la « Détenteur
Le Conseil la tradition
de des affairesdes 2.Les Détenteurs collectifs Le titre est conféré par le Ministre de la
« Détenteur de la tradition arts et métiers populaires
culture populaire (us et culturelles a été créé au sein de ». Une fois
reconnus a reçu le titre,
qu’il reçoivent une le
aide culture sur 2.recommandation
Sur la base de cede la
rapport, la
des artscoutumes
et métiersconcernant la l‘Agence des affaires culturelles lauréatfinancière
a le droitpour
: des projets decommission. Sous-division fait une étude et
populaires ».
nourriture, l’habillement,- composition
en tant qu’organe formation ses
de la consultatif sur- d’enregistrer produits
de successeurs. formule une recommandation
le logement, etc.), Commission : les membres de
la politique culturelle auprès du la gratuitement sous une marque - les propositions
concernant de candidature
les élémentsau dutitre
techniques de Commission, au minimum au accordée par l’Institut
ministre du MEXT. Il comprend - biens immatériels de la culture national de « Détenteur de la tradition des
patrimoine culturel immatériel arts et à
conservation des biens nombre de sept, sont désignés
la Sous-division des biens de la culture populaire ;
populaire : une aide financière métiers protéger » peuvent être
est populaires
culturels, (techniques ouparculturels, de la culture
le Ministrecomposée de sur - d’avoir son nom publié
accordée à des groupes desur le soumises à une évaluation préliminaire
compétences proposition du Département
spécialistes qui sont chargés de de site web de l’Institut.
protection pour couvrir auprès de 3.l’Institut national de la culture
Cette recommandation est
traditionnelles la culture des minorités
l’analyse des questions relatives partiellement les dépenses de populaire par des institutions
ensuite soumise par le Conseil
indispensables pour la régionales aux biens nationales.
et culturels Ils sont
immatériels, recherche, de transmission et scientifiques et spécialisées,
au ministre des musées,
qui désigne ou
conservation des biens choisis parmi les
notamment lesexperts
classements
pour et d’utilisation de leur patrimoine. des associations,
choisit le etc.
patrimoine culturel
culturels). mandat de quatre ans. Le
un reconnaissances. immatériel à sauvegarder sur la
président peut inviter des - techniques de conservation partir des
- àdes baseéléments
des recommandations
communiquésdu par
experts ou des représentants biens culturels : le détenteurs les différentes
Conseil.institutions/personnes,
d’associations professionnelles l’Institut national de la culture populaire
individuels et collectifs reçoivent,
d’artisans ou de spécialistes de selon les besoins, des subventionsprépare les propositions de candidature
la culture traditionnelle pour des projets de développement et les soumet à la commission.
populaire à prendre part aux de leurs connaissances et
réunions de la Commission. compétences ainsi que pour la- la commission évalue et sélectionne
formation de successeurs. les candidats en fonction des pièces du
dossier présenté par l’Institut national de
la culture populaire
JAPON
SENEGAL
Dispositions juridiques Gestion administrative Aspect financier Divers
Dispositions des affaires
administrative
Loi de 1950 relative à la Gestion L’Agence - biens
Aspect financier Procédure de classement et de
culturels immatériels Divers
protection
juridiques des biens culturels qui culturelles, créée au sein du reconnaissance : elle comporte
subdivise le patrimoine culturel
La Commission (Ministère
MEXTnationale de de l’éducation,
sélection Tout1.Les Détenteurs
lauréat du titre deindividuels
Trésor Après trois
l’appelphases :
à candidatures lancé
immatériel en trois catégories : de la culture, des sports,
des THV est placée sous la tutelle du de la reconnus reçoivent
humain vivant peut bénéficierdes subventions
par la Commission nationale de
Arrêté du Ministère science et de la technologie) se spéciales de
Ministère de la culture et du patrimoine d’une aide de l’Etat pour la 2 millions de yen sélection
par 1.La des Trésors
Sous-divisionhumains
des biens
biens culturels charge de la sauvegarde du an pour développer leurs vivants, les candidatures
culturels charge un sont
sous-conseil
de la culture et du historique classé. Elle est composée de transmission de ses savoirs et formulées soit directement
immatériels (théâtre,
patrimoine historique 14 membres patrimoine
pour unculturel
mandat immatériel.
de trois connaissances
savoir-faire. et former
La nature et le des d’investigation, par lede
composé
détenteur de savoirs ou savoir-faire,
musique,
classé portant techniques
création ans renouvelable. Les membres de la successeurs.
volume de cette aide sont définis spécialistes,
soit par de préparer un
des organisations
artisanales,
de la Commission etc.) Commission exercent leur fonction à rapport
par la Commission en fonction des représentatives, soit par d’étude pour
desle Conseil ;
biens immatériels
nationale de sélection de la Le Conseil des affaires
titre gracieux, mais peuvent toutefois 2.Les Détenteurs collectifs
ressources disponibles et de la institutions.
culture
des Trésors (us et culturelles
populairepercevoir
humains une indemnité a été créé au sein
forfaitaire reconnus
de despécificité reçoivent une aide
de l’apprentissage. 2. Sur la base de ce rapport, la
coutumes
vivants (2006) concernant la
session. l‘Agence des affaires culturelles financière pour des projets de La Sous-division
Commission peutfait une étude et
d’elle-même
nourriture, l’habillement, en tant qu’organe consultatif surLe titre formation de successeurs.
de Trésor humain vivant proposer des
formule candidatures.
une Dans ce
recommandation
la politique
le logement, etc.), Le secrétariat culturelle auprès du cas, l’accord
concernant
écrit les
du éléments
détenteurdu est
permanent de la peut être retiré pour des exigé.
techniques de Commission ministre du MEXT.
est assuré par le Directeur - biens immatériels
Il comprendmanquements graves au code de la culture patrimoine culturel immatériel à
conservation des du biens la Sous-division
patrimoine culturel. des biens populaire
d’honneur : une aide
des Trésors financière est
humains protéger
L’acceptation des critères de
culturels, (techniques ou culturels, composée de accordée à des groupes
vivants. En cas de décès, tout de sélection et du code d’honneur des
compétences spécialistes
La Commission qui sont
est chargée dechargés
la protection
de lauréat pour
du titre de couvrir
Trésor humain Trésors Cette recommandation
3.humains vivants est la est
traditionnelles l’analyse des questions
définition des critères de sélection des relatives partiellement les dépenses de ensuite soumise
vivant perd automatiquement cette condition de la recevabilité Conseil
par ledes
indispensables pour la aux biens culturels immatériels,
THV ; la délibération des résultats de la qualité. recherche, de transmission et candidatures.
au ministre qui désigne ou
conservation des biens notamment les classements
sélection des candidats au titre de THV, et d’utilisation de leur patrimoine. choisit le patrimoine culturel
culturels). reconnaissances. La Commission
immatérieldresse
à sauvegarder
une liste sur
de la
leur suivi, la mise en œuvre des (pas de précision relative au trois nominés par domaine qu’elle
mesures d’accompagnement destinées - techniques
montant des sommes de conservation
allouées des base des recommandations du
à son Président, le Ministre
soumetConseil.
aux Trésors humains vivants ; la biens
aux THV) culturels : le détenteurs en charge de la culture, en vue de la
réalisation de l’inventaire des THV, individuels et collectifs reçoivent, proclamation finale de la liste des
l’élaboration et l’adoption d’un cadre selon les besoins, des subventions Trésors humains vivants.
juridique nécessaire à la mise en œuvre pour des projets de développement
du système des THV de leurs connaissances et La distinction sur la liste des Trésors
compétences ainsi que pour la humains vivants est célébrée chaque
formation de successeurs. année à l’occasion des Journées
nationales du patrimoine.
MAURITANIE
JAPON
Dispositions
Dispositions juridiques
juridiques Gestion administrative
Gestion administrative Aspect financier
Aspect financier Divers
Divers
Loi de 1950 relative à la L’Agence des affaires - biens culturels immatériels Procédure de classement et de
protection des biens culturels quiMinistère
culturelles, Culture
de la créée au sein du - l’inscription sur la liste des reconnaissance : elle comporte
Décret
subdivisecréant un système
le patrimoine culturel MEXT (Ministère de l’éducation, Trésors humains
1.Les vivants
Détenteurs donne
individuels trois phases :
des trésors humains vivants
immatériel en trois catégories : Commission d’experts désignée
de la culture, des sports, de la lieu à des avantages tels que les
reconnus reçoivent des subventions
(2006) le Ministre
parscience de la Culture.
et de la technologie) se distinctions honorifiques, les
spéciales de 2 millions de yen par 1.La Sous-division des biens
biens culturels est chargée
Ellecharge de :
de la sauvegarde du décorations,
an pour etc (Article 11)
développer leurs culturels charge un sous-conseil
immatériels (théâtre, - élaboration du code
patrimoine culturel immatériel. - les personnes et
connaissancesles et former
groupesdes d’investigation, composé de
musique, techniques déontologique propre aux THV inscrits sur la liste des THV
successeurs. spécialistes, de préparer un
artisanales, etc.) - établissement des priorités bénéficient d’incitations rapport d’étude pour le Conseil ;
biens immatériels de la d’inventaire à entreprendre
Le Conseil des affaires par matérielles et financières
2.Les Détenteurs collectifs
les autorités compétentes
culture populaire (us et culturelles a été créé au sein de et ce, à correspondant
reconnus reçoivent
à leur une aide 2. Sur la base de ce rapport, la
coutumes concernant la la lumière
l‘Agence la politique
dedes affaires culturelles engagement
financièrepour
pourlades projets de Sous-division fait une étude et
nationale et des orientations
nourriture, l’habillement, en tant qu’organe consultatif sur du préservation du
formation depatrimoine
successeurs. formule une recommandation
le logement, etc.), ministre chargé de la culture
la politique culturelle auprès du qu’ils détiennent et pour sa concernant les éléments du
techniques de - étude des dossiers
ministre du MEXT. transmis par transmission
Il comprend - biens immatériels
aux jeunes de la culture patrimoine culturel immatériel à
conservation des biens le ministre chargé de la
la Sous-division des biens culture générations (Article
populaire : une aide 12) financière est protéger
culturels, (techniques ouet avis les concernant,
culturels, composée de - les accordée
ministres àchargés
des groupes
de la de
compétences - avis au ministre de la culture,
spécialistes qui sont chargés de culture et des finances
protection pour couvrirdéterminent 3. Cette recommandation est
traditionnelles le cas échéant,
l’analyse dessur partiellement
questions relativespar arrêté conjoint,lesla nature
dépenses et le
de ensuite soumise par le Conseil
indispensables pour la l’actualisation de la liste des
aux biens culturels immatériels, niveau des incitations financières
recherche, de transmission et au ministre qui désigne ou
conservation des biens trésors notamment
humainsles vivants.
classements et prévues d’utilisation
à l’articlede ci-dessus
12leur patrimoine. choisit le patrimoine culturel
culturels). reconnaissances. (Article immatériel à sauvegarder sur la
13) - techniques de conservation des base des recommandations du
de précision
(pas biens culturels relative aux
: le détenteurs Conseil.
montants des sommes allouées
individuels et collectifs reçoivent,
aux THV)
selon les besoins, des subventions
pour des projets de développement
de leurs connaissances et
compétences ainsi que pour la
formation de successeurs.
0
JAPON
BURKINA FASO
Dispositions juridiques Gestion administrative Aspect financier Divers
Loi de 1950 relative
Dispositions à la
juridiques Gestion des affaires
administrative
L’Agence - biens
Aspect culturels immatériels
financier Procédure de classement et de
Divers
protection des biens culturels qui culturelles, créée au sein du reconnaissance : elle comporte
subdivise le patrimoine culturel MEXT (Ministère de l’éducation, 1.Les Détenteurs individuels trois phases :
immatériel en trois catégories : de la culture, des
Un décret crée au Burkina Une Commission est crée, sous sports, de la reconnus reçoivent des
Tout lauréat du titre de Trésor subventions
Procédures de sélection :
Faso une liste de Trésors la tutelle de la technologie)
scienceduetMinistre en charge se humain spéciales
vivantde 2 millions
national bénéficie
de yen parAprès1.La Sous-division
l’appel des biens
à candidatures lancé
biens culturels
vivants nationaux (2007) charge de la sauvegarde
de la culture qui en assure la du an pour développer
d’une aide de l’Etat pour la leurs culturels charge un sous-conseil
par la Commission, les candidatures
immatériels (théâtre, présidence.
patrimoine culturel immatériel. transmissionconnaissances
de sesetsavoirs
formeretdes d’investigation,
sont formulées, soit directement
composé depar
musique, techniques successeurs.
La Commission est composée de savoir-faire à de jeunes disciples. spécialistes, de préparer
le détenteur de savoirs ou savoir- un
artisanales, etc.) 21 membres qui représentent des rapport d’étude pour
faire, soit par des organisations le Conseil ;
Le Conseil
biens immatériels de la institutions des affaires
diverses tels le 2.Les Détenteurs collectifs
La nature et le volume de cette représentatives, soit par des
culturelles
culture populaire (us etMinistère a été créé
en charge de laau sein deaide reconnus reçoivent
sont définis par la une aide 2. Sur la
institutions. Labase de ce rapport,
Commission peut, la
l‘Agence
coutumes concernant la culture, des affaires
de l’enseignement culturelles financière pour des
Commission en fonction des projets de Sous-division
d’elle-même, proposer des fait une étude et
en tant qu’organe
nourriture, l’habillement,secondaire, consultatif
supérieur et de la sur formation de successeurs.
ressources disponibles et de la formule une recommandation
candidatures. Dans ce cas, l’accord
le logement, etc.), la politique
recherche etc. culturelle auprès du spécificité de l’apprentissage. concernant
écrit du détenteurles estéléments
exigé. du
techniques de ministre du MEXT. Il comprend - biens immatériels de la cultureL’acceptation patrimoine culturel
des critèresimmatériel
de à
conservation des biens La la Sous-division
Commission peutdes biens
faire appel populaire : une aide financière est protéger
sélection et du code d’honneur des
culturels, (techniques ouà desculturels, composée de accordée à des groupes de
experts dans les domaines (pas de précision relative au Trésors vivants nationaux est la
compétences spécialistes
concernés qui sont chargés
du Patrimoine culturel
de montantprotection pour couvrir
de l’aide accordée aux condition 3. Cette
de larecommandation
recevabilité des est
traditionnelles l’analyse
immatériel. des questions relatives THV) partiellement les dépenses de ensuite
candidatures. soumise par le Conseil
indispensables pour la aux biens culturels immatériels, recherche, de transmission et au ministre qui désigne ou
conservation des biens Ellenotamment
se réunit en classements
lessession deux et d’utilisation de leur patrimoine. choisit le patrimoine culturel
culturels). reconnaissances.
fois l’an. immatériel à sauvegarder sur la
La présidence de la Commission - techniques de conservation des base des recommandations du
est assurée par le Ministre en biens culturels : le détenteurs Conseil.
charge de la culture. individuels et collectifs reçoivent,
selon les besoins, des subventions
Le secrétariat permanent de la pour des projets de développement
Commission est assuré par le de leurs connaissances et
Directeur du patrimoine culturel. compétences ainsi que pour la
formation de successeurs.
1
1
JAPON
2
JAPON
NIGERIA
Dispositions juridiques Gestion administrative Aspect financier Divers
Dispositions juridiques
Loi de 1950 relative à la Gestion administrative
L’Agence des affaires Aspect financier
- biens culturels immatériels Divers
Procédure de classement et de
protection des biens culturels qui culturelles, créée au sein du reconnaissance : elle comporte
subdivise le patrimoine culturel MEXT (Ministère de l’éducation, 1.Les Détenteurs individuels trois phases :
immatériel en trois catégories : de la culture, des sports, de la reconnus reçoivent des subventions
Le Ministère fédéral de la en place
Misescience et de Comité national
la technologie)
d’un se Des subventions
spéciales leur sont
de 2 millions candidatures
de yen par - les1.La retenues
Sous-division des par les
biens
culture et du tourisme
biens charge de culturel
culturelsa créé du patrimoine immatériel
la sauvegarde du par an pour développer
accordées leurs
à titre d’incitation et 36 États
culturels Fédération
de lacharge et du
un sous-conseil
un Comité
immatériels du
national (théâtre, le Ministère
patrimoine fédéral
culturel culture et du
de laimmatériel. connaissances et former des
d’encouragement territoire de la capitale
d’investigation, fédérale
composé de
patrimoine culturel
musique, techniques tourisme. Il est composé successeurs. transmises au
sontspécialistes, de Comité
préparer un
immatériel,
artisanales, de
chargéetc.) d’administrateurs de la culture, (pas de précision relative au consultatif.
rapport d’étude pour le Conseil ;
conseiller
biens le gouvernement Le Conseil
immatériels de lad’experts culturels,
desd’acteurs
affaires du 2.Les Détenteurs
montant de l’aidecollectifs
accordée
nigérianculture
sur les populaire
moyens de (us et secteur de la culture
culturelles a étéetcréé du monde
au sein de aux
reconnus
THV)reçoivent une aide - les2.membres du Comité
Sur la base de ce rapport, la
coutumes concernant la
mettre en œuvre la universitaire.
l‘Agence des affaires culturelles financière pour des projets de consultatif se rendent
Sous-division fait dans
une étude
les et
Convention de 2003
nourriture, au plan
l’habillement, en tant qu’organe consultatif sur formation de successeurs. différentes
formulerégions du pays pour
une recommandation
national.le logement, etc.), Ce Comité a lui-même
la politique culturelle un Comité
crééauprès du les valider
concernant authentifier.
et lesles éléments du
techniques de consultatif
ministre composé
du MEXT. de onze personnes
Il comprend - biens immatériels de la culture patrimoine culturel immatériel à
Ce Comité est également
conservation Sous-division
des biensqui alapour mission de des recommander
biens populaire : une aide financière est - une fois validée, la liste est
protéger
responsable
culturels,
de (techniques ou pourculturels, un nombre
validation,composée dedonné de accordée à des groupes de envoyée au Comité national pour
compétences
l’administration des Trésors Trésors spécialistes
humainsqui vivants représentatifs
sont chargés de protection pour couvrir approbation finale et sélection.
3. Cette recommandation est
vivants au Nigeria. des différents
humainstraditionnelles l’analyse desdomaines
questions rédiger
et derelatives partiellement les dépenses de ensuite soumise par le Conseil
aux biensexplicatif
indispensables pour la un document culturels bien formulé
immatériels, recherche, de transmission et noms
- lesau des lauréats
ministre approuvés
qui désigne ou
conservation des biens qui sera transformé en brochure.
notamment les classements et le Comité
d’utilisation de leur patrimoine. par choisit national sont
le patrimoine ensuite
culturel
culturels). reconnaissances. communiqués
immatériel au ministre pour
à sauvegarder sur la
Le Comité consultatif rend compte au au Président aux fins
base des recommandations
- techniques de conservation destransmission du
Comité national de tout ce qui biens culturels : le détenteurs de proclamation.
Conseil. Les Trésors
concerne la mise en place du système individuels et collectifs reçoivent, humains vivants bénéficient d’une
des Trésors humains vivants. selon les besoins, des subventions reconnaissance nationale et
pour des projets de développement internationale : une cérémonie
de leurs connaissances et officielle de remise de
compétences ainsi que pour la prix/proclamation est organisée.
formation de successeurs.
JAPON
Tableau synthétique des THV par pays
Dispositions juridiques Gestion administrative Aspect financier Divers
Loi de 1950 relative à la L’Agence des affaires - biens culturels immatériels Procédure de classement et de
protection
Pays des biens culturels qui culturelles,
Dispositions juridiques créée au sein du
Gestion administrative reconnaissance
Dispositions : elle comporte
financières
subdivise le patrimoine culturel MEXT (Ministère de l’éducation, 1.Les Détenteurs individuels trois phases :
immatériel
Japon en trois Loicatégories de la culture,
relative à: la protection des desSous-division reconnus
sports, de la des biens reçoivent
culturels auprèsdesdusubventions
2 millions de yen par an pour les
biens culturels (1950)science et de la technologie) se spéciales de 2 millions
Ministre de la culture et du tourisme, chargée de yen 1.La Sous-division
depardétenteurs des biens
individuels. Aide
biens culturels charge de la sauvegarde du an pour développer
l’analyse des questions relatives aux biens leurs culturels charge un
financière non précisée sous-conseil
pour les
immatériels (théâtre, patrimoine culturel immatériel. connaissances et former des d’investigation,
culturels immatériels, en matière de classements détenteurs collectifs et pour les composé de
musique, techniques et reconnaissances. successeurs. spécialistes,
groupes de préparer un
de protection
artisanales, etc.) rapport d’étude pour le Conseil ;
Corée Loi relative à la protection Commission de 6 membres émanant du Ministre Indemnité mensuelle, assurance
biens immatériels de la
des biens culturelsLe (1962)
Conseil des de affaires 2.Les Détenteurs collectifs
la culture et du tourisme maladie, aide matérielle couvrant
culture populaire (us et culturelles a été créé au sein de reconnus reçoivent une aide 2. Sur
les frais la base de ce rapport,
d’hospitalisation et la
coutumes concernant la l‘Agence des affaires culturelles financière pour des projets de Sous-division fait une étude et
d’obsèques
nourriture, l’habillement, en tant qu’organe consultatif sur formation de successeurs. formule une recommandation
Thailande Projet portant création des La Commission nationale pour la culture -une allocation mensuelle,
le logement, etc.), la politique culturelle auprès du concernant les éléments du
« Artistes nationaux »(1985) nomme quatre sous-comités chargés de la - une couverture médicale, une
techniques de ministre du MEXT. Il comprend - biens immatériels de la culture patrimoine culturel immatériel à
sélection et la proposition de candidatures aide financière en cas d’accident
conservation des biens la Sous-division des biens populaire : une aide financière est protéger
annuelles d’artistes nationaux …
culturels, (techniques ou culturels, composée de accordée à des groupes de
Philippines Loi qui a institutionnalisé le -Commission nationale pour la culture et les arts une subvention initiale
compétences spécialistes qui sont chargés de protection pour couvrir 3. Cette recommandation est
titre de THV (1992) (CNCA) crée le Comité Gamaba composé de une allocation mensuelle à vie
traditionnelles l’analyse des questions relatives partiellement les dépenses de ensuite soumise par le Conseil
cinq membres chargés de mettre en œuvre
indispensables pour la aux biens culturels immatériels, recherche, de transmission et au ministre qui désigne ou
programmes de sauvegarde
conservation des biens notamment les classements et d’utilisation de leur patrimoine. choisit le patrimoine culturel
France Arrêté de 1994 créant le titre Conseil des métiers d’art de 30 membres et Le Maître d’art reçoit une
culturels). reconnaissances. immatériel à sauvegarder sur la
de maître d’art abrogé par mission des métiers d’art qui assure la fonction allocation annuelle dont le
- techniques de conservation des base des recommandations du
l’arrêté du 28 mars 2002 de secrétariat. montant est fixé par le ministre
biens culturels : le détenteurs Conseil.
relatif au Conseil des métiers (portée à 16.000 euros en 2004).
individuels et collectifs reçoivent,
d’art, puis par l’arrêté du 3
selon les besoins, des subventions
août 2004 relatif au Conseil
pour des projets de développement
des métiers d’art et à la
de leurs connaissances et
Mission des métiers d’art.
compétences ainsi que pour la
Algérie Loi promulguée en 1998 Les biens culturels font l’objet d’une banque montant mensuel n’excédant pas
formation de successeurs.
définissant les biens culturels nationale de données établie par le Ministre de cinq mille dinars algériens
immatériels. Pas de décret la culture.
relatif au système des THV
Tchéquie Décret qui confère un statut Commission constituée au minimum de sept versement de 30.000 couronnes
juridique au titre aux THV membres, choisis parmi
JAPON les experts, pour un tchèques
(2002) mandat de quatre ans.
Mauritanie Décret créant un système des Commission d’experts désignée par le Ministre Financement indéterminé
Dispositions juridiques Gestion
Trésors humains vivants
administrative Aspect financier
de la Culture chargée de l’étude des dossiers de
Divers
Loi de 1950 relative à la L’Agence des affaires - biens culturels immatériels Procédure de classement et de
(2006) THV et avis les concernant
protection des biens culturels qui culturelles, créée au sein du reconnaissance : elle comporte
Sénégal Arrêté ministériel (2006) La Commission nationale de sélection des Financement indéterminé
subdivise le patrimoine culturel MEXT (Ministère de l’éducation, 1.Les Détenteurs individuels trois phases :
Trésors humains vivants est composée de 14
immatériel en trois catégories : de la culture, des sports, de la reconnus reçoivent des subventions
membres. Le secrétariat permanent de la
science et de la technologie) se spéciales de 2 millions de yen par 1.La Sous-division des biens
Commission est assuré par le Directeur du
biens culturels charge de la sauvegarde du an pour développer leurs culturels charge un sous-conseil
patrimoine
immatériels (théâtre, patrimoine culturel immatériel. connaissances et former des d’investigation, composé de
Burkina Décret créant une liste de -Commission de 21 membres sous la tutelle du Financement indéterminé
musique, techniques successeurs. spécialistes, de préparer un
Faso Trésors vivants nationaux Ministère de la culture
artisanales, etc.) rapport d’étude pour le Conseil ;
(2007) -Un secrétariat permanent de la Commission
biens immatériels de la Le Conseil des affaires 2.Les Détenteurs collectifs
assuré par le Directeur du patrimoine culturel
culture populaire (us et culturelles a été créé au sein de reconnus reçoivent une aide 2. Sur la base de ce rapport, la
coutumes concernant la l‘Agence des affaires culturelles financière pour des projets de Sous-division fait une étude et
Mali Décision ministérielle Commission nationale composée de 15 membres Financement indéterminé
nourriture, l’habillement, en tant qu’organe consultatif sur formation de successeurs. formule une recommandation
(2007) présidée par le Ministre de la culture.
le logement, etc.), la politique culturelle auprès du concernant les éléments du
Secrétariat de la Commission est assuré par la
techniques de ministre du MEXT. Il comprend - biens immatériels de la culture patrimoine culturel immatériel à
Direction nationale du patrimoine culturel.
conservation des biens la Sous-division des biens populaire : une aide financière est protéger
Nigéria Création
culturels, (techniques national
culturels,
d’unoucomité Comité
composée PCI qui a lui-même crée un
de national du accordée Financement indéterminé
à des groupes de
du PCI, chargé de spécialistes
compétences Comité
conseiller lequi sont consultatif
chargés de composé de onze personnes
protection pour couvrir 3. Cette recommandation est
gouvernement
traditionnelles nigérian sur les qui a pour mission de recommander pour
l’analyse des questions relatives partiellement les dépenses de ensuite soumise par le Conseil
indispensables
moyenspourde mettre
la en
auxœuvre la validation
biens culturels immatériels, recherche, de transmission et au ministre qui désigne ou
Convention
conservation de 2003
des biens notamment les classements et d’utilisation de leur patrimoine. choisit le patrimoine culturel
culturels). reconnaissances. immatériel à sauvegarder sur la
- techniques de conservation des base des recommandations du
biens culturels : le détenteurs Conseil.
individuels et collectifs reçoivent,
selon les besoins, des subventions
pour des projets de développement
de leurs connaissances et
compétences ainsi que pour la
formation de successeurs.
Etude pour la mise en place d’un système de Trésors humains vivants
Annexe n° 2
QUELQUES CHAMPS DU PATRIMOINE IMMATERIEL
CONCERNES PAR LE SYSTEME DES TRESORS HUMAINS
VIVANTS
La notion couvre donc un champ immense, à cheval sur les versants matériel et
immatériel. Parmi les catégories définies par l’Unesco, certaines, plus que d’autres,
sont propices à l’expression du génie créateur des hommes et de leurs communautés,
que le système des THV souhaite honorer, faire connaître et contribuer à sauvegarder.
Nous avons retenu trois catégories : les traditions orales, les arts du spectacle et les
savoir-faire et métiers traditionnels. Parmi ces catégories, certaines seront plus
sollicitées que d’autres. Cela tient moins à leur valeur intrinsèque qu’à la capacité
qu’elles ont à mettre en exergue les connaissances ou les créations collectives d’une
communauté à travers le savoir-faire de l’un de ses membres. Ce dernier en devient le
précieux dépositaire, le garant de sa transmission et par conséquent, un Trésor humain
vivant susceptible d’être proclamé. C’est particulièrement le cas dans le domaine des
arts du spectacle ou des métiers traditionnels et savoir-faire liés à l’artisanat.
Parmi ces différentes catégories, ce sont les composantes les plus menacées et les plus
emblématiques d’une communauté, où seront choisis, en priorité, les premiers Trésors
humains qui seront proclamés.
I. Traditions orales
-Poésie
-Qsida du melhoun
- Talâa hassania
- Tamedyazt
- Tamawayt
- Amarg des Rwayes
- Araziq et Laghnuj
- Izlan
- berceuses…
-Prose :
- contes
- devinettes
- proverbes
- mythes
-hagiographies
-Spectacles
- Lhalqa
- fantasia (tbourida, tafraout…)
- Lbsat
- charmer les serpents
- dresser les singes
- conter
- Tarab al-Ala
- musique andalouse
- Melhoun (qsida)
- Gharnati
- Daqqa
- Laâabat
- El Ghiat
- Jahjuka
- Aïssaou
- Gnaoua
- Hmadcha…
- Cultuels
- Dhikr
- Samaâ
- Madih
-Tajwid du Coran
Cuir
- tannerie traditionnelle (ex. Ziwani)
- chaussures de cuir (dont babouche et mules - cherbil)
Terre et pierre
- transformation de l’argile en produits artisanaux (zellige, mosaique, tuile,
céramique, poterie)
- gravure, peinture sur plâtre, décoration avec plâtre
- gravure sur marbre et pierre
- transformation et production artisanale de la chaux…
Textile
- confection, coupe et couture de vêtements traditionnels (djellaba,
tarbouche, caftan, jabador, el haik )
- filature traditionnelle de laine et autres matières premières
- transformation de fils de laine, de soie, de coton et autres en produits
utilitaires artisanaux
- teinture traditionnelle des fils
- broderie (points de feston, points nattés…)
- passementeries, fabrication et broderies de ceinturons divers
- tissage traditionnel
- tissage traditionnel de tapis, hanbel et handira
- fabrication de tentes traditionnelles
Bois
Métaux
- fabrication de produits artisanaux métalliques (dont la ferronnerie,
dinanderie, produits martelés, grilles, cadres métalliques divers)
- argenterie, cuivrerie (dont théière, plateau…)
- armurerie traditionnelle
- travail et fabrication des métaux précieux (fibules, ceintures, ceinturons,
poignards, colliers divers…)
- gravure sur métaux
- fabrication traditionnelle de pois et de d’instruments de mesure
- fabrication de lustres, lanternes et revêtements métallique
- herboriste
- barbier
- ostéopathe
- celui qui soigne par cautérisation
- puisatier
- sourcier
- géomancien.
Annexe 3
Projet de Règlement intérieur de la Commission nationale
des Trésors Humains Vivants
Projet de
Règlement intérieur de la Commission nationale
des Trésors humains vivants
I. Composition
Art.1 : il est créé auprès du Ministère de la culture une Commission nationale des Trésors
humains vivants, organe destiné à contribuer à la mise en œuvre du système des Trésors
humains vivants, ci-après dénommée Commission.
Art.2 : la Commission se compose de quinze membres tels qu’ils figurent dans la Loi
portant création d’un système de Trésors Humains Vivants (dénomination provisoire).
Art.3 : la Commission se charge des prérogatives suivantes :
Art.5 : la Commission peut faire appel à toute personne ou source d’expertise à même de
l’éclairer dans l’accomplissement de ses tâches. Elle peut s’aider, pour ce faire, du réseau
des universités et des institutions de recherche spécialisées.
Art.6 : pour assurer la rotation des membres de la Commission sans avoir à renouveler d’un
seul coup la totalité de ses membres, le mandat de la moitié des membres nommés lors de
la première nomination est limité à deux années. Les membres sortants sont désignés par
tirage au sort, au terme des deux premières années de la première nomination ;
Art.8 : lla Commission se réunit une fois par an en session ordinaire pour la sélection et la
désignation des Trésors humains vivants sur la base des dossiers qui lui sont soumis par le
Secrétariat des Trésors humains vivants.
Art.9 : la Commission peut se réunir en session extraordinaire chaque fois qu’elle est
convoquée par son président ou par plus de la moitié de ses membres.
Art.10 : les critères de sélection des personnes proclamées Trésors humains vivants sont les
suivants :
Art.11 : l'ordre du jour de la Commission est proposé par le Président aux membres du
Bureau ; il est ensuite approuvé par la Commission réunie en session ordinaire.
Art.12 : la présence des deux tiers des membres est exigée pour la prise des décisions de la
Commission. Une session de sélection des THV ne pourrait être validée sans le quorum.
Art.13 : si le quorum n'est pas atteint lors de la première convocation à une session de
sélection des THV, la Commission est à nouveau convoquée, à trois semaines d'intervalle,
et, lors de cette nouvelle session, elle peut valablement délibérer, quel que soit le nombre
des membres présents.
Art.14 : il est tenu un procès-verbal de toutes les sessions de la Commission. Les procès-
verbaux sont signés par le Président.
Art.15 : les décisions sont prises à la majorité absolue. Après avoir épuisé toutes les voies
du consensus, un vote a lieu au bulletin secret et les décisions sont prises à la majorité
absolue des membres présents et votants. En cas de vote, seuls les membres présents et
ayant participé aux débats, peuvent faire valoir leurs voix. Aucun membre ne peut être
représenté par une personne tierce.
Art.16 : la Commission se réunit dans un local affecté à cet effet ou mis à disposition
occasionnellement par l’Autorité Gouvernementale. Les travaux de la session de la
Commission sont dirigés par le Président.
Art.17 : à l’issue des travaux préparatoires de sélection, les sélections définitives des
Trésors humains vivants sont traitées par la session ordinaire de la Commission.
Art.18 : la Commission réunie en session ordinaire traite les questions qui sont inscrites à
l’ordre du jour jusqu’à leur épuisement.
IV. Bureau
le Président et le Vice-président :
le Secrétaire général:
le Secrétaire général rédige les procès verbaux de la Commission ;
il prépare le rapport moral annuel ;
il veille au bon fonctionnement de la coordination avec le Secrétariat.
V. Secrétariat et rapports
Annexe n° 4
JOURNEE NATIONALE DU THV
Outre ces activités menées par les jeunes eux-mêmes, des détenteurs du
PCI peuvent être conviés dans les écoles, les jeunes peuvent se rendre
dans le cadre de leurs cours à des visites d’ateliers de maâlem.
Programme conjoint «Culture et développement au Maroc»
Etude pour la mise en place d’un système de Trésors humains vivants
101
Annexe n° 5
PROCESSUS DE SELECTION
DES TRESORS HUMAINS VIVANTS
PROPOSITION DE CALENDRIER
L’appel à candidature au titre de THV est lancé par le Secrétariat des THV conformément à
ses attributions, le 1er septembre de chaque année. Il est relayé par les responsables au niveau
des directions régionales et diffusé par voie de presse, radio, télévision, et tout autre support
approprié afin de lui assurer l’audience la plus large. Cet appel comporte obligatoirement,
outre les autres pièces du dossier, les délais requis pour le dépôt du dossier de
candidature sachant que le dernier délai pour le dépôt des dossiers est le 31 octobre de
chaque année.
Du 2 janvier à la première semaine de mars de chaque année, elle examine les dossiers des
candidats.
La deuxième quinzaine de mars, elle se réunit, procède à la sélection des THV et propose leur
proclamation à l’Autorité gouvernementale dans le cadre de la loi relative au système des
THV
La dernière semaine de mai de chaque année, la proclamation des THV est célébrée à
l’occasion de la Journée des THV.
Octobre 2010