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Réseaux d’accès
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I-Définition
Un système d’abonné est l’ensemble des matériels et équipements organisés en série qui
assure d’un le raccordement d’un appareil de communication quelconque appelé terminal
(poste téléphonique…) à son centre de communication par deux fils. Elle est la partie
centrale du réseau de distribution.
C'est l'ensemble des moyens nécessaires pour assurer une transmission dans les deux sens
entre un CL et le terminal d’une Installation Privée(IP). La plus part des lignes abonné (qui
ont une longueur moyenne de 1 à 3kms) sont des paires métalliques isolées et torsadées.
Elle est constituée généralement de plusieurs câbles sur toute sa longueur.
RE
Le transport
La distribution
Le branchement
L’installation intérieure
1-Le répartiteur
Le répartiteur est un bâti axial à double face. Sur l’une des faces dite verticale on trouve les
têtes de câbles de transport venant de l’extérieure. Sur l’autre face dite horizontales ont
disposées les réglettes sur les quelles sont raccordés les câbles allant autocommutateur.
Entre ces deux faces les liaisons sont réalisées par des fils jarretière.
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Le rôle de point de coupure: Le RE permet d’accéder facilement à une ligne d’abonné
au circuit.
Cette liaison avec le poste de l’abonné est dite boucle locale (Localloop) et, lors d’une
communication téléphonique, transporte une composante continue d’alimentation du poste
ainsi que le signal vocal.
Mais les nouveaux systèmes utilisent des câbles coaxiaux ou fibres optiques pour accéder à
une bande passante accrue.
2-Le sous-répartiteur
Un Sous-Répartiteur se présente sous la forme d'une armoire plus ou moins grosse qui
réunit plusieurs points de Concentration. Il existe en agglomération un Sous-Répartiteur par
quartier, mais un SR peut couvrir toute une commune, voire plusieurs petites communes à
la campagne.
D'un côté on y trouve, les câbles qui vont aux différents Points de Concentration (câble
de distribution) et de l'autre côté, un câble encore plus gros qui relie le Sous
Répartiteur au répartiteur(câble de transport)
Des jarretières sont utilisées pour interconnecter aux têtes arrivées et aux têtes de départ,
ce qui facilite toute modification d'affectation, ou toute extension conforme aux
préconisations de câblage
C’est l’interface entre la distribution et le branchement. Ce sont des boites fixés sur appui ou
en façade les réglettes d’immeuble ou des bornes pavillonnaires de capacité 3,4,7,14 en base7
et de 5,10,20 en base10.
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4-Entrée de Poste (EP)
Dans certains logements, il n'y a pas de tel boîtier, et c'est alors la première prise qui fait
office de frontière entre le réseau de Côte d’Ivoire Télécom et l'installation privative de
l'abonné. C'est souvent le cas en appartement.
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III- BOUCLE LOCALE
1. Schéma de principe
• par des liaisons en espace libre avec des faisceaux hertziens (via des antennes et des
satellites)
La boucle locale est la partie comprise entre le client et le centre local de rattachement du
réseau Télécom. Les 1eres parties (transport, distribution, branchement)constituent la
boucle locale filaire (BLF)
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2.1 La partie "Transport"
La partie transport, est la partie qui connecte chaque Sous-Répartiteur à un Répartiteur via
un câble de forte capacité 224P, 448P, 896P………..
Chaque paire de cuivre correspondant à un client est reliée au répartiteur (jusqu’à une
distance de quelques km). Le répartiteur reçoit l'ensemble des lignes d'usager et les répartit
sur les équipements d'usager du central téléphonique grâce à une "jarretière", terme
consacré du fait que la paire de fils est tendue entre deux points.
Le répartiteur est donc un dispositif passif de câblage centralisant les lignes de la zone de
desserte du Centre à Autonomie d'Acheminement (CAA) et assurant la correspondance
entre une ligne et un équipement téléphonique.
Ce sont les câbles multipaires totalement posés en souterrain. Ces câbles de transport
relient le RE à la SR. Les têtes de câble de RE sont reliés aux commutateurs par les
fibres appelés jarretières.
C’est la partie des câbles de moyenne capacité qui relie les points de distribution au sous
répartiteur. Ces câbles sont soit des câbles souterrains (reliant des bornes pavillonnaires,
des réglettes d’immeubles) soit des câbles aériens autoportés. Ces câbles de distribution
ont une contenancede7 paires à 56 paires voir 112 paires.
C’est la partie reliant les clients aux points de raccordement. Ces liaisons sont
Réalisées avec des câbles en cuivre. Une ligne est composée d’une paire de fils
Transmettant la voix et les données sous forme de signaux électriques. La
partie branchement développe le câblage en façade. Généralement, les
logements particuliers et les petits immeubles accueillent une paire de fils de
cuivre par ligne posée directement sur leur façade, tandis que la plupart des
immeubles disposent d’une gaine technique chargée de recevoir les câbles de
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chaque résident et d’une armoire technique regroupant les connexions. La
connexion n’est pas toujours possible par câble.
Générales les logements accueillent une paire de fibre de cuivre par ligne posé directement sur
leur façade grâce à des dispositifs adaptés mais la ligne de Branchement peut être réalisée avec
l’autre support autre que le câble. En effet dans les régions à relief fortement accidenté on
utilise la transmission à réseau. Ainsi le point de distribution est un dispositif émetteur-
récepteur et la réglette d’abonné est remplacée par un dispositif émetteur-récepteur. Dans ce
cas la communication entre l’émetteur-récepteur de l’abonné et celui du point de distribution
se fait par faisceau hertzien numérique: on parle dans ce cas de Boucle locale radio(BLR).
C’est l’ensemble des équipements téléphonique situé chez l’abonné au-delà du dispositif de
coupure placée à l’extrémité de la ligne qu’ils agissent d’un poste simple ou complexe. Ainsi
l’installation qui termine une ligne téléphonique peut être plus ou moins compliqué selon les
besoins exprimés par l’abonné. On a 2 types d’installation
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Dans le réseau à structure souple, chaque ligne d’abonné se compose de plusieurs sections
distinctes par un ou parfois deux points de sous répartition où les connexions ne sont pas
systématiquement réalisées en avance. Chaque paire côté central pouvant être raccordé à
n’importe laquelle des paires côté abonné.
Il en résulte que le nombre de paires de réserve de câble d’alimentation de câble peut être
sensiblement diminué. Ces réseaux présentent en outre l’avantage de permettre lors des
extensions de traiter les différentes sections indépendantes. La notion de souplesse vient
uniquement du sous répartiteur.
RE PC EP
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De la centrale le réseau est étendu vers la SR qui a son tour transporte les conducteurs vers le PC
d’où sera relié chaque EP. Cependant nous pouvons directement de la SR relier EP pour pallier au
problème de distance.
Pour ce faire nous ferons une dérivation d’amorce dans notre câble en possession pour
connecter EP directement sans passer par le PC.
La relation entre le RTC et le GSM se fait par l’intervention d’un commutateur MSC qui joue le
rôle de passerelle qu’on appelle GATEWAY :
Il assure la fonction GSMC (Gate MSC) pour les appels entrant émanant du RTC
Une fonction de passerelle activé au début de chaque appel d’un abonné fixe vers un abonné
mobile, Gateway= point d’entrée (fonction logicielle servant à retrouver le mobile de
l’opérateur).
DEUXIEME PARTIE
TECHNIQUE
DES LIGNES SOUTERRAINES
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Chapitre 1 : Généralités sur le réseau téléphonique
I. Définition
Le Réseau Téléphonique Commuté (RTC), communément appelé Réseau d’Accès
(R.A), est l’ensemble des infrastructures téléphoniques aériennes et souterraines
permettant à l’abonné d’être relié à son centre de rattachement le plus proche. Les
équipements constituants ce réseau sont interconnectés par des supports de
transmission appelés câbles téléphoniques.
– le Sous Répartiteur (SR): a pour rôle de regrouper les câbles de transport sur la tête de
transport et les câbles de distribution sur la tête de distribution afin de permettre une
meilleure répartition des paires vers les abonnés.
– l’Entrée de Poste (EP): équipement à partir duquel l’on réalise l’installation d’abonné. Il
en existe deux types : le RP1 équipé qui contient des dispositifs de protection
d’abonné (fusibles ou parafoudres) et le RP1 non équipé ou vide.
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Chapitre 2 : Etude des câbles
I. Identification des câbles Pour relier les différents points des réseaux d’accès ou de
lignes, on utilise des câbles. Leurs noms diffèrent suivants les points qu’ils
rattachent.
Le câble de transport : achemine les communications entre les sous-
répartitions et le central (RE). C’est un câble en général de grande
capacité, posé en souterrain.
Le câble de distribution : rattache le point de concentration à une sous-
répartition de zone ou d’immeuble (SRZ ou SRI). Câble de moyenne
capacité posé en souterrain en conduite (canalisation) ou en aérien.
Le câble de branchement : relie l’abonné au point de concentration.
C’est un câble à 1 ou 2 paires méplat (5/9 ; 5/10), posé en aérien ou un
câble série 092 souterrain.
Le câble d’installation : de couleur grise ou ivoire, relie l’entrée de poste
au conjoncteur femelle de l’abonné à l’intérieur de la maison.
Le câble de jonction : réunit les centraux (RE) entre eux.
Le câble de liaison ou rocade : se trouve entre deux sous-répartitions.
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V. Symboles des câbles
56p 448p
• • 7p || ||
•• •• 14p x x 112p 896p
| | 28p xx xx 224p 1792p
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224 paires (8 torons de 28 paires) répartis en 2 têtes
448 paires : 4 têtes (112 paires)
224 paires
448 paires
1) Repérage des conducteurs d’un faisceau de base ou toron de 28 paires d’un câble
non rempli
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
Quartes
Fil
G G G G G G G O O O O O O O
1
Paire 1
Fil
Ba J N Ve Be M R Ba J N Ve Be M R
2
Fil
I I I I I I I Vi Vi Vi Vi Vi Vi Vi
1
Paire 2
Fil
Be M R Ba J N Ve Be M R Ba J N Ve
2
A1 A2 A3 A4
Type A Type B
Dans le cas d’un câble rempli, l’on remplace dans le type A, l’incolore (I) par le violet (Vi).
Application 1:
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Chapitre 3: Raccordement et Ramification des câbles
A. Raccordement des câbles
I. Introduction
Les câbles sont livrés par le fournisseur en longueurs de fabrication, généralement
de 300m sur des bobines ou tourets. Ces longueurs sont déroulées et mises en place sur les supports
téléphoniques puis raccordées pour constituer un câble téléphonique. Le raccordement effectué sur
deux sections de câbles est appelé épissure ou joint droit.
II. But du raccordement
Le raccordement doit assurer :
– la continuité électrique des conducteurs
– l’isolement entre les différents conducteurs
– la protection de l’épissure contre l’humidité
– la reconstitution de l’enveloppe du câble.
Pour les câbles de réseau, on a le raccordement par torsade et le raccordement par connecteurs.
III. Raccordement de deux sections de câbles
1. Longueur de recouvrement
C’est la longueur sur laquelle on enlève l’enveloppe du câble afin de réaliser les essais et
l’épissure. La longueur de recouvrement est donnée par la formule :
L=l+2a+2d
d a l a d
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4. Câblage et raccordement
Le câblage est l’assemblage par torsades des quartes homologues tandis que le raccordement
permet d’assurer la continuité électrique des conducteurs à l’aide de connecteurs UFY.
6. Longueur de l’épissure
La longueur de l’épissure est fonction de la capacité du câble et se détermine par la formule :
L = 2 a + b (N – 1) et la capacité est : C = 2 (N * n).
L = longueur de l’épissure en mm
a = distance entre l’enveloppe du câble et le 1er plan vertical (torsade) en mm
b = distance entre deux plans en mm
N = nombre de plans
n = nombre de quartes par plan
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8. Reconstitution de l’enveloppe du câble
a) Le guipage
Le guipage a pour but de:
– réduire l’encombrement de l’épissure ;
– protéger l’épissure contre l’humidité (avec un ruban de matière
plastique de 4 ou 7cm de largeur);
– protéger l’épissure contre la chaleur (avec un ruban de papier kraft
crêpé de 5cm de largeur).
Ces deux rubans sont enroulés à spires jointives.
9. Etiquetage
L’étiquetage à pour but de faciliter l’entretien et l’identification des câbles. Pour cela on dispose
des étiquettes sur les manchons et les têtes.
Ce travail est réalisé lors de la confection du raccord et du montage des têtes. Cette étiquette portera
les indications figurant sur les schémas ou diagrammes. Identification de l’origine et contenance
exprimées en amorce.
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II. La dérivation d’amorce
Cette technique consiste à faire une fenêtre sur le câble afin de prélever une amorce (dérivation
simple d’amorce) ou deux amorces (dérivation double d’amorces).
III. Le piquage
Il consiste à prélever une, deux ou trois paires au maximum dans un câble, pour raccorder des
abonnés, sans couper les autres paires.
Le piquage est réalisé sur des câbles de capacité inférieure à 28 paires.
Remarque :
Les normes d’ingénierie n’autorise pas le raccordement de deux méplats (5/9, 5/10) sauf dans
le cas d’une maintenance provisoire. Dans ce cas, on utilise des connecteurs AMP 519 noirs.
Le raccordement d’un méplat et d’un câble d’installation se réalise dans un boitier RP1 vide,
avec des connecteurs AMP 519 verts.
Les mesures de résistance effectuées sur les lignes téléphoniques concernent la paire de fils ; on
parle alors de résistance de boucle, notée (Rb). Pour une paire de fils homogènes, on aura : R fil1 + R
fil2. Il est à noter que la transmission du signal du signal sur une ligne téléphonique peut subir un
affaiblissement noté "α".
La résistance de boucle max autorisée par les centraux téléphoniques est de 1040 Ω, allant du RE
jusque chez l’abonné. L’affaiblissement autorisé ne doit pas excéder 9,5 dB. Ainsi pour qu’une paire
de fils téléphoniques fonctionne correctement, elle doit respecter la condition suivante :
Rb ≤1040 Ω
α ≤ 9,5 dB
1) Plan de transmission
Pour la mesure de la résistance de boucle et de l’affaiblissement, le plan de transmission se base
sur deux normes. (UIT : norme internationale et CIT qui est la norme nationale)
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Rb (Ω / Km) α (dB / Km) Distance max (Km)
Calibre
UIT CIT UIT CIT UIT CIT
4/10 275 293,5 1,61 1,79 3,78 3,54
6/10 122 130,5 1,04 1,19 8,52 7,97
8/10 69 73,4 0,81 0,9 15,07 14,17
Application 2:
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TROISIEME PARTIE
TECHNIQUE
DES LIGNES AERIENNES
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Chapitre 1 : Généralités
a) Définition
L’organisation classique d’un réseau de câbles de Télécommunications comporte une partie
souterraine et une partie aérienne.
Ainsi donc, la construction des lignes aériennes, se rencontre le plus souvent dans les zones à
faible densité téléphonique, dans les terrains rocheux, les zones où les besoins en téléphone sont
encore mal définis.
I. Les supports
Les supports de lignes aériennes de Télécommunications sont constitués par
des poteaux en bois ou en métal (acier galvanisé). Les poteaux peuvent être utilisés seuls (appuis
simples) ou être consolidés. Cette consolidation est obtenue soit par l’assemblage de plusieurs
poteaux, soit à l’aide de haubans.
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On peut déterminer d’une manière suffisamment approchée, la profondeur
d’implantation, en appliquant la règle suivante :
b) L es poteaux métalliques
Ce sont des troncs de pyramide ou des prismes droits à section octogonale.
Les poteaux métalliques actuellement utilisés dans le réseau téléphonique ivoirien sont en acier
galvanisé à chaud, de marque "Petit Jean".
Marquage
Chaque poteau comporte, sur l’une des faces, à 3,50 m de la base, une marque en
creux ou en relief indiquant :
– le sigle PTT
– la hauteur totale en cm
– la marque du fabricant
– le millésime de l’année de fabrication.
En outre, un repère (—) indique la profondeur normale d’implantation.
Rehausse
On peut emboiter, sur la partie supérieure d’un poteau métallique, une rehausse
en acier galvanisé ayant la même forme que le poteau. On obtient ainsi un appui plus élevé d’environ
1 mètre. Dans ce cas, l’effort de tirage doit être réduit.
N° Nomenclature Profondeur
Longueur totale
Prismatiques Pyramidaux d’implantation
48 / 37 48 / 27 7,00 m 1,40 m
48 / 38 48 / 28 8,00 m 1,50 m
Rehausse
Hauteur
N° Nomenclature Longueur totale
d’emboitement
48 / 30 1,20 m 0,20 m
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Chapitre 2 : LES APPUIS
1) – Définition
Un appui est un poteau armé pour supporter une artère aérienne. Dans le cas où
s’exerce un effort important sur ce dernier, on le renforce soit d’un deuxième poteau, soit par un
hauban.
I. Appui simple
Il est constitué d’un seul poteau (bois ou métallique). Les efforts supportés par
cet appui sont appliqués sur une cote de fixation (CF = 25cm pour les poteaux métalliques et de 35cm
pour les poteaux bois). Ce type d’appui est généralement utilisé en alignement droit.
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1) Appui haubané simple à 30°
Fouille d’ancrage
La distance minimum (d) entre le bord de fouille et le poteau est de :
d = (Hs – CF) * 0,6 avec Hs : hauteur hors sol de l’appui
Longueur "l" du hauban
La longueur du hauban 32/21 est de :
l = (Hs – CF) * 1,2
Pour l’appui haubané double à 30°, la longueur "L" du hauban est : L = 2 * l
Dans le cas de poteaux métalliques "Petit Jean", on utilise une entretoise variable 20/11 et un
feuillard pour l’assemblage.
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Chapitre 3 : Armement des poteaux
Définition : On désigne par armement l’ensemble des pièces métalliques fixés au poteau,
soit par boulon soit par un cerclage, afin de tenir les câbles.
Le matériel diffère selon le nombre et le type de câbles à poser et la nature des appuis (poteaux en
bois, poteaux métalliques).
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Chapitre 4 : Les câbles aériens
I- Le câble d’installation
Il est des séries 278, 298 et il permet de faire l’installation d’abonné.
II- Les câbles de branchement
Ce sont les câbles à une paire (5/9), à deux paires (5/10), en acier central. Le plus utilisé 5/9
est constitué de deux conducteurs en acier central, destiné à la réalisation des lignes courtes
inférieures ou égales à 200m.
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Chapitre 5 : Notion de mécanique des lignes aériennes
Généralités :
La construction des lignes aériennes comporte toujours un aspect mécanique important car
il conditionne la solidité et la sécurité des lignes.
Les câbles téléphoniques, comme tous les appuis auxquels ils sont suspendus, doivent
résister dans des conditions satisfaisantes aux efforts dus aux tensions permanentes comme aux
surcharges temporaires subies sous l’action du vent notamment.
II- La Flèche
Généralités
On appelle flèche, la distance "f" entre le point le plus bas O et la droite A – B.
La flèche est liée à la tension T du câble par la formule fondamentale :
f = flèche en m
f = p * l2 p = poids en kilogramme de 1m de câble
8T l = longueur de la portée en m
T = tension de pose du câble en daN
Autres modes de détermination :
Quelles que soient les caractéristiques du câble et la longueur de la portée, la flèche en m
est donnée par la formule :
f = 1100 N = nombre d’oscillations par minute
N2 f = valeur de la flèche en mètre.
En l’absence de vent et à 15°C, pour des portées limitées à 50m, il a été décidé de fixer la
valeur de la flèche à 66cm pour tous les câbles.
Dans les mêmes conditions, pour d’autres valeurs de portée, celles des flèches sont
déterminées par la formule :
f = 66 L2
502 L = longueur en mètre de la portée
f = en c
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III- Choix de la longueur des appuis
Il se fait en fonction:
- des flèches
- des distances réglementaires
- de la position des attaches.
-
L = (Hs + 0,70) * 10 L = longueur des appuis
9 Hs = hauteur hors sol
Application 1 :
En absence de vent, à environ 20° sur une portée de 40m, l’on suspend un câble 098 / 28/ 4
sur des appuis métalliques. Déterminer la longueur des appuis implantés à cet endroit, en traversée
de route.
• Détermination du t10
Considérons le triangle DAF : t10 = 10* Cosα
Cosα = AF = t10 → (1)
AD 10
Le t10 est une mesure de longueur, qui matérialise la valeur de l’angle de tirage d’un
appui. Ainsi :
– plus cet angle est ouvert (obtus), plus le t10 est petit, plus le tirage est faible.
– plus cet angle est fermé (aigu), plus le t10 est grand, plus le tirage est important.
• Détermination du tR
Considérons le triangle BAG :
Cosα = AG = tR → (2)
AB l
tR = l* Cosα
Cosα = t10 = tR
10 l
V- Efforts supportés par les appuis
Généralités
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La construction des lignes aériennes comporte toujours un aspect mécanique
important qui conditionne la solidité et la sécurité des lignes.
Les câbles téléphoniques, tout comme les appuis auxquels ils sont suspendus, doivent
résister dans des conditions satisfaisantes aux efforts dus :
– aux tensions permanentes des câbles,
– aux surcharges temporaires subies sous l’action du vent notamment.
Chaque appui supporte deux types d’efforts qui sont :
– un effort longitudinal permanent noté "EP" (effort permanent), mesuré à environ 20°C (T20) et
en absence de vent ou un effort longitudinal temporaire : "ET" (effort temporaire) mesuré en
présence de vent à 15°C (T15).
– un effort horizontal maximal (HM) qui est la composante horizontale résultant de l’action du
vent sur le câble.
EP = 0 en absence de vent.
ET = HM en présence de vent
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en absence de vent : EP = T20
c) Appui d’angle
d) Appui courbe
R = rayon de la courbe
O = centre de la courbe
AB = AC = l = portée
Déterminons Cosinus α.
Chaque appui possède une charge de rupture, supporte un effort permanent, subi
un effort temporaire.
Selon toutes ces considérations, il est des fois nécessaire de consolider certains appuis de l’artère
lorsque les efforts à craindre dépassent leur résistance normale.
Il existe deux types de consolidation :
– la consolidation longitudinale
– la consolidation transversale.
a) Consolidations longitudinales
• Définition de l’effort longitudinal
C’est l’effort permanent dû essentiellement à la tension des fils ou câbles au-
delà duquel l’appui subirait une déformation permanente (flambage), on le désigne par la lettre "T".
• Règle de consolidation
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Elle n’est pas à envisager en ligne courante dans la plupart des cas. Seuls les
appuis situés en des points particuliers, font l’objet d’une consolidation :
– aux traversées des voies
– aux appuis encadrant des portées de longueurs différentes ou subissant des charges
dont la différence est importante.
b) Consolidations transversales
• Définition
C’est l’effort temporaire ; il est dû principalement à la pression du vent sur les fils
ou câbles. On le désigne par HM.
Lorsque la ligne est protégée des vents transversaux par des bois, des talus ou des
immeubles : on ne consolide aucun appui.
La ligne n’est pas abritée : dans ce cas, l’effort supporté par les appuis, est
essentiellement dû au vent. L’importance des consolidations à apporter, dépend de la nature des
appuis et de l’intensité des efforts supportés.
• En courbe
Dans les courbes, non seulement les appuis sont sujets aux efforts transversaux du
vent, mais aussi ils supportent en permanence les efforts exercés par les câbles.
La valeur de l’effort s’exerçant sur un appui en courbe est donnée par l’expression :
Rm = HM + 2 T * t10
Il faut donc calculer cet effort dans chaque
10 cas, et choisir le type d’appui à construire en
fonction du résultat.
• Appui d’arrêt
Pour empêcher les appuis de s’abattre successivement les uns après les autres sur
une certaine longueur, on insère régulièrement des appuis d’arrêt capables de résister à un effort
longitudinal élevé.
VI- 1 Le piquetage
C’est une opération effectuée avant les travaux.
Buts :
- connaissance de l’itinéraire réel de l’artère
- emplacement et type des appuis
- nature des consolidations.
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Portée maximale : 50m. Cette portée peut être réduite si on a des
raisons de craindre que le déport horizontal risque d’emmener le câble à moins
de 6m au-dessus de la chaussée.
Piquetage en courbe
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TROISIEME PARTIE
GENIE CIVIL
ET CANALISATIONS
34
Chapitre 1 : Introduction
Tout chantier téléphonique a besoin d’être organisé afin de permettre une bonne installation
des câbles téléphoniques. L’ensemble des travaux en souterrain permettant le passage des câbles,
constitue le génie civil. Pour la sécurité du chantier, il est important de signaler celui-ci.
I- Panneaux de chantiers
Les panneaux de chantier sont des panneaux placés à l’entrée et à la sortie d’un chantier
pour informer de l’exécution de travaux.
L’installation de ces panneaux doit respecter les indications suivantes :
– les panneaux doivent être visibles
– ils doivent être stables
– s’assurer qu’ils ne constituent pas des obstacles ;pour cela ils ne doivent pas déborder
la chaussée.
– ne jamais installer deux (02) panneaux sur le même support
– commencer l’installation par les panneaux les plus éloignés et inversement pour la
dépose
– signaler de nuit, l’origine et l’extrémité du chantier par des feux (les clignotants
incorporés A5 et K3 sont efficaces).
2) Maintient de la circulation
Il faut réduire au maximum la gêne de la voie publique. Pour cela, il faut prévoir des
ponts (3,5m) et des passerelles de 1m pour assurer la continuité des accès nécessaires à la
circulation.
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Maintenir l’écoulement des eaux pour la mise en place de tubes ou autres dispositifs
appropriés.
I- Piquetage
Le piquetage en plan des ouvrages doit être effectué conformément aux projets (chantiers)
à couvrir. Pour cela il faut prévoir un cahier de chantier dans lequel sont notées toutes les
modifications.
V- Remblayage et compactage
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Le dispositif avertisseur, de type grillage ou ruban, est destiné à signaler la présence des
ouvrages de l’opérateur dans le sol. Il se trouve à 20 cm au-dessus de l’ouvrage. Sauf en cas de charge
réduit, mais dans tous les cas, il est placé au moins à 10 cm en-dessous du niveau du sol.
Diamètre
25 / 28 42 / 45 77 / 80 75 / 80
(mm)
R (m) 4 4 10 12
Exemple : Ø 25 / 28
MaMâM Extrémité mâle Extrémité femelle
Ø extérieur
37
– poser le dispositif avertisseur
– remblayer et compacter jusqu’au niveau du sol
– remettre en état les lieux.
8cm 8cm
C.M.A : 3 H 8
Application 1:
Le technicien RIT réalise en terrain privé une canalisation 6 V 4. Déterminer :
1) les dimensions de la fouille
2) les dimensions du bloc normalisé.
Cette catégorie de canalisations comprend les trois types suivants différenciés par la
disposition des tuyaux dans l’ouvrage :
1) Empilage de type A :
Cet empilage est formé par la juxtaposition de deux ou trois nappes horizontales de
tuyaux sans interposition de mortier entre ces tuyaux.
Ce mode d’empilage ne peut être utilisé que pour un rayon de courbure ≥ 20 m.
Exemple : A 06 : CME de type A avec 6 tuyaux PCV Ø= 80, disposés horizontalement.
Nappe horizontale
Maille carrée
38
2) Empilage de type B :
Cet empilage est formé par la juxtaposition de tuyaux disposés de manière que la section droite de
l’ouvrage ressemble à un nid d’abeilles sans mortier entre les tuyaux.
10
36 56
10
7 36 7
50
3) Empilage de type C :
Cet empilage est constitué par la superposition de nappes horizontales de tuyaux, chaque
tuyau étant séparé du tuyau voisin dans le sens horizontal comme dans le sens vertical par un espace
de 3 cm rempli de mortier.
INTRODUCTION
Depuis l’évolution des réseaux de télécommunication avec la pose des câbles en sous terrain, il arrive
le plus souvent que lors des canalisations une nécessité de dérivation intervient. Alors pour
permettre une facilité de dérivation, la création de chambre téléphonique est intervenue. Cependant,
pour notre exposé, nous nous efforcerons de donner les différents types de chambres ; ses
composantes ainsi que leurs implantations.
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Les chambres utilisées répondront aux normes NF P 98050 et NF P 98051. Dans une infrastructure
génie civil dédiée aux télécoms, une chambre de tirage est composée des sous ensembles suivants :
· D’une ossature en béton armé correspondant à la chambre proprement dite,
· D’une rehausse éventuelle permettant la compensation d’une élévation ou d’un dénivelé du sol
(talus)
· D’une grille de protection,
· D’un cadre en acier,
· D’un ou plusieurs tampons de couverture.
Chaque chambre possède au minimum :
· 2 masques permettant la pénétration de la multitubulaire (des fourreaux).
· Un puisard (cône en partie basse) pour l’évacuation des eaux de pluie et d’infiltration.
Suivant la taille de la chambre, ces masques sont plus ou moins importants et des accessoires
complémentaires peuvent équiper la chambre (support équerre de câbles, poteau support de câbles,
crosse de descente, échelons de descente, anneau de tirage scellé ou vissé en fond de chambre ou
sur paroi, etc.).
LEGENDE :
1 TAMPON DE COUVERTURE
2 CADRE
3 ENCOCHES POUR FIXATION CADRE
4 ANNEAUX DE TIRAGE
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(L5T, L6T, K2C, K3C ETM1C)
5 ANCRES DE LEVAGE
6 ECHELON (L5T, L6T, M1C)
7 EQUERRE SUPPORT CÂBLE
8 POTEAU (L5T, L6T, M1C)
9 MASQUE AVEC PRÉ-PERÇAGE
OU VOILE À BRISER
10PIÉDROIT
11RADIER
• PRÉPERÇAGE :
Ø 45 pour L0T à L3T
Ø 45 - Ø 60 pour L4T à 1/2L4T
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Chambre de tirage L0T
Placée sous trottoir, la chambre de tirage L0T permet de tirer et de raccorder les lignes souterraines
de télécommunication. La chambre de tirage L0T est constituée d'un tampon noir conforme à la
classe B125 (tenue à la charge 12,5T) équipé d'un axe de verrouillage, d'une cuve équipées de 6
perçages réalisés en usine avec cônes d'étanchéité, d'un fond facilement démontable. Agréée FT.
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2.2- Type KC
• PRÉPERÇAGE :
Ø 45 pour K1C et K2C
Ø 45 - Ø 60 pour K3C
• MANUTENTION
PAR ANCRES DE LEVAGE
K1C :........................................ 2 ancres 1,3 T
K2C :........................................ 2 ancres 1,3 T
K3C :........................................ 2 ancres 2,5 T
• EQUIPEMENT :
1 anneau de tirage de fond
2 anneaux de tirage de piédroit
2 supports équerres
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III- Les conditions normales d’utilisation et préconisations de pose des chambres
1- conditions normales d’utilisation
2- Préconisations de pose
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