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Bruneau Emeline
Chabroux Adeline
Certifient sur l’honneur que l’examen de nos travaux écrits joints à cette délivrance sont des
travaux que nous n’avons ni recopié ni utilisé des idées ou des formulaires tirées d’un
ouvrage, article, mémoire, en version imprimée ou électronique, sans mentionner
précisément leur origine et que les citations intégrales sont signalées entre guillemets.
Nous déclarons être informé(es) que dans le cas où un plagiat serait constaté dans un de
nos travaux écrits, celui-ci conduirait à la nullité de l’examen et serait passible de sanctions
pénales, conformément à l’article L 331-3 du Code de l’éducation et à la loi du 23 décembre
1901 sur les fraudes dans les examens et concours publics.
Signature :
Bruneau
Chabroux
Gachet
Saint-Vil
3
Sommaire
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1. Description de la situation
Étudiante en 2ème année de soins infirmiers. Nous sommes le 22 mars à 15h, j’effectue
la prise des paramètres vitaux de Mme L qui est à J3 de son hospitalisation en cardiologie
en soins intensifs suite à un arrêt cardio-respiratoire.
[Mme L. vit seule en rez-de-chaussée. Elle est autonome, cependant elle ne sort plus de
chez elle depuis 2 semaines parce qu’elle est sujette à plusieurs chutes enregistrées par la
présence verte. De ce fait, pour l’aider à l’entretien de sa maison, elle a une aide-ménagère
2 heures par semaine. Elle a 2 fils, un qui vit dans la région et l'autre en région parisienne.
Elle n’a pas écrit de directives anticipées, ni de personne de confiance. Elle n’est ni sous
tutelle, ni sous curatelle.]
Le matin du 20 mars 2022, Mme L., âgée de 93 ans, est tombée à son domicile. Une
présence verte a été installée chez elle au vu des nombreuses chutes réalisées ces derniers
jours. Lors de celle-ci, Mme L. a appuyé sur la présence verte déclenchant l’intervention des
secours. Les pompiers, premiers arrivés sur place, ont retrouvé la patiente consciente au
sol. Soudainement l’état de Mme L. se dégrade et elle fait un arrêt cardio-respiratoire. Les
pompiers et le SMUR appelé en renfort, ont procédé à la réanimation d’urgence. En effet,
le massage cardiaque associé à 1 choc électrique externe par le défibrillateur semi-
autonome1 ont réussi à faire repartir son cœur. Des marbrures présentes au niveau des
genoux et une saturation à 95 % ont nécessité la mise en place de 4L d’oxygène. L’ECG
réalisé sur place montre un bloc auriculoventriculaire complet (BAVc)2 et un QRS large avec
un retard gauche. Un traitement par un b stimulant a été débuté. Durant le trajet, Mme L. a
eu une dose de morphine pour diminuer la douleur.
Mme L. est entrée en service d’urgence cardiologique et soins intensifs à 10h. Sur le plan
clinique, Mme L. était confuse, agitée et désorientée. Sur le plan hémodynamique, elle était
instable : elle était hypertendue avec une tension à 177/74 mmHg, en bradycardie avec une
fréquence cardiaque à 40 battement/minute et une saturation à 98% sous 4L d’oxygène en
masque à haute concentration. Le médecin a prescrit un bilan biologique complet, un ECG,
une ETT et a maintenu l’antalgique de palier III et un benzodiazépine. L’ECG réalisé par
1
Le défibrillateur semi-automatique (DSA) est un défibrillateur automatisé qui analyse le tracé cardiaque d'une
personne en arrêt cardio-respiratoire et évalue si un choc électrique externe est ou non nécessaire.
2
Le Bloc auriculo-ventriculaire complet est une interruption de la conduction électrique entre les oreillettes et
les ventricules. Cette interruption affecte la capacité du pompage du cœur et peut conduire à l’arrêt cardiaque.
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l’externe a montré un bloc auriculo-ventriculaire complet avec un échappement de l’onde
QRS. En l’absence de l’échappement de l’onde QRS, le bloc auriculaire aurait pu conduire
à une mort subite. L’infirmière a réalisé le prélèvement du bilan biologique à 11h30. Le
médecin a prescrit le maintien du β-stimulant3. L’ETT, réalisé à 11h45 par l’interne de service,
a montré une valve aortique calcifiée mais difficilement évaluable du fait de son bloc
auriculo-ventriculaire complet et une fraction d’éjection du ventricule gauche de 40%. Le
bilan biologique montre une hypokaliémie, une troponine élevée et les proBNP élevés. Le
médecin a prescrit un maintien des β-stimulants et l’introduction de potassium. Un scanner
cérébral a été réalisé ne montrant aucun signe de focalisation (expression permettant
d’identifier un signe neurologique). Au vu des troubles du rythme de la patiente, une
intervention pour une pose de pacemaker a été envisagée pour le mardi 22 mars. L’équipe
médicale a prévu d’en discuter avec les fils, car pour faire la pose de pacemaker les
paramètres hémo-dynamique de Mm L. ainsi que son activité électrique doivent se
stabiliser.
Le 21 mars à l'aube, il y a eu une récidive de BAVc avec plusieurs torsades de pointe. Les
torsades de pointe sont des arythmies définies comme des tachycardies ventriculaires
(fréquence cardiaque souvent > 160 bpm)
Sur le plan clinique, elle était toujours confuse, agitée et désorientée, c’est pourquoi une
contention a été prescrite par le médecin. Cependant, lors du passage de l’infirmière pour
l’évaluation de la douleur, elle a été capable d’exprimer une douleur à 6/10 sur l’échelle
numérique.
Le 21 en milieu de matinée, une réunion entre médecins (médecin chef, médecin du service
et les internes) a eu lieu avec la cadre de service, afin de décider s’il faut réanimer Mme L.
en cas de nouvel arrêt cardiaque. Après discussion, l'équipe médicale a décidé que la
réanimation serait considérée comme de l’acharnement thérapeutique. Il est prévu que le
médecin en discute avec les fils. A 12h, lors du passage de l’infirmière pour l’évaluation de
la douleur, elle a été capable de nouveau d’exprimer une douleur à 6/10 sur l’échelle
numérique. Suite à cela, le médecin a prescrit une majoration de la morphine ainsi qu’une
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Le β-stimulant. un traitement d’urgence cardiaque qui permet d’augmenter la fréquence cardiaque de Mm L.,
d’améliorer la vitesse de conduction électrique auriculo-ventriculaire et d’augmenter la force contractile du
myocarde.
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diminution du benzodiazépine. La patiente est orientée et calme donc l’équipe a pu la
décontentionnée. A 20h, elle a exprimé une douleur à 0/10 sur l’échelle numérique.
Le 22 mars à 15H, je fais la surveillance de cette patiente avec ma tutrice. Pendant qu’elle
consulte la planification de soin sur le DPP, je frappe à la porte et j’entre dans la
chambre. Une fois entrée, j’active la présence et laisse la porte en partie ouverte pour ma
tutrice. Je salue Mme L. J’observe qu'elle est endormie et le son de ma voix l’avait
légèrement réveillée. Je me suis présentée et lui ai demandé comment elle allait. Mme L.
m’a souri. J’étais surprise, par apports aux transmissions je m’attendais à être face à une
patiente agitée. La patiente n’était pas totalement consciente. Sur le plan clinique elle était
calme, en état de somnolence, non agitée mais réceptive à ma présence car elle me
regardait et me souriait. Sur le plan hémodynamique, elle est en hypertension avec une
pression artérielle à 194/84 mmHg, elle est en bradycardie à 54 bpm, une saturation à 95%
pourcent sous 4L d’oxygène.
A 16h, le médecin du service s’est entretenu avec l'un des fils de Mme L, celui qui vit dans
la région. Des explications ont été faites au fils sur la possibilité d’arrêter les traitements
visant à accélérer le cœur pour se diriger vers des soins de confort. Une pose de pacemaker
est envisageable mais cela semble discutable au vu de l’altération de l’état général de Mme
L. Ces explications ont été comprises par le fils et il rejoint l’avis de l’équipe médicale. Celui-
ci est contre l’acharnement thérapeutique. Le fils a également évoqué une notion de perte
d’autonomie de la patiente au vu de ses chutes régulières à la maison. Elle avait de plus en
plus de difficultés à répondre à ses besoins fondamentaux seule.
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2. Questionnement
• Comment être sûre que Mme L. n’est réellement pas en capacité de se prononcer ?
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3. Question de départ
4. Analyse de situation
« Toute personne a, compte tenu de son état de santé et de l'urgence des interventions que
celui-ci requiert, le droit de recevoir, sur l'ensemble du territoire, les traitements et les soins
les plus appropriés et de bénéficier des thérapeutiques dont l'efficacité est reconnue et qui
garantissent la meilleure sécurité sanitaire et le meilleur apaisement possible de la
souffrance au regard des connaissances médicales avérées […]
Au regard de la situation :
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« Les actes mentionnés à l'article L. 1110-5 ne doivent pas être mis en œuvre ou poursuivis
lorsqu'ils résultent d'une obstination déraisonnable. Lorsqu'ils apparaissent inutiles,
disproportionnés ou lorsqu'ils n'ont d'autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, ils
peuvent être suspendus ou ne pas être entrepris, conformément à la volonté du patient et,
si ce dernier est hors d'état d'exprimer sa volonté, à l'issue d'une procédure collégiale définie
par voie réglementaire. »
Au regard de la situation :
La patiente n’ayant plus la capacité de donner son avis, une réunion collégiale doit
être entrepris.
Au regard de la situation :
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« Toute personne prend, avec le professionnel de santé et compte tenu des informations et
des préconisations qu'il lui fournit, les décisions concernant sa santé. »
Au regard de la situation :
La patiente prend la décision après avoir reçu toutes les informations des possibilités
(pose de pacemaker, arrêt de la réanimation, arrêt des soins, …). Seulement, la patiente
n’a jamais été informé de son état.
Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et
éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment. »
Au regard de la situation :
« La patiente n’a pas pu exprimer de souhait sur la poursuite ou non dans sa prise
en charge, elle n’a pas eu l’opportunité de consulter un autre médecin. Le consentement de
la patiente n’a été demandé à aucun moment dans la prise en charge.
Au regard de la situation :
La patiente ne pouvant pas donner son consentement, une procédure collégiale n’a
pas été réalisée dans les règles c'est-à-dire pas la présence d'un médecin extérieur au
service et l’équipe paramédicale n’y a pas participé.
Au regard de la situation :
Au regard de la situation :
Au regard de la situation :
La patiente est libre de faire les choix qu’elle veut par rapport à sa personne.
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4.2 D’un point de vue des chartes
Lorsque les personnes sont parvenues au terme de leur existence, l’établissement met tout
en œuvre pour leur assurer une vie digne jusqu’à la mort. À cet égard, la prise en compte
de leur volonté est essentielle. »
Au regard de la situation :
Au regard de la situation :
Aucun consentement n’a été recueilli. Son état n’a pas été évalué. De ce fait sa
famille a été contactée et consultée sans elle.
« Il doit être éclairé, c’est-à-dire que la personne doit avoir été préalablement informée des
actes qu’elle va subir, des risques fréquents ou graves normalement prévisibles en l’état
des connaissances scientifiques et des conséquences que ceux-ci pourraient entraîner. »
Au regard de la situation :
La patiente n’a pas été informée. Il n’y a pas eu de communication avec elle.
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Au regard de la situation :
La patiente n’a pas été consultée quant aux conséquences de son état de ce fait, elle
n’a pas pu faire part de son avis pour la suite.
« Lorsqu’une personne est hors d’état d’exprimer sa volonté, qu’elle soit en fin de vie ou
non, et que les actes de prévention, d’investigation ou de soins apparaissent inutiles,
disproportionnés ou n’ayant d’autre effet que le seul maintien artificiel de la vie, le médecin
peut prendre la décision de les limiter ou de les arrêter. Cette décision ne peut cependant
être prise qu’après concertation avec l’équipe de soins et dans le cadre d’une procédure
collégiale. Le médecin ne prend en effet sa décision qu’après consultation d’au moins un
autre médecin avec lequel il n’entretient aucun lien hiérarchique. Par ailleurs, il prend en
compte les souhaits précédemment exprimés par la personne quant à sa fin de vie. Cette
volonté doit être recherchée. ”
Au regard de la situation :
Au regard de la situation :
« Les directives anticipées témoignent en effet de la volonté d’une personne, alors que celle-
ci était encore apte à l’exprimer et en état de le faire. Toutefois, les directives anticipées
n’ont pas de valeur contraignante pour le médecin. Celui-ci reste libre d’apprécier les
conditions dans lesquelles il convient d’appliquer les orientations exprimées par le patient
dans ce document compte tenu de la situation concrète et de l’éventuelle évolution de l’état
de l’art médical. »
Au regard de la situation :
Dans ce cas, nous ne savons pas si la patiente à des directives anticipés. Nous ne
lui avons pas demandé.
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• Charte éthique et accompagnement du grand âge, Chapitre 2 :
Au regard de la situation :
Madame L. n’a pas eu ses droits respectés. Elle n’a pas pu s’exprimer. On ne l’a pas
laissé libre de choisir sa prise en soin.
« Être à l’écoute de ce que la personne sait, comprend et exprime. L’informer de façon loyale,
adaptée et respecter ses décisions. S’assurer de son consentement ou, à défaut, de son
assentiment. Tenir compte de son histoire, de sa culture et de ce à quoi elle attache de la
valeur. »
Au regard de la situation :
La patiente n'a pas été écoutée. Elle n’a pas été informée de son état, on ne sait pas si elle
comprenait vraiment ce qu’il lui arrivait. De ce fait son consentement n’a pas été recueilli.
Seule sa famille a eu les informations et a été appelée pour prendre une décision pour la
suite des soins.
« Faire en sorte que chacun puisse bénéficier, jusqu’au terme de son existence, de la
meilleure qualité de vie possible. Permettre aux personnes qui le souhaitent d’indiquer à
l’avance leurs préférences et leurs volontés. »
Au regard de la situation :
Alors que l’état clinique de madame L. était instable, elle n’a pas eu la possibilité
d’indiquer ses préférences et ses volontés.
Au regard de la situation :
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Même si actuellement la patiente est en situation de handicap elle devrait garder le
droit de communiquer or on ne l’a pas écouté. On ne lui a pas laissé le choix de choisir ses
projets pour la suite, pour sa vie en société.
« Toute personne âgée en situation de handicap ou de dépendance doit avoir accès aux
conseils, aux compétences et aux soins qui lui sont utiles. »
Au regard de la situation :
La patiente n’a pas eu accès aux conseils concernant sa pathologie afin de savoir les
différentes options qu’elle avait. Elle ne pouvait donc pas avoir accès aux compétences et
aux soins qui aurait pu lui être utile.
• Charte Alzheimer, maladies apparentées, éthique & société, Chapitre 1.2, 1.4, 2.2,
2.3, 2.8
2.3 « La personne malade doit pouvoir bénéficier d’une autonomie d’action et de décision,
tenant compte de ses capacités cognitives, physiques et psychiques. Dans ce contexte,
savoir accepter un risque réfléchi et concerté est justifié. Seules les précautions
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indispensables selon les recommandations de bonnes pratiques, doivent être
préconisées. »
Au regard de la situation :
La charte Alzheimer est spécifique à la région Ile de France. Elle a été créée pour
permettre une meilleure prise en soins des personnes atteintes de trouble cognitif. Madame
L. n’est pas atteinte de cette pathologie mais le fait qu’elle soit agitée, confuse et désorientée
(symptômes pouvant intervenir dans la maladie d’Alzheimer) a fait que l’équipe ne s'est pas
entretenue avec elle. Malgré la présence de ses troubles, Mme L. aurait pu exprimer ses
souhaits dans la mesure du possible et être entendue.
Au regard de la situation :
« Dès lors qu’il a accepté de répondre à une demande, le médecin s’engage à assurer
personnellement au patient des soins consciencieux, dévoués et fondés sur les données
acquises de la science, en faisant appel, s’il y a lieu, à l’aide de tiers compétents. »
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Au regard de la situation :
Le médecin n’a pas consulté de spécialiste pour diagnostiquer le niveau de
cognition. Le médecin a-t-il les compétences pour évaluer le niveau de cognition.
« Le médecin doit à la personne qu’il examine, qu’il soigne ou qu’il conseille une information
loyale, claire et appropriée sur son état, les investigations et les soins qu’il lui propose. Tout
au long de la maladie, il tient compte de la personnalité du patient dans ses explications et
veille à leur compréhension. »
Au regard de la situation :
Le médecin ne lui a pas donné d'informations sur son état.
« Toutefois, lorsqu’une personne demande à être tenue dans l’ignorance d’un diagnostic ou
d’un pronostic, sa volonté doit être respectée, sauf si des tiers sont exposés à un risque de
contamination. »
Au regard de la situation :
La patiente peut être tenu dans l’ignorance concernant son état seulement en sa
demande. Mme L. n’a jamais demandé à être tenu dans l’ignorance.
« Un pronostic fatal ne doit être révélé qu’avec circonspection, mais les proches doivent en
être prévenus, sauf exception ou si le malade a préalablement interdit cette révélation ou
désigné les tiers auxquels elle doit être faite. »
Au regard de la situation :
La patiente n’a pas exprimé la non-divulgation d’informations à ses enfants.
« Le consentement de la personne examinée ou soignée doit être recherché dans tous les
cas »
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• Article R4312-14 Code de la déontologie infirmière
Au regard de la situation :
Au regard de la situation :
Le médecin a décidé de renoncer à la réanimation en cas d'arrêt cardiaque.
Au regard de la situation :
La procédure collégiale n’a pas été respectée car toute l’équipe soignante (Infirmier/e,
aide-soignant/e) et le médecin sans rapport hiérarchique n’étaient présents lors de la
réunion.
• ARTICLE R.4127-37-3
« Le recours à une sédation profonde et continue, ainsi définie, doit, en l’absence de volonté
contraire exprimée par le patient dans ses directives anticipées, être décidé dans le cadre
de la procédure collégiale prévue à l’article R. 4127-37-2. »
« En l’absence de directives anticipées, le médecin en charge du patient recueille auprès
de la personne de confiance ou, à défaut, auprès de la famille ou de l’un des proches, le
témoignage de la volonté exprimée par le patient. »
Au regard de la situation :
En l’absence de directives anticipées rédigées par la patiente, le médecin a recueilli
le consentement auprès de la famille.
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• Article R4312-13, Code de la déontologie infirmière :
« L’infirmier met en œuvre le droit de toute personne d’être informée sur son état de santé
dans le respect de ses compétences professionnelles. »
Au regard de la situation :
Le patient n’a pas été informé de son état de santé.
« L’infirmier agit en toutes circonstances dans l’intérêt du patient. Ses soins sont
consciencieux, attentifs et fondés sur les données acquises de la science. Il y consacre le
temps nécessaire en s’aidant, dans toute la mesure du possible, des méthodes scientifiques
et professionnelles les mieux adaptées. Il sollicite, s’il y a lieu, les concours appropriés. »
Au regard de la situation :
L’infirmière a agi dans l'intérêt du patient en lui administrant les traitements
nécessaires et effectuer les surveillances, mais il n’y avait aucunes donnés scientifiques
pour que l'équipe puisse déterminer d'une capacité cognitive réduite.
• Communication verbale :
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La communication non verbale désigne tous les éléments d'un échange qui n'ont pas
un lien direct avec la parole. La discipline est étudiée en psychologie, partant du principe
que notre corps fait parfois passer des messages plus forts que nos mots.
Yvon Rivard
• État d’agitation :
"Ceux qui sont pour la liberté sans agitation sont des gens qui veulent la pluie sans orage.”
Mark Twain
• État de confusion :
• Consentement :
Le consentement doit être "libre et éclairé". Cela signifie qu’il ne doit pas être obtenu
sous la contrainte. Le patient doit donner son consentement après avoir reçu préalablement
du médecin une information claire, complète, compréhensible et appropriée à sa situation.
“La volonté absolue ne consent pas au mal ; mais la volonté y consent dans la mesure où
elle craint, par refus, de tomber dans un plus grand malheur.” Dante.
• Corps-objet :
Le corps objet réduit l’individu a l’état inerte de chose. Cette notion considère
l’individu que par apport à l’espace qu’occupe son corps excluant toute dimension humaine.
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• Corps-sujet :
Le corps sujet, renvoie à considérer l’individu dans son entier. Cette notion permet
d’engager la dimension sociale, psychoaffective, environnementale, et identitaire de l’être
humain.
« L’être humain ne se limite pas à un corps objet – une forme de machine – sur lequel on
peut appliquer son savoir et ses techniques aussi brillants, aussi sophistiqué, aussi
spectaculaire soit-il. C’est l’être en tant que tel, en tant que corps sujet, celui qui a besoin
de sens » Walter HESBEEN
• Selon la religion :
Chaque religion diffère mais chacune d’elle n’est pas pour un acharnement
thérapeutique. Si la vie est arrivée à terme, il faut arrêter tout type de soin et laisser la
personne finir sa vie comme elle doit être finie.
• Conclusion :
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4.5 D’un point de vue éthique
• Principe d’autonomie :
• Principe de Bienfaisance :
Il s’agit du principe qui prend en compte l’ensemble des actions qui peuvent être
réalisées pour le bien-être des personnes.
Sachant que notre patiente a été contentionée pour agitation, désorientation et confusion.
Elle est à présent décontentionnée, mais ne risque-t-elle pas de repartir dans ses troubles
si on lui explique son état ? Ne vaut-il pas mieux la laisser dans l’ignorance et en parler
plutôt avec ses 2 fils ? Ne risquons-nous pas de majorer à nouveau son angoisse ? Son
état est-il vraiment lié à de l’angoisse ? N'était-il pas lié au manque d’informations ? Doit-on
tenter de rentrer en communication avec elle autrement qu’uniquement pour la douleur ? Au
vu de son état ne serait -il pas pertinent de lui proposer de faire ses directives anticipées ?
• Principe de justice
Le principe de justice renvoie à l’équilibre dans les relations humaines. Il est défini par
la reconnaissance et le respect des droits de chacun. Ainsi la justice veille à ce que les
droits de chaque individu soient respectés avec équité.
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Mme L. considérée en tant que “malade” (terme utilisé par le code de la santé publique) n’a
pas eu l’opportunité de donner son accord intrinsèque concernant l’arrêt de la prise en
charge de la réanimation.
L’accord extrinsèque à Mme L a été privilégié. Dans le cadre du code de la santé publique,
il est considéré comme juste de cesser toute obstination déraisonnable de soins. D’autre
part, est-il juste de ne pas respecter les droits de Madame L. en la privant de la possibilité
de s’exprimer et de faire valoir ses droits comme tout « individus » (terme utilisé par la dé-
claration universelle des droits de l’homme).
• Principe de non-malfaisance
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toilette mais désire rester en pyjama. Je lui propose donc d’en choisir un propre dans son
armoire sachant que nous sommes dimanche et que donc il n’y a pas d'impératifs. Durant
le soin, je chante avec elle et elle se détend. A la fin de mon soin, en sortant de la chambre,
j’explique la situation à l’aide-soignant qui travaille avec moi. Mais celui-ci n'est pas d'accord.
Il dit “qu’il faut absolument l'habiller", alors il rentre dans la chambre et l'habille de force.
Cette situation pourrait arriver dans n’importe quelle relation de soin et pose de sérieuses
questions sur le respect des désirs de la personne ainsi que sur la recherche du consente-
ment de la personne dans la réalisation des soins quels qu’ils soient.
5. Scénari
• Scénario 1 :
Re discuter avec le médecin pour adapter le protocole de traitements afin de diminuer son
état d’agitation, de confusion et de désorientation pour entrer en communication avec elle.
Bénéfices :
Risques :
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• Scénario 2 :
Bénéfices :
• Permettre une meilleure compréhension pour les fils de l’état de leur mère.
• Que toutes les personnes présentes (les fils et la patiente) aient les mêmes
informations claires et précises sur la situation.
• Créer une relation de confiance entre l’équipe soignante, les fils et madame L.
• Reconnaître la patiente comme une personne à part entière.
• Permettre à tout le monde de s’exprimer.
Risques :
• Que la patiente soit trop douloureuse, confuse et agitée pour répondre de façon
objective.
• Que leurs souhaits ne soient pas partagés et que cela crée un conflit.
• Que l’entretien n'ait pas lieu au vu de l'instabilité clinique de la patiente.
• Que la patiente reste mutique.
• Scénario 3 :
Entretien entre le médecin, l’infirmière et la patiente. Ce temps serait prévu dans la journée
pour l’informer sur l’évolution de sa pathologie, son état. Dans un second temps, évaluer
son état cognitif grâce à différents tests (exemple : MMSE). L’infirmière jouera le rôle de
médiatrice entre le médecin et la patiente (exemple : adaptation du vocabulaire médical).
Bénéfices :
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Risques :
• Scénario 4 :
Bénéfices :
Risques :
• Ressources :
• Bonne dynamique de groupe ;
• Adeline a déjà réalisé ce partiel, ce qui nous a permis de comprendre
plus vite les demandes potentielles de ce partiel ;
• Travail régulier, toujours à l’heure ;
• Bonne écoute de tout le groupe ;
• Entre-aide très importante.
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• Contraintes :
• Difficultés en lien avec la description de la situation, nous avons dû
retourner sur le lieu de stage pour avoir des informations complémentaires.
• Difficulté dans la rédaction de la question de départ car la situation était
complexe et pleins de questionnements émergeaient et ont nécessité
d’aller consulter une formatrice.
• Il a été nécessaire de dégager du temps personnel supplémentaire pour la
finalisation du dossier.
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7. Bibliographie / Webographie / Sitographie
Espace éthique Ile de France, (2018). Charte Alzheimer, maladies apparentées, éthique et
société. https://www.espace-ethique.org/sites/default/files/180726_charte_alzheimer.pdf
Espace éthique Ile de France, (2021). Charte éthique et accompagnement grand âge.
https://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/2021_charte_ethique_grand-age_web.pdf
Ministère des Solidarité et de la Santé, (2007). Charte des droits et des libertés de la
personne âgée en situation de handicap ou de dépendance. https://solidarites-
30
sante.gouv.fr/ministere/documentation-et-publications-officielles/guides/article/charte-des-
droits-et-des-libertes-de-la-personne-agee-en-situation-de-handicap
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