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Masterclass de

Cardiologie

Thomas d’HUMIERES, PHU


Service de Physiologie / Cardiologie
CHU Henri-Mondor, AP-HP, Créteil
Notre préparation
Objectif

Comprendre ce que l’on apprend pour


retenir plus facilement

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Contenu de nos préparations

Toutes les spécialités du programme traitées en alliant


cours et entraînements (physiopathologie, sémiologie…)
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disponibles en replay pour approfondir les notions les plus
importantes
Des lives complétés par des focus synthétiques de cours en
vidéo
Inclut la préparation à la LCA
Des cours de méthodologie et des entrainements
Option : préparation aux ECOS à travers des conférences
de méthodologie et de débrief d’ECOS en live (dans le
cadre des préparations pour les DFASM1 et 2)

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Programme de la préparation anticipée EDN 2024 & ECOS
2025

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Ton année d’études en 2022-2023 Préparation Tarifs


DFASM2 (D3) Préparation intensive 450euros 300 euros

DFASM1 (D2) Préparation anticipée EDN 2024 990 euros


& ECOS 2025
DFGSM2 & 3 (D1 et en Préparation anticipée EDN 2025 700 euros
dessous)

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Notre prochaine conférence
Avant propos

• Conf de balayage des idées clés en Cardiologie

• Réponses aux questions, explications

• Renvois fréquents vers nos conférences / focus car


impossible de refaire toute la Cardiologie en 2 heures !

• Réponses à vos questions du tchat à la fin de chaque DP


/ bloc de question

Bonne conférence ☺
DP 1
DP 1

Vous êtes cardiologue en cabinet de ville à Paris. Mme M.,


61 ans, vous consulte pour une dyspnée NYHA II évoluant
depuis plusieurs mois.
Elle présente comme antécédent une dyslipidémie sous
atorvastatine et un cancer du sein gauche traité par radio-
chimiothérapie (Doxorubicine + Trastuzumab) à l’âge de 40
ans, suivi de façon annuelle et considéré en rémission.
À l’interrogatoire, la patiente n’a pas fait de voyage récent,
elle ne tousse ni ne crache et ne présente pas de douleurs
ou palpitations associées. Elle ne consomme pas de tabac.
À l’examen clinique, vous retrouvez de discrets crépitants
aux bases pulmonaires. L’auscultation cardiaque est
normale. La PA est à 112/67mmHg et la FC à 76bpm. La
saturation est à 97 % AA. Elle est apyrétique.
Question 1

Q1. Vous suspectez une insuffisance cardiaque débutante,


quel(s) est (sont) le(s) argument(s) en sa faveur ?

A. La désaturation mesurée à l’oxymètre de pouls


B. L’antécédent de chimiothérapie reçu 20 ans auparavant
C. La présence de crépitants aux bases
D. Le sexe féminin
E. La présence d’une dyspnée chronique
Question 1

Q1. Vous suspectez une insuffisance cardiaque débutante,


quel(s) est (sont) le(s) argument(s) en sa faveur ?

A. La désaturation mesurée à l’oxymètre de pouls


B. L’antécédent de chimiothérapie reçu 20 ans auparavant
C. La présence de crépitants aux bases
D. Le sexe féminin
E. La présence d’une dyspnée chronique
DP 1

Vous réalisez une ETT au cabinet qui retrouve :


• FEVG 38 % avec une hypokinésie globale
• Débit cardiaque conservé à 4,7 L/min
• Valve aortique tricuspide sans fuite et aorte ascendante
non dilatée
• Valve mitrale fine sans fuite – oreillette gauche normale
• Cavités droites non dilatées et fonction ventriculaire
droite normale
• Absence d’anomalie péricardique

L’ECG retrouve un rythme sinusal avec des ondes T


négatives dans le précordium, sans anomalie de conduction
associée.
Question 2

Q2. Sur la coupe ETT parasternale grand axe suivante,


quels numéros désignent la lumière du ventricule gauche et
la valve aortique ?

A. 1 et 3
B. 3 et 4
C. 1 et 2
D. 2 et 3
E. 2 et 4
Question 2

Q2. Sur la coupe ETT parasternale grand axe suivante,


quels numéros désignent la lumière du ventricule gauche et
la valve aortique ?

A. 1 et 3
B. 3 et 4
C. 1 et 2
D. 2 et 3
E. 2 et 4
Question 3

Q3. Quelles sont les 2 étiologies les plus probables pouvant


expliquer cette dysfonction ventriculaire gauche ?

A. Cardiopathie rythmique
B. Cardiopathie ischémique
C. Cardiopathie médicamenteuse
D. Cardiopathie valvulaire
E. Syndrome néoplasique
Question 3

Q3. Quelles sont les 2 étiologies les plus probables pouvant


expliquer cette dysfonction ventriculaire gauche ?

A. Cardiopathie rythmique
B. Cardiopathie ischémique
C. Cardiopathie médicamenteuse
D. Cardiopathie valvulaire
E. Syndrome néoplasique
Question 4

Q4. Parmi les examens biologiques et d’imagerie suivants,


quels sont ceux que vous allez prescrire à la patiente en
première intention ?

A. Bilan ferrique (ferritine + CST)


B. Bilan thyroidien
C. Hémoglobine glyquée
D. Fonction rénale (créatinémie)
E. Coronarographie
DP1 d’insuffisance cardiaque
Question 4

Q4. Parmi les examens biologiques et d’imagerie suivants,


quels sont ceux que vous allez prescrire à la patiente en
première intention ?

A. Bilan ferrique (ferritine + CST)


B. Bilan thyroidien
C. Hémoglobine glyquée
D. Fonction rénale (créatinémie)
E. Coronarographie
Question 5

Q5. Parmi les traitements suivants, le(s)quel(s) allez-vous lui


prescrire en première intention ?

A. Bêtabloquants
B. Anti-aldostérone
C. Ivabradine
D. Inhibiteur calcique
E. Inhibiteur de SGLT2
Insuffisance cardiaque à FEVG altérée

Introduction simultanée et précoce d’une quadrithérapie


IEC + BB + Anti-aldo + Dapaglofozide

Possibilité d’introduction directe d’Entresto si bonne tolérance


Question 5

Q5. Parmi les traitements suivants, le(s)quel(s) allez-vous lui


prescrire en première intention ?

A. Bêtabloquants
B. Anti-aldostérone
C. Ivabradine
D. Inhibiteur calcique
E. Inhibiteur de SGLT2
DP 2
DP 2

Cardiologue de garde, vous êtes sollicité(e) vers 20h par les urgences du
CHU où vous travaillez pour un patient de 74 ans. Ce patient présente
pour antécédents :
• Une hypertension artérielle sous ramipril 5 mg/jour
• Un diabète de type II sous metformine 500 mg trois fois par jour
• Une dyslipidémie traitée par règles hygiéno-diététiques seules
• Une cure de hernie discale il y a 10 ans.
Il ne boit de l’alcool qu’occasionnellement et fume un paquet de cigarettes
par jour depuis l’âge de 20 ans. Il pèse 95 kg pour 170 cm et ne pratique
pas d’activité physique.
Ce patient décrit la survenue, alors qu’il regardait la télévision vers 17h,
d’une douleur thoracique rétrosternale, diffusant dans tout le thorax et
vers le précordium gauche, ainsi que dans l’épaule gauche. Cette douleur
est décrite comme un « poids » sur la poitrine par le patient. Elle a duré
environ 1h30 et a spontanément régressé, si bien que le patient n’a plus
mal lorsque vous l’examinez.
L’examen physique est strictement normal. La radiographie thoracique est
normale.
DP 2

Cardiologue de garde, vous êtes sollicité(e) vers 20h par les urgences du
CHU où vous travaillez pour un patient de 74 ans. Ce patient présente
pour antécédents :
• Une hypertension artérielle sous ramipril 5 mg/jour
• Un diabète de type II sous metformine 500 mg trois fois par jour
• Une dyslipidémie traitée par règles hygiéno-diététiques seules
• Une cure de hernie discale il y a 10 ans.
Il ne boit de l’alcool qu’occasionnellement et fume un paquet de cigarettes
par jour depuis l’âge de 20 ans. Il pèse 95 kg pour 170 cm et ne pratique
pas d’activité physique.
Ce patient décrit la survenue, alors qu’il regardait la télévision vers 17h,
d’une douleur thoracique rétrosternale, diffusant dans tout le thorax et
vers le précordium gauche, ainsi que dans l’épaule gauche. Cette douleur
est décrite comme un « poids » sur la poitrine par le patient. Elle a duré
environ 1h30 et a spontanément régressé, si bien que le patient n’a plus
mal lorsque vous l’examinez.
L’examen physique est strictement normal. La radiographie thoracique est
normale.
DP 2

L’ECG est le suivant :

Vous pratiquez une échographie cardiaque de débrouillage qui


montre une FEVG conservée sans anomalie de la cinétique
segmentaire.
Votre étudiant en médecine, avec qui vous discutez du dossier,
vous propose de laisser sortir le patient dans la mesure où le
diagnostic de syndrome coronarien aigu peut être éliminé, vu la
disparition de la douleur, la normalité de l’ECG et de l’échographie
cardiaque.
Question 1

Q1. Que répondez-vous à votre étudiant ?

A. C’est exact et le patient peut sortir


B. Il manque un dosage biologique pour conclure
C. Il manque une radiographie thoracique pour conclure
D. L’électrocardiogramme doit être répété pour conclure
E. Il manque une IRM myocardique pour conclure
Question 1

Q1. Que répondez-vous à votre étudiant ?

A. C’est exact et le patient peut sortir


B. Il manque un dosage biologique pour conclure
C. Il manque une radiographie thoracique pour conclure
D. L’électrocardiogramme doit être répété pour conclure
E. Il manque une IRM myocardique pour conclure
Question 2

La biologie prélevée à l’arrivé du patient montre une


troponinémie à 143 ng/L pour une normale inférieure à 14
ng/L. L’hémoglobine est à 14.5 g/dL, la créatinine à 73
µmol/L (soit un DFG à 83 mL/min), les D-Dimères à 641
ng/L et le reste de la biologie est strictement normale.

Q2. Avez-vous besoin d’un deuxième dosage de troponine


pour confirmer votre diagnostic ?
Question 2

La biologie prélevée à l’arrivé du patient montre une


troponinémie à 143 ng/L pour une normale inférieure à 14
ng/L. L’hémoglobine est à 14.5 g/dL, la créatinine à 73
µmol/L (soit un DFG à 83 mL/min), les D-Dimères à 641
ng/L et le reste de la biologie est strictement normale.

Q2. Avez-vous besoin d’un deuxième dosage de troponine


pour confirmer votre diagnostic ?

Non
Caractéristiques du NSTEMI

(< 3 mois)

L’ECG est normal dans 30 % des NSTEMI !


Intérêt de la troponine dans la stratification
diagnostique

VPN=99%
Suspicion NSTEMI = Tropo
Intérêt de la troponine dans la stratification
diagnostique

VPN=99%
Suspicion NSTEMI = Tropo
VPN=70%

5N
Intérêt de la troponine dans la stratification
diagnostique

VPN=99%
Suspicion NSTEMI = Tropo
VPN=70%

5N
Intérêt de la troponine dans la stratification
diagnostique

VPN=99%
Suspicion NSTEMI = Tropo
VPN=70%

5N

Dans ces 2 cas le patient doit


être hospitalisé !
Question 3

Q3. Les éléments les plus pertinents de la prise en charge des 24


prochaines heures sont (5 réponses justes) :
A. Transfert en USIC
B. Transfert en hospitalisation conventionnelle de cardiologie
C. Surveillance scopée
D. Administration d’aspirine en dose de charge
E. Administration d’un bolus de 5000 UI d’héparine non fractionnée par
voie IV
F. Administration de fondaparinux par voie sous-cutanée à 2,5 mg
G. Arrêt temporaire de la metformine
H. Réalisation d’un ECG d’effort
I. Réalisation d’une échographie d’effort
J. Réalisation d’une scintigraphie myocardique d’effort
K. Réalisation d’une coronarographie pour revascularisation
L. Réalisation d’une IRM cardiaque
M. Réalisation de séances de réadaptation cardio-vasculaire
Question 3

Q3. Les éléments les plus pertinents de la prise en charge des 24


prochaines heures sont (5 réponses justes) :
A. Transfert en USIC
B. Transfert en hospitalisation conventionnelle de cardiologie
C. Surveillance scopée (normalement inclus dans l’USIC)
D. Administration d’aspirine en dose de charge
E. Administration d’un bolus de 5000 UI d’héparine non fractionnée par
voie IV
F. Administration de fondaparinux par voie sous-cutanée à 2,5 mg
G. Arrêt temporaire de la metformine
H. Réalisation d’un ECG d’effort
I. Réalisation d’une échographie d’effort
J. Réalisation d’une scintigraphie myocardique d’effort
K. Réalisation d’une coronarographie pour revascularisation
L. Réalisation d’une IRM cardiaque
M. Réalisation de séances de réadaptation cardio-vasculaire
Traitement du NSTEMI
Traitement anti-thrombotique

Le pré-traitement (= avant la coro) n’est plus recommandé


car risque hémorragique > risque ischémique (études)
Le patient sera « chargé » sur table (action rapide +++)

1. Prasugrel ou Ticagrelor
2. Clopidogrel si contre-indication aux 2 précédents
(traitement anticoagulant au long cours)
Traitement du NSTEMI
Traitement anti-thrombotique

Point de vigilance de confusion

Le traitement anticoagulant est arrêté après revascularisation


(sauf s’il existe une indication à un traitement au long cours)

[pas clair dans le collège]


Traitement du NSTEMI
Revascularisation

Quand faire la
coronarographie ?
Traitement du NSTEMI
Revascularisation
Traitement du NSTEMI
Revascularisation

CORONAROGRAPHIE DANS LES


24 h

• « Tous les autres » NSTEMI (élévation de troponine)


• Modifications dynamiques du segment ST
• ACR récupéré sans sus-décalage du segment ST
• (GRACE > 140)
Traitement du NSTEMI
Revascularisation

CORONAROGRAPHIE DANS
LES 2 h

EQUIVALENT STEMI

• Instabilité hémodynamique, choc cardiogénique


• Angor réfractaire
• Arythmies menaçantes (TV/FV)
• Complications mécaniques
• Insuffisance cardiaque aiguë (réfractaire)
• Sus-décalage du segment ST en aVR et/ou V1 associé à un
sous-décalage de > 1 mm dans au moins 6 dérivations (tronc
commun ++)
Traitement du NSTEMI
Revascularisation
Question 4

La coronarographie, réalisée le lendemain matin, a montré une


lésion serrée de l’artère coronaire droite proximale, recanalisée
par 1 stent actif. Il existe également une lésion de l’artère
interventriculaire antérieure, décrite comme intermédiaire, à
tester à distance par un test d’ischémie.

Q4. D’un point de vue clinique et physiopathologique, comment


justifiez-vous (brièvement) que la coronarographie n’ait été
réalisée que le lendemain matin ?

A. La lésion coupable n’était pas une occlusion aiguë


B. L’ischémie est localisée en distalité de la lésion coupable
C. La physiopathologie implique des foyers de micro-nécrose
distaux non accessibles à l’angioplastie
D. Le patient est âgé de plus de 70 ans
E. Il est nécessaire de respecter un délai entre l’arrêt de la
metformine et la réalisation de la coronarographie
Question 4

La coronarographie, réalisée le lendemain matin, a montré une


lésion serrée de l’artère coronaire droite proximale, recanalisée
par 1 stent actif. Il existe également une lésion de l’artère
interventriculaire antérieure, décrite comme intermédiaire, à
tester à distance par un test d’ischémie.

Q4. D’un point de vue clinique et physiopathologique, comment


justifiez-vous (brièvement) que la coronarographie n’ait été
réalisée que le lendemain matin ?

A. La lésion coupable n’était pas une occlusion aiguë


B. L’ischémie est localisée en distalité de la lésion coupable
C. La physiopathologie implique des foyers de micro-nécrose
distaux non accessibles à l’angioplastie
D. Le patient est âgé de plus de 70 ans
E. Il est nécessaire de respecter un délai entre l’arrêt de la
metformine et la réalisation de la coronarographie
L’accident aigu est une rupture de plaque

Plaque jeune et
inflammatoire

ou

Hémorragie intra-
plaque par rupture
des vasa vasorum
(effort, HTA)

Un dénominateur commun
Cascade d’agrégation plaquettaire en regard de la rupture
de plaque et formation d’un thrombus
Le thrombus a deux grandes destinées…

IL EST TOTALEMENT OBSTRUCTIF


Occlusion aiguë d’une artère coronaire épicardique avec ischémie
aiguë transmurale dans le territoire concerné
C’est le STEMIOBSTRUCTIF
IL EST INCOMPLETEMENT (ou SCA ST+)et EMBOLISE
Cliniquement, c’est
Occlusion la DOULEUR
aiguë PROLONGEE
de petites artères coronaires distales
inaccessibles àc’est
Electriquement, un geste d’angioplastie,
l’ONDE DE PARDEEà partir d’un thrombus
plus proximal qui a migré et embolisé, avec foyers de micro-
nécrose
C’est le non-STEMI (ou SCA ST—)
Cliniquement, c’est la DOULEUR
Electriquement, c’est le sous-décalage du ST (ou normal)
Biologiquement, c’est l’élévation de troponine
Le thrombus a deux grandes destinées…

IL EST TOTALEMENT OBSTRUCTIF

Occlusion aiguë d’une artère coronaire épicardique avec ischémie aiguë


transmurale (puis nécrose en l’absence de revascularisation) dans le
territoire concerné

→ C’est le STEMI (ou SCA ST+)

Cliniquement, c’est la DOULEUR PROLONGEE


Electriquement, c’est l’ONDE DE PARDEE
Le thrombus a deux grandes destinées…

IL EST TOTALEMENT OBSTRUCTIF

Occlusion aiguë d’une artère coronaire épicardique avec ischémie aiguë


transmurale (puis nécrose en l’absence de revascularisation) dans le
territoire concerné

→ C’est le STEMI (ou SCA ST+)

Cliniquement, c’est la DOULEUR PROLONGEE


Electriquement, c’est l’ONDE DE PARDEE

IL EST INCOMPLETEMENT OBSTRUCTIF et EMBOLISE

Occlusion aiguë de petites artères coronaires distales inaccessibles à un geste


d’angioplastie, à partir d’un thrombus plus proximal qui a migré et embolisé,
avec foyers de micro-nécrose

→ C’est le non-STEMI ou NSTEMI (ou SCA ST—)

Cliniquement, c’est la DOULEUR (résolutive, car le thrombus a migré!)


Electriquement, ce sont les modifications ECG du NSTEMI (pas d’onde de
Pardee)
Biologiquement, c’est l’élévation de troponine (= foyers de micro-nécrose)
Le thrombus a deux grandes destinées…

IL EST TOTALEMENT OBSTRUCTIF

Occlusion aiguë d’une artère coronaire épicardique avec ischémie aiguë


transmurale (puis nécrose en l’absence de revascularisation) dans le
territoire concerné

→ C’est le STEMI (ou SCA ST+)

Il faut donc déboucher le plus rapidement possible l’artère qui est


totalement occluse !

IL EST INCOMPLETEMENT OBSTRUCTIF et EMBOLISE

Occlusion aiguë de petites artères coronaires distales inaccessibles à un geste


d’angioplastie, à partir d’un thrombus plus proximal qui a migré et embolisé, avec
foyers de micro-nécrose

→ C’est le non-STEMI ou NSTEMI (ou SCA ST—)

Il n’y a pas besoin d’une coronarographie en urgence, car le thrombus initial n’était
pas complètement obstructif, et la souffrance ischémique se situe dans des
territoires très distaux qui sont de toutes façons inaccessibles à l’angioplastie !
RESUMONS-NOUS

Angor de novo (<3 mois)


Angor crescendo
Angor de repos
Caractéristiques du NSTEMI

L’appellation SCA ST– doit être abandonnée

Il faut lui préférer :


SCA non-ST+ (ou SCANST dans collège)

Et ensuite affiner :
NSTEMI (élévation de troponine)
Angor instable (pas d’élévation de troponine)
DP 2

Les suites sont simples et le patient est sortant à J2 au


domicile.
Il revient vous voir 6 mois plus tard en consultation. Il se dit
asymptomatique au repos mais en insistant sur
l’interrogatoire, il décrit quand même une dyspnée
inhabituelle lors des efforts modérés. Il vous confie ne pas
avoir arrêté de fumer malgré les conseils qui lui ont été
donnés, et ne prend que très peu ses substituts
nicotiniques. Il mange souvent au restaurant le midi et ne
fait pas d’activité physique régulière. L’examen physique est
par ailleurs strictement normal. La pression artérielle
mesurée au cabinet, à 3 reprises, après 5 minutes de repos
complet, est à 151/79 mmHg. L’ETT que vous pratiquez est
inchangée, l’ECG également.
Son traitement actuel comporte : aspirine 75 mg/jour,
ticagrelor 90 mg matin et soir, lansoprazole 15 mg/jour,
ramipril 5 mg/jour, bisoprolol 1.25 mg/jour, atorvastatine
40 mg/jour, Natispray® si besoin, metformine 500 mg trois
fois par jour, substituts nicotiniques.
DP 2

Le patient vous remet les résultats de l’examen suivant :


Question 5

Q5. De quel examen s’agit-il ? (1 seule réponse juste)

A. ECG d’effort simple


B. Scintigraphie myocardique de viabilité
C. Scintigraphie myocardique d’effort
D. IRM de stress
E. Echographie cardiaque d’effort
Question 5

Q5. De quel examen s’agit-il ? (1 seule réponse juste)

A. ECG d’effort simple


B. Scintigraphie myocardique de viabilité
C. Scintigraphie myocardique d’effort
D. IRM de stress
E. Echographie cardiaque d’effort
Question 6

Q6. Quelle(s) lettre(s) correspond(ent) à des image(s)


anormale(s) ?

A. A
B. B
C. C
D. D
E. E
Question 6

Q6. Quelle(s) lettre(s) correspond(ent) à des image(s)


anormale(s) ?

A. A
B. B
C. C
D. D
E. E
Question 7

Q7. D’après les résultats de cet examen, indiquez le


territoire myocardique concerné par les anomalies :
Question 7

Q7. D’après les résultats de cet examen, indiquez le


territoire myocardique concerné par les anomalies :

Territoire antéro-septo-apical
Question 8

Q8. Quelle est l’artère la plus vraisemblablement coupable


des anomalies observées ?
Question 8

Q8. Quelle est l’artère la plus vraisemblablement coupable


des anomalies observées ?

Artère inter-ventriculaire antérieure


« Mais ça c’est pas au
programme »
ou encore
« Comment truander pour se
sortir d’une situation imprévue
quand on ne sait pas ce qu’est
une scintigraphie myocardique,
qu’on en a jamais vu, qu’on ne
veut pas savoir ce que c’est et
que vraiment il y a déjà bien
assez de choses à savoir pour pas
s’emmerder avec des trucs hors
programme »
« Comment truander pour se
sortir d’une situation imprévue
quand on ne sait pas ce qu’est
une scintigraphie myocardique,
qu’on en a jamais vu, qu’on ne
veut pas savoir ce que c’est et
que vraiment il y a déjà bien
assez de choses à savoir pour pas
s’emmerder avec des trucs hors
programme »
REVENONS EN ARRIERE
Question 4

La coronarographie, réalisée le lendemain matin, a montré une


lésion serrée de l’artère coronaire droite proximale, recanalisée
par 1 stent actif. Il existe également une lésion de l’artère
interventriculaire antérieure, décrite comme intermédiaire, à
tester à distance par un test d’ischémie.

Q4. D’un point de vue clinique et physiopathologique, comment


justifiez-vous (brièvement) que la coronarographie n’ait été
réalisée que le lendemain matin ?

A. La lésion coupable n’était pas une occlusion aiguë


B. L’ischémie est localisée en distalité de la lésion coupable
C. La physiopathologie implique des foyers de micro-nécrose
distaux non accessibles à l’angioplastie
D. Le patient est âgé de plus de 70 ans
E. Il est nécessaire de respecter un délai entre l’arrêt de la
metformine et la réalisation de la coronarographie
Question 4

La coronarographie, réalisée le lendemain matin, a montré une


lésion serrée de l’artère coronaire droite proximale, recanalisée
par 1 stent actif. Il existe également une lésion de l’artère
interventriculaire antérieure, décrite comme intermédiaire, à
tester à distance par un test d’ischémie.

Or, l’artère Interventriculaire Antérieure


Vascularise le territoire… antéro-septo-apical…

Voilà comment on peut répondre à au moins 2 questions sur 3


sans même connaître l’existence de la scintigraphie myocardique
d’effort !
Scintigraphie myocardique d’effort
Territoires coronaires

Attention à rester logique et à ne pas inventer des artères


ou des territoires !
Question 9

Le patient vous remet également les résultats du bilan


biologique que vous aviez demandé, qui montre :
• Hémoglobine : 14.0 g/dL
• LDL-cholestérol : 1.00 g/L
• HbA1c : 8.1 %
• Créatininémie 81 µmol/L (DFG en CKD-EPI 81 mL/min)
• Bilan hépatique normal
• CPK normales
• Bilan thyroïdien normal
Question 9

Q9. Sélectionnez, chez ce patient, les actions à entreprendre et les objectifs


à atteindre pour diminuer son risque cardiovasculaire :

A. Éducation thérapeutique J. Consultation diabétologique


B. Réadaptation cardio-vasculaire K. LDL-cholestérol cible < 0,55 g/L
C. Activité physique régulière L. LDL-cholestérol cible < 1,55 g/L
D. Sevrage tabagique total et définitif M. Objectif d’HbA1c < 7 %
E. Consultation addictologique N. Objectif d’HbA1c < 8 %
F. Prescription de substituts nicotiniques O. Objectif d’IMC < 25 kg/m²
G. Activité physique au moins 30 minutes par P. Objectif de pression artérielle < 140/90
jour mmHg
H. Majoration du traitement anti-hypertenseur Q. Objectif de pression artérielle < 150/90
I. Majoration du traitement hypolipémiant mmHg
Question 9

Q9. Sélectionnez, chez ce patient, les actions à entreprendre et les objectifs


à atteindre pour diminuer son risque cardiovasculaire :

A. Éducation thérapeutique J. Consultation diabétologique


B. Réadaptation cardio-vasculaire K. LDL-cholestérol cible < 0,55 g/L
C. Activité physique régulière L. LDL-cholestérol cible < 1,55 g/L
D. Sevrage tabagique total et définitif M. Objectif d’HbA1c < 7 %
E. Consultation addictologique N. Objectif d’HbA1c < 8 %
F. Prescription de substituts nicotiniques O. Objectif d’IMC < 25 kg/m²
G. Activité physique au moins 30 minutes par P. Objectif de pression artérielle < 140/90
jour mmHg
H. Majoration du traitement anti-hypertenseur Q. Objectif de pression artérielle < 150/90
I. Majoration du traitement hypolipémiant mmHg
Stratégies de contrôle du risque cardio-
vasculaire global après un évènement
Contrôle du bilan lipidique
ESC 2021
Contrôle de la pression artérielle
ESC 2021
DP 3
DP 3

Vous êtes cardiologue de ville et vous suivez une patiente


de 45 ans depuis plusieurs années pour une CMD à
coronaire saine. Elle est restée très longtemps stable et non
symptomatique sous Bisoprolol, Entresto, Aldactone et
Dapaglifozide titrés à doses maximales, mais rapporte
l’apparition d’une dyspnée NYHA2 ainsi que de légers
œdèmes des membres inférieurs depuis 1 mois. Son
observance est excellente.
À l’examen clinique, sa PA est à 123/76 mmHg, sa FC à
77/min, 97 % de sat AA, de légers œdèmes des membres
inférieurs prenant le godet.
Son ETT retrouve une FEVG à 28 % avec un VG dilaté, sans
valvulopathie, avec une fonction VD conservée.
DP 3

Son ECG est le suivant :


Question 1

Q1. Concernant cet ECG, quelle(s) proposition(s) est (sont)


correcte(s) ?

A. L’onde T négative en AvR est pathologique


B. Il existe des ondes Q de nécrose en V5 et V6
C. Le rythme est sinusal
D. Il n’existe pas de trouble de la repolarisation
E. Les éléctrodes aux extrémités (R-L-N-F) sont inversées
Question 1

Q1. Concernant cet ECG, quelle(s) proposition(s) est (sont)


correcte(s) ?

A. L’onde T négative en AvR est pathologique


B. Il existe des ondes Q de nécrose en V5 et V6
C. Le rythme est sinusal
D. Il n’existe pas de trouble de la repolarisation
E. Les éléctrodes aux extrémités (R-L-N-F) sont inversées
Question 2

Q2. Quelles sont les 2 actions possibles à ce stade de la


prise en charge ?

A. Traitement déplétif par Furosémide


B. Remplacer l’Entresto par un inhibiteur de l’enzyme de
conversion
C. Pose d’un défibrillateur automatique implantable
D. Resynchronisation cardiaque (CRT)
E. Introduction d’une anticoagulation curative
DP2 d’insuffisance cardiaque
Question 2

Q2. Quelles sont les 2 actions possibles à ce stade de la


prise en charge ?

A. Traitement déplétif par Furosémide


B. Remplacer l’Entresto par un inhibiteur de l’enzyme de
conversion
C. Pose d’un défibrillateur automatique implantable
D. Resynchronisation cardiaque (CRT)
E. Introduction d’une anticoagulation curative
Question 3

Vous réalisez ces ajustements et la patiente retourne au domicile. Elle appelle


le SAMU 4 mois plus tard pour détresse respiratoire, vous êtes le médecin du
SAMU.
À l’arrivée au domicile de la patiente, celle-ci est allongée dans son lit, polypnéique
à 32/min de fréquence respiratoire, sa saturation en air ambiant est à 82 %. Elle
présente une discrète cyanose péri-labiale et un important tirage inspiratoire ainsi
qu’une une expiration abdominale active. Elle est bien consciente et orientée.
Ses constantes sont les suivantes : PA = 170/97mmHg, FC = 102/min, T°C = 37.2.
L’auscultation cardiaque retrouve un éclat du B2 au foyer pulmonaire et
l’auscultation pulmonaire objective des crépitants bilatéraux diffus de l’ensemble
des champs pulmonaires.
Vous réalisez un gaz du sang artériel dont le résultat est le suivant : pH = 7.35 –
PaO2 = 53 mmHg – PaC02 = 44 mmHg – HCO3- = 23 mmol/l – lactates = 2.8
mmol/l
L’ECG retrouve une tachycardie sinusale sans autre anomalie.
Son compagnon vous rapporte à l’interrogatoire que la patiente n’a pas renouvelé
son ordonnance prévue initialement pour 3 mois.
Question 3

Q3. Concernant la présentation initiale, quelle(s)


proposition(s) est (sont) correcte(s) ?

A. La patiente est en syndrome de détresse respiratoire


aigue (SDRA)
B. La patiente est en œdème aigu pulmonaire d’étiologie
cardiogénique
C. L’auscultation est en faveur d’une valvulopathie de la
valve pulmonaire
D. On observe une acidose favorisée par une
hypoventilation alvéolaire
E. Le manque d’observance peut être responsable du
tableau clinique
DP2 d’insuffisance cardiaque

pH = 7.35 – PaO2 = 53 mmHg – PaC02 = 44 mmHg – HCO3- =


23 mmol/l – lactate = 2.8 mmol/l
Question 3

Q3. Concernant la présentation initiale, quelle(s)


proposition(s) est (sont) correcte(s) ?

A. La patiente est en syndrome de détresse respiratoire


aigue (SDRA)
B. La patiente est en œdème aigu pulmonaire d’étiologie
cardiogénique
C. L’auscultation est en faveur d’une valvulopathie de la
valve pulmonaire
D. On observe une acidose favorisée par une
hypoventilation alvéolaire
E. Le manque d’observance peut être responsable du
tableau clinique
Question 4

Q4. Parmi les mesures et traitements suivants, lesquels


allez-vous initier immédiatement au domicile de la patiente ?

A. Mise en position allongée stricte


B. Mise en place d’une ventilation non invasive
C. Dérivés nitrés par voie intraveineuse
D. Furosémide par voie intraveineuse
E. Mise sous Noradrénaline par voie intraveineuse
OAP : quel mode de ventilation ?
OAP : quel mode de ventilation ?
Gestion d’un OAP

URGENCE THERAPEUTIQUE
Mise en condition : DEMI-ASSISE (visée ventilatoire)
VVP, scope et saturomètre

Lutte contre l’hypoxémie :


• Ventilation non invasive en première intention (DRA normocapnique, sans troubles de la vigilance,
sans vomissements) QSP Sat > 94 %
• Réévaluation continue de la VNI – Intubation orotrachéale en cas d’inefficacité
Optimisation des conditions de charge:
• Baisse de la postcharge si composante hypertensive : Vasodilatateurs A-V IV : Dérivés nitrés en
bolus puis relais IVSE
• Déplétion hydro-sodée : Furosémide en bolus IV

Surveillance continue (conscience, saturation, hémodynamique (PA), diurèse)


Appel du régulateur pour transfert dans une unité de soins continues (USIC – USC)
Question 4

Q4. Parmi les mesures et traitements suivants, lesquels


allez-vous initier immédiatement au domicile de la patiente ?

A. Mise en position allongée stricte


B. Mise en place d’une ventilation non invasive
C. Dérivés nitrés par voie intraveineuse
D. Furosémide par voie intraveineuse
E. Mise sous Noradrénaline par voie intraveineuse
Question 5

Q5. Votre étudiant en médecine vous demande quel(s) est


(sont) le(s) intérêt(s) de la ventilation non invasive sur le
plan physiopathologique. Que lui répondez-vous ?

A. Apport enrichi en O2 comparé au masque


B. Augmentation du gradient de pression Interstitium
pulmonaire → alvéole pulmonaire
C. Diminution de la pré-charge
D. Diminution de la consommation en oxygène des
muscles accessoires
E. Diminution de la pression intra-thoracique
VNI
Question 5

Q5. Votre étudiant en médecine vous demande quel(s) est


(sont) le(s) intérêt(s) de la ventilation non invasive sur le
plan physiopathologique. Que lui répondez-vous ?

A. Apport enrichi en O2 comparé au masque


B. Augmentation du gradient de pression Interstitium
pulmonaire → alvéole pulmonaire
C. Diminution de la pré-charge
D. Diminution de la consommation en oxygène des
muscles accessoires
E. Diminution de la pression intra-thoracique
DP 4
DP 4

Madame M, 28 ans, présente 7 jours après une


arthroscopie du genou gauche sous anesthésie générale
(durée environ 40 minutes), une douleur basithoracique
gauche de survenue brutale s’accompagnant d’un malaise.
Son médecin traitant l’adresse aux urgences de l’hôpital
pour une suspicion d’embolie pulmonaire.
L’interrogatoire vous apprend que cette patiente bénéficie
depuis 10 ans d’une contraception œstroprogestative orale,
qu’elle fume un paquet de cigarettes par jour depuis l’âge
de 18 ans et qu’elle a des antécédents familiaux d’embolie
pulmonaire (chez sa sœur à l’âge de 22 ans).
Question 1

Q1. Avec les données dont vous disposez à ce stade, quels


éléments sont utiles dans l’immédiat pour étayer le
diagnostic d’embolie pulmonaire ?

A. Réalisation d’un angioscanner thoracique


B. Réalisation d’un dosage des D-Dimères
C. Réalisation d’une scintigraphie pulmonaire de
ventilation / perfusion
D. Recueil de la fréquence cardiaque
E. Examen des membres inférieurs à la recherche de
signes de thrombose veineuse profonde
Question 1

Q1. Avec les données dont vous disposez à ce stade, quels


éléments sont utiles dans l’immédiat pour étayer le
diagnostic d’embolie pulmonaire ?

A. Réalisation d’un angioscanner thoracique


B. Réalisation d’un dosage des D-Dimères
C. Réalisation d’une scintigraphie pulmonaire de
ventilation / perfusion
D. Recueil de la fréquence cardiaque
E. Examen des membres inférieurs à la recherche de
signes de thrombose veineuse profonde
L’évaluation de la probabilité pré-test permet
la stratification de la stratégie diagnostique

Utiliser le seuil
ajusté de 10 x
l’âge au-delà de
50 ans
Utiliser un score clinique !
Et rester logique…

Exemple du score de Genève


NB : clairement indiqué rang A dans le collège !!
Question 2

Le diagnostic d’embolie pulmonaire est confirmé.

Q2. Quels sont les marqueurs cliniques et paracliniques


utiles pour en stratifier la gravité ?

A. Dosage de la troponine
B. Saturation en O2
C. Dosage de la CRP
D. Dilatation des cavités droites
E. Pression artérielle
Question 2

Le diagnostic d’embolie pulmonaire est confirmé.

Q2. Quels sont les marqueurs cliniques et paracliniques


utiles pour en stratifier la gravité ?

A. Dosage de la troponine
B. Saturation en O2
C. Dosage de la CRP
D. Dilatation des cavités droites
E. Pression artérielle
Evaluation de la gravité clinique et
paraclinique

Score PESI simplifié :

RàD

Hospit
Evaluation de la gravité clinique et
paraclinique

Marqueurs biologiques et cavitaires :


Question 3

Il s’agit d’une embolie pulmonaire de gravité intermédiaire haute.


Le bilan biologique général que vous avez réalisé ne montre pas
d’anomalie significative.

Q3. Quels sont les éléments pertinents de la prise en charge


thérapeutique à ce stade ? (2 réponses justes)

A. Hospitalisation en USIC
B. Hospitalisation en réanimation
C. Hospitalisation en salle d’hospitalisation conventionnelle
D. Retour au domicile
E. Administration d’héparine non fractionnée IVSE
F. Administration d’héparine de bas poids moléculaire SC
G. Administration d’un anticoagulant oral direct d’emblée
H. Administration d’AVK d’emblée
I. Repos strict au lit pendant 48 heures
Question 3

Il s’agit d’une embolie pulmonaire de gravité intermédiaire haute.


Le bilan biologique général que vous avez réalisé ne montre pas
d’anomalie significative.

Q3. Quels sont les éléments pertinents de la prise en charge


thérapeutique à ce stade ? (2 réponses justes)

A. Hospitalisation en USIC
B. Hospitalisation en réanimation
C. Hospitalisation en salle d’hospitalisation conventionnelle
D. Retour au domicile
E. Administration d’héparine non fractionnée IVSE
F. Administration d’héparine de bas poids moléculaire SC
G. Administration d’un anticoagulant oral direct d’emblée
H. Administration d’AVK d’emblée
I. Repos strict au lit pendant 48 heures
Traitement de l’EP à risque intermédiaire
(haute)

Débuter par 24 - 48h d’HBPM (si rein normal, sinon HNF),


en raison du risque de dégradation dans les 24 à 48
premières heures
Car ce sont des patients qu’on peut être amenés à
thrombolyser en cas de dégradation hémodynamique (pas
en routine !)

Vous êtes trop nombreux à utiliser l’HNF !!! (46 %)


Question 4

Vous initiez dans un premier temps un traitement par


énoxaparine à dose curative, et vous envisagez en relais par
apixaban à la sortie.

Q4. Quelle durée totale de traitement préconisez-vous ?

A. Un mois
B. Trois mois
C. Six mois
D. Un an
E. Au long cours
Question 4

Vous initiez dans un premier temps un traitement par


énoxaparine à dose curative, et vous envisagez en relais par
apixaban à la sortie.

Q4. Quelle durée totale de traitement préconisez-vous ?

A. Un mois
B. Trois mois
C. Six mois
D. Un an
E. Au long cours
Durée de traitement de la MTEV

Attention dans cette situation il n’y avait aucun doute possible sur
la durée du traitement qui cochait toutes les cases pour un risque de récidive
qu’il faut considérer comme FAIBLE

→ > 40 % des étudiants pensent que la durée de 6 mois peut être préconisée, attention !
→ Bien revoir la conférence correspondante
Risque de récidive et durée de traitement
Adaptation personnelle des recommandations de la SPLF et de l’ESC
Question 5

Le relais par apixaban est effectué sans complication. Afin


de trouver une explication possible à cette embolie
pulmonaire, vous planifiez un bilan de thrombophilie
standard.
Question 5

Q5. Sans prendre en considération la pertinence d’un tel


bilan, quelle(s) anomalie(s) allez-vous rechercher ? (7
réponses justes)

A. Déficit en antithrombine
B. Déficit en protéine C
C. Déficit en protéine P
D. Recherche de la mutation Leiden du Facteur V
E. Recherche de la mutation G20210A du Facteur II
F. Recherche de la mutation du facteur IX
G. Dosage des anticorps anti-B2GP1
H. Dosage des anticorps anti-cardiolipine
I. Recherche d’un anticoagulant circulant de type lupique
J. Recherche d’une hyperhomocystéinémie
Question 5

Q5. Sans prendre en considération la pertinence d’un tel


bilan, quelle(s) anomalie(s) allez-vous rechercher ? (7
réponses justes)

A. Déficit en antithrombine
B. Déficit en protéine C
C. Déficit en protéine P
D. Recherche de la mutation Leiden du Facteur V
E. Recherche de la mutation G20210A du Facteur II
F. Recherche de la mutation du facteur IX
G. Dosage des anticorps anti-B2GP1
H. Dosage des anticorps anti-cardiolipine
I. Recherche d’un anticoagulant circulant de type lupique
J. Recherche d’une hyperhomocystéinémie
Le bilan de thrombophilie
Quand ? Quoi ?

Quand : entre le 3ème et le 6ème mois après le diagnostic


Arrêt temporaire de tous les traitements anticoagulants (AOD 5 jours avant le bilan, AVK jusqu’à INR < 2) car :
ACC non interprétable sous AOD ou en cas de surdosage AVK / héparine
Protéine C et protéine S non interprétables sous AVK (diminués par AVK)
Antithrombine non interprétable sous HBPM (diminuée par HBPM)
Anomalies à rechercher :
Recherche de thrombophilie acquise
SAPL : anticoagulant circulant de type lupique, anticorps anti-B2GP1, anticorps anti-cardiolipine
Recherche de thrombophilie constitutionnelle
Bilan génétique, avec le consentement signé du patient :
Recherche de la mutation homozygote Leiden du Facteur V
Recherche de la mutation G20210A du facteur II (prothrombine)
Bilan d’hémostase :
Déficit en antithrombine
Déficit en protéine C
Déficit en protéine S
Question 6

Les suites sont simples et finalement la patiente regagne


son domicile.
Un mois plus tard, elle vous appelle car elle a réalisé un
bilan de routine en ville, prescrit par son médecin traitant.
Elle est très inquiète car le médecin biologiste lui a conseillé
d’appeler rapidement son cardiologue en raison d’un INR
calculé à 3,50. Elle prend correctement son traitement, n’a
pas pris de double dose et n’a oublié aucune prise. Elle n’a
aucune symptomatologie hémorragique.

Q6. Que répondez-vous à votre patiente ?


Question 6

Les suites sont simples et finalement la patiente regagne


son domicile.
Un mois plus tard, elle vous appelle car elle a réalisé un
bilan de routine en ville, prescrit par son médecin traitant.
Elle est très inquiète car le médecin biologiste lui a conseillé
d’appeler rapidement son cardiologue en raison d’un INR
calculé à 3,50. Elle prend correctement son traitement, n’a
pas pris de double dose et n’a oublié aucune prise. Elle n’a
aucune symptomatologie hémorragique.

Q6. Que répondez-vous à votre patiente ?

INR non interprétable sous AOD


Et je dirais même mieux…

Le bilan d’hémostase n’est pas interprétable sous AOD !!

Remerciements Pr David Smadja, HEGP


Question 7

Les suites sont favorables. Vous la revoyez en consultation


6 mois après l’épisode aigu. Elle décrit toujours une
dyspnée NYHA II à III qui l’invalide beaucoup dans sa vie
quotidienne et qui n’existait pas avant l’épisode thrombo-
embolique. Elle ne présente aucune autre symptomatologie
et l’examen physique est sans particularité.
Une radiographie thoracique prescrite par le médecin
traitant montre un discret élargissement de la silhouette
cardio-médiastinale sans autre anomalie.
Vous suspectez une hypertension pulmonaire thrombo-
embolique chronique (HTP-TEC).
Question 7

Q7. Quel est le premier examen que vous demandez ?

A. Scanner thoracique injecté en coupes fines


B. Angiographie pulmonaire
C. Cathétérisme cardiaque droit
D. Scintigraphie pulmonaire de ventilation / perfusion
E. Echographie cardiaque transthoracique
Question 7

Q7. Quel est le premier examen que vous demandez ?

A. Scanner thoracique injecté en coupes fines


B. Angiographie pulmonaire
C. Cathétérisme cardiaque droit
D. Scintigraphie pulmonaire de ventilation / perfusion
E. Echographie cardiaque transthoracique
Hypertension pulmonaire thrombo-
embolique chronique
Question 8

Votre diagnostic d’HTP-TEC est finalement confirmé en


centre expert. La patiente bénéficie d’une prise en charge
combinée, médicale et chirurgicale. Sa symptomatologie
fonctionnelle s’améliore et elle regagne son domicile. Un
traitement par warfarine a été introduit, à prendre à vie,
avec une cible d’INR entre 2 et 3.
La patiente vous appelle 2 mois après sa sortie de l’hôpital,
très inquiète, car l’INR réalisé quelques heures auparavant,
est à 7,20. Elle est complètement asymptomatique.

Q8. Quelle est votre conduite à tenir ?


A. Hospitalisation en urgence
B. Poursuite du traitement par AVK
C. Administration de 1 à 2 mg de vitamine K per os
D. Contrôle de l’INR le lendemain
E. Administration de PPSB en IV
Question 8

Votre diagnostic d’HTP-TEC est finalement confirmé en


centre expert. La patiente bénéficie d’une prise en charge
combinée, médicale et chirurgicale. Sa symptomatologie
fonctionnelle s’améliore et elle regagne son domicile. Un
traitement par warfarine a été introduit, à prendre à vie,
avec une cible d’INR entre 2 et 3.
La patiente vous appelle 2 mois après sa sortie de l’hôpital,
très inquiète, car l’INR réalisé quelques heures auparavant,
est à 7,20. Elle est complètement asymptomatique.

Q8. Quelle est votre conduite à tenir ?


A. Hospitalisation en urgence
B. Poursuite du traitement par AVK
C. Administration de 1 à 2 mg de vitamine K per os
D. Contrôle de l’INR le lendemain
E. Administration de PPSB en IV
Saignements sous AVK
Saignements sous AVK

Le PPSB est réservé aux situations avec hémorragie grave !


Vignette clinique 1
Vignette clinique 1

Vous recevez en consultation M. D., un jeune patient de 28


ans, adressé par son médecin traitant pour des douleurs
thoraciques d’effort évoluant depuis plusieurs semaines. Il
travaille dans le conseil, fait 2 heures de foot en salle par
semaine et ne prend aucun traitement. À l’interrogatoire, le
patient vous décrit des douleurs rétrosternales à l’effort
uniquement, cédant au repos. Il décrit un épisode de perte
de connaissance il y a 5 jours après 10 min de football, pour
laquelle il n’a pas consulté, se disant simplement un peu
déshydraté.
En creusant l’interrogatoire, il vous dit avoir perdu son père
il y a 5 ans, d’un arrêt cardiaque, il avait alors 53 ans.
Cliniquement, vous retrouvez un souffle systolique au foyer
aortique 3/6. Le reste de l’examen clinique ne présente
aucune anomalie.
Question 1

Q1. Quelle(s) pathologie(s) cardiaque(s) peut (pourraient)


être responsable(s) du tableau clinique ?

A. Insuffisance mitrale sur maladie de Barlow


B. Rétrécissement aortique sur bicuspidie
C. Cardiopathie hypertrophique obstructive
D. Cardiopathie ischémique
E. Embolie pulmonaire
DP1 CMH

Patient jeune avec hérédité / possible terrain génétique

Douleur thoracique d’effort Syncope d’effort Souffle aortique


DP1 CMH

Patient jeune avec hérédité / possible terrain génétique

Douleur thoracique d’effort Syncope d’effort Souffle aortique systolique

• Coronaropathie • Pathologie obstructive • RA (congénital, dégénératif,


• Cardiopathie obstructive (CMH, RA, myxome) rhumatismal)
(CMH ou RA) • BAV / BSA paroxystique • CMH
• Trouble du rythme • Anémie (fonctionnelle)
ventriculaire (TV transitoire, • CIV…
rarement FA très rapide
d’effort)
Question 1

Q1. Quelle(s) pathologie(s) cardiaque(s) peut (pourraient)


être responsable(s) du tableau clinique ?

A. Insuffisance mitrale sur maladie de Barlow


B. Rétrécissement aortique sur bicuspidie
C. Cardiopathie hypertrophique obstructive
D. Cardiopathie ischémique
E. Embolie pulmonaire
Question 2

Q2. À l’interrogatoire, quel(s) élément(s) serai(en)t en faveur


d’une syncope d’étiologie cardiogénique ?

A. Présence de prodromes
B. Durée de la syncope brève
C. Présence d’un déficit post-critique
D. Absence de mouvements anormaux
E. Survenue brutale
DP1 CMH

• Survenue brutale
• Sans prodrome
• Symptômes avant la syncope (DT, palpitations)
• Durée de la syncope brève
• Pas de mouvements anormaux
• Retour rapide à la conscience sans déficit postcritique
Question 2

Q2. À l’interrogatoire, quel(s) élément(s) serai(en)t en faveur


d’une syncope d’étiologie cardiogénique ?

A. Présence de prodromes
B. Durée de la syncope brève
C. Présence d’un déficit post-critique
D. Absence de mouvements anormaux
E. Survenue brutale
DP 5
DP 5

Cardiologue en centre hospitalier, vous êtes sollicité(e) pour un patient de


56 ans hospitalisé en maladies infectieuses depuis 24 heures pour le bilan
d’une fièvre évoluant depuis 2 mois et demi. Agriculteur, ce patient n’a pas
effectué de voyage récent en raison notamment des confinements
successifs. Son seul antécédent est une cardiomyopathie obstructive
sarcomérique ayant nécessité une alcoolisation septale 4 années
auparavant ainsi que l’implantation d’un stimulateur cardiaque IRM-
compatible il y a 2 ans.
Il est par ailleurs allergique à la pénicilline (œdème de Quincke).
En reprenant l’interrogatoire, vous apprenez qu’il a bénéficié d’une
extraction dentaire sans antibioprophylaxie trois mois auparavant. Il décrit
par ailleurs une asthénie, un amaigrissement de 8 kg ainsi qu’une fébricule à
prédominance vespérale. Enfin, il décrit depuis 2 semaines une dyspnée
l’obligeant à dormir en position demi-assise. Il vous apprend par ailleurs que
son cardiologue lui a parlé d’un « souffle au cœur » il y a une dizaine
d’années mais il ne sait plus dire de quoi il s’agit exactement.
DP 5

La température, sur les relevés, est oscillante entre 38 et 38.5 °C. L’examen
cardio-vasculaire montre un souffle systolique précordial 3/6e et de
discrets crépitants des deux bases pulmonaires.
L’examen stomatologique ne montre pas de foyer infectieux apparent.
L’état bucco-dentaire est correct.
L’ECG montre un entraînement électro-systolique permanent.
Le bilan biologique effectué à l’admission montre : CRP 130 mg/L (N < 5
mg/L), NT-pro-BNP 1800 ng/L, hémoglobine 9.8 g/dL, fonction rénale
normale. Les trois paires d’hémocultures réalisées à l’occasion de 3
prélèvements distincts à l’entrée sont toutes positives à un germe du
groupe Streptococcus viridans dont l’identification exacte et
l’antibiogramme sont en cours.
Vos collègues de maladies infectieuses évoquent une endocardite
infectieuse.
Question 1

Q1. Selon les critères de Duke, le diagnostic d’endocardite


infectieuse est :

A. Eliminé
B. Confirmé
C. Possible
Question 1

Q1. Selon les critères de Duke, le diagnostic d’endocardite


infectieuse est :

A. Eliminé
B. Confirmé
C. Possible
Diagnostic d’endocardite infectieuse

Fièvre
Matériel
Hémoc
Critères de Duke modifiés (ESC 2015)
Critères mineurs

Prothèse valvulaire
Usager de drogues IV
(DAI / PM)
(Valvulopathie)

Imagerie cérébrale
systématique
(IRM > TDM)
Critères de Duke modifiés (ESC 2015)
Critères mineurs

Prothèse valvulaire
Usager de drogues IV
(DAI / PM)
(Valvulopathie)

Imagerie cérébrale
systématique
(IRM > TDM)

Le must pour le bilan lésionnel, à garder en tête :


IRM cérébrale + TDM TAP IV avec scanner cardiaque et coronaire
(ou TDM cérébro-TAP IV avec scanner cardiaque et coronaire si CI à l’IRM)
Question 2

Le rendez-vous d’échographie cardiaque ne peut être


donné que dans 48 heures.

Q2. En attendant l’échographie cardiaque, quel(s) examen(s)


d’imagerie proposez-vous pour étayer le diagnostic
d’endocardite infectieuse ?

A. Scanner thoraco-abdomino-pelvien avec injection


B. IRM cérébrale
C. Scanner cardiaque avec injection
D. PET-TDM
E. Scintigraphie aux leucocytes marqués
Question 2

Le rendez-vous d’échographie cardiaque ne peut être


donné que dans 48 heures.

Q2. En attendant l’échographie cardiaque, quel(s) examen(s)


d’imagerie proposez-vous pour étayer le diagnostic
d’endocardite infectieuse ?

A. Scanner thoraco-abdomino-pelvien avec injection


B. IRM cérébrale
C. Scanner cardiaque avec injection
D. PET-TDM
E. Scintigraphie aux leucocytes marqués
Raisonnement devant une suspicion
d’endocardite infectieuse

Scinti aux leucocytes marqués : examen


peu disponible et coûteux, donc en 2ème
intention
Question 3

Q3. Considérez-vous que l’absence d’antibioprophylaxie


avant le geste d’avulsion dentaire pratiqué il y a 3 mois est
une négligence ?
Question 3

Q3. Considérez-vous que l’absence d’antibioprophylaxie


avant le geste d’avulsion dentaire pratiqué il y a 3 mois est
une négligence ?

Non
Prévention de l’endocardite infectieuse
Pour qui ?
Prévention de l’endocardite infectieuse
Pour qui ?

PAS POUR LES PATIENTS SUIVANTS

→ Notre patient n’était pas dans une catégorie de patients à


risque et donc ne justifiait aucune antibioprophylaxie !
DP 5

Un scanner thoraco-abdomino-pelvien avec synchronisation cardiaque


montre une image compatible avec un embole splénique. Les artères
coronaires sont perméables. L’IRM cérébrale, en complément du scanner
cérébral, montre 3 accidents vasculaires cérébraux punctiformes de petite
taille, sans transformation hémorragique, sans anévrysme mycotiques,
compatibles avec une origine embolique.
DP 5

Le compte-rendu de l’ETT et de l’ETO est le suivant :

Ventricule gauche non dilaté, non hypertrophié, de fonction systolique globale et segmentaire conservée.
FEVG 60 % en Simpson-Biplan. Débit cardiaque 5 L/min.
Présence d’une image d’addition très mobile de 18 mm appendue à la valve mitrale antérieure. Image
hypoéchoègne un peu hétérogène naissant de la base de A2/A3 et s’étendant à la valve mitrale, évocatrice
d’un abcès. Jonction mitro-aortique remaniée, siège d’un probable abcès. Insuffisance mitrale sévère associée,
par un prolapsus isolé de P2 associé à un jet semblant démarrer sur la valve mitrale antérieure, en rapport
avec une perforation. L’oreillette gauche est modérément dilatée. Septum inter-atrial fin et continent.
Auricule gauche libre de thrombus.
Valve aortique fine sans fuite ni sténose significative. Pas d’image d’addition. Aorte initiale non dilatée.
Cavités droites non dilatées. Valve tricuspide et pulmonaire fines, sans image d’addition ni valvulopathie
significative. Sonde ventriculaire droite visualisée jusqu’à l’apex sans image d’addition. Image d’addition
mobile de 5 mm sur la sonde atriale droite compatible avec une végétation.
Absence d’épanchement péricardique.
Veine cave inférieure fine et compliante.
Question 4

Q4. La prise en charge thérapeutique des 48 prochaines


heures doit comprendre :

A. Antibiothérapie par amoxicilline, cloxacilline et


gentamicine
B. Chirurgie de remplacement valvulaire mitral
C. Extraction du pace-maker
D. Administration préventive de furosémide IV
E. Aucune des réponses précédentes
Question 4

Q4. La prise en charge thérapeutique des 48 prochaines


heures doit comprendre :

A. Antibiothérapie par amoxicilline, cloxacilline et


gentamicine
B. Chirurgie de remplacement valvulaire mitral
C. Extraction du pace-maker
D. Administration préventive de furosémide IV
E. Aucune des réponses précédentes

L’administration de furosémide aurait pu être juste (signes


d’insuffisance cardiaque dans l’énoncé initial)
Lisez bien les énoncés !!!

Un quart d’entre vous


administrent de
l’amoxicilline à un
patient ayant fait un
œdème de Quincke à
la pénicilline !!
Traitement empirique d’une endocardite infectieuse
Indications chirurgicales de l’endocardite infectieuse
#1 : Indications sur l’insuffisance cardiaque

→ Fuite ou sténose ou fistule responsable d’insuffisance cardiaque (clinique, réfractaire ou choc


cardiogénique) ou de signes échographiques de mauvaise tolérance hémodynamique (=
retentissement cavitaire)

EMERGENCY = dans les 24 heures


URGENT = dans les quelques jours (généralement 48 - 72 h)
ELECTIVE = sous 1 à 2 semaines
Endocardites sur matériel (PM +++)

• 72 % des patients dont la loge est visiblement infectée


ont aussi une infection des sondes (mais possible
contamination per op lors du retrait)
• Essentiellement staphylococcus, jusqu’à 50 % de SARM
→ probabiliste par Vancomycine
• ETO systématique dans le diagnostic
• Apport du PET-TDM pour la fixation des sondes
• Matériel à retirer au moindre doute et s’il n’y a pas
d’autre cause expliquant la bactériémie, par voie
percutanée même si végétations > 10 mm, sinon par
voie chirurgicale (surtout si atteinte tricuspide associée)
• Traitement médical 4 à 6 semaines et au moins 2
semaines IV après le retrait du matériel
DP 6
DP 6

Vous recevez un patient insuffisant cardiaque en hôpital de


semaine pour la pose d’un défibrillateur automatique
implantable. La pose se passe sous anesthésie locale en
salle de rythmologie et le patient remonte en soins intensifs
de cardiologie pour surveillance post procédure.
Vous êtes appelé par l’infirmière 1 heure plus tard pour
dyspnée d’apparition brutale. Vous accourez dans la
chambre, le patient est polypnéique à 30/min, a une
saturation à 88 % sans oxygène, il ne présente pas de
signes de lutte. Neurologiquement le patient est conscient
et orienté, vous remarquez une importante turgescence de
la veine jugulaire droite, qui se majore significativement à la
pression hépatique.
La pression artérielle est à 88/56 mmHg, le pouls est à
110/min filant et vous remarquez des discrètes marbrures
des genoux. Sa température est à 37.8 °C. L’ECG ne révèle
pas de trouble du rythme ni de conduction.
Question 1

Q1. Quelle(s) complication(s) peu(ven)t expliquer la


situation clinique ?

A. Pneumothorax compressif
B. Hématome du point de ponction
C. Hémopéricarde avec tamponnade
D. Embolie pulmonaire
E. Pneumopathie compliquée de sepsis sévère
DP2 CMH

Tableau de choc cardiogénique droit avec l’association de signes


de collapsus vasculaire + congestion droite

En pratique 5 causes aigues à retenir :

1. Embolie pulmonaire

2. Tamponnade Péricardique

3. Pneumothorax compressif

4. Infarctus VD

5. Asthme aigue grave


DP2 CMH
Question 1

Q1. Quelle(s) complication(s) peu(ven)t expliquer la


situation clinique ?

A. Pneumothorax compressif
B. Hématome du point de ponction
C. Hémopéricarde avec tamponnade
D. Embolie pulmonaire
E. Pneumopathie compliquée de sepsis sévère
Question 2

Q2. Quels sont les deux examens à réaliser en urgence ?

A. Echographie cardiaque trans-thoracique


B. Echographie cardiaque trans-oesophagienne
C. Coronarographie
D. Radiographie thoracique
E. Echographie doppler veineux des membres inférieurs
DP2 CMH

Tableau de choc cardiogénique droit avec l’association de signes


de collapsus vasculaire + congestion droite

En pratique 5 causes aigues à retenir :

1. Embolie pulmonaire
ETT
2. Tamponnade Péricardique

3. Pneumothorax compressif RxT

4. Infarctus VD

5. Asthme aigue grave


Question 2

Q2. Quels sont les deux examens à réaliser en urgence ?

A. Echographie cardiaque trans-thoracique


B. Echographie cardiaque trans-oesophagienne
C. Coronarographie
D. Radiographie thoracique
E. Echographie doppler veineux des membres inférieurs
DP 6

L’examen suivant est réalisé :


Question 3

Q3. Quel est votre diagnostic ?


Question 3

Q3. Quel est votre diagnostic ?


Question 3

Q3. Quel est votre diagnostic ?

Tamponnade sur hémopéricarde / tamponnade


compliquant un épanchement péricardique
DP 7
DP 7

Un homme de 78 ans est admis aux urgences de votre hôpital suite à une
syncope de survenue brutale alors qu’il marchait rapidement pour prendre
le bus. Il a essentiellement comme antécédent un infarctus du myocarde
survenu à l’âge de 72 ans. Ses facteurs de risque cardio-vasculaires
comprennent un diabète de type 2 et un tabagisme ancien sevré. Il est
parfaitement autonome et n’a pas de troubles cognitifs.
Vous êtes appelé pour examiner ce patient qui est conscient avec une
pression artérielle mesurée à 110/80 mmHg. Le rythme cardiaque est
régulier. La saturation en oxygène est à 93 %. L’auscultation cardiaque
montre un souffle systolique 3/6e au foyer aortique. La radiographie du
thorax montre une cardiomégalie modérée. Le dosage de troponine est
négatif.
L’ECG s’inscrit en rythme régulier et sinusal à 78/min, avec un BAV du
premier degré à 240 ms, un bloc de branche droit complet et des troubles
de la repolarisation en rapport (ECG identique à son ECG de référence).
Vous demandez la réalisation d’une échographie cardiaque transthoracique.
Question 1

Q1. Quels sont les critères échocardiographiques que vous


recherchez en faveur d’un rétrécissement aortique
valvulaire serré ?

A. Surface aortique calculée par l’équation de continuité ≤


0.6 cm²
B. Surface aortique calculée par l’équation de continuité ≥
1 cm²/m² de surface corporelle
C. Gradient moyen transvalvulaire en doppler continu ≥
40 mmHg
D. Gradient maximal transvalvulaire en doppler continu ≥
40 mmHg
E. Vélocité maximale du flux transvalvulaire en doppler
continu ≥ 4 m/s
Question 1

Q1. Quels sont les critères échocardiographiques que vous


recherchez en faveur d’un rétrécissement aortique
valvulaire serré ?

A. Surface aortique calculée par l’équation de continuité ≤


0.6 cm²
B. Surface aortique calculée par l’équation de continuité ≥
1 cm²/m² de surface corporelle
C. Gradient moyen transvalvulaire en doppler continu ≥
40 mmHg
D. Gradient maximal transvalvulaire en doppler continu ≥
40 mmHg
E. Vélocité maximale du flux transvalvulaire en doppler
continu ≥ 4 m/s
Question 2

L’échographie cardiaque confirme le rétrécissement


aortique serré. La FEVG est conservée, et l’ETT est sans
autre anomalie par ailleurs.
Q2. Si le patient avait été complètement asymptomatique
et porteur de ce rétrécissement aortique serré, quel(s)
autre(s) critère(s) aurai(en)t conduit à la décision de
proposer un remplacement valvulaire aortique ?
A. Surface aortique calculée par l’équation de continuité ≤
0.6 cm²/m² de surface corporelle
B. Chute de la pression artérielle de plus de 20 mmHg à
l’épreuve d’effort
C. Gradient moyen transvalvulaire en doppler continu ≥
60 mmHg
D. Gradient maximal transvalvulaire en doppler continu ≥
50 mmHg
E. Vélocité maximale du flux transvalvulaire en doppler
continu ≥ 5 m/s
Question 2

L’échographie cardiaque confirme le rétrécissement


aortique serré. La FEVG est conservée, et l’ETT est sans
autre anomalie par ailleurs.
Q2. Si le patient avait été complètement asymptomatique
et porteur de ce rétrécissement aortique serré, quel(s)
autre(s) critère(s) aurai(en)t conduit à la décision de
proposer un remplacement valvulaire aortique ?
A. Surface aortique calculée par l’équation de continuité ≤
0.6 cm²/m² de surface corporelle
B. Chute de la pression artérielle de plus de 20 mmHg à
l’épreuve d’effort
C. Gradient moyen transvalvulaire en doppler continu ≥
60 mmHg
D. Gradient maximal transvalvulaire en doppler continu ≥
50 mmHg
E. Vélocité maximale du flux transvalvulaire en doppler
continu ≥ 5 m/s
Indications opératoires du RAC serré Asymptomatique

Attention, erreur
dans le collège, seuil
de FEVG indiqué à
55 %

A connaître ! (Rang B)
Question 3

Q3. Chez ce patient, compte tenu des données dont vous


disposez, quels sont les autres examens paracliniques
nécessaires pour orienter votre décision thérapeutique ?

A. Coronarographie
B. Explorations fonctionnelles respiratoires
C. Angioscanner aortique et des vaisseaux thoraco-
abdomino-pelviens + des membres inférieurs avec
synchronisation cardiaque
D. Echo-doppler des TSA
E. Echo-doppler des artères rénales
Question 3

Q3. Chez ce patient, compte tenu des données dont vous


disposez, quels sont les autres examens paracliniques
nécessaires pour orienter votre décision thérapeutique ?

A. Coronarographie
B. Explorations fonctionnelles respiratoires
C. Angioscanner aortique et des vaisseaux thoraco-
abdomino-pelviens + des membres inférieurs avec
synchronisation cardiaque
D. Echo-doppler des TSA
E. Echo-doppler des artères rénales
Question 4

Les investigations complémentaires montrent un bas risque


chirurgical (Euroscore II < 4 %).

Q4. Quelle modalité thérapeutique choisissez-vous ? (1


phrase)
Question 4

Les investigations complémentaires montrent un bas risque


chirurgical (Euroscore II < 4 %).

Q4. Quelle modalité thérapeutique choisissez-vous ? (1


phrase)

Remplacement valvulaire aortique chirurgical


DP 8
DP 8

Vous accueillez au déchocage des urgences une patiente de


68 ans hypertendue et diabétique pour dyspnée. Elle
rapporte une dyspnée d’aggravation progressive depuis
quelques jours devenant insupportable ce jour. Elle ne
présente pas de douleur thoracique et ne rapporte pas de
palpitation. Elle n’a pas d’allergie et n’a pas fait de voyage
récent.
Ses constantes : 140 bpm, 152/67mmHg de PA, 82 % de
saturation en air ambiant, 37.1 °C de température. Patiente
consciente, orientée. Crépitants diffus bilatéraux à
l’auscultation avec auscultation cardiaque sans souffle.
Absence de signes droits. Présence d’une polypnée à
35/min avec respiration abdominale et tirage sus-sternal.
Absence de marbrures, TRC à 2 secondes.
DP 8

Son ECG est le suivant :


Question 1

Q1. Concernant l’ECG, quelle(s) proposition(s) est (sont)


correcte(s) ?

A. Dissociation auriculo-ventriculaire
B. Absence de contraction atriale visualisée
C. Fibrillation atriale
D. Tachycardie supra-ventriculaire
E. Tachycardie jonctionnelle
DP1 rythmologie

Irrégulier
Absence d’onde P
Tachycarde
QRS fins
DP1 rythmologie

Tachycardies supraventriculaires
Question 1

Q1. Concernant l’ECG, quelle(s) proposition(s) est (sont)


correcte(s) ?

A. Dissociation auriculo-ventriculaire
B. Absence de contraction atriale visualisée
C. Fibrillation atriale
D. Tachycardie supra-ventriculaire
E. Tachycardie jonctionnelle
Question 2

Q2. Concernant la prise en charge aux urgences, quelle(s)


proposition(s) est (sont) correcte(s) ?

A. Mise sous ventilation non-invasive


B. Introduire une anticoagulation curative
C. Mise sous digoxine adaptée à la fonction rénale
D. Mise en position demi-assise
E. Mise sous Furosémide
OAP : quel mode de ventilation ?
DP1 rythmologie
Gestion FA en aigue

Le patient est en FA depuis plus de 48h


1. Je cherche une cause rapidement réversible (K+, TSH, infection…)

2. Ca va vite : Je le ralentis (Objectif FC< 110/min)


Trois possibilités : Bétabloquants, Inhibiteurs calciques bradycardisant, Digitalique
ATTENTION : pas de BB ou IC si insuffisance cardiaque sévère
ATTENTION Digitalique et insuffisance rénale

3. Ca risque de faire des caillots : Anticoagulation curative - POUR TOUT LE MONDE


En première intention : NACO (Dabigatran / Rivaroxaban / Apixaban)
SAUF : FA valvulaire ou insuffisance rénale avec clairance < 30 ml/min : AVK

4. Je discute de la stratégie de réduction


Question 2

Q2. Concernant la prise en charge aux urgences, quelle(s)


proposition(s) est (sont) correcte(s) ?

A. Mise sous ventilation non-invasive


B. Introduire une anticoagulation curative
C. Mise sous digoxine adaptée à la fonction rénale
D. Mise en position demi-assise
E. Mise sous Furosémide
Question 3

Q3. Citez les 2 mécanismes physiopathologiques


responsables de l’élévation de la pression atriale gauche
dans la fibrillation atriale :

A. Tachycardie
B. Perte du remplissage passif du ventricule gauche
C. Perte de la contraction atriale
D. Hypokaliémie souvent associée
E. Hypertension arterielle systémique
Physiopathologie de la FA

Arrêt du Augmentation
remplissage Insuffisance
des pressions
actif du VG en amont
cardiaque

Mauvais Diminution
Tachycardie remplissage du débit
du VG
Question 3

Q3. Citez les 2 mécanismes physiopathologiques


responsables de l’élévation de la pression atriale gauche
dans la fibrillation atriale :

A. Tachycardie
B. Perte du remplissage passif du ventricule gauche
C. Perte de la contraction atriale
D. Hypokaliémie souvent associée
E. Hypertension arterielle systémique
Question 4

La patiente est maintenant stabilisée sur le plan ventilatoire


grâce à vos traitements. Elle est à 100/min avec un ECG
identique, sous traitement ralentisseur, eupnéique en air
ambiant, maintenant hospitalisée en salle de cardiologie.
Les bilans biologiques sont revenus normaux. En creusant
dans son dossier médical, vous retrouvez un Holter ECG
datant de 6 mois normal.
Son ETT retrouve une FEVG à 55 %, un VG non dilaté.
Absence de valvulopathie significative. Oreillette gauche
non dilatée. VD non dilaté de fonction conservé. Veine cave
fine et péricarde sec.
Question 4

Q4. Concernant la stratégie de réduction, quelle(s)


proposition(s) est (sont) correcte(s) ?

A. Il est préférable chez cette patiente d’adopter une


stratégie de contrôle de la fréquence au long cours
B. Une cardioversion éléctrique immédiate est possible
après réalisation d’une ETO
C. Une cardioversion médicamenteuse immédiate est
possible sans ETO
D. Une cardioversion éléctrique différée est possible après
5 jours d’anticoagulation bien conduite
E. Il faudra arrêter le traitement ralentisseur une fois la
patiente réduite
DP1 rythmologie

Le contrôle du rythme c’est mieux pour


la qualité de vie et les symptômes !!!

Le patients est stable, anticoagulé, ralenti et ne présente pas de cause évidente réversible

Stratégies de réduction

Séquence rapide Séquence Lente

• Médicamenteux et/ou
• Médicamenteux et/ou
cardioversion éléctrique
cardioversion éléctrique
• Après 3 semaines d’anticoagulation
• Après avoir écarté la présence
bien conduite
d’un thrombus (ETO, TDM)
• Pas besoin d’ETO
DP1 rythmologie

Découverte FA
Ralentissement Stratégie de réduction Décision de respecter la FA

Séquence rapide ou lente Pas de traitement antiarythmique


Anticoagulation
Traitement ralentisseur
Anticoagulation si Chads2vasc ≥
1h et 2f
Ecarter cause
facilement
réversible Retour en rythme sinusal
Traitement antiarythmique
Arrêt ralentisseur

Choc
Cardioversion urgente
Anticoagulation 1 mois puis poursuite ou
non en fonction du Chads2vasc
Question 4

Q4. Concernant la stratégie de réduction, quelle(s)


proposition(s) est (sont) correcte(s) ?

A. Il est préférable chez cette patiente d’adopter une


stratégie de contrôle de la fréquence au long cours
B. Une cardioversion éléctrique immédiate est possible
après réalisation d’une ETO
C. Une cardioversion médicamenteuse immédiate est
possible sans ETO
D. Une cardioversion éléctrique différée est possible après
5 jours d’anticoagulation bien conduite
E. Il faudra arrêter le traitement ralentisseur une fois la
patiente réduite
DP 9
DP 9

Vous accueillez aux urgences un homme de 27 ans pour


accès de palpitation. Le patient ne présente pas
d’antécédents. Il ne consomme pas de toxiques ou d’alcool.
Il rapporte quelques épisodes similaires dont un
accompagné d’une lipothymie avec chute.
L’examen clinique est strictement normal. PA = 110/65
mmHg, FC = 190/min, Sat AA = 99 %.
Le bilan biologique (NFS, ionogramme, troponine) est
normal.
DP 9

Son ECG est le suivant :


Question 1

Q1. Concernant l’ECG, quelle(s) proposition(s) est (sont)


correcte(s) ?

A. Tachycardie régulière à QRS fins


B. Tachycardie supra-ventriculaire
C. Tachycardie jonctionnelle possible
D. Tachycardie provenant des oreillettes possibles
E. Fibrillation atriale
Possibles….
Question 1

Q1. Concernant l’ECG, quelle(s) proposition(s) est (sont)


correcte(s) ?

A. Tachycardie régulière à QRS fins


B. Tachycardie supra-ventriculaire
C. Tachycardie jonctionnelle possible
D. Tachycardie provenant des oreillettes possibles
E. Fibrillation atriale
Question 2

Q2. Quelle est votre conduite à tenir diagnostic immédiate


? Cochez la (les) réponse(s) correcte(s)

A. Cardioversion électrique en urgence


B. Manœuvres vagales
C. Injection d’adénosine IV possible
D. Injection d’atropine IV
E. Furosémide IV
Tachycardie régulière QRS fins, CAT

Prise en charge TSV


ESC 2020
Question 2

Q2. Quelle est votre conduite à tenir diagnostic immédiate


? Cochez la (les) réponse(s) correcte(s)

A. Cardioversion électrique en urgence


B. Manœuvres vagales
C. Injection d’adénosine IV possible
D. Injection d’atropine IV
E. Furosémide IV
Question 3

Le patient se sent mieux après votre prise en charge et décide de


partir, sans même que vous ayez le temps de lui refaire un ECG.
Il est amené par le SAMU au SAU 2 semaines plus tard. Lors d’une
soirée arrosée, le patient a présenté une récidive de palpitations
mal tolérées sur le plan clinique. Le patient est pâle, nauséeux,
mais conscient. Cliniquement : TA = 91/62mmHg, FC = 170/min,
Sat = 98 % AA.
Son ECG est le suivant :
Question 3

Q3. Quelle est la pathologie de fond du patient ?


DP2 Rythmologie

Super-Wolff ou FA pré-excitée
Faisceau accessoire

Voie accessoire

• PR court
• Empâtement du QRS
• Elargissement du complexe
• QRS (typiquement ≥ 0,12 s) en rapport
avec la fusion
• Polarité du delta = localisation du kent
Question 3

Q3. Quelle est la pathologie de fond du patient ?

Syndrome de Wolff-Parkinson-white

Présence d’un faisceau accessoire


Vignette clinique 2
Vignette clinique 2

Vous êtes appelé (SAMU) au domicile d’un patient de 64


ans sans antécédents particulier pour douleur thoracique. À
votre arrivée, le patient est stable, mais est toujours très
algique. La douleur est épigastrique et irradie dans le bras
gauche avec sensation « d’écrasement ».
Vous réalisez l’ECG suivant :
Question 1

Q1. Concernant l’ECG, quelle(s) proposition(s) est (sont)


correcte(s) ?

A. SCA ST+ antérieur constitué


B. SCA ST+ inférieur en voie de constitution
C. Dissociation auriculo-ventriculaire
D. Bloc sino-atrial
E. Présence d’un miroir en latéral
ECG
Question 1

Q1. Concernant l’ECG, quelle(s) proposition(s) est (sont)


correcte(s) ?

A. SCA ST+ antérieur constitué


B. SCA ST+ inférieur en voie de constitution
C. Dissociation auriculo-ventriculaire
D. Bloc sino-atrial
E. Présence d’un miroir en latéral
Vignette clinique 2

Brutalement, alors que vous étiez en train de le techniquer,


le patient s’effondre au sol et n’est plus réactif. Vous ne
sentez plus son pouls. Les électrodes ECG étant encore
posées, vous imprimez ce tracé :
Question 2

Q2. Quel est votre diagnostic ECG ?


Question 2

Q2. Quel est votre diagnostic ECG ?

Toute tachycardie régulière à QRS large = TV jusqu’à


preuve du contraire
ECG
Merci !

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