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Diagnostic évident mais
ED
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insuffisant…
E
D
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N
N
IE
IS
N
Résidente Ines Naceur
TU
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IN
E
IN
EC
ED
Monsieur T.F. âgé de 35 ans
M
Sans antécédent pathologique
E
D
E
Admis en septembre 2014 pour déficit
N
N
musculaire global, bilatéral et symétrique
IE
IS
d’installation rapidement progressive avec
N
TU
RN
TE
IN
E
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EC
ED
Fièvre, faiblesse musculaire et altération de l’état général
M
depuis 2 mois
E
D
Aggravation rapidement progressive du déficit musculaire
E
confinant le malade au lit depuis 3 semaines
N
N
IE
Troubles de la déglutition et fausses routes à répétition
IS
d’installation récente
N
TU
E
ET
CI
SO
E
Examen
RN
TE
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E
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ED
Etat général altéré
M
Grabataire
E
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Fièvre à 38°
E
N
Examen cardiovasculaire sans anomalie
N
IE
Eupneique, auscultation: quelques râles ronflants aux 2 bases pulmonaires
IS
Abdomen souple dépressible, pas de viscéromégalie
N
TU
E
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TE
Conscient
• Réflexes ostéo-tendineux:
IN
Bien orienté dans le temps et dans l’espace
E
Droite Gauche
IN
Marche et station debout impossibles
EC
Déficit musculaire global, bilatéral et symétrique
Cubito- aboli aboli
ED
prédominant sur les ceintures
pronateur
Hypotonie cervicale avec chute de la tête
M
Stylo-radial aboli aboli
E
D
Force Proximale Distale Bicipital aboli aboli
E
musculaire
N
N
IE
Membres 0 2 Tricipital aboli aboli
supérieurs
IS
N
Rotulien aboli aboli
TU
Membres 0 3
E
• RCP en flexion
profonde
E
Explorations
RN
TE
IN
E
IN
EC
Biologie:
ED
NFS: GB:11500 e/mm3, Lc: 970 e/mm3, Hb: 12,3g/dl, Plq: 653000 e/mm3
M
CRP: 26,1, VS: 70 mm(H1), Fibrinogène: 2,07g
E
D
EPP: hypoalbumnémie à 19g, α2: 11,5g, hypergammaglobulinémie à 22,9g
E
N
Rhabdomyolyse: CPK: 7003 UI/l (35*Nle), LDH:1556UI/l
N
IE
ASAT/ALAT: 909/301 UI/l
IS
Troponines: 0,332 avec une cinétique stable
N
TU
RN
TE
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E
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EC
ED
M
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D
AAN positif à 1/2560
E
Ac anti SSA 60 positif ++++
N
N
Ac anti PM Scl 100 positif ++++ Profil immunologique pouvant
IE
Ac anti PM Scl 75 positif ++++ cadrer avec le diagnostic d’une
IS
N
Ac anti SRP positif + polymyosite ou d’un syndrome de
TU
chevauchement sclérodermie
systémique/polymyosite avec un
E
ET
RN
TE
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E
IN
EC
ED
Conduction motrice: diminution de l’amplitude et de la durée
M
de la conduction motrice sur tous les nerfs sauf sur les SPI avec
E
diminution des vitesses de conduction nerveuse
D
E
Conduction sensitive: amplitudes dans les limites de la normale
N
N
IE
Détection: tracé de type mixte
IS
N
TU
diagnostic de neuromyosite
CI
SO
Biopsie neuro-musculaire
E
RN
TE
IN
E
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EC
Aspect déchiqueté des fibres musculaires avec inégalité de la
ED
taille des fibres
M
E
Foyer inflammatoire intra-parenchymateux avec nécrose et
D
E
régénération
N
N
Sur les colorations ATPasiques: mauvaise différenciation des
IE
fibres type I. IS
N
TU
Conclusion: myosite
SO
E
RN
Au total
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Homme
ED
35 ans
M
E
Sans antécédent
D
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Depuis 2 mois: fièvre, altération de l’état général, déficit
N
N
musculaire global prédominant sur les ceintures
IE
rapidement progressif
IS
N
TU
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IN
E
IN
EC
L’atteinte musculaire globale avec L’atteinte de la musculature cervicale:
ED
atteinte de la musculature oro- syndrome de la tête tombante
pharyngée
M
E
D
E
La présence des anticorps anti SRP
N
N
IE
neuromyosite
IS
N
OU
TU
Atteinte neurogène
E
Association
ET
polymyosite +
CI
atteinte neurogène
d’autre origine
SO
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IN
E
Neuromyosite ou
IN
EC
ED
polymyosite associée à une
M
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D
atteinte neurogène???
E
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N
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IS
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TU
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ET
CI
SO
E
Etiologies des neuropathies périphériques
RN
TE
•Syndrome de Guillan Barré devant l’apparition
IN
rapide du déficit, aréflexie mais absence d’atteinte
• Diabète: chiffres glycémiques corrects sensitive, absence d’évolution ascendante du
E
• Insuffisance rénale: fonction rénale déficit, absence de dissociation albumino-
IN
normale cytologique, atteinte axonale à l’EMG
Inflammatoires
EC
Méaboliques •Sclérose latérale amyotrophique: pas de
• Alcoolisme: éliminé par l’interrogatoire fasciculations, pas de syndrome pyramidal
ED
M
•Vascularites
E
•PAN
D
•Wegner
E
• Éliminé par l’interrogatoire •Syndrome de Churg et Strauss
N
Médicamenteuses
N
Dysimmunes •Micropolyangéite
et toxiques
IE
•Vascularites IIaires: LES, SJ, cryo de l’hépatite C
IS
•Syndrome de Gougerot Sjogren
N
TU
• Lèpre
• HIV: sérologie négative •Pas d’argument en faveur
E
ET
RN
TE
IN
Association d’une dermatomyosite ou d’une polymyosite à une neuropathie
E
IN
n’ayant aucune autre étiologie retrouvée
EC
ED
Cette entité n’a été que rarement rapportée dans la littérature, sa
M
fréquence est mal connue (les données de la littérature portent sur des
E
observations isolées ou des petites séries)
D
E
Rare au cours des myosites inflammatoires, mais probablement sous
N
N
estimées (étude rétrospective de Seinturier et al. en 2003)
IE
Pour certains, la présence d’une neuropathie périphérique dans un
IS
N
tableau évocateur de myosite inflammatoire conduit habituellement à
TU
TE
neuromyosite: association d’une myosite inflammatoire, dont le diagnostic de certitude a
IN
été posé sur les signes biologiques, électromyographiques et histologiques, à la présence
E
d’une atteinte neurologique sans autre cause identifiée
IN
EC
Critères cliniques et éléctromyographiques:
ED
• Abolition précoce des réflexes ostéo-tendineux sans amyotrophie
notable
M
• Peu ou pas de myalgies
E
D
• Troubles sensitifs dans des zones distinctes de l’atteinte musculaire
E
• Faiblesse musculaire distale précoce
N
• Diminution des vitesses de conduction nerveuses
N
IE
• Des lésions des troncs nerveux
IS
Laraki R, Blétry O. La neuromyosite existe-t-elle ? Ann Med Int 1994;145:88–97
N
TU
.
E
Syndrome de la tête tombante
RN
TE
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et polymyosite
E
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EC
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ET
CI
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Syndrome de la tête tombante et
E
RN
polymyosite
TE
IN
E
Le syndrome de la tête tombante est marqué par une faiblesse sévère des
IN
muscles extenseurs de la nuque (chute de la tête), le menton pouvant aller
EC
jusqu’à rejoindre le thorax au niveau du sternum
ED
M
Secondaire à plusieurs affections Il traduit une atteinte axiale et s’accompagne
E
souvent d’une atteinte respiratoire ou bulbaire
D
Rare au cours des myosites inflammatoires
E
(seulement quelques cas ont été rapportés
N
N
dans la littérature: avec une polymyosite, une
IE
dermatomyosite et au cours d’une myosite
IS focale des muscles extenseurs du cou).
N
Au cours de la polymyosite, ce syndrome est
TU
extenseurs du cou.
ET
CI
SO
SO
CI
ET
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TU
N
IS
IE
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N
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ED
EC
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TE
RN
E
Polymyosite et anticorps anti SRP
E
ANTICORPS ANTI SRP
RN
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IN
EC
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E
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N
N
IE
IS
N
TU
E
Ces anticorps sont dirigés contre SRP (signal recognition particule), une
ET
RN
TE
IN
Peu d’études ont été consacrées aux formes particulières de polymyosites avec anticorps anti-
SRP
E
IN
Rarement retrouvés dans les PM (4 à 6 % des PM et DM)
EC
Facteur de mauvais pronostic
ED
La présence de ces anticorps est associée à une atteinte musculaire proximale sévère avec
M
faiblesse et atrophie musculaires réalisant volontiers un tableau de myosite nécrosante
E
D
L’atteinte musculaire est souvent rapidement progressive et invalidante
E
Sur le plan histologique les lésions de nécrose sont prédominantes par rapport aux lésions
N
N
inflammatoires
IE
Une atteinte de la motilité œsophagienne avec dysphagie est généralement notée
IS
N
Souvent accompagnées d’une atteinte myocardique
TU
Sur le plan biologique: élévation souvent très importante des enzymes musculaires
E
ET
L’évolution est souvent marquée par une résistance au traitement conventionnel par
corticoïdes, l’association avec des immunosuppresseurs peut être efficace
CI
SO
ED
M
paranéoplasique??
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N
IE
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TU
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CI
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E
Une cause néoplasique était évoquée devant:
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TE
L’installation rapide
IN
La gravité du tableau et l’altération profonde de l’état général
E
L’augumentation importante des CPK
IN
EC
ED
Explorations:
M
E
D
TDM thoraco-abdomino-pelvienne:
E
N
Collapsus lobaire inférieur gauche
N
Nodules en verre dépoli bilatéraux d’allure infectieuse
IE
Absence d’anomalie à l’étage abdominal et pelvien.
IS
N
TU
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ET
FOGD demandée devant la notion de dysphagie (dysphagie en rapport avec une atteinte
CI
IN
TE
RN
E
E
Traitement
RN
TE
IN
E
IN
Le patient a été mis sous
EC
corticothérapie: 3 boli de solumédrol relayés par une corticothérapie à la dose
ED
de 1 mg/kg/j
M
Immunoglobulines intra-veineuses instaurées en première ligne devant la gravité
E
D
du tableau
E
Méthotrexate
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N
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ET
CI
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SO
CI
ET
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TU
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Immunoglobulines intra-veineuses
Immunoglobulines intra-veineuses
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IN
L’interet des IgIV a été démontré dans les dermatopolymyosites corticorésistantes ou en
E
seconde intention en alternative aux immunosuppresseurs, ou en cas d’échec de ceux-
IN
ci
EC
Dans les polymyosites corticorésistantes, seules des études ouvertes ont été rapportées
ED
montrant une amélioration du testing musculaire et une diminution des taux sanguins des
M
enzymes musculaires chez les patients traités
E
D
Dose: 2g/kg/cure mensuelle; nombre moyen de 6 cures
E
N
Amélioration clinique notée après la 2 ème cure
N
IE
Épargne cortisonique, moins d’immunosupresseurs
IS
N
Un arrêt progressif, notamment avec un passage en entretien à demi-dose durant quatre
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Pour résumer
RN
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IN
Notre patient avait plusieurs facteurs de mauvais pronostic:
EC
La gravité initiale du tableau et l’altération profonde de l’état général
ED
L’atteinte de la musculature cervicale et oro-pharyngée avec troubles de la
M
motilité oesophagienne et fausses routes
E
D
L’atteinte bulbaire
E
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La présence des anticorps anti SRP
N
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E
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E
Evolution (après un mois de traitement)
RN
TE
IN
Evolution des enzymes musculaires sous traitement
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8000
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7000
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6000
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5000
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4000
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3000
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2000
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1000
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0
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CPK LDH
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E
ET
Mais…
SO
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TE
IN
E
IN
EC
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M
E
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E
N
N
Persistance des troubles de la déglutition et des fausses routes avec
IE
IS
pneumopathie d’inhalation
N
Détresse respiratoire aigue
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Décès
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ET
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SO
CI
ET
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IN
E
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