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Introduction
Les échanges internationaux désignent l'ensemble des transactions transfrontières qui peuvent se
produire, tous les ans, entre les agents résidents d'une nation étudiée et ceux du reste du monde.
Ils regroupent donc les flux de marchandises, de services, de travailleurs, de moyens de paiement,
et de capitaux.
N.B : Les pays peuvent adopter deux politiques d'échanges extérieurs
PROTECTIONNISME LIBRE-ECHANGE
Définition
Le protectionnisme consiste à mettre en œuvre des moyens pour limiter l'accès au territoire
national des biens, des services et des capitaux.
Friedrich List ‘’
Théorie
Le libre échange n'est avantageux que pour les pays puissants et impériaux. Pour List, il faut
protéger les entreprises naissantes le temps qu'elles deviennent compétitives.
De ce fait, il faut faire un protectionnisme éducateur momentané et limité (à quelques secteurs)
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Les instruments du
protectionnisme
Protectionnisme monétaire
Cette forme de protectionnisme, très pratiquée par les NPI, pour assurer leur décollage
industriel, consiste à maintenir la parité de la monnaie nationale à un cours
artificiellement bas pour être compétitif sur les marchés mondiaux et favoriser les
exportations.
Elles regroupent un nombre important de mesures qui produisent des effets directs ou
des effets indirectes sur le volume des importations
60%
limites quantitatives maximales à l'importation de
40%
catégories de produits.
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Avantages Limites
• Protéger les industries naissantes • Hausse des prix
• Sauvegarder l'emploi • Absence de la concurrence
• Augmenter des recettes fiscales • Manque d'innovation
• Maintenir l'Independence • Ralentissement de la croissance
• Réduire le déficit commercial économique
• Soutenir le pouvoir d’achat • Perte de bien-être
PROTECTIONNISME LIBRE-ECHANGE
Définition
Doctrine économique prônant la liberté de circulation de tous les biens économiques (produits,
services, capitaux, monnaie) entre les pays.
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Avantages Limites
• Baisse des prix de biens et services • risque de destruction des PME et
• Favoriser l'innovation et la les industries naissantes
concurrence • Diminution des recettes fiscales
• Plus grande efficacité économique • Concurrence acharnée
• Croissance économique • Risque de dépendance
• Nouveaux débouchés et nouveaux • Risque de ralentissement de la
clients croissance
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Section 2 : mesure et analyse des
échanges extérieurs : la balance
des paiements et indicateurs
Services
Regroupe les échanges de transport, voyages,
services de communication…
Revenus
Regroupe les revenus des investissement
privés et des investissements publics.
Transferts courants
Regroupe les transferts publics (aides) ou
privés (transfert des salaires)
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Les indicateurs des échanges extérieurs
+ Solde invisible
=
Solde des services = exportations (services) – importations (services)
+
Solde revenu primaire = Revenus reçus – revenus versés
Le taux de couverture
C'est un ratio qui indique dans quelle mesure les importations sont couvertes par les
exportations. autrement dit dans quelle mesure les devises reçues des ventes permettent de
régler et couvrir les achats
𝑿
𝑻𝑪 = 𝑴
x 100
Le taux d’ouverture
Il mesure la place que tient l'environnement extérieur (les autres économies) dans économie
nationale.
𝑿+𝑴
𝟐
𝑻𝑶 = 𝑷𝑰𝑩
x 100
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Le taux de pénétration
Il indique la part du marche intérieur qui est couvert par les importations, calculé pour une
économie un secteur ou une branche d'activité.
𝑴
𝑻𝑷 = 𝒎𝒂𝒓𝒄𝒉é 𝒊𝒏𝒕é𝒓𝒊𝒆𝒖𝒓 x 100
Marché intérieur = PIB + M - X
𝑿
𝑻𝑬 = 𝑷𝑰𝑩 x 100
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Section 3 : Ajustement linéaire par
la méthode des moindres carrés
Principe
Dans la vie économique, il existe des variables qui peuvent influencer d'autres variables. A titre
d'exemple, une augmentation du revenu (R) peut faire augmenter la consommation (C), on écrit
alors que C = f(R) ou AC = AR et ça se lit que toute variation du revenu entraine une variation de la
consommation
terminologie
• La variable qui influence est appelée variable explicative ou variable exogène, c'est-à-dire celle
qui explique l'autre variable et on la note (X).
• la variable influencée est appelée variable expliquée ou variable endogène est notée (Y).
Exemples
• La relation entre le taux d'inflation (Y) et la masse monétaire (X)
• La relation entre l’investissement (X) et la croissance économique (Y)
• La relation entre l'épargne (X) et l'investissement (Y)
La technique d’estimation
On note l’équation comme suite :
𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
ഥ 𝑌ത
σ 𝑋𝑖. 𝑌𝑖 − 𝑛. 𝑋.
â= 𝑏 = 𝑌ത − â𝑋ത
ത
σ 𝑋𝑖 − 𝑛. 𝑋 2
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Remarques
• Le coefficient (a) est appelé coefficient directeur, il permet de mesurer la puissance de la
relation entre X et Y. Par exemple, si Y= consommation et X= le revenu et a= 0.5, cela veut dire
que la relation entre le revenu et la consommation est positive et que lorsque le revenu
augmente, la consommation augmente aussi.
• Le coefficient (b) est appelé la constante et souvent (sans entrer en détail), elle n'a aucune
signification. Plus d'explications seront données en classe
• (n) c'est le nombre d'année