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CHAPITRE 2
MODÈLE DU GAZ PARFAIT
H2
N2
nRT
O2
P en (bar)
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P V = nRT
Le comportement d’un gaz réel se rapproche de celui du gaz parfait aux faibles pressions.
P V = nRT
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• P : pression en Pa.
• V : volume en m3 .
• T : température en K.
• n : quatité de matière en mol.
• R : Constante des gaz parfaits R = 8,31 J.K−1 .mol−1
an2
Å ã
P + 2 (V − nb) = nRT
V
avec :
• a : terme de cohésion (constante qui dépend de la nature du gaz).
• b : covolume (constante qui dépend de la nature du gaz)
• P : pression en Pa.
• T : température en K.
• n : quantité de matière en mol.
• V : volume en m3
• R : constante des gaz parfaits.
Un gaz parfait est un gaz dont les molécules n’interagissent pas entre elles en dehors des chocs
et dont la taille est négligeable par rapport à la distance intermoléculaire moyenne. L’énergie
du gaz parfait est donc la somme de l’énergie cinétique du centre de masse des molécules et de
l’énergie cinétique propre de chaque molécule (rotation, oscillation).
Le gaz parfait est l’état limite vers lequel tend le comportement d’un gaz réel lorsque P −→ 0
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Pour calculer la pression exercée sur la paroi, on calcule la force exercée par les particules du gaz
sur un élément de surface dS de la paroi suite aux chocs sur cette dernière. On fera les hypothèses
suivantes :
1 Les particules ont même vitesse en module qui vaut la vitesse quadratique moyenne u.
2 Chaque particule ne se déplace que sur une seule direction Ox, Oy ou Oz et dans une seule
direction.
1
3 Isotropie de l’espace : les six sens de déplacement sont équiprobables : Il y a de particules qui
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se déplacent dans chaque sens.
4 Les chocs particule-paroi sont supposées élastiques : la norme de la vitesse se conserve.
Considérons une particule de masse m qui se déplace dans le sens de x croissant qui heurte la paroi
au point M à la vitesse u.
gaz paroi
M
→
−
u →
−
u →
−
dS
u dt x
⃗ex
pparticule = −δ⃗
δ⃗ pparoi = −2mu⃗ex
Entre t et t + dt toutes les particules qui se déplace dans le sens de x croissant et qui se trouvent
dans le volume du cylindre de base dS et de hauteur udt vont entrer en choc avec la paroi.
1 1
pparoi = n u dt dS 2mu⃗ex = mnu2 dS dt⃗ex
∆⃗
6 3
→
−
La force d F exercée sur l’élément de la paroi vaut alors :
→
− p
∆⃗ 1
dF = = nmu2 dS⃗ex
dt 3
La pression du gaz vaut donc :
→
−
∥d F ∥ 1
P = = nmu2
dS 3
4
R
On introduit la constante de Boltzman : kB = Na . La température cinétique vaut alors :
mu2
Tc =
3kB
u2
< vx2 >=< vy2 >=< vz2 >=
3
Soit :
1
< Ecx >=< Ecy >=< Ecz >= kB T
2
Théorème d’équipartition de l’énergie
Pour un GP à l’équilibre thermodynamique à la température T , à chaque degré de liberté dans
l’expression de l’énergie cinétique de la particule, correspond 21 kB T dans l’expression de l’énergie
interne.
Remarque importante
Pour un gaz parfait diatomique comme O2 ou N2 , aux températures usuelles, on tient compte
de 5 degrés de libertés : 3 degrés de liberté de translation et deux degrés de liberté de rotation,
soit :
5 5
U = N kB T = nRT
2 2
Exercice d’application
Le gaz atmosphérique est supposé idéal en équilibre à la température 25°C.
Calculer les vitesses quadratiques moyennes des molécules de O2 et N2 . Comparer ces vitesses
à la vitesse de libération et conclure.
Données : M(O) = 16 g.mol−1 , M(N) = 14 g.mol−1 , R = 8,31 J.K−1 .mol−1 , NA = 6,02 ×
1023 mol−1 .