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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


‫ا مــــدر ـــة ا وط يــــة ا ع يـــــ شغـ ل ا عموميـة‬
‫فر ــيس ج ـــون‬
École Nationale Supérieure des Travaux Publics
Francis Jeanson

Mémoire
Pour l'obtention du diplôme d’Ingénieur d’État

Filière : Travaux Publics


Spécialité : Infrastructures de Base

CONCEPTION ET ÉTUDE D’UN PONT RAIL


DANS LE CADRE DE LA RÉALISATION DE
LA NOUVELLE LIGNE FERROVIAIRE
BOUGHEZOUL - DJELFA AU PK 229+550

Présenté par : Encadré par :


KHALFAOUI Slimane Mr. SEBAH Omar
Mme. MEHIAOUI Mahdia .Y

Promotion 2021 / 2022

© ENSTP-FJ – Garidi – Vieux Kouba


Dédicace

Je dédie ce modeste travail à :


Ma chère maman
Mon frère et mes sœurs
A toute la famille
A tous mes amis
A tous ce qui ont participé à ma formation
d’ingénieur.
A la mémoire de mon père ; j’espère que, du monde qui
est sien maintenant, il apprécie cet humble geste
comme preuve de reconnaissance de la part d’un fils
qui a toujours prié pour le salut de son âme. Puisse
Dieu, le tout puissant, l’avoir en sa sainte
miséricorde.

Slimane
Remerciement

Je remercie, avant tout, Dieu le tout puissant de m’avoir donné


patience, santé et volonté tout au long de mes études.
Je remercie particulièrement mes parents pour m’avoir réuni les
conditions « Educativement et intellectuellement » afin
d’effectuer et terminer mes études sereinement.
Je remercie l’ensemble de mes enseignants durant mon cursus
universitaire.
Je remercie particulièrement mes deux promoteurs, Monsieur
SEBAH et Madame MAHIAOUI pour leurs conseils, patiences
et suivi durant l’élaboration de ce projet.
Mes remerciements s'adressent également à toutes les personnes
qui ont collaboré à la réalisation de ce projet avec mention
spécial à : M. KHEDHRAOUI Chamesseddine et M.
BOUDJADJA Samir, Ingénieurs à la SAPTA.
J’exprime toute ma reconnaissance à tous les enseignants de
l’ECOLE NATIONALE SUPERIERE DES TRAVAUX
PUBLICS et particulièrement le département
d’INFRASTRUCTURES DE BASE qui ont assuré de main de
maitre notre formation.
Je remercie, aussi, les membres de jury pour l’effort qu’ils feront
pour examiner ce travail.
Promotion 2022
Résumé
L’objet de notre travail est de faire la conception et l’étude d’un pont rail à double voie
sur la nouvelle ligne ferroviaire électrifiée Boughezoul-Djelfa. L’ouvrage est un pont droit sur
une longueur totale de 100 m et une largeur de 13,6 m. Nous avons commencé notre travail
par une présentation du projet, suivie par une conception générale, qui aboutit au choix de 3
variantes, à travers lesquels et selon une analyse multicritère nous avons retenu la variante
pont métallique Bow string.
Après l’évaluation des charges et les surcharges, on a entamé la phase ‘étude du tablier ‘qui
commence par la détermination des efforts puis l’étude de la dalle, les connecteurs et les
équipements. Ensuite on est passé à l’étude de l’infrastructure : culée.
La modélisation de l’ouvrage est faite à l’aide du logiciel ROBOT STRUCTURAL
ANALYSIS 2019.
Mots clés : conception, étude, pont rail, structures métalliques et culée

Summary
The object of our work is to do the design and the study of a dual-track rail bridge on the
new railway Electrified Boughezoul-Djelfa. The structure is a straight bridge on a total length
of 100 m and a width of 13.6 m. We began our work with a presentation of the project,
followed by a general conception, which led to the choice of 3 variants, through which and
according to a multicriteria analysis we retained the variant Bow string bridge.
After the evaluation of the loads and the overloads, the phase 'study of the apron', which
begins with the determination of the forces then the study of the slab, the connectors and the
equipment Then we went to study the infrastructure: abutment.
The modeling of the structure is done using the software ROBOT STRUCTURAL
ANALYSIS 2019.
Keywords: study, design/conception, Rail Bridge, metal structures and abutment

:‫ملخص‬
‫الغرض من عملنا هو تصميم و دراسة جسر سكة حديدية دات مسار مزدوج التابع لخط السكك الحديدية المكهرب الرابط‬
‫عملنا يبدأ بعرض‬. ‫ متر‬13.6 ‫ متر و عرضه‬100 ‫ المشروع عبارة عن جسرمستقيم طوله‬. ‫بين والية الجلفة و بوغزول‬
‫وعن طريق‬, ‫ ثم يليه تصميم عام اين عرضنا ثالثة خيارات والتي إخترنا منها االنسب استنادا الى قيود مختلفة‬,‫للمشروع‬.
BOW- STRING ‫تحليل متعدد المعايير توصلنا إلى إختيار جسر حديدي من نوع‬
،‫ بدانا بدراسة البنية العليا والتي تتمثل في تحديد الجهود المطبقة على الجسر‬،‫بعد تقييم الحمولة الداتية واالصافية للجسر‬
.‫ ثم انتقلنا الى دراسة البنية التحتية‬.‫دراسة الهياكل المعدنية ودراسة البالطة‬
2019 ‫التصميم انجز بواسطة برنامج روبو‬
‫ البنية التحتية القاعدية‬, ‫الهياكل المعدنية‬, ‫جسر سكة حديدية‬: ‫الكلمات المفتاحية‬
SOMMAIRE
Introduction générale…………………………………………...………………….……..1
Chapitre I : Généralités
I.1. Types des ponts ……………………………………………………………………………3
I.2. Tablier ……………………………………………………………………………………..4
I.3. Système porteur ………...……………………………………………………..…………..6

Chapitre II : Présentation de l’ouvrage


II.1. Présentation du projet ……………………………………………..……………………..8
II.1.1. Données fonctionnelles …………………………………………….………………8
II.1.2. Données naturelles ……………………………………………………….……...…9

Chapitre III : Conception et prédimensionnement


III.1. Introduction……………………………………………………….………………...…..11
III.2. Critères de choix de type d’ouvrage ………………………….…………………….…..11
III.3. Les paramètres intervenants dans le choix du type d’ouvrage …….……………..…….11
III.4. Conception du tablier ………………………………………….…………….…………11
III.4.1. Variante 1 : Pont à poutres précontraintes ……………………………………….11
III.4.2. Variante 2 : Pont mixte (Acier-Béton) ………………………...…………………17
III.4.3. Variante 3 : Pont métallique (Bow-String) …………………....…………………24
III.5. Devis quantitatif et estimatif ……………………………………..…………………….29
III.6. Analyse multicritères ……………………………………………..……………………33

Chapitre IV : Caractéristiques des matériaux et hypothèse de calcul


IV.1. Normes et règles du calcul ………………………………………………………..……36
IV.2. Caractéristiques des matériaux utilisés ………………………………………..……….36
IV.2.1. Béton ………………………………………………………………..…………..36
IV.2.2. Acier passifs ……………………………………………………….……………37
IV.2.3. Acier de construction ………………………………………………………..….38

Chapitre V : charges et surcharges


V.1. Présentation du trafic ferroviaire ……………………………..………………………....40
V.2. Domaine d’application ……………………………………….………………………....40
V.3. Les charges permanentes ……………………………………..………………..………..40
V.3.1. Poids propre du tablier ……………………………….…………….…………….41
V.3.2. Charges des équipements ………………………….…………………………..…42
V.3.3. Estimation totale de poids propre …………………..……………...……………..43
V.4. Charges ferroviaires ……………………………………….………………………..…..43
V.4.1. Schéma de charge UIC 71 …………………………..……………………………43
V.4.2. Schéma de charge SW ………………………………..………….……………….43
V.4.3. Modèle de charge ‘’train vide’’ ………………………..…………………………44
V.4.4. Chargement verticaux ………………………………….…………………...……44
V.5. Effort de lacet ………………………………………………….………………………..44
V.6. Efforts dus au freinage et au démarrage …………………………..…………………….45
V.6.1. Force de démarrage ……………………………………….…………………..….45
V.6.2. Force de freinage…………………………………………..……………………...45
V.6.3. Gradient thermique …………………………………………..…………………...45
V.7. Actions accidentelles provenant des circulations ferroviaires : déraillement sur ou sous le
pont …………………………………………………………………………………………...45
V.7.1. Déraillement sur le pont …………………….…………………………………....45
V.7.2. Déraillement sous le pont …………………………..………………………….…47
V.7.3. Rupture d’équipement catenaire ………………………..……………………...…47
V.8. Efforts longitudinaux dus à l’interaction voie-ouvrage d’art…….……………………...47
V.9. Effet de vent ………………………………………………………….…………………48
V.9.1. Vent compatible avec les circulations ……………………………….………...…48
V.9.2. Pression maximale du vent sans circulation sur l’ouvrage …………….………...49
V.10. Action de trafic vis-à-vis de la fatigue …………………………………….…………..49
V.11. Charges sur accotements …………………………………………………….……...…49
V.12. Les effets dynamiques ………………………………………………………..………..49
V.12.1. Domaine d’application …………………………………………….……………49
V.12.2. Calcul de fréquence propre ……………………………………….……… ……50
V-13-Groupe de charges …………………………………………………….…………….…50

V-14-Combinaisons de charges …………………………………………….……………..…52


Chapitre VI : Etude du tablier
VI.1. Calcul des efforts longitudinaux …………………..…………………………………...55
VI.1.1. Introduction ………………………………...…………………………………….55
VI.1.2. Détermination des efforts ……………………...…………………………………55
VI.1.3. Affectation des charges ………………………...………………………………...55
VI.1.4. Calcul des moments fléchissant, des efforts tranchants et des efforts normaux…59
VI.2. Vérifications à l’ELU des éléments de la structure …………………………..………..63
VI.2.1. Résistance des sections transversales ………………………………..………….63
VI.2.2 Résistance aux instabilités …………………………………………..…………...77
VI.3. Vérification à l’ELS ………………………………………………………...………….85
VI.3.1. Limitation des contraintes …………………………………………...…………..85
VI.3.2. Limitation de la respiration des âmes ………………………………..………….86
VI.3.3. Vérification de la flèche …………………………………………...…………….86
VI.3.4. Déplacement et déformation du tablier du à l’interaction voie-ouvrage …..…...88
VI.4. Assemblage par soudure …………………………………...…………………………..88
VI.4.1. Les procédés de soudage …………………………………...…………………….88
VI.4.2. Conditions des assemblages soudés ……………………………………...………89
VI.4.3. Caractéristiques des matériaux ………………………………………..………...89
VI.4.4. Types de soudures …………………………………………………...…………..90
VI.4.5. Soudures utilisées pour notre ouvrage ………………………………...………...93
VI.5. Assemblage par boulons ………………………………………………...……………..94
VI.5.1. Caractéristiques des boulons ………………………………………...…………...95
VI.5.2. Positionnement des trous pour boulons ………………………………..………...98
VI.5.3. Vérification d’assemblage (résistance des boulons en cisaillement) ……….......100
VI.6. Etude de la dalle ……………………………………………………………….……...103
VI.7. Analyse de la section ………………………………………………………………...104
VI.7.1. Hypothèses de calcul …………………………………………………..………105
VI.7.2. Coefficient d’équivalence entre acier et béton ……………………...………….106
VI.7.3. Calcul de la largeur participante de la dalle ………………………...………….106
VI.7.4. Calcul de nombre des goujons ………………………………………...……….108
VI.8. Les appareils d’appuis ……………………………………………..…………………110
VI.8.1. Limites d’utilisation …………………………………………...……………….110
VI.8.2. Appareil d’appui à pot ……………………………………..………………….110
VI.8.3. Avantages et inconvénients ………………………………..………………….111
VI.8.4. Les dimensionnement des appareils d’appuis ………………...……………….112
VI.8.5. Conclusion ………………………………………………………..…………...114

Chapitre VII : Etude de la culée


VII.1. Introduction …………………………………………………………………..……...116
VII.2. Fonction des culées …………………………………………………………...……...116
VII.2.1. Les fonctions mécaniques …………………………………………...………...116
VII.2.2. Les fonctions techniques ……………………………………………..……….116
VII.2.3. Choix du type de culée ……………………………………………..…………116
VII.3. Etude de la culée …………………………………………………………...………...116
VII.3.1. Prédimensionnement ……………………………………………..…………..117
VII.3.2. Evaluation des efforts sollicitant la culée ………………………...…………..118
VII.3.3. Vérification de la stabilité de la culée ……………………………..…………121
VII.3.4. Ferraillage de la culée ……………………………………………...…………121
VII.3.5. Fondations …………………………………………………………..………..126

Chapitre VIII : Etude sismique


VIII.1. Introduction ……………………………………………………………...………….131
VIII.2. Calcul sismique ………………………………………………………...…………...131
VIII.3. Les modes propres ……………………………………………………...………...…132
VIII.4. Combinaison des actions de calcul ………………………………………..………..133
VIII.5. Vérification de la charpente ………………………………………………..……….135
VIII.6. Conclusion …………………………………………………………………...……...136

CONCLUSION GENERALE ………………………………………………137


REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ANNEXE A
ANNEXE B
ANNEXE C
LISTE DES FIGURES
Chapitre I : GENERALITES
Fig I-1. Différentes structures d’un pont ………………………………………………………4
Fig I-2. Eléments d’un pont …………………………………………………………………...4

Chapitre II : PRESENTATION DE L’OUVRAGE


Fig II.1. Tracé en plan de l’ouvrage ……………………………………………………......….8
Fig II.2. Profile en long e l’ouvrage ……………………………………………………...…....9
Fig II.3. Profile en travers de l’ouvrage ……………………………………………………….9

Chapitre III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT


Fig III.1. Schéma de a variante poutre en précontrainte ……………………………………..12
Fig III.2. Coupe transversale de la variante poutre …………………………………………..14
Fig III.3. Schéma statique de la variante mixte …………………………………………...….18
Fig III.4. Coupe transversale de la variante mixte ………………………………… .……….18
Fig III.5. Dimensions des poutres principales ………………………………………………..21
Fig III.6. Entretoise HEB 800 ……………………………………………………...………...21
Fig III.7. Caractéristiques géométriques d’arc …………………………………………...…..25
Fig III.8. Les suspentes en profilé rectangulaire…………………………………………...…27
Fig III.9. Répartition des boulons ………………………………………………………..…..27

Chapitre V : CHARGES ET SURCHARGES


Fig V.1. Rail UIC 60 ………………………………………………………………………....42
Fig V.2. Travers mono-bloc ……………………..…………………………………………...42
Fig V.3. Schéma de la charge UIC 71 ………………………………………………………..43
Fig V.4. Schéma de la charge SW …………………………………………………………...44
Fig V.5. Schéma de la charge -train vide- ……………………………………………………44
Fig V.6. Charges équivalentes qA1d …………………………………………………………..46
Fig V.7. Charges équivalentes qA2d …………………………………………………………..46
Fig V.8. Illustration d’un joint garde-ballast …………………………………………………48
Chapitre VI : ETUDE DU TABLIER
Fig VI.1. Modélisation 3D de la variante Bow-String ………………………………..…...…55
Fig VI.2. Moment fléchissant max sous : comb 4 ELU ………………………………….…..60
Fig VI.3. Effort tranchant max sous : comb 5 ELU ……………………………...…………..60
Fig VI.4. Effort normal max sous : comb 4 ELU ……………………………..……….…….61
Fig VI.5. Moment fléchissant max sous : comb 4 ELS …………………………………......61
Fig VI.6. Effort tranchant max sous : comb 5 ELS ………………………………….…….....62
Fig VI.7. Effort normal max sous : comb 4 ELS …………………………………….…...….62
Fig VI.8. Classification es parois comprimées internes selon EN 1993-1-1 :2005 …….....…68
Fig VI.9. Classification des semelles selon EN 1993-1-1 :2005 ……………………...…..…69
Fig VI.10. Choix des courbes de flambement selon la section selon EN 1993-1-1 :2005 ..….70
Fig VI.11. Effort normal maximal dans l’arc à l’ELU ………………………………….....…71
Fig VI.12. Moment fléchissant maximal dans l’arc suivant Y à l’ELU ………………..……72
Fig VI.13. Moment fléchissant maximal dans l’arc suivant Z à l’ELU ………………..…….72
Fig VI.14. Effort tranchant maximal dans l’arc suivant Y à l’ELU ………………….……....72
Fig VI.15. Effort tranchant maximal dans l’arc suivant Y à l’ELU ……………………...…..73
Fig VI.16. Contrainte de torsion maximale dans l’arc à l’ELU ……………………...……....73
Fig VI-17 : Moment fléchissant maximal dans la poutre suivant Y à l’ELU …………...…..74
Fig VI-18 : Effort tranchant maximal dans la poutre suivant Z à l’ELU ………………..…..74
Fig VI-19 : Effort normal maximal dans la poutre à l’ELU ……………………….....……..75
Fig VI-20 : contrainte de torsion maximale dans la poutre à l’ELU …………………..…….75
Fig VI-21 : Moment fléchissant maximal dans les entretoises à l’ELU ……………..…...…76
Fig VI-22 : Effort tranchant maximal dans les entretoises à l’ELU …………………...……76
Fig VI-23 : Effort normal maximal dans les suspentes à l’ELU ………………………….....77
Fig VI-24 : courbes de flambement selon la section, selon EN 1993-1-1 :2005 ………..…..79
Fig VI.25 : coefficient de longueur de flambement β ……………………………...………...80
Fig VI.26 : coefficient K selon ENV 1993-2 :1997 Annex H ………………………...…..…80
Fig VI.27: Déformations accompagnant le déversement ………………………………...…..81
fig VI.28 : Flambage d’arc dans sans plan ……………………………………………...……83
Fig VI.29 : la flèche maximale en fonction de la portée et de la vitesse ………….…..……..87
Fig VI.30 : la flèche maximale de l’arc ……………………………………...……...………..87
Fig VI.31 : la flèche maximale de la poutre latérale …………………………...…………….87
Fig VI.32 : soudures en bout …………………………………………………...…………….91
Fig VI.33 : Schéma représentatif de soudure non chanfreinée et chanfreinée avec différentes
formes………………………………………………………………..………………………..92
Fig VI.34: Exécution des soudures bout à bout ……………………………...………..……..92
Fig VI.35: soudures en angle …………………………………………………...…..………..92
Fig VI.36 : Schéma des soudures en bouchon et en entaille …………………………..……..93
Fig VI.37 : Soudure d’angle utilisée pour joindre les âmes aux semelles ………..……...…..93
Fig VI.38: Soudure bout à bout pour la jonction de l’arc avec la poutre latérale ………...….94
Fig VI.39 : Soudure bout à bout utilisée pour joindre les semelles entre elles ainsi que les
âmes. …………………………………………………………………………………………94
Fig VI-40: Assemblage avec boulons ordinaires, travaillant par cisaillement ……...………..96
Fig VI-41 : Assemblages par boulons ordinaires, travaillant par traction. ………..……...….97
Fig VI-42 : Assemblage précontraint travaillant en frottement. …………………..………....98
Fig VI-43 : Symboles des pinces et espacements ………………………….………..……….98
Fig VI-44: Valeurs des espacements des trous de boulons………………………...…………99
Fig VI-45 : assemblage boulonné pour la fixation des suspentes ………….……………….101
Fig VI-46 : Moment longitudinale max de la dalle My à l’ELS ………………….……..….103
Fig VI-47 : Moment transversal max de la dalle Mx à l’ELS …………………..…..………103
Fig VI-48 : Ferraillage de la dalle ………………………………………………….……….103
Fig VI-49 : Disposition des goujons ………………………………………………………..105
Fig VI-50 : Largueur de répartition de la dalle …………………………………….....…….107
Fig VI-51 : Appareil d’appui à pot fix (à élastomère confiné) ……………………..…..…..110
Fig VI-52 : Appareil d’appui à pot avec un guidage central ……………………….....…… 110
Fig VI-53 : Appareil d’appui à pot avec un guidage latéral ………………………...…...….111
Fig VI-54 : vue en dessus, Conditions d’appuis …………………………………….……...112
Fig VI-55 : Dimensions d’appareil d’appui à pot fixe …………………………………...…115
Fig VI-56 : Dimensions d’appareil d’appui à pot à glissement libre …………………….…115
Chapitre VII : ETUDE DE LA CULEE
Fig VII-1 : Dessin de la culée …………………………………………….…………...……118
Fig VII-2 : Ferraillage de mur garde grève …………………………………..………….….123
Fig VII-3 : Ferraillage de mur en retour …………………………………………..……......126
Fig VII-4 : disposition des pieux ………………………………….……………..………….128
Fig VII-5 : Méthode des moments ………………………………………………...………..129
Fig VII-6 : Ferraillage de la semelle …………………………………….……………….…130

Chapitre VIII : ETUDE SISMIQUE


Fig VIII-1 : Les modes propres ………………………………………..……….…….……..133
Fig VIII-2 : Mode N°1 (f=1.05 HZ ; T=0.95 sec) ………………………………..………....134
Fig VIII-3 : Mode N°2 (f=2.01 HZ ; T=0.5 sec) ………………………………….……...…134
Fig VIII-4 : Mode N°3 (f=2.59 HZ ; T=0.386 sec) ………………………….…………...…135
LISTE DES TABLEAUX

Chapitre III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT


Tab III-1 Dimensionnement de la pile ………………………………….……………..……. 15
Tab III-2 Dimensionnement de la culée ………………………………………………..…….16
Tab III-3 valeurs d’élancement moyens pour les différentes configurations …………...……20
Tab III-4 largeur des semelles des poutres …………………………………….…………..... 20
Tab III-5 : Dimensionnement de la pile …………………………………………….……..…22
Tab III-6 : Dimensionnement de la culée …………………………………………………….23
Tab III-7 : Dimensionnement de la culée ……………………………………………...……..28
Tab III-7 : Dimensionnement de la culée …………………………..…………………...……29
Tab III-9 : devis quantitatif et estimatif de la variante 02 ………………………………........31
Tab III-10 : devis quantitatif et estimatif de la variante 03 ……………………..…………....32

Chapitre V : CHARGES ET SURCHARGES


Tab V-1 : valeurs caractéristiques des charges verticales pour les schémas de la charge
SW…………………………………………………………………………………………….44
Tab V-2 : Groupe de charges de 2 voies …………………………………….……….……....51
Tab V-2 : Groupe de charges de 2 voies ……………………………………..……………....52

Chapitre VI : ETUDE DU TABLIER


Tab VI-1 : Affectation des charges ………………………………………..……..…………..56
Tab VI-2 : valeurs extrêmes des efforts internes …………………………………...…..……60
Tab VI-3 : vérification pour chaque élément ……………………………………….………..67
Tab VI-4 : Coefficients d’imperfection α selon EN 1993-1-1 :2005 …………..……...……..70
Tab VI-5 : classification des sections selon EN 1993-1-1 :2005 ………………………….....71
Tab VI-6 : Vérification de la section d’arc à l’ELU ………………….…………….……….73
Tab VI-7 : Vérification de la section des poutres latérales à l’ELU ………………..……….75
Tab VI-8 : Vérification de la section des entretoises à l’ELU ………………………..……..76
Tab VI-9 : Vérification de la section des suspentes à l’ELU ……………..……………..…..77
Tab VI.10 : instabilités à vérifier pour chaque élément …………………….…………..……82
Tab V.11 : vérification de voilement dans la section d’arc ……………………………….….83
Tab VI.12 : vérification de voilement dans les poutres latérales ……………...…………..…84
Tab VI.13 : vérification de voilement dans la section des entretoises …………………….…84
Tab VI.15 : limitation de la respiration des âmes à l’ELS ……………………….…………..86
Tab VI-16 : caractéristiques géométriques des boulons ………………………….………… 95
Tab VI-17 : résistance des différentes classes de boulons ……………………………..….…97
Tab VI-18 : vérification d’assemblage boulonné ……………………..………...……….….102
Tab VI-19 : ferraillage de la dalle ………………………………….………………...……..103
Tab VI-20 : Dispositions pour les goujons ……………………………….…………..…….105
Tab VI-21 : la largeur efficace de la dalle ……………………………………….………….107
Tab VI-22 : les caractéristiques des sections mixtes homogènes …………………………..108
Tab VI-23 : calcul de cisaillement longitudinal …………………………………..….……..108
Tab VI-24 : Descentes de charges du tablier pour un appareil d’appui à pot ………………113
Tab VI-25 : Rotation en rad au niveau des appuis ………………………….………..……..113
Tab VI-26 : Efforts maximales pour un appareil d’appui à pot ………………………...…..113
Tab VI-27 : la surface minimum Sp du pot ……………………………………………..….113
Tab VI-28 : la surface minimum Sc de cossin ………………………………………….…..114
Tab VI-29 : Appareil d’appui à pot de type fixe ……………………...…………..…...……115
Tab VI-30 : Appareil d’appui à pot à glissement libre …………………………………….. 115

Chapitre VII : ETUDE DU LA CULEE


Tab VII-1 : coefficient de pondération …………………………………………..…...….….119
Tab VII-2 : les sollicitations agissant sur la culée ……………………….……………...…119
Tab VII-3 : les efforts due aux charges verticales totales …………………….………….....120
Tab VII-4 : les efforts due aux poussées horizontales totales……………………………….121
Tab VII-5 : les efforts agissant sur le mur frontal ……………………………….……....….123
Tab VII-6 : les efforts agissant sur la semelle ………………………………..…….…...…..127
Tab VII-7 : Efforts sollicitant la semelle pour le ferraillage ………………………………..129
Chapitre VIII : ETUDE SISMIQUE
Tab VIII-1 : coefficient d’accélération pour site A …………………………….………..….131
Tab VIII-2 : Valeurs de T1, T2 et S pour la composante horizontale …………………...….131
Tab VIII-3 : Valeurs de T1, T2 pour la composante verticale ………………………..….....131
Tab VIII-2 : Tableau de vérification des éléments en charpente …………………………...136
INTRODUCTION GENERALE

INTRODUCTION GENERALE :

En Algérie, le secteur du transport rencontre beaucoup de difficultés, notamment, à assurer


un bon recouvrement pour toute les zones et régions du pays. Ceci est causé par plusieurs
facteurs telle que : la forte urbanisation qu’ont connue les villes algériennes, le volume
important de déplacements des voyageurs et des marchandises, l’extension et l’apparition de
nombreuses villes, l’accroissement important du nombre de véhicules…
Cependant, ce secteur connaît une véritable mutation. Un grand nombre de projets ont été
réalisés ou sont en phase de réalisation, afin que ce dernier puisse faire face à toutes ces
problématiques et qu’il soit plus performant dans sa contribution au développement
économique du pays.
Le train est un moyen de transport plus confortable, plus recommandé pour les longues
distances et moins polluant pour l’environnement. Aujourd’hui pour faciliter le transport des
voyageurs et des marchandises du sud vers le nord il faut une ligne ferroviaire pour satisfaire
ce besoin.
Dans ce cadre, une nouvelle ligne ferroviaire électrifié qui va relier Boughezoul vers la
wilaya de Djelfa sur un tronçon de 140 km. Cette ligne compte un pont rail au Pk 229+550, qui
fera l’objet de notre projet de fin d’études, dont l’intitulé est « Conception et étude d’un pont
rail dans le cadre de la réalisation de la nouvelle ligne ferroviaire Boughezoul-Djelfa ».
Pour cela, nous traiterons les 8 chapitres suivants :
Chapitre 01 : Généralités
Ce chapitre fera l’objet d’une recherche bibliographique, dont laquelle nous présenterons
des notions de base sur les ouvrages mixtes et les techniques de réalisation
Chapitre 02 : Présentation du projet
Le deuxième chapitre est un recueil de données sur tous ce qui concerne notre projet.
Chapitre 03 : Caractéristiques des matériaux
Dans ce chapitre, on s’intéresse au choix des matériaux de construction et à leurs
caractéristiques mécaniques.
Chapitre 04 : conception et prédimensionnement
Dans ce chapitre, on choisira une variante suivant une analyse multicritère, ensuite on fera le
prédimensionnement des éléments principaux du tablier, ainsi que l’infrastructure.
Chapitre 05 : Charges et Surcharges
Ce chapitre est consacré au calcul de toutes les charges et surcharges que reçoit le tablier.

KHALFAOUI -1-
INTRODUCTION GENERALE

Chapitre 06 : Etude du tablier


Dans ce chapitre, on procédera au calcul des efforts longitudinaux sous les différentes
combinaisons de charge, passant vers les vérifications des éléments structurant et enfin une
étude de la dalle et de la section mixte.
Chapitre 07 : Etude du la culée
Après évaluation des efforts agissant su la culée en calculant le ferraillage des éléments de la
culée.
Chapitre 08 : Etude sismique
Dans ce chapitre, on vérifiera la structure du pont sous l’action sismique
Notre thèse se termine par une conclusion générale.

KHALFAOUI -2-
CHAPITRE I :
GENERALITES
CHAPITRE I : GENERALITES

L'historique des ponts est étroitement lié à l'histoire de l'humanité : les sociétés en
expansion ont besoin d'avantage d'espace et doivent chercher des moyens de surmonter les
obstacles naturels. Un arbre renversé, par exemple permettra de traverser une rivière. Les
premiers ponts en poutres permirent aux communautés préhistoriques de s'étendre en
développant plus de communication avec les voisins, plus de marchandises, des colonies en
expansion, favorisant ainsi les transports et le commerce.

Les ponts méritent la fascination qu'ils exercent. Symboles esthétiques de grandeur et


de puissance, ils assurent le passage et le lien entre les hommes. Les ponts anciens étaient
réalisés avec des matériaux naturels : lianes, troncs d'arbres, dalles de pierre sur deux appuis.

Déjà toutes les formes sont là, qui deviendront ponts en arches, ponts à piliers ou à
poutres et ponts suspendus. D'abord le bois, qui permet une grande variété de structure, depuis
les romains jusqu'aux charpentes des ponts de la conquête de l'ouest. Puis de la pierre, qui résiste
aux incendies, et qui vas imposer jusqu'à traduire l'image du pont par excellence, avec des
formules empiriques transmises de génération en génération.

Et puis, avec l'ère industrielle, l'avènement de la fonte. Il faudra attendre le fer et l'acier
pour disposer d'un matériau résistant à la traction, et pouvoir développer de nouvelles
techniques, comme la suspension.

L'audace va conduire à rechercher la manière d'abaisser les arcs, d'alléger les piles.

Avec le développement des calculs, l'architecture de l'ingénieur va prendre le pas, et le


calcul des structures va définir les formes. En même temps, dans le cas des matériaux
industriels comme la fonte et l'acier, le matériau impose la structure, et la structure va suggérer
l'architecture.

En quelques décennies, la construction des ponts a considérablement progressé non


seulement grâce à une utilisation intelligente et une mise en œuvre maîtrisée de matériaux
nouveaux aux performances remarquables, mais aussi grâce à la mise au point de méthodes
rationalisant la production, régularisant la qualité et augmentant les cadences de fabrication tout
en assurant une sécurité croissante pour le personnel d'exécution.

I.1. Types des ponts


La conception d'un pont consiste en des études visant à concilier diverses contraintes dont
l'importance varient selon les projets : données naturelles du franchissement, données
fonctionnelles, procédés de construction, insertion dans l'environnement, coûts, délais…Ce
chapitre nous permettra d’expliquer des concepts fondamentaux dans la réalisation des
ouvrages d'art métalliques. Les solutions s'articulent autour d’un système porteur (poutre, arc,
suspension à câbles), et d’éléments secondaires (corniches, étanchéité,).
Donc, selon la voie portée (route, rail, voie piétonnière ou canal) le pont sera dénommé,
pont-route, pont-rail, passerelle piétonnière ou pont-canal. Les ouvrages peuvent avoir des
formes extérieures semblables, mais se différencient et se caractérisent surtout par la nature
particulière du trafic qu'ils ont à supporter.

KHALFAOUI -3-
CHAPITRE I : GENERALITES

Le point de départ de l’étude des ouvrages d’art métalliques est de définir les éléments de
l’ensemble du système et de définir leurs modes de sollicitations (flexion, compression et
traction) et cela pour donner trois types de ponts fixes :
— Le pont à poutre sollicités en compression aux appuis ;
— Le pont en arc, qui associe la compression à la flexion ;
— Les ponts à câbles, de type haubané et suspendu, combinent la traction, la compression et
la flexion.
Les éléments structurels d’un pont doivent répondre aux données du projet. De formes
multiples et variées, elles se réduisent finalement toujours à un tablier et un système porteur
composé d'appuis et de suspensions éventuellement.

Fig I-1- différentes structures d'un pont

I.2. Tablier
Le tablier est la partie d'ouvrage qui porte directement la voie (route ou rail) et en assure la
continuité parfaite. Il comprend un platelage et une poutraison.
I.2.1. Constituants du tablier
Le premier équipement est la structure de roulement qui est constituée par la chaussée pour
la route et par les rails et le ballast pour le ferroviaire. Les équipements englobent aussi : les
appareils d'appui, les joints de chaussée, les organes de sécurité (garde-corps, glissières de
sécurité, barrières), les évacuations des eaux, l'étanchéité, les corniches (figure I.2).

Fig I-2- éléments d’un tablier.

KHALFAOUI -4-
CHAPITRE I : GENERALITES

I.2.1.1. Poutraisons
Rappelons que le terme poutraison recouvre tous les éléments structuraux du pont autres
que le platelage. Plus précisément, il s'agit des poutres principales et de leur entretoisement.
Dans ce paragraphe les trois formes classiques de construction de poutraison vont être
examinées : poutres à âme pleine, en caisson et en treillis, avec les formes d'entretoisement qui
leur sont adaptées ; et ce dans les deux façons de disposer la poutraison : au-dessous et au-
dessus du platelage
Il y a trois façons de placer la poutraison par rapport au platelage :
— au-dessous ; la poutraison est dite « sous chaussée » ou « sous rail ». La poutraison « sous»
platelage est la plus naturelle et la plus satisfaisante des trois possibilités, sur les plans structurel
et fonctionnel.
— au-dessus ou à côté, la poutraison est dite « sur chaussée » ou « latérale ».
— à un niveau intermédiaire : la poutraison « sur » platelage est utilisée pour les cas difficiles.
En plus des éléments longitudinaux, nous disposons d’éléments transversaux (entretoise).
L'entretoisement garantit la géométrie et la stabilité de la structure lors des phases
d'assemblage en usine et sur chantier.
Le comportement de l'entretoisement est donc très dépendant du type de poutraison auquel
il est associé, et réciproquement. Il en résulte des solutions et des dispositions constructives
propres à chaque tablier. Il y a plusieurs façons de concevoir les poutres on peut citer :
• Poutres en treillis sous chaussée : (poutres à âme pleine, poutres en caissons, poutre en
Treillis sous chaussée) ;
• Poutraison « sur » chaussée : (poutres latérales en treillis, poutres latérales à âme
pleine).
I.2.1.2. Platelages
Cette partie du tablier qui supporte en premier les surcharges d'exploitation a connu des
évolutions structurelles et fonctionnelles depuis une trentaine d'années. Construits à partir de
structures aussi différentes que sont les dalles en béton, les mixtes acier-béton et les dalles
orthotropes tout acier, dont nous étudierons pour chacune le domaine d'emploi.
Les platelages des tabliers doivent être conçus afin de :
— résister aux efforts locaux apportés par les surcharges roulantes ;
— transmettre ces efforts locaux aux poutres principales ;
— assurer le contreventement horizontal du tablier ;
— participer (sauf cas particulier) à la flexion d'ensemble des poutres principales.
Il existe 4 types de platelages :

KHALFAOUI -5-
CHAPITRE I : GENERALITES

a) Dalle en béton armé ;


b) Dalle mixte acier-béton ;
c) Dalles en béton et orthotrope ;
d) Dalle orthotrope tout acier :
I.2.2. Montage des tabliers métalliques
Parmi les travaux entrant dans la réalisation d'un pont, le montage est une activité
essentielle. Le montage met en cause la sécurité et la capacité résistante finale des sections de
l'ouvrage. Le projeteur doit donc intégrer les phases de montage dans le calcul de l'ouvrage au
stade du dimensionnement et des vérifications aux états limites ultimes d'équilibre et de
résistance en ne perdant jamais de vue que :
➢ Pendant son montage, l'ouvrage change constamment d'état et de position. Il n'atteint
d'ailleurs sa pleine et entière sécurité qu'à la fin du montage, lorsqu'il est sur ses appuis
définitifs ;
➢ Les cas de charges de montage développent dans certaines sections du tablier des
sollicitations nettement plus défavorable que les cas de surcharges de service : par
exemple, un montage en encorbellement amène des efforts dimensionnant pour les
sections sur appuis. Les procédés de montage des ponts ont tous en commun de faire
appel à des techniques de déplacement de pièces volumineuses et lourdes.
Avant le montage proprement dit, il est nécessaire de procéder à l'assemblage des
éléments résultant du découpage transversal et longitudinal. Le travail se déroule sur une
plate-forme aménagée à l'arrière d'une culée.
Après le montage on doit passer à son installation qui peut se faire suivant plusieurs
procédés :
a) Lançage
Construit totalement ou partiellement sur la berge, l'ouvrage est tiré ou poussé dans son
alignement puis, au terme de ce parcours, il est pris en charge par des vérins pour être
descendu sur ses appuis. L'usage de cette méthode suppose que certaines conditions soient
remplies.
b) Levage par grue
Il convient parfaitement aux ouvrages de faibles et moyennes portées, pour autant que
l'accès par le dessous ou sur le côté soit possible, non seulement pour l'acheminement des
tronçons de charpente mais aussi pour l'implantation et le calage de la grue. Les éléments sont
levés en tronçons (indépendants ou jumelés) dont le poids et les dimensions sont ajustés aux
capacités de levage de la grue.
Il existe d’autres méthodes pour assembler tel que le levage par bigue flottante ; par
montage par encorbellement ; par hissage.
I.3. Système porteur
Le système porteur désigne l'ensemble des parties d'ouvrage qui supportent le tablier.

KHALFAOUI -6-
CHAPITRE I : GENERALITES

Les culées marquent les origines du pont à chaque extrémité du tablier et assurent la
transition entre la voie sur terre et la voie sur pont. Ce sont des appuis indéformables.
La disposition des appuis de tablier et le type d’ouvrage dépendent de nombreux facteurs
dont l'importance varie selon les données du projet : grandeur et profondeur de la brèche,
données géotechniques du sol, servitudes des voies franchies, dégagement d'un gabarit, tracé de
la voie, conditions d'exploitation, procédés de construction et montage...etc.
Il y a de multiples façons de porter le tablier d'une culée à l'autre, mais elles se ramènent
toutes à deux façons :
— le système porteur sur appuis inférieurs « rigides » : le tablier est en appui sur des
piles. Cette disposition classique donne l'immense famille des ponts à poutres à travées
continues multiples de petites et moyennes portées ;
— le système porteur par suspension « souple » : au-delà d'une certaine distance entre
appuis (environ 200 m). Les appuis passent du « dessous » au « dessus ». D'un système d'appuis
fixes et écartés on passe à un système d'appuis élastiques et rapprochés.
Au total, trois possibilités de porter un tablier : sur des piles, sur un arc et avec des câbles,
possibilités auxquelles sont attachées les quatre grandes familles classiques d'ouvrages
traditionnellement appelés ponts à poutres, ponts en arc, ponts à haubans et ponts suspendus.

➢ Arc porteur du tablier


L'arc est depuis longtemps considéré comme une forme de structure mécaniquement
efficace et architecturalement réussie. Le pont en arc est un symbole.
Pour franchir une brèche large, profonde et avec des accès de chantier difficiles sur ses
flancs, une conception classique de pont à poutres à travées multiples impliquant la construction
de piles verticales hautes et nombreuses et autant de fondations peut s'avérer inadaptée pour des
raisons économiques, techniques ou esthétiques. La solution consiste à faire reposer les piles
du tablier non pas sur le sol au fond de la brèche, mais sur une structure en arc franchissant la
brèche d'une seule portée.
L’arc reçoit les charges du tablier par l’intermédiaire de multiples suspentes et travaille en
compression principalement, jusqu’à ses naissances sur les massifs d’ancrage.
Nous avons 2 formes de ponts en arc :
➢ L'arc classique, Selon la position occupée par le tablier sur l’arc, le pont en arc est à tablier
supérieur, intermédiaire, inférieur.
➢ Le bow-string, le tablier relie l'arc à ses naissances et reprend par traction la composante
horizontale de la poussée. Les réactions d'appui sur les fondations sont alors identiques à celles
d'une travée indépendante
I-4-Conclusion :
Une brève présentation des ponts a été faite dans ce chapitre. Nous présentons dans ce qui
suit le projet objet de notre thèse.

KHALFAOUI -7-
CHAPITRE II :
PRESENTATION
DE
L’OUVRAGE
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’OUVRAGE

II-1-Présentation du projet :
L’ouvrage de cette étude se situe sur le nouveau tracé ferroviaire d’une ligne à grande
vitesse (LGV) prévu pour relier la wilaya DJALFA VERS BOUGHEZOUL.
La longueur totale de l’ouvrage est de : 100 m.
Le projet consiste à la conception et l’étude d’un pont ferroviaire situé au PK 229+550.

II-1-1- Données fonctionnelles :


Les données fonctionnelles constituent l’ensemble des caractéristiques permettant
d’assurer ses fonctions de franchissement.
On a deux types :
• Données relatives à la portée :
Le profile en travers, le profile en long et le tracé en plan.
• Données relatives à l’obstacle franchi :
Les gabarits à respecter et les ouvertures.

II-1-1-1-Tracé en plan :
Le tracé en plan est la ligne définissant la géométrie de l’axe de la voie portée, dessinée
sur un plan de situation et repérée par les coordonnées de ses points caractéristiques.

L’ouvrage présente un alignement droit du début jusqu’à la fin.

PK 229+550 PK 229+650

Fig II-1 : tracé en plan de l’ouvrage

II-1-1-2-Profile en long :
Le profile en long est la ligne située sur l’extrados de l’ouvrage. Il doit être défini en tenant
compte de nombreux paramètres liés aux contraintes fonctionnelles de l’obstacle franchi ou aux
contraintes naturelles, et en fonction du type prévisible de l’ouvrage de franchissement.

KHALFAOUI -8-
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’OUVRAGE

Avec une longueur de 100 m.


La ligne rouge du pont
PK 229+650
PK 229+550

16‰

Fig II-2 profile en long de l’ouvrage

II-1-1-3-Profile en travers :
Le profile en travers est l’ensemble des éléments qui définissent la géométrie et les
équipements de la voie dans le sens transversal. Il doit être soigneusement étudié car il est
difficile de le modifier si sa conception n’a pas prévu en conséquence dès le départ.
Il présente les caractéristiques suivantes :
o La largeur totale : 13.6 m
o Nombre des voies : 2.
o Ecartement des rails : 1.435 m.
o Entraxe des deux voies : 4.2 m.
o Pente transversale en toit : 2%.

2% 2%

Fig II-3 profile en travers de l’ouvrage

II-1-2-Données naturelles :
Les données sur l’environnement, le sol et le climat sont indispensables pour la conception
et le dimensionnement de l’ouvrage.
Le site est classé S2 (site ferme) selon RPOA 2008 ; Dépôts de sables, gravier et des
conglomérats altéré, marnes ou argiles graveleuses sur 10 à 20 m d’épaisseur. Une coupe du sol
est présentée dans l’annexe, extrait de rapport de forage.

KHALFAOUI -9-
CHAPITRE II : PRESENTATION DE L’OUVRAGE

II-1-2-1 La sismologie :
Le projet est situé dans la zone de faible sismicité (Zone I) dans la wilaya de Djelfa. La
conception et la réalisation du projet devront tenir rn compte de la sismicité de la région et se
référer à la réglementation. En effet, pour le calcul dynamique des ouvrages, il y’a lieu de se
référer au règlement parasismique algérien en vigueur.

II-1-2-2-Données géologiques :
La carte géologique de l’Algérie 2éme Edition au 1/500000 montre que les terrains
sédimentaires de notre site sont représentés par :
-Le Quaternaire continental carté est représenté par des dépôts de comblements entièrement
continentaux tels que des limons de terrasse d’oued, des argiles, des conglomérats, du sable et
notamment des croutes calcaires.
- Le Crétacé moyen qui est représenté par des facies marins ou lagunaires dont le
cénomanien carté cn et le turonien ct.
-Le pontien et le crétacé supérieur moyen Cs.

II-1-2-3-Fondation d’ouvrage :
Après réalisation des essais in situ (des sondages, essais pressiométriques), donc compte tenu
de l’importance et de la nature du projet ainsi que les résultats des essais in situ et au laboratoire,
LCTP préconise des fondations profondes de type : pieux forés.

KHALFAOUI - 10 -
CHAPITRE III :
CONCEPTION
ET
PREDIMENSIONNEMENT
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

III-1-INTRODUCTION :

La conception des ponts est basée sur l’optimisation technique et économique de


l’ouvrage de franchissement projeté vis-à-vis des contraintes naturelles et fonctionnelles
imposées, en plus de ça l’ingénieur projeteur possède une bonne connaissance des divers types
d’ouvrage, de leur prédimensionnement et leurs modes d’exécution.

III-2-CRITERES DE CHOIX DU TYPE D’OUVRAGE :


Dans le cas de notre ouvrage, plusieurs propositions peuvent être envisagées, mais, tout
d’abord, nous signalons la diversité des ponts. Leur classement est réalisé de la manière
suivante :
o Selon la voie portée : pont (route, rail….)
o Selon l’obstacle à franchir.
o Selon le matériau principal dont ils sont constitués.
o Selon la fonction mécanique : isostatique ou hyperstatique.
o Selon la disposition en plan : droit, bais, courbes.
o Selon leur durée de vie prévue : définitif ou provisoire.

III-3-LES PARAMETRES INTERVENANTS DANS LE CHOIX DU


TYPE D’OUVRAGE :
o Les profils de la chaussée (en long en travers, en plan).
o Les positions possibles des appuis.
o La nature du sol de fondation.
o Le gabarit à respecter.
o Les conditions d’exécution et d’accès à l’ouvrage.

III-4-CONCEPTION DU TABLIER :
Nous proposons les trois variantes suivantes :
• Variante 1 : Pont à poutres en béton précontrainte post tension.
• Variante 2 : pont mixte multi poutres.
• Variante 3 : pont en charpente métallique en arc (Bow string).

III-4-1-Varainte 01 : Pont à poutres en béton précontrainte post


tension :
Les ponts à poutres préfabriqués en béton précontraint sont souvent très économiques, pour
des portées allant jusqu’à une trentaine de mètres par prés tension, et pour des portées compris
entre 30 et 50 m en post tension.

Les avantages :
-Le mode de réalisation des poutres tel que le béton coulé en atelier ou sur chantier à poste
fixe est en général de meilleure qualité.

KHALFAOUI - 11 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

-Béton toujours comprimé qui limite la fissuration.


-Les ponts à poutres préfabriquées en béton précontraint sont souvent très économiques
(les portés peuvent atteindre des longueurs comprises entre 30 et 50m en précontrainte en post
tension.)
-La possibilité d'assembler des éléments préfabriqués sans échafaudages.
-La facilité du contrôle de réalisation ainsi que la rapidité d'exécution des travaux.
-La préfabrication des poutres permet d'éviter l'encombrement des échafaudages, ces deniers
gênant souvent le fonctionnement du chantier.

Les inconvénients :
-Poids propre très important.
-Déformation des poutres par fluage due à la compression excessive de leur partie
inférieure.
-La nécessité de fabriquer du béton Plus résistant principalement avant 28 jours.

-La multiplicité des joints de chaussée engendre un cout d'ensemble très élevé, et
l'inconfort de l'usager au passage des joints.

III-4-1-1-Implantation des appuis :


Pour cette variante, il y a 3 travées de longueurs identique L=33m.

Fig III-1- Schéma de la variante poutre en précontrainte

III-4-1-2-Prédimensionnement de la poutre :
Hauteur des poutres :
L’élancement usuel se situe aux environs du 1/17 de la portée, ce qui fixe la hauteur totale
de tablier (poutre + hourdis).
H = L/17 = 33/17 = 1.95 m
Dans notre projet on a opté pour un hourdis général d’épaisseur 25cm
Et donc : la hauteur de la poutre h=1.7 m

KHALFAOUI - 12 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

Table de compression :
Cette largeur doit être suffisante pour la stabilité au déversement de la poutre avant coulage
des entretoises et réduire la largeur de hourdis coule en place. Elle assure aussi la jonction entre
la table et la dalle.
Pour des raisons constrictives en prend : b= 1.30 m
Epaisseur de la table de compression :
On a ec > 10cm Donc on fixe : ec = 12cm
Le talon :
Ces dimensions doivent être telles qu’on puisse y loger tous les câbles nécessaires dans
l’axe de la travée et que les contraintes de compression à la construction n’accèdent pas la
contrainte admissible.
a-largeur de talon Lt :
On fixe Lt= 60cm
Cette valeur peut être modifie après l’étude de la précontrainte.
b-épaisseur du talon et :
On fixe et= 20 cm
Epaisseur des âmes :
En zone médiane ou l’effort tranchant est faible les âmes sont dimensionnées au minimum
constructif dans le but d’alléger le plus possible les poutres. Ce minimum dépend
essentiellement de mode de vibration et type de coffrage et aussi en tenant compte de l’effort
tranchant.
-Dans le cas de coffrage en bois, la vibration est assurée par des aiguilles de pervibration pour
lesquelles il convient de ménager des cheminés permettant une bonne mise en place du béton
entre le ferraillage passif et les conduits des câbles de précontrainte. Dans la pratique cette
contrainte amène à une épaisseur minimale de 30cm.
-Dans le cas d’un coffrage métallique, l’épaisseur des âmes peut donc être au strict minimum
et descend couramment à 20cm ou 22 cm en zone courante.
On fixe donc : b0 = 20 cm
Hourdis (la dalle) :
Notre dalle est définie comme un hourdis général d’épaisseur de 25 cm.

Nombre de poutres :
Avec in entraxe λ= 1.72 m donc on aura 8 poutres.

KHALFAOUI - 13 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

Fig III-2-coupe transversale de la variante poutre

Section médiane
Section d’about

Les Entretoises
L’épaisseur de l’entretoise 0.25 m ≤ e ≤ 0.3m
On fixe : e=0.3 m
La hauteur de l’entretoise : h> 0.5m
On prend : h=1.2 m

KHALFAOUI - 14 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

III-4-1-3-CONCEPTION D’INFRASTRUCTURE :
• La pile :
Le rôle de pile est primordial dans le fonctionnement mécanique du tablier. Le tablier peut
être totalement encastré ou simplement appuyé, afin de transmettre toutes les charges qui lui
sont appliquées vers le sol support par l’intermédiaire de la semelle et des pieux (en cas de
fondations profondes).
Le tableau ci-après décrit notre choix des piles pour cette variante.

Tab III-1: Dimensionnement de la pile

Elément Description Figure

P1 17 m

Hauteur
P2 17 m

2.7 x 13.36 x 2
Chevêtre Dimensions
(m x m x m)

Rectangulaire
Forme
évidée
Section
2.7 x 6 (m x m)
Dimensions Une épaisseur
de 60 cm
Profonde sur
20 pieux :
Type
Φ = 1.20 m
L = 26.00 m
Fondation
16.8 x13.5 x
Dimensions
2.5
Semelle
(m x m x m)

• La culée :
La culée est un élément fondamental de la structure de tout ouvrage dont le rôle est double.
En effet, une culée joue à la fois le rôle d’appui du tablier d’une part le fait qu’elle soit
soumise aux mêmes efforts que les piles, mais aussi le rôle de mur de soutènement car elle subit
l’effet résultant de la poussée des terres et des surcharges de remblais.

Vu les résultats géotechniques, et les données naturelles du site, le recours à des culées

KHALFAOUI - 15 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

remblayées semblent être la meilleure solution pour notre pont. La conception et l’exécution de
ce type de culée sont réputées pour être relativement simples.
Une culée remblayée est toute culée ayant un aspect extérieur sous la forme d’un mur de
front encastré sur une semelle, surmonté par un mur de garde-grève.
Ce type de culée se compose des éléments suivants :
- Le mur de front sur lequel s’appuie le tablier de l’ouvrage.
- Deux murs en retour servant à assurer le soutènement des terres de remblais.
- Un mur garde-grève qui protège l’about du tablier en retenant les terres d’une part et
qui assure la fixation du joint de chaussée d’autre part.
- Une dalle de transition destinée à atténuer les effets des dénivellations se produisant
entre la chaussée courante et l’ouvrage tout en assurant le confort de l’usager.
Les dimensions des éléments de la culée sont définies ci-dessous :
Tab III-2: Dimensionnement de la culée

Elément Description Figure

Hauteur 4.00 m
Mur
Epaisseur 1.60 m
frontal
Longueur 13.36 m

Hauteur 2.28 m
Mur
garde Epaisseur 0.40 m
grève
Longueur 13.36 m
Mur en
Epaisseur 0.40 m
retour
Hauteur 0.3 m
Dalle de
transition
Largeur 4.00 m
Profonde sur
16
Type pieux :
Φ = 1.20 m
Fondation L = 26.00 m
13.8 x 14 x
Dimensions
2.5
Semelle
(m x m x m)

KHALFAOUI - 16 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

III-4-2-variante 2 : pont mixte (acier-béton) multi poutres :


Un pont mixte de tablier à poutres ou caissons métalliques, la dalle de roulement peut être
constituée par un hourdis en béton armé ou précontraint connecté à la semelle supérieure par
des éléments de liaison appelés connecteurs, dont le rôle est d’éviter tous glissement relatif de
la dalle par rapport aux poutres.

III-4-2-1 Avantages et inconvénients :


• Avantages :

- Ponts élancés et esthétiques


- Structures simples entièrement soudées
- Structures légères facilitant la miss en place du tablier et permettant
des économise sur les appuis et les fondations.
- Durée du chantier réduite (charpente en usine dalle préfabriquées)
- Le peu d'échafaudage nécessaire.
- La précision dimensionnelle des structures.
- Garantie de la qualité
-Travail en atelier fermé.
-Contrôles de fabrication en usine et sur site.
- Méthodes de miss en place variées, à faible impact sur les voies franchies :
Lançage avec coupures de trafic sur les voies franchies (routes ou rail) limitées voire
inexistantes
Ripage transversale (remplacement complet d'un pont ferroviaire en 2 jours
d'interruption du trafic portée)
- Grue
- prix compétitif
- Matériau acier 100 % recyclable

• Les inconvénients :

- Le problème majeur des ponts mixtes est l'entretien contre la corrosion et le phénomène de
la fatigue des assemblages.
- Demande des mains d'œuvre qualifiées (surtout les soudeurs).
- Les poutres en I sont sensibles au déversement pour les ensembles des pièces.
- Stabilité des membrures de poutres qui ont tendance a flambé latéralement
Lorsqu'elles sont comprimées.

III-4-2-2-Schéma statique :
Pour cette variante, il y a 2 travées continues avec une portée de 50 m.

KHALFAOUI - 17 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

Fig III-3-schéma statique de la variante mixte

III-4-2-3-Schéma transversal :
Le tablier est constitué d’une couverture en béton armé et une ossature métallique
porteuse longitudinale (4poutres principales) et transversale (entretoise HEB 800).

Fig III-4-Coupe transversale de la variante mixte

III-4-2-4-Les poutres principales :


Les poutres principales travaillent en flexion. Les sollicitations augmentent d’une part avec
le carré de la portée, d’autre part et simultanément avec le poids mort dans la part due à l’acier
croit avec la portée pour satisfaire les besoins en résistance. Plusieurs solutions permettent de
limiter l’effet de dérive due au poids mort d’acier.

KHALFAOUI - 18 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

h : hauteur de la poutre
hw : hauteur de l’âme
tw : épaisseur de l’âme
bs : larguer de la membrure supérieure
tfs : épaisseur de la membrure supérieure
bi: larguer de la membrure inférieure
tfi : épaisseur de la membrure inférieure

Hauteur de la poutre :
Le choix d’un élancement correct, pour obtenir un bon rendement, la hauteur de la poutre
doit être en proportion avec la portée. Cette propriété est caractérisée par une grandeur
essentielle appelée élancement qui exprime le rapport entre la longueur L de la travée et la
hauteur h de la poutre principale. Les élancements pour un bipoutre donnés par SETRA sont
donnés dans le tableau suivant :

Tab III-3 valeurs d’élancement moyens pour les différentes configurations

Pont route Pont rail


L/h Travées Travée continue Travées Travée continue
indépendantes indépendantes
Treillis 11 15 10 12
Ame pleine 22 30 14 16
Caisson 30 30 à 60 -- 19

Dans notre cas on a un pont multi poutre donc on peut augmenter l’élancement de 16
jusqu’à 25 :
Donc L/h=25 et h=49.5/25 = 1.98 m
On prend : h=2.00 m
Epaisseur de l’âme :
Pour déterminer l’épaisseur de l’âme de la poutre il faut respecter les quatre conditions
suivantes :
• Résistance à la corrosion.
• Résistance au cisaillement
• Flambage vertical de la semelle dans l’âme
• Fatigue.

KHALFAOUI - 19 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

L’épaisseur de l’âme dépend de :


➢ L’usinage (difficultés d’usinage si l’âme est trop mince)
➢ Phénomènes de voilement (nombre de raidisseur).
➢ L’esthétique (déformations des âmes au niveau des raidisseurs visibles de l’extérieur).
En général l’épaisseur de l’âme est supérieure à 12 mm. Et elle doit être aussi supérieure
0.005 fois la hauteur.
Donc on prend tw = 16 mm.
Semelle :
Les semelles sont déterminées par les efforts au lancement, au bétonnage et exploitation
par des conditions de :
• Résistance
• D’instabilité
Largeur des semelles : les conditions d’usinage et de voilement local conduisent en général :
400 mm ≤ b ≤ 1300 mm
Le tableau suivant donne les largeurs des semelles supérieures et inférieures en fonction de la
portée :
Tab III-4 largeur des semelles des poutres

portées Largeur de la semelle sup Largeur de la semelle inf


<30 400 500
30 à 50 500 500 à 700
50 à 70 600 800
70 à 85 700 900
85 à 100 800 1000

Donc : bsup = 500 mm et binf = 600 mm sur l’appui et à mi-travée.


Epaisseur des semelles :

𝑏 𝐸
≤ 0,9√
𝑡 𝑓𝑦

E : module de Yong de l’acier (200 000 MPa).


fy :limite d’élasticité de l’acier (E36).
Alors :
Epaisseur (mm) Largeur (mm)
Semelle supérieure 25 500
Semelle inférieure 30 600

KHALFAOUI - 20 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

Fig III-5 Dimensions des poutres principales

III-4-2-5-Entretoisement :
Contrairement aux poutres principales, l’ossature transversale ne participent
pas directement à la flexion longitudinale du tablier. Par contre, cette flexion sous
charge excentrée provoque une flexion transversale, d’où la nécessité de rigidifier le
pont dans cette direction à l’aide d’un entretoisement adéquat.
La largeur du tablier (≤14 m) ainsi que l’importance des charges ferroviaires nous ont amené
à choisir comme éléments transversaux des entretoises réparties chaque 8 m longitudinalement
Elles ont une section en I, elles sont positionnées à mi-hauteur de ces dernières pour éviter le
déversement lors du lançage et en service. Une hauteur libre est laissée entre la dalle et
l’entretoise permettant l'entretien, ainsi que le glissement du coffrage lors du coulage de la dalle.
Pour notre projet on utilise des entretoises en HEB 800.

Fig III-6 entretoise HEB 800

KHALFAOUI - 21 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

III-4-2-6-CONCEPTION D’INFRASTRUCTURE :
• La pile :
Pour cette variante on a choisi le même de type que la variante précédente avec les
dimensions suivantes :
Le tableau suivant résume les dimensions de la pile :

Tab III-5 : Dimensionnement de la pile

Elément Description Figure

P1 17 m

Hauteur
P2 17 m

3 x 10.5 x 2
Chevêtre Dimensions
(m x m x m)

Rectangulaire
Forme
évidée
Section
3 x 6 (m x m)
Dimensions Une épaisseur
de 60 cm
Profonde sur
16
Type pieux :
Φ = 1.20 m
Fondation L = 26.00 m
13.2 x 13.6 x
Dimensions
2.5
Semelle
(m x m x m)

• La culée :
Concernant les culées de cette variante, on a choisi le même type de culée (remblayée) que
celui de la variante 1 et ses dimensions sont définies dans le tableau suivant :

KHALFAOUI - 22 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

Tab III-6 : Dimensionnement de la culée

Elément Description Figure


Hauteur 4.00 m
Mur
Epaisseur 1.60 m
frontal
Longueur 13.36 m

Hauteur 2.46 m
Mur
garde Epaisseur 0.40 m
grève
Longueur 13.36 m
Mur en
Epaisseur 0.40 m
retour
Hauteur 0.3 m
Dalle de
transition
Largeur 4.00 m

Profonde sur 12
pieux :
Type
Φ = 1.20 m
Fondation L = 26.00 m

Dimensions 10.2 x 14 x 2.5


Semelle (m x m x m)

KHALFAOUI - 23 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

III-4-3-Variante 03 : Pont métallique (Bow String)

L'arc est depuis longtemps considéré comme une forme de structure mécaniquement
efficace et architecturalement réussie. Le pont en arc est un symbole des ouvrages d’art.
Pour franchir une brèche large, profonde et avec des accès de chantier difficiles sur ses
flancs, une conception classique de pont à poutres à travées multiples impliquant la
construction de piles verticales hautes et nombreuses et autant de fondations peut s'avérer
inadaptée pour des raisons économiques, technique ou esthétique. La solution consiste à faire
reposer les piles du tablier non pas sur le sol au fond de la brèche, mais sur une structure en
arc franchissant la brèche d'une seule portée.
L’arc reçoit les charges du tablier par l’intermédiaire de multiples suspentes et
travaille en compression principalement, jusqu’à ses naissances sur les massifs d’ancrage.
Nous avons 2 formes de ponts en arc :
➢ L'arc classique, Selon la position occupée par le tablier sur l’arc, le pont en arc est à
tablier supérieur, intermédiaire, inférieur.
➢ Le bow-string, le tablier relie l'arc à ses naissances et reprend par traction la
composante horizontale de la poussée. Les réactions d'appui sur les fondations sont alors
identiques à celles d'une travée indépendante.

III-4-3-1-Comparaison entre pont en arc et bow-string :

Le tablier, tenu aux suspentes tous les 10 à 15 m, à un élancement de 60 et entre 8m et 12 m


pour un élancement de 50, alors que les arcs ont un rapport flèche sur portée de 1/6, et une
hauteur égale au 1/120 de la portée (valeurs indicatives). Utilisé en grandes portées, les arcs
sont disposés dans deux plans inclinés qui se rejoignent à leur clé. Cette disposition remplace
la conception classique à arcs parallèles contreventés sur leur extrados, avec en plus l’efficacité
et la finesse. Pour renforcer la raideur de l’ensemble sous les chargements de torsion, les
suspentes droites sont remplacées par un réseau de suspentes croisées ou inclinés vers une seule
direction.

En général, le bow-string métallique est constitué d'arcs et poutraison en charpente, qui


sont encastrés l'un dans l'autre aux extrémités, le tablier est tenu par des suspentes à la
verticale, la dalle est en béton armé
Pour les grandes portées, les arcs sont disposés dans deux plans inclinés qui se rejoignent à
leur clé. Cette disposition remplace la conception classique à arcs parallèles contreventés sur
leur extrados, avec en plus l'efficacité et la finesse. Pour renforcer la raideur de l'ensemble sous
les chargements de torsion.
L'avantage de ce type d'ouvrage réside dans le faible encombrement sous le tablier (voies
navigables), mais aussi parce que les efforts d'appuis ne sont que verticaux (pas de poussée
horizontale).

KHALFAOUI - 24 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

III-4-3-2-conception longitudinale :
Le bon choix de travées et de portées est primordial afin d’avoir un ouvrage qui s’intègre
bien dans son site et au même temps qui nous permet de franchir l’obstacle, par conséquent, on
choisit une travée principale de 100 m de portée, supportée par deux arcs.
III-4-3-2-1-caractéristique géométrique de l’arc :
-Elancement :
L’élancement λ1 est défini par le rapport entre la hauteur totale de l’ouvrage f (flèche de l’arc)
et la portée de l’arc l. plus cet élancement est faible plus l’ouvrage sera souple, cependant, un
trop grande hauteur nuit à l’esthétique du pont.
Selon le -traité de génie civil volume 12 (pont en acier) - l’élancement λ1 est compris entre
1/6 et 1/5.

h1

h2

Fig III-7 : caractéristiques géométriques de l’arc

Le choix des dimensions des sections du tablier et de l’arc est important pour le
comportement de l’ouvrage sous charges asymétriques. Si h1 désigne la hauteur de la section de
l’arc et h2 celle du tablier, un élancement λ2=(h1+h2) /l. selon -traité génie civil volume 12-, il
est généralement compris entre 1/30 et 1/45.
III-4-3-2-2 prédimensionnement :
▪ Flèche :
Elle représente la distance entre la ligne joignant ses naissances et le point le plus haut de la
fibre moyenne (hauteur totale), elle est définie par intervalle :
𝒍 𝟏
𝟔
≤𝒇≤𝟓 Donc 𝟏𝟔. 𝟔𝟕 ≤ 𝒇 ≤ 𝟐𝟎

Dans le cas de notre ouvrage on prend f=18 m, pour une portée de 100m.
▪ L’équation de l’arc :
L’arc a l’allure d’une parabole symétrique, d’où l’équation géométrique en fonction de
l’abscisse x est :
𝟒𝒇
Z= 𝒍𝟐
× 𝒙 × (𝒍 − 𝒙)

L’angle que fait l’horizontale avec la tangente à l’arc en naissance est donné par
l’expression suivante :

KHALFAOUI - 25 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

𝒍
𝛃 = 𝐚𝐫𝐜𝐨𝐬 ( ) = 𝟑𝟓. 𝟕𝟓 o
√𝒍𝟐 +𝟏𝟔𝒇𝟐

▪ Section de l’arc :
Les arcs doivent être conçus pour pouvoir supporter l’effort
de compression et également les efforts de flexion. La résistance
au flambage et à la flexion dépend fortement de l’inertie de la
section transversale de l’arc donc une section avec une grande
inertie autour de ces deux axes est favorable, par exemple une
section tubulaire ou un caisson composé soudé, ce dernier sera
choisi pour le cas de notre ouvrage et ses dimensions
correspondantes seront : 1000 × 1300 mm² avec 40 mm
d’épaisseur.

▪ Poutre latérale :
Selon ce qui définie précédemment on prend λ2= 1/40 donc h1+h2 =
2.5 m, et comme
h1 = 1.3 m et donc h2=1,2 m.
Donc les dimensions de la poutre latérale sont les suivantes :
1000 x 1200 mm2 avec une épaisseur de 30 mm.
Les poutres latérales doivent être conçues pour résister à la flexion
due aux charges appliquées sur le tablier mais aussi pour reprendre,
dans certains cas, la composante horizontale de l’effort de
compression de l’arc, ce qui nous entraine un effort de traction dans
ces pièces.

▪ Les pièces de pont :


La section transversale du tablier doit être rigidifiée par des pièces de
pont qui jouent le rôle de reprendre les charges de la dalle et les
transmettre aux poutres latérales.
Le tablier est formé d’une grille métallique de poutres transversales
HEB800 de 11.60m de longueur, installées tous les 2.5 m. Elles travaillent
essentiellement en flexion simple.

▪ Dalle :
La plateforme de la voie portée par l’ouvrage est installée sur le tablier par l’intermédiaire
d’une dalle en béton armé de 20 cm d’épaisseur (pour la transmission des charges). La
connexion entre les poutres transversales et la dalle est assurée par des connecteurs de type
goujons.

KHALFAOUI - 26 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

▪ Les longerons :
Ce sont des éléments porteurs qui sont posé de façon longitudinale
juste au-dessous des rails pour la distribution des charges sur les travers
et diminuer la section de ferraillage de la dalle. Dans notre ouvrage on a
utilisé des longerons de type HEB 400 :
▪ Les suspentes :
Les suspentes sont des éléments verticaux, elles servent à transmettre les charges du tablier
à l’arc par traction. Elles peuvent être constituées de câbles, de barres ou éventuellement de
profilés laminés mais qui ne sont plus que rarement utilisés.
Les barres, filetées à leur extrémité, sont souvent utilisées car elles présentent plusieurs
avantages par rapport aux câbles en particulier : un assemblage simple, une mise en pré-tension
aisée sans appareillage encombrant et un module d’élasticité supérieur d’environ 15% à celui
des câbles.
Dans notre ouvrage on utilise un profile rectangulaire 300 x 300 mm2 et 20 mm d’épaisseur,
avec un assemblage boulonné à ces extrémités.

Fig III-8 : les suspentes en profilé rectangulaire

Les assemblages boulonnés sont réalisés avec des boulons HR (haute résistance) 8.8 avec un
diamètre de 24 mm et ils sont installés selon l’euro code 3 (ENV 1993-1-1) :

Fig III-9 : répartition des boulons

KHALFAOUI - 27 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

▪ Contreventement :
On installe des traverses entre les arcs pour relier entre eux, ils
ont une section rectangulaire ; 500x500 mm2 avec une épaisseur de
20 mm. On les place à partir de sommet de l’arc chaque 12 m en
respectant le gabarit du train.

III-4-3-3-Conception d’infra structure :


III-4-3-3-1-La culée :
Concernant les culées de cette variante, on a choisi le même type de culée (remblayée) que
celui de la variante 1 et ses dimensions sont définies dans le tableau suivant :

Tab III-7 : Dimensionnement de la culée

Elément Description Figure


Hauteur 5.35 m
Mur
Epaisseur 2.00 m
frontal
Longueur 14.10 m

Hauteur 1.33 m
Mur garde
Epaisseur 0.50 m
grève
Longueur 14.10 m
Mur en
Epaisseur 0.40 m
retour
Hauteur 0.3 m
Dalle de
transition
Largeur 4.00 m
Profonde sur 16
pieux :
Type
Φ = 1.20 m
Fondation L = 27.00 m
Dimensions 13.2 x 16.8 x 2
Semelle (m x m x m)

KHALFAOUI - 28 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

III-5-DEVIS QUANTITATIF ET ESTIMATIF :


Calcul des devis pour les trois variantes sont donnés dans les tableaux suivants on obtiendra
le montant total avec toutes taxes comprises pour chacune des variantes comme suit :

VARIANTE 01 VARANTE 02 VARIANTE 03

502 589 360,00 514 612 525,00 487 927 965,00

Tableau III-8 : devis quantitatif et estimatif de la variante 01

DEVIS ESTIMATIF ET QUANTITATIF VARIANTE N°01

Prix unitaire
N Désignation U Quantités
(HT)
Montant

Installation de chantier et
1 transport des matériaux, F 1 29 304 000,00 29 304 000,00
décapage de la terre végétale.
3 Déviation e la ligne électrique F 1 40 000 000,00 40 000 000,00

4 Déviation de la RN1 F 1 60 000 000,00 60 000 000,00

Poste 1 : Pieux

1.1
Forage des pieux φ 1200 mm
ML 1880 20 000,00 37 600 000,00
Fourniture et mise en œuvre
1.2 des tubes φ 60 pour les essais ML 5640 2 500,00 14 100 000,00
soniques
1.3
Essais d'auscultation soniques
U 72 45 000,00 3 240 000,00

1.4
Recepage des pieux
U 72 25 000,00 1 800 000,00
Essais statiques des pieux
1.5
isolés
U 1 4 000 000,00 4 000 000,00

Total (poste 1) 60 740 000,00

KHALFAOUI - 29 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

Poste 2 : Béton
Béton de propreté 10 cm pour
2.1 M3 90 10 500,00 945 000,00
fondation
2.2 M3 2120 14 000,00 29 680 000,00
Béton RN 27 pour pieux
Béton RN 27 pour semelles
2.3 M3 2100 15 000,00 31 500 000,00
(piles et culées)
2.4 M3 455 17 000,00 7 735 000,00
Béton RN 30 pour piles
2.5 M3 270 17 000,00 4 590 000,00
Béton RN 30 pour culées
Béton RN 35 pour poutres +
2.6 hourdis + entretoises + dalle M3 900 30 000,00 27 000 000,00
de transition
Total (poste 2) 101 450 000,00

Poste 3 : Acier
Acier Fe E 500 pour
3.1 T 400 130 000,00 52 000 000,00
infrastructure
3.2 T 135 130 000,00 17 550 000,00
Acier Fe E500 pour élévation
3.3 T 250 130 000,00 32 500 000,00
Acier Fe E 500 pour tablier
3.4 T 60 480 000,00 28 800 000,00
Acier précontrainte
Total (poste 3) 130 850 000,00

TOTAL HORS TAXES 422 344 000,00

80 245 360,00
T V A 19 %
502 589 360,00
TOTAL TTC

KHALFAOUI - 30 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

Tableau III-9 : devis quantitatif et estimatif de la variante 02

DEVIS ESTIMATIF ET QUANTITATIF VARIANTE N°02

N Désignation U Quantités Prix unitaire (HT) Montant

Installation de chantier et
1 transport des matériaux, F 1 30 222 500,00 30 222 500,00
décapage de la terre végétale.
2 Déviation e la ligne électrique F 1 40 000 000,00 40 000 000,00

3 Déviation de la RN1 F 1 60 000 000,00 60 000 000,00

Poste 1 : Pieux

1.1 Forage des pieux φ 1200 mm


ML 1460 20 000,00 29 200 000,00
Fourniture et mise en œuvre
des tubes φ 60 pour les essais ML 4380 2 500,00 10 950 000,00
1.2 soniques

1.3 Essais d'auscultation soniques


U 56 45 000,00 2 520 000,00

1.4 Recépage des pieux


U 56 25 000,00 1 400 000,00
Essais statiques des pieux
1.5 isolés
U 1 4 000 000,00 4 000 000,00

Total (poste 1) 48 070 000,00

Poste 2 : Béton
Béton de propreté 10 cm pour
M3 70 10 500,00 735 000,00
2.1 fondation
M3 1650 14 000,00 23 100 000,00
2.2 Béton RN 27 pour pieux
Béton RN 27 pour semelles
M3 1605 15 000,00 24 075 000,00
2.3 (piles et culées)
M3 215 17 000,00 3 655 000,00
2.4 Béton RN 30 pour piles
M3 270 17 000,00 4 590 000,00
2.5 Béton RN 30 pour culées
M3 470 30 000,00 14 100 000,00
2.6 Béton RN 35 pour hourdis
Total (poste 2) 70 255 000,00

KHALFAOUI - 31 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

Poste 3 : Acier
Acier Fe E 500 pour
T 490 130 000,00 63 700 000,00
3.1 infrastructure
Acier Fe E 500 pour
T 260 130 000,00 33 800 000,00
3.2 superstructure
Acier charpente métallique
T 270 320 000,00 86 400 000,00
3.3 pour le tablier
Total (poste 3) 183 900 000,00

TOTAL HORS TAXES 432 447 500,00

82 165 025,00
T V A 19 %
514 612 525,00
TOTAL TTC

Tableau III-10 : devis quantitatif et estimatif de la variante 03

DEVIS ESTIMATIF ET QUANTITATIF VARIANTE N°03

N Désignation U Quantités Prix unitaire (HT) Montant

Installation de chantier et
1 transport des matériaux, F 1 40 000 000,00 40 000 000,00
décapage de la terre végétale.
Echafaudage pour le montage
2 F 1 10 000 000,00 10 000 000,00
du tablier

Poste 1 : Pieux

1.1 ML 1080 20 000,00 21 600 000,00


Forage des pieux φ 1200 mm
Fourniture et mise en œuvre
1.2 des tubes φ 60 pour les essais ML 2505 2 500,00 6 262 500,00
soniques
1.3 U 32 45 000,00 1 440 000,00
Essais d'auscultation soniques
1.4 U 32 25 000,00 800 000,00
Recépage des pieux
Essais statiques des pieux
1.5 U 1 400 000,00 400 000,00
isolés
Total (poste 1) 30 502 500,00

KHALFAOUI - 32 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

Poste 2 : Béton
Béton de propreté 10 cm pour
M3 42 10 500,00 441 000,00
2.1 fondation
M3 945 14 000,00 13 230 000,00
2.2 Béton RN 27 pour pieux
Béton RN 27 pour semelles
M3 990 15 000,00 14 850 000,00
2.3 (culées)
M3 390 17 000,00 6 630 000,00
2.4 Béton RN 30 pour culées
M3 300 30 000,00 9 000 000,00
2.5 Béton RN 35 pour hourdis
Total (poste 2) 44 151 000,00

Poste 3 : Acier
Acier Fe E 500 pour
T 360 130 000,00 46 800 000,00
3.1 infrastructure
T 85 130 000,00 11 050 000,00
3.2 Acier Fe E 500 pour la dalle
Charpente métallique pour
T 320 320 000,00 102 400 000,00
3.3 l'arc
Charpente métallique pour le
T 340 320 000,00 108 800 000,00
3.4 tablier (poutres + entretoises)
T 51 320 000,00 16 320 000,00
3.5 Acier pour les suspentes
Total (poste 3) 285 370 000,00

TOTAL HORS TAXES 410 023 500,00

77 904 465,00
T V A 19 %
487 927 965,00
TOTAL TTC

III-6- ANALYSE MULTICRITERE :

L’analyse multicritères est un outil d’aide à la décision pour comparer les différentes options
sur la base de critères convenus préalablement.
Chacune des trois variantes proposées fera, donc, l’objet d’une comparaison selon des
critères d’esthétique, d’économie, d’entretien, technique d’exécution et délais de réalisation en
tenant compte des recommandations des documents traitant ce type d’analyse ainsi que de l’avis
technico-commercial des ingénieurs sur terrain.
Et on essaiera aussi de prendre en considération le délai de réalisation de chaque variante.

KHALFAOUI - 33 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

L’exécution : (7 points)
➢ PONT A POUTRES EN BETON PRECONTRAINTE (post tension) :
La construction d’un pont à poutres ne demande pas des grands moyens sauf pour la
préfabrication des poutres dans des moules spéciaux et parfois on a affaire à l’indisponibilité
de ces dernier pour des portées importantes, sans oublier bien sur la complexité des moyens de
transport pour ce genre de poutres. Pour l’exécution de cette variante il est nécessaire de faire
dévier la route nationale RN1 et la ligne électrique pour l’excavation des fondation et
l’implantation des pile
➢ PONT MIXTE (multi poutres) :
Dans notre projet on a utilisé des poutres continues, on aura la durée d’exécution, une facilité
dans la pose des poutres et aussi un contrôles et précision de fabrication en usine et sur site.
Aussi même, pour exécuter cette variante, il est nécessaire de faire dévier la route nationale
RN1 et la ligne électrique pour l’excavation des fondation et l’implantation des pile

➢ PONT EN CHARPENTE METALIQUE (Bow string) :


Un délai d’exécution très réduit (pas des piles donc moins des pieux à forer), précision
d’usinage (soudure), très bonne adaptation aux données fonctionnelles (éviter la pile au milieu
et toute modification du profil), mais en revanche il nécessite une main d’œuvre qualifiée.
Cette variante nous permet d’affranchir les contraintes (RN1 et la ligne électrique) sans
perturbation de la circulation des véhicules et en gardant le même tracé de la ligne électrique
prenant en compte les mesures de sécurité pendant la réalisation.

L’entretien : (3 points)
➢ PONT A POUTRES EN BETON PRECONTRAINTE (post tension) :
L’entretien n’est pas demandé dans ce type sauf dans le cas de dés enrobage ou de déplacement
des poutres vue les vibrations dues aux trains.
➢ PONT MIXTE (multi poutres) :
Le seul problème des pont mixtes est l’entretien périodique contre la corrosion justifie, mais
ce problème a été régler par l’utilisation des peintures de protection à caractéristiques résistant
au phénomène d’oxydation.
➢ PONT EN CHARPENTE METALIQUE (Bow string) :
Pour cette variante comme on a une structure métallique donc c’est la même chose que la
variante mixte.

KHALFAOUI - 34 -
CHAPITRE III : CONCEPTION ET PREDIMENSIONNEMENT

L’esthétique : (5 points)
Les deux premières variantes ont une forme relativement naturelle et s’intègre de manière
satisfaisante dans le paysage, mais la variante Bow string a une forme beaucoup plus esthétique,
qui rajoute une beauté à l’espace et donc un développement d’entourage.

L’économie : (5 points)
Il est très difficile de donner des éléments d'estimation qui ne deviennent pas trop rapidement
obsolètes. En effet, au cours de ces dernières années, le coût des ponts a largement fluctué en
fonction de l'évolution, parfois erratique, de celui des matériaux de base (béton et acier), en
fonction de conditions économiques générales qui ont plus ou moins favorisé la mise en
concurrence, des entreprises, et en fonction de l'évolution du coût de la main-d'œuvre qui a,
d'ailleurs, directement influencé sur la conception des ouvrages dans le sens d'une simplification
des formes. (La variante 03 c’est la plus économique)

Pont à poutres en Pont mixte à multi Pont métallique en


béton précontraint poutres Bow string
Economie 5 points 3 points 2.5 points 4 points
Entretien 3 points 3 points 1 point 1 point
Esthétique 5 points 2 points 4 points 5 points
Exécution 7points 4 points 4 points 6 points
Total 20 point 12 points 11.5 points 16 points

Apres analyse des points de comparaison, en termes de rapport simplicité et d’entretien


c’est bien évidemment vers la première variante qu’on se tourne car c’est celle qui remplit le
mieux ce critère.
Cependant tout en se basant sur les critères cités précédemment et sur le devis quantitatif,
On constate qu’en terme d’économie et de délais de réalisation et esthétique c’est la troisième
variante qui est la plus avantageuse, aussi un dégagement vertical plus important qui va permet
le passage des futures voies de communication au-dessous du pont.
C’est cette dernière variante qui sera retenue, vu ses avantages technico-économiques et
l’aspect esthétique et architectural rajouté à la wilaya de DJELFA.

KHALFAOUI - 35 -
CHAPITRE IV :
CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX
ET
HYPOTHESES DE CALCUL
CHAPITRE IV : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX ET HYPOTHESE DE CALCUL

L’objet de ce présent chapitre est de définir le choix et a qualité des matériaux de construction
ainsi que par les charges du trafic appliquées sur la structure et les différentes hypothèses de
calcul selon les normes et les exigences du maitre de l’ouvrage.

IV-1-NORMES ET REGLES DE CALCUL


o Règles BAEL 91 révisées 99 : règles techniques de conception et de calcul des
ouvrages et constructions en béton armé.
o Eurocode 1 : actions sur les structures, partie 1-1 : poids volumique, poids propre et
charges d’exploitation, pour le calcul des charges permanentes.
o Eurocode 1 : actions sur les structures, partie 2 : actions sur les ponts, dues au trafic,
pour le calcul des surcharges ferroviaires.
o Eurocode 3 : calcul des structures en acier.
o RPOA 2008 : pour déterminer les actions sismiques.

IV-2- Caractéristiques des matériaux utilisés


IV-2-1-Béton :
Le béton est défini par la valeur de résistance à la compression à l’âge de 28 jours qui
est notée fc28.
La densité : la masse volumique du béton armé γ=25 KN/m3.
IV-2-1-1-Résistance à la compression :
Le béton utilisé pour cet ouvrage a la résistance à la compression correspondante à 28
jours suivante :
fc28=35 Mpa pour la superstructure
fc28=30 Mpa pour l’infrastructure
IV-32-1-2-la résistance à la traction :
Elle est liée à la résistance à la compression : ftj=0.6+0.06fcj
2.7 pour la superstructure
Pour j=28 jours donc : ft28=
2.4 pour l’infrastructure

IV-2-1-3-contrainte limites :
Contrainte ultime de compression :
Le coefficient θ est fixé à 1 lorsque la durée probable d’application de la combinaison
d’action considérée est supérieure à 24h, à 0.9 lorsque cette durée est comprise entre 1h et
24h, et à 0.85 lorsqu’elle est inférieure à 1 h.

KHALFAOUI - 36 -
CHAPITRE IV : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX ET HYPOTHESE DE CALCUL

1.5 en situation durable ou transitoires


γb =
1.15 en situation accidentelle.
19.83 Mpa en situation durable ou transitoire pour fc28=35Mpa
30.43 Mpa en situation accidentelle pour fc28= 35Mpa
D’où : fbu =
17 Mpa en situation durable ou transitoire pour fc28=30Mpa
26.09 Mpa en situation accidentelle pour fc28= 30Mpa

Contrainte limite de service :


Contrainte de calcul pour l’ELS :
0.5 fc28 en service
σb =
0.6 fc28 en construction

Coefficient de poisson :
Le coefficient de poisson ν représente la variation relative de dimension transversale
d’une pièce soumise à une variation relative de dimension longitudinale.
ν = 0.2 pour un béton non fissuré.
ν = 0 pour un béton fissuré.
Module de déformation longitudinale du béton E :
3
Module de déformation instantané (courte durée <24h) : Eij=11000 √𝑓𝑐𝑗 (MPa)

3
Module de déformation différé (longue durée) : Eij=3700 √𝑓𝑐𝑗 (MPa)

IV-2-2-Aciers passifs :
Les armatures passives sont les armatures utilisées pour le béton armé.
IV-2-2-1-La limite élastique :
Les aciers utilisés sont des aciers courants à haute adhérence de classe Fe E500, sa limite
élastique égale à 500 Mpa.

KHALFAOUI - 37 -
CHAPITRE IV : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX ET HYPOTHESE DE CALCUL

Dans les calculs relatifs à l’ELU on introduit un coefficient γs tel que :


γs =1 situation accidentelle
γs =1.15 situation durable ou transitoire.
Module d’élasticité longitudinale de l’acier : Es=2 . 105 Mpa
IV-2-2-2-Contrainte limite de traction :

Etat à considérer ELS

Fissuration peu
Pas de limitation des contraintes
nuisible

σst = max ((0.5fⅇ ; 110√η ⋅ ftj ) (Mpa)


Fissuration
préjudiciable η = 1.6 pour HA

Fissuration très
σst = max ((0.4fⅇ ; 88√η ⋅ ftj ) (Mpa)
préjudiciable

IV-2-3-Acier de construction :
Les aciers de construction doivent répondre à certaines exigences concernant leurs propriétés
mécaniques : la résistance (résistance élastique et résistance à la traction), la ductilité, l’énergie
de rupture et la soudabilité. Ceux qui ont été choisis pour le projet présentent des propriétés
mécaniques qui sont indiquées dans la table ci-dessous selon l’Euro code 3 (ENV 1993-1-1) :

Type fy (Mpa) fu(Mpa)


Acier pour poutres
et
charpente S355 J2 N 355 510
métallique
e ≤ 40 mm
510 (e ≤40 mm)
Profilés métalliques S355 J2 N 355
470 (e > 40 mm)
Acier pour
S 235 J2 235 450
connecteurs

Autres caractéristiques mécaniques :


- Module d’élasticité : E = 210 000 MPa.
- Module de cisaillement : G = 81 000 MPa.
- Coefficient de Poisson : ν = 0.3.
- Amortissement structurel : 4 %.
- Coefficient de dilatation thermique : α = 1.1 × 10-5 °C-1.

KHALFAOUI - 38 -
CHAPITRE IV : CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX ET HYPOTHESE DE CALCUL

- Coefficient partiel de sécurité :


γM0=1.00 pour le calcul de la résistance des profilés.
γM0=1.10 pour le calcul d’instabilité.
γM0=1.25 pour le calcul de la résistance des assemblages : boulons, soudures.

IV-3-conclusion
Dans ce chapitre les hypothèses de base et les caractéristiques des matériaux ont été choisi.
Celle-ci seront utilisées pour la suite des calcules notamment l’évaluation des charges et
surcharges, objet de chapitre suivant.

KHALFAOUI - 39 -
CHAPITRE V :
CHARGES
ET
SURCHARGES
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

V-1-Présentation du trafic ferroviaire :


Le trafic ferroviaire est normalement pris en compte sous forme de circulation ferroviaire,
les trains et convois ferroviaires n’intervenant que par les caractéristiques des convois (charges
verticales, espacements d’essieux et vitesse des trains).
Le trafic proprement dit, faisant intervenir également le nombre des trains, la composition et
le volume du trafic, n’est considéré que pour les vérifications à la fatigue.
Pour représenter la circulation ferroviaire, et évaluer ses effets maximaux, on introduit trois
schémas de charge (UIC71, SW, Train à vide) qui permettent de constituer trois chargements
fondamentaux (UIC71+SW/0, SW/2, train à vide) ; ces chargements, une fois majorés
dynamiquement, forment en compagnie des efforts horizontaux correspondants les actions de
circulation ferroviaire.

V-2-Domaine d’application :
Le présent point s’applique au trafic ferroviaire sure voies à écartement normale et à
écartement large.
Les schémas de charges définis dans le présent point ne décrivent pas des charges réelles. Ils
ont été choisis de façon à ce que leurs effets, avec les accroissements dynamiques pris en compte
séparément, représentent bien les effets du trafic de service. Lorsqu’il faut tenir compte d’un
trafic en dehors des schémas de charges spécifiés au présent point, il faut définir, pour le projet
considéré, des modèles de charge alternatifs avec les règles de combinaison correspondantes.
Le présent point ne s’applique pas aux actions dues :
➢ Aux chemins de fer à écartement étroit
➢ Aux tramways et autres chemins de fer légers
➢ Aux chemins de fer historiques
➢ Aux chemins de fer a crémaillères et à petites roues

V-3-Les charges permanentes :


Pour le calcul des charges permanentes (CP), nous utilisons les valeurs des charges usuelles
données au-dessous :
o Eléments en béton armé 25KN/m3
o Elément en gros béton 22KN/m3
o Chape d’étanchéité 22KN/m3
o Acier pour profilé reconstitué 78.5KN/ m3
o Ballast 20 KN/m3
o Garde-corps 1KN/ ml

KHALFAOUI - 40 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

V-3-1-poids propre du tablier :


a) Poids propre de la poutre latérale :
Aire de la section :
S= 0.1284 m2
PP= S ×γs=78.5×0.1284
PP= 10.079 KN/m
b) Poids propre de l’arc :
Aire de la section :
S= 0.1776 m2
PP= S ×γs=78.5×0.1776
PP= 13.94 KN/m
c) Poids des suspentes :
S= 0.0224 m2
Psus= 7 x 78.5 = 550 KN
Psus= 5.5 KN/m
d) Poids propre de la dalle :
La section transversale de la dalle est de 3.48 m2
Pd= 3.48×25 = 87 KN/ml
e) Les entretoises (n= 41)
Pe= (0.38744×41×78.5) = 1247 KN
Pe= 12.47 KN/m

f) Poids de trottoir :
La hauteur équivalente entre le garde ballast et le trottoir est h=0.3 m, une largeur de 1m et
d’une section A=0.3 m2
Ptro= 7.5 KN/m2

KHALFAOUI - 41 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

V-3-2- Charges des équipements :


a) Rails de la voie :
La voie est constituée de longs rails soudés. Les caractéristiques
du matériel de voie Utilisées sont les suivantes :
-Une hauteur de 172 mm
-Un poids de 0.603 KN/m
-Pour deux rails on prend : 1.21 KN/m
Fig V-1 : Rail UIC 60

b) Les traverses :
Le Nombre des traverses : Les Traverses utilisées sont en béton, monoblocs, d'une longueur
de 2,24 à 2,50 m et d'un poids de 245 kg à 300 kg ; les traverses sont posées à raison de 1666
unités au kilomètre (soit au pas de 0,60 m entre Axes).

Fig V-2 : travers monobloc

100×1666
Ntravers= =166.6
1000

Le nombre des travers est de 167 travers et chacune d’entre elle pèse environ 280 kg.
Alors le poids linéaire pour chaque voie est le suivant :
Ptravers= 2.8 x 167 = 467.6 KN
Ptravers= 4.676 KN/m
c) Ballast :
D’après la norme européenne 13450 concernant les granulats pour ballasts de voie ferrée, son
poids volumique est de 20 KN/m3 d’où le poids surfacique du ballast pour une épaisseur de
0.45 m.
Pballast = 20 x 0.45 = 9.0 KN/m2
d) Étanchéité :
L`imperméabilisation de notre ouvrage est constituée d`une couche de 5 cm de béton de
protection surmontée d`une chape d`étanchéité de 1 cm d`épaisseur. Le poids volumique moyen
des deux couches est de 22 kN/m3. Le poids linéaire est :
P étanchéités = (0,01+0,05) × 22=1.32 kN/m2.

KHALFAOUI - 42 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

e) Caténaire :
La caténaire est un dispositif servant à suspendre les fils électriques qui alimentent les
locomotives. Les caténaires ont un poids de 2,4 kN/m.
f) Trottoir non accessible :
Ptrottoir = 0.3 x 25 = 7.5 kN/m2.
g) Gard corps :
Le poids linéaire du Garde-corps est 1 kN/m.

V-3-3-Estimation totale de poids de tablier


G= C poids propre + Complément de charges

V-4-Charges ferroviaires
(Selon le livret 2.01 1995) on définit 4 schémas de charge UCI 71, SW/0, SW/2, train à
vide puis les trois chargements verticaux fondamentaux.
V-4-1-Schéma de charge UIC71
Le modèle de charge UIC71 représente l’effet statique d’un chargement vertical résultant du
trafic ferroviaire normal.
La disposition et les valeurs caractéristiques des charges verticales sont définit comme
indiqué à la figure suivante :

Fig V-3 : schéma de la charge UIC 71

V-4-2-Schéma de charge SW
Les schémas de charges SW représentent l’effet statique des circulations ferroviaires lourdes.
La disposition des charges est celle indiquée à la figure avec des valeurs caractéristiques des
charge verticales conformes à celles figurant au tableau suivant :

KHALFAOUI - 43 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

Fig V-4 : schéma de la charge SW

Tab V-1 : valeurs caractéristiques des charges verticales pour les schémas de la charge SW

Classe de la charge Qvk (KN/m) a (m) c (m)

SW/0 133 15 5.3

SW/2 150 25 7

V-4-3-Modèle de charge « train à vide »


Pour certaines vérifications spécifiques (stabilité latérale en présence des actions latérales de
trafic ferroviaire et de la charge du vent sur les véhicules ferroviaire) on utilise un modèle de
charge particulier appelé « train à vide ».
Il consiste en une charge linéaire verticale uniforme, ayant une valeur de 12,5 KN/m, et
appliquée sur toute la longueur de l'ouvrage.

Fig V-5 : schéma de la charge -trains vide-

V-4-4-Chargement verticaux
Les chargements verticaux à prendre en compte pour l’étude qui suit sont :
• UIC71 + SW/0
• SW/2
• Train à vide.

V-5-Effort de lacet
L’effort de lacet doit être considéré comme une force concentrée agissant horizontalement,
au niveau supérieur des rails, et perpendiculairement à l’axe de la voie. Il doit être appliqué aux
cas des voies en alignement et des voies en courbe. La valeur caractéristique de l’effort de lacet

KHALFAOUI - 44 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

est prise égale à 100 KN multiplier par a coefficient α≥ 1 il est égale à une des valeurs
suivantes ;
1 ,00 – 1,10 – 1,21 – 1,33 – 1,46
On prend α= 1,00

V-6-Efforts dus au freinage et au démarrage


Ces deux forces agissent au niveau supérieur des rails suivant l`axe longitudinal de la voie.
Les valeurs caractéristiques sont les suivants :
V-6-1-Force de démarrage
𝑸𝒍𝒂𝒌 = 𝟑𝟑 𝑲𝑵/𝒎 . 𝑳[𝒎] ≤ 𝟏 𝟎𝟎𝟎 𝒌𝑵
Donc comme L=100m 𝑸𝒍𝒂𝒌 = 1000 𝑲𝑵
Appliqués sur l’ensemble du tablier pour le schéma de charges UIC 71 et le schéma de
charges SW, et donc pour les chargements UIC 71+ SW/0 et SW/2
V-6-2-Force de freinage
Pour le schéma de charges UCI 71 et le schémas SW/0
Qlb = 20 kN⁄m × L[m] ≤ 6000kN
Qlb = 2000 KN
Pour le schéma de charge SW/2
Qlb = 35 kN⁄m × L[m]
Qlb = 3500 KN
En ce qui concerne les schémas de charges SW/0 et SW/2, seules les parties chargées
doivent être prises en compte.
V-6-3-Gradient thermique
Il y a lieu de considérer un gradient de température vertical dans la section résistante, pour
les tabliers métalliques, le règlement ministériel donne les valeurs à prendre en compte dans
l’ossature métallique.
On prend ± 10 c° dans notre cas. (Les poutres porteuses sont placées de part et d’autre de la
voie, ne sont pas protégé de soleil)

V-7-Actions accidentelles provenant des circulations ferroviaires :


déraillement sur ou sous le pont
Les structures ferroviaires doivent être conçues de telle sorte qu’en cas de déraillement les
dommages en résultant pour le pont soient limités. En particulier, il faut prévenir toute
possibilité de renversement ou d’effondrement de la structure dans son ensemble.
V-7-1-Déraillement sur les ponts
Deux cas sont considérés pour le dimensionnement :
Cas 1 : déraillement de locomotive ou de wagons lourds, les véhicules déraillés demeurant
dans la zone de voie sur le tablier de pont.

KHALFAOUI - 45 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

Cas2 : déraillement de locomotive ou de wagons lourds, les véhicules déraillés demeurant


dans la zone de voie sans tomber du pont mais restant en équilibre sur un bord.
Pour le 1er cas les conditions structurales et les charges équivalentes sont définit comme suit :
Il convient d’éviter l’effondrement de la plus grande partie de la structure mais on peut tolérer
des dommages locaux. Les parties de la structure concernées doivent être dimensionnée à l’état
limite ultime pour les charges équivalentes suivantes :

Deux charges linéaires d’intensité 𝑞𝐴1𝑑 = 50 𝐾𝑁/𝑚, disposées sur une longueur de 6.40 m,
écarter de 1.40m parallèles à la voie, et se trouve dans la position la plus défavorable à
l’intérieur d’une des zones larges de 1.5 fois l’écartement des rails, s’étendant de part et d’autre
de l’axe de la voie. Il n’y a pas lieu d’envisager d’autre actions variables dans les calculs

Fig V-6 : charges équivalente qA1d


Pour le 2eme cas les conditions structurales et les chargements équivalant sont définies
comme suit :
Le pont ne doit pas se renverser ou s’effondrer pour le calcul de stabilité générale, il y a lieu
de prendre comme charge équivalente une charge linéaire verticale d’intensité qA2d=50 KN/m,
disposée sur une longueur totale de 20,00m et située transversalement soit à une distance
maximale de 1,5 fois l’écartement des rails soit sur le bord de la structure concernée

Fig V-7 : charges équivalente qA2d

KHALFAOUI - 46 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

V-7-2-Déraillement sous les structures


En cas de déraillement il y a un risque que les véhicules déraillés viennent heurter les
structures contiguës à la voie
V-7-3- Rupture d’équipement caténaire :
La force exercée sur la structure à la suite de la rupture d´un caténaire doit être considérée
comme une force statique agissant dans la direction de la partie de caténaire intacte. Cette force
accidentelle doit être prise en compte avec une valeur de calcul de 20 kN.
Il doit être admis que pour :
1 voie : 1 caténaire et son fil de contact
2 à 6 voies : 2 caténaires et leurs fils de contact
Plus de 6 voies : 3 caténaires et leurs fils de contact
Peuvent se rompre simultanément

V-8-Efforts longitudinaux dus à l’interaction voie-ouvrage d’art


Ce qu’il est convenu d’appeler « interaction voie-ouvrage » ou « réponse combinée voie
ouvrage » pour les ponts rails n’est autre que le jeu des efforts de dépassement horizontaux
apparaissant entre la voie ferrée et l’ouvrage, suivant l’axe longitudinal de la voie.
Les tabliers des ponts rails portent généralement une ou deux voies ferrées, qui subissent
les déformations et les déplacements (horizontaux) auxquelles le tablier est lui-même soumis.
Pour garantir la sécurité du roulement des trains (maintien du contact entre le rail et la roue) il
ne faut pas que les déformations, les déplacements et les efforts induits par le tablier dans la
voie dépassent les valeurs maximales des déformations et contraintes que la voie ferrée peut
supporter.
Inversement, les liaisons de la voie au tablier transmettent des efforts venant de la voie
(charges d’essieu, efforts de freinages ou de démarrage des trains, efforts d’origine thermique)
au tablier et il ne faut pas que ces efforts (horizontaux) soient inacceptables pour l’ouvrage,
principalement pour ses organes d’appui.
Les calculs d’interaction voie-ouvrage permettent de déterminer ces déformations,
déplacement et efforts et de vérifier qu’ils soient acceptables à la fois pour la voie et pour
l’ouvrage, c’est-à-dire qu’ils sont conformes aux exigences des normes en vigueur.
Ces effets d’interaction deviennent importants (et doivent être pris en compte) lorsque la
voie est équipée de longs rails soudés (LRS), ce qui est maintenant le cas sur toutes les lignes
importantes et lorsque les tabliers sont longs et/ou de grande portée.
Ces effets d’interaction pont-voie peuvent être interprétés comme une « perturbations »
apportée par les mouvements longitudinaux du pont au fonctionnement des LRS
Comme cela a été mentionné précédemment notre ouvrage est préconisé contre le
phénomène d`interaction car l’effet du gradient thermique est négligeable.

KHALFAOUI - 47 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

V-8-1-SOULUTION PROPOSEE POUR LA CONCEPTION DES PONTS-RAILS


PORTANT DES LONGS RAILS SOUDES « LRS »
Pour respecter les exigences dont on a parlé auparavant et pour éviter au maximum
d’interrompre les rails, dans la pratique, on limite les longueurs dilatables des ponts rails :
Lorsque celle-ci est inférieure à 90 m environ, les rails peuvent être continus au-dessus des
culées. On peut disposer aux extrémités du tablier des joints sous ballast également dénommés
joint « à couteau » (également appelé joint « sous ballast »).
Lorsqu’elle doit être supérieure à 90 m, il est nécessaire de couper les rails. On utilise des
appareils de dilatation de la voie pour ouvrages d’art disposés à l’extrémité (ou aux deux
extrémités) libre (s) du tablier. La longueur dilatable du tablier ne peut dépasser 450 m environ.
On peut donc atteindre une longueur maximale de 900 m pour un tablier comportant un point
fixe en son milieu. Le joint d’extrémité du tablier est alors nécessairement un joint « coupe
ballast » (également appelé joint « garde-ballast »)

Fig V.8. Illustration d'un joint garde-ballast.

V-9-Effet de vent
V-9-1-Vent compatible avec les circulations
Le vent souffle horizontalement dans une direction normale a l`axe de la voie. Il se
développe sur toute surface frappée normalement une pression de 1.5 KN/m2.
Sur une surface partiellement masquée, le vent développe la pression qui s’exerce en avant
du masque, multipliée par le rapport de la surface des vides à la surface totale de ce masque.
On assimile le matériel roulant du chemin de fer à un écran de 3m de hauteur dont le bord
inférieur se trouve à 0.50 m au-dessus du rail et dont la langueur est à déterminer en vue
d’obtenir le maximum de la sollicitation calculée.
Lorsqu’il s’agit de vérifier l’équilibre statique de l’ensemble du tablier ainsi que celui des
piles le cas échéant on envisage le cas du train à vide précédemment définit.

KHALFAOUI - 48 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

Un tablier de pont-rail est habituellement considéré comme un écran plein au moins sur la
hauteur comprise entre le dessus des rails et le dessous des longerons, pièces de
contreventement ou poutres principales.
V-9-2-Pression maximale du vent sans circulation sur l’ouvrage
Les règles du paragraphe précédent restent applicables, la valeur de la pression du vent
étant toutefois prise égale à 2 KN/m2

V-10-Action de trafic vis-à-vis de la fatigue


Modèle de trafic
Le modèle de trafic vis-à-vis de la fatigue s’exprime sous la forme d’un coefficient de
correction appliquée au schéma de charge UIC 71 avec l’effet dynamique :
TR = λ φ UIC 71
Avec : λ = λ1 × λ2 × λ3 × λ4
λ1 : facteur tenant compte de la composition du trafic (ainsi que de la portée)
λ2 : facteur tenant compte du volume de trafic
λ3 : facteur tenant compte de la durée d’utilisation de l’ouvrage
λ4 : facteur tenant compte de l’influence de deux voies chargées

V-11-Charges sur accotements


On prend en compte une charge uniformément repartie de 5KN/m² plus une charge ponctuelle
de 2 KN (0.20 x 0.20) positionnée à l’endroit le plus défavorable. Dans notre projet le trottoir
est inaccessible donc on ne les prend pas en considération.

V-12-Les effets dynamiques


Le coefficient dynamique tient compte de l´amplification dynamique des contraintes et de
l´effet des vibrations de la structure mais pas des effets de résonance ni des vibrations excessives
du tablier.

V-12-1-Domaine d’application

Le coefficient dynamique s’applique seulement pour des vitesses V≤ [220] km/h et


lorsque la fréquence propre de la structure est comprise dans les limites indiquées :

La limite supérieure de n0 est égale à :

n0 = 94.76 × L-0.748 sachant que L (la longueur de la grand portée) = 100 m.

n0=3.02 [Hz]

La limite inférieure de n0 est égale à :

n0 =23.58 × L-0.592 pour des portée compris entre 20 et 100 m.

Donc pour L=100 m on trouve n0 =1.54 [Hz].

KHALFAOUI - 49 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

V-12-2-Calcul de La fréquence propre

17.75
La fréquence propre peut être obtenue à l’aide de la formule suivant : 𝑛0 =
√𝛿0

Avec 𝛿0 : flèche à mi- portée résultant les actions permanentes, [en mm]

La flèche 𝛿0 = 35𝑚𝑚 n0 = 3 [HZ]

1.54 < n0 <3.02 La fréquence est donc vérifiée

Calcul de Φ2 et Φ3 :

Les efforts correspondant dans le cas dynamique sont les efforts dans le cas statique
multipliés par les coefficients Φ2 et Φ3.

Ф2 = 1,44/ (√𝐿𝜙 - 0,2) + 0,82,

Avec 1,00< Ф2 < 1,67, pour un entretien de la voie soignée

Ф3 = 2,16/ (√𝐿𝜙 - 0,2) + 0,73,

Avec 1,00≤ Ф3≤2,00, pour un entretien de la voie courant

Nous avons un entretien courant :


pour le cas d’un pont en Bow String 𝐿𝜙 = L/2 = 50 m .

Ф3 = 1.044
V-13-Groupe de charges
Après avoir définir les actions élémentaires dues aux circulations pour une voie, en traite
leurs assemblages.

Les actions de circulation ferroviaire sont des actions composées, qui sont des assemblages
de ces actions élémentaires pour une voie comme pour plusieurs voies, ces actions composées,
appelées groupes de charges, tiennent compte en effet d’une simultanéité des diverses charges
élémentaires sur une voie, et d’une simultanéité de chargement de plusieurs voies.

Chacun de ces groupes de charges, qui s`excluent l`un l`autre, doit être considéré comme
définissant une action d`exploitation pour les combinaisons avec les charges autres que de
circulation ferroviaire.

Pour les ouvrages larges, chaque structure doit être dimensionnée pour le plus grand nombre
de voies qu’il soit possible de disposer géométriquement, de la façon la plus défavorable, quelle
que puisse être la position des voies existantes.

Le tableau suivant définisse les différents groupes de charges pour un ouvrage supportant 02
voies (livret 2.01 chapitre 1 page 26) :

KHALFAOUI - 50 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

Tab V-2 : Groupe de charges de 2 voies

Train Freinage- Force


UIC71+SW/0 SW/2
Groupe Voie à vide démarrage centrifuge Lacet
(*) (*)
(**) (***) (***)
V1 1 0 0 1 0.5 0
11
V2 1 0 0 1 0.5 0
2 V1 1 0 0 0.5 1 0
Voies 12
V2 1 0 0 0.5 1 0
V1 1 0 0 1 0.5 1
13
V2 1 0 0 1 0.5 1
V1 1 0 0 0.75 0.5 0
14
V2 0 1 0 0.75 0.5 0
(*) Compte tenu du coefficient dynamique φ.
(**) le coefficient dynamique est pris égale à 1.
(***) L’effort de freinage-démarrage et la force centrifuge doivent être pris égaux à 0 si ces
cas sont plus défavorables.
UIC 71+SW0 : signifie qu’il faut retenir l’enveloppe des effets UIC 71 et SW0, Ça veut dire
on prend l’effet le plus défavorable entre ces deux charges.

V-12-3-Bases de dimensionnement
Dans le domaine des travaux publics, les structures doivent satisfaire à deux exigences
fondamentales pour remplir leurs fonctions :

- Sécurité de la structure.
- Performance de la structure.
Ainsi, on définit un état-limite comme étant l`état au-delà duquel la structure ne satisfait
plus aux exigences. En général, on distingue :

État limite ultime (ELU)

Il se réfère à la sécurité structurale. On peut le considérer comme étant un état extrême


pendant la durée de vie d`une structure. L`ELU se divise en un EL de résistance et un EL de
perte d`équilibre statique.

État limite de service (ELS) :

Il se réfère à la performance de la structure. C`est l`état correspondant à des conditions au-


delà desquelles l`aptitude au service n`est plus satisfaite. L`ELU peut être considéré comme un
état probable pendant la durée de vie d`une structure. Les ELS se divisent en :

- ELS rares.
- ELS fréquents.
- ELS quasi-permanents.

KHALFAOUI - 51 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

Les explications précédentes nous renvoient à une situation normale de


dimensionnement, c`est à dire la situation durable. En fait, il faut considérer plusieurs
situations :

Situation durable (normale).


Situation transitoire (exécution, réparation…etc.).
Situation accidentelle (exceptionnelle).
Situation sismique (exceptionnelle).

Une situation de dimensionnement est un ensemble de conditions physiques dans une


durée définie pour laquelle les états-limites concernés ne sont pas atteints Dans le domaine
ferroviaire, il existe un autre état-limite relatif à la répétition des actions, c`est l`état-limite de
fatigue. Il est caractérisé à la fois par une exigence de sécurité et une exigence de performance
de la structure.

V-14-Combinaisons de charges
ELU FONDAMENTAL (RESISTANCE)

Selon le livret (2.01) : la forme générale est donnée par :

γG . G + γQ1.Q1 +∑ 1.5 𝜓𝑂𝑖 𝑄𝑖 [pour le ballast γG = 1.3 x1.35].


Pour notre projet les actions variables de base sont les groupes de charges, et les actions
variables d’accotements sont l’action du vent et la température.
Les facteurs de sécurité sont fixés à l’ELU avec les valeurs suivantes : γG=1.35 et γQ1=1.45
Les valeurs des coefficients 𝜓𝑂𝑖 :
Tab V-3 : les coefficient ψ

KHALFAOUI - 52 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

Donc la forme générale est la suivante : 1.35G+1.45QGR +0.9 T+0.9W


Comme on a 2 voies chargées et donc 4 groupes de charges (Gr11, Gr12 ; Gr13, Gr14)
La force centrifuge dans notre cas est nulle.
Alors les combinaisons sont :
1.35 G + 1.45 Gr11 + 0.9T + 0.9 W
Si on détail cette combinaison on aura :
1.35 G +1.45 (UIC71(v1) +Qfr/dm) +1.45 (UIC71(v2) +Qfr/dm) +0.9 T+0.9W
1.35 G +1.45 (UIC71(v1) +Qfr/dm) +1.45 (SW0(v2) +Qfr/dm) +0.9 T+0.9W
1.35 G +1.45 (SW0(v1) +Qfr/dm) +1.45 (SW0(v2) +Qfr/dm) +0.9 T+0.9W
1.35 G + 1.45 Gr12 + 0.9T + 0.9 W
Si on détail cette combinaison on aura :
1.35 G +1.45 (UIC71(v1) +0.5Qfr/dm) +1.45 (UIC71(v2) +0.5Qfr/dm) +0.9 T+0.9W
1.35 G +1.45 (UIC71(v1) +0.5Qfr/dm) +1.45 (SW0(v2) +0.5Qfr/dm) +0.9 T+0.9W
1.35 G +1.45 (SW0(v1) +0.5Qfr/dm) +1.45 (SW0(v2) +0.5Qfr/dm) +0.9 T+0.9W
1.35 G + 1.45 Gr13 + 0.9T + 0.9 W
Si on détail cette combinaison on aura :
1.35 G +1.45 (UIC71(v1) +Qfr/dm) +1.45 (UIC71(v2) +Qfr/dm)+1.45 lacet +0.9 T+0.9W
1.35 G +1.45 (UIC71(v1) +Qfr/dm) +1.45 (SW0(v2) +Qfr/dm) +1.45 lacet +0.9 T+0.9W
1.35 G +1.45 (SW0(v1) +Qfr/dm) +1.45 (SW0(v2) +Qfr/dm) +1.45 lacet +0.9 T+0.9W
1.35 G + 1.45 Gr14 + 0.9T + 0.9 W
Si on détail cette combinaison on aura :
1.35 G +1.45 (UIC71(v1) +0.75Qfr/dm) +1.45 (SW2 (v2) +0.75Qfr/dm) +0.9 T+0.9W
1.35 G +1.45 (SW0(v1) +0.75Qfr/dm) +1.45 (SW2 (v2) +0.75Qfr/dm) +0.9 T+0.9W
➢ Comme on a de la symétrie donc on ne permute pas entre les voies chargées
Dans le calcul des combinaisons on ne va pas calculée toutes les combinaisons existantes, le
Gr13 ne concerne que les pièces du pont non ballastés (dans notre cas ls deux voies sont
ballastés donc on l’effet de lacet est négligeable), pour Gr12 on remarque que Gr 11 est plus
défavorable.

KHALFAOUI - 53 -
CHAPITRE V : CHARGES ET SURCHARGES

ELS rares :
La forme générale selon (livret 2.01) :
G + QK1 + ∑ 𝜓𝑂𝑖 𝑄𝑖
Et donc ; G + QGR + 0.6 T + 0.6 W [ballast γG =1 x 1.3]
C’est la même chose que l’ELU on prend juste les groupes Gr11 ET Gr14 :
G + Gr11 +0.6T +0.6W
DONC :
G + (UIC71(V1) + Qfr/dm) + (UIC71(V2) + Qfr/dm)+0.6 T+0.6W
G + (UIC71(V1) + Qfr/dm) + (SW0 (V2) + Qfr/dm) +0.6 T+0.6W
G + (SW0 (V1) + Qfr/dm) + (SW0 (V2) + Qfr/dm) +0.6 T+0.6W
G + Gr14 +0.6T +0.6W
DONC :
G + (UIC71(V1) + 0.75 Qfr/dm) + (SW2 (V2) + 0.75 Qfr/dm) +0.6 T+0.6W
G + (SW0 (V1) + 0.75 Qfr/dm) + (SW2(V2) + 0.75 Qfr/dm) +0.6 T+0.6W

Qfr/dm: C’est action de freinage ou de démarrage, si on considère le freinage dans la voie(1) ,


il y a lieu de prendre en compte de démarrage sur l’autre voie et vice-versa.
UIC71(V1) désigne qu’on charge UIC 71 dans la voie 1 et SW2 (V2) désigne qu’on charge SW2
dans l’autre voie.

V-15- Conclusion
Après avoir évaluer les charges et surcharges dans le présent chapitre, on passe vers le
calcul des efforts longitudinaux et l’étude de tablier dans le chapitre suivant.

KHALFAOUI - 54 -
CHAPITRE VI :
ETUDE
DU
TA BLIER
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

VI-1Calcul des efforts longitudinaux


VI-1-1-Introduction
Dans ce chapitre nous allons établir une étude plus détaillée et approfondie de la variante
retenue, en commençant par la détermination des efforts longitudinaux (moment fléchissant,
effort tranchant et effort normal), passant ensuite aux différentes vérifications des éléments de
la structure, pour terminer avec la dalle et les assemblages et ainsi clôturer l’étude de la
superstructure.

VI-1-2-Détermination des efforts


Pour notre projet et pour nos calculs, on a choisi d’utiliser le logiciel Autodesk Robot
Structural Analysis Professional 2019 qui est un logiciel de calcul des structures d’ingénieur
particulièrement adapté aux ouvrages de génie civil. C’est un logiciel qui permet le calcul des
efforts internes dans une structure, et qui utilise le principe des éléments finis. Il offre de
nombreuses possibilités d’analyse des efforts statiques et dynamiques avec des
compliments de vérification des structures en béton armé, charpente métallique. Le post –
processeur graphique disponible facilite considérablement l’interprétation et l’exploitation des
résultats et la mise en forme des notes de calcul et des rapports explicatifs. Le logiciel permet
d’effectuer les étapes de modélisation (définition de la géométrie, conditions aux limites,
chargement de la structure, etc.) de façon totalement graphique, numérique ou combinée, en
utilisant les innombrables outils disponibles.

Fig VI-1 : modélisation 3D de la variante Bow String

VI-1-3-Affectation des charges


Les charges appliquées sur l’ouvrage, le poids propre de la structure est calculé
automatiquement par le logiciel, alors que les autres charges qui sont mentionnées au chapitre
V sont introduites comme suit :

KHALFAOUI - 55 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Tab VI-1 : Affectation des charges

Charge Figure

Les compléments de
charges
permanentes
(béton de
revêtement,
rails, traverses,
caténaires,
trottoirs,
garde-corps).

Ballast de 9 KN/m2

Vent de 2 KN/ m

KHALFAOUI - 56 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

La température qui
est
prise égal 35° C à
appliquer sur tous
les
éléments de la
structure

Charge roulante
(UIC71)

Charge roulante
(SW0)

KHALFAOUI - 57 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Charge roulante
(SW2)

Force de freinage

Force de démarrage

KHALFAOUI - 58 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

VI-1-4-Calcul des moments fléchissant, des efforts tranchants et des


efforts normaux
On doit déterminer les moments fléchissant et les efforts tranchants extrêmes, positifs et
négatifs pour chaque cas de charges. Pour cela il faut positionner le chargement (les surcharges
envisagées) dans la position qui donne l’effet le plus défavorable et cela à partir de la ligne
d’influence.
Les valeurs des efforts maximales et minimales données après le calcul (charges et surcharges
ainsi les combinaisons à ELU et ELS) ont été résumé dans le tableau suivant (les captures des
allures des effort dans l’Annexe A) :
Tab VI-2 : valeurs extrêmes des efforts internes

Moment fléchissant Effort tranchant Effort Normal


Cas de charge (KN.m) (KN) (KN)
max min max min max min
Poids propre 1269.18 -851.00 333.82 -422.41 5358.99 -3627.79

CCP 454.18 -376.82 139.43 -151.07 1705.43 -1137.94

UIC71 (1 voie) 1328.40 -1277.44 561.68 -543.24 4822.80 -3212.22

SW0 (1 voie) 1622.37 -1561.99 585.86 -586.77 3618.04 -2406.67

SW2 (1 voie) 1860.00 -1713.44 686.33 -681.86 5924.56 -3962.29

Comb 01 6597.76 -5845.09 2229.51 -2264.62 26961.83 -16361.48

Comb 02 6405.73 -6209.85 2382.20 -2278.43 26048.87 -15710.81


ELU

Comb 03 6281.00 -6546.63 2396.13 -2408.15 24301.97 -14542.76

Comb 04 7346.74 -6428.21 2528.42 -2416.36 28086.94 -16989.55

Comb 05 7154.91 -6721.99 2542.35 -2535.35 27178.03 -16339.17

Comb 01 4762.36 -4184.96 1597.39 -1630.43 19399.96 -11864.19

Comb 02 4629.92 -4436.93 1703.00 -1629.18 18770.33 -11415.45


ELS

Comb 03 4543.90 -4668.78 1712.60 -1721.20 17565.58 -10609.90

Comb 04 5281.76 -4584.96 1803.84 -1735.84 20185.99 -12308.34

Comb 05 5149.46 -4790.10 1813.44 -1808.92 19559.16 -11859.80


ELU :
Comb 1 : 1.35 G +1.45 (UIC71(v1) +Qfr/dm) +1.45 (UIC71(v2) +Qfr/dm) +0.9 T+0.9W

KHALFAOUI - 59 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Comb 2 : 1.35 G +1.45 (UIC71(v1) +Qfr/dm) +1.45 (SW0(v2) +Qfr/dm) +0.9 T+0.9W
Comb 3 : 1.35 G +1.45 (SW0(v1) +Qfr/dm) +1.45 (SW0(v2) +Qfr/dm) +0.9 T+0.9W
Comb 4 : 1.35 G +1.45 (UIC71(v1) +0.75Qfr/dm) +1.45 (SW2 (v2) +0.75Qfr/dm) +0.9 T+0.9W
Comb 5 : 1.35 G +1.45 (SW0(v1) +0.75Qfr/dm) +1.45 (SW2 (v2) +0.75Qfr/dm) +0.9 T+0.9W

ELS :
Comb1: G + (UIC71(V1) + Qfr/dm) + (UIC71(V2) + Qfr/dm) +0.6 T+0.6W
Comb2: G + (UIC71(V1) + Qfr/dm) + (SW0 (V2) + Qfr/dm) +0.6 T+0.6W
Comb3: G + (SW0 (V1) + Qfr/dm) + (SW0 (V2) + Qfr/dm) +0.6 T+0.6W
Comb4: G + (UIC71(V1) + 0.75 Qfr/dm) + (SW2 (V2) + 0.75 Qfr/dm) +0.6 T+0.6W
Comb5: G + (SW0 (V1) + 0.75 Qfr/dm) + (SW2(V2) + 0.75 Qfr/dm) +0.6 T+0.6W

Fig VI-2 : Moment fléchissant max sous : comb4 ELU

Fig VI-3 : Effort tranchant max sous : comb5 ELU

KHALFAOUI - 60 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Fig VI-4 : Effort normale max sous : comb4 ELU

Les efforts maximaux pour les combinaisons les plus défavorables à l‘ELS sont les
suivantes :

Fig VI-5 : moment fléchissant sous : comb4 ELS

KHALFAOUI - 61 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Fig VI-6 : Effort tranchant max sous : comb5 ELS

Fig VI-7 : Effort normale max sous : comb4 ELS

KHALFAOUI - 62 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

VI-2-VERIFICATIONS A L’ELU DES ELEMENTS DE LA STRUCTURE


Les différents éléments doivent être en mesure de résister aux sollicitations extérieures qui
vont engendrer des contraintes ainsi que des instabilités, c’est pour cela qu’une vérification pour
chacun d’entre eux est nécessaire.
VI-2-1-Résistance des sections transversales
Dans chaque section transversale, la valeur de calcul d'une sollicitation ne doit pas excéder
la résistance de calcul correspondante, et si plusieurs sollicitations agissent simultanément, leurs
effets combinés ne doivent pas excéder la résistance pour cette combinaison.
VI-2-1-1-Différentes vérifications

➢ A la traction
Les éléments tendus se rencontrent fréquemment dans les charpentes métalliques sous
forme de barre principale dans les structures en treillis, de barre de contreventement et
d’élément secondaire tels que les suspentes, tirants.
Les sections transversales d’un élément tendu sont soumises à une seule sollicitation : un
effort normal de traction. Toutes les fibres longitudinales sont donc soumises à une même
contrainte qui n’est limitée que par la résistance du matériau : les éléments tendus sont souvent
élancés et de section constante, la forme de la section n’ayant que peu d’influence sur la
résistance de ces éléments.
Si NEd désigne l’effort normal de calcul et Nt.Rd, l’effort normal résistant, la condition à
vérifier à l’état limite ultime est donnée, d’après l’EN 1993-1-1, par la relation suivante:
𝐍𝐄𝐝
≤𝟏 eq V.1
𝐍𝐭.𝐑𝐝

Avec :
Nt.Rd : la résistance de la section transversale à la traction Nt.Rd = Npl.Rd = (A. fy)/γM0.
A : l’air de la section.
γM0 : le coefficient partiel pour la résistance des sections transversales, il est pris égal à 1.
➢ A la compression
Lorsqu’une barre est sollicitée par un effort normal de compression, dirigé rigoureusement
suivant l’axe neutre, on dit que l’on est en compression simple centrée. La valeur de calcul de
l'effort de compression NEd dans chaque section transversale doit satisfaire, d’après l’EN 1993-
1-1, la condition suivante :
𝐍𝐄𝐝
≤𝟏 eq V.2
𝐍𝐜.𝐑𝐝

Avec :
Nc.Rd : la résistance de la section transversale à la compression uniforme
Nc.Rd = Npl.Rd = (A.fy) / γM0, pour les sections transversales de classe 1, 2 ou 3.
Npl.Rd : l’effort normal plastique résistant de calcul

KHALFAOUI - 63 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

➢ A la flexion

Les poutres sont des pièces principalement sollicitées en flexion. Les poutres fléchies sont
les éléments les plus couramment utilisés en charpente métallique. On les trouve dans tous les
types de structure, ou elles constituent des éléments porteurs principaux ou secondaires. Ces
éléments méritent donc qu’on leur accorde une attention particulière, car une bonne
connaissance des différents phénomènes qui leur sont liés est indispensable pour en assurer une
conception et un dimensionnement corrects.

Dans cette partie nous allons donc examiner les conditions de résistance des sections des
éléments fléchis. La vérification à l’ELU a pour but de garantir un niveau de sécurité de la
structure. Pour un élément fléchi cela revient à éviter une ruine de l’élément par épuisement de
la résistance en section, par voilement ou par déversement. Les phénomènes de déversement de
voilement seront traités par la suite dans une partie à part.

 Moment de flexion (MEd) :

En l’absence de l’effort tranchant, la valeur de calcul MEd du moment fléchissant dans


chaque section transversale doit rester inférieure au moment résistant, soit d’après l’EN 1993-
1-1:2005 :
𝐌𝐄𝐝
≤𝟏 eq V.3
𝐌𝐜.𝐑𝐝

𝑾𝑷𝒍 .𝒇𝒚
Avec : 𝐌𝐜⋅𝐑𝐝 = 𝐌𝐩𝐥⋅𝐑𝐝 = pour les sections de classe 1 et 2(moment résistant plastique).
𝜸𝑴𝟎

 Effort tranchant (VEd) :

La valeur de calcul VEd de l'effort tranchant dans chaque section doit satisfaire la condition
suivante d’après l’EN 1993-1-1:2005 :

𝑽𝑬𝒅
≤𝟏 eq V.4
𝑽𝒄⋅𝑹𝒅

Où :
Vc.Rd : la valeur de calcul de la résistance au cisaillement.

𝑨𝒗 (𝒇𝒚 ∕√𝟑)
𝑽𝒄⋅𝑹𝒅 = , résistance plastique au cisaillement en l'absence de torsion.
𝜸𝑴𝟎
Où AV est l’aire de cisaillement :
• Profils laminés I ou H : AV = A - 2.b.tf + ( tw + 2.r ) tf
• Profils laminés rectangulaires creux à une épaisseur constante :
Effort parallèle à la hauteur : Av= A.h / (b+h)

Effort parallèle à la largeur : Av= A.b / (b+h)

KHALFAOUI - 64 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

 Moment fléchissant + Effort tranchant (MEd + VEd) :


Le moment résistant plastique d’une section transversale est réduit par la présence de
cisaillement, cependant, si l’effort tranchant est faible, cette réduction est négligeable (et
compensée par l’écrouissage du matériau).
En revanche dès lors que l’effort tranchant dépasse la moitié de l’effort tranchant
plastique résistant, il faut prendre en compte son interaction sur le moment résistant
plastique, soit d’après l’EN 1993-1-1:2005 :
Si VEd ≤ 0.5 Vpl.Rd, alors : MEd ≤ Mc.Rd eq V.5

Si VEd > 0.5 Vpl.Rd, alors : MEd ≤ MV.Rd eq V.6

Avec :

Mc.Rd : le moment résistant plastique.


MV.Rd : le moment résistant plastique réduit compte tenu de l’effort tranchant,
déterminé en utilisant une limite d’élasticité réduite fred pour l’aire de cisaillement
seule, soit :
𝟐
𝟐 ⋅ 𝑽𝑬𝒅
𝒇𝒓𝒆𝒅 = (𝟏 − 𝝆) ⋅ 𝒇𝒚 Avec : 𝝆=( − 𝟏)
𝑽𝒑𝒍 ⋅𝑹𝒅

➢ Flexion et effort normal

Lorsqu'il existe un effort normal, il convient de prendre en compte ses effets sur le
moment résistant plastique.

Pour les sections transversales de Classes 1 et 2, le critère ci-dessous doit être satisfait
d’après l’EN 1993-1-1 : 2005 :
MEd ≤ MN.Rd eq V.7

MN.Rd : le moment résistant plastique de calcul réduit par l'effort normal NEd.
Dans le cas des profils creux rectangulaires d'épaisseur uniforme et des sections en caisson
soudées à ailes égales et à âmes égales, les approximations suivantes peuvent être utilisées pour
les sections transversales où les trous d’éléments de fixation n'ont pas à être pris en compte :

MN.y.Rd = Mpl.y.Rd (1 - n)/(1 - 0.5aw), avec MN.y.Rd ≤ Mpl.y.Rd


MN.z.Rd = Mpl.z.Rd (1 - n)/(1 - 0.5af), avec MN.z.Rd ≤ Mpl.z.Rd

Tel que :

Mpl.Rd = Wpl .fy/γM0.

aw = (A - 2btf)/A, avec aw ≤ 0.5 pour les sections en caisson soudées.


af = (A - 2htw)/A, avec af ≤ 0.5 pour les sections en caisson soudées.

KHALFAOUI - 65 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Pour la flexion bi-axiale, le critère initial devient :

𝑴𝒚⋅𝑬𝒅 𝜶 𝑴𝒛⋅𝑬𝒅 𝜷
(̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅) + (̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅) ≤ 𝟏 eq V.8
𝑴𝑵⋅𝒚.𝑹𝒅 𝑴𝑵⋅𝒛.𝑹𝒅

Sachant que :

𝟏.𝟔𝟔 𝑵𝑬𝒅
α = β= , n=𝑵 , α = β ≤ 6 pour les sections creuses rectangulaires.
𝟏−𝟏.𝟏𝟑 𝒏𝟐 𝝆𝒍 ⋅𝑹𝒅

Npl.Rd : l’effort normal plastique résistant de calcul, Npl.Rd = (A. fy) / γM0.
My.Ed, Mz.Ed et NEd : les moments fléchissant et effort normal sollicitant de calcul.
MN.y.Rd et MN.z.Rd : les moments fléchissant réduits résistant de calcul suivant les axes «yy»
et «zz» respectivement.

➢ Flexion, cisaillement et effort normal


En présence d'un effort tranchant et d'un effort normal, il convient de prendre en compte
l'effet de ces deux sollicitations sur le moment résistant.
À condition que, si la valeur de calcul VEd de l'effort tranchant n'excède pas 50 % de la
résistance au cisaillement plastique de calcul Vpl.Rd, il n'est pas nécessaire de réduire les
résistances définies pour la combinaison flexion et effort normal définit au titre précédent.
Lorsque VEd excède 50 % de Vpl.Rd, il convient de calculer la résistance de calcul de la
section transversale aux combinaisons du moment et de l'effort normal en utilisant pour l'aire
de cisaillement une limite d'élasticité réduite comme définit au paragraphe précédent (moment
fléchissant + effort tranchant).

➢ Torsion
Pour les barres soumises à une torsion, il convient de vérifier que la valeur de calcul du
moment de torsion TEd au niveau de chaque section transversale satisfait la condition définie
d’après l’EN 1993-1-1:2005 :
𝑻𝑬𝒅
≤𝟏 eq V.9
𝑻𝑹𝒅

Où :
TRd : la résistance de calcul à la torsion de la section.
Il convient de considérer le moment de torsion total TEd dans toute section transversale.

TEd = Tt.Ed + Tw.Ed.


Avec :
Tt.Ed : la valeur de calcul du moment de torsion de Saint-Venant.
Tw.Ed : la valeur de calcul du moment de torsion non uniforme (gauchissement).

KHALFAOUI - 66 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Comme simplification, on peut supposer que les effets du gauchissement par torsion peuvent
être négligés dans le cas d'une section transversale creuse fermée, telle qu'un profil creux de
construction.
Dans le cas de combinaison de l'effort tranchant et du moment de torsion, il convient de
réduire la résistance plastique au cisaillement de Vpl.Rd à Vpl.T.Rd pour prendre en compte les
effets de la torsion, et il convient que l'effort tranchant de calcul satisfasse le critère :

𝑽𝑬𝒅
≤𝟏 eq V.10
𝑽𝒑𝒍.𝑻.𝑹𝒅

Où :

Vpl.T.Rd peut être déterminé pour un profil creux de construction à partir de l’expression
suivante :

𝝉𝒕.𝑬𝒅
𝑽𝒑𝒍.𝑻.𝑹𝒅 = [𝟏 − ] × 𝑽𝒑𝒍.𝑹𝒅 eq V.11
(𝒇𝒚 /√𝟑)/𝜸𝑴𝟎

Tel que :

τt.Ed : la contrainte de cisaillement due à la torsion

VI-2-1-2-Les vérifications qu’il y a lieu de considérer dans notre cas

Chacun des éléments, selon l’analyse des sollicitations extrêmes obtenues, devra être en
mesure de résister comme suit :

Tab VI-3 : vérification pour chaque élément

Élément Vérification

Arc Flexion composée et Torsion

Poutre latérale Flexion composée et Torsion

Suspentes Traction

Entretoises Flexion simple

Tout d’abord on doit classer les sections puis vérifier chaque élément selon les efforts
auxquels il soumise :
 Classification des sections transversales
La classification des sections transversales a pour but, notamment, de prévenir le voilement
local par compression des parois des barres comprimées, des poutres fléchies et des éléments
fléchis et comprimés en situant son stade d’apparition (en régime plastique ou en régime
élastique) dans la courbe de comportement des éléments dont les sections sont soumises à des
contraintes normales de compression.

KHALFAOUI - 67 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

La classification des sections transversales permet ainsi, de choisir les critères d’états limites
ultimes de résistance en section ou ceux de stabilité des barres comprimées, des poutres fléchies
et des éléments fléchis et comprimés.
Quatre classes de section sont ainsi définies en fonction des élancements, largeurs et
épaisseurs des parois qui les constituent et de la nuance d’acier.
-Classification des parois internes :

Fig VI-8 : classification des parois comprimées internes selon EN 1993-1-1 :2005

KHALFAOUI - 68 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

- Classification des semelles en consoles

Fig VI-9 : classification des semelles selon EN 1993-1-1 :2005

Avec :
α : le facteur d’imperfection correspondant à la courbe appropriée de flambement, α = 0.34
pour la section de l’arc (section creuse soudée ce qui correspond à la courbe « b »), α = 0.34
pour la section de la poutre transversale (section HEB800 ce qui correspond à la courbe « b»).
c : désigne la hauteur de l’âme ou la largeur de la semelle selon la classification à considérer :
c = h – 2t, pour la classification de la paroi (arc).
c = b – 2t-2r, pour la classification de l’âme (HEB 800).
c = b/2 – tw/2 – r, pour les semelles en console.
t : l’épaisseur de la paroi correspondante.
ε : coefficient, ε = √(235/fy) = 0.81 où : fy = 355 MPa.

KHALFAOUI - 69 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Fig VI-10 : choix des courbes de flambement selon la section, selon EN 1993-1-1 :2005

Tab VI-4 : Coefficients d’imperfection α selon EN 1993-1-1 :2005

Courbe de flambement a0 a b c d

Coefficient d’imperfection α 0.13 0.21 0.34 0.49 0.76

KHALFAOUI - 70 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Tab VI-5 : classification des sections selon EN 1993-1-1 :2005

Mode de Critère pour classe


Section Résultats Classe
fonctionnement 1
𝟑𝟔𝜺 Ame 38 ≤ 85.76 1
Poutre Paroi fléchie et c/t ≤
𝜶
latérale comprimée Semelle 31.3 ≤ 85.76 1
𝟑𝟔𝜺 Ame 30.5 ≤ 85.76 1
Arc
Paroi fléchie et c/t ≤
𝜶
comprimée Semelle 23 ≤ 85.76 1
c/t ≤ 72 ε Ame 37.2 ≤ 58.32 1
Entretoises Paroi fléchie 𝟗𝛆
c/t ≤ Semelle 3.33 ≤ 21.44 1
𝜶

On constate du tableau précédent que toutes les sections sont de classe 1 cela veut dire
qu’elles peuvent atteindre leur résistance plastique sans risque de voilement local par
compression des parois.
Vérification des sections
1) Arc
L’arc travaille en flexion déviée composée, par conséquent, il doit être vérifié vis-à-vis du
moment fléchissant suivant les deux axes, de l’effort normal et de la possibilité d’interaction de
l’effort tranchant qui sera réduit par l’effet de la torsion sur le moment résistant plastique :

fig VI-11 : Effort normal maximal dans l’arc à l’ELU

KHALFAOUI - 71 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

fig VI-12 : Moment fléchissant maximal dans l’arc suivant Y à l’ELU

fig VI-13 : Moment fléchissant maximal dans l’arc suivant Z à l’ELU

fig VI-14 : Effort tranchant maximal dans l’arc suivant Z à l’ELU

KHALFAOUI - 72 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

fig VI-15 : Effort tranchant maximal dans l’arc suivant Y à l’ELU

fig VI-16 : Contrainte de torsion maximale dans l’arc à l’ELU

Tab VI-6 : Vérification de la section d’arc à l’ELU

Effort tranchant avec réduction Moment fléchissant avec effort


L’interaction
par l’effet de torsion normal

23.43
Vy.Ed 0.419 MN aw 0.5 Mpl.z.Rd
MN.m
19.13 20.71
VZ.Ed 2.416 MN Vpl.T.Rd af 0.42 MN.y.Rd
MN MN
16.38
AV 100 382.6 mm2 n 0.45 MN.z.Rd
MN
9.57 7.35
Vpl.Rd 20.5 MN 0.5Vpl.T.Rd α=β 2.1 My.Ed
MN MN.m

KHALFAOUI - 73 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

63.05 3.305
τt.Ed 14.25 Mpa Npl.Rd Mz.Ed
MN MN.m
28.04 28.086
Vpl.T.Rd 19.13 MN Mpl.y.Rd NEd
MN.m MN

𝑽𝒚.𝑬 𝒅 Vy.Ed ≤ 0.5 Vpl.T.Rd 𝐌𝐲.𝐄𝐝


𝜶
0.022 < 1 ( ) +
𝑽𝒑𝒍.𝑻.𝑹 𝒅 𝐌𝐍.𝐲.𝐑𝐝
VZ.Ed ≤ 0.5 Vpl.T.Rd 𝜷
𝐌 0.15 < 1
𝑽𝒛.𝑬 𝒅 (𝐌 𝐳.𝐄𝐝 )
0.13 < 1 (Pas d’interaction) 𝐍.𝐳.𝐑𝐝
𝑽𝒑𝒍.𝑻.𝑹 𝒅

2) Poutre latérale
Les poutres longitudinales travaillent en flexion composée, par conséquent, elles devront être
vérifiées vis-à-vis du moment fléchissant, du cisaillement qui sera réduit par l’effet de la torsion
et de la possibilité d’interaction de l’effort tranchant sur le moment résistant plastique

fig VI-17 : Moment fléchissant maximal dans la poutre suivant Y à l’ELU

fig VI-18 : Effort tranchant maximal dans la poutre suivant Z à l’ELU

KHALFAOUI - 74 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

fig VI-19 : Effort normal maximal dans la poutre à l’ELU

fig VI-20 : contrainte de torsion maximale dans la poutre à l’ELU

Tab VI-7 : Vérification de la section des poutres latérales à l’ELU

A l’effort tranchant L’interaction Moment fléchissant

VEd 2.54 MN
MEd 6.428 MN.m
Vpl.Rd 14.35 MN Vpl.T.Rd 11.46 MN

Av 70 036.36 mm2 NEd 22.504 MN

τt.Ed 41.27 MPa Mpl.Rd 18.815 MN.m


0.5
5.73 MN
Vpl.T.Rd
Vpl.T.Rd 11.46 MN Npl.Rd 45.582 MN
𝑵𝑬𝒅
𝑽𝑬𝒅 +
VEd ≤ 0.5 Vpl.T.Rd 𝑵𝒑𝒍.𝑹𝒅
0.22 < 1 0.84 < 1
𝑽𝒑𝒍.𝑻.𝑹𝒅 (Pas d’interaction) 𝑴𝑬𝒅
𝑴𝒑𝒍.𝑹𝒅

KHALFAOUI - 75 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

3) Entretoise
Les poutres transversales (Entretoises) travaillent elles aussi en flexion simple.

fig VI-21 : Moment fléchissant maximal dans les entretoises à l’ELU

fig VI-22 : Effort tranchant maximal dans les entretoises à l’ELU

Tab VI-8 : Vérification de la section des entretoises à l’ELU

Moment fléchissant Effort tranchant Interaction

VEd 1.104 MN
MEd 3.16 MN.m VEd 1.104 MN
2
AV 16 174 mm

Mpl.Rd 3.55 MN.m Vpl.Rd 3.315 MN 0.5 Vpl.Rd 1.6575 MN

𝑴𝑬𝒅 𝑽𝑬𝒅 VEd ≤ 0.5 Vpl.Rd


0.90 < 1 0.33 < 1
𝑴𝒑𝒍.𝑹𝒅 𝑽𝒑𝒍.𝑹𝒅 (Pas d’interaction)

KHALFAOUI - 76 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

4) Suspentes
Les suspentes sont des éléments verticaux qui travaillent uniquement en traction. L’effort
maximal de traction dans les suspentes qui a été obtenu pour ce modèle et cela en utilisant
l’enveloppe de toutes les combinaisons possibles, est présenté dans la figure ci-après :

fig VI-23 : Effort normal maximal dans les suspentes à l’ELU

Tab VI-9 : Vérification de la section des suspentes à l’ELU

A la traction

NEd 4.374 MN

Nt.Rd 7.952 MN
𝑵𝑬𝒅
0.55< 1
𝑵𝒕.𝑹𝒅

VI-2-2-Résistance aux instabilités


VI-2-2-1-Différentes instabilités qui peuvent avoir lieu
 Flambement
Lors d’un chargement en compression simple d’une barre élancée, initialement rectiligne,
en position verticale et bi articulée aux extrémités, soumise à un effort N que l’on augmente
progressivement, on observe que quand N atteint une certaine valeur, la barre se dérobe
latéralement, et apparait alors une grande déformation, dont la nature n’est pas compatible avec
l’effort de compression appliqué à la barre qui logiquement produirait plutôt un
raccourcissement, et dont la valeur est disproportionnée au regard de l’augmentation de la
valeur de l’effort qui la produit.

KHALFAOUI - 77 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Cette déformation a les traits caractéristiques d’une instabilité de forme. Dans le cas des
barres comprimées, cette instabilité prend le nom de flambement.
Pour le projeteur de charpentes métalliques, il est évident que l’utilisation de barres
susceptibles de flamber sous l’action des charges extérieures est à proscrire et que par
conséquent une étude du flambement s’impose chaque fois qu’il traite les barres comprimées.
Le risque de flambement n’est à considérer que si l’élancement réduit est supérieur à 0.2
(λ̅ > 0.2). Dans ce cas, la valeur de calcul NEd de l’effort de compression simple doit satisfaire,
selon l’EN 1993-1-1:2005, la condition :
𝑵𝑬𝒅
≤𝟏 eq V.12
𝑵𝒃.𝑹𝒅

Où :

NEd : la valeur de calcul de l'effort de compression.


Nb.Rd : la résistance de calcul de la barre comprimée au flambement.
𝝌.𝑨.𝒇𝒚
Nb.Rd = , pour les sections de classe 1,2 et 3
𝜸𝑴𝟏

Avec :

χ : le coefficient de réduction pour le mode de flambement approprié.


γM1 : le coefficient partiel de la résistance des barres aux instabilités qui est pris égal à 1.10.

Pour les éléments à section transversale constante, sollicités en compression axiale


constante, la valeur de χ pour l’élancement réduit λ̅, peut être déterminée par la formule ci-
dessous, comme elle peut aussi être tirée directement de la courbe de flambement concernée :

𝟏
𝝌= , Mais χ ≤ 1 eq V.13
𝜱+√𝜱𝟐 −𝝀𝟐

𝜱 = 𝟎. 𝟓 × [𝟏 + 𝜶. (𝝀̅ − 𝟎. 𝟐) + 𝝀̅𝟐 ] eq V.14

𝑨.𝒇𝒚
λ̅ =√ , pour les sections transversales de classe 1, 2 et 3 eq V.15
𝑵𝒄𝒓

Ncr : l'effort normal critique de flambement élastique pour le mode de flambement


approprié, basé sur les propriétés de section transversale brute.

𝝅𝟐 𝑬𝑰
Ncr = 𝟐 eq V.16
𝒍𝒌

lk : étant la longueur de flambement, elle peut être déterminée pour les éléments comprimés
des ponts selon l’expression : lk = β.L, avec : « L » étant la longueur de l’élément et « β » est
le coefficient de longueur de flambement.

KHALFAOUI - 78 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

α : le facteur d'imperfection.

Les courbes de flambement sont les courbes donnant le coefficient de réduction χ en


fonction de l’élancement réduit λ̅.

Fig VI-24 : courbes de flambement selon la section, selon EN 1993-1-1 :2005

-Flambement dans les d’arcs :


L’effort de flambement critique dans l’arc dans son plan est donné dans l’annexe H (H.3) de
l’ENV 1993-2 :1997.
L’effort de flambement critique Ncr exercé dans l'arc pour le flambement dans le plan
s'exprime par :

𝝅 𝟐
𝑵𝒄𝒓 = ( ) 𝑬𝑰𝒚 eq V.17
𝜷𝒔


Ncr : correspond à l’effort exercé au niveau des appuis.
S : la demi-longueur de l’arc.
EIy : la rigidité de flexion dans le plan de l’arc
β : le coefficient de longueur de flambement.

KHALFAOUI - 79 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Fig VI.25 : coefficient de longueur de flambement β

Pa : forme parabolique. Ke : forme funiculaire. Kr : forme circulaire.

On peut considérer que la rupture des arcs est empêchée si le critère suivant est satisfait :

𝑬𝑨
𝒍√ >𝑲 eq V.18
𝟏𝟐𝑬𝑰 𝒚
Où :
A : l'aire de section transversale
Iy : le moment d'inertie suivant « y ».
K est un coefficient.
l : l’ouverture de l ‘arc.

Le coefficient K peut être tiré du figure v.26 :

Fig VI.26 : coefficient K selon ENV 1993-2 :1997 Annex H

 Déversement

Le déversement est un phénomène d’instabilité de forme qui affecte les poutres fléchies
notamment les poutres de section en I fléchies par rapport à leur axe de forte inertie yy. En effet,
sous le moment de flexion, une partie de la section est comprimée et l’autre partie est tendue.

KHALFAOUI - 80 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

L’ensemble de la partie comprimée tend à flamber latéralement, c’est-à-dire dans la direction


perpendiculaire au plan de flexion (dans le plan de flexion, la partie tendue constitue un appui
continu). L’ensemble de la partie tendue, stable, tend donc à s’opposer à la déformation latérale.
De cette situation de 2 parties contrastées et s’opposant l’une à l’autre, apparaît le déversement
qui se manifeste par une déformation latérale, accompagnée d’une rotation des sections autour
de l’axe longitudinal de la poutre, rotation qui fait intervenir les caractéristiques de rigidité à la
torsion de cette poutre.

Fig VI.27: Déformations accompagnant le déversement.

Une poutre sera d’autant plus sensible au déversement que :


➢ Le rapport Iy / Iz entre les moments principaux d’inertie de la section est grand ;
➢ La valeur du moment d’inertie de torsion It de la section est faible ;
➢ La distance entre appuis empêchant le déplacement, dans la direction
perpendiculaire au plan de flexion, de la partie comprimée de la section est
importante.

Une démarche de prévention du déversement, que l’ingénieur doit privilégier, permet de


l’éliminer par l’adoption de dispositions constructives qui empêchent la déformation latérale de
la semelle comprimée de la poutre fléchie. Les sections creuses en caisson reconstituées
(arc/poteaux et poutre latérale) ne sont pas sensibles à cette instabilité ainsi que pour les
entretoises au stade définitif car la semelle est solidairement connectée à la dalle en béton par
des connecteurs donc elle est suffisamment maintenue. (Pas de risque de déversement).

 Voilement

La ruine par voilement local survient dans les pièces constituées par des parois minces comme
c’est le cas des profilés métalliques. En effet, les semelles et âmes des profilés métalliques se
comportent comme des plaques minces. Une plaque mince est un corps plan dont les
dimensions dans ce plan sont très grandes vis à vis de l’épaisseur. L’étude de la stabilité des
semelles et âmes des profilés métalliques se ramène donc à l’étude de la stabilité des plaques
minces.

KHALFAOUI - 81 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Le voilement d’une plaque chargée dans son plan moyen se manifeste par l’apparition à un
niveau de charge donné, de déformations bidimensionnelles importantes de la plaque hors de
son plan, sous l’effet de contraintes de compression ou de cisaillement.

Les âmes des poutres utilisées en construction métallique sont généralement minces et donc
susceptibles de se voiler sous des efforts de compression ou de cisaillement excessifs. Les
déformations des âmes de poutres par voilement se traduisent non pas par des ondulations, mais
par des cloques et des boursouflures (zone d’aciers plastifiés), localisées dans les zones
surcomprimées.

La résistance au voilement des parois par compression (Soit par compression seule ou bien
par la partie comprimée d’une poutre fléchie) est traitée dans le cadre de la classification de
l’élément, quant à la résistance au voilement par cisaillement des âmes des poutres, elle doit
faire l’objet d’une vérification d’après l’Euro code, si la condition suivante est vérifiée, sinon
alors on n’aura pas à vérifier le voilement par cisaillement car cette instabilité n’aura pas lieu.

Critère de vérification

La résistance au voilement par cisaillement doit être vérifiée lorsque le rapport d/tw
satisfait à l’inégalité suivante :

- d/tw  69  eq V.19

Pour les poutres dont l’âme n’est pas raidie (sauf sur appuis)

VI-2-2-2- Les instabilités qu’il y a lieu de considérer pour notre cas

Selon les sollicitations auxquelles chaque élément sera exposé, des instabilités peuvent
avoir lieu. Le tableau ci-dessous montre le risque d’instabilité qui doit être vérifié pour chacun
d’entre eux.

Tab VI.10 : instabilités à vérifier pour chaque élément

Elément Vérification

Arc - Flambement
- Voilement
- Déversement, mais ce risque a déjà été écarté

Poutre latérale - Voilement


- Déversement, mais ce risque a déjà été écarté

Entretoises - Voilement
- Déversement, mais ce risque a déjà été écarté

KHALFAOUI - 82 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

1- Arc
➢ Flambement

La question de la stabilité des arcs comprimés et fléchis est un des aspects les plus délicats et
difficiles de la conception et du dimensionnement d’un pont en arc. En effet il faut déterminer
la longueur de flambage d’une poutre courbe comprimée et fléchie tenue par les suspentes.

fig VI.28 : Flambage d’arc dans sans plan

Tout d’abord on doit vérifier le critère dans l’équation (eq V.18), le coefficient K est
déterminé d’après la figure V.26 en fonction de rapport f/l :

Dans notre cas après interpolation K= 8.76 pour f/l = 0.181.

𝑬𝑨 𝟎.𝟏𝟕𝟕𝟔
Donc : 𝒍√ > 𝑲 = 𝟗𝟗. √ = 𝟓𝟕. 𝟒𝟏 > 𝑲 = 𝟖. 𝟕𝟔
𝟏𝟐𝑬𝑰𝒚 𝟏𝟐×𝟎.𝟎𝟒𝟒

Le critère est satisfait donc le flambement est empêché alors il n’y a pas lieu de le vérifier.

➢ Voilement

Le voilement par compression a déjà été vérifié lors de la classification de la section


transversale. On doit vérifier le critère (eq V.19), s’il n’est pas satisfait, on ne sera pas obligé
de vérifier le voilement par cisaillement.

Avec :

d : distance entre nus intérieurs des semelles et tw.: épaisseur de l’âme


Tab VI.11 : vérification de voilement dans la section d’arc

Paramètre Valeur

d 1.22 m

tw 0.04 m

69ε 55.89

d/tw 30.5

30.5 < 55.89


Donc la résistance au voilement par cisaillement ne doit pas
être vérifiée.

KHALFAOUI - 83 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

2- Poutre latérale
➢ Voilement

La même chose dans le cas de l’arc, le voilement par compression a déjà été vérifié lors de
la classification de la section transversale. On doit vérifier le critère (eq V.19), s’il n’est pas
satisfait, on ne sera pas obligé de vérifier le voilement par cisaillement.
Tab VI.12 : vérification de voilement dans les poutres latérales

Paramètre Valeur

d 1.14 m

tw 0.03 m

69ε 55.89

d/tw 38

38 < 55.89
Donc la résistance au voilement par cisaillement ne doit pas
être vérifiée.

3- Entretoise

➢ Voilement
Aussi pour les entretoises HEB 800 on doit vérifier le critère eq V.19 :
Tab VI.13 : vérification de voilement dans la section des entretoises

Paramètre Valeur

d 0.734 m

tw 0.018 m

69ε 55.89

d/tw 40.78

40.78 < 55.89


Donc la résistance au voilement par cisaillement ne doit pas
être vérifiée.

KHALFAOUI - 84 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

VI-3- Vérification à l’ELS


Les justifications aux ELS permettent d’assurer le bon fonctionnement du pont en service,
mais également de limiter les déformations avec conservation de la stabilité de l’ouvrage.

VI-3-1-Limitation des contraintes


𝑓𝑦 𝑓𝑦
σEd.ser ≤ 𝛾 ; τEd.ser ≤
𝑀⋅ser √3 𝛾𝑀⋅ser

𝑓𝑦
√ 𝜎𝐸 ⅆ.𝑠𝑒𝑟 2 + 3 × 𝜏𝐸 ⅆ.𝑠𝑒𝑟 2 ≤ 𝛾 Avec 𝛾𝑀⋅ser = 1
𝑀⋅ser

VI-3-1-1-Poutre latérale

Mser = 4.584 MN.m Nses = 15.35 MN Tser = 1.803 MN

A= 0.128 m2 Iy = 0.028 m4
𝑀. 𝑦 𝑁 𝑓𝑦
• σEd = 𝐼
+ 𝐴 < σlim.ser = 𝛾
𝑀⋅𝑠𝑒𝑟

355
σlim.ser = = 355 Mpa.
1

σEd = 218.15 Mpa <355 Mpa vérifiée


𝑇 𝑓𝑦
• τ=𝐴<
√3 𝛾𝑀⋅ser

τlim.ser = 205 Mpa

τ = 14.086 Mpa < 205 Mpa vérifiée


𝑓𝑦
• √𝜎𝐸ⅆ 2 + 3 × 𝜏𝐸ⅆ 2 ≤ 𝛾
𝑀⋅ser

√218.152 + 3 × 14.0862 = 219.51 Mpa < 355 Mpa vérifiée

VI-3-1-2-Arc

Mser = 4.99 MN.m Nses = 19.909 MN Tser = 1.687 MN

A= 0.178 m2 Iy = 0.044 m4
𝑀. 𝑦 𝑁 𝑓𝑦
• σEd = 𝐼
+ 𝐴 < σlim.ser = 𝛾
𝑀⋅𝑠𝑒𝑟

355
σlim.ser = = 355 Mpa.
1

σEd = 185.56 Mpa <355 Mpa vérifiée

KHALFAOUI - 85 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

𝑇 𝑓𝑦
• τ=𝐴<
√3 𝛾𝑀⋅ser

τlim.ser = 205 Mpa

τ = 9.47 Mpa < 205 Mpa vérifiée


𝑓𝑦
• √𝜎𝐸ⅆ 2 + 3 × 𝜏𝐸ⅆ 2 ≤ 𝛾
𝑀⋅ser

√185.562 + 3 × 9.472 = 186.28 Mpa < 355 Mpa vérifiée

VI-3-2-Limitation de la respiration des âmes

On appelle « respiration de l’âme » la légère déformation répétée de l’âme hors de son plan,
à chaque passage de véhicules sur le pont, avant de revenir à sa position initiale.

Cette déformation se fait suivant l’allure de la déformée du premier mode critique de


voilement, et elle est susceptible de générer des fissures de fatigue à la jonction âme/semelle ou
âme/raidisseur vertical. Elle peut être négligée en limitant l’élancement des âmes pleines.

Les risques de respiration de l’âme sont négligeables (selon EN 1993-2 :2006) si :

Pour les pont ferroviaires : Hw/tw ≤ 55 +3.3L mais ≤ 250.

L : la portée principale du pont (doit être supérieur à 20 m donc il n’est pas lieu de vérifier
pour les entretoises).
Tab VI.15 : limitation de la respiration des âmes à l’ELS

Elément Portée -L- (m) Hw/tw

Arc 99 30.5 ≤ 250

Poutre principale 99 28 ≤ 250

Donc les risques de respiration de l’âme sont négligeables

VI-3-3- Vérification de la flèche

La déformabilité du tablier est encore le critère dimensionnant majeur, mais il ne s'appuie


plus sur les mêmes données. Auparavant, les convois lourds montés sur des châssis très rigides
exigeaient une égale rigidité des structures portant la voie afin que le contact entre la roue et le
rail soit assuré ; faute de quoi le déraillement était à craindre.

Aujourd'hui, le matériel roulant a énormément gagné en légèreté et en souplesse ; la voie est


posée sur un ballast épais, opérant comme un matelas. Toutes ces dispositions ont été
recherchées pour garantir le meilleur contact rail-roue et écarter ainsi tout risque de
déraillement. De ce fait, il a été possible de diminuer la rigidité des tabliers, jusqu'à une valeur
garantissant la bonne tenue de la voie et le confort des usagers sous les accélérations verticales.

KHALFAOUI - 86 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Fig VI.29 : la flèche maximale en fonction de la portée et de la vitesse

Dans notre projet V=220 Km/h donc la flèche maximale est de l/500.
Pour une portée de 99 m donc ; on doit vérifier que f < 19.8 (cm)
➢ Arc

Fig VI.30 : la flèche maximale de l’arc

➢ Poutre latérale

Fig VI.31 : la flèche maximale de la poutre latérale

La flèche est vérifiée pour les deux éléments arc et la poutre latérale.

KHALFAOUI - 87 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

VI-3-4-Déplacement et déformation du tablier dû à l’interaction voie-ouvrage


L’interaction entre la voie et l’ouvrage est la conséquence du comportement de l’un sur
l’autre, qui se manifeste à cause des liaisons qui existe entre les deux. L’interaction voie-
ouvrage doit être prise en compte pour la vérification du comportement de l’ouvrage afin
d’éviter soit une rupture du rail, ou une détérioration de la liaison entre la voie et l’ouvrage de
telle façon que cette liaison ne puisse plus assurer la stabilité de la voie.
Dans notre cas, notre ouvrage sera muni d’un joint de dilatation ainsi que d’un appareil de
dilatation à chaque extrémité du tablier, donc le tablier et le rail peuvent se déplacer librement
sans que l’un n’influe sur l’autre.

VI-3-5- Calcul de la contre flèche pour éviter le déraillement de train

Il convient d’envisager le recours à des contre-flèches de fabrication pour éviter le


déraillement des trains sur le pont sous grandes vitesses, cette contre flèche est donnée par la
formule suivante, en tenant en compte la flèche sous poids propre et celle des surcharges :

𝟏 𝟗.𝟕
Contre-flèche = fpoids.p + 𝟐 fsurcharges = 9.8 + 𝟐 = 14.65 cm

Une contre-flèche de 14.65 cm au niveau de la poutre laterale.

VI-4-Assemblage par soudure


A l’opposé des modes d’assemblage par boulons qui se font par contact des surfaces des
pièces à assembler, assurant ainsi, juste une certaine continuité mécanique (les pièces
conservent leur intégrité), le mode d’assemblage par soudure, quant à lui, s’effectue par fusion
et dilution des bords des pièces à assembler, et donc par interpénétration de corpuscules
microscopiques du matériau, assurant ainsi, une continuité métallurgique. Ces opérations de
fusion, dilution et interpénétration sont rendues possibles grâce au soudage.
A l’opposé des modes d’assemblage par boulons qui se font par contact des surfaces des
pièces à assembler, assurant ainsi, juste une certaine continuité mécanique (les pièces
conservent leur intégrité), le mode d’assemblage par soudure, quant à lui, s’effectue par fusion
et dilution des bords des pièces à assembler, et donc par interpénétration de corpuscules
microscopiques du matériau, assurant ainsi, une continuité métallurgique. Ces opérations de
fusion, dilution et interpénétration sont rendues possibles grâce au soudage.
VI-4-1-Les procédés de soudage
Le principal procédé de soudage le plus employé en charpente est le soudage à l’arc électrique
qui, présente plusieurs variantes, dont les plus utilisés sont :
- Soudage manuel à l’arc avec électrode enrobée (baguette), appelé procédé SMAW.
Procédé inventé vers 1907. Il est actuellement moins utilisé que les procédés
recourant à des fils fusibles, pour des raisons de faible productivité, mais il garantit

KHALFAOUI - 88 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

des joints de très haute qualité grâce, particulièrement, à l’utilisation de baguette à


enrobage de type basique.
- Soudage à l’arc sous flux en poudre avec électrode fusible (fil continu).
Ce procédé, aujourd’hui d’utilisation plus répandue que celui à l’électrode
enrobée, offre une meilleure productivité car il permet un soudage semi-automatique
ou automatique (c'est-à-dire robotisé) avec protection gazeuse ou solide. On peut
utiliser des fils pleins (procédé GMAW*), des fils fourrés (procédé FCAW*) ou des
fils sous flux en poudre (procédé SAW*).
On choisit l’une ou l’autre de ces variantes selon que l’on veut privilégier les avantages
économiques ou techniques.
La fusion est obtenue par la chaleur que fournit un arc électrique, établi le métal de base (les
pièces à assembler) et le métal d’apport (baguette ou fil). Le métal d’apport se présente sous
forme d’un fil métallique en bobine dans les procédés automatiques et semi-automatiques et
sous forme d’une baguette enrobée pour les procédés manuels. Pour éviter la contamination de
la soudure par des éléments étrangers contenus dans l’atmosphère et qui peuvent réduire les
caractéristiques mécaniques ou entraîner une fragilisation de l’assemblage, une protection isole
le bain de fusion du milieu extérieur. Cette protection peut être fournie par un gaz ou par un
flux solide.
Les procédés de soudage sont normalisés.
VI-4-2-Conditions des assemblages soudés
Pour obtenir un assemblage soudé de bonne qualité, la conception et l’exécution sont plus
importantes qu’un calcul précis, d’autant plus que pour certains types de soudures, il n’est
même nécessaire de faire de calculs. En conséquence, un contrôle rigoureux des soudures,
faisant souvent l’objet de normes, doit être effectué.

Toutes les dispositions présentées dans ce paragraphe sont applicables si les exigences
suivantes sont satisfaites :
1. Les aciers des pièces (métal de base) sont des aciers de construction soudables.
2. Les propriétés mécaniques du métal d'apport sont conformes aux normes.
3. Les pièces à souder doivent ont une épaisseur minimale de 4 mm. Pour des
épaisseurs moindres, des dispositions complémentaires sont nécessaires.
4. Le procédé de soudage employé est le soudage à l’arc électrique.
5. Le risque d’arrachement lamellaire est considéré et, le cas échéant traité
VI-4-3-Caracteristiques des matériaux
En charpente métallique, le soudage se fait généralement avec un métal d’apport, fondu avec
le métal de base constituant les bords des pièces à assembler, pour donner un assemblage
monolithe dont la cohésion interne prévalant à l’échelle des micro corpuscules d’acier, constitue
le mécanisme de transmission des efforts qui s’exercent sur cet assemblage.

KHALFAOUI - 89 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

La qualité d’un assemblage soudé dépend, certes, de la conception du joint soudé et du


dimensionnement des cordons de soudure, mais elle dépend également :
- Des caractéristiques du métal de base et notamment de sa soudabilité, dite soudabilité
métallurgique ou locale, c'est-à-dire son aptitude à se souder simplement, sans
précautions spéciales.
- Du procédé de soudage choisi, des paramètres et conditions (réglages du courant,
intensité et tension, …), du mode opératoire et de la qualification du soudeur si le
soudage est manuel. C’est la soudabilité opératoire.
- Et de la conception générale de l’assemblage soudé ainsi que de la méthode fabrication
C’est la soudabilité globale.
Cette qualité dépend aussi des caractéristiques du métal d’apport choisi.
VI-4-3-1 Caractéristiques du métal de base
Concernant le métal de base, la qualité des assemblages soudés (résultat du soudage) dépend
des caractéristiques métallurgiques. En effet, toutes les nuances d’acier n’ont pas la même
aptitude au soudage et affichent des degrés de soudabilité variables. La soudabilité d’un acier
au carbone dépendra de sa composition chimique, notamment de son carbone équivalent.
Exemple : si un acier de construction a une forte teneur en carbone et une forte teneur en
carbone équivalent CEV, il peut s’avérer nécessaire de le préchauffer pour éviter sa fissuration.
La composition chimique de l’acier employé doit être contrôlée quant à sa compatibilité avec
la méthode de soudage employée. La valeur de Carbone Equivalent (CEV) doit être calculée à
partir de l’analyse de coulée selon la formule donnée dans la norme ISO10025 :
CEV = C + Mn/6 + (Cr+Mo+V)/5 + (Cu+Ni)/15.
A titre indicatif, pour les aciers ayant un CEV inférieur ou égal 0,40%, l’acier est soudable
sans précautions spéciales, les précautions générales devant être systématiquement respectées.
Si le CEV compris entre 0,41 et 0,50 des précautions spéciales doivent être respectées :
préchauffage de l’acier à 300° avant soudage, refroidissement à vitesse contrôlée après soudage.
Par contre si le CEV est supérieur à 0,51, l’acier n’est pas soudable.
VI-4-3-2 Caractéristiques du métal d’apport
Les propriétés mécaniques du métal d'apport doivent être compatibles avec celles du métal
de base. Pour cela, il convient que les valeurs spécifiées de limite d'élasticité, de résistance
ultime en traction, d'allongement à la rupture obtenu par un essai de traction et d'énergie
minimale obtenu par un essai de flexion par choc sur éprouvette Charpy du métal d'apport soient
égales ou supérieures aux valeurs spécifiées pour le métal de base.
En général, l'utilisation d'électrodes de caractéristiques supérieures à celles des nuances
d'acier assemblées place du côté de la sécurité.

KHALFAOUI - 90 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

VI-4-4-Types de soudures
❖ Soudures en bout
Les soudures en bout sont utilisées dans les assemblages bout à bout et dans les assemblages
en Té. Elles peuvent être à pleine pénétration ou à pénétration partielle. Une soudure en bout à
pleine pénétration est une soudure dont la dimension transversale ou gorge du cordon occupe
toute l'épaisseur du joint. Une soudure en bout à pénétration partielle est une soudure la
dimension de la gorge est inférieure à l'épaisseur du joint.
La soudure en bout à pénétration partielle est peu utilisée. En général, elle n’est employée
que pour assembler des pièces travaillant en compression. Dans ce cas, les efforts à transmettre
ne nécessitent pas la pleine pénétration, une partie de ces efforts étant alors supposée transmise
par contact direct des pièces.

Fig VI.32 : soudures en bout

Jusqu’à des épaisseurs de pièces de 5 à 6 mm, les soudures peuvent être effectuées sur des
pièces non chanfreinées.

Au-delà de 6 mm, il faut réaliser des chanfreins sur les rives d’assemblage, le talon C devant
être inférieur à la plus petite des 2 valeurs : 3 mm ou t/5.

KHALFAOUI - 91 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Les chanfreins peuvent être sous forme de U, V, K et X.

Fig VI.33 : Schéma représentatif de soudure non chanfreinée et chanfreinée avec différentes formes.

Dans le cas d’assemblage de pièces d’épaisseurs différentes, la variation de la section de la


soudure doit s’effectuer progressivement, avec une pente ne dépassant pas 1/4, au besoin en
amincissant la pièce la plus épaisse ou en rechargeant la plus mince. Voir figure 3.

Fig VI.34: Exécution des soudures bout à bout

Les cordons de soudures en bout doivent être continus.


❖ Soudures d'angle
Les soudures d’angles sont utilisées dans les assemblages en Té et les assemblages à clin
comme illustré sur la figure. En général, l’angle formé par les faces de fusion doit être compris
entre 60° et 120°. Au-delà de 120°, la soudure peut être traitée comme une soudure en bout.

Fig VI.35: soudures en angle

Selon la position relative des pièces à assembler, on a trois types de dispositions des soudures
d’angle :

KHALFAOUI - 92 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

- Assemblage à recouvrement dans lequel les pièces se trouvent dans des plans parallèles.
- Assemblage cruciforme ou en T dans lequel les pièces sont plus ou moins perpendiculaires
l’une par rapport à l’autre.
- Assemblage d’angle dans lequel les pièces sont plus ou moins perpendiculaires l’une par
rapport à l’autre. Afin d’améliorer la résistance et la rigidité de l’assemblage dans ce cas, des
soudures bout à bout sont généralement préférées.
❖ Soudures en bouchon et en entaille
Leur fonction principale est d’empêcher le voilement ou la séparation des plats qui se
recouvrent.

Soudure en bouchon Soudure en entaille

Fig VI.36 : Schéma des soudures en bouchon et en entaille

VI-4-5 Soudures utilisées pour notre ouvrage


Pour notre ouvrage on utilisera :
- Les soudures d’angles avec un angle de 90° et une gorge utile « a » égal à 29 mm pour
l’arc et 22 mm pour la poutre latérale afin de joindre les âmes aux semelles, ces deux types de
soudures seront utilisés que ce soit pour l’arc ou pour la poutre latérale.

Fig VI.37 : Soudure d’angle utilisée pour joindre les âmes aux semelles

KHALFAOUI - 93 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

- Une autre soudure bout à bout à pleine pénétration sans chanfrein sera utilisée pour la
jonction de l’arc avec la poutre latérale.

Fig VI.38: Soudure bout à bout pour la jonction de l’arc avec la poutre latérale

- Les soudures bout à bout à pleine pénétration chanfreiné en forme de « V » avec un angle
de 60° et un talon de 2 mm pour joindre les différentes tôles de l’âme entre eux et les tôles de
la semelle entre elles.

Fig VI.39 : Soudure bout à bout utilisée pour joindre les semelles entre elles ainsi que les âmes.

VI-5-Assemblage par boulons


Le boulon constitue le moyen d’assemblage la plus utilisé en construction métallique du fait
de sa facilité de mise en œuvre (boulonnage) et des possibilités de réglage qu’il ménage sur
chantier. Un boulon est constitué d'une vis, d'un écrou et d'une ou, éventuellement de deux
rondelles. Il est défini par ses caractéristiques mécaniques et géométriques.

KHALFAOUI - 94 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Les vis sont fabriquées à partir de tiges cylindriques, généralement en acier au carbone non
allié ou faiblement allié. La forme des vis est obtenue, suivant leurs dimensions et la nature de
l'acier, par l'un des procèdes suivants : forgeage à froid ou à chaud, extrusion ou décolletage.

Le forgeage d’une pièce brute de métal, consiste à la mise en forme de celle-ci par
écrasement entre deux outils pour lui donner une forme déterminée. L’extrusion consiste à la
mise en forme par refoulement de l’acier à l’intérieur d’une matrice au moyen d’un poinçon.

Le métal refoulé, sort de la matrice par l’orifice laissé libre dans celle-ci, en prenant la forme
de l’ouverture. Le décolletage consiste à enlever du métal par usinage à partir d’une tige dont
le diamètre est donc au moins égal au plus grand diamètre de la pièce à obtenir. Le filetage est
réalisé par usinage (enlèvement de métal) ou par déformation (laminage) de la pièce.

VI-5-1 Caractéristiques des boulons


VI-5-1-1 Caractéristiques géométriques
Dans le tableau suivant sont données des valeurs géométriques des boulons normalisés les
plus couramment utilisés :

Tab VI-16 : caractéristiques géométriques des boulons

d (mm ) 12 14 16 18 20 22 24 27 30
A (mm²) 113 154 201 254 314 380 452 572 707
As (mm²) 84 115 157 192 245 303 353 459 561


d est le diamètre nominal(diamètre de la partie lisse) de la vis.
A est l’aire de la section droite de la vis, A= π d²/4
As est l’aire de la section résistante de la vis (partie filetée).

VI-5-1-2 Caractéristiques mécaniques


Concernant les caractéristiques mécaniques des boulons, il convient de distinguer deux types
de boulons, en fonction du mode de transmission des efforts dans l’assemblage boulonné et de
leur mode de mise en mise en œuvre.

1. Les boulons ordinaires (sans précontrainte).

2. Les boulons à haute résistance (précontrainte possible).

❖ Les boulons ordinaires


Les boulons ordinaires sont les plus utilisés en raison de leur faible coût, d’achat et de mise
en œuvre. La désignation des dimensions des boulons est normalisée.

KHALFAOUI - 95 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Exemple M 20x60

Où M signifie norme du système métrique


20 est le diamètre de la vis
60 est la longueur de la partie filetée.

1. Installation et mise en œuvre

Pour éviter des difficultés lors du montage, provenant des tolérances sur la position et le
diamètre des trous, et sur le diamètre des vis, un jeu entre les trous et les boulons doit être
aménagé. Pour cela, le diamètre des trous est pris égal au diamètre nominal des vis, augmenté
d’une quantité de 1, 2 ou 3 mm comme suit :
1 mm pour les boulons M12.
2 mm pour les boulons de M14 à M22.
3 mm pour les boulons M24 ou au-dessus.
Un jeu excessif rend dans un même assemblage, certains boulons inefficaces.
Les boulons ordinaires peuvent être montés sans rondelles et il n’y a aucun contrôle spécial
de l’effort de serrage qui est obtenu avec une clé ordinaire.

2. Mécanisme de transmission des forces

Pour des forces perpendiculaires à l’axe des boulons, la transmission s’effectue par
cisaillement direct de la vis et pression diamétrale sur le bord des trous des pièces assemblées.
L’existence du jeu entre le diamètre des trous et celui des vis, génère d’abord un glissement
relatif des pièces au cours de la mise en charge en cisaillement de l’assemblage et qui se termine
lorsque le contact entre les vis et le bord des trous est établi. Ensuite, la résistance au
cisaillement des vis et la résistance à la pression diamétrale du bord des trous sont mobilisées
pour la transmission des forces de cisaillement qui s’exercent sur l’assemblage. Voir figure 1.

Fig VI-40: Assemblage avec boulons ordinaires, travaillant par cisaillement

KHALFAOUI - 96 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Lorsque la force de cisaillement passe par le centre de gravité de l’ensemble des n boulons,
on considère que chaque boulon reprend la même part de cette force de cisaillement. En fait,
cette hypothèse n’est pas vérifiée en élasticité, compte tenu d’une part, des jeux inégaux existant
initialement entre boulons et bord des trous et d’autre part, des déformations des pièces
assemblées qui font que, en l’absence de tout jeu, ce sont les premiers et derniers boulons dans
la direction de la force de cisaillement qui sont les plus sollicités. Une répartition plus ou moins
égale sur chaque boulon est obtenue grâce aux plastifications des bords des trous (ovalisations)
ou des corps de vis. Encore il faut, dans ce dernier cas, que l’allongement à la rupture A du
matériau constitutif des vis soit suffisamment élevé, ce qui n’est pas toujours vrai, en particulier
pour les vis de classe 5.8, 6.8 et 10.9.
Par contre, la transmission de forces parallèles à l’axe des boulons, s’effectue par traction
des boulons et flexion des parois des pièces ou des pièces de transfert.

Fig VI-41 : Assemblages par boulons ordinaires, travaillant par traction.

Les boulons ordinaires, sont mis en œuvre par serrage simple, sans précontrainte.

3. Classes de boulons

Eu égard à la résistance, les boulons ordinaires sont disponibles en 8 classes, notées de façon
codifiée, comme suit :
Classe : 4.6, 4.8, 5.6, 5.8, 6.6, 6.8, 8.8 et 10.9 *.
Cette codification numérique des classes de boulons permet de déterminer les résistances
caractéristiques utilisées dans les calculs : le premier nombre du code correspond au dixième
(1/10) de la résistance à la traction (limite de rupture) fub et le produit des deux nombres
correspond à la résistance limite d’élasticité fyb du boulon, résistances exprimées en daN/mm2.
Les valeurs nominales de la résistance limite d’élasticité ainsi que celles de la résistance
à la traction (limite de rupture) des différentes classes de boulons, exprimées en N/mm²
sont indiquées dans le tableau ci-dessous :

Tab VI-17 : résistance des différentes classes de boulons

Classe 4.6 4.8 5.6 5.8 6.6 6.8 8.8 10.9


fyb (N/mm2) 240 320 300 400 360 480 640 900
fub (N/mm2) 400 400 500 500 600 600 800 1000

KHALFAOUI - 97 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

(*) Les boulons de classes 8.8 et 10.9 sont des boulons à haute résistance. Cependant
ils peuvent être utilisés comme boulons ordinaires.

4. Domaine d’utilisation

Les boulons ordinaires ne doivent pas être utilisés dans les assemblages soumis à des
vibrations, sauf s’ils sont équipés de dispositifs empêchant le desserrage (rondelles élastiques,
rondelles freins, …).

Lorsque les glissements dans les assemblages boulonnés ne sont pas acceptables, les boulons
ordinaires ne doivent pas être employés.

Ils sont souvent utilisés pour réaliser des assemblages conçus comme des articulations ;
exemple : assemblages des barres de treillis...

❖ Les boulons à haute résistance, précontraints et à serrage contrôlé


Les boulons à haute résistance, précontraints et à serrage contrôlé sont fabriqués
spécialement pour garantir une aptitude au serrage. Ils sont, en général, mis en œuvre avec un
effort de précontrainte, obtenu généralement par contrôle du couple de serrage appliqué ou de
la rotation imposée aux boulons. La précontrainte permet notamment de mobiliser des forces
de frottement à l’interface des pièces assemblées et d’obtenir un fonctionnement sans
glissement des assemblages, sous des efforts perpendiculaires à l’axe des vis.
Les boulons à serrage contrôlé sont disponibles en deux classes de qualité : 8.8 et 10.9 (avec
la même convention de codification que pour les boulons normaux)

Figu VI-42 : Assemblage précontraint travaillant en frottement.

VI-5-2 Positionnement des trous pour boulons


Le positionnement des trous de boulons doit permettre de se prémunir contre la corrosion et
le voilement local et doit faciliter la mise en place de ces boulons.
Le positionnement des trous doit également être conforme aux limites de validité de règles
en vigueur pour déterminer les résistances de calcul des boulons. Les valeurs limites des

KHALFAOUI - 98 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

différents espacements tels que les pinces longitudinales e1 et transversales e2 et tels que les
entraxes longitudinaux p1 et transversaux p2 sont indiquées sur la figure V-28.

Fig VI-43 : Symboles des pinces et espacements.

Fig VI-44: Valeurs des espacements des trous de boulons

KHALFAOUI - 99 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

VI-5-3 Vérification d’assemblage (résistance des boulons en cisaillement)


A l'état limite ultime, l'effort de cisaillement Fv.Sd appliqué à un boulon ne doit pas
dépasser la plus petite des deux résistances suivantes
1. Résistance au cisaillement par plan de cisaillement Fv,Rd calculée comme suit
(a) Si le plan de cisaillement passe par la partie filetée du boulon
Pour les classes de qualité 4.6, 5.6 et 8.8
Fv,Rd = 0,6 fub. As /γMb
Pour les classes de qualité 4.8, 5.8, 6.8 et 10.9
Fv,Rd = 0,5 fub. As /γMb
(b) Si le plan de cisaillement passe par la partie lisse du boulon
Pour les classes de qualité 4.6, 5.6 et 8.8
Fv,Rd = 0,6 fub. A /γMb
Pour les classes de qualité 4.8, 5.8, 6.8 et 10.9
Fv,Rd = 0,5 fub. A /γMb

A = aire de la section brute du boulon.
As = aire de la section résistante en traction du boulon.
Les valeurs des résistances de calcul au cisaillement Fv.Rd données ci-dessus s'appliquent
uniquement aux boulons dont les trous ont des jeux nominaux qui ne dépassent pas ceux des
trous normalisés.
2. Résistance à la pression diamétrale Fb.Rd
Fb.Rd = 2,5 αfu d t /γMb
Où α est la plus petite des valeurs suivantes:
e1/3d0, p1/3d0 -1/4, fub / fu, 1
d = diamètre du boulon.
do = diamètre du trou.
t = épaisseur de la pièce la plus mince.
Les valeurs de résistance de calcul à la pression diamétrale donnée ci-dessus s'appliquent
uniquement si la pince e2 n'est pas inférieure à 1,5 do et si l’entraxe entre files p2, considéré
transversalement à la direction de l’effort, n’est pas inférieur à 3 do.
Si e2 est réduite à 1.2 d0 et p2 à 2.4 d0 il y a lieu de réduire la résistance à la pression diamétrale
à 2/3 de la valeur donnée.

KHALFAOUI - 100 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

3.Résistance au glissement pour les boulons HR


La résistance de calcul au glissement d'un boulon précontraint à haute résistance doit être
prise égale à :
Fs.Rd = (ks n µ /  Ms). Fp.Cd .
où Fp.Cd est la précontrainte de calcul
Fp.Cd = 0.7 fub As .
µ est le coefficient de frottement, (dans notre cas µ=0.5 classe A)
n est le nombre d'interfaces de frottement (2 faces dans notre cas)
ks est le facteur de forme
La valeur de ks doit être la suivante :
ks = 1.0 lorsque les trous ont, dans toutes les plaques des tolérances nominales
normales.
ks = 0.85 pour les trous surdimensionnés ou pour les trous oblongs et courts.
ks = 0.70 pour les trous oblongs et longs.
Pour les boulons placés dans des trous avec des tolérances nominales normales ainsi que
dans des trous oblongs dont l'axe de la fente est perpendiculaire à la direction de transfert
de l'effort, le coefficient partiel de sécurité  Ms doit être pris égal à
 Ms.ult = 1.25 pour l'état limite ultime
 Ms.ser = 1.10 pour l'état limite de service
VI-5-3-les assemblages boulonnés dans notre ouvrage
On a utilisé des boulons de diamètre 24 mm H.R avec une classe 8.8 pour assembler les
suspentes avec l’arc et la poutre latérale, le détail d’assemblage dans la figure suivante :

Fig VI-45 : assemblage boulonné pour la fixation des suspentes

KHALFAOUI - 101 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

❖ Vérification d’assemblage
Comme on a utilisé des boulons de classe 8.8 H.R
La résistance élastique du boulon fyb = 640 N/mm2
La résistance à la traction (limite de rupture) fub = 800 N/mm2
Fv.Ed : c’est l’effort appliqué pour chaque boulon.
A’s : la section de cisaillement de chaque boulon : A’s = 2 x As

Tab VI-18 : vérification d’assemblage boulonné

Vérification de la résistance à la pression


Vérification au glissement et cisaillement
diamétrale

A’s 706 mm2 α 0.617

Fv.Ed 0.22 MN t 20 mm

Fpcd 0.395 MN d 24 mm

Fs.Rd 0.316 MN Fb.Rd 0.29 MN

𝑭𝒗.𝑬𝒅 𝐹𝑣.𝐸ⅆ
0.7 < 1 0.758 < 1
𝑭𝒔.𝑹𝒅 𝐹𝒃.𝑹𝒅

VI-6-Etude de la dalle
Le rôle de la dalle de couverture est de transmettre des charges aux poutres : il s’agit de la
flexion locale ou flexion transversale. (On parle de flexion générale lorsque les poutres
transmettent à leur tour les efforts aux appuis).
La dalle, doit également supporter certains équipements du pont (CCP), elle doit donc être
conçue pour exercer les fonctions suivantes :
- Résister aux actions locales verticales et horizontales du trafic, et à celles agissant sur les
barrières ou les garde-corps.
- Transmettre les effets de ces actions aux éléments porteurs correspondants.
- Participer à la flexion transversale du pont mixte.
- Stabiliser, contre le déversement, la semelle comprimée supérieure des poutres transversales.

A l’aide du logiciel, on peut observer le comportement de la dalle sous différentes


combinaisons de charges avec l’option de cartographie, la cartographie nous permet de déduire
les moments fléchissant Mx et My qui représentent :

KHALFAOUI - 102 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Mx : moment fléchissant transversal unitaire s’exerçant au centre de la dalle.


My : moment fléchissant longitudinal unitaire s’exerçant au centre de la dalle.
Les valeurs des moments maximaux obtenues sous l’enveloppe des combinaisons à l’ELS
sont représentées dans les figures suivantes :

Fig VI-46 : Moment longitudinale max de la dalle My à l’ELS

Fig VI-47 : Moment transversal max de la dalle Mx à l’ELS

Le calcul du ferraillage se fera à l’aide du logiciel EXPERT 2010 pour la nappe supérieure et
inférieure de la dalle suivant les deux directions.
Le ferraillage s’effectuera pour une section de 100 × 20 cm2, la fissuration est jugée
préjudiciable pour un enrobage de 5 cm. En respectant aussi les dispositives constructives, les
sections d’armature obtenues sont les suivantes :

Tab VI-19 : ferraillage de la dalle

Ferraillage longitudinal Ferraillage transversal


Nappe Nappe Nappe Nappe
supérieure inférieure supérieure inférieure

Moment (KN.m) 14.94 78.12 33.81 41.60

Section
d’armature 4.4 25 10.3 12.8
(cm2)

Choix des barres 8 HA12 8 HA 20 7 HA14 7 HA16

KHALFAOUI - 103 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

La vérification du poinçonnement de la dalle ne sera pas nécessaire car il y aura une


répartition des charges concentrées grâce aux rails et à la plate-forme de la voie.

7 HA 14/ ml
8 HA12/ ml

7 HA 16/ ml
8 HA20/ ml

Fig VI-48 : Ferraillage de la dalle

VI-7-Analyse de la section mixte [Dalle-Entretoises]


On appelle une section mixte la section d’un élément porteur composé de deux ou plusieurs
matériaux liés entre eux et résistant ensemble aux efforts qui les sollicitent, nous limiterons
notre étude aux matériaux les plus fréquemment utilisés dans les structures de génie civil, à
savoir l’acier et le béton.
La section d’une poutre mixte et d’une dalle mixte sont essentiellement sollicitées par des
efforts de flexion.
La liaison acier-béton est réalisée par des connecteurs ; Cette liaison est caractérisée par une
séparation nette de deux matériaux, l’interface se situant à la face de la semelle supérieure.
Les connexions par goujons ou au moyen des tôles perforées sont les moyens de liaison
acier-béton généralement mis en œuvre actuellement pour les ponts mixtes, les autres
connecteurs cités ci-dessus sont des moyens d’assemblage qui ont été utilisés dans les années
1960 à 1970.
De nos jours, l’emploi de goujons à tête ronde tend à se généraliser grâce à la commodité et
à la rapidité de leur mise en place, exécutée par soudage à l’arc électrique au moyen d’un
pistolet. Du point de vue de leur comportement, en raison de leur souplesse en cisaillement, les
goujons permettent une bonne redistribution de l’effort rasant entre eux, nécessaire en cas de
calcul plastique de la résistance des poutres mixtes. Enfin, les goujons ont encore l’avantage de
posséder la même résistance dans toutes les directions.
L’espacement des goujons dans la direction de l’effort rasant ne sera pas inférieur à 5dD (dD :
diamètre du goujon qui est compris entre 16 et 25 mm) mais pas supérieur à 800 mm.
Cependant, selon l’Eurocode 4, lorsque la semelle comprimée est stabilisée par la dalle contre
le déversement, l’espacement des connecteurs, dans le sens transversal ne doit pas dépasser
22tf√235 / fy,

KHALFAOUI - 104 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

h ≥ 3 dD ; eq ≥ 2.5 dD 5 dD < SD < 800 mm


dD ≤ 1.5 tf ; eD ≥ 25 mm
Fig VI-49 : Disposition des goujons

Tab VI-20 : Dispositions pour les goujons

Disposition Valeur (mm)


dD 22 < 49.5
h 150
eq 180 > 55
eD 49 > 25
22tf√𝟐𝟑𝟓/𝒇𝒚 590
sD 110 < 500 < 800 ; 500 < 590

Deux rangés de goujons de diamètre 22 mm sont soudées sur la semelle supérieure de la


poutre. Les goujons sont espacés de 500 mm le long de la poutre, ce qui représente 8 goujons
par mètre linéaire de la poutre transversale.

VI-7-1-Hypothèses de calcul
1. Selon l’EN 1994-2, l’analyse de la structure est une analyse linéaire élastique au premier
ordre (ne tient pas compte des effets de la géométrie déformée). On prend en considération la
fissuration, le retrait et le fluage, ainsi que le phasage de la construction.

2. La liaison entre l’acier et le béton est supposée rigide, c’est-à-dire que le déplacement
entre les deux matériaux est empêché par le biais de connecteurs.

3. L'acier et le béton sont supposés être des matériaux élastiques, ils obéissent donc à la loi
𝛥𝑙 𝜎
de Hook : ( 𝑙 )a = 𝐸𝑎 pour l’acier
𝑎

𝛥𝑙 𝜎
( 𝑙 )b = 𝐸𝑏 Pour le béton.
𝑏
𝛥𝑙 𝛥𝑙 𝜎 𝐸
D’après l’hypothèse 2, on a : ( 𝑙 )a = ( 𝑙 )b et donc : 𝜎𝑎 = 𝐸𝑎 = n
𝑏 𝑏

KHALFAOUI - 105 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

n: coefficient d’équivalence qui varie en fonction de Eb, ce dernier croît avec la résistance du
béton et décroît lorsque la durée du chargement augmente.
4. La résistance en traction du béton est négligée.
5. La section mixte peut être transformée en une section équivalente et homogène d’acier, l’aire
du béton comprimé sera remplacée par une aire équivalente d’acier Bn=B/n, de même centre de
gravité.

VI-7-2 Coefficient d’équivalence entre acier et béton


Dans une structure mixte, la flexion longitudinale ayant une courte durée d’application est
reprise par la section mixte homogénéisée (fissurée ou non). Pour homogénéiser la section
mixte (non fissurée), on divise l’aire du béton par un coefficient d’équivalence appelé
coefficient d’équivalence n :

Pour les surcharges (court durée) :


𝐸
n = 𝐸𝑎 pour Eb = 35 000 Mpa et Ea = 210 000 n=6
𝑏

Pour les charges permanentes (court durée) :


𝐸𝑎
n=3 pour Eb = 35 000 Mpa et Ea = 210 000 n = 18
𝐸𝑏

VI-7-3- Calcul de la largeur participante de la dalle


La largeur participante de la dalle en béton, largeur sur laquelle les contraintes normales sont
admises uniformes, a été définie pour remplacer la répartition réelle, non uniforme, des
contraintes sur la largeur totale de la dalle. Cette non-uniformité des contraintes est due au
phénomène du trainage de cisaillement. La largeur participante dépend du système statique, du
type de charge (concentrée ou répartie) et de leur position par rapport à la section considérée.
Pour les poutres mixtes de pont, de nombreux résultats de simulations numériques ont permis
de définir différents modèles pour le calcul de la largeur participante parmi lesquels ceux
proposés par les Eurocodes. La figure illustre une définition de la largeur participante de la dalle
définie par l’Eurocode 4.

KHALFAOUI - 106 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Fig VI-50 : Largueur de répartition de la dalle

beff = b0 + ∑ bei
b0 : distance entre les rangées extérieures des goujons.
bei : valeur de la largeur efficace de la dalle définie de part et d’autre de b0. La valeur bei est
définie par : bei = le/8 ≤ bi. [𝑏ei =min(𝐿𝑒⁄8 ; 𝑏i)]
le : distance correspondante environ à la distance entre points de moments nuls.
bi : distance entre les goujons extérieurs et le bord de la dalle respectivement entre les
goujons extérieurs et le milieu de l’espace entre deux poutres métalliques.

Tab VI-21 : la largeur efficace de la dalle

Paramètres Valeurs (m)


b0 0.18
L 11.6
le 11.00
le/8 1.375
Pour les poutres intermédiaires b1 = b2 = 1.16
bi Pour la 1ére poutre d’extrémité b1 = 0.56, b2 = 0.91
Pour 2ème poutre d’extrémité b1 =0.91, b2 = 1.16
Pour les poutres intermédiaires b1 = b2 = 1.16
bei Pour la 1ére poutre d’extrémité b1 = 0.56, b2 = 0.91
Pour 2ème poutre d’extrémité b1 =0.91, b2 = 1.16
Pour les poutres intermédiaires 2.5
beff Pour la 1ére poutre d’extrémité 1.65
Pour 2ème poutre d’extrémité 2.25

On a calculé les sections mixtes à l’aide d’un fichier Excel (ANNEX), les résultats de calcul
des sections mixtes homogènes à court termes et à longue termes sont recaptivés dans le tableau
suivant :

KHALFAOUI - 107 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Tab VI-22 : les caractéristiques des sections mixtes homogènes

AN(mm) AN(mm) Mpl,Rd


Section à considérer A(cm2) I(cm4) Élastique Plastique
Remarque
(KN.m)
1 ére poutre
887.8 902281.3 709.7 774.4 5382.2

(Toutes les sections sont vérifiées)


Section mixte d’extrémité

MEd(max)=3161.30 KN.m
homogène 2éme poutre
1087.8 968036.3 744.7 785.6 5667.8
sous actions de d’extrémité
courte durée Les poutres

<1
1171.2 989478.1 755.8 790.2 5778.9
intermédiaires

𝑀𝑝𝑙.𝑅𝑑
𝑀𝐸𝑑
1 ére poutre
Section mixte 521.2 663947.00 575.9 774.4 5382.2
d’extrémité
homogène
2éme poutre
sous actions de 587.8 728261.2 612.6 785.6 5667.8
d’extrémité
longue
durée Les poutres
615.6 751089.7 625.6 790.2 5778.9
intermédiaires

VI-7-4- Calcul de nombre des goujons


La détermination du nombre de goujons « nv » nécessaire par unité de longueur de poutre
s’effectue en divisant la valeur de calcul de l’effort rasant par la valeur de calcul de la résistance
d’un goujon.
nv =vEd/PRd
Où :
vEd : cisaillement longitudinal.
PRd : valeur de calcul de la résistance d’un goujon.
VI-7-4-1- Calcul de cisaillement longitudinal VEd
La valeur de calcul de l’effort rasant total par unité de longueur vel.Ed dans une section
s’exprime alors comme suit :
𝑽𝑬𝒅𝒊 .𝒔𝒄𝒊
𝑽𝒆𝒍⋅𝑬𝒅 = ∑𝒊 𝑽𝒆𝒍⋅𝑬𝒅 𝒊 = ∑ 𝑰𝒊 .𝒏𝒊

Tab VI-23 : calcul de cisaillement longitudinal

V (KN) Sci (cm3) Ii (cm4) Vel.Ed (KN/ml)


Coefficient d’équivalence
6 18 6 18 6 18 6 18 Total
1 ére
202,33 92,25 62 800 106 953 902281.3 663947.00 234.707 82.55 317.25
poutre

2 éme
208,94 119,66 69 885 129 330 968036.3 728261.2 251.40 118.056 369.46
poutre

Poutre
300,91 153,15 72 100 137 200 989478.1 751089.7 365.43 155.42 520.85
interméd

KHALFAOUI - 108 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

V : effort tranchant dans la section considérée provenant des actions agissant sur la poutre
après réalisation de la liaison acier-béton.
Sc : moment statique de la dalle par rapport à l’axe neutre de la section mixte.
Ib : moment d’inertie de la section mixte, calculé avec ni correspondant.
ni : coefficient d’équivalence élastique
VI-7-4-2-Résistance des goujons
Le comportement exact des goujons cisaillés échappe au calcul théorique. Leur résistance
est établie expérimentalement par l’intermédiaire d’essais. Basée sur de nombreux résultats
d’essais, la valeur de calcul PRd de la résistance de cisaillement d’un goujon est définie par les
équations suivantes selon l’Eurocode 4 :
𝟎.𝟐𝟗 𝜶 𝒅𝑫 𝟐
 Pc.Rd = √𝒇𝒄𝒌 𝑬𝒄𝒎 (Ecrasement du béton)
𝜸𝒗
𝟎.𝟖 𝒇𝒖𝑫 𝝅 𝒅𝑫 𝟐
 PD.Rd = (Rupture de la tige du goujon)
𝜸𝒗 𝟒

PRd = min (Pc.Rd ; PD.Rd)

Avec :
dD : diamètre de la tige du goujon. (dD= 22 mm)
fck : valeur caractéristique de la résistance à la compression-éprouvette sur cylindre du béton à
l’âge considéré. (fck= 35 Mpa)

Ecm : valeur moyenne du module d’élasticité du béton (Ecm = 10 000 𝟑√𝒇𝐜𝐤 + 𝟖 )=35 000 Mpa.
fu,D : résistance à la traction de l’acier du goujon (en général, fu.D = 450 N/mm2).
γv : facteur de résistance relatif au moyen de connexion (γv = 1.25).
α = 0.2 (h/d + 1) pour 3 ≤ h/d ≤ 4 ; α = 1 pour h/dD > 4. (α=1)

Pc.Rd = 124.28 KN PD.Rd = 109.48 KN


PRd = 109.48 KN

𝑽𝑬𝒅 𝟓𝟐𝟎.𝟖𝟓
Le nombre des goujons : nv = = = 5 goujons /ml
𝑷𝑹𝒅 𝟏𝟎𝟗.𝟒𝟖

Pour des mesures de sécurité et d’exécution on prend 6 goujons /ml

KHALFAOUI - 109 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

VI-8- Les appareils d’appuis


Un appareil d’appui est un élément de l’ouvrage placé entre le tablier et les appuis ; dont le
rôle est de transmettre les actions verticales dues à la charge perméante et aux charges
d’exploitation, routières ou ferroviaires.
Aujourd’hui les appareils d’appuis en élastomère fretté et les appareils d’appuis à pot
représentent plus de 90% des appareils d’appuis utilisés sur les ponts.
VI-8-1-Limites d’utilisation
Les appareils d’appuis en élastomère fretté est adapté pour des réactions d’appuis limitées à
12 MN. Au-delà de 20 MN, les appareils d’appuis à pot sont préférables car ils limitent
l‘encombrement du dispositif.
VI-8-2-Appareil d’appui à pot
Il est constitué d’une embase métallique en forme de pot cylindrique de faible hauteur, dans
laquelle est enserré un cossin en caoutchouc avec un joint périphérique pour assurer
l’étanchéité.
Un piston est emboité avec un très faible jeu dans le pot s’appuie sur le cossin et va
transmettre les charges avec possibilité de rotation. Le cossin emprisonné entre le piston et le
pot, se comporte théoriquement comme un fluide.

Fig VI-51 : Appareil d’appui à pot fix (à élastomère confiné)

Les appareils peuvent être munis d’un dispositif de guidage qui autorise le glissement dans
toutes les directions (appareil d’appui multidirectionnel) ou dans une seule direction (appareil
d’appui unidirectionnel).
On peut avoir 2 types de guidages : un guidage central et un guidage latéral. Le guidage
central peut être obtenu par une clavette centrale fixée au piston. Le guidage latéral peut être
obtenu par des plaques latérales boulonnées, soudées ou usinée dans la masse.

KHALFAOUI - 110 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Fig VI-52 : Appareil d’appui à pot avec un Fig VI-53 : Appareil d’appui à pot avec un
guidage central guidage latéral

VI-8-3-Avantages et inconvénients
VI-8-3-1- Avantages :
Ces appareils d’appui permettent des descentes de charges élevées sous un encombrement
limité. Les capacités courantes vont de 5 000 à 30 000 kN, mais d’autres capacités sont
possibles.
Ils réalisent, grâce à la pression hydrostatique développée, une répartition presque uniforme
des charges sur la structure.
Ils engendrent des forces de rappel élastique beaucoup moins importantes que pour d’autres
types d’appareils d’appui.
Ils présentent une sécurité de fonctionnement satisfaisante. Les rares désordres portés à notre
connaissance ont eu pour origine des extrusions d’élastomère du coussin dues à la défectuosité
du joint d’étanchéité ou parce que l’appareil a subi des rotations plus importantes que celles
prévues lors de sa conception. Les autres problèmes sont des conséquences de défauts de pose
(erreurs de calage, mauvaise implantation, ...) ou portent sur la tenue du système de glissement
: échappement du PTFE, corrosion de la plaque de glissement en acier inoxydable, peinture de
cette plaque de glissement lors des remises en peinture de l’ossature métallique.

VI-8-3-2- Inconvénients :
Le principal inconvénient est leur capacité de rotation limitée bien qu’elle réponde aux
besoins de la majorité des ouvrages.

KHALFAOUI - 111 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Ils nécessitent une mise en œuvre précise et rigoureuse d’un niveau inhabituel dans le
domaine de la construction des ponts.
Leur fabrication nécessite des investissements notables en moyens industriels, notamment
les robots pour l’usinage des pots et des pistons. Les tolérances de fabrication sont extrêmement
faibles et obligent à des contrôles qualité en fabrication d’un niveau élevé.
Ceci explique que leur coût reste relativement élevé en comparaison notamment avec les
appareils d’appui en élastomère fretté.
Ils présentent un intérêt technique et économique à partir d’un seuil qui correspond à des
descentes de charges relativement élevées et des déplacements importants (sous réserve de
l’utilisation de systèmes de glissement appropriés).

VI-8-4- Le dimensionnement des appareils d’appuis


Dans les normes NF EN 1337-2 et 1337-5, le calcul des appareils d’appui se fait uniquement
à l’État Limite Ultime. Les combinaisons à utiliser sont donc des combinaisons fondamentales
dans lesquelles interviennent, outre les actions permanentes, les actions dues aux charges
ferroviaires, aux effets de la température (uniforme et gradient thermique) ainsi qu’au vent.
Annexe A de la norme NF EN 1993-2 : cette annexe fournit les règles de calcul pour les
appareils d’appui des ouvrages métalliques. Elle peut toutefois être appliquée à tous les types
de ponts, car elle doit être transférée dans la norme NF EN 1990. Cette annexe indique,
notamment, comment prendre en compte les incertitudes sur la température de pose des
appareils d’appui.
VI-8-4-1- Conditions d’appuis :

Fig VI-54 : vue en dessus, Conditions d’appuis

VI-8-4-2-Descente des charges du tablier pour un appareil d’appuis à pot :


D’après les résultats (les réactions d’appuis) obtenue par le calcul automatique (logiciel
robot) on a les valeurs présentées dans le tableau suivant :

KHALFAOUI - 112 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Tab VI-24 : Descentes de charges du tablier pour un appareil d’appui à pot

Descente des charges en MN (pour un appareil d’appui à pot) C0 C1

ELU combinaison permanente 9.77 9.77


ELU combinaison fondamentale (réaction minimal) 10.3 10.3
ELU combinaison fondamentale (réaction maximale) 17.23 17.23

Tab VI-25 : Rotation en rad au niveau des appuis

Rotation en rad C0 C1

ELU combinaison fondamental 0.008 0.008

L’attention des projeteurs est attirée sur le fait qu’il ne suffit généralement pas pour obtenir la
réaction maximale dans un appareil d’appui de diviser par le nombre d’appareils d’appui la
réaction maximale totale pour la pile ou la culée considérée. Il y a lieu de tenir compte de
l’excentricité des charges par rapport aux appareils d’appui et de la rigidité transversale de la
structure.
Compte tenu des tableaux précédents, l’ouvrage étant symétrique, on peut évaluer les efforts
verticaux à prendre en compte à l’ELU pour un appareil d’appui :

Tab VI-26 : Efforts maximales pour un appareil d’appui à pot

Effort maximal en MN (pour un appareil d’appui à pot) C0 et C1

ELU combinaison permanente 9.77


Effort minimal fondamental 10.3
Effort maximal fondamental 17.23

VI-8-4-3- Efforts verticaux pour l’appareil d’appui à pot


Pression dans le PTFE
La norme limite la pression moyenne sous combinaisons fondamentales à f e,d moy =40,00 MPa
On peut donc en déduire la surface minimum Sp du pot pour chaque appui :
Tab VI-27 : la surface minimum Sp du pot

Appui C0 et C1
Surface Sp du pot en m2 0.43075

Donc : un diamètre minimal : Dp= 0.71698m on prend Dp =720 mm

KHALFAOUI - 113 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Pression dans l’élastomère


La pression moyenne fe,d du coussin est limitée à f u / γM sous combinaisons fondamentales.
Soit avec :
𝑓𝑢
𝑓𝑒⋅ⅆ ≤
𝛾𝑀
fu = 60,00 MPa et γM Fond = 1,30
f e,d = 46,15 MPa
La contrainte limite fe,d donne la surface Sc du coussin pour les différents appuis :
Tab VI-28 : la surface minimum Sc de cossin

Appui C0 et C1

Surface Sc de cossin en m2 0.3733

Un diamètre minimal de cossin en élastomère : Dc = 700 mm avec une épaisseur de :


tc= 15 mm > 12 mm.
VI-8-4-4- Efforts horizontaux longitudinaux pour les appareils d’appui à pot glissants
Pour le coefficient de frottement d’un appareil d’appui isolé, on a : μmax = 3,2 % et
PP = 0,3 % d’où H = (μmax + PP) x V = 3,5 % × V
Avec :
μmax : le coefficient de frottement maximal de l’appareil d’appui.
PP : la précision de pose de l’appareil d’appui correspondant à un éventuel défaut
d’horizontalité.
Effort horizontal maximal à retenir pour l’étude d’un appareil d’appui à pot

C0 et C1 : H= 3.5 % x V = 0.035 x 17.23 = 0.603 MN

VI-8-5-Conclusion :

Les appareils d’appuis à pot pour notre pont qu’on doit commander auprès de l’usine ou bien
les acheter directement sur le marché, doivent résister à un effort verticale V= 17.23 MN pour
les 4 appareils et un effort horizontal H=0.603 MN pour les 2 appareils d’appui fixes.

On peut trouver plusieurs fournisseurs qui disposent leur produit qui ont été usinées selon la
norme EN 133-5 et qui répond aux essais mécaniques, avec les caractéristiques suivantes :

- Capacité de charge (verticale et horizontale pour les appareils de type fixe).


- Dimensions de la plaque de base.
- Dimensions de la plaque supérieure ainsi que la plaque de glissement.
- Hauteur totale de l’appareil d’appui.

Pour notre ouvrage on utilise des appareils d’appui à pot de marque (AGOM) de model
V-max, les caractéristiques de chaque appareil ont été résumé dans un catalogue (Annex). Les
appareils choisis sont les suivantes :

KHALFAOUI - 114 -
CHAPITRE VI : ETUDE DU TABLIER

Tab VI-29 : Appareil d’appui à pot de type fixe

Appareil d’appui fixe AGOM V-Max AGPF

Dimensions de l’appui poids


Appui type
ΦB H ΦZ Lz A W
nz
mm mm mm mm mm kg

V-Max AGPF18000-2700-2700 900 142 4 80 330 1080 940

fig VI-55 : Dimensions d’appareil d’appui à pot fixe

Tab VI-30 : Appareil d’appui à pot à glissement libre

Appareil d’appui à glissement libre AGOM V-Max AGPM

Dimensions de l’appui Poids


Appui type
ΦB H ΦZ Lz A C D ΦU LU E F
nz nU W kg
mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm mm

V-Max
AGPM 826 143 4 40 140 926 760 820 4 40 140 680 740 529
18000/100/20

fig VI-56 : Dimensions d’appareil d’appui à pot à glissement libre

KHALFAOUI - 115 -
CHAPITRES VII :
ETUDE
DE
LA CULEE
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

VII-1-Introduction :
La définition des appuis d’un ouvrage est une option fondamentale et indissociable de
l’étude de l’ouvrage dans son ensemble. Ce choix résulte d’une vaste synthèse englobante :
o La nature et le mode de construction du tablier.
o Les contraintes naturelles du site.
o Les contraintes fonctionnelles du projet.
Dans la plupart des cas on commence par implanter les appuis extrêmes (les culées). Une
fois ces culées implantées, on connait la longueur totale de la brèche à franchir et on peut
élaborer une première esquisse de solution. Si cette (ou ces, s'il y en a plusieurs) esquisse n'est
pas satisfaisante, on retouche l'implantation des appuis extrêmes et on reprend le raisonnement,
selon un processus itératif.

VII-2-Fonction des culées :


Une culée bien conçue doit satisfaire à toutes les exigences de la fonction culée, qui se
décompose en une fonction mécanique et une fonction technique.
VII-2-1-Les fonctions mécaniques :
Les caractéristiques de la fonction mécanique sont :
➢ Une transmission des efforts au sol de fondation.
➢ La limitation des déplacements horizontaux en tête, de façon à ne pas gêner le
fonctionnement des appareils d’appui.
➢ La limitation des déplacements verticaux (tassements).
Pour cela il faut une bonne transmission des efforts au sol de fondation, il faut comprendre
une répartition aussi équilibre que possible des efforts dans les diverses parties de la culée,
essentiellement sous charge permanente car les effets des actions variables sont souvent faibles
devant les charges permanentes.
VII-2-2-Les fonctions techniques :
La fonction technique d’une culée se caractérise par le fait que :
➢ L’on accède souvent par elle à l’intérieur de l’ouvrage.
➢ L’on peut être amené à lui associer une chambre de tirage lorsque les conduites ou les
canalisations passent à l’intérieur du tablier.
VII-2-3-Choix du type de culée :
On distingue plusieurs familles de culée :
➢ Les culées enterrées
➢ Les culées remblayées
➢ Les culées creuses
➢ Les culées en terre armée
➢ Les culées contrepoids
Le choix de type de la culée dépond essentiellement de :

KHALFAOUI - 116 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

➢ La nature et le mode de construction du tablier.


➢ Les contraintes naturelles du site.
➢ Les contraintes fonctionnelles de l’ouvrage.
Dès le stade des premières études, le projecteur doit chercher à s’orienter vers des culées
enterrées, qui sont les plus économiques, les plus faciles à exécuter et les plus sures.
Pour notre ouvrage on a opté pour des culées enterrées, vu les petites hauteurs des remblais.

VII-3-Etude de la culée :
VII-3-1- Prédimensionnement :
❖ Mur garde grève :
La hauteur du mur garde grève est celle du tablier plus de l’appareil d’appui plus de dés
d’appui
H= 1.46 m
Épaisseur (couronnement) :
Hculée = 6.81 m
E = Max (0,30, H/8 =0.3) donc on prend E=0.5 m (selon SETRA pp73).
Longueur : est celle du tablier = 14.1 m.
❖ Mur frontal :
Hauteur : Hf = 6.81 – 1.46 = 5.35 m
L’épaisseur : Ef = 2.00m
❖ La semelle :
Épaisseur : 2.5 m.
Largeur : 13.2 m.
Longueur : 15 m.
Béton de propreté : 0,10 m.
Le résultat illustré dans le rapport géotechnique montre que notre sol présente une faible
portance donc on préconise des fondations profondes (des pieux de 1.2m de diamètre).
❖ Mur en retour :
Le mur en retour à une épaisseur constante égale 0.50 m Il a une longueur de 6.5 m et
hauteur de 6.81 m celle de la culée.

KHALFAOUI - 117 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

Fig VII-1 : Dessin de la culée

VII-3-2- Évaluation des efforts sollicitant la culée


VII-3-2-1-Détermination du coefficient de poussée kad

Selon le règlement parasismique des ouvrages d’art (RPOA) 2008 le coefficient de poussée
dynamique active peut être calculé suivant la formule dite Monobé-Okabe, dans le cas d’un
écran vertical. Pour les états actifs :
cos2(𝜑−𝜃)
Kad = 2
sin 𝜑 .sin(𝜑−𝛽−𝜃)
cos2 𝜃(1+√ )
cos 𝜃 .cos 𝛽

φ : angle de frottement interne (φ=30°)


β : inclinaison de la culée β=0°
δ : angle de frottement remblai-culée. (Sol -béton) δ=0.
𝐾ℎ
θ : angle entre la direction du séisme et la verticale : 𝜃 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔(1±𝐾𝑣)
Effort sismique horizontal : Hs= kh.G
Effort sismique vertical : Hs= (1±kv) G.
On a la zone I et le pont de premier groupe (RPOA2008)
kH = A
kv = 0, 3 kH
A : coefficient d’accélération de zone (RPOA 2008 tableau 3.1), Et par suite : KH=0.15
Kv = 0.3kh = 0.045
Les coefficients pour les quatre cas du séisme :
On a fait les calculs sur trois cas favorables de séismes correspondant à :
▪ 1er cas : cas normaux sans séisme « kh=kv=0 »
▪ 2éme cas : cas de séisme « horizontal + verticale vers le bas » « kh=0.15, kv=0.045»

KHALFAOUI - 118 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

▪ 3éme cas : cas de séisme « horizontal-verticale vers le haut » « kh=0.15, kv=-0.045»

Tab VII-1 : coefficient de pondération

Action du 𝒌𝒉
Kh Kv 𝜃 = 𝑎𝑟𝑐𝑡𝑔( ) Kad
séisme 𝟏±𝒌𝒗

Cas normale 0 0 0 0.33

Séisme (verticale
+ horizontale)
0.15 0.045 8.17 0.428
Séisme (verticale
-horizontale)
0.15 -0.045 8.93 0.438

VII-3-2-2-Calcul des poussées

a) Poussé des surcharges sur remblai


L’intensité q=10 KN/m².
P = q ×S avec S : surface de contact.
b) Poussée des terres :
Agissant sur une hauteur H et sur une largeur L est donnée par la formule suivante :
P=1/2 Ka γ H²L.
Avec γ=19 KN/m3. (Poids volumique).
Le calcul des efforts sur la culée se fait par rapport au point O.
Ms : désigne le moment stabilisant
M r : désigne le moment renversant.
L’ensemble des moments et efforts agissants sur la culée pour les trois cas existants.

VII-3-2-3-Détermination des sollicitations

Tab VII-2 : les sollicitations agissant sur la culée

Désignation P(KN) Kh*P P*(1±Kv) Bl(X/0) Bl(Y/0) MR(KN.m) MS(KN.m)

Poids
CN=6629.66 0 6629.66 1.30 5.64 8618.558 0
propre
CN=
13,2*16.8*2*25= 0 11088 0 1,25 0 0
12375
Semelle CS H+V+ 1663.2 11586.96 0 1,00 1663.2 0

CS H+V- 1663.2 10589.04 0 1,00 1663.2 0

KHALFAOUI - 119 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

CN= 2*5,35*14,1*25
0 3772 1 5,17 3772 0
Mur = 3772
frontal CS H+V+ 565,8 3941,74 1 5,17 3941,74 2927,28
CS H+V- 565,8 3602,26 1 5,17 3602,26 2927,28
CN=2*36,097*0,5*25
0 902,425 2,77 6,337 0 2501,61
= 902,425
Mur retour CS H+V+ 135,36 943,03 2,7721 6,337 857,8 2614,18
CS H+V- 135,36 861,81 2,7721 6,337 857,8 2389,04
CN=
0,5*1,46*14,1*25 = 0 257,5 0,25 8,578 64,375 0
Mur garde 257,5
grève CS H+V+ 38,625 269,08 0,25 8,578 67,27 331,32
CS H+V- 38,625 245,91 0,25 8,578 61,48 331,32
CN=
45,0961*13,1*19= 0 11225 3,30 5,91 0 37082,91
Poids des 11225
Remblais CS H+V+ 1683,75 11730,125 3,30 5,92 9961,73 38751,64
CS H+V- 1683,75 10719,875 3,30 5,92 9961,73 35414,18
CN= 0,5
*19*0,33*9,39^2*13,1 0 3600 / 3,13 11268 0
Poussée des = 3600
terres
CS H+V+ 4666,5 / / 3,13 14606,145 0
CS H+V- 4775,52 / / 3,13 14947,38 0
CN= 10*6,6*13,1=
Poids des 0 864,6 3,3 9,63 0 2853,18
864,6
surcharges CS H+V+ 129,69 903,507 3,3 9,63 1248,92 2981,57
10 KN/m2
CS H+V- 129,69 825,693 3,3 9,63 1248,92 2724,8
CN=
Poussée des 10*0,33*9,36*13,1 = 0 405,93 / 4,695 1905,84 0
surcharges 405,93
10 KN/m2 CS H+V+ 525 / / 4,695 2464,875 0
CS H+V- 537,06 / / 4,695 2521,50 0

Tab VII-3 : les efforts due aux charges verticales totales

CN 0 36026,185 / / 12455 42437,7


Total
(effort CS H+V+ 4409,48 30719,37 / / 18397.77 47606
vertical)
CS H+V- 4409,48 28073,68 / / 18052.5 43786.62

KHALFAOUI - 120 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

Tab VII-4 : les efforts due aux poussées horizontales totales

CN 0 4005,93 / / 13173,84 0

Total
CS H+V+ 5191,5 / / / 17071,02 0
(poussée)

CS H+V- 5312,58 / / / 17468,87 0

VII-3-3-vérification de la stabilité de la culée :


Comme nous avons une culée sur pieux, donc pas de vérification de la stabilité.

VII-3-4- Ferraillage de la culée :

VII-3-4-1- Mur garde grève :

Le mur garde grève est soumis essentiellement à l’action des forces horizontales sur la face
arrière en contact avec les terres :
- Poussée de terres
- Poussée de la surcharge de remblais
- Effort de freinage
❖ Évaluation des efforts agissant sur le MGG :
1-Poussée des terres :
Le moment à l'encastrement est :
Mp = P × h/3 avec P = 1/2 Ka .γ H².
Avec : Kah = 0,333
γ= 19 KN/ m3.
H =1.46 m.
Donc : P= 0.5×0.333×19×1.46² = 6.74 KN
Mp= 6.74×1.46/3 = 3.28 KN.m

2- Moment dû à la force de freinage :

On considère l’effet de freinage d’une seule roue d’une charge exceptionnelle du convoi,
dont le moment d’encastrement est donné par l’expression suivante :

𝟐𝛍× 𝐏 × 𝐡
Mf =
𝟎.𝟐𝟓 + 𝟐𝐡

Où :

μ = 1.6 (ELU)
P : charge d’une roue du convoi roulant, P = 125 kN.
h : Hauteur du mur, h = 1.46 m.

KHALFAOUI - 121 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

Résultats :

Mf = 184.224 kN.m/ml

3- Poussée d’une charge locale située en arrière du mur :

La norme relative à l’ouvrage d’art prescrive une surcharge à l’arrière d’une culée de pont
rail de 3.6 𝑡/𝑚2 pour un essieu de 25t, il est réparti sur une largeur de 2.8 m avec une
diffusion de 45° sur une épaisseur de 0.3 m de ballast.
q= 3.6 t/m2
Q = q×𝐾a × h= 36 × 0.333× 1.46 = 17.35 KN
M= (Q×h) / 2 = (17.35 × 1.46) / 2 = 12.66 KN.m

Combinaisons d’actions :

A l’ELU : 1,35 MG + 1,45 MQ =1.35 × 3.28 + 1.45 × (184.224 + 12.66)


MELU = 290 KN.m
A l’ELS : MG + MQ = 3.28 + 184.224 + 12.66
MELS = 200.164 KN.m

❖ Le ferraillage

On utilise le ROBOT EXPERT en flexion simple en considérant une section rectangulaire de


dimensions : 1 × 0.5 m².

Les données :
Béton : fc28 = 30 MPa ; γb = 1.5 ; σbc = 0.6 fc28 = 18 MPa ; θ = 1
Acier : fe = 500 MPa ; γs = 1.15 ; fissuration préjudiciable

Résultats :

- Ferraillage principal (côté du remblai) : As = 15.5 cm² ; Soit : 5HA20/ml, avec St =22.5 cm.

- Armatures de construction (côté du tablier) : A’s = As/3 = 5.167 ; Soit : 5HA12/ml, avec
St= 22.5cm.

- Ferraillage transversal : Ast = As/4 ; Soit : 5HA10/ml,

KHALFAOUI - 122 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

Fig VII-2 : Ferraillage de mur garde grève

VII-3-4-2- Le mur frontal :


❖ Évaluation des efforts :
Le mur frontal est soumis à des sollicitations due essentiellement aux charges permanents
(poids propres de la superstructure, poussée des terres), surcharge sur remblais et les
surcharge d’exploitation.
Tab VII-5 : les efforts agissant sur le mur frontal

Désignation H(KN) V(KN) Bl/x(m) Bl/y (m) MR MS

M GG / 257,5 1,05 6,078 0 270,375

M en retour / 902,425 4,0721 3,837 0 3674,764843

Poids des terres / 11225 4,6036 3,4164 0 51675,41

Poussée des terres 3600 / / 2,28 8208 0


Surcharges sur
/ 864,6 3,3 6,86 0 2853,18
remblais
Poussée des
405,93 / / 3,43 1392,3399 0
surcharges

Mur frontal / 3772 0,3 2,6737 0 1131,6

Réaction du tablier / 6629.66 0 5,35 0 0

Total 4005,93 23651.185 / / 9600,34 59605,33

KHALFAOUI - 123 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

❖ Le ferraillage
Le ferraillage se fait en flexion composée à l’ELU avec :
fc28 =30 MPa , b0= 1m , h = 2 m. On remarque que la condition la plus défavorable est la
condition normale.
N=1677.4 KN/ml
M = 3546.45 KN.m/ml.

Résultats :

- Ferraillage principal As = 24.2 cm² ; Soit : 8 HA 20/ml, avec St =13 cm.

- Ferraillage transversal : Ast = As/3 = 8.067 cm2 ; Soit : 5HA16/ml,

VII-3-4-2- Le mur en retour :


❖ Évaluation des efforts :
1-Efforts horizontaux :
- Poussée des terres : Pt= [0,333 × 19× (6.86)²×1]/2 = 147.53 KN /ml.
- Poussée des surcharges sur remblai : Psr= 12 × 6.86 × 0,333 × 1 = 27.16 KN /ml.
- Poussée de la surcharge concentrée (2t) : Psc= 2 × 1,2 = 24 KN.
Les moments :
- Poussée des terres : Mt = 147.53 × (6.86) 1/3= 337.35 KN.m /ml.
- Poussée des surcharges sur remblai : Msr= 27.16 × 6.86/2 = 93.18 KN.m /ml.
- Poussée de la surcharge concentrée : Msc= 24 × 6.86 = 164.64 KN.m
Les combinaisons :
ELU : MELU= 1.35 Mt +1.45 (Msr+ Msc)
MELU = 1.35 × 337.35 + 1.45 (93.18+164.64) = 829.26 KN.m/ml
ELS: MELS= Mt + Msr+ Msc.
MELS= 337.35 + 93.18+164.64 = 595.14 KN.m /ml.
2- Efforts verticaux
-Poids propre du mur : PG= 1 × 0.5 × 6.86 × 25= 85.75 KN /ml.
- Poussée de la surcharge concentrée (40kN) : Psc= 40 × 1,2 = 48 KN.
Les moments
- Poids propre du mur : MG= 85.75 × 3.3 = 283 KN.m /ml.
- Poussée de la surcharge concentrée Msc= 48 × 3.3= 158.4 KN.m

KHALFAOUI - 124 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

Les combinaisons :
ELU : MELU= 1,35 MG +1.45Msc
MELU= 1,35 ×283 +1.45×158.4 = 611.73 KN.m /ml.
ELS :MELS= MG + Msc
MELS= 283+ 158.4 = 441.4 KN.m /ml
❖ Le ferraillage
Le ferraillage se fait en flexion simple à l’aide de logiciel robot expert :
fc28 =30 MPa ; b = 1 m ; h = 0.5 m.
1- Ferraillage verticale :
Le ferraillage se fait en flexion simple :
MELU = 829.26 KN.m /ml. MELS =595.14 KN.m /ml.
Sur une hauteur de 6.86 m donc pour 1m :
MELU = 120.88 KN.m /. MELS =86.755 KN.m /ml.

As = 8.3 cm²/ml.
Soit: 5 HA16/ml pour As = 10.05 cm²/ml.
Asv = As / 3 = 3.35cm²/ml.
Soit : 5 HA12/ml pour A’s = 5.65cm²/ml.

2- Ferraillage de suspension :

MELU = 611.73 KN.m /ml. MELS = 441.4 KN.m /ml.


Sur une distance de 3 m donc pour 1m :
MELU = 204 KN.m /ml. MELS =147.13 KN.m /ml.

As = 14.4 cm2/ml.

Soit: 5 HA 20/ml pour As = 15.71 cm2/ml.

A’s = As / 3 = 5.24 cm2/ml.

Soit : 5 HA14 pour A’s = 7.70 cm2/ml.

Condition de non fragilité


𝐴𝑠 ≥ 100 × 45× 0.23 × (2.4/500) = 4.968 cm² → vérifier

KHALFAOUI - 125 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

HA 16

HA 20

HA 14

Fig VII-3 : Ferraillage de mur en retour

VII-3-5-Fondations

Fonder une construction est une des plus anciennes activités des travaux publics, et le
problème de géotechnique le plus courant encore aujourd’hui. Selon la capacité du sol à surface
n’a pas une résistance suffisante pour supporter l’ouvrage par l’intermédiaire d’une fondation
superficielle, des fondations profondes sont mises en place. Ce type de fondation (pieux, puits)
permet de reporter les charges, dues à l’ouvrage qu’elles supportent, sur des couches de sol
situées à une profondeur variant de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres.

VII-3-5-1-Choix du type de fondation

D’après le rapport géotechnique, le mode de fondation à préconiser pour les appuis de


l’ouvrage est de type profond : pieux de 27 m de longueur, et de diamètre Ф= 1,2m. Les pieux
forés sont le type de pieux le plus couramment utilisé dans les ouvrages.

VII-3-5-2-La semelle :
La semelle est un élément de l’infrastructure qui joue un double rôle : l’encastrement de
l’appui et la répartition des charges dans les pieux. Le ferraillage de la semelle se calcule
généralement par la méthode des bielles si elle vérifie les conditions.

KHALFAOUI - 126 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

a) Etude et ferraillage de la semelle


Tab VII-6 : les efforts agissant sur la semelle

Efforts Efforts
Désignation horizontaux verticaux MR (KN.m) MS (KN.m)
(KN) (KN)
CN 4005,93 36026,185 25 628,84 42437,7
CS H+V+ 9601 30719.37 35468.8 47606
CS H+ V- 9722.06 28073.68 35521.37 43786.62

Condition normale

Nmax = 36026.185 KN
Mmax =42437.7 – 25628.84 = 16 808,86 KN.m
Condition sismique
Nmax = 30719.37 KN
Mmax = 47606 – 35468.8 = 12 137,2 KN.m
1- Détermination des nombres des pieux :
Effort normal maximal
𝑁=
capacité portante de pieux
La résistance à l’enfoncement d’un pieu se fait par deux mécanismes différents :
o Le mécanisme de frottement latéral.
o Le mécanisme de mobilisation de pressions en pointe.
𝑄𝑝 𝑄𝑓
𝑄𝑎𝑑𝑚 = ( ) + ( )
3 2
D’après le rapport de l’étude géotechnique, le frottement latéral et la résistance de pointe
égal à :
Qp = 4570.5 KN et Qf = 2086.1 KN
Donc :
4570.5 2086.1
𝑄𝑎𝑑𝑚 = ( )+( ) = 2 566,55 𝐾𝑁
3 2
Le nombre de pieu est :
Effort normal maximal 36026,185
𝑁= = = 14.036
capacité portante de pieux 2 566,55

Donc on prend 20 pieux

KHALFAOUI - 127 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

Fig VII-4 : disposition des pieux

L’effort normal qui revient à chaque pieu est donné par la formule suivante :
𝑁 𝑀 𝑦 𝑀𝑦 𝑥
Ni = 𝑛 ∓ ∑𝑥𝑦 2 ∓ ∑ 𝑥2

Avec les hypothèses suivantes :


o Déformation pieu-semelle proportionnelle à la charge.
o Semelle infiniment rigide.
o Pieux identiques.
Condition normale :
36026,185 16 808,86 × 5.4
N1 = + 8(1.82)+8(5.42) = 2151.5 KN < Qadm
20

36026,185 16 808,86 × 5.4


N2 = − 8(1.82)+8(5.42) = 1451.12 KN < Qadm
20

Condition sismique :
30719.37 12 137,2 × 5.4
N1 = + 8(1.82)+8(5.42) = 1788.83 KN < Qadm
20

30719.37 12 137,2 × 5.4


N2 = − = 1283.11 KN < Qadm
20 8(1.82 )+8(5.42 )

2- Ferraillage de la semelle

Armatures transversales inférieures :


La méthode de bielle est applicable (α<55°) alors :

KHALFAOUI - 128 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

Fig VII-5 : Méthode des bielles

Le ferraillage sera fait en flexion simple pour une section de (b0.h)


h=2 m ; b0=h+D=3.2
𝑀
A=
𝜎.𝑑
Avec :
d=0.9h = 1.8 m

Tab VII-7 : Efforts sollicitant la semelle pour le ferraillage

Condition Rmax (KN) M (KN.m) σa (Mpa) As (cm2)

Normale 2151.5 3775.88 333.33 62.93

Sismique 1788.83 2325.48 500 25.84

As =62.93 cm2 donc on choisit une armature : 13 HA25 avec As = 63.91 cm2 = 19.97 cm2/ml
Les armatures transversales sont placées dans les bandes axées sur les pieux, ayant
pour largeur (L) telle que :
L= D+ h = 3.2m
Calcul de l’espacement St
𝐷 + ℎ − 2𝑐
𝑆𝑡 =
𝑛−1

KHALFAOUI - 129 -
CHAPITRE VII : ETUDE DE LA CULEE

n : Nombre de barres
c : Enrobage
D : diamètre de pieu
1.2 + 2 − 2 × 0.05
𝑆𝑡 = = 0.258 𝑚
13 − 1
On prend St=15 cm
Armatures longitudinales inférieures dans la semelle :
𝐴′ = 𝐴𝑠/3 = 6.65 𝑐𝑚² /ml Soit HA16 Avec espacement de 15cm

D’où : la section totale longitudinale A’=13.2 x 8.04= 106.13 cm².


Soit : 53AH16 (106.53 cm²).
Armatures de construction :
1- Armature transversale supérieures :
𝐴𝑠
At ≥ = 6.656 cm2 /ml soit HA16 avec esp = 20cm
3

2- Armatures longitudinales supérieures :


𝐴l Soit HA14 avec esp = 15cm
Armatures latérales :
T12 Avec espacement de 20cm

HA16/ esp15cm

HA14/ esp20cm
HA12
esp20cm

HA16/ esp20 cm

HA25/ esp15cm

Fig VII-6 : Ferraillage de la semelle

KHALFAOUI - 130 -
CHAPITRES VIII :
ETUDE
SISMIQUE
CHAPITRE VIII : ETUDE SISMIQUE

VIII-1-Introduction :
Le comportement dynamique des ponts a toujours intéressé les concepteurs. L'analyse
modale permet d'améliorer la connaissance physique et le comportement d'une structure en
service. En particulier, elle permet d'appréhender les problèmes d'amplification dynamique de
la réponse d'une structure sous une excitation forcée qui est dans notre étude le séisme ou le
vent. Ces amplifications dynamiques peuvent être synonymes d'inconfort ou de source de
détérioration de l'ouvrage. Leur connaissance permet de modifier la conception du pont.

VIII-2-Calcul sismique :
Les sollicitations horizontales et verticales dues au séisme sont déterminées par l’application
aux diverses parties de l’ouvrage des accélérations calculés automatiquement par le logiciel
après la définition du site, groupe d’usage du pont et de la zone sismique.
Ces caractéristiques (le site, le groupe d’usage du pont et la zone sismique) sont données
respectivement dans les tableaux suivants (selon RPOA 2008) :

Tab VIII-1 : coefficient d’accélération pour site A

Groupe 01
A = 0.15
Zone sismique I

Tab VIII-2 : Valeurs de T1, T2 et S pour la composante horizontale

T1= 0.15
S2 T2= 0.40
S = 1.1

Tab VIII-3 : Valeurs de T1, T2 pour la composante verticale

KHALFAOUI - 131 -
CHAPITRE VIII : ETUDE SISMIQUE

T1= 0.15
S2 T2= 0.40
α = 0.7

On fait introduire ces données dans l’icône spécifie pour l’étude sismique dans le logiciel,
nous suivons les étapes suivantes :
1- Définition du cas de charge (charge sismique)
2- 2- Choix de type d’analyse et de règlement de calcul (RPA 99 2003)
3- Définition du groupe d’usage, site et la zone (groupe d’usage 1A, site : S2, zone
sismique I)
4- L’affectation de combinaison des composantes de l’action sismique :
L'effet probable de l'action maximale E, dû à l'apparition simultanée des actions sismiques le
long des axes X, Y et Z, peut être estimé, à partir des effets d'actions maximales Ex, Ey et Ez
dues à l'action sismique indépendante le long de chaque axe, comme suit :
Les effets des différentes composantes du mouvement d'ensemble sont combinés de la
manière suivante :

Où :
Ex, Ey et Ez : sont les effets des actions sismiques dans chacune des directions respectives X,
Y et Z.
5- Définition des combinaisons.
6- Lancement de calcul.

VIII-3-Les modes propres :


Par cette méthode, il est recherché pour chaque mode de vibration, le maximum des effets
engendrés dans la structure par les forces sismiques représentées par un spectre de réponse de
calcul. Ces effets sont par la suite combinés pour obtenir la réponse de la structure.
Le calcul a été effectué par le logiciel ROBOT 2019 :
L’effet du séisme sera évalué par une analyse dynamique modale de la structure, en restant
dans le domaine élastique linéaire, à l’aide de la méthode de la superposition des modes suivant
un spectre de réponse du projet et le calcul des modes sera arrêté dès que leur masse participante
atteindra 90% de la masse totale vibrante.

KHALFAOUI - 132 -
CHAPITRE VIII : ETUDE SISMIQUE

D’après les résultats obtenus par Robot on a :

Fig VIII-1 : Les modes propres

VIII-4- Combinaison des actions de calcul :


Les combinaisons à prendre en compte et les coefficients partiels de sécurité sont propres
aux calculs sismiques.
On distingue :
• pour la vérification des structures G + E + P + 0,4⧍T +D + ΨQ
Avec :
G : valeur nominale des charges permanentes,
E : action sismique limitée au mouvement d'ensemble, obtenue par la combinaison la plus
défavorable des composantes de l'action sismique
Q : actions variables des charges d'exploitation,
⧍T : désigne les variations de température,
Ψ : coefficient de combinaison.
Ψ = 0,2 pour les ouvrages routiers urbains,

KHALFAOUI - 133 -
CHAPITRE VIII : ETUDE SISMIQUE

Ψ = 0,3 pour les lignes ferroviaires,


Ψ = 0 pour les autres cas.
Représentation graphique de quelques modes

Fig VIII-2 : Mode N°1 (f=1.05 HZ ; T=0.95 sec)

Fig VIII-3 : Mode N°2 (f=2.01 HZ ; T=0.5 sec)

KHALFAOUI - 134 -
CHAPITRE VIII : ETUDE SISMIQUE

Fig VIII-4 : Mode N°3 (f=2.59 HZ ; T=0.386 sec)

VIII-5-Vérification de la charpente :
Le format général des vérifications est le suivant :

Avec les notations


Sd : sollicitation agissante de calcul de la combinaison d'action définie en VI-4
γ0=0,8+0,2q, coefficient de surcapacité, permet de prendre en compte de manière forfaitaire
la conception en capacité de la structure, plafonné à 1,2 pour les moments fléchissant,
q est le coefficient de comportement.
γ0= 1 pour les vérifications à la flexion dans les zones critiques des piles
γ R : permet d'apporter une sécurité complémentaire vis-à-vis des ruptures fragiles, ayant pour
valeur :
•1,4 pour tout élément ou tout raccordement (attaches, ancrages, culots, manchons de
raccordement, etc..) de type fragile,
•1,4 pour l'effort tranchant dans les piles,
•1,0 dans tous les autres cas
Rd : résistance de calcul de la section.
Les résistances des matériaux à prendre en compte sont obtenues en divisant les valeurs
caractéristiques fc28 ou fe par un coefficient de sécurité γ m dont les valeurs sont :
•γ m = 1,30 pour le béton
•γ m = 1,00 pour les armatures du béton armé, ou pour les poutres et les piles métalliques.

KHALFAOUI - 135 -
CHAPITRE VIII : ETUDE SISMIQUE

Pour la détermination de la résistance des sections, les diagrammes contraintes-déformations


des matériaux seront ceux des règlements de calcul en vigueur pour l'Etat Limite Ultime.
Ces coefficients doivent être introduits au moment de la vérification des sections et selon la
nature et la position de l'élément vérifié.
Tableau de vérification :
- Ce tableau représente la vérification des différents éléments constituant le pont sous
différentes sollicitations (M, T, N)
-Les diagrammes de (M, T, N) sous le chargement dynamique sont représentés en annexe
-La formule de la vérification est :

Tab VIII-2 : Tableau de vérification des éléments en charpente

Moment (MN.m) Effort tranchant Effort normal


(MN) (MN)
γ0=1,2 γR=1 γ0=1 γR=1,4 γ0=1 γR=1,4
MRd=18.815 MN.m VRd= 11.46 MN NRd= 45.582 MN
Poutre principale
MEd=3.144 MN.m VEd= 1.195 MN NEd= 10 MN
3.773 < 18.81 vérifié 1.195 < 8.185 vérifié 10 < 32.55 vérifié
γ0=1,2 γR=1 γ0=1 γR=1,4 γ0=1 γR=1,4
MRd= 20.71 MN.m VRd= 19.13 MN NRd= 63.05 MN
Arc
MEd= 3.4 MN.m VEd= 1.14 MN NEd= 12.073 MN
4.08 < 20.71 vérifié 1.14 < 13.66 vérifié 12.07 < 45.03 vérifié
γ0=1,2 γR=1
MRd=3.55 MN.m
Pieces de pont
MEd=1,27 MN.m
1,524 < 3.55 vérifié
γ0=1 γR=1,4
NRd= 7.952 MN
Suspentes NEd= 1.871 MN
1.871 < 5.68 vérifié

VIII-6-Conclusion :
On constate que les sollicitations dues au séisme sont moins importantes que les sollicitations
dues à la combinaison la plus défavorable de l'étude statique donc le dimensionnement à l'étude
statique suffit.

KHALFAOUI - 136 -
CONCLUSION GENERALE

CONCLUSION GENERALE

Les ponts métalliques et mixtes représentent une part significative dans les réalisations
actuelles des ouvrages d’arts. La qualité de ces projets nécessite la maîtrise des notions de
charpente métallique, béton et de structure mixte.
Ce mémoire de fin d’étude a été consacré à la conception d’un pont rail dans le cadre de la
réalisation de la nouvelle ligne ferroviaire Boughezoul-Djelfa au PK 229+550, ensuite une
étude de la variante retenue « pont métallique en Bow-String ».
A la lumière de cette étude on a pu aboutir :
o A l’analyse des différentes données a abouti au choix d’un pont Bow-string à une seule
travée de 100 m, composé de deux arcs inclinés, avec un tablier à poutres latérales en
acier dont la dalle est en béton armé.
o Au calcul des charges et des surcharges auxquelles sera soumise notre structure.

o A une modélisation et détermination des sollicitations à l’aide du logiciel de calcul


ROBOT STRUCTURAL ANALYSIS 2019, ainsi l’utilisation des différents logiciels
de calcul et de dessin : AUTOCAD, ROBOT EXPERT et MICROSSOFT OFFICE
EXCEL.

o Aux vérifications des différents éléments sous différentes sollicitations.

o On constate que les sollicitations dans le cas sismique sont moins importantes que les
sollicitations dues à la combinaison la plus défavorable dans l'étude statique donc le
dimensionnement à l'étude statique suffit.
En somme, ce travail nous a permis d'approfondir, de compléter et d'appliquer nos
connaissances acquises tout au long de notre formation au sein de l'Ecole Nationale supérieure
des travaux publics. Par ailleurs, nous nous sommes familiarisés avec les logiciels de calcul. Ce
projet nous a permis de se lancer dans la vie professionnelle, de bénéficier de l'expérience et
des connaissances des experts de l'entreprise (SAPTA)

KHALFAOUI - 137 -
Références Bibliographiques
Ouvrage et Normes :

(1) EN 1990 Eurocode 0 : Base de calcul des structures.


(2) EN 1991 Eurocode 1 : Actions sr les structures.
(3) EN 1993 Eurocode 3 : Calcul des structures en acier.
(4) EN 1994 Eurocode 4 : Calcul des structures mixtes acier-Béton.
(5) Cahier des prescriptions communes, applicables aux marchés de travaux d’ouvrages d’art
et d’autres constructions, Livret 2.01, Règles de conception et de calcul des ouvrages en
béton, en métal ou mixtes, SNCF, Edition février 1995.
(6) Règles parasismiques applicable aux domaines des ouvrages d’art RPOA, DTR Ministère
des travaux publics 2008.

(7) Pont à outres préfabriques précontrainte par post tension VIPP, Guide de conception,
SETRA, France, 1996.
(8) Conception des ponts : Anne BERNARD Gély, Jean-Armand CALGARO, presses de
l’école nationale des ponts et chaussés.
(9) Ponts mixtes acier-béton, Guide de conception, SETRA,2010.
(10) Traité théorique et pratique de la construction des ponts métalliques, MM.L.
MOLINOS et C. PRONNIER.
(11) LEBET, J-P, HIRT, M.A, Pont en acier, conception et dimensionnement des ponts
métalliques et mixtes acier-béton, Traité de génie civil, Volume 12, Presses polytechniques
et universitaires romandes, Lausanne, mars 2009.
(12) Appareils d’appuis à pot, utilisation sur les pont, viaducs et structures similaires, Guide
technique, SETRA, 2007.

Cours :
(13) OUAKLI. A. cours de charpente métallique, Ecole nationale supérieure des travaux
publics ENSTP, Alger ,2020-2021.
(14) BENREDHOUANE. M. cours B.A et calcul d’ouvrages en B.A, ENSTP, Alger, 2021.

Thèses :
(15) Thèses d’option ouvrage d’art (ENSTP).
Logiciels :
• Autodesk Robot structural Analysis Professional 2019.
• AutoCAD 2016.
• Microsoft OFFICE 2016 : calcul et traitement des textes.
COUPE LITHOLOGIQUE DU SOL (rapport de forage)

KHALFAOUI
ANNEXES
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-1 Moment fléchissant sous le poids propre

ANNEXE A-2 Effort tranchant sous le poids propre

ANNEXE A-3 Effort normale sous le poids propre

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-4 Moment fléchissant sous le CCP

ANNEXE A-5 Effort tranchant sous le CCP

ANNEXE A-6 Effort normale sous le CCP

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-7 Moment fléchissant sous le UIC 71 (1 voie)

ANNEXE A-8 Effort tranchant sous le UIC 71 (1 voie)

ANNEXE A-9 Effort normale sous le UIC 71 (1 voie)

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-10 Moment fléchissant sous le SW0 (1 voie)

ANNEXE A-11 Effort tranchant sous le SW0 (1 voie))

ANNEXE A-12 Effort normale sous le SW0 (1 voie)

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-13 Moment fléchissant sous le SW2 (1 voie)

ANNEXE A-14 Effort tranchant sous le SW2 (1 voie))

ANNEXE A-15 Effort normale sous le SW2 (1 voie)

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-16 Moment fléchissant sous la comb 01 ELU

ANNEXE A-17 Effort tranchant sous la comb 01 ELU

ANNEXE A-18 Effort normale sous la comb 01 ELU

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-19 Moment fléchissant sous la comb 02 ELU

ANNEXE A-20 Effort tranchant sous la comb 02 ELU

ANNEXE A-21 Effort normale sous la comb 02 ELU

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-22 Moment fléchissant sous la comb 03 ELU

ANNEXE A-23 Effort tranchant sous la comb 03 ELU

ANNEXE A-24 Effort normale sous la comb 03 ELU

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-25 Moment fléchissant sous la comb 04 ELU

ANNEXE A-26 Effort tranchant sous la comb 04 ELU

ANNEXE A-27 Effort normale sous la comb 04 ELU

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-28 Moment fléchissant sous la comb 05 ELU

ANNEXE A-29 Effort tranchant sous la comb 05 ELU

ANNEXE A-30 Effort normale sous la comb 05 ELU

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-31Moment fléchissant sous la comb 01 ELS

ANNEXE A-32 Effort tranchant sous la comb 01 ELS

ANNEXE A-33 Effort normale sous la comb 01 ELS

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-34 Moment fléchissant sous la comb 02 ELS

ANNEXE A-35 Effort tranchant sous la comb 02 ELS

ANNEXE A-36 Effort normale sous la comb 02 ELS

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-37 Moment fléchissant sous la comb 03 ELS

ANNEXE A-38 Effort tranchant sous la comb 03 ELS

ANNEXE A-39 Effort normale sous la comb 03 ELS

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-40 Moment fléchissant sous la comb 04 ELS

ANNEXE A-41 Effort tranchant sous la comb 04 ELS

ANNEXE A-42 Effort normale sous la comb 04 ELS

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-43 Moment fléchissant sous la comb 05 ELS

ANNEXE A-44 Effort tranchant sous la comb 05 ELS

ANNEXE A-45 Effort normale sous la comb 05 ELS

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANALYSE DE LA SECTION D’ARC


-2 .2 -2 .0 -1 .8 -1 .6 -1 .4 -1 .2 -1 .0 -0 .8 -0 .6 -0 .4 -0 .2 0 .0 0 .2 0 .4 0 .6 0 8. 1 0. 1 2. 1 4. 1 6. 1 8. 2 0. 2 2.

0 6.
0 6.

0 4.
0 4.

0 2.
0 2.

Y y

0 0.
0 0.

-0 2.
-0 2.

-0 4.
-0 4.

-0 6.
-0 6.

-2 .2 -2 .0 -1 .8 -1 .6 -1 .4 -1 .2 -1 .0 -0 .8 -0 .6 -0 .4 -0 .2 0 .0 0 .2 0 .4 0 .6 0 8. 1 0. 1 2. 1 4. 1 6. 1 8. 2 0. 2 2.

Résultats généraux

Aire de la section
A = 0.178 m2
Centre de gravité
Yc = 0.000 m
Zc = 0.000 m
Périmètre
S = 4.600 m
Matériau de base
S 355 N/NL
E = 210000.00 MPa
dens. = 7852.83 kg/m3
p.un. = 13.68 kN/m
Repère des axes principaux

Angle
alpha = 0.0 Deg
Moments d'inertie
Ix = 0.054 m4
Iy = 0.044 m4
Iz = 0.029 m4
Rayons d'inertie
iy = 0.497 m
iz = 0.405 m
Coefficients de rigidité en cisaillement
Ay = 0.078 m2
Az = 0.101 m2
Facteurs de résistance en flexion
Wely = 0.067 m3
Welz = 0.058 m3
Facteurs de résistance au cisaillement
Wy = 0.070 m2
Wz = 0.088 m2
Facteurs de résistance plastique
Wply = 0.079 m3
Wplz = 0.066 m3
Distances extrêmes

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Vy = 0.500 m
Vpy = 0.500 m
Vz = 0.650 m
Vpz = 0.650 m
Repère central

Moments d'inertie
Iyc = 0.044 m4
Izc = 0.029 m4
Iyczc = 0.000 m4
Rayons d'inertie
iyc = 0.497 m
izc = 0.405 m
Distances extrêmes
Vyc = 0.500 m
Vpyc = 0.500 m
Vzc = 0.650 m
Vpzc = 0.650 m
Repère arbitraire

Position du repère
yc' = 0.000 m Angle = 0.0 Deg
zc' = 0.000 m
Moments d'inertie
Iy' = 0.044 m4
Iz' = 0.029 m4
Iy'z' = 0.000 m4
Rayons d'inertie
iyc = 0.497 m
izc = 0.405 m
Moments statiques
Sy' = 0.000 m3
Sz' = 0.000 m3
Distances extrêmes
Vy' = 0.500 m
Vpy' = 0.500 m
Vz' = 0.650 m
Vpz' = 0.650 m

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANALYSE DE LA SECTION DE LA POUTRE LATERALE


-2 0. -1 8. -1 6. -1 4. -1 2. -1 0. -0 8. -0 6. -0 4. -0 2. 0 0. 0 2. 0 4. 0 6. 0 8. 1 0. 1 2. 1 4. 1 6. 1 8. 2 0.

0 6.
0 6.

0 4.
z
0 4.

0 2.
0 2.

Y y

0 0.
0 0.

-0 2.
-0 2.

-0 4.
-0 4.

-2 0. -1 8. -1 6. -1 4. -1 2. -1 0. -0 8. -0 6. -0 4. -0 2. 0 0. 0 2. 0 4. 0 6. 0 8. 1 0. 1 2. 1 4. 1 6. 1 8. 2 0.

Résultats généraux

Aire de la section
A = 0.128 m2
Centre de gravité
Yc = 0.000 m
Zc = 0.000 m
Périmètre
S = 4.400 m
Matériau de base
S 355 N/NL
E = 210000.00 MPa
dens. = 7852.83 kg/m3
p.un. = 9.89 kN/m
Repère des axes principaux

Angle
alpha = 0.0 Deg
Moments d'inertie
Ix = 0.037 m4
Iy = 0.028 m4
Iz = 0.021 m4
Rayons d'inertie
iy = 0.467 m
iz = 0.405 m
Coefficients de rigidité en cisaillement
Ay = 0.059 m2
Az = 0.070 m2
Facteurs de résistance en flexion
Wely = 0.047 m3
Welz = 0.042 m3
Facteurs de résistance au cisaillement
Wy = 0.053 m2
Wz = 0.061 m2
Facteurs de résistance plastique
Wply = 0.053 m3
Wplz = 0.048 m3
Distances extrêmes
Vy = 0.500 m

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Vpy = 0.500 m
Vz = 0.600 m
Vpz = 0.600 m
Repère central

Moments d'inertie
Iyc = 0.028 m4
Izc = 0.021 m4
Iyczc = 0.000 m4
Rayons d'inertie
iyc = 0.467 m
izc = 0.405 m
Distances extrêmes
Vyc = 0.500 m
Vpyc = 0.500 m
Vzc = 0.600 m
Vpzc = 0.600 m
Repère arbitraire

Position du repère
yc' = 0.000 m Angle = 0.0 Deg
zc' = 0.000 m
Moments d'inertie
Iy' = 0.028 m4
Iz' = 0.021 m4
Iy'z' = 0.000 m4
Rayons d'inertie
iyc = 0.467 m
izc = 0.405 m
Moments statiques
Sy' = 0.000 m3
Sz' = 0.000 m3
Distances extrêmes
Vy' = 0.500 m
Vpy' = 0.500 m
Vz' = 0.600 m
Vpz' = 0.600 m

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANALYSE DE LA SECTION D’ENTRETOISE


-1 2. -1 0. -0 8. -0 6. -0 4. -0 2. 0 0. 0 2. 0 4. 0 6. 0 8. 1 0. 1 2.

0 4.
0 4.

0 2.
0 2.

Y y

0 0.
0 0.

-0 2.
-0 2.

-0 4.
-0 4.

-1 2. -1 0. -0 8. -0 6. -0 4. -0 2. 0 0. 0 2. 0 4. 0 6. 0 8. 1 0. 1 2.

Résultats généraux

Aire de la section
A = 0.034 m2
Centre de gravité
Yc = 0.000 m
Zc = 0.000 m
Périmètre
S = 2.712 m
Matériau de base
S 355 N/NL
E = 210000.00 MPa
dens. = 7852.83 kg/m3
p.un. = 2.60 kN/m
Repère des axes principaux

Angle
alpha = 0.0 Deg
Moments d'inertie
Ix = 0.000 m4
Iy = 0.004 m4
Iz = 0.000 m4
Rayons d'inertie
iy = 0.327 m
iz = 0.066 m
Coefficients de rigidité en cisaillement
Ay = 0.020 m2
Az = 0.014 m2
Facteurs de résistance en flexion
Wely = 0.009 m3
Welz = 0.001 m3
Facteurs de résistance au cisaillement
Wy = 0.014 m2
Wz = 0.013 m2
Facteurs de résistance plastique
Wply = 0.010 m3
Wplz = 0.002 m3

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Distances extrêmes
Vy = 0.150 m
Vpy = 0.150 m
Vz = 0.400 m
Vpz = 0.400 m
Repère central

Moments d'inertie
Iyc = 0.004 m4
Izc = 0.000 m4
Iyczc = 0.000 m4
Rayons d'inertie
iyc = 0.327 m
izc = 0.066 m
Distances extrêmes
Vyc = 0.150 m
Vpyc = 0.150 m
Vzc = 0.400 m
Vpzc = 0.400 m
Repère arbitraire

Position du repère
yc' = 0.000 m Angle = 0.0 Deg
zc' = 0.000 m
Moments d'inertie
Iy' = 0.004 m4
Iz' = 0.000 m4
Iy'z' = 0.000 m4
Rayons d'inertie
iyc = 0.327 m
izc = 0.066 m
Moments statiques
Sy' = 0.000 m3
Sz' = 0.000 m3
Distances extrêmes
Vy' = 0.150 m
Vpy' = 0.150 m
Vz' = 0.400 m
Vpz' = 0.400 m

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Ferraillage longitudinal pour la nappe supérieure de la dalle

Calcul de Section en Flexion Simple


1. Hypothèses :

Béton : fc28 = 35,0 (MPa) Acier : fe = 500,0 (MPa)

• Fissuration préjudiciable
• Prise en compte des armatures comprimées
• Pas de prise en compte des dispositions sismiques
• Calcul suivant BAEL 91 mod. 99

2. Section:

b = 100,0 (cm)
h = 20,0 (cm)
d1 = 5,0 (cm)
d2 = 5,0 (cm)
3. Moments appliqués:
Mmax (kN*m) Mmin (kN*m)
Etat Limite Ultime ( fondamental ) 0,00 0,00
Etat Limite de Service 14,94 0,00
Etat Limite Ultime ( Accidentel ) 0,00 0,00
4. Résultats:

Sections d'Acier:
Section théorique As1 = 4,4 (cm2) Section théorique As2 = 0,0 (cm2)
Section minimum As min = 2,7 (cm2)
théorique  = 0,29 (%)
minimum min = 0,18 (%)

Analyse par Cas:


Cas ELS Mmax = 14,94 (kN*m) Mmin = 0,00 (kN*m)
Coefficient de sécurité: 1,00
Position de l'axe neutre: y = 3,8 (cm)
Bras de levier: Z = 13,7 (cm)
Contrainte maxi du béton:b = 2,2 (MPa)
Contrainte limite: 0,6 fcj = 21,0 (MPa)
Contrainte de l'acier:
tendue: s = 15,9 (MPa)
Contrainte limite de l'acier:
s lim = 250,0 (MPa)

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Ferraillage longitudinal pour la nappe inférieure de la dalle

Calcul de Section en Flexion Simple


1. Hypothèses:

Béton: fc28 = 35,0 (MPa) Acier: fe = 500,0 (MPa)

* Fissuration préjudiciable
* Prise en compte des armatures comprimées
* Pas de prise en compte des dispositions sismiques
* Calcul suivant BAEL 91 mod. 99

2. Section:

b = 100,0 (cm)
h = 20,0 (cm)
d1 = 5,0 (cm)
d2 = 5,0 (cm)

3. Moments appliqués:
Mmax (kN*m) Mmin (kN*m)
Etat Limite Ultime ( fondamental ) 0,00 0,00
Etat Limite de Service 78,12 0,00
Etat Limite Ultime ( Accidentel ) 0,00 0,00

4. Résultats:

Sections d'Acier:
Section théorique As1 = 25,0 (cm2) Section théorique As2 = 0,0 (cm2)
Section minimum As min = 2,7 (cm2)
théorique  = 1,67 (%)
minimum min = 0,18 (%)

Analyse par Cas:

Cas ELS Mmax = 78,12 (kN*m) Mmin = 0,00 (kN*m)


Coefficient de sécurité: 1,00
Position de l'axe neutre: y = 7,5 (cm)
Bras de levier: Z = 12,5 (cm)
Contrainte maxi du béton:b = 16,7 (MPa)
Contrainte limite: 0,6 fcj = 21,0 (MPa)
Contrainte de l'acier:
tendue: s = 250,0 (MPa)
Contrainte limite de l'acier:
s lim = 250,0 (MPa)

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Ferraillage transversal pour la nappe supérieure de la dalle

Calcul de Section en Flexion Simple


1. Hypothèses:

Béton: fc28 = 35,0 (MPa) Acier: fe = 500,0 (MPa)

* Fissuration préjudiciable
* Prise en compte des armatures comprimées
* Pas de prise en compte des dispositions sismiques
* Calcul suivant BAEL 91 mod. 99

2. Section:

b = 100,0 (cm)
h = 20,0 (cm)
d1 = 5,0 (cm)
d2 = 5,0 (cm)

3. Moments appliqués:
Mmax (kN*m) Mmin (kN*m)
Etat Limite Ultime ( fondamental ) 0,00 0,00
Etat Limite de Service 33,81 0,00
Etat Limite Ultime ( Accidentel ) 0,00 0,00

4. Résultats:

Sections d'Acier:
Section théorique As1 = 10,3 (cm2) Section théorique As2 = 0,0 (cm2)
Section minimum As min = 2,7 (cm2)
théorique  = 0,68 (%)
minimum min = 0,18 (%)

Analyse par Cas:

Cas ELS Mmax = 33,81 (kN*m) Mmin = 0,00 (kN*m)


Coefficient de sécurité: 1,00
Position de l'axe neutre: y = 5,4 (cm)
Bras de levier: Z = 13,2 (cm)
Contrainte maxi du béton:b = 9,4 (MPa)
Contrainte limite: 0,6 fcj = 21,0 (MPa)
Contrainte de l'acier:
tendue: s = 250,0 (MPa)
Contrainte limite de l'acier:
s lim = 250,0 (MPa)

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Ferraillage transversal pour la nappe inférieure de la dalle

Calcul de Section en Flexion Simple


1. Hypothčses:

Béton: fc28 = 35,0 (MPa) Acier: fe = 500,0 (MPa)

* Fissuration préjudiciable
* Prise en compte des armatures comprimées
* Pas de prise en compte des dispositions sismiques
* Calcul suivant BAEL 91 mod. 99

2. Section:

b = 100,0 (cm)
h = 20,0 (cm)
d1 = 5,0 (cm)
d2 = 5,0 (cm)

3. Moments appliqués:
Mmax (kN*m) Mmin (kN*m)
Etat Limite Ultime ( fondamental ) 0,00 0,00
Etat Limite de Service 41,60 0,00
Etat Limite Ultime ( Accidentel ) 0,00 0,00

4. Résultats:

Sections d'Acier:
Section théorique As1 = 12,8 (cm2) Section théorique As2 = 0,0 (cm2)
Section minimum As min = 2,7 (cm2)
théorique  = 0,85 (%)
minimum min = 0,18 (%)

Analyse par Cas:

Cas ELS Mmax = 41,60 (kN*m) Mmin = 0,00 (kN*m)


Coefficient de sécurité: 1,00
Position de l'axe neutre: y = 5,9 (cm)
Bras de levier: Z = 13,0 (cm)
Contrainte maxi du béton:b = 10,8 (MPa)
Contrainte limite: 0,6 fcj = 21,0 (MPa)
Contrainte de l'acier:
tendue: s = 250,0 (MPa)
Contrainte limite de l'acier:
s lim = 250,0 (MPa)

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Calcul des caractéristiques de la section mixte à courte durée pour le 1er entretoise d’extrémité

Profilé métallique Matérieux


Hauteur 800 mm Acier
Largeur de semelle 300 mm Module d'Young 210 GPa
Epaisseur de semelle 33 mm Limite d'élasticité 355 MPa
Epaisseur d'âme 18 mm Béton
Rayon du congé 30 mm Module sécant 35 GPa
Aire 337,8 cm2 Résistance à la compression 35 MPa
Inertie 360729 cm4
Module flexion plastique 10296 cm3

Dalle Coefficients partiels


Largeur efficace 165 cm Acier 1,00
Hauteur totale 200 mm Béton 1,50
Hauteur bac ou prédalle 0 mm Armatures 1,25 Non utilisé
Degré de connexion 1 <= 1
Epaisseur participante 200 mm Coefficient d'équivalence acier/béton
Distance dalle / semelle sup 0 cm n0 = Ey / Ecm 6,00
1 x n0
Coefficient pour le calcul
6,00

RESULTATS

Résistance en flexion Propriétés élastiques homogénéisée


Profilé acier seul Mpl,Rd 3655,1 kNm Aire 887,8 cm2
Section mixte Mpl,Rd 5382,2 kNm Inertie 902281,3 cm4
Position AN Plastique 774,4 mm Position AN Elastique 709,7 mm
par rapport fibre inférieure par rapport fibre inférieure

ANP
ANE

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Calcul des caractéristiques de la section mixte à long durée pour le 1er entretoise d’extrémité

Profilé métallique Matérieux


Hauteur 800 mm Acier
Largeur de semelle 300 mm Module d'Young 210 GPa
Epaisseur de semelle 33 mm Limite d'élasticité 355 MPa
Epaisseur d'âme 18 mm Béton
Rayon du congé 30 mm Module sécant 35 GPa
Aire 337,8 cm2 Résistance à la compression 35 MPa
Inertie 360729 cm4
Module flexion plastique 10296 cm3

Dalle Coefficients partiels


Largeur efficace 165 cm Acier 1,00
Hauteur totale 200 mm Béton 1,50
Hauteur bac ou prédalle 0 mm Armatures 1,25 Non utilisé
Degré de connexion 1 <= 1
Epaisseur participante 200 mm Coefficient d'équivalence acier/béton
Distance dalle / semelle sup 0 cm n0 = Ey / Ecm 6,00
3 x n0
Coefficient pour le calcul
18,00

RESULTATS

Résistance en flexion Propriétés élastiques homogénéisée


Profilé acier seul Mpl,Rd 3655,1 kNm Aire 521,2 cm2
Section mixte Mpl,Rd 5382,2 kNm Inertie 663947,0 cm4
Position AN Plastique 774,4 mm Position AN Elastique 575,9 mm
par rapport fibre inférieure par rapport fibre inférieure

ANP

ANE

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Calcul des caractéristiques de la section mixte à court durée pour le 2eme entretoise d’extrémité

Profilé métallique Matérieux


Hauteur 800 mm Acier
Largeur de semelle 300 mm Module d'Young 210 GPa
Epaisseur de semelle 33 mm Limite d'élasticité 355 MPa
Epaisseur d'âme 18 mm Béton
Rayon du congé 30 mm Module sécant 35 GPa
Aire 337,8 cm2 Résistance à la compression 35 MPa
Inertie 360729 cm4
Module flexion plastique 10296 cm3

Dalle Coefficients partiels


Largeur efficace 225 cm Acier 1,00
Hauteur totale 200 mm Béton 1,50
Hauteur bac ou prédalle 0 mm Armatures 1,25 Non utilisé
Degré de connexion 1 <= 1
Epaisseur participante 200 mm Coefficient d'équivalence acier/béton
Distance dalle / semelle sup 0 cm n0 = Ey / Ecm 6,00
1 x n0
Coefficient pour le calcul
6,00

RESULTATS

Résistance en flexion Propriétés élastiques homogénéisée


Profilé acier seul Mpl,Rd 3655,1 kNm Aire 1087,8 cm2
Section mixte Mpl,Rd 5667,8 kNm Inertie 968036,3 cm4
Position AN Plastique 785,6 mm Position AN Elastique 744,7 mm
par rapport fibre inférieure par rapport fibre inférieure

ANP
ANE

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Calcul des caractéristiques de la section mixte à long durée pour le 2eme entretoise d’extrémité

Profilé métallique Matérieux


Hauteur 800 mm Acier
Largeur de semelle 300 mm Module d'Young 210 GPa
Epaisseur de semelle 33 mm Limite d'élasticité 355 MPa
Epaisseur d'âme 18 mm Béton
Rayon du congé 30 mm Module sécant 35 GPa
Aire 337,8 cm2 Résistance à la compression 35 MPa
Inertie 360729 cm4
Module flexion plastique 10296 cm3

Dalle Coefficients partiels


Largeur efficace 225 cm Acier 1,00
Hauteur totale 200 mm Béton 1,50
Hauteur bac ou prédalle 0 mm Armatures 1,25 Non utilisé
Degré de connexion 1 <= 1
Epaisseur participante 200 mm Coefficient d'équivalence acier/béton
Distance dalle / semelle sup 0 cm n0 = Ey / Ecm 6,00
3 x n0
Coefficient pour le calcul
18,00

RESULTATS

Résistance en flexion Propriétés élastiques homogénéisée


Profilé acier seul Mpl,Rd 3655,1 kNm Aire 587,8 cm2
Section mixte Mpl,Rd 5667,8 kNm Inertie 728261,2 cm4
Position AN Plastique 785,6 mm Position AN Elastique 612,6 mm
par rapport fibre inférieure par rapport fibre inférieure

ANP

ANE

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Calcul des caractéristiques de la section mixte à court durée pour les entretoises intermédiaires

Profilé métallique Matérieux


Hauteur 800 mm Acier
Largeur de semelle 300 mm Module d'Young 210 GPa
Epaisseur de semelle 33 mm Limite d'élasticité 355 MPa
Epaisseur d'âme 18 mm Béton
Rayon du congé 30 mm Module sécant 35 GPa
Aire 337,8 cm2 Résistance à la compression 35 MPa
Inertie 360729 cm4
Module flexion plastique 10296 cm3

Dalle Coefficients partiels


Largeur efficace 250 cm Acier 1,00
Hauteur totale 200 mm Béton 1,50
Hauteur bac ou prédalle 0 mm Armatures 1,25 Non utilisé
Degré de connexion 1 <= 1
Epaisseur participante 200 mm Coefficient d'équivalence acier/béton
Distance dalle / semelle sup 0 cm n0 = Ey / Ecm 6,00
1 x n0
Coefficient pour le calcul
6,00

RESULTATS

Résistance en flexion Propriétés élastiques homogénéisée


Profilé acier seul Mpl,Rd 3655,1 kNm Aire 1171,2 cm2
Section mixte Mpl,Rd 5778,9 kNm Inertie 989478,1 cm4
Position AN Plastique 790,2 mm Position AN Elastique 755,8 mm
par rapport fibre inférieure par rapport fibre inférieure

ANP
ANE

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Calcul des caractéristiques de la section mixte à long durée pour les entretoises intermédiaires

Profilé métallique Matérieux


Hauteur 800 mm Acier
Largeur de semelle 300 mm Module d'Young 210 GPa
Epaisseur de semelle 33 mm Limite d'élasticité 355 MPa
Epaisseur d'âme 18 mm Béton
Rayon du congé 30 mm Module sécant 35 GPa
Aire 337,8 cm2 Résistance à la compression 35 MPa
Inertie 360729 cm4
Module flexion plastique 10296 cm3

Dalle Coefficients partiels


Largeur efficace 250 cm Acier 1,00
Hauteur totale 200 mm Béton 1,50
Hauteur bac ou prédalle 0 mm Armatures 1,25 Non utilisé
Degré de connexion 1 <= 1
Epaisseur participante 200 mm Coefficient d'équivalence acier/béton
Distance dalle / semelle sup 0 cm n0 = Ey / Ecm 6,00
3 x n0
Coefficient pour le calcul
18,00

RESULTATS

Résistance en flexion Propriétés élastiques homogénéisée


Profilé acier seul Mpl,Rd 3655,1 kNm Aire 615,6 cm2
Section mixte Mpl,Rd 5778,9 kNm Inertie 751089,7 cm4
Position AN Plastique 790,2 mm Position AN Elastique 625,6 mm
par rapport fibre inférieure par rapport fibre inférieure

ANP

ANE

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

Efforts tranchants nécessaires utilisés au tableau V.23 pour le calcul de l’effort rasant total

ANNEXE A-46 Effort tranchant de la section mixte pour les 1er entretoises d’extrémité à court durée

ANNEXE A-47 Effort tranchant de la section mixte pour les 1er entretoises d’extrémité à long durée

ANNEXE A-48 Effort tranchant de la section mixte pour les 2eme entretoises d’extrémité à court durée

KHALFAOUI
ANNEXE A : ETUDE DE TABLIER

ANNEXE A-49 Effort tranchant de la section mixte pour les 2eme entretoises d’extrémité à long durée

ANNEXE A-50 Effort tranchant de la section mixte pour les entretoises intermédiaires à court durée

ANNEXE A-51 Effort tranchant de la section mixte pour les entretoises intermédiaires à long durée

KHALFAOUI
ANNEXE A-52 Catalogue pour le choix des appareils d'appuis à pot

Appuis fixes AGOM V-Max AGPF

Appui fixe type AGPF (Charge verticale - Charge horizontale longitudinale - Charge horizontale transversale) Par
exemple : AGPF 500-75-75 signifie Charge verticale N ,Rd = 500 kN, Charge horizontale longitudinale Vx,Rd = 75 kN,
Charge horizontale transversale Vy,Rd = 75 kN.

Dimensions de l’appui Poids


Appui type ØB H nZ ØZ LZ A W
[mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [kg]
V-Max AGPF 500-75-75 210 56 2 30 122 290 23
V-Max AGPF 1000-150-150 220 56 2 30 122 300 24
V-Max AGPF 1500-225-225 260 60 2 40 140 360 38
V-Max AGPF 2000-300-300 300 62 2 40 140 400 45
V-Max AGPF 2500-375-375 340 69 2 50 188 460 74
V-Max AGPF 3000-450-450 366 69 4 40 140 466 99
V-Max AGPF 4000-600-600 426 81 4 40 140 526 127
V-Max AGPF 5000-750-750 476 85 4 50 188 596 197
V-Max AGPF 6000-900-900 516 88 4 50 188 636 217
V-Max AGPF 7000-1050-1050 560 96 4 60 235 700 300
V-Max AGPF 8000-1200-1200 600 95 4 60 235 740 318
V-Max AGPF 9000-1350-1350 640 104 4 60 235 780 362
V-Max AGPF 10000-1500-1500 676 113 4 60 235 816 409
V-Max AGPF 12000-1800-1800 736 111 4 70 282 896 537
V-Max AGPF 14000-2100-2100 810 128 4 80 330 990 788
V-Max AGPF 16000-2400-2400 850 142 4 80 330 1030 885
V-Max AGPF 18000-2700-2700 900 142 4 80 330 1080 940
V-Max AGPF 20000-3000-3000 970 151 4 90 375 1170 1244
V-Max AGPF 22500-3375-3375 1020 159 4 90 375 1220 1361
V-Max AGPF 25000-3750-3750 1080 167 4 100 420 1300 1705
V-Max AGPF 27500-4125-4125 1140 185 4 100 420 1360 1957
V-Max AGPF 30000-4500-4500 1180 174 6 90 375 1380 2269
V-Max AGPF 35000-5250-5250 1280 191 6 100 420 1500 3033
V-Max AGPF 40000-6000-6000 1370 199 6 100 420 1590 3318
V-Max AGPF 45000-6750-6750 1470 217 8 100 420 1690 4400
V-Max AGPF 50000-7500-7500 1550 225 8 100 420 1770 4762
Appuis à glissement guidé AGOM V-Max AGPL
Appui à glissement guidé type AGPL (Charge verticale / Mouvement horizontal longitudinal - Charge horizontale
transversale) Par exemple : AGPL 500/100-75 signifie Charge verticale N ,Rd = 500 kN, Mouvement horizontal
longitudinal v x, d = 100 (±50) mm, Charge horizontale transversale Vy,Rd = 75 kN.

Dimensions de l’appui Poids

Appui type ØB H nZ ØZ LZ A C D nU ØU LU E F W
[mm [mm [m [m [mm [mm [mm [m [mm [mm
[mm] [kg]
] ] m] m] ] ] ] m] ] ]
V-Max AGPL 500/100-75 210 79 2 30 122 290 210 340 4 30 122 150 280 34
V-Max AGPL 1000/100-150 220 79 2 30 122 300 220 340 4 30 122 160 280 36
V-Max AGPL 1500/100-225 260 82 2 40 140 360 260 370 4 30 122 200 310 50
V-Max AGPL 2000/100-300 300 83 2 40 140 400 300 390 4 40 140 220 310 60
V-Max AGPL 2500/100-375 340 90 2 50 188 460 340 420 4 40 140 260 340 87
V-Max AGPL 3000/100-450 366 95 4 40 140 466 366 440 4 40 140 286 360 109
V-Max AGPL 4000/100-600 426 107 4 40 140 526 380 510 4 40 140 300 430 145
V-Max AGPL 5000/100-750 476 111 4 50 188 596 430 550 4 50 188 330 450 206
V-Max AGPL 6000/100-900 516 119 4 50 188 636 470 590 4 50 188 370 490 244
V-Max AGPL 7000/100-
560 127 4 60 235 700 510 600 4 60 235 390 480 316
1050
V-Max AGPL 8000/100-
600 128 4 60 235 740 550 630 4 60 235 430 510 348
1200
V-Max AGPL 9000/100-
640 130 4 60 235 780 580 680 4 60 235 460 560 390
1350
V-Max AGPL 10000/100-
676 140 4 60 235 816 600 720 4 60 235 480 600 444
1500
V-Max AGPL 12000/100-
736 147 4 70 282 896 680 770 4 70 282 540 630 598
1800
V-Max AGPL 14000/100-
810 171 4 80 330 990 730 830 4 80 330 570 670 838
2100
V-Max AGPL 16000/100-
850 174 4 80 330 1030 780 880 4 80 330 620 720 933
2400
V-Max AGPL 18000/100-
900 184 4 80 330 1080 800 910 4 80 330 640 750 1040
2700
V-Max AGPL 20000/100-
970 201 4 90 375 1170 850 970 4 90 375 670 790 1343
3000
V-Max AGPL 22500/100-
1020 199 4 90 375 1220 890 1020 4 90 375 710 840 1429
3375
V-Max AGPL 25000/100-
1080 208 4 100 420 1300 940 1080 4 100 420 740 880 1753
3750
V-Max AGPL 27500/100-
1140 236 4 100 420 1360 980 1140 4 100 420 780 940 2078
4125
V-Max AGPL 30000/100-
1180 234 6 90 375 1380 1100 1220 8 80 375 940 1060 2412
4500
V-Max AGPL 35000/100-
1280 249 6 100 420 1500 1170 1320 8 90 420 990 1140 3120
5250
V-Max AGPL 40000/100-
1370 260 6 100 420 1590 1260 1370 8 90 420 1080 1190 3516
6000
V-Max AGPL 45000/100-
1470 284 8 100 420 1690 1340 1470 8 100 420 1140 1270 4325
6750
V-Max AGPL 50000/100-
1550 294 8 100 420 1770 1410 1550 8 100 420 1210 1350 4843
7500
Appuis à glissement libre Agom V-Max AGPM
Appui à glissement libre type AGPM (Charge verticale / Mouvement horizontal longitudinal / Mouvement horizontal
transversal) Par exemple : AGPM 500/100/20 signifie Charge verticale N,Rd = 500 kN, Mouvement horizontal
longitudinal v x, d = 100 (±50) mm, Mouvement horizontal transversal vy, d = 20 (±10) mm.

Dimensions de l’appui Poids


Appui type
ØB H nZ ØZ LZ A C D nU ØU LU E F W
[mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [mm] [kg]
V-Max AGPM 500/100/20 210 64 2 30 122 290 210 340 4 30 122 150 280 28
V-Max AGPM
220 64 2 30 122 300 220 340 4 30 122 160 280 30
1000/100/20
V-Max AGPM
234 68 2 30 122 314 234 350 4 30 122 174 290 33
1500/100/20
V-Max AGPM
270 68 2 30 122 350 270 360 4 30 122 210 300 39
2000/100/20
V-Max AGPM
310 77 2 30 122 390 310 380 4 30 122 250 320 53
2500/100/20
V-Max AGPM
330 77 2 30 122 410 330 400 4 30 122 270 340 58
3000/100/20
V-Max AGPM
390 82 2 30 122 470 390 450 4 30 122 330 390 80
4000/100/20
V-Max AGPM
434 95 2 30 122 514 434 490 4 30 122 374 430 112
5000/100/20
V-Max AGPM
470 94 2 40 140 570 470 520 4 30 122 410 460 131
6000/100/20
V-Max AGPM
506 99 2 40 140 606 506 550 4 30 122 446 490 155
7000/100/20
V-Max AGPM
540 103 2 40 140 640 540 580 4 30 122 480 520 177
8000/100/20
V-Max AGPM
580 113 2 40 140 680 540 610 4 30 122 480 550 214
9000/100/20
V-Max AGPM
614 117 2 40 140 714 570 640 4 30 122 510 580 245
10000/100/20
V-Max AGPM
670 117 2 50 188 790 620 690 4 40 140 540 610 292
12000/100/20
V-Max AGPM
730 131 2 50 188 850 680 740 4 40 140 600 660 385
14000/100/20
V-Max AGPM
776 131 2 50 188 896 720 780 4 40 140 640 700 424
16000/100/20
V-Max AGPM
826 143 4 40 140 926 760 820 4 40 140 680 740 529
18000/100/20
V-Max AGPM
874 147 4 40 140 974 800 860 4 40 140 720 780 596
20000/100/20
V-Max AGPM
920 166 4 50 188 1040 840 900 4 50 188 740 800 781
22500/100/20
V-Max AGPM
980 165 4 50 188 1100 890 950 4 50 188 790 850 855
25000/100/20
V-Max AGPM
1036 174 4 50 188 1156 930 990 4 50 188 830 890 988
27500/100/20
V-Max AGPM
1074 175 4 50 188 1194 970 1020 4 50 188 870 920 1058
30000/100/20
V-Max AGPM
1170 196 4 60 235 1310 1050 1100 4 60 235 930 980 1418
35000/100/20
V-Max AGPM
1250 205 4 60 235 1390 1120 1170 4 60 235 1000 1050 1660
40000/100/20
V-Max AGPM
1330 215 4 60 235 1470 1180 1230 4 60 235 1060 1110 1952
45000/100/20
V-Max AGPM
1400 224 4 60 235 1540 1240 1290 4 60 235 1120 1170 2223
50000/100/20
ANNEXE B : ETUDE DE LA CULEE

Ferraillage de mur garde grève

Calcul de Section en Flexion Simple


1. Hypothèses:
Béton: fc28 = 30,0 (MPa) Acier: fe = 500,0 (MPa)
• Fissuration non préjudiciable
• Prise en compte des armatures comprimées
• Pas de prise en compte des dispositions sismiques
• Calcul suivant BAEL 91 mod. 99
2. Section:

b = 100,0 (cm)
h = 50,0 (cm)
d1 = 5,0 (cm)
d2 = 5,0 (cm)
3. Moments appliqués:
Mmax (kN*m) Mmin (kN*m)
Etat Limite Ultime ( fondamental ) 290,00 0,00
Etat Limite de Service 200,16 0,00
Etat Limite Ultime ( Accidentel ) 0,00 0,00
4. Résultats:
Sections d'Acier:
Section théorique As1 = 15,5 (cm2) Section théorique As2 = 0,0 (cm2)
Section minimum As min = 4,9 (cm2)
théorique  = 0,34 (%)
minimum min = 0,11 (%)
Analyse par Cas:
Cas ELU Mmax = 290,00 (kN*m) Mmin = 0,00 (kN*m)
Coefficient de sécurité: 1,00 Pivot: A
Position de l'axe neutre: y = 5,0 (cm)
Bras de levier: Z = 43,0 (cm)
Déformation du béton: b = 1,24 (‰)
Déformation de l'acier: s = 10,00 (‰)
Contrainte de l'acier:
tendue: s = 434,8 (MPa)
Cas ELS Mmax = 200,16 (kN*m) Mmin = 0,00 (kN*m)
Coefficient de sécurité: 1,58
Position de l'axe neutre: y = 12,3 (cm)
Bras de levier: Z = 40,9 (cm)
Contrainte maxi du béton:b = 7,9 (MPa)
Contrainte limite: 0,6 fcj = 18,0 (MPa)
Contrainte de l'acier:
tendue: s = 315,7 (MPa)
Contrainte limite de l'acier:
s lim = 500,0 (MPa)

KHALFAOUI
ANNEXE B : ETUDE DE LA CULEE

Ferraillage de mur frontal

Calcul de Section en Flexion Composée


1. Hypothèses:

Béton: fc28 = 30,0 (MPa) Acier: fe = 500,0 (MPa)

* Fissuration non préjudiciable


* Pas de prise en compte des dispositions sismiques
* Calcul en poteau
* Calcul suivant BAEL 91 mod. 99

2. Section:

b = 100,0 (cm)
h = 200,0 (cm)
d1 = 5,0 (cm)
d2 = 5,0 (cm)

3. Efforts appliqués:
O
Cas N Type N (kN) M (kN*m)
1. ELU 1677,40 3546,45

4. Résultats:

Sections d'Acier:

Section théorique As1 = 24,2 (cm2) Section théorique As2 = 24,2 (cm2)
Section minimum As min = 40,0 (cm2) Section maximum As max = 1000,0 (cm2)
théorique  = 0,24 (%)
minimum min = 0,20 (%) maximum max = 5,00 (%)

Analyse par Cas:


O
Cas N 1: Type ELU N = 1677,40 (kN) M = 3546,45 (kN*m)

Coefficient de sécurité: 1,00 Pivot: A


Position de l'axe neutre: y = 17,6 (cm)
Bras de levier: Z = 188,0 (cm)
Déformation de l'acier: s = 10,00 (‰)
Déformation du béton: b = 0,99 (‰)
Contrainte de l'acier:

tendue: s = 434,8 (MPa) comprimée: s' = 141,7 (MPa)

KHALFAOUI
ANNEXE B : ETUDE DE LA CULEE

Ferraillage de mur en retour section 1

Calcul de Section en Flexion Simple


1. Hypothèses:

Béton: fc28 = 30,0 (MPa) Acier: fe = 500,0 (MPa)

* Fissuration préjudiciable
* Prise en compte des armatures comprimées
* Pas de prise en compte des dispositions sismiques
* Calcul suivant BAEL 91 mod. 99

2. Section:

b = 100,0 (cm)
h = 50,0 (cm)
d1 = 5,0 (cm)
d2 = 5,0 (cm)

3. Moments appliqués:
Mmax (kN*m) Mmin (kN*m)
Etat Limite Ultime ( fondamental ) 120,88 0,00
Etat Limite de Service 86,75 0,00
Etat Limite Ultime ( Accidentel ) 0,00 0,00

4. Résultats:

Sections d'Acier:

Section théorique As1 = 8,3 (cm2) Section théorique As2 = 0,0 (cm2)
Section minimum As min = 4,9 (cm2)
théorique  = 0,18 (%)
minimum min = 0,11 (%)

Analyse par Cas:

Cas ELU Mmax = 120,88 (kN*m) Mmin = 0,00 (kN*m)


Coefficient de sécurité: 1,31 Pivot: A
Position de l'axe neutre: y = 2,6 (cm)
Bras de levier: Z = 43,9 (cm)
Déformation du béton: b = 0,63 (‰)
Déformation de l'acier: s = 10,00 (‰)
Contrainte de l'acier:
tendue: s = 434,8 (MPa)

KHALFAOUI
ANNEXE B : ETUDE DE LA CULEE

Cas ELS Mmax = 86,75 (kN*m) Mmin = 0,00 (kN*m)


Coefficient de sécurité: 1,00
Position de l'axe neutre: y = 9,4 (cm)
Bras de levier: Z = 41,9 (cm)
Contrainte maxi du béton:b = 2,0 (MPa)
Contrainte limite: 0,6 fcj = 18,0 (MPa)
Contrainte de l'acier:
tendue: s = 23,3 (MPa)
Contrainte limite de l'acier:
s lim = 250,0 (MPa)

Ferraillage de mur en retour section 2

Calcul de Section en Flexion Simple


1. Hypothèses:

Béton: fc28 = 30,0 (MPa) Acier: fe = 500,0 (MPa)

* Fissuration préjudiciable
* Prise en compte des armatures comprimées
* Pas de prise en compte des dispositions sismiques
* Calcul suivant BAEL 91 mod. 99

2. Section:

b = 100,0 (cm)
h = 50,0 (cm)
d1 = 5,0 (cm)
d2 = 5,0 (cm)

3. Moments appliqués:
Mmax (kN*m) Mmin (kN*m)
Etat Limite Ultime ( fondamental ) 204,00 0,00
Etat Limite de Service 147,13 0,00
Etat Limite Ultime ( Accidentel ) 0,00 0,00

4. Résultats:
Sections d'Acier:

Section théorique As1 = 14,4 (cm2) Section théorique As2 = 0,0 (cm2)
Section minimum As min = 4,9 (cm2)
théorique  = 0,32 (%)
minimum min = 0,11 (%)

KHALFAOUI
ANNEXE B : ETUDE DE LA CULEE

Analyse par Cas:

Cas ELU Mmax = 204,00 (kN*m) Mmin = 0,00 (kN*m)


Coefficient de sécurité: 1,32 Pivot: A
Position de l'axe neutre: y = 4,6 (cm)
Bras de levier: Z = 43,2 (cm)
Déformation du béton: b = 1,14 (‰)
Déformation de l'acier: s = 10,00 (‰)
Contrainte de l'acier:
tendue: s = 434,8 (MPa)

Cas ELS Mmax = 147,13 (kN*m) Mmin = 0,00 (kN*m)


Coefficient de sécurité: 1,00
Position de l'axe neutre: y = 11,9 (cm)
Bras de levier: Z = 41,0 (cm)
Contrainte maxi du béton:b = 6,0 (MPa)
Contrainte limite: 0,6 fcj = 18,0 (MPa)
Contrainte de l'acier:
tendue: s = 250,0 (MPa)
Contrainte limite de l'acier:
s lim = 250,0 (MPa)

KHALFAOUI
ANNEXE C : ETUDE SISMIQUE

ANNEXE C-1 Moment fléchissant maximal dans l’arc sous la combinaison sismique

ANNEXE C-2 Effort tranchant maximal dans l’arc sous la combinaison sismique

ANNEXE C-3 Effort normal maximal dans l’arc sous la combinaison sismique

KHALFAOUI
ANNEXE C : ETUDE SISMIQUE

ANNEXE C-4 Moment fléchissant maximal dans la poutre latérale sous la combinaison sismique

ANNEXE C-5 Effort tranchant maximal dans la poutre latérale sous la combinaison sismique

ANNEXE C-6 Effort normal maximal dans la poutre latérale sous la combinaison sismique

KHALFAOUI
ANNEXE C : ETUDE SISMIQUE

ANNEXE C-7 Moment fléchissant maximal dans les entretoises sous la combinaison sismique

ANNEXE C-8 Effort normal maximal dans les suspentes sous la combinaison sismique

ANNEXE C-9 Moment fléchissant maximal total sous la combinaison sismique la plus défavorable

KHALFAOUI
ANNEXE C : ETUDE SISMIQUE

ANNEXE C-10 Effort tranchant maximal total sous la combinaison sismique la plus défavorable

ANNEXE C-11 Effort normal maximal total sous la combinaison sismique la plus défavorable

KHALFAOUI

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