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Qui, dans Le Petit Prince, vit une expérience initiatique : le petit prince lui-même seulement, ou l’aviateur aussi ?
Les dessins
Les aquarelles qui ornent le texte ont été faites par l’auteur lui-même. Le petit prince n’est pas toujours pareil, d’une image à
l’autre. Certaines d’entre elles le représentent seul sur sa petite planète, comme démuni ; d’autres, comme à la page 17, le
montrent plus flamboyant, dans son costume d’apparat.
Le style
Le langage utilisé par le narrateur ressemble souvent à celui d’un enfant ; la personne à qui il s’adresse peut donc être un
enfant. On retrouve dans le texte de nombreux éléments formels propres à ce langage à la fois simplifié et exagéré :
Les SERPENTS : Boa ouvert ou fermé (animal qui donne la mort par avalement) et serpent (animal qui donne la mort par
morsure). Métaphore de la Seconde Guerre mondiale ?
Le RENARD : Animal rusé mais sage et intelligent, prédateur pour les poules, qui montre au petit prince comment aimer et insiste
sur l’importance des rites.
Le MOUTON : D’apparence également inoffensive, le mouton peut devenir un réel prédateur pour la rose qu’aime le petit prince.
C’est un objet transitionnel pour le PP, une sorte de « doudou » qu’il traine partout.
Les OISEAUX MIGRATEURS qui permettent au petit prince de quitter sa planète. Version sauvage des poules qu’aime manger
le renard.
La ROSE : Incarne l’amour. Capricieuse, orgueilleuse, menteuse mais aussi digne d’être aimée, à cause même de tous ses défauts
et de sa fragilité. Elle est semblable, extérieurement, aux autres roses rencontrées sur Terre par le PP.
Les BAOBABS : Prédateurs pour la rose, envahissants et d’apparence bénigne lorsqu’ils sont petits. Faciles à confondre avec
les mauvaises herbes.
Le POMMIER sous lequel se tient le renard : Arbre de la Connaissance, de la différence entre le Bien et le Mal (biblique).