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Principaux mouvements littéraires poétiques du Moyen-âge à nos jours.
Resituez les mots suivants : La Pléiade ; vers libres ; Baudelaire ; Racine ; Mallarmé ; Rousseau ;
Lamartine ; trouvères ; classique ; l’alexandrin ; prose ; Verlaine ; Musset ; Rimbaud ; François Villon ;
troubadours ; André Breton ; romantique(s) ; baroque(s) ; Hugo ; littérature d’idées.
I. POESIE DU MOYEN-AGE.
La poésie était au départ chantée pour les seigneurs ou les rois par les ……………………(au sud
de la Loire, en langue d’oc) et par les …………………… (au nord de la Loire, en langue d’oïl). On
désigne ainsi ces seigneurs car ce sont ceux qui trouvent, qui inventent leurs poèmes. La rime
apparaît entre autres pour des raisons mnémotechniques.
1. La poésie courtoise (XIIème au XVème siècle) chante la fin’amor, un amour spirituel,
idéalisé, d’un chevalier soumis à une dame mariée et donc inaccessible, et souffrant s’il est
rejeté. Ceci dit, certains textes portent l’empreinte d’une franche sensualité. La naissance de cette
poésie très codifiée correspond à l’idéal de la vie aristocratique dans les cours des seigneurs (la
courtoisie désigne dans un premier temps le savoir-vivre, le raffinement à la « court »), aux
valeurs chevaleresques et au culte de la Vierge.
Cet idéal courtois a marqué durablement la poésie amoureuse.
Grands troubadours ou trouvères : Guillaume IX d’Aquitaine (XIIème siècle), Charles d’Orléans
(XVème siècle).
2. D’autres poètes, tels Rutebeuf (XIIIème siècle) ou ……………………………………,
premier grand poète français (XVème siècle), se libèrent des conventions raffinées de l’idéal
courtois. Leur lyrisme est plus personnel, évoquant leurs souffrances de façon tantôt sombre
tantôt sarcastique.
II. POESIE DU XVIEME SIECLE.
1. ………….…………… (du nom de la constellation d’étoiles) : groupe de sept poètes qui
se nourrissent de la culture de l’Antiquité gréco-latine, mais qui veulent aussi enrichir l’expression
en langue française. …………………… détrône le décasyllabe.
La poésie amoureuse de Ronsard est aussi influencée par un poète italien du quattrocento,
Pétrarque (1304-1374). Du Bellay quant à lui écrit des sonnets plus élégiaques, philosophiques
ou satiriques.
Grands poètes de ……………………………….. : Ronsard,  Du Bellay 
2. Le mouvement………………………………….. (XVIème- XVIIème siècle) : thèmes de
l’instabilité, du mouvement, de l’horreur et de la mort.
Grands poètes ………………………………….. : Agrippa d’Aubigné, Jean de Sponde.
III. POESIE DU XVIIEME SIECLE.
Poésie……………………………………. : Goût de l’équilibre, de la clarté (Cf. Boileau, Art
poétique : « Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement »), de la simplicité, de la maîtrise des
passions, du souci de règles et de l’imitation des textes antiques. Le goût de la simplicité va de
pair avec le refus de tout excès dans le style ou les images, et donc de la poésie baroque ou
précieuse.
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Les classiques préfèrent la retenue à l’épanchement lyrique des sentiments. (Cf. : « Le moi est
haïssable », Pascal). Chez La Fontaine ou Boileau, la poésie est donc quasiment toujours au
service de la satire sociale. Les pages les plus lyriques sont à chercher dans les œuvres
théâtrales de Corneille et surtout de ……………………….., qui mettent en scène la nécessité de
maîtriser les passions.
IV. POESIE DU XVIIIEME SIECLE.
Le XVIIIème siècle est avant tout le siècle de la………………………………………………..
La poésie, pour Voltaire, est « un instrument de la raison », et donc elle aussi au service d’un
esprit de contestation.
A noter cependant, même s’il s’agit d’œuvres en prose : le lyrisme connaît un nouvel essor avec
……………………… à la fin du siècle
V. POESIE DU XIXEME SIECLE.
1. La poésie ………………………………….
_ Expression lyrique des sentiments, solitude, amour, mort, (registre élégiaque), amour de la
nature, mais aussi engagement politique. Le poète se sent une mission : il doit lutter contre la
misère et les injustices.
_ Renouvellement des formes en opposition au carcan classique ; revendication de spontanéité ;
association du « sublime et le grotesque » (le beau et le laid sont complémentaires.)

Grands poètes ……………………………….. : …………………………, …………………………,


…………………………
2. La poésie symboliste :
Les Parnassiens, tel Théophile Gautier, refusent la confidence et le message en poésie, et
prônent la théorie de « l’art pour l’art » (culte exclusif de la forme).
Baudelaire fait la synthèse entre les romantiques et les Parnassiens, et ouvre la voie à la
poésie moderne : poèmes en…………………….., lyrisme renouvelé, bousculant les tabous,
thèmes non poétiques (très quotidiens, parfois macabres). La beauté est dans la laideur elle-
même.
Les poètes symbolistes retrouvent les « correspondances » entre la réalité visible et sa part
immatérielle, spirituelle ou surnaturelle. Selon Baudelaire, qui reprend une doctrine chère aux
Romantiques allemands, il existe de mystérieux accords entre les diverses sensations,
(correspondance entre les sens, ou synesthésie) et entre l’univers sensible, physique, et le
monde spirituel. Le poète capte ces échos, saisit l’unité du monde derrière l’apparente diversité
du quotidien.
Grands poètes symbolistes : …………….……………, ……………….…………,
……………………………, ………………….…………,.
VI. POESIE DU XXEME SIECLE.
La poésie surréaliste : l’écriture est libérée de toute contrainte : les …………………
permettent à l’expression d’être plus spontanée. Les poètes surréalistes renouvellent le lyrisme
amoureux par le recours à des images ou des associations de termes images qui défient la
logique.
Certains surréalistes (Aragon, Desnos, Eluard) écrivent des textes politiquement engagés et
s’éloignent par là même du surréalisme.

Grands poètes surréalistes : ………………..…………, Aragon, Desnos, Eluard.


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