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Schématisation d’un muscle

Le modèle de Hill 
Modèle à 3 composantes
● Composante contractile : CV (cytoplasme, protéine de structure, ce qui ne génère pas de force) + GF
(sarcomère, myofibrilles…)
● Composante élastique série : CES : tendon = prolongement des tissus, en série / au GF
● Composante élastique // : CEP : endomysium, périmysium, épimysium : en // par rapport au GF

Deux éléments (composante visqueuse et générateur de force) pour la composante contractile


permettant de modéliser l’actine et la myosine pour le générateur de force et le fait que l’étirement
du muscle ne se fait pas à la façon d’un élastique parfait.
Quand le muscle se contracte, l’ensemble de ces éléments ne se modifie pas de la même manière
Le muscle ne se contracte pas à la manière d’un élastique parfait

CC : on a un a un raccourcissement (contraction concentrique)


CEP : va suivre +/- ce raccourcissement
CES : va subir une traction de part & d’autres. Si le muscle se raccourcit, le tendon va subir une
traction.

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La théorie des glissements de filaments se fait en 5 étapes EXAM

Repos
Molécule d’ATP liée à chaque tête de myosine = pont d’union /ATP désactivé 🡪 relation entre tête de myosine
/actine désactivée

Le Ca 2+ est présent dans les citernes terminales du rétinaculum sarcoplasmique.


Pas de contraction possible sans présence de Ca 2+

Couplage
● Libération du Ca 2+ suite à la dépolarisation du sarcolemme. Ce PA se propage grâce au
tubule T
● Le Ca2+ se lie à la troponine C
● Activation du site de liaison
● Pont d’union-ATP activé

Contraction
La myosine ATPase se scinde en ADP + Pi 🡪 Libération d’une grande quantité d’énergie et donc
rotation du pont de liaison : actine avance sur la myosine
Pour que la contraction perdure : il faut que couplage + contraction se répètent 🡺 réactivation

Réactivation
Une seule molécule de myosine peut former et rompre des centaines de pont d’union en 1 seconde :
va créer un pont de liaison, le rompre etc…
Nouvelle molécule d’ATP se fixe sur la tête de myosine
Cela rompt le pont et réactive le complexe « pont d’union – ATP ».

Relâchement
L’influx nerveux cesse,
Ca 2+ est repompé activement dans le RS
La myosine ATPase est désactivée et le catabolisme de l’ATP cesse 🡪 Relâchement du muscle.

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L’unité motrice :
Pour que le muscle se contracte, il faut un IN.
Neurone doit innerver C musculaire = MOTONEURONE qui va innerver plusieurs fibres musculaires
donc donne plusieurs terminaisons axonales qui vont innerver plusieurs fibres musculaires
1 MT + toutes les fibres qu’il innerve = Unité motrice
- 250 millions de fibres musculaire
- 420 000 motoneurones
L’unité motrice correspond à l’ensemble des fibres musculaire innervé par un même motoneurone.
Un motoneurone innerve ses fibres au hasard (permet une contraction homogène de l’ensemble du
muscle).
Taille des UM dépend du nombre de fibres qu’elle innerve
1 MN va innerver des fibres qui ont la même propriété (fibres rapides, endurantes…)
Un motoneurone peut innerver de 5 à 2000 fibres musculaires (dépend de l’action du muscle, si c’est
un mouvement fin/puissant...)
Une seule impulsion stimule toutes les fibres de l’unité motrice :
o Loi du tout ou rien : lors d’une impulsion, ttes les fibres de cette UM vont être
activé = pas d’activation isolée
o Pas d’activation isolée
Les MN qui innervent un muscle ne vont pas forcement s’activer en même temps
Le nombre de fibre musculaire des UM dépend de la précision du mouvement qui est exercé
habituellement par ce muscle.
Au sein d’un même muscle, des unités motrices de taille variables

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UM motrice et développement de la force EXAM

Sommation spatiale : La force développée dépend du nombre d’UM recrutées. (+ il y a d’UM, + la


force est importante)
Phénomène lié à l’intensité du stimulus (mA)
Plus l’intensité du stimulus est importante, plus l’espace dans lequel les U.M.sont susceptibles d’être
recrutées est grand et donc plus la tension développée est importante.
Il est à noter qu’il existe, pour l’intensité, une valeur au-delà de laquelle la contraction n’augmente
plus.

Sommation temporelle :

1. Secousse
Un influx sur 1 fibres musculaire = 1 secousse
Si dans un court lapse de temps, on a une 2e impulsion
nerveuse qui arrive avant que le muscle se relâche, on
aura une 2e secousse qui sera cette fois-ci un peu plus
forte etc…

🡺 2ième impulsion = 2ième secousse avec une


intensité supérieur etc..

2. Tétanos imparfait
Ici la contraction n’est pas continue.
Les impulsions ne sont pas assez rapprochées pour que la contraction soit régulière
● Patient qui récupère au niveau musculaire
● Patient qui manque de force

3. Tétanos parfait
il faut que les impulsions soient très rapprochées les unes des autres 🡪 on aura donc une contraction
qui se continue de manière régulière = contraction maintenue

↑ de la fréquence des contractions


Plus les MN envoient des IN les uns après les autres de manière rapprochée, + la contraction sera
régulière
+ la fréquence des impulsions est rapprochée, + la contraction sera régulière (= tétanos parfait)

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Les différentes sortes d’unités motrices : la myotypologie
Rappel : 1 UM = plusieurs fibres qui ont les mêmes propriétés
Types I :
● Aérobie
● Rouge 
● « Tonique » : peuvent maintenir longtemps une contraction
● Secousse lente (Slow Twitch)
● Riche en sarcoplasme & moins riches en myofibrilles
● Métabolismes surtout oxydatifs
● Riche en glycogène et triglycérides (pour les efforts)
● Beaucoup de mitochondries
● Oxyde facilement l’acide lactique (permet contraction maintenue sans faire ↑ de manière trop
intense le taux d’acide lactique)
● Réseaux capillaires très dense
● RS peu développé (fibres qui vont être activé longtemps mais pas forcement avec des
impulsions rapides)
● Seuil d’activation bas mais vitesse de conduction de l’IN est lente. : IN faible pour que ces UM
s’activent car on veut qu’elles s’activent longtemps
● Les UM regroupant les fibres de type I ne compte qu’un petit nombre fibres = pt UM
● Le motoneurone est de diamètre modéré à vitesse de conduction réduite. (Car fibres
d’endurance)
● Elles sont recrutées préférentiellement dans les contractions de faibles intensités.
● Contraction lente et amplitude réduite
● Peu fatigable 🡪 Exercice de longue durée

Types II :
● Anaérobie
● Blanche :
● « Phasique » = contraction rapide courte
● Secousse rapides (FT)
● Sarcoplasme moins abondant, riche en myofibrille
● RS + développé (pour transmettre IN vite partout à travers myofibrilles et sarcomère
● Autant de glycogène que les types I mais pas de triglycérides
● Métabolismes glycolytiques
● Mitochondries peu abondante et capillaires peu développé.
● Motoneurones à fort diamètre et grand nombre de fibres musculaire = Gde UM
● Le recrutement plus tard que les types I.
● Seuil d’activation élevé.
● Dans les mouvements très rapides (mouvement balistiques) les types I sont inhibés, seules
les 2 se contractent.
● Réponse rapide et tension élevé.
● Rapidement fatigable.

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Les différences entre les types IIa et IIb :
IIb : Correspondent le mieux à la définition des fibres « blanches » donc du type II basique.

IIa : Empruntent les qualités à la fois des types I et des types II. 🡪 Types de transition

I>IIa>IIb

Recrutement des fibres musculaires 


Recrutement spatial :
● Principe d’Henneman : les fibres les plus excitables sont recrutées en premières (donc fibre I,
fibres lente, seuil d’activation bas)
● Si l’intensité de IN est >, les fibres I ne serait pas suffisante si on veut une activité + rapide, +
forte > on recrute les fibres IIa puis IIb
● Plus on se dirige vers le recrutement des IIb, plus la force du motoneurone sera importante
mais au moins longtemps on tiendra l’effort.

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Les pistes
Amplitude articulaire et pistes de travail.
Lors du travail musculaire dynamique, l’articulation mobilisée décrit un mouvement angulaire d’une
certaine amplitude. C’est l’amplitude articulaire (angulaire) correspondant à une longueur du muscle
(linéaire).
Soit le segment mobile balaye la totalité de l’amplitude physiologique de l’articulation en cause ; c’est
à dire d’une extrémité à l’autre du mouvement physiologiquement possible. Cela représente la piste
totale (en terme articulaire ou musculaire).
Soit le travail dynamique ne recrute les segments que dans une partie de la piste totale de
mouvement.
Par rapport à la piste totale, on détermine trois pistes partielles représentant chacune 1/3 de
l’angulation totale.

Piste totale : va de l’étirement complet à la contraction complète EC-CC


Piste externe ou distale : étirement complet à contraction incomplète EC-CI
Piste moyenne : étirement incomplet à contraction incomplète EI-CI
Piste interne ou proximale : étirement incomplet à contraction complète EI-CC
Suivant qu’un muscle travaillera préférentiellement dans une piste ou une autre, le muscle s’adaptera aux
conditions de travail.

Chaine ouverte / chaine fermée


Le travail dynamique

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Dans ce cas, on parle de contractions musculaires anisométriques. Anciennement, on l’appelait également
isotonique, ce qui est impropre car au cours de la contraction, le tonus varie !
Lors du travail dynamique, il y a une modification de la longueur initiale du muscle, donc mouvement.
Le déplacement des segments peut se faire suivant différentes modalités, en fonction de la mobilité des
segments l’un par rapport à l’autre.
Deux modalités sont possibles :
● Le segment proximal est fixe et le segment distal est mobile. Dans ce cas, on parle de travail en chaîne
ouverte (ou disto-proximael). C’est le type de travail le plus courant pour les membres supérieurs.
● Le segment proximal est mobile et le segment distal est fixe. Dans ce cas, on parle de travail en chaîne
fermée (ou proximo-distale). C’est le type préférentiel des membres inférieurs.
Lors du travail dynamique, il y a un déséquilibre entre les forces (FM&FR), ce qui va générer un déplacement
des segments et donc une variation de la longueur initiale du muscle.

Adaptation nerveuse

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↑synchronisation des UM
Chez sédentaire, recrutement des UM asynchrone = UM ne sont pas toute active en même temps

+ on active des UM, + on développe de la force 🡪 ↑ du niveau de force développé, ↑ la constance de


force (moins de perturbation dans cette force musculaire

↑fréquence de décharge
Sédentaire : dans un effort maximal, il recrute 70% des fibres musculaire
En augmentant la fréquence de décharge, grâce à un entrainement = meilleur recrutement qui peut
avoisiner 95 % à 100% des fibres musculaires
Meilleur recrutement temporelle (= tétanos parfait) ↑ fréquence de stimulation = nombre
d’excitation nerveuse qui vont arriver aux UM
Meilleur recrutement spatial (UM recrutées)
Recrutement + rapide d’un max de fibres

↑coordination intermusculaire
Relie l’amélioration de la force et de la technique = on aura un meilleur recrutement des muscles qui
vont travailler le même geste en même temps

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↓activité des antagonistes & ↓rôle inhibiteur des appareils de golgi
Diminue les réactions reflexes de protection (reflexe de golgi et reflexe d’inhibition réciproque) qui va
permettre d’améliorer le travail du muscle car l’activité des ATG est diminué, cette inhibition
réciproque améliorée, diminution des réflexes liés au rôle inhibiteur de OTG

Adaptation musculaire lors de l’entrainement à l’effort

↑ diamètre des fibres


Leur taille ne dépassera le diamètre des plus grosses fibres

↑épaisseur du tissu conjonctif


Tendons, ligaments avoisinants

↑ nb de capillaires
Irrigue fibres musculaires

↑ nb de fibres – hyperplasie
Grâce à l’hyperplasie : la fibre musculaire va se fissurer dans sa longueur et va se diviser en 2
nouvelles fibres

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Force passive : montre la propriétés viscoélastiques du muscle
La courbe commence à L0, si on augmente sa longueur musculaire (on tire sur le muscle on augmente
un peu la tension dans le muscle, si on tire dessus un peu plus : on augmente fortement la tension ,la
pente augmente 🡪on augmente fortement la tension en tirant très peu sur le muscle

Concentrique : on s'intéresse à la courbe active, montre les propriétés contractiles

Excentrique : le muscle travaille 🡪génère une force

● Force active et passive =force totale


● Agressif pour le muscle cars 2 forces s’exercent dessus

● Force totale = excentrique


● Force passive =étirement
● Travail isométrique : pas de variation de longueur
● Force active : lecture de droite à gauche de la courbe

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Les différents types de contraction musculaire 

Contraction Isométrique :
● Pas de déplacement des segments osseux
● FM= FR, pas de changement de la longueur initiale du muscle
● Développe 10 % de tension en plus que le travail concentrique. Risque moins important de
blessure
● Pas avantageux pour développer les mouvements fonctionnels et coordination
Contraction Anisométrique :
● Déplacements des segments osseux
● Modification de la longueur initiale du muscle
o Non isocinétique :
Concentrique :
● Rapprochement des insertions musculaires. Le muscle se raccourcit et ↓ de la longueur des
sarcomères
● Donc FM > FR
● Ce travail permet l’augmentation du volume musculaire.
Excentrique :
● Éloignement des insertions musculaires. Le muscle préalablement raccourcit freine le
mouvement
● FM = pesanteur
● FR = muscle
● FR>FM
● Capable de créer des tensions musculaires supérieures de 30% à une contraction
isométrique. Possibilité d’utiliser des charges plus lourdes
● Récupération plus difficile en post effort. Risque accru de blessure.
Isocinétique = même vitesse
Non isocinétique = pas le même rythme
Contraction pliométrique : Combinaison des deux types de contraction anisométriques.

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Une contraction excentrique directement suivi par une contraction concentrique. (= contraction
musculaire précédée d’un étirement) cela créé un étirement du muscle pour ↑ l’indice de force dans
la contraction concentrique : Force développé> Force concentrique seule

Coordination intermusculaire & intramusculaire


Coordination intra-musculaire optimisée par un recrutement synchrone des unités motrices
(sommations temporelle et spatiale)
Coordination inter-musculaire optimisée par l’action coordonnée des groupes musculaires
synergiques.

La coordination intramusculaire
La coordination intra musculaire de l’athlète correspond à sa capacité à contracter de manière
simultanée toutes les unités motrices d’un muscle au cours d’un mouvement.
Les transmissions neuromusculaires à travers la moelle épinière et les motoneurones qui excitent les
muscles doivent donc s’effectuer simultanément et les différents types de fibres doivent atteindre le
raccourcissement maximal en même temps. Cette coordination permet d’augmenter la force
explosive du coureur.
Ces deux facteurs sont améliorés par des entrainements de type force où le muscle soulève un poids
proche du poids maximal qu’il peut soulever, de façon à pouvoir répéter le mouvement que 3 fois par
série. Ce mouvement doit s’effectuer de manière très rapide pour travailler l’explosivité du muscle.
Entre chaque série il faut 3 à 5 min de pause pour rétablir le taux d’ATP dans les muscles et de
phosphocréatine. Par exemple la presse en poussant de lourdes masses permet au sprinteur
d’améliorer la coordination intra musculaire.

La coordination intermusculaire
La coordination musculaire est un état corporel où tous les muscles qui participent au
mouvement (muscle agoniste) agissent de manière coordonnée et où tous les muscles qui ne
participent pas au mouvement (muscle antagoniste) sont relâchés.
Pour améliorer cette coordination qui est très mauvaise chez le débutant, il faut bloquer les organes
tendineux de Golgi ou OTG, c’est un processus inhibant la contraction maximale des muscles
agonistes par la contraction des muscles antagonistes.
Pour cela l’athlète doit travailler sa technique par la répétition du même mouvement. Chez le
sprinteur on peut ainsi travailler sur la foulée à l'aide des corrections d'un entraineur.

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