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Environnement, asepsie,
santé et sécurité
180-J10-SL
Amina Allouche
amina_allouche@hotmail.com
MODULE 1
Introduction au service de stérilisation
URDM: Unité de retraitement des dispositifs médicaux
• Environnement administratif
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Environnement administratif
Objectifs:
URDM
(unité de retraitement des dispositifs médicaux)
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Secteur souillé Secteur propre
Accès limité
Structure administrative
(organigramme)
• Unité fonctionnelle qui offre des services de
retraitement des dispositifs médicaux
Direction
générale
Direction du
programme de santé
physique
(DSP / DSI)
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Ressources humaines
• Personnel travaillant directement à la stérilisation:
PRDM (préposé en retraitement des dispositifs médicaux)
• Personnel de support : professionnel (ergonomes, ingénieurs
et autres)
• Personnel de soutien : services techniques, hygiène et
salubrité.
• Personnel administratif : gestionnaire de l’unité, commis,
secrétaire.
• Personnel de support à la recherche et à
l’enseignement et autres dans les établissements avec
affiliation universitaire.
Ressources financières
• Budget d ’opération qui comprend le
coût des ressources humaines et des
fournitures (autres dépenses)
• Budget d ’équipement
• Budget d ’immobilisation
• Projets de développement
– investissement
– autofinancés
Retraitement des dispositifs médicaux
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Cégep St-Jean-sur-Richelieu
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Qualité attendue et
objectifs de l’URDM
CLIENTÈLE (utilisateurs)
de l’URDM
Clients internes
• Bloc opératoire, bloc obstétrical
• Unités de soins (intensifs, coronariens,
généraux…), urgence, CDJ, cliniques externes
• Inhalothérapie, hémodynamie, radiologie,
laboratoires, gastroentérologie
Clients externes
• CLSC, CHSLD, cliniques privés, centres
d’accueil
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BLOC OPÉRATOIRE
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BLOC OPÉRATOIRE
Zones de circulation et tenue vestimentaire
Ces locaux sont répartis dans des zones de circulation
spécifiques
• Zone non stérile, tenue civile
– bureaux, vestiaires, douches, salles de repos pour le personnel.
• Zone semi-stérile, uniforme, souliers dédiés (ou
couvre-chaussures), bonnet
– salle de réveil, salles d’entreposage d’équipement mobile et de
matériel, salle de lavage d’instruments
• Zone stérile, uniforme, souliers dédiés (ou couvre-
chaussures), masque, bonnet
– salles d’opération, salles de brossage (ou entre-salles), entrepôt
stérile Retraitement des dispositifs médicaux
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Équipe chirurgicale
L’équipe stérile
chirurgien, infirmière en service interne et assistant
chirurgical
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Équipe chirurgicale
Passé / Présent
Salle de réveil
Entrepôt stérile
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Autres sites de stérilisation
• Endoscopie digestive
• Laboratoires
• Unités satellites (unités de soins)
Objectifs:
Identifier les lois et autres organismes normatifs
et comprendre leur impact légal sur la pratique en
stérilisation (imputabilité)
Connaître les politiques et procédures de
l’établissement reliées aux tâches à effectuer dans
le but de s’y conformer
Apprendre à prioriser les tâches selon les besoins
des clients et contribuer à un bon climat de travail
Amina Allouche 9
Définition d’une profession
Amina Allouche 10
Attitudes et comportements
faisant ressortir les qualités personnelles et professionnelles du PRDM
La fonction de travail de PRDM fait partie de la catégorie Personnel para technique, des
services auxiliaires et des métiers. Elle est libellée comme suit :
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Description de tâches
Qu’est-ce que l’AQRDM?
Association Québécoise en Retraitement des Dispositifs
Médicaux qui regroupe des personnes œuvrant dans
un établissement de santé du Québec ayant des
activités relatives à la stérilisation
http://www.aqrdm.org/
Description de tâche
Demande de création de titre d’emploi
Formulaire d’adhésion
Tâches du PRDM
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Tâches du PRDM
Formation du PRDM
Selon AIISOC
Le personnel assigné au traitement des instruments doit être formé
adéquatement
Art 8.6 module 2
Les pratiques de traitement des instruments chirurgicaux doivent
s’appuyer sur plusieurs normes, dont celles de la CSA
Art 8.7 module 2
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Formation du PRDM
Normes Z314.0-13
Section 6 Personnel
6.1 Lignes directrices (politiques) et modes opératoires (procédures) sur la
qualification, la formation et les évaluations du personnel
6.2 Qualification du personnel de supervision et du personnel de retraitement
et ce, dans tous les endroits de l’établissement où il y a du retraitement de
DM
6.3 Orientation, entraînement et formation continue .
6.4 Évaluation périodique de la compétence.
6.5 Santé et sécurité au travail
6.6 Pratiques systématiques de prévention et de lutte contre l’infection
(hygiène des mains)
6.7 Tenue vestimentaire, EPI (équipement de protection individuelle),
NORMES
Amina Allouche 14
Normes - Lois - Organismes
Les normes qui régissent la pratique en stérilisation se retrouvent dans plusieurs
documents; parmi ceux-ci:
National et québécois
• Santé Canada…Gouvernement du Québec… Agrément Canada
(lois, lignes directrices, avis…etc.)
• Normes ACNORCSA…Association canadienne de normalisation
• Normes, lignes directrices et énoncés de position pour la pratique des infirmières
en soins périopératoires……..AIISOC ORNAC
Américain
• Normes du CDC…Centers for Disease Control and Prevention: principale agence
fédérale américaine de protection de la santé et de la sécurité de la population
• Normes de la FDA…..Food and Drug Administration
• Normes AAMI (Association for Advancement of Medical Instrumentation
• OSHA (Occupational Safety and Health Association)
• AORN (Association of periOperative Registered Nurses) ….etc…
• ANSI (American National Standard Institute) est le représentant des États-Unis à
l’ISO
International
• Normes ISO…Organisation internationale de normalisation
Retraitement des dispositifs médicaux
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AGRÉMENT
CANADA…
Agrément Canada…pourquoi ?
LSSS art. 107.1 dit: « Tout établissement doit, tous les trois
ans, solliciter l’agrément des services de santé et des
services sociaux qu’il dispense auprès d’organismes
d’accréditation reconnus »
• Agrément Canada évalue les établissements en
matière de qualité, et l’URDM selon les normes en
stérilisation de son programme QMENTUM
• Les normes CSA sont utilisées pour l’élaboration des
normes QMENTUM
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Normes ACNOR/CSA
Agrément Canada
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Agrément Canada
Objectif:
la réussite de l’examen de certification signifie que le candidat possède
les connaissances, les compétences et les habiletés en matière de
prise de décisions jugées nécessaires pour remplir les fonctions de
TRDM, (suivre les techniques adéquates de nettoyage, de désinfection
et de stérilisation des instruments et des dispositifs médicaux)
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Programme national de certification
en retraitement des dispositifs médicaux
(TARDM)
Recommandations
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Centre D’Expertise en Retaitement des
Dispositifs Médicaux - CERDM
Plan d’action du MSSS en matière de
surveillance, de prévention et de contrôle des
infections nosocominales:
25 actions proposées, 5 actions spécifiques:
13,14,15,17 et 20 (2010-2015)
Amina Allouche 19
Centre D’Expertise en Retaitement des
Dispositifs Médicaux - CERDM
Le Centre d’expertise en retraitement des dispositifs médicaux (CERDM) de
l’INSPQ a été créé pour soutenir les établissements de santé dans le
retraitement des dispositifs médicaux.
En lien avec le retraitement des dispositifs médicaux, le CERDM a pour mandat
de :
• fournir de l’expertise-conseil;
• assurer la veille sanitaire et scientifique;
• effectuer les analyses techniques et cliniques;
• évaluer le risque lors d’accidents ou incidents ayant potentiellement exposé
des patients à un risque infectieux;
• élaborer des documents de référence;
• assurer le transfert de connaissances et la formation continue;
• surveiller les incidents et accidents.
Ex: il faut
se laver les mains
immédiatement
après avoir
retirer ses gants…AII
Tiré de:
Santé Canada, Guide de prévention
des infections, « Pratique de base et
précautions additionnelles visant à
prévenir la transmission des
infections dans les établissements de
santé », juillet 1999, Vol. 25S4 p149
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Système de classification des
recommandations
Basées sur:
• Qualité de la preuve = Classe I-II-III
Doit…devrait…peut?
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MODULE 2
FONCTIONNEMENT DE L’URDM
Environnement physique
Amina Allouche
MODULE 2
Connaître l’environnement physique et la clientèle du service de stérilisation (URDM)
PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT DU
SERVICE DE STÉRILISATION
Corporation d’hébergement du Québec, « Pour un service
de STÉRILISATION ET DE DISTRIBUTION »
Vol5, Ch01, Pce11, 98-10-01, 66 pages
http://www.chq.gouv.qc.ca/
1
Environnement physique
Objectifs:
Connaître et comprendre les conditions associées
au principe de contamination croisée dans
chacune des aires de travail
Connaître et comprendre le processus de
production impliqué dans le retraitement des
dispositifs médicaux (DM)
Assurer le déroulement du quart de travail et
effectuer des contrôles hebdomadaires ou
mensuels
2
Conception des aires de l’URDM
3
Conception des aires de l’URDM
Les planchers et les murs devraient être construits en matériaux lavables
qui ne libèrent ni particules, ni fibres
Les plafonds devraient avoir une surface lisse et les matériaux utilisés ne
devraient libérer ni particules, ni fibres
Les luminaires devraient être encastrés et recouverts, et les canalisations
au dessus des aires de travail devraient être recouvertes
L’établissement dispose d’un programme écrit d’entretien préventif et de
nettoyage pour son équipement de décontamination et de stérilisation
(ainsi que pour les aires de travail)
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Processus de retraitement
des dispositifs médicaux
Principe de retraitement des DM i.e. flux de
traitement/manipulation:
Circulation unidirectionnelle…
TOUJOURS du souillé au propre
• Secteur souillé
• Secteur propre
• Secteur stérile
Retraitement des dispositifs médicaux
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Tenue vestimentaire
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Processus de retraitement des
dispositifs médicaux
12 activités principales du processus de
stérilisation
7- lubrification
8- inspection et assemblage
9- emballage
10- stérilisation/inspection
chargement et déchargement
11- entreposage
12- transport et retour
7
Déplacement du personnel
Circulation à l’urdm
Pour éviter la contamination croisée...le personnel ne
passe pas d’une zone à une autre, sans la tenue
vestimentaire requise.
Contamination croisée:
Événement durant lequel les champs ou les
paquets stériles deviennent contaminés par
trempage ou par pénétration de
microorganismes présents dans l’humidité ou
dans l’air.
Retraitement des dispositifs médicaux
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FONCTIONS de l’URDM
4 grandes fonctions:
– Recevoir, trier et entreposer le matériel
propre
– Recevoir et trier l’instrumentation
– Recevoir la lingerie lavée
– Recevoir l’équipement médical général
(pompes, marchettes, respirateurs etc.)
8
Trajet du matériel à stériliser
Cueillette et transport du matériel souillé
Cueillette et transport du matériel souillé
Selon AIISOC
Le matériel contaminé doit être transporté dans des contenants
fermés ou couverts
9
Trajet du matériel à stériliser
Cueillette et transport du matériel souillé
Cueillette et transport du matériel souillé
• L’horaire et le circuit de circulation du
matériel stérile doivent être différent de
celui du matériel souillé pour éviter la
contamination croisée
• On ne transporte pas de matériel souillé sur
le même chariot que le matériel propre,
même si c’est un chariot à 2 étages
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Trajet du matériel à stériliser
à l’urdm- secteur souillé
Secteur souillé
Chariots
Matériel souillé
Équipements divers
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Aménagement du secteur souillé
à l’urdm
12
Aménagement du secteur souillé
13
Aménagement du secteur souillé
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Aménagement du secteur souillé
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Aménagement du secteur souillé
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Aménagement du secteur propre
à l’urdm
Secteur propre
Matériel propre
Techniques spéciales
Lingerie
Stérilisateurs
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Photo: Gracieuseté CHRDL Retraitement des dispositifs médicaux
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Aménagement du secteur propre
Matériel propre
Zone de vérification et d’assemblage
• Prévoir 3 ou 4 comptoirs ou tables de travail afin
de diviser la zone selon les différentes étapes. Le
centre du comptoir doit être dégagé.
• Prévoir un espace réservé à l’attente des chariots
contenant le matériel propre etou à stériliser
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Photo: Gracieuseté Hôp Sacré-coeur Retraitement des dispositifs médicaux
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Photo: Gracieuseté ACART Retraitement des dispositifs médicaux
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Photo: Gracieuseté CHRDL Retraitement des dispositifs médicaux
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Photo: Gracieuseté CHRDL Retraitement des dispositifs médicaux
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Photo: Gracieuseté Hôp Sacré-coeur Retraitement des dispositifs médicaux
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Photo: Gracieuseté Hôp Sacré-coeur Retraitement des dispositifs médicaux
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MODE DE DISTRIBUTION
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Retraitement des dispositifs médicaux
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MODE DE DISTRIBUTION
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Retraitement des dispositifs médicaux
Photo: Gracieuseté ACART 55
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Retraitement des dispositifs médicaux
Photo: Gracieuseté ACART 57
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MODE DE DISTRIBUTION
• Avec entreposage au bloc opératoire
Entreposer toute l’instrumentation requise dans
une réserve située au bloc opératoire
• Avec entreposage à l’URDM
Entreposer toute l’instrumentation dans la
réserve stérile de service de stérilisation
• Distribution mixte
Entreposer une partie au bloc opératoire et une
partie à l’URDM
Retraitement des dispositifs médicaux
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Module 3
Gestion des risques:
Contrôle et prévention
des infections
nosocomiales
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INFECTIONS NOSOCOMIALES
Nosocomial
Vient du latin, nosocomium: hôpital
Vient du grec, nosos: malade et komeîn: soigner
Infection acquise lors d’un séjour dans
un établissement de santé ou lors de
prestation de soins à domicile
Définition tirée: Gouvernement du Québec, Rapport Aucoin, « D’abord, ne pas
nuire….. Les infections nosocomiales au Québec, un problème majeur de santé,
une priorité », avril 2005, p18
1
Statistiques
Dans le rapport Aucoin (p8-9), le comité du CINQ estime:
• Acquisition IN dans 10% des admissions dans les hôpitaux
(Pays-Bas et Danemark 1% seulement)
• Représentant environ 80,000 à 90,000 infections
nosocomiales annuellement avec un taux de mortalité
probable de 1 à 10%
• Coût social: 180 millions par année (Séjour prolongé,
soins additionnels, journées de travail perdues etc.)
• On sait depuis 1980, que l’on peut éviter au moins le tiers
des infections nosocomiales en appliquant des mesures
de prévention et d’asepsie
Retraitement des dispositifs médicaux
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STATISTIQUES
• Environ 3000 décès au Québec
• Environ 8000 décès au Canada (220000
patients infectés)
• 4e cause de mortalité
• Types de bactéries: SARM, pseudomonas,
ERV, CD etc…
http://www.radio-canada.ca/actualite/enjeux/reportages/2004/040601/hopital.shtml
2
Dans ce reportage, les causes citées:
3
Transmission des infections nosocomiales
MESURES UNIVERSELLES
4
MESURES UNIVERSELLES
évolution des précautions d’isolement et
du langage à travers le temps
MESURES UNIVERSELLES
évolution des précautions d’isolement et
du langage à travers le temps
Principe à la base des PU:
Il est impossible de savoir quels sont les patients porteurs
d’agents pathogènes transmissibles par le sang…tous sont
considérés potentiellement infectieux
Principe à la base des PLO:
Précautions applicables à tout contact avec des liquides
organiques qui peuvent contaminés par inoculation des
muqueuses et de la peau non intacte…le port de gant vise
à empêcher la transmission des infections en faisant en
sorte que les mains des travailleurs de la santé ne soient
contaminées
5
MESURES UNIVERSELLES
évolution des précautions d’isolement et
du langage à travers le temps
Principe à la base des pratiques de base:
Tient compte du risque de transmission par contact avec
patients asymptomatiques et avec des éléments
contaminés de l’environnement du patient infecté ou
colonisé…le port de gants est recommandé pour tout
contact avec des objets contaminés
Principe à la base des précautions
additionnelles:
Les 3 catégories de précautions additionnelles ont été
fondées sur les 3 modes de transmission connus soit par
voie aérienne, par gouttelettes et par contact
MESURES UNIVERSELLES
Colonisé ou infecté?
Il est important de bien distinguer entre personne
colonisée et personne infectée.
• La personne colonisée est porteuse d’un agent
infectieux (micro-organisme pathogène) mais elle
ne présente pas de symptômes d’infection.
• La personne infectée présente des réactions
immunitaires et parfois des symptômes cliniques:
fièvre, rougeur, enflure, pus sur le site d’infection,
etc.
Note: tout comme la personne infectée, la personne colonisée est une source potentielle
d’infection pour les patients, le personnel et les visiteurs
6
MESURES UNIVERSELLES
Colonisé ou infecté?
MESURES UNIVERSELLES
Bactéries multirésistantes
7
MESURES UNIVERSELLES
Bactéries multirésistantes
• Intérêt:
– infections bactériennes difficiles à traiter
(antibiotiques)
– atteignent les usagers dont le système de défense est
diminué
– antibiotiques n’agissent pas sur les virus (antiviraux)
• Mode de transmission:
– Contact direct…
– Solution facile: LAVAGE DES MAINS
MESURES UNIVERSELLES
Bactéries multirésistantes
• SARM (Staphylococcus aureus résistant à la
Méthicilline) (saro: oxacilline)
– bactéries qui se retrouvent normalement sur la peau et dans le
nez; bactéries résistant aux traitements antibiotiques habituel
soit la méthicilline; Vancomycine traitement de choix.
• CD…(Clostridium difficile)
– bactéries qui font partie de la flore normale de l’intestin
8
Comment se transmettent les
infections?
• Agent infectieux
Nature de l’agent microbien
• Hôte
Réceptivité de l’hôte et nature des
traitements
• Mode de transmission
Contact direct ou indirect
Voies aériennes
Gouttelettes
Vecteurs
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Bactéries
Coques (sphériques) Bacilles (bâtonnets)
Gramm + Gramm -
Aérobie Anaérobie
Non bactéries:
Virus, Prions, Champignons, Protozoaires
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9
Comment se transmettent les infections?
1- AGENTS INFECTIEUX
• Les bactéries à gramm + (plus facile à tuer)
– Paroi cellulaire simple, plus épaisse mais moins lipidique
– Ces bactéries ont tendance à vivre sur la peau
– Moins de résistance aux germicides chimiques; niveau intermédiaire de
désinfection
• Les bactéries à gramm – (plus difficiles à tuer)
– Paroi cellulaire double et plus lipidique; survivent plus longtemps sur les
surfaces humides; donc plus vulnérable à la sécheresse
– Toutes les bactéries du tractus intestinal non pathogènes (flore normale) sont
gramm -
– Résistance maximale aux germicides chimiques; haut niveau de désinfection
• Les virus vivent difficilement à l’air libre
10
Comment se transmettent les infections?
1- AGENTS INFECTIEUX
Infections bactériennes
Bactéries aérobies à gramm positif: Staphylocoques(peau),
Streptocoques(bouche), Entérocoques(colon), Mycobacterium
tuberculosis (spores) – paroi cellulaire simple
Bactéries aérobies à gramm négatif : Neisseiria gonorrhoeae, E.
Coli(urine), Pseudomonas, Salmonellose – paroi cellulaire double
Bactéries anaérobies à gramm positif: Peptostreptocoque,
Peptocoque, Clostridium difficilis
Bactéries anaérobies à gramm négatif: Bactéroïde fragilis
Infections non bactériennes
Virus tels hépatite, VIH, herpès
Prions (protéines) tel Creutzfeldt-Jakob
Champignons tel Candida albicans
Protozoaires tel Trichomonas vaginalis, (parasites-poux)
Retraitement des dispositifs médicaux
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Tableau
11
Comment se transmettent les infections?
2- HÔTE réceptif
• Porte d ’entrée
– cutanée, percutanée, muqueuse, digestive,
respiratoire
• Vulnérabilité
– âge, facteurs génétiques, maladies, traitements
Gouttelettes…(gouttelettes-contact)
– ≥ 5µ projeté sur une courte distance (< 1 m) lorsqu’une
personne parle, tousse ou éternue et touche les
muqueuses (yeux, nez, bouche) de l’hôte. Par le
toucher via dépôt des gouttelettes sur des objets ou
dans l’environnement. Ex: méningite à méningocoque,
pneumonie à streptocoque,coqueluche,
oreillons…gastro-entérite, influenza
Rapport Aucoin p20
12
Santé Canada, Guide de prévention des infections, « Pratique de base et précautions additionnelles visant à
prévenir la transmission des infections dans les établissements de santé », juillet 1999, Vol. 25S4 p13
Véhicules communs
– Se fait par l’intermédiaire de l’air – eau – nourriture ex.:
contamination de produits alimentaires, vials de médicaments
Vecteurs
– Moustiques ou animaux qui transportent des agents pathogènes
d’un hôte à un autre (transmission mécanique et biologique)
Rapport Aucoin p21
Retraitement des dispositifs médicaux
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13
Santé Canada, Guide de prévention des infections, « Pratique de base et précautions additionnelles visant à
prévenir la transmission des infections dans les établissements de santé », juillet 1999, Vol. 25S4 p13
PRÉVENTION
Gestion du risque d’exposition pour le personnel
Importance
• des pratiques de base y compris une bonne hygiène des
mains, des précautions additionnelles et utilisation de
l’équipement de protection individuelle (EPI).
• d’une bonne hygiène personnelle
• de respecter les pratiques de sécurité, y compris
l’élimination des déchets
• de ne pas manger, boire, se maquiller ou fumer dans les
endroits où l’on décontamine de l’équipement souillé
Tiré: Santé Canada, Guide de prévention des infections,
« La prévention et la lutte contre les infections
professionnelles dans le domaine de la santé », mars 2002, section A, p26
14
Pratiques de base
Objectif de formation: Les pratiques de base, les précautions additionnelles et la vaccination sont
différentes mesures de prévention pour prévenir les expositions et aussi, quand et comment elles
doivent être appliquées
Selon AIISOC-2008
Ensemble de procédures ou de protocoles visant à traiter
uniformément toutes les substances organiques de
chaque client comme potentiellement infectieuses
• Mesures de protection que le travailleur de la santé doit
prendre avec TOUS les patients et qui doivent être
intégrées dans ses habitudes régulières de travail. Ces
mesures visent à réduire le risque de transmission des
infections dans l’hôpital – Lignes directrices en hygiène et salubrité-
Gouv. Qc, p13
Pratiques de base
Mesures de protection
15
Pratiques de base
Quand les appliquer ?
Lors de toutes les procédures et au contact:
• Du sang, des liquides biologiques, des sécrétions à
l’exception de la sueur; des excrétions teintées ou non
de sang (exposition aux substances corporelles )
• De manipulation d’objets ou toucher des surfaces
souillées par ces liquides ou sécrétions (environnement ou
objets contaminés)
Tiré de: Gouvernement du Québec, « Lignes directrices en hygiène et salubrité – analyse et concertation », mai 2006, p13
Précautions additionnelles
Selon AIISOC
Précautions additionnelles sont conçues pour être
utilisées avec des clients ayant été ou qu’on
soupçonne d’être infectés ou colonisés par des
agents pathogènes hautement transmissibles ou à
haut risque épidémiologique afin de prévenir la
transmission dans le lieu de pratique.
Ces précautions additionnelles sont basées sur le mode
de transmission du pathogène en cause.
16
Précautions additionnelles
• Les précautions additionnelles s’ajoutent
toujours aux précautions de base.
• Nous retrouvons 3 types:
Les précautions de CONTACT
Les précautions de GOUTELLETTES
Les précautions AÉRIENNES
Précautions de contact
Définition AIISOC
Précautions conçues pour réduire le risque de
transmission de microorganismes par contact
direct avec un liquide infecté, un site infecté ou
colonisé ou par contact indirect via
l’environnement contaminé, lorsque les
pratiques de base ne sont pas suffisantes pour
contrôler la transmission – Ex: CD, SARM, ERV
• Les spores du CD peuvent vivre ad 5-6 mois sur la surface. L’alcool tue
toutes les formes végétatives mais les formes sporulées survivent et
croissent
17
Précautions de contact
Précautions de Gouttelettes
Définition AIISOC
Précautions qui réduisent le risque de
transmission d’agents infectieux par projection
de macro-gouttelettes (5 microns ou plus)
respiratoires infectieuses directement sur les
muqueuses du visage d’une personne, située à
moins d’un mètre - Ex: virus de l’influenza, coqueluche,
oreillons, méningite à méningocoque
18
Précautions de Gouttelettes
Précautions de Gouttelettes
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Précautions Aériennes et
Aériennes/contact
Définition AIISOC
• Précautions qui réduisent le risque de
transmission aérienne lors de l’inhalation d’un
agent infectieux demeurant longtemps en
suspension dans l’air, sous forme de micro-
gouttelettes respiratoires infectieuses (particule
de moins de 5 microns) - Ex.: tuberculose, varicelle,
zona localisé, rougeole(rubéole), variole
Précautions Aériennes et
Aériennes/contact
Les précautions consistent surtout à:
– Placer obligatoirement le patient dans une
chambre à pression négative
– Les portes doivent demeurer fermées
– Porter un masque à haut pouvoir filtrant pour
entrer dans la chambre
– Certaines infections demandent l’ajout des
précautions de contact (blouse, gants) tel que la
varicelle et le zona disséminé
20
Qu ’est-ce que l ’ASEPSIE?
La microbiologie de la peau
L’importance de l’hygiène des mains
Les moyens et produits mis à notre disposition
Les soins de la peau
Comment bien se laver les mains
À quels moments les mains doivent être lavées
21
HYGIÈNE DES MAINS
Microbiologie de la peau
22
HYGIÈNE DES MAINS
Microbiologie de la peau
La flore microbienne de la peau est composée d’une flore
résidente et d’une flore transitoire
• Micro-organismes résidents (colonisants) se retrouvent en majorité dans les
couches superficielles de l’épiderme, mais 10% à 20% des micro-organismes
qui la composent résident dans les couches plus profondes de la peau. Les
micro-organismes résidents survivent et se multiplient sur la peau
– La flore résidente est permanente et joue un rôle utile aux endroits qu’elle colonise en temps
normal en protégeant la peau des infections, mais elle est susceptible de causer des infections
quand elle se retrouve chez des patients vulnérables ou dans des incisions chirurgicales
• Micro-organismes transitoires (contaminants) se retrouvent dans les couches
superficielles de l’épiderme
– La flore transitoire est constituée de micro-organismes récemment acquis de patients
colonisés ou infectés ou d’un environnement ou de matériel contaminé. Elle ne peut survivre
qu’un temps limité
– Les micro-organismes pathogènes qui la composent sont souvent impliqués dans la
transmission d’infections nosocomiales
23
HYGIÈNE DES MAINS
Importance de se laver les mains
24
Gouvernement du Québec, « Lignes directrices en hygiène et salubrité – analyse et concertation », mai 2006, p12
Retraitement des dispositifs médicaux
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HYGIÈNE DES MAINS
Moyens mis à notre disposition
Tableau 1: Savons et agents antiseptiques pour le lavage des mains, e fficacité des antiseptiques
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HYGIÈNE DES MAINS
Comment fonctionne le lavage des mains à l’eau et au savon
27
HYGIÈNE DES MAINS
Principaux agents antiseptiques
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HYGIÈNE DES MAINS
Comment fonctionne le lavage des mains « sans eau » ?
Le moyen le plus efficace de garantir une hygiène des mains optimale est
d’utiliser un produit à base d’alcool à friction.
Avantages:
Le lavage des mains avec des savons à base d’alcool (sans eau) est plus efficace que
le lavage de mains avec de l’eau et du savon (conventionnel) ou de la chlorexhidine
à cause de son activité antimicrobienne immédiate et différée;
Les préparations à base d’alcool réduisent rapidement le nombre de microbes
(flore microbienne) sur la peau et sous les ongles;
Le lavage des mains n’exige pas de lavabo; effectué sur des mains sèches, le lavage
des mains peut être fait à proximité du lieu où l’on travaille
le temps de friction est court (20 à 30 secondes); cela risque moins d’irriter la
peau et est pratique lorsque l’on ne dispose pas d’assez de temps pour se laver les
mains;
Se présentent en liquide, en gel ou en mousse
Désavantages:
29
HYGIÈNE DES MAINS
Soins de la peau
Évitez de vous laver les mains à l’eau et au savon immédiatement avant ou après
avoir frictionné vos mains avec un gel à base d’alcool à friction car cela augmente
les risques de voir apparaître une dermatite
Évitez l’eau chaude, car l’exposition répétée à l’eau chaude augmente également
les risques de développer une dermatite
Après avoir lavé vos mains, laissez ces dernières sécher complètement avant
d’enfiler vos gants, sinon, vous augmentez les risques de développer une irritation
de la peau
Utilisez des lotions et des crèmes pour les mains afin de réduire les risques de
développer une dermatite
Prenez soins de vos mains régulièrement en utilisant une crème ou une lotion
protectrice pour les mains, au moins une fois par jour
Les personnes souffrant d’allergies ou de réactions indésirables devraient utiliser
des produits de remplacement
30
TECHNIQUE DE LAVAGE DE MAIN avec eau
31
TECHNIQUE de LAVAGE des MAINS
sans eau (avec alcool)
temps total: environ 20 à 30 secondes
Tiré du module d’apprentissage de la Campagne Tiré de : ASSTSAS, « La vitrine des nouveautés en santé et en
sécurité du travail, Des produits antiseptiques faciles
canadienne de lavage des mains, 2009 d’application », Objectif prévention,» Vol.28 No2, 2005
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Biofilm
– Couche protectrice visqueuse polysacharidique qui recouvrent les
micro-organismes; les bactéries sont enfermées dans une
substance extracellulaire
– Les microorganismes viables présents dans le biofilm sont libérés
dans l’eau. Ils coloniseront les patients et travailleurs, ou
contamineront les surfaces environnementales et les instruments
médicaux qui viendront en contact avec l’eau
32
•Biolfim se retrouve sur les surfaces humides ou
continuellement mouillées
•Biofilm peut protéger les bactéries contre la désinfection
ou la stérilisation
•Biofilm et ses bactéries sont libérés lorsqu’ils sont remués
33
HYGIÈNE DES MAINS
Quand faut-il se laver les mains ?
Indications additionnelles en stérilisation
• Au début du quart de travail: après avoir retiré sa tenue
civile et revêtu son uniforme
• Après avoir satisfait ses besoins personnels, ex : aller aux
toilettes ou se moucher – Cat. B, classe II
• Après avoir manipulé des objets contaminés
• Après avoir retiré les gants
• Lorsque les mains sont visiblement souillées
• Après s’être touché le visage
• En quittant l’aire de travail (décontamination)
• À la fin du quart de travail, avant de quitter le
département
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EPI
Équipement de protection individuelle
34
EPI
Équipement de protection individuelle
Selon AIISOC
Équipement ou vêtement spécialisé utilisé par les
travailleurs de la santé afin de se protéger contre une
exposition directe au sang, aux tissus ou aux liquides
organiques du client
Ils sont portés pour la protection contre le risque
d’exposition
Selon ACNOR/CSA
Vêtements ou équipements spécialisés que porte un
employé pour se protéger des dangers (Norme CSA–Z314.8-08, p4)
Selon WIKIPEDIA
Un équipement de protection individuelle (EPI) est une
protection concernant un individu contre un risque donné
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EPI
Équipement de protection individuelle
Quoi ?
Vêtements ou équipements spécialisés
que porte un employé pour se
protéger des dangers
Peut comprendre: gants, masques et
écrans faciaux, lunettes
protectrices, blouses ou tabliers
imperméables, couvre-chaussures
Quand?
Portés lors de la cueillette et de la
décontamination des dispositifs
médicaux
Où ?
Dans le secteur souillé
35
EPI
Équipement de protection individuelle
Qui?
Tout le personnel qui y travaille
et
tout visiteur occasionnel
Comment?
Selon la formation donnée par l’employeur lors de
l’orientation
Pourquoi ?
Protéger le personnel et l’environnement
EPI
Équipement de protection individuelle
La décontamination:
36
EPI
Équipement de protection individuelle
La décontamination….
• Fonction critique du processus de stérilisation
• Expose le personnel aux pathogènes divers
• Élimine les micro-organismes pathogènes afin que les instruments
puissent être réutilisés sans danger
EPI
Équipement de protection individuelle
L’équipement de protection individuelle peut
comprendre :
– (La tenue vestimentaire)
– Les gants
– Les masques et écrans faciaux
– Les lunettes protectrices
– Les bonnets, les couvre-chaussures
– Les blouses, les tabliers imperméables
37
EPI
Équipement de protection individuelle
souillé X X X X X X X
propre X X Souliers
dédiés
stérile X X Souliers
dédiés
Tiré de: AORN « Perioperative Standards and Reccommended Practices », ed. 2010
EPI
Tenue vestimentaire
On retrouve dans la norme CSA Z314.0-13 l’information sur:
code vestimentaire et équipement de protection
individuelle (art. 6.7.1)
ÉPI (art. 6.7.2)
Tenue vestimentaire fraîchement lavée (par l’établissement)
Aide à contenir les bactéries et à promouvoir le contrôle de l’environnement
Comprend pantalon et chemise; le cordon du pantalon est entré à l’intérieur
Ne doit pas faire de peluches
Doit être changée tous les jours et + si souillée
Ne doit pas être apportée à la maison
Si elle est portée à l’extérieur du service central, la recouvrir d’un sarrau
38
EPI
Bonnet et bijoux
• Les cheveux et bijoux sont des contaminants de premier ordre;
toujours porter un bonnet au service central dans tous les secteurs
d’activités:
– Pour prévenir la chute des cheveux et des cellules de desquamation
– Pour confiner tous les poils incluant les cheveux, les favoris
– Doit être changer tous les jours
• Enlever bijoux, montres, boucles d ’oreilles, colliers
– Le port de bagues réduit l’efficacité du lavage de mains
– Peut provoquer des perforations dans les gants
– Peut laisser des desquamations sur les instruments
– Peut tomber dans les plateaux
• Il est interdit de boire, manger, fumer, se maquiller ou
manipuler des verres de contact (CSA 6.6.1.2)
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EPI
Chaussures
• Les chaussures sont faciles à nettoyer; elles couvrent bien les orteils
et le talon
– Les chaussures en toile ne sont pas permise
– Elles sont recouvertes de couvre-chaussure au besoin et selon le
protocole de l’établissement
– Selon l’OIIQ, les chaussures de type « Crocs » sont permises, mais celles
qui n’ont pas de trous sur le devant (Source: Journal de Montréal, 3 août 2007)
39
EPI - Gants
Composition
Qualité des gants
• 2.5% des gants sont défectueux
• Le fait de laver les gants affaiblit leur intégrité
Composition
– Latex naturel;
– Produits synthétiques tels:
Nitrile, néoprène, polyuréthane,
polyéthylène (copolymère), vinyle;
EPI - Gants
Allergie au latex
Le latex est un suc visqueux et laiteux produit
par certains types de plantes, d'arbustes et
d'arbres, dont l'arbre à caoutchouc
commercial (Havea Braziliensis)
Le caoutchouc naturel est produit à partir de
cette sève
Le gant de latex est introduit en 1890 par le
Dr Halstead
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40
EPI - Gants
Allergie au latex
Types d’allergies:
• poudre (dermatite - irritation de contact )
• produits chimiques (dermatite de contact - allergique
de Type IV)
• protéines (TYPE 1)
Conséquences:
• simple irritation de la surface de la peau
• rougeurs, fissures (Type IV)
• choc anaphylactique (Type I)
EPI - Gants
Prévention allergie au latex
41
EPI - Gants
Quoi porter, quand et comment
Gants non-stérile
• Il importe de choisir les gants qui conviennent le mieux à
la tâche prévue
• Tenir compte des risques liés au type de travail accompli
• Tenir compte de la probabilité d’exposition au sang ou aux
liquides susceptibles de transmettre des pathogènes, de la
durée de port et de l’usage qui en est fait
• Lors du choix d’un produit, considérer les gants qui
respectent les normes (FDA, Santé Canada, ASTM -
American Society for Testing and Materials).
Tableau 2: Tableau comparatif des caractéristiques des gants de vinyle, de latex et de nitrile
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EPI - Gants
Quoi porter, quand et comment
Facteurs influençant la barrière de protection:
1. La résistance à la perforation et aux déchirures
2. La résistance à la tension qui représente la force
nécessaire pour déchirer un matériau
3. La résistance à l’élongation (élasticité) du gant
qui représente l’étirement maximal d’un
matériau avant sa rupture
• Le gant de vinyle est le moins résistant et a une
élongation moindre que le latex ou nitrile
42
EPI - Gants
Quoi porter, quand et comment
4. La protection contre les désinfectants et les produits
chimiques:
• Alcool…pénètre le gant de latex ou de vinyle en moins de 10
minutes; l’alcool 70% a un effet destructeur sur le gant de vinyle
• Glutaraldéhyde et Formaldéhyde… contre- indiqué pour le gant de
latex ou de vinyle (après 60 minutes); le gant de nitrile a une
protection de plus de 480 min.
• Peroxyde d’hydrogène à 7.5%… nitrile résiste mieux que le latex et
vinyle; pénètre le gant de latex ou de vinyle après 30 minutes
• Huiles et produits liposolubles… nitrile résiste mieux que le latex et
vinyle
• Hypochlorite de sodium (Eau de Javel)…latex et vinyle résistent
mieux que le nitrile
• Acétones et phénols…. latex et vinyle résistent mieux que le nitrile
Tiré du document: « Latex, vinyle, ou nitrile? » donné par M Gérard Ozanne - Laboratoire de Santé Publique
Institut national de santé publique
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EPI - Gants
Quoi porter, quand et comment
5. La protection cutanée contre la pénétration des agents
biologiques (contamination microbienne)
• Le gant de vinyle offre une barrière moins efficace
que le gant de latex ou le gant de nitrile. Ne pas
utiliser lors de manipulation ou contact avec des
agents infectieux.
6. Le confort
7. L’allergie au latex
8. Le coût
Tiré du document: « Latex, vinyle, ou nitrile? » donné par M Gérard Ozanne - Laboratoire de Santé Publique
Institut national de santé publique
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EPI - Gants
Quoi porter, quand et comment
Comment les porter
Le port de gants est une mesure de prévention supplémentaire
adéquate lorsqu’elle est utilisée correctement. Il n’élimine
pas le besoin de se laver les mains Cat. BII
• Il faut se laver les mains après avoir retiré ses gants Cat. AII
• Il faut retirer des gants susceptibles d’être contaminés avant
de toucher des surfaces propres Cat. AII
• Il ne faut pas laver ni réutiliser des gants jetables à usage
unique Cat. AII
EPI - Gants
Quoi porter, quand et comment
À ne pas faire:
1- L’ingéniosité
– Mettre plusieurs paires de gants l’une par-dessus l’autre et les enlever au fur
et à mesure des soins
2- L’économie
– Laver les gants et les réutiliser
3- La proprété
– Six paires de gants pour nettoyer une éclaboussure
4- Lutte anti-gaspillage
– Garder la même paire de gants toute la journée
5- Pas de contrainte
– Avec les gants, je peux faire moins attention….ils me protègent!
Tiré de: « Comment portez-vous vos gants? » L’Avant-garde, Vol.5 no1 Printemps 2004 (www.sidiief.org)
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EPI – Masques
Choix
Lorsqu’un risque d’éclaboussure est présent, le travailleur
doit porter un masque et des lunettes protectrices pour se
protéger le visage (yeux, nez, bouche). Cat. BIII
Santé Canada, Guide de prévention des infections,
« Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans les établissements de santé », 1998, Vol. 2 4S8, p40
Choix du masque:
• Filtration:
– 99% des masques filtrent 5
– 45% à 60% des masques filtrent 3
• Masques recommandés pour la chirurgie au laser ou
vapeurs de fumée électrocautère, instruments à air: 1
• Masques spécifiques pour la tuberculose, SRAS ou toute
autre infection des voies respiratoires
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EPI – Masques
Qualité
Qualités du masque:
• Efficace à 95% pour filtration des
particules exhalées ou inhalées
• Résistance aux liquides;
• Frais;
• Confortables;
• N ’obstruant pas la respiration;
• Non irritant pour la peau.
45
EPI - Masques
Les appareils de protection respiratoire
EPI - Masques
Les appareils de protection respiratoire
46
EPI - Masques
Les appareils de protection respiratoire
EPI - Masques
Les appareils de protection respiratoire
À éviter
• Repositionner le masque après sa mise en place
• Porter 2 masques (augmente la résistance respiratoire
sans augmenter la filtration)
• Le porter autour du cou ou le conserver pour un usage
ultérieur (ps: le masque ne donne aucun rabais sur le
prix d’un repas lorsqu’il est porté à la cafétéria!!!)
Le masque protège les autres quand
• Vous éternuez…projection de 39,000 bactéries
• Vous toussez…..projection de 710 bactéries
• Vous parlez…..projection de 36 bactéries
Retraitement des dispositifs médicaux
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EPI
LUNETTES PROTECTRICES
EPI – BLOUSES
Barrière de protection contre les liquides
Lorsqu’un risque d’éclaboussure est présent, le travailleur porte de
vêtements protecteurs afin d’éviter la contamination de ses
vêtements personnels ou de sa peau. Cat. BIII - Santé Canada, Guide de prévention
des infections,
« Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans les établissements de santé », 1998, Vol. 2 4S8, p40
48
EPI – BLOUSES
Barrière de protection contre les liquides
AAMI
Association for the Advancement of Medical
Instrumentation… http://www.aami.org
4 tests pour la classification finale de protection
(détermine le niveau de protection – si hydrofuge ou imperméable)
EPI – BLOUSES
Barrière de protection contre les liquides
« Spray Impact Penetration Test »
Ce test est réalisé afin de déterminer si le
produit protège contre les liquides ou ne
protège pas!
« Hydrostatic Head Test »
Ce test est réalisé afin de déterminer le niveau
de protection du produit, considérant que ces
produits ne sont pas imperméables
49
EPI – BLOUSES
Barrière de protection contre les liquides
ASTM F1670 et ASTM F1671
• Ces tests sont réalisés pour les produits qui
requiert une protection complètement
imperméable
Ex: blouses chirurgicales, préparation de
chimiothérapie, décontamination
instrumentation
EPI
RÉGLEMENTATION
OSHA:
Occupational Safety and Health Administration
http://www.osha.gov
50
EPI
RÉGLEMENTATION
Éclaboussures
Vaporisation
Trempage
EPI
Sélection de l’équipement
CRITÈRES de DÉFIS relatifs au
sélection des ÉPI port des
ÉPI
Protection
Confort
Facilité Trop chaud
d’utilisation Inconfortable
Durabilité Irritant
Fiabilité Allergies
51
EPI
Facteurs-clés de succès
La clé du succès de l’adhérence au port adéquat
des EPI:
– L’éducation des employés
– Conscientiser les employés aux risques associés
– La bonne sélection des produits
– L’accessibilité des produits dans le département
52
ANN{X{ - //@22l{3
TRTNCTTES EN DES
"Ra'ÆNTION
IN TZCTIONS NO S O C OT4TA LE S
pnÉvnNnon DES rN FECTTnNS
PRATIQUB DB BASE
I Pour éviter le contact des mains ar,'ec du sarg ou des liquides organiques- des surfaces et du
matériel souilles
r Lorsque la peau du tralailleur n'est pas intacte
I Les enlever sans délai pour év-iter la contamination
I Poilr protéger la peau et les vêtem€trts des eclaboussures possibles avec du sang ou des tiquides
organiques, dæ surhces et du matériel souilles
r Déposer immédiatement dans un sac étanche: si le sac est mouillé ou souillé. le déposer à
I'intérieur d'un deuxième s:rc pour prévenir les risques de contaminalion
r Ne pas déposer le tinee souillé par terre
PROTECITON DE L'EhIVIROI\NEiI{ENT
r Suivre les procédures de nettoyagg
r Porter une attenûon particulière aux surFaces fréquemmenl touchées
,
PRE CAUTIONS ADDITIONNELLE S
GOUTTET,ETTES aÉnrnxnns | .oNTACr
AERIEh[NES/CoNTACT' I
t
,
Masque OUI OUI
à moins d'un mèùe du patient NON
(masgue à haut pouvoir filû-ant)
Blouse
NON NON OUI
Gânts' r NON NON OUI
Entretien La chambre est nettoyée en dernier:
quotidien Le produit d'enùetien doit conienir
I
un désinfectant.
Le matériel (eau et chiffon) doit Ctre
renouvelé après I'entretien de la
chambre. Idem à gouttelettes
Idem à gouttelettes
Le seau est désinfecté avant de servir l
à nouveau.
Les vadrouilles sont enveloppées
+i j
GOUTTELETTES
AÉRIEI.INES/CoNTACT,
Chambre De préférence en chambre Chambre privée obligatoire De préférence en chambre
privée ou par regroupement à pression négative (531 ou privée ou par regroupement
de porteurs du même germe 631) de porteurs du même germe
Pprtes et fenêtres fermées
\rISITEURS
INSTRUCTIONS AU PATIENT
' Les précaution's additionnelles contiennenl des consignes qui s'ajoutent âux pratiques
de bâse- pour plus d,information, consuller le cahier de
prévcntion, chap. 5 : -Pratiques de base et précautions additionnelles,- -
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TEMPS DE CONTACT
Tiré de : Mayal G.M. "Hospital Epidemiology and tnfectîon Control" Ed. Wttiam & Wlkins, 1996, p. 1062
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MODULE 4
Retraitement des dispositifs
médicaux et matériel de soins
1
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
(DM)
Instrument, appareil, équipement ou tout autre objet, utilisé seul ou avec un autre objet
(notamment le logiciel nécessairesà son utilisation)
b) dont l’effet principal prévu dans ou sur le corps humain n’est pas obtenu par un moyen
pharmacologique, immunologique ou métabolique, mais qui peut néanmoins faire appel à ce
genre de moyens pour exécuter sa fonction prévue.
2
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
3
NORMES en matière d’instrumentation
• Industrie Canada
http://strategis.ic.gc.ca/epic/internet/inmd-am.nsf/fr/hi00012f.html
Sous: Appareils médicaux
A produit un manuel de référence à l’intention des fabricants qui vendent des
dispositifs médicaux en Europe, au Canada et aux Etats-Unis, dans le but est de
répondre aux exigences en matière de système qualité pour les dispositifs
médicaux
4
Processus de retraitement
des dispositifs médicaux
12 activités principales du processus de
stérilisation
1- Prénettoyage et transport
2- Tri et démontage
3- Nettoyage
4- Rinçage
5- Désinfection
6- Lubrification
Processus de retraitement
des dispositifs médicaux
12 activités principales du processus de
stérilisation
7- Séchage
8- Remontage et inspection
9- Emballage
10- Stérilisation
11- Entreposage
12- Transport et retour
5
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
6
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Nettoyage
7
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Nettoyage
• Le nettoyage consiste à l’élimination de la
contamination présente sur un objet, suffisante pour
un traitement et une utilisation ultérieurs.(norme Z314.0-13)
• Le nettoyage vise à débarrasser les objets des matières organiques ou
des impuretés qui les souillent. Il est réalisé avec de l’eau, des
détergents et l’action mécanique. Il vise à enlever les micro-
organismes plutôt qu’à les détruire. (Tiré du document: Santé Canada, Guide de prévention
des infections, « Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans les établissements de santé »,
Pourquoi on nettoie?
• Préserver un environnement propre
• Limiter les risques de transmission des agents
infectieux par l’entremise des surfaces
inanimées de l’environnement
• Assurer la sécurité des patients et du
personnel
• Maintenir l’intégrité des surfaces
• Tiré du document: Gouvernement du Québec, Lignes directrices en hygiène et salubrité, « Analyse et
concertation »,
Retraitement des dispositifs médicaux
16
Amina Allouche
8
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Nettoyage-décontamination
Agents de nettoyage
– Les savons…ajouter à l’eau tiède, dissolvent les graisses
– Les détergents…acides (Ph>1), alcalins (Ph<14) ou
neutre (Ph ~7.5).
– Les solvants…eau…dissout souillures…inefficace pour
huile et graisses
– Les abrasifs…à éviter…détruisent revêtement des
instruments…favorisent leur oxydation…surface créé
des trapes pour bactéries…
– Éviter : laine d’acier, comet, old dutch, ajax etc.
9
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Nettoyage-décontamination
• La concentration du produit
Bon nombre de désinfectants chimiques doivent être dilués
avant usage. Il faut absolument respecter les consignes du
fabricant en ce qui concerne la dilution et le mélange.
Une concentration trop faible du désinfectant en réduit
l’efficacité. Une concentration trop élevée augmente le
risque que le produit chimique endommage l’instrument
ou ait des effets toxiques sur l’utilisateur.
• Le taux de dilution d’un produit chimique
concentré de nettoyage joue un rôle important dans
l’efficacité de nettoyage et de la désinfection
• Accepté en comité de prévention des infections
Retraitement des dispositifs médicaux
20
Amina Allouche
10
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Décontamination, rinçage, séchage
Décontamination
– Étape essentielle dans le processus de
retraitement des dispositifs médicaux
– Les matières organiques peuvent empêcher
l’effet désiré des bactéricides
– Premier traitement à effectuer sur les objets et
matériels souillés par des matières organiques
pour diminuer la population de micro-
organismes pathogènes afin que les
instruments puissent être réutilisés sans
danger (l’élimination macroscopique)
Retraitement des dispositifs médicaux
21
Amina Allouche
11
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Décontamination, rinçage, séchage
– Séchage…manuel ou mécanique
12
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Décontamination, désinfection, stérilisation
13
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Décontamination, désinfection, stérilisation
Selon l’AIISOC, tout traitement de matériel doit être fondé sur la classification de
Spaulding (mod.2, art 8.80)
Le système de classification
Spaulding
détermine le choix de la méthode de traitement
des instruments pour une gestion du risque de
transmission des infections
14
Classification de SPAULDING
• Critique
Instruments qui pénètrent les Doit être stérile
tissus stériles ou le système cardio-vasculaire
• Semi-critique Stérile de préférence,
Instruments qui entrent Haut niveau de
en contact avec la peau désinfection acceptable
non intacte ou une muqueuse
• Non-critique
Niveau de désinfection
Instruments qui entrent en
intermédiaire ou
contact avec la peau intacte de bas niveau
Retraitement des dispositifs médicaux
29
Amina Allouche
15
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection
Classification de SPAULDING
RISQUE
16
Classification de SPAULDING
MÉTHODES DE RETRAITEMENT
Note: Les fabricants doivent faire homologuer leurs désinfectants, i.e. ils
doivent obtenir une identification numérique de drogue (DIN) de Santé
Canada
17
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection
18
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection
19
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection
Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002
Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002
20
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection
21
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection chimique - Glutaraldéhyde
22
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection chimique - Ortho-phthalaldéhyde (OPA)
Avantages:
– Désinfectant de haut niveau, large gamme d’activité
antimicrobienne
– Odeur minime
Désavantages:
– Autre agent chimique est nécessaire pour le rendre efficace
– Extrêmement corrosif, ne convient pas à tous les instruments
– Irritant pour la peau
– Non recommandé par certains fabricants d’équipements, peut
décolorer
Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002
23
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection chimique - Acide péracétique
Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002
24
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection chimique – Iode
Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002
25
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection chimique - Alcool
Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002
Retraitement des dispositifs médicaux
52
Amina Allouche
26
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection thermique – Pasteurisation
Tiré de: Santé Canada, Guide de prévention des infections, « Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans
les établissements de santé », 1998, Vol. 2 4S8 p19
27
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection thermique – Pasteurisation
Mécanisme d’action:
– Opération qui consiste à chauffer un liquide , puis à le refroidir
brusquement, de manière à détruire un grand nombre de micro-
organismes pathogènes (Santé Canada, Guide de prévention des infections, « Lavage des
mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans les établissements de santé », 1998, Vol. 2 4S8
p19)
– S’accomplit à l’aide de laveur-pasteurisateur automatisés (immersion
dans un bain d’eau chaude, à une température minimale de 710C
(1600F) pour un temps de contact minimal de 30 minutes (CSA Z314.8-08,
art.12.6.2.3)
– Avant la pasteurisation, on doit éliminer toutes les poches d’air de la
charge en manipulant celle-ci
Avantages:
– Méthode rapide (cycle total : environ 1 heure)
– Aucun effet nocif sur l’environnement
– Coût modéré des machines et entretien
Inconvénients:
– Cette technique n’est pas sporicide
– Elle peut causer des brûlures par des éclaboussures
– Équipement n’est pas standardisé
– Il est difficile de valider l’efficacité du processus
Tiré de: Santé Canada, Guide de prévention des infections, « Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans
les établissements de santé », 1998, Vol. 2 4S8 p19
Retraitement des dispositifs médicaux
56
Amina Allouche
28
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection thermique – Pasteurisation
• Vérification
– La vérification visuelle de l’instrumentation est exécutée
pour s’assurer que l’instrument est complet et fonctionnel.
Le personnel utilise souvent une loupe pour vérifier le
piquant, le tranchant, la déformation ou pour déceler la
présence de rouilles ou de taches, le vieillissement ou le
gonflement
• Assemblage
– L’assemblage consiste à remonter les différents plateaux
de chirurgie et les ensembles d’intervention en vue de les
réunir dans un même emballage
29
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Emballage – fonctions
Tiré de : «Emballage pour la stérilisation, alternatives et techniques», M. Louis Vachon, Cie Kimberly Clark, AGS 2004
30
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Emballage – méthodes
Méthodes d’emballage
–Pochettes
–Caissons rigides
–Champs d’emballage
Avantages:
– Visibilité des items
– Imperméabilité d ’un côté
– Un emballage simple (doublé seulement pour
présentation aseptique)
Désavantages:
– Coûts assez élevés
– Ouverture du scellage lors de la stérilisation
– Déchirure à l ’ouverture
– Non applicable pour les items lourds
Tiré de : «Emballage pour la stérilisation, alternatives et techniques», M. Louis Vachon, Cie Kimberly Clark, AGS 2004
Retraitement des dispositifs médicaux
62
Amina Allouche
31
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Emballage – caissons rigides
Avantages:
– Résistance aux trous et déchirures
– Protection des instruments
– Durée du maintien de stérilité accrue (6mois/1an)
Désavantages:
– Investissement initial et période d ’amortissement
– Assemblage, lavage et décontamination
– Poids pour la manipulation et stérilisation
– Aménagements des espaces de rangement
– Coût des pièces de réparations
Tiré de : «Emballage pour la stérilisation, alternatives et techniques», M. Louis Vachon, Cie Kimberly Clark, AGS 2004
Retraitement des dispositifs médicaux
63
Amina Allouche
Sortes:
– Coton…..n’est plus autorisé
– 100% polyester (micro-fibres)
– Champs disposables (one step)
Avantages:
– Réutilisables (champs en tissu)
– Pas d’inspection (champs en papier)
Désavantages:
– Propriété de filtration diminue après chaque lavage
– Doit mettre en place un processus d ’inspection et de contrôle de
qualité et établir une durée de vie acceptable
32
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Emballage – poids maximal d’un plateau
33
Surveillance de routine
Outils et indicateurs utilisés pour la surveillance
Indicateurs mécaniques
• Les stérilisateurs possèdent des jauges de pression, des
thermomètres, des minuteries, des bandes
enregistreuses, des alarmes et autres accessoires intégrés
qui monitorisent la performance du stérilisateur (les
paramètres soit temps, température et pression)
34
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Contrôle d’assurance de stérilisation
Indicateurs de stérilisation
Indicateurs chimiques
Présentation:
– De type papier collant externe (monitorise les conditions physiques
du stérilisateur) ou bande de papier indicateur interne sur/dans
chacun des articles stérilisés (intégrateur-indicateur)
Fonctionnement:
– Indique que l’article a été exposé au processus de stérilisation
– Monitorise un ou plusieurs paramètres de stérilisation
– Ne garantit pas que le produit est stérile
Indicateurs biologiques
Seuls les indicateurs biologiques permettent de mesurer l’efficacité
réelle de la stérilisation qui vise à tuer tous les microbes, y
compris les spores.
Présentation:
– Généralement, petites fioles de plastique contenant des
spores vivants résistants aux agents stérilisants.
Fréquence:
– Vapeur: doit être fait au moins à chaque jour dans chacun des
stérilisateurs
– Oxyde d’éthylène: à chaque chargement
– Implants: chacune des stérilisations d’implants
35
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Contrôle d’assurance de stérilisation
Indicateurs de stérilisation
Indicateurs biologiques
Fonctionnement
Surveillance de routine
Indicateurs de stérilisation: utilisation / entreposage
36
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Contrôle d’assurance de stérilisation
Présenter le PPT
Acute Care de SPS
37
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation
38
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation – processus (méthodes)
39
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation – critères
1- Température
2- Taux humidité
3- Temps d’exposition
4- Capacité du stérilisateur
5- Position des articles dans le
stérilisateur
40
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation thermique- chaleur humide
Vapeur – Autoclave
Principe:
– La chaleur détruit les microorganismes et l ’humidité
accélère le processus
– Moins il y a d’eau, plus fort et longtemps il faut chauffer
pour coaguler les protéines. Quand on a pas d’eau et que
l’on a juste la chaleur, cela prend 12 à 14h pour tuer une
bactérie à 121 C0
– L’air (ennemi de la stérilisation à la vapeur) bloque le
transfert de l’énergie vers la matière organique
Principe:
– L’autoclave (stérilisateur à la vapeur) fonctionne soit par
gravité (rarement utilisé), soit par vacuum (pré-vac 1210C
ou 1320C ) selon les indications du fabricant
– Le Flash…est utilisé pour la stérilisation d ’urgence et peut
aussi fonctionner par gravité ou vacuum
41
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation thermique- chaleur humide
Vapeur – Autoclave
Avantages:
- Méthode de stérilisation la plus populaire depuis la fin du
19e siècle
- rapide, efficace, économique
Désavantages:
- ne peut pas être utilisée sur certains produits en raison de
la chaleur
42
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation thermique- chaleur humide
Stérilisation d’urgence à la vapeur – Flash
Selon AAMI
• Ne pas stériliser les implants au Flash ( période de
quarantaine jusqu’à retour du contrôle biologique négatif)
• Les instruments stérilisés au Flash subissent un choc
thermique qui réduit la longévité des instruments chirurgicaux
43
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation thermique- chaleur humide
Stérilisation d’urgence à la vapeur – Flashpack
44
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation chimique
Stérilisation à basse température
Oxyde d’éthylène (1950)
Agent stérilisant:
• Oxyde d’éthylène; très efficace mais très
toxique
Principe:
• Stérilisation gazeuse à basse
température et non immersible
• Pénètre dans les matériaux poreux
• Bon pour matériel thermosensible
Retraitement des dispositifs médicaux
89
Amina Allouche
Cycle
• Environ 2h suivi d’une aération de 8 à 10 h
• Période d’aération du matériel car laisse des résidus
toxiques
Réglementation pour la réduction des rejets d’oxyde
d’éthylène provenant de la stérilisation
45
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation chimique
Stérilisation à basse température – STERIS System I
Agent stérilisant: acide péracétique (stéris 1)
Principe:
– Stérilisation liquide à basse température (500C – 55.50C
ou 1210F –1320F ) pour les instruments immersibles,
flexibles ou rigides
– Utilisé pour matériel endoscopique principalement
– Sécuritaire, non toxique; peut se placer sur une table
– Incompatible avec certains métaux
Durée du cycle: Rapide = 27 à 32 minutes
Durée de l’état stérile: utilisation immédiate
Retraitement des dispositifs médicaux
91
Amina Allouche
46
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation chimique
Stérilisation à basse température – STERRAD (1993)
Agent stérilisant : plasma d’hydrogène
(Peroxyde d ’hydrogène
sous forme gazeuse - plasma)
Principe:
stérilisation gazeuse à
basse température pour
les instruments thermo-sensibles
et non immersibles (hydrosensibles)
Durée du cycle:
28 à 74 min. selon l’appareil (Sterrad)
Température:
450C –500C
Sans humidité
Retraitement des dispositifs médicaux
93
Amina Allouche
Avantages:
– Plus rapide que OE
– Non corrosif pour les métaux et autres matériaux sauf le nylon
– Ne laisse pas de résidus toxiques; aucune aération requise
Désavantages:
– Le stérilisant possède une limite quant à la longueur et au
diamètre des dispositifs avec lumière:
– N’accepte pas certains endoscopes flexibles
– Les produits à base de cellulose, les tissus et les liquides peuvent
absorber le plasma
– Incompatible avec certains caissons
– Coûteux: 40$ la charge
47
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation chimique
Stérilisation à basse température – TSO3 (2005)
Agent stérilisant : Ozone
• Principe:
stérilisation gazeuse à
basse température pour
les instruments thermo-sensibles
et non immersibles (hydrosensibles)
Fonctionne par oxydation (séparation des
molécules d’oxygène…)
L’ozone s’associe à l’eau qui
transfère l’énergie à la molécule à
détruire et la brise
• Durée du cycle: 5 heures Température: 300C –350C
Avantages:
– Pas de sous produits toxiques
Désavantages:
– Réorganisation des plateaux et procédures car accepte les
pochettes et caissons seulement (nouveaux emballages en
développement)
– Plus long que le cycle du STERRAD
– Défis ex.: les endoscopes flexibles ne peuvent pas être stérilisés
car la technologie n’est pas encore au point; incompatible avec
latex et polyuréthane
48
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation à radiation ionique – GAMMA
49
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilité par événements
Document : « Où s’en va la stérilisation?», donné par Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, lors de la 28e conf
CIISOQ « Gardons le Cap », Congrès Qc 2000
Retraitement des dispositifs médicaux
99
Amina Allouche
Traçabilité
• L’établissement doit mettre en place une méthode de
traçabilité des dispositifs médicaux qui permette de retracer
en tout temps un dispositif médical propre ou contaminé.
50
Traçabilité
Enjeux
• Indispensable pour les procédés de stérilisation des
instruments et les actes invasifs
• Établir le lien entre l’identité d’un patient et le
matériel utilisé pour ce patient
• Localiser les dispositifs médicaux à tout moment
• Permettre le rappel immédiat
• Peut être manuelle ou informatisée
Document : « La stérilisation au 21e siècle: méthodes, pratiques et tendances », donnée par Mme Madeleine
Patenaude de la Cie J&J lors de la 32e conférence CIISOQ, Centre des congrès, Québec, 29-31oct2008
Retraitement des dispositifs médicaux
101
Amina Allouche
51
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TASLËAU STNTHÈSE
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MODULE 5
GESTION DES RISQUES
ET
SANTÉ SÉCURITÉ
Amina Allouche
1
Gestion des risques
Santé/sécurité
• Effectifs en nombre adéquat (
• Orientation, formation et perfectionnement du
personnel - TC et TP
Formation sur les PON - procédures d’opération
normalisées
Formation en prévention des infections
Formation sur la gestion des risques
• Évaluation des compétences du personnel
• Audit annuel
• Suivis réguliers
2
Gestion des risques
Santé/sécurité
Pratiques courantes en matière de prévention des infections
• Formation sur les principes de base en microbiologie, risques de
transmission de l’infection, principes de limitation et confinement ,
processus unidirectionnel du déroulement du travail
• Immunisation (vaccination)
• Hygiène des mains
• Interdiction de boire, manger, fumer, utiliser des cosmétiques ou du
baume pour lèvres ou manipuler des lentilles cornéennes
• Code vestimentaire et équipement de protection individuelle - ÉPI
3
Gestion des risques
Santé/sécurité
Pratiques courantes en matière de sécurité au travail
LSSS, art. 5
« Toute personne a le droit de recevoir des
services de santé et des services sociaux
adéquats sur les plans à la fois scientifique,
humain et social avec continuité et de façon
personnalisée et sécuritaire »
4
Rapport Francoeur - Loi 113
Historique
• Avril 2000: mise sur pied du comité Francoeur sur
les accidents médicaux évitables
Mandat:
– Faire un état de situation sur les accidents évitables
– Évaluer l’efficacité des procédures existantes en gestion des risques
– Proposer des mécanismes favorisant une meilleure prévention
• Février 2001: dépôt du rapport…faits confirmés
et 14 propositions
• Décembre 2002: Projet de loi 113 modifiant la Loi
sur les services de santé et services sociaux
concernant la prestation sécuritaire de services
de santé et de services sociaux
Retraitement des dispositifs médicaux
9
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
5
Rapport Francoeur - Loi 113
Faits confirmés par le comité Francoeur
6
Rapport Francoeur - Loi 113
Définitions
• Événement indésirable
– Action ou situation causant ou pouvant causer des dommages.
• RISQUE
– La probabilité qu’un événement indésirable (action ou situation)
se produise.
7
Gestion des risques
8
Gestion des risques
9
Gestion des risques – Loi 113
Obligations créées aux établissements face aux accidents évitables
CONSÉQUENCES
Impact sur l’état de santé ou le bien-être de la personne victime de
l’accident
Retraitement des dispositifs médicaux
20
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
10
Gestion des risques - Loi 113
Divulgation vs déclaration
PORTER À LA CONNAISSANCE
l’usager de qui l’organisation
Toute l’Information nécessaire relative -Tout accident et incident
à un accident dont il est victime et les qu’il a constatés
mesures prises pour en contrer les consé- - Sur un formulaire prévu à cet effet
quences et en éviter la rupture
quoi
- Droit d’être informé
Mettre en place des mesures
- Obtenir un consentement éclairé pour
de prévention
les soins et les interventions supplémen- pourquoi
taires nécessités par cet accident
Document
ACCIDENT INCIDENT
(L’usager est touché) (L’usager n’est pas touché)
Déclaration
obligatoire
Mesures de prévention
Avec Sans
conséquences conséquences
Registre local
Incidents accidents
Divulgation Mesures
obligatoire de prévention
Document
Registre
Mesures national
Retraitement des dispositifs médicaux
22
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
de soutien
11
Gestion des risques - Loi 113
Rapport d’incident accident – AH223
12
Gestion des risques - Loi 113
Rapport d’incident accident – AH223
13
Catégories de risques Exemples de danger
Accident de travail:
Un événement imprévu et soudain
attribuable à toute cause, survenant à
une personne par le fait ou à l’occasion
de son travail et qui entraîne pour elle
une lésion professionnelle.
14
Gestion des risques
Maladie professionnelle
Maladie professionnelle
Une maladie contractée par le fait ou à
l’occasion du travail et qui est
caractéristique de ce travail ou reliée
directement aux risques particuliers
de ce travail
• VIGILANCE
– Individuelle: signaler les situations à risques
– Organisationnelle: évaluer les processus sur une base
continue pour en déceler les maillons faibles
15
Gestion des risques - Loi 113
Culture organisationnelle
• Compétence
– Individuelle: qualité de la pratique
– Organisationnelle: créer des systèmes sécuritaires
16
Gestion des risques - Loi 113
Culture organisationnelle
Module 5
17
Plan de mesures d’urgence
18
Plan de mesures d’urgence
La sécurité des personnes, employés et usagers,
ainsi que la survie de l’organisation sont
PRIMORDIAUX
d’où nécessité d’une démarche de prévention
bien établie pour faire face aux situations
critiques et aux urgences graves.
Elle constitue un élément important d’un
programme de SST
19
Plan de mesures d’urgence
Évaluation de la vulnérabilité
20
Plan de mesures d’urgence
Objectif général
1- de prévenir les accidents mortels et les
blessures
2- de réduire les dommages causés aux
bâtiments, aux stocks et à l’équipement
3- d’accélérer la reprise des activités normales
21
Plan de mesures d’urgence
Guide de planification des mesures d’urgence
(MSSS) fournit des procédures pour :
1- avertir les employés
2- signaler une urgence
3- évacuer les lieux et désigner un point de
rassemblement
4- obtenir des premiers secours et de l’aide médicale
5- nettoyer et reprendre son travail
6- former les employés
7- tester le plan en réalisant des exercices d’alerte
8- communiquer avec les médias, la collectivité et les
employés et leur famille
Retraitement des dispositifs médicaux
43
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
22
Plan de mesures d’urgence
CODE ROUGE - Incendie
PlanPlan
dedemesure
mesures d’urgence
d’urgence
CODE ROUGE - Incendie
23
Plan
Plan dedemesure
mesures d’urgence
d’urgence
CODE ROUGE - Incendie
Procédure du personnel:
Rejoindre son poste de travail par les
escaliers (ne jamais utiliser les ascenseurs)
Se rapporter à son supérieur et se rendre
disponible
Être attentif aux instructions transmises par
son supérieur
24
Plan de mesures d’urgence
CODE NOIR – Colis suspect ou appel de
menace
25
Plan de mesures d’urgence
CODE NOIR – Colis suspect ou appel de
menace
Plan Plan
de de mesures d’urgence
mesure d’urgence
CODE NOIR – Colis suspect ou appel de menace
26
Plan de mesures d’urgence
CODE BRUN – Déversement de matières dangereuses
Plan de
Planmesure d’urgence
de mesures d’urgence
CODE BRUN – Déversement de matières dangereuses
27
PlanPlan
dedemesure
mesures d’urgence
d’urgence
CODE BRUN – Déversement de matières dangereuses
Plan
Plan dedemesure
mesures d’urgence
d’urgence
CODE ORANGE – Réception massive
d’usagers ou de blessés
Arrivée de sinistrés suite à un désastre externe
(ex : séisme, tornade, accident routier, ferroviaire,
écrasement d’avion, explosion de produits
industriels, actes terroristes, empoisonnement de
masse, etc.)
qui nécessite la mobilisation de ressources
humaines supplémentaires
28
Plan de mesures d’urgence
Plan de mesure d’urgence
CODE ORANGE – Réception massive
d’usagers ou de blessés
Procédure de la personne qui reçoit l’appel
• L’alerte d’un sinistre externe doit être transmise au
directeur général, en son absence, le
coordonnateur des activités reçoit l’appel et
communique dans les plus brefs délais avec le
directeur général, si ce dernier est injoignable, elle
communique avec le directeur de garde.
29
Plan de mesures d’urgence
CODE ORANGE – Réception massive d’usagers
ou de blessés
Niveau 2 (11 sinistrés et plus)
• Code orange annoncé et déployé
• Ouverture du Centre de coordination
• Espace pouvant être requis : salle d’urgence, unité de
chirurgie d’un jour, salle de réanimation,
traumatologie, observation clinique, observation
psychiatrique, radiologie, fumoirs et morgue.
30
Plan de mesures d’urgence
CODE GRIS – Découverte d’une fuite toxique
(externe)
31
Plan de mesures d’urgence
CODE GRIS – Découverte d’une fuite toxique
(externe)
Procédure pour tout le personnel
32
Plan de mesures d’urgence
CODE VERT – Évacuation
33
Plan de mesures d’urgence
CODE VERT – Évacuation
2- Évacuation générale
34
MODULE 5
SIMDUT
SIMDUT
Système d’information
sur les matières dangereuses
utilisées au travail
Le SIMDUT est un système national de communication des
dangers qui fournit de l’information sur l’utilisation
sécuritaire des produits dangereux sur les lieux de travail
canadiens. Le SGH n’a pas remplacé le SIMDUT. Le
SIMDUT a intégré des éléments du SGH (Système général
harmonisé)
Retraitement des dispositifs médicaux
70
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
35
SIMDUT
Nature des dommages potentiels
SIMDUT
lois
LOI 65
Accès à l’information
Loi sur les produits Code canadien Loi sur le contrôle des
Modifiant dangereux
du travail renseignements relatifs
LPD (L.R. (1985), ch. H-3
aux matières dangereuses
L.R. (1985), ch.24
Tiré et modifié de : « SIMDUT », conf. donné par M Gino Blanchette lors de l’AGS 2009
Retraitement des dispositifs médicaux
72
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
36
SIMDUT
Lois provinciales
SIMDUT
Lois fédérales
• La Loi sur les produits dangereux - LPD (L.R.
(1985), ch. H-3)
– Le Règlement sur les produits contrôlés – RPC
(DORS/88-66)
• établit une norme nationale pour la classification des
matières dangereuses utilisées au travail
• liste de divulgation des ingrédients
37
SIMDUT
Santé Canada
Le SIMDUT est un système national visant à
• répondre au droit des Canadiens de connaître les dangers qui
peuvent présenter pour leur santé et leur sécurité les matières ou
les produits chimiques qu’ils utilisent au travail
Comment ?
• en divulguant de l’information sur les matières dangereuses utilisées
au travail
• en reconnaissant les intérêts des travailleurs, des employeurs, des
fournisseurs et des agences de réglementation, et
• en respectant un équilibre entre le droit de savoir des travailleurs et
le droit de protéger les renseignements commerciaux confidentiels
http://www.hc-sc.gc.ca/hecs-sesc/simdut/
Retraitement des dispositifs médicaux
75
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
SIMDUT
Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail
CCHST
Le SIMDUT est un plan général créé :
• pour aider à enrayer les blessures, les maladies, les décès, les frais
médicaux et les incendies causés par des matières dangereuses
Comment ?
• en offrant de l’information sur l’utilisation sécuritaire des matières
dangereuses dans les milieux de travail
• cette information est fournie par le biais d’étiquettes de produits, de
fiches techniques sur la sécurité des substances (FTSS) et de
programmes de formation des travailleurs. »
http://www.cchst.ca/reponsesst/legisl/intro_whmis.html
38
SIMDUT
Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la
sécurité au travail
CNESST
Comment ?
• en favorisant l'accès à l'information sur les matières dangereuses
utilisées au travail
• où fournisseurs, employeurs et travailleurs ont chacun leurs
responsabilités
SIMDUT
Comité tripartite
Le SIMDUT a été mis au point par un comité directeur
tripartite composé de:
– représentants du gouvernement
– représentants de l’industrie
– représentants des syndicats
pour faire en sorte qu’on tienne compte des meilleurs
intérêts de chacun des 3 principaux acteurs soit,
Fournisseur
Employeur
Travailleur
Retraitement des dispositifs médicaux
78
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
39
SIMDUT
Responsabilités
SIMDUT
Responsabilités
L’employeur qui achète, utilise ou fabrique
lui-même des produits contrôlés doit :
Vérifie que tous les produits contrôlés (achetés, produits sur place ou
transvidés) soient bien étiquetés
Obtient du fournisseur les fiches de données de sécurité (FDS)à jour
ou en élabore lui-même pour les produits contrôlés fabriqués sur
place
Collabore à l’élaboration d’un programme de formation et
d’information sur les produits contrôlés et s’assure de sa mise à jour
annuelle.
Assure la formation et l’information des employés et veille à la mise
en pratique des connaissances acquises
40
SIMDUT
Responsabilités
Le travailleur qui utilise des produits contrôlés
dans le cadre de son travail doit :
Participe au programme de formation et d’information sur les
produits contrôlés
Prend les mesures nécessaires pour se protéger et protéger
ses collègues
Participe à l’identification et à l’élimination des risques
SIMDUT
Principaux éléments du système
41
Classes et catégories de dangers
• Qu’est ce qu’un groupe de danger?
• Qu’est qu’une classe de danger?
• Qu’est ce qu’une catégorie de danger?
42
Qu’est qu’une classe de danger?
Les classes de dangers représentent une façon
de regrouper des produits qui possèdent des
propriétés similaires: Exemple:
• Dangers physiques: Gaz inflammables,
liquides inflammables, matières corrosives......
• Dangers pour la santé: Toxicité aigue,
irritation cutanée, lésion oculaire......
43
Quels sont les pictogrammes
utilisés avec les classes et les
catégories de danger du
SIMDUT 2015?
44
Bouteille à gaz
Flamme
Le pictogramme Flamme est utilisé
pour les classes et les catégories
suivantes :
*Gaz inflammables (catégorie 1)
*Aérosols inflammables (catégories 1 et 2)
*Liquides inflammables (catégories 1, 2 et 3)
*Matières solides inflammables (catégorie
1,2) etc…..
45
Flamme sur un cercle
Le pictogramme Flamme sur un
cercle est utilisé pour les classes et
les catégories suivantes :
*Gaz comburants (catégorie 1)
*Liquides comburants (catégories 1, 2 et 3)
*Matières solides comburantes (catégories 1,
2 et 3)
Corrosion
Le pictogramme Corrosion est
utilisé pour les classes et les
catégories suivantes :
*Matières corrosives pour les
métaux (catégorie 1)
*Corrosion/irritation cutanée – Corrosion
cutanée (catégories 1, 1A, 1B et 1C)
*Lésion oculaire grave/irritation oculaire –
Lésion oculaire grave (catégorie 1)
46
Bombe explosant
Le pictogramme Bombe explosant
est utilisé pour les classes et les
catégories suivantes :
*Matières autoréactives (types A
et B)
*Peroxydes organiques (types A et B)
47
Danger pour la santé
Le pictogramme Danger pour la
santé est utilisé pour les classes et les
catégories suivantes :
*Sensibilisation respiratoire ou
cutanée – Sensibilisant respiratoire (catégories 1,
1A et 1B)
*Mutagénicité pour les cellules
germinales (catégories 1, 1A, 1B et 2)
*Cancérogénicité (catégories 1, 1A, 1B, et 2)
*Toxicité pour la reproduction (catégories 1, 1A, 1B
et 2)
Point d'exclamation
Le pictogramme Point d'exclamation est utilisé
pour les classes et les catégories suivantes :
*Toxicité aiguë – Orale, cutanée, par
inhalation (catégorie 4)
*Irritation/corrosion cutanée – Irritation
cutanée (catégorie 2)
*Lésion oculaire grave/irritation oculaire – Irritation
oculaire (catégories 2 et 2A)
Sensibilisation respiratoire ou cutanée (catégories 1, 1A et 1B)
*Toxicité pour certains organes cibles – Exposition
unique (catégorie 3)
48
Matières infectieuses présentant un
danger biologique
Le pictogramme Matières
infectieuses présentant un danger
biologique est utilisé pour les
classes et les catégories suivantes :
*Matières infectieuses présentant un danger
biologique (catégorie 1)
SIMDUT
49
SIMDUT
Étiquettes
Qu’est-ce qu’une étiquette SIMDUT?
SIMDUT
Étiquettes
Pourquoi sont-elles importantes?
– Elles représentent la première mise en garde pour
les dangers possibles liés à l'utilisation d'un
produit visé par la législation du SIMDUT
– Elles fournissent de l'information sur les
précautions à prendre lors de l'utilisation du
produit
– Elles informent la personne de la disponibilité
d'une fiche de données de sécurité contenant de
l'information plus détaillée sur le produit.
50
SIMDUT
Étiquettes
Qui est responsable de l'étiquetage?
SIMDUT
Étiquettes
Ces règles s'appliquent notamment à
l'étiquetage:
des produits contrôlés au moyen d'une étiquette du lieu
de travail,
des produits décantés,
des produits chimiques de laboratoire,
des contenants en vrac et de la tuyauterie qui renferment
ou laissent circuler des produits contrôlés.
51
SIMDUT
Étiquettes
– l'étiquette du fournisseur
– l'étiquette de l'employeur.
SIMDUT
Étiquettes – fournisseur
L’étiquette du fournisseur doit être présente sur tous
les produits contrôlés reçus sur les lieux de travail
au Canada.
Elle doit contenir l'information suivante :
1. Identificateur de produit
Cet identificateur est le nom exact du produit tel qu’il apparaît
sur le contenant et sur la fiche de données de sécurité (FDS).
2. Pictogrammes de danger
Les pictogrammes de danger sont déterminés par la
classification du produit en fonction des dangers. Dans
certains cas, aucun pictogramme n’est requis.
Retraitement des dispositifs médicaux
104
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
52
SIMDUT
Étiquettes – fournisseur
3. Mentions d’avertissement (NOUVEAU)
Les mentions « Danger » ou « Attention » sont
utilisées pour signaler l’existence d’un danger
potentiel et indiquer la gravité ou le degré relatif
de ce danger.
4. Mentions de danger
De brèves mentions normalisées signalent tous
les dangers potentiels prévus dans la classification
du produit en fonction des dangers.
Retraitement des dispositifs médicaux
105
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
SIMDUT
Étiquettes – fournisseur
5. Conseils de prudence
Ces conseils décrivent les mesures recommandées afin de
réduire ou de prévenir les effets nocifs à la suite d’une
exposition au produit, y compris les mesures d’urgence et
l’équipement de protection requis. Les mesures de premiers
soins sont incluses dans les conseils de prudence.
6. Identificateur de fournisseur
Cet identificateur désigne l’entreprise qui fabrique, emballe,
vend ou importe le produit et qui est responsable de préparer
l’étiquette et la FDS. Communiquer avec le fournisseur pour
obtenir de plus amples renseignements.
53
Retraitement des dispositifs médicaux
107
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
SIMDUT
Étiquettes – employeur
Une étiquette de l'employeur doit être présente
sur tous les produits contrôlés produits sur un
lieu de travail ou transvidés dans d'autres
conteneurs par l'employeur.
54
SIMDUT
Étiquettes – employeur
Elle doit contenir l'information suivante :
– Identificateur du produit (nom du produit)
– Information sur la manutention sans danger du
produit.
– Texte informant qu'une fiche de données de
sécurité FDS est disponible.
SIMDUT
Étiquettes – employeur
55
SIMDUT
Étiquettes – employeur
Il y a deux exceptions:
Aucune étiquette n'est requise lorsqu'une matière
contrôlée est transvidée dans un autre conteneur pour
fins d'utilisation immédiate si:
• la matière est sous la responsabilité de la personne qui
l'a versée (ce qui signifie si la personne qui l'a versée sera
la seule à l'utiliser) et,
• cette matière est utilisée au complet pendant un quart de
travail, seul l'identificateur du produit (nom) est requis
• toutefois, si la matière n'est pas utilisée immédiatement
ou sera utilisée par plus d'une personne, une étiquette de
l'employeur est requise
Retraitement des dispositifs médicaux
111
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
SIMDUT
Étiquettes de l’employeur
Mesures Nom du
préventives produit
Apposée sur le contenant
lorsque, l’étiquette du
fournisseur est:
- détruite
- illisible ou
- lors du transvidage dans
un nouveau contenant.
Le contenu minimum
obligatoire est :
•Identificcationdu Référence
FDS
produit
•Mesures préventives
•Références à la FDS
56
SIMDUT
Fiches techniques
Qu'est-ce qu'une fiche de données de
sécurité (FDS)?
Point de départ essentiel pour l'élaboration d'un
programme global de santé et de sécurité
SIMDUT
Fiches techniques
FDS renseigne sur:
les dangers inhérents au produit
évaluation des dangers liés à l'utilisation, à l'entreposage et à la
manutention du produit chimique
les effets que l'exposition à ce produit peut avoir sur la santé
la manière de reconnaître les symptômes d'une surexposition ainsi que
les mesures à prendre si de tels incidents surviennent.
la manière de travailler en toute sécurité avec le produit
(comment l'utiliser de façon sécuritaire) et les risques encourus si
les recommandations ne sont pas suivies
les mesures à prendre en cas d'urgence
57
SIMDUT
Fiches techniques
Une FDS est-elle nécessaire?
SIMDUT
Fiches techniques
Quelle information trouve-t-on sur une FDS?
58
SIMDUT
Fiches de données de sécurité– FDS
Regroupe les principaux renseignements sur le produit
1-Identificateur du produit
2-Identification des dangers
3-Composition/information sur les composants
4-Premiers soins
5-Mesures à prendre en cas d'incendie
SIMDUT
Fiches de données de sécurité– FDS
Regroupe les principaux renseignements sur le produit
59
SIMDUT
Fiches de données de sécurité– FDS
Regroupe les principaux renseignements sur le produit
10-Stabilité et réactivité
11-Données toxicologiques
12-Données écologiques
13-Données sur l'élimination du produit
14-Informations relatives au transport
15-Informations sur la réglementation
16-Autres informations
SIMDUT
Fiches techniques
Instructions à l’égard des FDS?
L’employeur doit :
60
SIMDUT
Fiches techniques
Instructions à l’égard des FDS?
L’employé doit :
SIMDUT
Éducation /Formation
Éducation et formation…2 parties distinctes….
Éducation
Un volet éducation sur les étiquettes, les FDS et les autres moyens
d'identification.
• L'éducation fait référence à la communication aux travailleurs de
renseignements généraux sur des sujets comme le fonctionnement
du SIMDUT. Cette section porte tant sur le contenu de l'étiquette et
de la FDS, sur la sécurité des substances que sur leur raison d'être,
leur signification (pour quelle raison un produit est appelé corrosif,
par exemple), leur emplacement et leurs modes d'identification,
comme la couleur, les chiffres et les abréviations.
• L'éducation fait référence aux dangers liés aux produits contrôlés
61
SIMDUT
Éducation /Formation
Éducation et formation…2 parties distinctes….
Formation
Un volet formation sur l'enseignement aux travailleurs de méthodes de
travail et de procédures d'urgence propres à un lieu de travail
particulier.
La formation consiste à fournir aux travailleurs des connaissances et de
l'information qu'ils peuvent comprendre et mettre en application afin d'assurer
leur sécurité et leur santé à chaque jour
Les connaissances portent sur les procédures de travail comme l'entreposage, la
manutention, l'utilisation, l'élimination et…
Sur les procédures d'urgence, ainsi que les mesures à prendre en situations
inhabituelles comme l'exposition à des émissions fugitives.
SIMDUT
Éducation /Formation
La formation…obligatoire ou facultative?
Toutes les autorités législatives canadiennes exigent que les employeurs
conçoivent et mettent en oeuvres et maintiennent un programme de
formation à l'intention des travailleurs de sorte qu'ils puissent utiliser en
toute sécurité des produits chimiques dangereux.
Le niveau de formation dépend de la nature du travail exécuté, par
exemple:
– le personnel d'entretien aura besoin d'être renseigné sur la façon d'utiliser des
produits chimiques, sur les divers processus et sur bien d'autres choses encore.
– Les employés de bureau qui travaillent dans le même établissement n'auront
probablement besoin que d'une formation sur les procédures d'urgence.
62
SIMDUT
Éducation /Formation
Critères d’évaluation d’un bon programme
Un programme de formation aura atteint son objectif
lorsque les travailleurs seront en mesure de répondre
aux quatre questions générales suivantes :
• Où peut-on se procurer de l'information
sur les dangers?
• Quels sont les dangers inhérents au
produit contrôlé?
• De quelle façon est-on protégé contre
ces dangers?
• Que doit-on faire en cas d'urgence?
Module 5
GLUTARALDÉHYDE
63
GLUTARALDÉHYDE
GLUTARALDÉHYDE
Utilisation
Produit utilisé dans les secteurs médical et dentaire:
– Agent désinfectant (sol aqueuse 2%)
– Solution de développement de films de rayons-x (sol
aqueuse 0,5 à 1%)
– Fixateur de matériel biologique (sol aqueuse 3 à 8%)
– Agent thérapeutique (sol aqueuse 2-10 et 25%) pour le
traitement contre la transpiration excessive, les
infections fongiques, les verrues)
Source: http://reptox.csst.qc.ca/Produit.asp?no_produit=9191
64
GLUTARALDÉHYDE
Utilisation
Produit utilisé dans les secteurs industriel:
– Agent de tannage du cuir
– Agent de conservation en thanatopraxie
(embaumement - 25%)
– Intermédiaire chimique dans la fabrication d’adhésifs
et de matériel électrique
– En microscopie électronique (20%,50% et 99%)
Source: http://reptox.csst.qc.ca/Produit.asp?no_produit=9191
GLUTARALDÉHYDE
Utilisation
Noms commerciaux du Glutaraldéhyde :
Cidex, Formax, Métricid etc
Généralement utilisé en solution de 2% de
glutaraldéhyde.
Désinfection de haut niveau en quelques
minutes de trempage (10 à 30 minutes)
Utilisé beaucoup en endoscopie depuis le
développement de ces procédures
65
GLUTARALDÉHYDE
Présentation
GLUTARALDÉHYDE
Normes d’exposition
66
Classification selon le SIMDUT 2015
*Toxicité aiguë - orale - Catégorie 3
*Toxicité aiguë - inhalation - Catégorie 2
*Corrosion cutanée/irritation cutanée - Catégorie 1
*Lésions oculaires graves/irritation oculaire - Catégorie 1
*Sensibilisation respiratoire - Catégorie 1B
*Sensibilisation cutanée - Catégorie 1A
*Dangers pour la santé non classifiés ailleurs (corrosion) –
Catégorie1
GLUTARALDÉHYDE
Variation de l’exposition vs procédé
Au Québec, le RQMT (règlement sur la qualité en milieu
de travail) stipule à l’art. 5:
– Un établissement doit être conçu, construit,
aménagé ou pourvu d’un système d’évacuation
des gaz, poussières, fumées, vapeurs ou brouillard
de manière à respecter les normes d’exposition
67
GLUTARALDÉHYDE
Variation de l’exposition vs procédé
• Bacs de trempage
• Présence ou non de ventilation générale
adéquate
• Présence de ventilation à la source
ou
• Laveurs automatiques
=
Diminution de moitié de l’exposition sans
l’éliminer complètement
GLUTARALDÉHYDE
Ventilation
Le principe de ventilation à la source est de
se trouver le plus près possible du point
d’émission du contaminant
68
GLUTARALDÉHYDE
Utilisation sécuritaire
Moyens:
• Utilisation de laveurs automatiques
• Ventilation à la source
• Minimum d’apport d’air neuf de 2
changements à l’heure
• Air évacué ne doit pas recirculer
GLUTARALDÉHYDE
Risques à la santé
Sensibilité ou allergie semblable à l’asthme
TOXIQUE:
• nocif par inhalation ou ingestion et irritant pour les yeux,
la gorge et l'appareil respiratoire, maux de tête, nausée,
saignement de nez
CORROSIF:
• pour les yeux et la peau et peut causer conjonctivites et
lésions oculaires permanentes
SENSIBILISATEUR CUTANÉ:
• qui peut causer des picotements, démangeaisons et de
graves allergies cutanées
Retraitement des dispositifs médicaux
138
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
69
GLUTARALDÉHYDE
EPI
– Yeux
• Lunettes, visière (21% des personnes)
– Mains
• Gants latex non efficace (pas assez épais)
• Caoutchouc naturel, néoprène, nitrile ou chlorure de
polyvinyle
• Le gant doit recouvrir l’avant-bras (12po)
– Voies respiratoires
• Non requis si les moyens d’utilisation sécuritaire sont
respectés
– Tablier imperméable
Avoir les EPI requis si déversement
GLUTARALDÉHYDE
Effets indésirables
Tout effet indésirable peut être déclaré au:
70
GLUTARALDÉHYDE
Alternatives
• Équipement à usage unique
• Nouvelles technologies de stérilisation
telles Steris System I, Sterrad
• Nouveaux produits tels Cidex OPA (pas en
urologie)…exposition respiratoire très faible car
peu d’évaporation du produit
GLUTARALDÉHYDE
Disposition
71
Module 5
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
EN STÉRILISATION
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Oxyde d’éthylène pur
• Gaz incolore, plus dense que l’air et très
inflammable, à température ambiante
• Gaz très pénétrant dans les matières organiques et
la désorption est longue
• Effets néfastes (système respiratoire, muqueuse)
• Agent cancérogène
72
Classification selon le SIMDUT 2015
*Gaz inflammables - Catégorie 1
*Gaz sous pression - Gaz liquéfié 1
*Toxicité aiguë - inhalation - Catégorie 3
*Corrosion cutanée/irritation cutanée - Catégorie 1
*Lésions oculaires graves/irritation oculaire – Cat.1
*Sensibilisation respiratoire - Catégorie 1B
*Sensibilisation cutanée - Catégorie 1B5
*Mutagénicité sur les cellules germinales – Cat.1B
*Cancérogénicité - Catégorie 1B
73
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Avant le « protocole de Montréal »
– Avant 1950: Stérilisation à la vapeur et, un peu « air
chaud, alcool, javel »
– Matériaux utilisés: instruments en verre, métal et
réutilisables
– De 1950 à 1995: Stérilisation OE (avec CFC et HCFC)
CFC: CHLOROFLUOROCARBONNE
HCFC: HYDROFLUOROCARBONNE
HBFC: HYDROMOFLUOROCARBONNE
Tiré de : « Oxyde d’éthylène en stérilisation: considération de santé, sécurité et environnement » par J.P. Gauvin,
hygiéniste industriel, lors de la conf. AGS 13 oct 2004 et « Lignes directrices fédérales pour la réduction des rejets
d’oxyde d’éthylène dans le secteur de la stérilisation, par J.F. Banville, ing., lors d’un colloque janvier 2005
Retraitement des dispositifs médicaux
147
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Historique législatif
– 1970-1980: amincissement de la couche d’ozone
– 1987: Protocole de Kyoto signé par 24 pays dont
le Canada. Réduction de 50% des CFC avant 1998
– 1992: révision du protocole de Montréal et
réduction des HCHC et HBFC
74
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
• 1994: Règlement canadien interdit la vente de
CFC dès 1996
• 1995: Québec interdit utilisation de CFC et HCFC
en stérilisation
• Avril 2002: Rapport d’évaluation pour OE
– Préoccupations: Substance cancérigène sans seuil
d’exposition; principal mode d’exposition: inhalation
– Conclusions: toxique pour la vie ou la santé humaine
au sens du parg. 64(c) de la Loi canadienne sur la
protection de l’environnement
– Recommandations: mesures de gestion tout au long
de son cycle de vie
Retraitement des dispositifs médicaux
149
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
• Avril 2004: Projet de lignes directrices fédérales pour
la réduction des rejets d’oxyde d’éthylène dans le
secteur de la stérilisation.
– À partir du moment où une substance est déclarée toxique selon la Loi canadienne sur la protection
de l’environnement (1999), le ministre doit proposer un instrument de gestion du risque dans les 24
mois suivant la déclaration
75
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Sources de rejet
Deux principales sources de rejet en 2000
• Secteur de la stérilisation, qui rejette 29 tonnes
annuellement (produit autant que rejette)
• Industrie chimique, qui rejette 18 tonnes
annuellement (produit des milliers de tonnes mais en
rejette que 18 tonnes…ont de bonnes façons de
gérer)
La stratégie de gestion du risque englobe les 2 secteurs
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
76
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Objectifs proposés
• Objectif de gestion du risque :
– Réduire l’exposition humaine le plus possible, donc
réduire les concentrations ambiantes au plus bas niveau
possible
• Objectif environnemental :
– Réduire les émissions atmosphériques d’OE aux
concentrations les plus faibles possibles par la mise en
œuvre des meilleures techniques existantes d’application
rentable (facteur économique)
77
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Les technologies doivent répondre:
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
78
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Loi sur la santé et la sécurité du travail, L.R.Q.S-
2,1,r.19.01, Art.43
Contrôle:
Dans tout établissement qui emploie 50 travailleurs ou
plus et où la concentration de gaz, de fumées, de
vapeurs, de poussières ou de brouillards dans
l’établissement excède ou est susceptible d’excéder
les normes…la concentration de ces vapeurs doit être
mesurée au moins une fois l’an
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Résultat des mesures d’exposition (32 CH-2004)
• Aucun cas d’exposition chronique supérieure à 1ppm
• Aucun accident lié à des fuites depuis 1996
• Expositions ponctuelles lors de transfert en aérateur
• Expositions possibles en cas de bris des dispositifs
d’évacuation – aucun cas observé
• Expositions possibles du patient exposé au matériel stérilisé
insuffisamment aéré
• Peu de cas documentés d’incidents; malgré un haut niveau
de risque, la technologie est connue et contrôlée
79
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Expositions maximales en milieu de travail:
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Exigences pour OE
1 cartouche/jour = 26kg/an (100g) ou 43kg/an (167g)
Limite de 10kg/an dépassée et exigence d’un épurateur avant
évacuation à l’extérieur
• Exigence de mesure annuelle des expositions du personnel et
de l’efficacité de l’épurateur
• Exigence d’aération du matériel stérilisé
• Exigence d’entreposage sécuritaire des cartouches d’OE
• Exigence de contrôle de la ventilation et de l’environnement
(par dispositif incorporés ou non au ventilateur)
80
Oxyde d’éthylène
MODULE 5
81
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Quels types d’exposition? (2001)
• Exposition percutanées
– 66% piqûres d’aiguilles
– 7% autres piqûres
– 9% coupures
– 2% égratignures
– 1% morsures
• Exposition cutanéo-muqueuses
– 13% éclaboussure
– 2% contact direct
82
Type exposition (sang)
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
83
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Qui sont les victimes d’exposition percutanées?
Les infirmières ont subi 52% de toutes les expositions
percutanées, mais par 100 ETP (emploi temps complet)
• 43%..…phlébologues (Spécialiste dans le système veineux)
• 21%…..résidents en médecine
• 14%.......techniciens en médecine nucléaire
• 12%..….préposés à la stérilisation
• 10%……médecins spécialistes
• 5%...…..infirmière
84
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Quels sont les liquides biologiques en cause?
• Les liquides biologiques à risque:
• Sang, sérum, liquide pleural, amniotique, synovial,
péritonéal, péricardique, LCR
• Sperme, sécrétions vaginales
• Organes, tissus
• Salive: VHB, et si présence de sang: VHC et VIH
• Les liquides biologiques sans risque:
• Selles, urine, sueur, sécrétions nasales, expectorations,
larmes
Tiré d’une conférence du Dr Magued Ishak, sept 04
Retraitement des dispositifs médicaux
169
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
85
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Profondeur de la blessure
• Superficielle (égratignure sans saignement):
15%
• Modérée (lésion de la peau sans saignement):
74%
• Profonde (piqûre ou coupure profonde avec ou
sans saignement): 5%
• Information manquante: 6%
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Exposition cutanéo-muqueuses
Type d’exposition
– Contact avec muqueuse: 70%
– Contact avec la peau non intacte: 23%
– Information manquante: 7%
86
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Exposition cutanéo-muqueuses
Exposition au sang
et aux liquides biologiques… pathogènes en cause
• VHB… http://www.phac-aspc.gc.ca/hcai-iamss/bbp-pts/hepatitis/hep_b-fra.php#tphp
• Maladie du foie…2 à 6 mois entre le 1er contact et l’apparition des symptômes…50%
des personnes asymptomatiques…100x+ contagieux que VIH
• 90% des personnes atteintes éliminent le virus d’eux-mêmes…et forment des
anticorps qui les protègent à vie.
• 10% deviennent porteurs chroniques (virus en circulation dans le sang)
• Risque presque éradiqué par la vaccination car le vaccin amène une protection
immunitaire donc, le vaccin est bon « à vie ». Même si la trace du vaccin n’est plus
visible dans le sang, la personne est protégée cliniquement
• VHC… http://www.phac-aspc.gc.ca/hepc/pubs/getfacts-informezvous/index-fra.php
• Maladie chronique du foie…maladie silencieuse: peut demeurer sans symptômes
durant des années…développement d’une infection chronique chez 75-80%
…progresse lentement…complications: cirrhose (20% en 20 ans, hépatome)…peut
nécessiter une transplantation
• Pas de vaccin disponible, traitement post-exposition: RX…Interféron/ribavirin
• VIH… http://www.cchst.ca/oshanswers/diseases/aids/aids.html
• Maladie du système immunitaire…maladie silencieuse: peut demeurer sans
symptômes durant des années…Très peu de cas d'exposition au VIH ont été déclarés
chez les travailleurs de la santé.(2 cas au Canada-2002)
Retraitement des dispositifs médicaux Cégep St-Jean-sur-
Richelieu 174
87
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Taux de séroconversion
• VHB: 6 à 30%
– Piqûre, morsure (car présent dans la salive)
• VHC: 1.8% (exposition per-cutanée)
• VIH:
– 0.3% exposition per-cutanée, source +
– 0.1% exposition muqueuse, source +
– 0.12%, si statut inconnu
– ↑si co-infection VIH/VHC ou piqûre profonde
88
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Mesures de réduction du risque d’expositions:
»EPI
»Vaccination (Immunisation)
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Processus de prise en charge de l’exposition
– Analyses de laboratoire
– Prophylaxie
– Traitement
– Counseling
– Suivi
– Restrictions des activités professionnelles
réaffectation retour au travail
Tiré: Santé Canada,
Guide de prévention des infections,
Retraitement des dispositifs médicaux
« La prévention et la lutte contre les infections 178
professionnelles dans le domaine de la santé »,Cégep
marsSt-Jean-sur-Richelieu
2002, section A, p24
89
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Plan d’intervention
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Conduite post-exposition
• Faire saigner
• Lavage/irrigation et désinfection du site
d’exposition
• Informer le coordonnateur et être dirigé au
médecin évaluateur
1- Évaluation de l’exposition:
• Type d’exposition (type de liquide, site et degré d’exposition)
• Facteurs de risque chez patient source si connu
• Le VIH est peu viable à l’air libre…environ 2 heures si sec…ou 1 à 7 jours dans un milieu
liquide
• Le VHB peut vivre ad 3 mois sur surface inanimée et le VHC peut vivre ad 10 jours sur
surface inanimée
90
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
2- Décision sur la PPE…prophylaxie post-exposition
• Selon l’exposition, le patient source, et l’analyse coût/bénéfice
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Si on commence la PPE…prophylaxie post-exposition
91
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
3- Counseling post-exposition
– Suivi sérologique à 0, 6 sem (VIH), 3 et 6 mois
– Protection des partenaires sexuels (VIH)
– Pas de dons de sang, sperme, tatouages
– Grossesse et allaitement (VIH)
4- Déclaration de l’exposition
- CNESST
– Quoi faire pour éviter un tel accident?
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
• La prise en charge d’un cas d’exposition doit assurer
une intervention rapide en urgence et un suivi
adéquat
• L’implantation d’un programme de prévention
intégrant tous les éléments de gestion et d’analyse
du risque d’exposition, dans le respect des règles
d’éthique et de confidentialité est nécessaire pour la
protection du personnel et des patients
92
MODULE 5
ERGONOMIE
Ergonomie
93
Ergonomie
ASSTSAS
• Association pour la santé et la sécurité du
travail du secteur des affaires sociales
• Organisme sans but lucratif sans lien avec le
MSSS ou la CNESST
• Conseil d’administration paritaire
Ergonomie
Mission:
Aider les établissements du secteur à améliorer
les conditions d’exercice du travail
94
Ergonomie
ASSTSAS
• Nature du travail exécuté (type de tâche,
visibilité, lecture, force physique…)
• Postures ergonomiques recommandées
• Aménagements types préconisés
• Informations utiles sur les accessoires et
sur les conditions environnementales telles
que l'éclairage et le bruit
Retraitement des dispositifs médicaux
189
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
Ergonomie
Le Petit Larousse:
95
Ergonomie
Environnement Temps
Ergonomie
96
Ergonomie
Ergonomie
Posture contraignante:
Lorsque l’activité de travail
requiert une posture
aux limites de
l’amplitude articulaire
Ex: poignet/main
Flexion et/ou extension Déviation
97
Ergonomie
rotation
pincement
torsion
compression
Retraitement des dispositifs médicaux
195
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
Ergonomie
Posture contraignante:
Ex: les épaules
98
Ergonomie
Posture contraignante:
Ex: le dos
Pression augmentée
sur la partie antérieure
des disques intervertébraux
Ergonomie
99
Ergonomie
Catégorie CNESST
qui regroupe
des lésions tel que:
soulever
tirer
pousser
transporter
lancer
un objet
Ergonomie
Combinaison
« gagnante »
pour provoquer un
accident de travail
si l’on prend une
mauvaise posture
lors de soulèvement de
charge:
FLEXION +
TORSION +
SOULÈVEMENT DE
POIDS
100
Ergonomie
Ergonomie
Travailler debout à un comptoir
Trop bas
1- douleur
cou
nuque
Trop haut
2- douleur
omoplates
Épaules
101
Ergonomie
Travailler debout à un comptoir
Selon travail
de :
-précision
-léger
-exigeant
Ergonomie
Travailler assis
102
Ergonomie
Travailler assis
Solutions:
Plateforme pour
les petits
Module d’élévation
pour les plus grands
Ergonomie
103
Ergonomie
Efforts excessifs résultant du :
Ergonomie
104
Ergonomie
postures contraignantes résultant du :
Ergonomie
Grosse femme
Gros homme
105
Ergonomie
Suggestions
MODULE 5
DBM
106
Déchets Biomédicaux
croyances
Déchets Biomédicaux
statistiques
107
Déchets Biomédicaux
règlement
• Règlement sur les déchets biomédicaux
(L.R.Q., c. Q-2, r.3.001)
http://www.mddep.gouv.qc.ca/matieres/biomedicaux/index.htm
• Fait partie de la Loi sur la qualité de
l'environnement (L.R.Q., c. Q-2, a. 31)
– Vise à réduire les risques associés à la gestion des
déchets.
– Ne s’applique pas aux soins à domicile sauf pour les
objets PTC et vaccins
– Ne réglemente pas les UDI (usagers de drogues par
injection)
Déchets Biomédicaux
Définition Santé Canada
Déchets biomédicaux
– Déchets produits par des établissements qui
dispensent des soins de santé aux humains
et aux animaux, les établissements
médicaux et vétérinaires, les établissements
d’enseignement des soins de santé, les
laboratoires et les établissements qui
produisent des vaccins
– Lexique de Santé Canada, Guide de prévention des infections, 1998
108
Déchets Biomédicaux Infectieux
109
Déchets Biomédicaux
gestion
• La population ne doit jamais avoir accès aux
déchets biomédicaux, que ce soit lors de leur
entreposage, de leur collecte ou de leur
élimination
• Il n’est pas permis de rejeter dans un réseau
d’égouts ni de compresser mécaniquement les
déchets biomédicaux (art. 10/11)
Déchets Biomédicaux
gestion
• Au Québec, les déchets anatomiques doivent
être incinérés (art.5)
• Les déchets non anatomiques doivent être
incinérés ou désinfectés puis ajoutés aux
déchets domestiques (art. 6)
• Les installations d’entreposage et de
traitement, par désinfection ou incinération,
doivent avoir été autorisées.
110
Déchets Biomédicaux
gestion
111
Déchets Biomédicaux
sigle
Déchets Biomédicaux
sigle
112
Déchets Biomédicaux – gestion
Entreposage initial
• Comment?
– Près des lieux générateurs de déchets
– Lieux accessibles seulement au personnel
concerné
• L’entreposage initial est de courte durée
– Dans des lieux ou équipements réfrigérés si
cueillette non faite dans les heures qui suivent
Cueillette et transport
• Étape sous la responsabilité du personnel
sanitaire
• Les déchets doivent être:
– Parfaitement ensachés
– Bien identifiés et faciles à manipuler
– Transportés dans un chariot conçu à cet
effet
• Le préposé doit porter des vêtements
sécuritaires Retraitement des dispositifs médicaux
226
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
113
Déchets Biomédicaux – gestion
Entreposage final
Lieu:
– Bien identifié
– Fermé: cadenassé ou verrouillé (art.17)
– Réfrigéré
– Accessible seulement au personnel qualifié
Les déchets bio-médicaux peuvent être aussi
congelés
114
Déchets Biomédicaux – gestion
Déversements
• Petit ( 10ml)
– Linge absorbant avec désinfectant germicide
– Respecter la dilution et le temps de contact (l’hypochlorite de
sodium dilué 1 : 100 )
• Moyen ( 10 ml)
– Nettoyage avec un linge absorbant
– Application d’un désinfectant germicide
– Jeter le matériel dans le contenant « Biohazard »
• Gros
– Ajouter au déversement de l’hypochlorite de sodium dilué 1 : 10
avant de nettoyer
Tiré de la conférence « Pratiques et précautions additionnelles au bloc opératoire », donnée par Mme D Goulet, lors de
la journée éducative CIISOQ, oct2007
115
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MISE EN SITUATION : RAPPORT D'INCIDENT / ACCIDENT
Siûlation#1
François Picard est préposé à la stérilisation Madame Solange Dugué est coordonnakice
du secteur et BoubakerMeslin est le chef de service. Pierre Dasflvà est le chef d'équipe
au service central.
Ilest affecté an nettolage et à la deconbmination des instrumenb r{ans le sesteur sonillé
du service cenfral.
Situation #2
Paula Zincovitch estpÉposee à la stérilisæion Madane solange Dugæ est
coordonnairice du secteur et Boubaker Meslin est le chef,de service- Firrr" Dasilva
est le
chef d'équipe au service cental_
Elle est affectée au montage et stérilisation des instruments dans le secteurpropre
du
seryice central.
:
Louise Latraverse estpileposée à lastérilisation depuis 15 ars {# d'employee 92566)-
Elle travaille au service central 5 jours semaine- Son horaireestvariable-de3o'r, eteile
havaille 1 fin de semaine sur 2- Aujourd'hui, elle fait du 7h-15h. Madame Solange
Dugué est coordonnatrice du secteur et BoubalcerMeslin est le chef de service. pierre
Dasilva est le clæf d'éç1uipc au service æntral
Autour de 1411 elle dojt remonter, ernballer et sténlissrrm cabaret d'ortho$die tres
oc olératoire. Elle dffde de le transporter
de stérilisation car il n'y a aucun chariot de
rst diqponible porr rocevoir le
cabaret- Endeposanttre cabaretsnle cbariotdeslÉrilisation, elleressentrme douleur
vive dans le coude droit
Le lendemain son coude est tres enflé ef elle ne perû enter au tavarl F.lle va voii le
médecin qui lui fait passerune radiographie. Diagnostic : ligarnents déchirés- Elle de'ra
s'absenter pour une @ode indéærminée. Elle ae part avoird'assignation temporaire
car elle estdroitière-
I Dete I
Heure f Réelle
Annêe Mois Jour I Heure Min f Estimée
Evénement
Annee Mois Jour I Heure Min.
f Indéterminée
r;'_l i:iri: : ir,:,:-:,r' . ;',, 'r,'j- l: 1',,r,r,:
Constat
Lieu où s,est | @rêcisez le sile, le seruice, l'unité, le lieu, le type de local ou dbspace) :
produit l'événement I
a I Médicament/traitemenvintervention/diète
!_l Médicament/traitemenuintervention_ prescriUdiète
qui a effectivement été administré qui aurait dû être administré
ldentification Dose Voie Heure ldentification Dose Voie Heure
AUûeS rensergnements :
E Laboratoire
n Pré-analgiqu" f] Analytique n Post-analgique ! Description n Eneurdesaisieliéeàl'ordonnance
n Erreur liée à l'identification n Non respect d'une procédure n ,qutr" (précisez) :
ldentification
! lmagerc
n nngingrapnie n É"hogophi" ! Huoroscopie ! IRM lre"omn* magnérique) ! Mammographie n OstéoOensiorreuie
n naCiograptrie n SpeCf fto,trogEphied'émisionmonophotonique) n Stéréot"ti" n fgpScan(romographieptrémisiondepciùns)
I Tomodensitométrie ! Autre teS 1prâisez1 :
Type: n Oose ! Examen prescrit ! ldentité de I'usager n Oualité de I'image clinique n Protocole administré
n Réaction indésirable n eur" (précisez) :
Examen/Protocole qui a eftectivement été administré Examen/Protocole Drescrit qui aumit dû être administré
n n"fæ"..rrt des dispositifs E Utitiotion d'un matériel médical à usage unique critique ou semi-critique retraité
médicaux (RDM) par l'établissement (MMUU)
n Accès non autorisé n Automutilarion ! Blessure d'origine connue ! Bbssure d'origine inconnue
(lieux, équipements, etc.)
! Erreur liée au dossier n Évasion (garde femée) ! Éuén"."nt lien avec une activité n Événement relié au ransport
"n
n Fugue/disparition
(encadrement intensif)
n Intoxication suite à consommation n ué consentement E Lié à I'identification
drogue/alcool ou substance dangereuse "u
fl nur" (prâisez) :
(paniæ du @,W &ttbuÆ, eff'rymosæ, trac:tures, etc.), psychologiques ou autres pour la personne touchée :
Fonction ou lien :
': DÉCLARATION
D'ACCIDENT DU TRAVAIL / MALADIE PROFESSIONNELLE
Accitlent tr Malàdieprofessionnelle A
Gcrtusin,æhynæ r$roro
Éraflum, m.pure Læéralimmjaæ tr
Ccpsâranga tr Eçe{dmæidatdle ! -Piqùre
Enbrs, l@lum D
fl
Frc-hro E Autræ:
de lésion (cochez)
dù|H tl Cqrd€ E tlos Gro E Orteils tr AutF (s) :
-âtbræ D CuLs O .ærvi*tetr Ha|ch€E pid tr
n eilJt tr . dorsale D Jmbé
O poign€l
tr
E .lornbafre E Main E Tâe tr
tr Epaule tr O€it tl Thsu o
Dale (a-m-| :
(
t
Poliornyélite VPTO eUou Vaccination primaire complàe, Seule la vaccination primaire est
VPI (pÉsent dont au moins 1 dose apÈs nécessaire (pas de rappef).
dans le DCaTP- l'âge de 4 ans
Hib)
Hépatite B Recombivax HB 3 doses reçues selon les Les intervallas < rfl;uliers > sont
ou intervalles minimaux e{ préférables. Toute intervention est
Engerlr-B sérologie antFHBs cessée dès qu'un taux suPérieur ou
éqalà 10 Ul/lesl documenté.
Tuberculose TCT TCT en 2 étapes, saufsi TCT Lors d'un changemenl de milieu, le
positif antérieur ou tuberculose travailleur $ compris les stagiaires
antérieure et leurs professeurs) n'a pas à
reprendre un TCT s'il n'a pas été
exposé à la tuberculose depuis que
le 1er TCT en 2 temps a été fait.
11
JI
Maladie Vaccins Recomrnandatioçs Gommentaircs :F
3Z
Annexe D - Calendriers adaptés pour le dépistage et I'immunisation des
travailleurs de la santé (y compris les stagiaires et leurs professeurs)
Les calendriers suggérés dans cette annexe le sont pour réduire le nonùre de Ùsites des travailleurs de
la santé (y compris les stagiaires et leurs professeurs) tout en accélérant Ieur irnrnunisation (se référer au
ple en cas de dotne). Ces calendriers n'incluent pas les vaccins contre b méningocoque ou I'hépatite A,
puisque ces vaccins sont plus rarernent recommandés. Toutefois, comme leur administration n'interfère
pas avec celle des autre-s vaccins, on peut les indure lors des vjsites prévues. Un établissement de santé
peut ne pas retarder I'entrée en fonction d'un stagiaire ou. d'un travaÎIleur de la santé gui n'a pas complété
la démarche de vaccination. GepndarÉ, celleci derna être conFletée }e plus tôt possible-
Çalendrier adapté pour les tranailleurs ayant reçu leur immunisation de base (y comprii les
stagiaires et burs Professeurs)
l9 En suivanl ce calendrier, les intervalles minimaux ente les vaccins sont rcspectés (vôir annexe E).
-^^ zv l,a sérologie ou Ia vaccination contre l'bepatite B nc sont pas requises si la réponse antéricure documentée cs1 supérieure ou
égale à 10 UVl.
2l . Parla suite,le tmvailleur aufiI un rappel du vaccin ùTslous les dix ans.
22. Celte dose de vaccin contre ta waricelle peirt être donnee dès un mois apres I r premiere dose, ce qui ajoute une visite.
JJ
Calendrier adapG pour les travailleurs non immunisés .'l
'I
(y compris les stag-nires et leurs professeurs)
1. En suivant ce calendrier, les inlervalles minimarrx ente les vaccins sont rcspectés (voir I'annexe E).
2-Par la zuite, le tavailleur aura ùn rappel du vaccin d2T5 tous les dix ans-
3. Cette dose de vaccin conte la varicelle peut être donnee des un mois apres la première dose, ce qui ajoute une visite.
34
Annexe E - Intenralles minimaux entrre les doses de vaccirs pour I'inêçrÉtation des carnets
Selon son camed de vaccination ou son rebvé vaccinal, un travailleur de la santé (y compris les
stagiaires et leurs professeurs) est considéÉ comme protegé s'il a reg.r les doses de vaccins selon les
intervalles minimaux recommandés-
VPI ou VPTO 4 semaines entre les 2 premières doses et6 mois entre les 2" et 3" doses-
Si ta 3'dose a été reg.re avant t'âge de 4 ans, une 4'dose devrait avoir été
donnée aprÈs l'âge de 4 ans selon un intenralle minimal de 6 mois apês la
3" dose.
Vaccin d2T5 ou dCaT 4 semaines entre les 2 premières doses et 6 rnois entre les 2" et 3" doses.
ou d2T5-Polio Pour b râppel du rraccin dzTs, un intervalle de 5 ans doit être respeclé depuis
ta demière àoseæ-
Vaccin contre I'hépatite B Au molns 4 semeines entre les doss, rna-s, de préférence, 5 mois entre la 2"
et la 3'dose-
Vaccin contre I'hépatile A 6 mois entre les doses. Si un rraccin combiné contre I'hépatite A et I'hépatite B
est utilise. rroir ce protocole.
26. On peut administrer à un travaillew de Ia sante (y compris les stagiaires et lcurs professeirrs) une dosc du vaccin dCaT pour le
protéger contre la coqueluchc peu importe le moment où il a rçu rtrl vaccin cornprenant la composante tétanique ou
diphtérique
35
lntervalle minimal non respecté -l
Si I'intervalle mininral n'a pas étérerycfé, on consitlérera la dose administrée trop précooement comme
non valide, et I'on derna redonner h dose en calculant I'intervalle minimal pÉvu initialement à partir de la '
dose administrée trop précocernent.
lmmunisation interrompue
Une dose est considéÉe comne administrée lorsgu'il en existe une prewe écrite signee par un rnédecin
ou une infirmière. En I'absence d'une telle preuve, on considère que la dose n'a pas été administrée, et il
faudra procéder à la vaccination-
En ce qui conceme la vaccination contre lhépatite B, si un stagiaire a été vacciné arrant d'entreprendre
sesétudes(ex:vaccinationen4"annéeduprimaire),unepfeUveécritederraccinationn.ætpaseigée
parce que, dans tous les cas, on doit doser les anti-HBs arrant les slages et suiwe les recommandations
formulées dans le chapitre 3 du présent docunrent-
36
/;4ODUL{ 5
, ngte s: I
àetnY p ir*e
. P\ct
teifUvt+û
'UcF;ides
Non bioficgi , Dsuble see ]nci*éra{ion ou
anattrnigues, plasrna, urine. spelm€, Vrnpfie, JAune enfouissement sanitaire
solides et e:çectoration, etc. p'ouf l€s solides rendus
liquides . Lis€er+e, {çtene ron infætieux
. Cotons. cùiTlpresses, pa$serner$s Égputs santtaires {si les
et autre matérid absorhnt eaux u*êes aboutissent
Âccessoires de proÈecflon directement à une
" individuels statlon dépuration) ou
. Matériel dexanen et dÊ traitemênt incinération pour le sang
et les liquides
". Ma*ér-rel detabaratqire
bio$qiques infectieux
Sondes, c#héJers et accæsoires
poûr rec{.reiltir tes liquides
blologiques
. Vaccins da soi*che vivants el
anltures d'agents infectieux
ÀSSTSAS 7S