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Environnement, asepsie,
santé et sécurité
180-J10-SL

Dans le cadre du programme


[Retraitement des dispositifs médicaux]
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Amina Allouche
amina_allouche@hotmail.com

Retraitement des dispositifs médicaux


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MODULE 1
Introduction au service de stérilisation
URDM: Unité de retraitement des dispositifs médicaux

• Environnement administratif

• Environnement légal et professionnel

• Environnement physique (module 2)


Connaître l’environnement physique et la clientèle du service de
stérilisation (URDM)

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Environnement administratif

Objectifs:

 Connaître et comprendre les liens d’autorité pour


une communication efficace

 Identifier les utilisateurs des services de stérilisation


et la qualité du service attendu

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URDM
(unité de retraitement des dispositifs médicaux)

C’est une unité de l’hôpital qui a une


structure spéciale et dont l’accès est limité
aux personnes ayant reçu une formation
spécifique. Il est divisé en 3 secteurs
principaux:
• Le secteur souillé
• Le secteur propre
• Le secteur stérile

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Secteur souillé Secteur propre

Accès limité

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Structure administrative
(organigramme)
• Unité fonctionnelle qui offre des services de
retraitement des dispositifs médicaux
Direction
générale

Direction du
programme de santé
physique
(DSP / DSI)

Bloc opératoire URDM Unités de soins


(Chef de service) (Chef de service) (etc.)

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Ressources humaines
• Personnel travaillant directement à la stérilisation:
PRDM (préposé en retraitement des dispositifs médicaux)
• Personnel de support : professionnel (ergonomes, ingénieurs
et autres)
• Personnel de soutien : services techniques, hygiène et
salubrité.
• Personnel administratif : gestionnaire de l’unité, commis,
secrétaire.
• Personnel de support à la recherche et à
l’enseignement et autres dans les établissements avec
affiliation universitaire.

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Ressources financières
• Budget d ’opération qui comprend le
coût des ressources humaines et des
fournitures (autres dépenses)
• Budget d ’équipement
• Budget d ’immobilisation
• Projets de développement
– investissement
– autofinancés
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Qualité attendue et
objectifs de l’URDM

Fournir à la clientèle un produit sécuritaire au


moment opportun
• Absence de microorganismes vivants
• Absence de toxicité
• Conservation de l’intégrité physique
• Conservation de l’état stérile
• Protection de l’environnement
• Organisation physique des lieux
• Protection du personnel
• Organisation du travail

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CLIENTÈLE (utilisateurs)
de l’URDM
Clients internes
• Bloc opératoire, bloc obstétrical
• Unités de soins (intensifs, coronariens,
généraux…), urgence, CDJ, cliniques externes
• Inhalothérapie, hémodynamie, radiologie,
laboratoires, gastroentérologie
Clients externes
• CLSC, CHSLD, cliniques privés, centres
d’accueil

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BLOC OPÉRATOIRE

N ’ENTRE PAS QUI


VEUT!

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Qu ’est-ce qu ’un bloc opératoire?

C’est une unité de l’hôpital qui a une


structure spéciale et dont l’accès est
limité aux personnes ayant reçu une
formation spécifique. Il possède des
locaux réunis dans 3 zones principales :
– La zone non-stérile
– La zone semi-stérile
– La zone stérile
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BLOC OPÉRATOIRE
Zones de circulation et tenue vestimentaire
Ces locaux sont répartis dans des zones de circulation
spécifiques
• Zone non stérile, tenue civile
– bureaux, vestiaires, douches, salles de repos pour le personnel.
• Zone semi-stérile, uniforme, souliers dédiés (ou
couvre-chaussures), bonnet
– salle de réveil, salles d’entreposage d’équipement mobile et de
matériel, salle de lavage d’instruments
• Zone stérile, uniforme, souliers dédiés (ou couvre-
chaussures), masque, bonnet
– salles d’opération, salles de brossage (ou entre-salles), entrepôt
stérile Retraitement des dispositifs médicaux
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Équipe chirurgicale

L’équipe non stérile


anesthésiste, inhalothérapeute, infirmière en service
externe et différents autres intervenants tels
brancardiers (ou préposés aux bénéficiaires PAB),
PRDM, techniciens en radiologie, pathologiste etc

L’équipe stérile
chirurgien, infirmière en service interne et assistant
chirurgical

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Équipe chirurgicale
Passé / Présent

Salle de brossage ou entre-salle Salle d’opération

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Salle de réveil

Entrepôt stérile

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Autres sites de stérilisation

• Endoscopie digestive
• Laboratoires
• Unités satellites (unités de soins)

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Environnement légal et professionnel


Cadre légal, réglementaire et bonnes pratiques

Objectifs:
 Identifier les lois et autres organismes normatifs
et comprendre leur impact légal sur la pratique en
stérilisation (imputabilité)
 Connaître les politiques et procédures de
l’établissement reliées aux tâches à effectuer dans
le but de s’y conformer
 Apprendre à prioriser les tâches selon les besoins
des clients et contribuer à un bon climat de travail

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Définition d’une profession

Une profession correspond à tout type de travail déterminé, manuel ou


non, effectué pour le compte d’un employeur ou pour son propre
compte, et dont on peut tirer ses moyens d’existence. Il possède un
caractère générique et recouvre l’ensemble des acceptions
habituellement utilisées : métier, profession, occupation.

• Dans le cadre de leur exercice professionnel, les


PRDM doivent assumer des responsabilités
relatives au retraitement des dispositifs
médicaux ou de tout autre matériel à risque de
contamination par microorganismes

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Responsabilités et imputabilité du PRDM


Le PRDM a une responsabilité du point de vue clientèle en matière de
sécurité du patient et d’accessibilité aux services :
 il est au début de la chaîne de prévention des infections et son travail doit toujours
être fait à la perfection pour assurer la propreté ou le maintien de stérilité d’un
DM
 il traite du matériel qui est souvent présent qu’en un seul exemplaire et un bris
prive la clientèle du service à recevoir
Le PRDM a une responsabilité du point de vue contrôle des coûts:
 il manipule du matériel très dispendieux et un bris (par négligence, distraction ou
autre) a un impact sur les finances publiques
Le PRDM est imputable des gestes posés pour fin de décontamination ou
de stérilisation
 chaque membre du personnel est responsable de la qualité du rendement dans le cadre de
ses fonctions dans l’établissement
Imputabilité:
 Caractère de ce qui peut ou doit être imputé, attribué à une personne;
 Possibilité de faire porter la responsabilité d’une infraction à une personne.

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Attitudes et comportements
faisant ressortir les qualités personnelles et professionnelles du PRDM

 La capacité de travailler en équipe


Attitudes et comportements
 La capacité de se concentrer
 La capacité à communiquer
 La capacité de s’adapter au stress
 Avoir de la patience
 La capacité de s’adapter au
 Avoir le souci du détail changement
(perfectionnisme)
 La capacité de gérer son temps, les
 Avoir une bonne acuité visuelle, priorités
auditive, les sens aiguisés
 Être consciencieux, consciencieuse
 Avoir une bonne dextérité
 Être en contrôle de ses émotions
manuelle et de la motricité fine
 La capacité de reconnaître ses
 Être en forme physiquement, sans
erreurs et de les assumer
restrictions
 Avoir de la mémoire
 Avoir le désir d’apprendre
 Faire preuve de jugement
 La capacité d’accepter les critiques
constructives
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Préposé en retraitement des dispositifs


médicaux

La fonction de travail de PRDM fait partie de la catégorie Personnel para technique, des
services auxiliaires et des métiers. Elle est libellée comme suit :

«Personne qui accomplit diverses tâches reliées à la stérilisation du matériel et


de l’équipement et qui opère, le cas échéant, les appareils à cet effet. Elle
accomplit ses fonctions à l’unité de retraitement des dispositifs médicaux, à
la salle d’opération, ou dans un service où existe un système ou une partie
de système organisé de stérilisation. Elle accomplit d’autres tâches, s’il y a
lieu, telles que le transport et la distribution du matériel de l’URDM».

Note: la fonction de travail Technicien en retraitement des dispositifs médicaux (TRDM)


n’existe pas à ce jour

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Description de tâches
Qu’est-ce que l’AQRDM?
Association Québécoise en Retraitement des Dispositifs
Médicaux qui regroupe des personnes œuvrant dans
un établissement de santé du Québec ayant des
activités relatives à la stérilisation
http://www.aqrdm.org/
 Description de tâche
 Demande de création de titre d’emploi
 Formulaire d’adhésion

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Tâches du PRDM

À partir d’un cadre réglementaire et des normes en vigueur, les PRDM


travaillent dans des zones prescrites et leur travail consiste à:
 recueillir du matériel souillé, le trier, le démonter, le nettoyer, le
décontaminer, en vérifier la conformité et le remonter

 monter des caissons ou des plateaux de dispositifs médicaux, les


emballer, les stériliser selon divers procédés, les entreposer ou les
acheminer aux points de service requis, tout en protégeant et
maintenant leur état stérile et en communiquant les recommandations
d’usage au personnel concerné

 préparer des chariots de cas, en tenant compte du programme


opératoire, des imprévus et des urgences

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Tâches du PRDM

 effectuer un contrôle de qualité tout au long du processus, et s’assurer de la


traçabilité des dispositifs retraités et des appareils ou équipements utilisés; le
cas échéant, signaler tout écart mettant en cause la stérilisation et appliquer le
protocole établi

 communiquer avec les départements ou les services concernés et transmettre


l’information pertinente requise en fonction des demandes ou des besoins
relatifs à la décontamination et la stérilisation

 s’assurer de la conformité de leur environnement de travail i.e. voir à


l’entretien général des appareils et des équipements utilisés pour fin de
décontamination ou de stérilisation, nettoyer et décontaminer les aires de
travail, tenir les inventaires de fournitures et de matériel à jour

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Formation du PRDM

Selon Santé Canada


La désinfection et la stérilisation doivent être confiées à une personne
compétente qui a reçu une formation spéciale à cette fin
Lavage des mains, p26 Cat BIII

Selon Agrément Canada


L’organisme forme les membres de l’équipe de retraitement, leur offre du
perfectionnement et évalue leurs compétences
Programme Qmentum 2010, norme 2.0

Selon AIISOC
Le personnel assigné au traitement des instruments doit être formé
adéquatement
Art 8.6 module 2
Les pratiques de traitement des instruments chirurgicaux doivent
s’appuyer sur plusieurs normes, dont celles de la CSA
Art 8.7 module 2

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Formation du PRDM
Normes Z314.0-13

Section 6 Personnel
6.1 Lignes directrices (politiques) et modes opératoires (procédures) sur la
qualification, la formation et les évaluations du personnel
6.2 Qualification du personnel de supervision et du personnel de retraitement
et ce, dans tous les endroits de l’établissement où il y a du retraitement de
DM
6.3 Orientation, entraînement et formation continue .
6.4 Évaluation périodique de la compétence.
6.5 Santé et sécurité au travail
6.6 Pratiques systématiques de prévention et de lutte contre l’infection
(hygiène des mains)
6.7 Tenue vestimentaire, EPI (équipement de protection individuelle),

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NORMES

À quoi servent les normes?


Elles fournissent des règles, des lignes directrices
ou des caractéristiques pour des activités dont
les résultats garantissent un niveau d’ordre
optimal dans un contexte donné

Conseil: laissez toujours les normes appuyer


vos décisions, vos procédures; elles
permettent de clarifier les ambiguïtés
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Normes - Lois - Organismes
Les normes qui régissent la pratique en stérilisation se retrouvent dans plusieurs
documents; parmi ceux-ci:

National et québécois
• Santé Canada…Gouvernement du Québec… Agrément Canada
(lois, lignes directrices, avis…etc.)
• Normes ACNORCSA…Association canadienne de normalisation
• Normes, lignes directrices et énoncés de position pour la pratique des infirmières
en soins périopératoires……..AIISOC ORNAC
Américain
• Normes du CDC…Centers for Disease Control and Prevention: principale agence
fédérale américaine de protection de la santé et de la sécurité de la population
• Normes de la FDA…..Food and Drug Administration
• Normes AAMI (Association for Advancement of Medical Instrumentation
• OSHA (Occupational Safety and Health Association)
• AORN (Association of periOperative Registered Nurses) ….etc…
• ANSI (American National Standard Institute) est le représentant des États-Unis à
l’ISO
International
• Normes ISO…Organisation internationale de normalisation
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AGRÉMENT
CANADA…
Agrément Canada…pourquoi ?
LSSS art. 107.1 dit: « Tout établissement doit, tous les trois
ans, solliciter l’agrément des services de santé et des
services sociaux qu’il dispense auprès d’organismes
d’accréditation reconnus »
• Agrément Canada évalue les établissements en
matière de qualité, et l’URDM selon les normes en
stérilisation de son programme QMENTUM
• Les normes CSA sont utilisées pour l’élaboration des
normes QMENTUM

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Normes ACNOR/CSA

• Z314.0-13 Retraitement des dispositifs médicaux-


Exigences générales
• Z314.3-14 Stérilisation efficace à la vapeur dans les
lieux de soins de santé
• Z314.8-14 Décontamination des dispositifs médicaux
réutilisables
• Z314.15-15 Stockage, entreposage et transport des
dispositifs médicaux propres et stériles (EN)
• Z314.22-10 Gestion des dispositifs médicaux empruntés
et réutilisables
• Z314.23-12 Stérilisation par agent chimique des
dispositifs médicaux réutilisables dans les établissements
de santé
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Agrément Canada

Qu’est-ce que l’agrément ?


 Un processus qu’utilisent les organismes pour évaluer et améliorer la
qualité de leurs services
 Comprend un examen des activités et des services quotidiens par
rapport aux normes d’excellence
 Les normes en stérilisation font partie du programme de base
d’Agrément Canada
 Elles sont destinées aux organismes qui feront l’objet d’une visite
d’agrément

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Agrément Canada

Agrément Canada a élaboré des normes relatives à l’excellence des


services pour le retraitement et la stérilisation des appareils ou
instruments médicaux réutilisables. Ces normes ont été élaborées en
partenariat avec l'Association canadienne de normalisation (CSA) et
intègrent plusieurs éléments des normes de la CSA actuellement en
vigueur.
Les normes portent sur les points suivants :
– créer un service de retraitement hautement performant ;
– se conformer aux pratiques exemplaires en matière de retraitement et de
stérilisation ;
– assurer la sélection, l'installation et l'entretien d'un équipement de retraitement
sécuritaire ;
– effectuer un retraitement et une stérilisation sécuritaires et conformes de
l'équipement et des appareils réutilisables ;
– évaluer la qualité et obtenir des résultats positifs.

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Programme national de certification


en retraitement des dispositifs médicaux
(TARDM: Technicien agréé en retraitement des dispositifs médicaux )
 Élaboré par la CSA, CSA America en collaboration avec des
parties intéressées de l’industrie conformément à la norme
ISO 17024

 Objectif:
la réussite de l’examen de certification signifie que le candidat possède
les connaissances, les compétences et les habiletés en matière de
prise de décisions jugées nécessaires pour remplir les fonctions de
TRDM, (suivre les techniques adéquates de nettoyage, de désinfection
et de stérilisation des instruments et des dispositifs médicaux)

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Programme national de certification
en retraitement des dispositifs médicaux
(TARDM)

Section de l’examen national de certification pour les


techniciens en stérilisation (ACNOR/CSA)
1. Système qualité
2. Prévention et contrôle de l’infection
3. Santé et sécurité au travail
4. Procédés de décontamination
5. Désinfection de haut niveau
6. Assemblage
7. Stérilisation des dispositifs médicaux
8. Stockage, transport et distribution
9. Endoscopes flexibles

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Centre D’Expertise en Retaitement des


Dispositifs Médicaux - CERDM
Rapport Aucoin (printemps 2005)

Recommandations

Plan d’action du MSSS en matière de surveillance, de


prévention et de contrôle des infections nosocominales:
21 actions proposées, 5 actions spécifiques:
10,11,12,14 et 19 (juin 2006)

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Centre D’Expertise en Retaitement des
Dispositifs Médicaux - CERDM
Plan d’action du MSSS en matière de
surveillance, de prévention et de contrôle des
infections nosocominales:
25 actions proposées, 5 actions spécifiques:
13,14,15,17 et 20 (2010-2015)

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Centre D’Expertise en Retaitement


des Dispositifs Médicaux - CERDM
Plan d’action ministériel 2015-2020 sur la
prévention et le contrôle des infections
nosocomiales :
22 cibles proposées, 5 cibles spécifiques:
10,11,15,18 et 19

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Amina Allouche 19
Centre D’Expertise en Retaitement des
Dispositifs Médicaux - CERDM
Le Centre d’expertise en retraitement des dispositifs médicaux (CERDM) de
l’INSPQ a été créé pour soutenir les établissements de santé dans le
retraitement des dispositifs médicaux.
En lien avec le retraitement des dispositifs médicaux, le CERDM a pour mandat
de :
• fournir de l’expertise-conseil;
• assurer la veille sanitaire et scientifique;
• effectuer les analyses techniques et cliniques;
• évaluer le risque lors d’accidents ou incidents ayant potentiellement exposé
des patients à un risque infectieux;
• élaborer des documents de référence;
• assurer le transfert de connaissances et la formation continue;
• surveiller les incidents et accidents.

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Système de classification des


recommandations

Ex: il faut
se laver les mains
immédiatement
après avoir
retirer ses gants…AII
Tiré de:
Santé Canada, Guide de prévention
des infections, « Pratique de base et
précautions additionnelles visant à
prévenir la transmission des
infections dans les établissements de
santé », juillet 1999, Vol. 25S4 p149

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Amina Allouche 20
Système de classification des
recommandations
Basées sur:
• Qualité de la preuve = Classe I-II-III

• Fermeté de la preuve = Catégories


– Recommandation de l’utilisation = A-B-C
– Utilisation déconseillée = D-E

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Doit…devrait…peut?

Dans les normes CSA, le terme:


 « doit » indique une exigence, c.-à-d., une
prescription que l’utilisateur doit respecter pour
assurer la conformité à la norme

 « devrait » indique une recommandation ou ce qu’il


est conseillé mais non obligatoire de faire

 « peut » indique une possibilité ou un conseil

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MODULE 2
FONCTIONNEMENT DE L’URDM

Environnement physique

Amina Allouche

Retraitement des dispositifs médicaux


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MODULE 2
Connaître l’environnement physique et la clientèle du service de stérilisation (URDM)

PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT DU
SERVICE DE STÉRILISATION
Corporation d’hébergement du Québec, « Pour un service
de STÉRILISATION ET DE DISTRIBUTION »
Vol5, Ch01, Pce11, 98-10-01, 66 pages
http://www.chq.gouv.qc.ca/

Corporation d’hébergement du Québec,


« Guide d’aménagement pour l’UNITÉ DE STÉRILISATION »
29 septembre 2009 (document de travail)
http://www.chq.gouv.qc.ca/app/DocRepository/1/
Publications/Guide/sterilisation.pdf

Retraitement des dispositifs médicaux


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1
Environnement physique

Objectifs:
 Connaître et comprendre les conditions associées
au principe de contamination croisée dans
chacune des aires de travail
 Connaître et comprendre le processus de
production impliqué dans le retraitement des
dispositifs médicaux (DM)
 Assurer le déroulement du quart de travail et
effectuer des contrôles hebdomadaires ou
mensuels

Retraitement des dispositifs médicaux


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Conception des aires


de l’URDM

Avant tout, l’URDM doit être conçue de façon


à limiter l’accès aux seules personnes
autorisées.

Retraitement des dispositifs médicaux


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2
Conception des aires de l’URDM

elle doit être pensée de façon à éliminer le plus


possible les croisements entre le matériel souillé
et le matériel proprestérile. Ce type
d’aménagement permet de diminuer les risques
reliés aux infections nosocomiales
L’environnement physique doit répondre aux
normes spécifiques de stockage, entreposage et
transport des dispositifs médicaux propres et
stériles

Retraitement des dispositifs médicaux


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Conception des aires d’URDM

Parmi les conditions environnementales exigées, on


retrouve:
• Système de ventilation adéquat (10 changements d’air à
l’heure)
• Pression négative dans secteur souillé et positive dans
secteur propre et stérile
• Température maintenue entre 180C et 200C dans le secteur
souillé, et entre 180C et 230C dans le secteur propre
• Humidité entre 30% et 60%
Des températures et des taux d’humidité supérieurs peuvent créer un environnement
propice à la prolifération microbienne et ainsi augmenter la charge biologique générale

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3
Conception des aires de l’URDM
 Les planchers et les murs devraient être construits en matériaux lavables
qui ne libèrent ni particules, ni fibres
 Les plafonds devraient avoir une surface lisse et les matériaux utilisés ne
devraient libérer ni particules, ni fibres
 Les luminaires devraient être encastrés et recouverts, et les canalisations
au dessus des aires de travail devraient être recouvertes
 L’établissement dispose d’un programme écrit d’entretien préventif et de
nettoyage pour son équipement de décontamination et de stérilisation
(ainsi que pour les aires de travail)

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Conception des aires de l’URDM

Prévention des infections


• Lavabos, savon pour les mains et papier
– Activation avec détecteur
• Gel alcool
– Accessible partout
• Déchets biorisques
– Dispositifs PTC (pointustranchantscoupants)

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4
Processus de retraitement
des dispositifs médicaux
Principe de retraitement des DM i.e. flux de
traitement/manipulation:

Circulation unidirectionnelle…
TOUJOURS du souillé au propre

Retraitement des dispositifs médicaux


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Zones de circulation à l’URDM


L’aménagement est conçu de manière à empêcher la
contamination croisée de l’équipement ou des appareils,
à isoler les activités incompatibles et à séparer
clairement les différentes aires de travail

• Secteur souillé
• Secteur propre
• Secteur stérile
Retraitement des dispositifs médicaux
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Tenue vestimentaire

• Secteur souillé, uniforme, bonnet, souliers dédiés et


EPI ( gants, blouse, lunettes, masque , couvre-chaussures)

• Secteur propre, uniforme, bonnet, souliers dédiés (ou


couvre-chaussures)

• Secteur stérile, uniforme, bonnet, souliers dédiés (ou


couvre-chaussures), masques (Selon certaines littératures)

Retraitement des dispositifs médicaux


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Processus de retraitement des


dispositifs médicaux
12 activités principales du processus de
stérilisation
1- pré-nettoyage et transport
2- réception, tri et démontage
3- trempage et nettoyage
4- rinçage
5- désinfection (décontamination)
6- séchage

Retraitement des dispositifs médicaux


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6
Processus de retraitement des
dispositifs médicaux
12 activités principales du processus de
stérilisation
7- lubrification
8- inspection et assemblage
9- emballage
10- stérilisation/inspection
chargement et déchargement
11- entreposage
12- transport et retour

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Schéma organisationnel de l’unité de stérilisation


Tiré du Guide d’aménagement: pour l’unité de STÉRILISATION…MSSS, Gouvernement du Québec, 29sept2008, page 12
http://www.chq.gouv.qc.ca/app/DocRepository/1/Publications/Guide/sterilisation.pdf

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7
Déplacement du personnel
Circulation à l’urdm
Pour éviter la contamination croisée...le personnel ne
passe pas d’une zone à une autre, sans la tenue
vestimentaire requise.
Contamination croisée:
Événement durant lequel les champs ou les
paquets stériles deviennent contaminés par
trempage ou par pénétration de
microorganismes présents dans l’humidité ou
dans l’air.
Retraitement des dispositifs médicaux
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FONCTIONS de l’URDM
4 grandes fonctions:
– Recevoir, trier et entreposer le matériel
propre
– Recevoir et trier l’instrumentation
– Recevoir la lingerie lavée
– Recevoir l’équipement médical général
(pompes, marchettes, respirateurs etc.)

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8
Trajet du matériel à stériliser
Cueillette et transport du matériel souillé
Cueillette et transport du matériel souillé

Tout le matériel médical et chirurgical


réutilisable souillé doit être considéré
comme étant potentiellement infectieux
et manipulé en conséquence

Retraitement des dispositifs médicaux


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Trajet du matériel à stériliser


Cueillette et transport du matériel souillé
Cueillette et transport du matériel souillé

Selon AIISOC
Le matériel contaminé doit être transporté dans des contenants
fermés ou couverts

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9
Trajet du matériel à stériliser
Cueillette et transport du matériel souillé
Cueillette et transport du matériel souillé
• L’horaire et le circuit de circulation du
matériel stérile doivent être différent de
celui du matériel souillé pour éviter la
contamination croisée
• On ne transporte pas de matériel souillé sur
le même chariot que le matériel propre,
même si c’est un chariot à 2 étages
Retraitement des dispositifs médicaux
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Trajet du matériel à stériliser


Cueillette et transport du matériel souillé
Cueillette et transport du matériel souillé

Les instruments devraient être


complètement nettoyés le plutôt
possible selon la procédure établie et
les recommandations du fabricant.

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10
Trajet du matériel à stériliser
à l’urdm- secteur souillé

Secteur souillé

Chariots
Matériel souillé
Équipements divers

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Aménagement du secteur souillé


à l’urdm

Zone de réception du matériel souillé


Secteur d’attente pour
– les chariots à vider
– le matériel à laver
– les équipements divers
NB: Prévoir des lavabos à l’entrée afin d’encourager le personnel à se
laver les mains, une chute à déchets et une chute à linge

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11
Aménagement du secteur souillé
à l’urdm

Zone de tri, de vérification, de lavage et


de décontamination

Espace permettant de trier, de démonter


des instruments qui comportent
plusieurs parties et de se débarrasser
des déchets et des tissus souillés, le tout
de façon sécuritaire

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Aménagement du secteur souillé

• Prévoir des comptoirs ou des tables de


travail où seront déposés les instruments
en attente d’être lavés

• Inclure des bassins de trempage afin de


réduire le résidu protéique sec présent sur
l’instrumentation et faciliter le nettoyage

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24
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12
Aménagement du secteur souillé

• Les surfaces de travail et le plancher doivent


être régulièrement décontaminées; elles
doivent être résistantes aux produits de
nettoyage et de trempage

• Les tablettes sont grillagées de préférence car


elles retiennent moins la poussière que les
tablettes pleines

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Aménagement du secteur souillé

• Pour le lavage manuel, prévoir des éviers adaptés


au nettoyage de l’instrumentation soit des éviers
doubles de grandes dimensions et en quantité
suffisante dont un qui doit être situé près du
laveur à ultrasons

• La profondeur des éviers doit permettre que


toute l’instrumentation puisse tremper dans l’eau
sans que cela cause des problèmes ergonomiques

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13
Aménagement du secteur souillé

• Prévoir les accessoires nécessaires au


lavage soit pistolet à air, pompe à jet
d’eau, brosses…

• Prévoir des espaces de rangement pour


les produits chimiques, les outils de
nettoyage et autres accessoires

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Photo: Gracieuseté CHRDL Retraitement des dispositifs médicaux


28
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14
Aménagement du secteur souillé

• Prévoir un guichet pour permettre le


passage, vers la zone propre, du
matériel lavé manuellement ou dans
le laveur à ultrasons

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Photo: Gracieuseté CHRDL Retraitement des dispositifs médicaux


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15
Aménagement du secteur souillé

Zone de lavage des chariots


• Tous les chariots rapportant le matériel souillé
doivent être lavés et décontaminés. Prévoir une aire
d’attente pour cette activité et l’installation d’un
laveur à chariots.
• L’accès à ce laveur doit se faire dans le secteur souillé
et le chariot lavé doit sortir dans le secteur propre
avec accès facile à la zone de préparation des
chariots.

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Aménagement du secteur souillé

Zone de décontamination de l’équipement médical


• La zone de décontamination est accessible par la
zone de réception du matériel souillé
• Prévoir une pièce de décontamination de
l’équipement ainsi qu’une réserve où entreposer le
matériel propre
• Prévoir des comptoirs de travail, des éviers, des
armoires et des tiroirs de rangement.
• Le personnel doit avoir accès facilement à la réserve
de matériel décontaminé

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16
Aménagement du secteur propre
à l’urdm

Secteur propre
Matériel propre
Techniques spéciales
Lingerie
Stérilisateurs

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Aménagement du secteur propre

• Le type d’aménagement du secteur propre offrant le


niveau de sécurité le plus élevé a trait à la séparation
physique entre le secteur souillé et le secteur
propre…dans des environnements plus vétustes(vieux et
détériorés), le secteur souillé et le secteur propre n’ont
pas de séparation physique

• Tout aménagement majeur doit être planifié selon ce


principe; le lien matériel entre le secteur propre et le
secteur souillé doit se faire par un laveur-désinfecteur
possédant 2 portes ou par un guichet pour le matériel lavé
manuellement
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Photo: Gracieuseté CHRDL Retraitement des dispositifs médicaux
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Aménagement du secteur propre

• Le personnel ne devrait pas être autorisé à


circuler librement d’un secteur à l’autre
• L’organisation du travail doit être planifiée de
façon à éviter tout risque de contamination
croisée entre le matériel souillé, le matériel
propre et le matériel stérile

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18
Aménagement du secteur propre

• Zone de sortie des laveurs-désinfecteurs


• Zone de vérification et d’assemblage
(grands comptoirs)
• Zone de préparation de techniques
particulières
• Zone de vérification de la lingerie
• Zone de magasin propre
• Zone des stérilisateurs (pièce pour OE)

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Aménagement du secteur propre

Matériel propre
Zone de vérification et d’assemblage
• Prévoir 3 ou 4 comptoirs ou tables de travail afin
de diviser la zone selon les différentes étapes. Le
centre du comptoir doit être dégagé.
• Prévoir un espace réservé à l’attente des chariots
contenant le matériel propre etou à stériliser

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19
Photo: Gracieuseté Hôp Sacré-coeur Retraitement des dispositifs médicaux
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Photo: Gracieuseté ACART Retraitement des dispositifs médicaux


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Photo: Gracieuseté ACART Retraitement des dispositifs médicaux
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Photo: Gracieuseté CHRDL Retraitement des dispositifs médicaux


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Photo: Gracieuseté CHRDL Retraitement des dispositifs médicaux
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Photo: Gracieuseté CHRDL Retraitement des dispositifs médicaux


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Photo: Gracieuseté CHRDL Retraitement des dispositifs médicaux
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Photo: Gracieuseté Hôp Sacré-coeur Retraitement des dispositifs médicaux


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Photo: Gracieuseté Hôp Sacré-coeur Retraitement des dispositifs médicaux
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Aménagement du secteur stérile

• Prévoir un espace réservé à l’attente des chariots


contenant le matériel stérilisé
• La réserve stérile doit être adjacente à la zone de
stérilisation
• Elle doit être fermée et interdite au personnel
non autorisé
• La seule fonction de cette zone est l’entreposage
du matériel stérile
• Prévoir des tablettes grillagées; le matériel ne
doit pas reposer directement sur le sol
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Photo: Gracieuseté Hôp Sacré-coeur Retraitement des dispositifs médicaux
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MODE DE DISTRIBUTION

Distribution vers les étages


• Par chariot
Chariot contenant un inventaire donné qui
est ramassé le matin avec le matériel
souillé et réapprovisionner avec du
nouveau matériel
• Au guichet sur demande
Besoins ponctuels
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26
MODE DE DISTRIBUTION

Distribution au bloc opératoire


• Chariot de cas (case cart)
Conserver toute l’instrumentation
nécessaire à un type d’opération et pour
une seule intervention dans un chariot
Peut être « ouvert » i.e. tablettes
recouvertes de housse, ou « fermé » i.e.
comprenant des portes
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Photo: Gracieuseté ACART Retraitement des dispositifs médicaux


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Photo: Gracieuseté ACART 55
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Photo: Gracieuseté ACART 56
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Retraitement des dispositifs médicaux
Photo: Gracieuseté ACART 57
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MODE DE DISTRIBUTION
• Avec entreposage au bloc opératoire
Entreposer toute l’instrumentation requise dans
une réserve située au bloc opératoire
• Avec entreposage à l’URDM
Entreposer toute l’instrumentation dans la
réserve stérile de service de stérilisation
• Distribution mixte
Entreposer une partie au bloc opératoire et une
partie à l’URDM
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Module 3
Gestion des risques:
Contrôle et prévention
des infections
nosocomiales
Amina Allouche

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1
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INFECTIONS NOSOCOMIALES

Nosocomial
Vient du latin, nosocomium: hôpital
Vient du grec, nosos: malade et komeîn: soigner
Infection acquise lors d’un séjour dans
un établissement de santé ou lors de
prestation de soins à domicile
Définition tirée: Gouvernement du Québec, Rapport Aucoin, « D’abord, ne pas
nuire….. Les infections nosocomiales au Québec, un problème majeur de santé,
une priorité », avril 2005, p18

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2
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1
Statistiques
Dans le rapport Aucoin (p8-9), le comité du CINQ estime:
• Acquisition IN dans 10% des admissions dans les hôpitaux
(Pays-Bas et Danemark 1% seulement)
• Représentant environ 80,000 à 90,000 infections
nosocomiales annuellement avec un taux de mortalité
probable de 1 à 10%
• Coût social: 180 millions par année (Séjour prolongé,
soins additionnels, journées de travail perdues etc.)
• On sait depuis 1980, que l’on peut éviter au moins le tiers
des infections nosocomiales en appliquant des mesures
de prévention et d’asepsie
Retraitement des dispositifs médicaux
3
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« LES HÔPITAUX QUI TUENT »


reportage ENJEU, janv 2004

STATISTIQUES
• Environ 3000 décès au Québec
• Environ 8000 décès au Canada (220000
patients infectés)
• 4e cause de mortalité
• Types de bactéries: SARM, pseudomonas,
ERV, CD etc…
http://www.radio-canada.ca/actualite/enjeux/reportages/2004/040601/hopital.shtml

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4
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2
Dans ce reportage, les causes citées:

• Lavage des mains respecté à 40% même si


surveillance
• Prescription d’antibiotiques inutiles a
amené une résistance des bactéries aux
antibiotiques actuels. Ils sont plus
virulents, plus transmissibles, plus
meurtriers
• Réutilisation de matériel jetable; certains
hôpitaux réutilisent ad 20 fois, 86% des
articles jetables sont réutilisés
Retraitement des dispositifs médicaux
5
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Facteurs de risque pour les patients


• Promiscuité des patients
• Carences dans les habitudes d’hygiène
des professionnels et du personnel
• Carences dans l’entretien ménager, dans
l’entretien des équipements, et des
installations
• Carences dans la stérilisation et la
désinfection du matériel médical
• Surcharge de travail des soignants
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6
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3
Transmission des infections nosocomiales

• salubrité des lieux


(ex : plancher mouillé, mur souillé, tables de travail mal lavées)
• circulation de l’air
(ex : porte d’entrée par les bouches d’aération, porte de sortie par les
bouches d’évacuation, salle trop chaude ou trop humide),
• circulation du personnel
(nombre de personnes dans la salle, ouverture et fermeture des portes),
• transport et la manipulation de matériel
(contamination croisée, transport de liquides avec du matériel stérile), et enfin
• contact direct avec le patient
(manque d’hygiène du personnel soignant / mauvais lavage des mains, défaut
dans l’application des procédures de stérilisation, mauvaise utilisation d’un
produit etc)

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MESURES UNIVERSELLES

• Tout être humain est porteur d’un grand nombre


de microorganismes
• Il a en lui plus de bactéries que de cellules
• Ces bactéries se trouvent sur la peau, dans le tube
digestif, la bouche, les narines etc.
• Elles sont utiles pour vivre…ex: les bactéries
présentes dans l’intestin aident à la digestion
• Mais…dangereuses pour les patients vulnérables;
les infections d’origine virales s’ajoutent au risque

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4
MESURES UNIVERSELLES
évolution des précautions d’isolement et
du langage à travers le temps

• 1985….Précautions Universelles (PU) (CDC - US)


• 1987….PU + Précautions avec tous les Liquides de
l ’Organisme (PLO) (LLCM – Canada)
• 1996….Précautions standards + Précautions
additionnelles (lignes directrices du CDC)
• 1999…. Pratique de base (adaptation PU et PLO) +
Précautions additionnelles (document de Santé Canada)

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MESURES UNIVERSELLES
évolution des précautions d’isolement et
du langage à travers le temps
Principe à la base des PU:
Il est impossible de savoir quels sont les patients porteurs
d’agents pathogènes transmissibles par le sang…tous sont
considérés potentiellement infectieux
Principe à la base des PLO:
Précautions applicables à tout contact avec des liquides
organiques qui peuvent contaminés par inoculation des
muqueuses et de la peau non intacte…le port de gant vise
à empêcher la transmission des infections en faisant en
sorte que les mains des travailleurs de la santé ne soient
contaminées

Retraitement des dispositifs médicaux


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5
MESURES UNIVERSELLES
évolution des précautions d’isolement et
du langage à travers le temps
Principe à la base des pratiques de base:
Tient compte du risque de transmission par contact avec
patients asymptomatiques et avec des éléments
contaminés de l’environnement du patient infecté ou
colonisé…le port de gants est recommandé pour tout
contact avec des objets contaminés
Principe à la base des précautions
additionnelles:
Les 3 catégories de précautions additionnelles ont été
fondées sur les 3 modes de transmission connus soit par
voie aérienne, par gouttelettes et par contact

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MESURES UNIVERSELLES
Colonisé ou infecté?
Il est important de bien distinguer entre personne
colonisée et personne infectée.
• La personne colonisée est porteuse d’un agent
infectieux (micro-organisme pathogène) mais elle
ne présente pas de symptômes d’infection.
• La personne infectée présente des réactions
immunitaires et parfois des symptômes cliniques:
fièvre, rougeur, enflure, pus sur le site d’infection,
etc.
Note: tout comme la personne infectée, la personne colonisée est une source potentielle
d’infection pour les patients, le personnel et les visiteurs

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6
MESURES UNIVERSELLES
Colonisé ou infecté?

Infectés Colonisé ou infecté?


• Seulement 2 à 3%
des travailleurs sont
colonisés de façon
transitoire
habituellement 24
heures
• Le risque pour le
personnel de devenir
infecté est très rare
Colonisés

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MESURES UNIVERSELLES
Bactéries multirésistantes

Bactéries dont le profil usuel de sensibilité à


certains antibiotiques spécifiques est
perturbé au point de manifester une
résistance, qui ne permet plus de les
détruire
• Pour chaque type de bactéries, il existe une famille
d’antibiotiques sur laquelle les scientifiques se
réfèrent pour déterminer qu’il y a résistance

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7
MESURES UNIVERSELLES
Bactéries multirésistantes
• Intérêt:
– infections bactériennes difficiles à traiter
(antibiotiques)
– atteignent les usagers dont le système de défense est
diminué
– antibiotiques n’agissent pas sur les virus (antiviraux)

• Mode de transmission:
– Contact direct…
– Solution facile: LAVAGE DES MAINS

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MESURES UNIVERSELLES
Bactéries multirésistantes
• SARM (Staphylococcus aureus résistant à la
Méthicilline) (saro: oxacilline)
– bactéries qui se retrouvent normalement sur la peau et dans le
nez; bactéries résistant aux traitements antibiotiques habituel
soit la méthicilline; Vancomycine traitement de choix.

• ERV (Entérocoque résistant à la Vancomycine)


– bactéries qui font partie de la flore normale du tractus digestif et génital;
résistantes aux traitements antibiotiques habituel soit la Vancomycine;
seuls les antibiotiques en investigation peuvent être utilisés

• CD…(Clostridium difficile)
– bactéries qui font partie de la flore normale de l’intestin

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8
Comment se transmettent les
infections?
• Agent infectieux
Nature de l’agent microbien
• Hôte
Réceptivité de l’hôte et nature des
traitements
• Mode de transmission
Contact direct ou indirect
Voies aériennes
Gouttelettes
Vecteurs
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Comment se transmettent les infections?


1- AGENTS INFECTIEUX

Bactéries
Coques (sphériques) Bacilles (bâtonnets)

Gramm + Gramm -

Aérobie Anaérobie

Non bactéries:
Virus, Prions, Champignons, Protozoaires
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9
Comment se transmettent les infections?
1- AGENTS INFECTIEUX
• Les bactéries à gramm + (plus facile à tuer)
– Paroi cellulaire simple, plus épaisse mais moins lipidique
– Ces bactéries ont tendance à vivre sur la peau
– Moins de résistance aux germicides chimiques; niveau intermédiaire de
désinfection
• Les bactéries à gramm – (plus difficiles à tuer)
– Paroi cellulaire double et plus lipidique; survivent plus longtemps sur les
surfaces humides; donc plus vulnérable à la sécheresse
– Toutes les bactéries du tractus intestinal non pathogènes (flore normale) sont
gramm -
– Résistance maximale aux germicides chimiques; haut niveau de désinfection
• Les virus vivent difficilement à l’air libre

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Comment se transmettent les infections?


1- AGENTS INFECTIEUX

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20
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10
Comment se transmettent les infections?
1- AGENTS INFECTIEUX
Infections bactériennes
Bactéries aérobies à gramm positif: Staphylocoques(peau),
Streptocoques(bouche), Entérocoques(colon), Mycobacterium
tuberculosis (spores) – paroi cellulaire simple
Bactéries aérobies à gramm négatif : Neisseiria gonorrhoeae, E.
Coli(urine), Pseudomonas, Salmonellose – paroi cellulaire double
Bactéries anaérobies à gramm positif: Peptostreptocoque,
Peptocoque, Clostridium difficilis
Bactéries anaérobies à gramm négatif: Bactéroïde fragilis
Infections non bactériennes
Virus tels hépatite, VIH, herpès
Prions (protéines) tel Creutzfeldt-Jakob
Champignons tel Candida albicans
Protozoaires tel Trichomonas vaginalis, (parasites-poux)
Retraitement des dispositifs médicaux
21
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Tableau

Gramm + Gramm - aérobique anaérobique Non


bactérien
Prions X
ERV X X
CD X X
VIH X
E. Coli X X
SARM X X
TB X X
Virus du Nil X
VHC X

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11
Comment se transmettent les infections?
2- HÔTE réceptif

• Porte d ’entrée
– cutanée, percutanée, muqueuse, digestive,
respiratoire

• Vulnérabilité
– âge, facteurs génétiques, maladies, traitements

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23
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Comment se transmettent les infections?


3- VOIES OU VÉHICULES DE TRANSMISSION

Contact direct ou indirect…


– par le toucher (les mains) via les liquides biologiques
tel par voies fécale, orale, sanguine, sexuelle ou via les
objets souillés. Ex: CD, SARM, ERV

Gouttelettes…(gouttelettes-contact)
– ≥ 5µ projeté sur une courte distance (< 1 m) lorsqu’une
personne parle, tousse ou éternue et touche les
muqueuses (yeux, nez, bouche) de l’hôte. Par le
toucher via dépôt des gouttelettes sur des objets ou
dans l’environnement. Ex: méningite à méningocoque,
pneumonie à streptocoque,coqueluche,
oreillons…gastro-entérite, influenza
Rapport Aucoin p20

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24
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12
Santé Canada, Guide de prévention des infections, « Pratique de base et précautions additionnelles visant à
prévenir la transmission des infections dans les établissements de santé », juillet 1999, Vol. 25S4 p13

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25
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Comment se transmettent les infections?


3- VOIES OU VÉHICULES DE TRANSMISSION

Voies aériennes - par aérosol (aérien-contact)


– Très fines gouttelettes contenant des micro-organismes
demeurant en suspension dans l’air et sont inhalées. La
prévention de la transmission aérienne est la plus difficile (syst.
ventilation spécial). Ex.: tuberculose, rougeole(rubéole), variole…
varicelle, zona disséminé

Véhicules communs
– Se fait par l’intermédiaire de l’air – eau – nourriture ex.:
contamination de produits alimentaires, vials de médicaments

Vecteurs
– Moustiques ou animaux qui transportent des agents pathogènes
d’un hôte à un autre (transmission mécanique et biologique)
Rapport Aucoin p21
Retraitement des dispositifs médicaux
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13
Santé Canada, Guide de prévention des infections, « Pratique de base et précautions additionnelles visant à
prévenir la transmission des infections dans les établissements de santé », juillet 1999, Vol. 25S4 p13

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PRÉVENTION
Gestion du risque d’exposition pour le personnel

Importance
• des pratiques de base y compris une bonne hygiène des
mains, des précautions additionnelles et utilisation de
l’équipement de protection individuelle (EPI).
• d’une bonne hygiène personnelle
• de respecter les pratiques de sécurité, y compris
l’élimination des déchets
• de ne pas manger, boire, se maquiller ou fumer dans les
endroits où l’on décontamine de l’équipement souillé
Tiré: Santé Canada, Guide de prévention des infections,
« La prévention et la lutte contre les infections
professionnelles dans le domaine de la santé », mars 2002, section A, p26

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14
Pratiques de base
Objectif de formation: Les pratiques de base, les précautions additionnelles et la vaccination sont
différentes mesures de prévention pour prévenir les expositions et aussi, quand et comment elles
doivent être appliquées

Selon AIISOC-2008
Ensemble de procédures ou de protocoles visant à traiter
uniformément toutes les substances organiques de
chaque client comme potentiellement infectieuses
• Mesures de protection que le travailleur de la santé doit
prendre avec TOUS les patients et qui doivent être
intégrées dans ses habitudes régulières de travail. Ces
mesures visent à réduire le risque de transmission des
infections dans l’hôpital – Lignes directrices en hygiène et salubrité-
Gouv. Qc, p13

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Pratiques de base
Mesures de protection

• Le lavage des mains (l’hygiène des mains)


• Le port de gants
• Le port de blouse
• Le port des lunettes, masque et écran facial
• La manipulation de la lingerie
• Les mesures de protection de l’environnement
• Le traitement de l’équipement de soins
• La disposition du matériel piquant et tranchant
• La gestion des déchets
• Le transport des échantillons ou prélèvements
au laboratoire

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15
Pratiques de base
Quand les appliquer ?
Lors de toutes les procédures et au contact:
• Du sang, des liquides biologiques, des sécrétions à
l’exception de la sueur; des excrétions teintées ou non
de sang (exposition aux substances corporelles )
• De manipulation d’objets ou toucher des surfaces
souillées par ces liquides ou sécrétions (environnement ou
objets contaminés)

• D’une peau non intacte (peau lésée, plaie, etc.) et des


muqueuses ( yeux, nez, bouche, etc.)

Tiré de: Gouvernement du Québec, « Lignes directrices en hygiène et salubrité – analyse et concertation », mai 2006, p13

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Précautions additionnelles
Selon AIISOC
Précautions additionnelles sont conçues pour être
utilisées avec des clients ayant été ou qu’on
soupçonne d’être infectés ou colonisés par des
agents pathogènes hautement transmissibles ou à
haut risque épidémiologique afin de prévenir la
transmission dans le lieu de pratique.
Ces précautions additionnelles sont basées sur le mode
de transmission du pathogène en cause.

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16
Précautions additionnelles
• Les précautions additionnelles s’ajoutent
toujours aux précautions de base.
• Nous retrouvons 3 types:
Les précautions de CONTACT
Les précautions de GOUTELLETTES
Les précautions AÉRIENNES

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Précautions de contact

Définition AIISOC
Précautions conçues pour réduire le risque de
transmission de microorganismes par contact
direct avec un liquide infecté, un site infecté ou
colonisé ou par contact indirect via
l’environnement contaminé, lorsque les
pratiques de base ne sont pas suffisantes pour
contrôler la transmission – Ex: CD, SARM, ERV
• Les spores du CD peuvent vivre ad 5-6 mois sur la surface. L’alcool tue
toutes les formes végétatives mais les formes sporulées survivent et
croissent

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Précautions de contact

Les précautions consistent surtout à porter


des gants et une blouse protectrice lors de
tout contact potentiellement infectieux
(patients/objets/ surfaces)

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Précautions de Gouttelettes
Définition AIISOC
Précautions qui réduisent le risque de
transmission d’agents infectieux par projection
de macro-gouttelettes (5 microns ou plus)
respiratoires infectieuses directement sur les
muqueuses du visage d’une personne, située à
moins d’un mètre - Ex: virus de l’influenza, coqueluche,
oreillons, méningite à méningocoque

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18
Précautions de Gouttelettes

Les infections se transmettent par


• contact direct des sécrétions infectieuses sur les
muqueuses buccales ou nasales du visage d’une personne,
(émises lors de la respiration, de l’élocution, de
l’éternuement ou de la toux ou lors de certaines
techniques de soins (aspirations des sécrétions,
bronchoscopie, etc.)
• contact face à face d’une durée supérieure à 5 minutes
avec une personne contagieuse
• le fait de partager le même espace restreint soit être
situé à moins d’un mètre d’une personne contagieuse
pour une période supérieure à 1 heure
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Précautions de Gouttelettes

Les précautions consistent surtout à:


– maintenir une distance d’un mètre entre le
patient infecté et les autres
– à porter un masque chirurgical lors de
l’approche du patient

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19
Précautions Aériennes et
Aériennes/contact
Définition AIISOC
• Précautions qui réduisent le risque de
transmission aérienne lors de l’inhalation d’un
agent infectieux demeurant longtemps en
suspension dans l’air, sous forme de micro-
gouttelettes respiratoires infectieuses (particule
de moins de 5 microns) - Ex.: tuberculose, varicelle,
zona localisé, rougeole(rubéole), variole

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Précautions Aériennes et
Aériennes/contact
Les précautions consistent surtout à:
– Placer obligatoirement le patient dans une
chambre à pression négative
– Les portes doivent demeurer fermées
– Porter un masque à haut pouvoir filtrant pour
entrer dans la chambre
– Certaines infections demandent l’ajout des
précautions de contact (blouse, gants) tel que la
varicelle et le zona disséminé

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20
Qu ’est-ce que l ’ASEPSIE?

Le préfixe « a » veut dire sans ou absence de…


La racine du mot asepsie est « sepsie », qui signifie une
infection ou un empoisonnement dû au pathogène
Nous retrouvons 2 types d ’asepsie:
– asepsie médicale
– asepsie chirurgicale

• AIISOC définit une technique aseptique comme étant:


les conditions et procédures utilisées pour empêcher la
contamination microbienne

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HYGIÈNE DES MAINS


Comprendre

 La microbiologie de la peau
 L’importance de l’hygiène des mains
 Les moyens et produits mis à notre disposition
 Les soins de la peau
 Comment bien se laver les mains
 À quels moments les mains doivent être lavées

Tiré du module d’apprentissage de la Campagne canadienne de lavage des mains

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21
HYGIÈNE DES MAINS
Microbiologie de la peau

La flore microbienne colonise toute la surface du corps


En moyenne chez l’humain:
 On compte dans la bouche 1010 bactéries (10 millions)
 On compte sur la peau 1012 bactéries (1 milliard)
 On compte dans le tube digestif 1014 bactéries (100 milliards)

 La peau est une composante de la première ligne de défense de


l’organisme
 La flore naturelle et résidente protège la peau des infections
 Pour que la protection soit efficace, l’épithélium doit rester intact
 La flore microbienne se développe dans les plis microscopiques de la
peau, dans les glandes sébacées et les follicules pileux
 Elle abonde dans les endroits chauds et humides
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HYGIÈNE DES MAINS


Microbiologie de la peau

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HYGIÈNE DES MAINS
Microbiologie de la peau
La flore microbienne de la peau est composée d’une flore
résidente et d’une flore transitoire
• Micro-organismes résidents (colonisants) se retrouvent en majorité dans les
couches superficielles de l’épiderme, mais 10% à 20% des micro-organismes
qui la composent résident dans les couches plus profondes de la peau. Les
micro-organismes résidents survivent et se multiplient sur la peau
– La flore résidente est permanente et joue un rôle utile aux endroits qu’elle colonise en temps
normal en protégeant la peau des infections, mais elle est susceptible de causer des infections
quand elle se retrouve chez des patients vulnérables ou dans des incisions chirurgicales
• Micro-organismes transitoires (contaminants) se retrouvent dans les couches
superficielles de l’épiderme
– La flore transitoire est constituée de micro-organismes récemment acquis de patients
colonisés ou infectés ou d’un environnement ou de matériel contaminé. Elle ne peut survivre
qu’un temps limité
– Les micro-organismes pathogènes qui la composent sont souvent impliqués dans la
transmission d’infections nosocomiales

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HYGIÈNE DES MAINS


Importance de se laver les mains

Au Canada, un patient sur neuf développe une infection


nosocomiale durant son séjour à l’hôpital
Les mains des travailleurs de la santé sont les plus
importants moyens de transmission de micro-organismes
Des études ont démontré qu’une bonne hygiène des mains
pouvait réduire le taux d’incidents de ces infections de
moitié.

Tiré du module d’apprentissage de la Campagne canadienne de lavage des mains

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23
HYGIÈNE DES MAINS
Importance de se laver les mains

Le lavage des mains est la


mesure la plus efficace en
matière de prévention des
infections
Source de références : Santé Canada
Guide de prévention des infections, « Lavage des mains, nettoyage, désinfection et
stérilisation dans les établissements de santé »,
1998, Vol. 2 4S8 p1
http://www.hc-sc.gc.ca
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47
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HYGIÈNE DES MAINS


Importance de se laver les mains

Pourquoi procéder à l’hygiène des mains?


Pour protéger les patients des pathogènes que vous
transportez sur vos mains ou qui sont présents sur
votre peau
Pour vous protéger, ainsi que vos collègues contre ces
pathogènes

• La main est le moyen de transport privilégié des micro-organismes qui


passent ainsi d’une personne à l’autre, de sites en sites
• Une grande partie de micro-organismes sont présents sous les ongles
et espaces interdigitaux
Tiré de : ASSTSAS, « Guide de référence en prévention des infections, à l’intention des
Article de SAN DIEGO sur les ongles artificiels travailleurs, et des comités paritaires de santé et sécurité du travail ( CPSST), 2000, p20

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24
Gouvernement du Québec, « Lignes directrices en hygiène et salubrité – analyse et concertation », mai 2006, p12
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HYGIÈNE DES MAINS


Moyens mis à notre disposition
Principe du lavage des mains:
Éliminer la saleté, les matières organiques et les
micro-organismes transitoires de la peau (ceux présents
à la surface de la peau)
Le lavage hygiénique des mains avec du savon ordinaire (détergents)
élimine les substances exogènes (saletés/souillures/débris), permet de
réduire la flore microbienne transitoire et prévient les infections
croisées.
Le lavage antiseptique ou le rince-mains antiseptique est recommandé
lorsqu’une élimination de la majeure partie des micro-organismes de la
flore transitoire est nécessaire (réduction de la colonisation). Il implique
l’utilisation d’un savon avec agent antiseptique.
Le lavage ou friction chirurgicale est recommandé pour éliminer la flore
transitoire et réduire de façon durable la flore résidente

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25
HYGIÈNE DES MAINS
Moyens mis à notre disposition

• Eau et savon pour les activités courantes


• Eau et savon antiseptique (soins intensifs, urgence,
bloc opératoire, chambre d’isolement, dans les cas
de bactéries multirésistantes)
• Solution antiseptique sans eau (préparation à base
d ’alcool)

Tableau 1 : Savons et agents antiseptiques pour le lavage des mains


Document: Efficacité des antiseptiques
Tableau 2: Caractéristiques des agents antiseptiques
Document: Comparaison des six agents antimicrobiens topiques

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HYGIÈNE DES MAINS


Qu’est-ce qu’un savon ordinaire ou non antimicrobien?

• C’est un savon à base de détergent, quelle que soit


sa forme (pain, liquide, feuille ou poudre) utilisé
avant tout pour l’élimination physique de la saleté
et des micro-organismes contaminants

• Ces savons nettoient principalement par l’action


mécanique et ont une activité bactéricide faible,
sinon nulle

Bactéricide: qui tue les bactéries

Tableau 1: Savons et agents antiseptiques pour le lavage des mains, e fficacité des antiseptiques

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26
HYGIÈNE DES MAINS
Comment fonctionne le lavage des mains à l’eau et au savon

La durée recommandée pour cette opération est de 40 à 60


secondes et doit être effectuée lorsque les mains sont
visiblement souillées (p. ex., des liquides organiques).

 Le savon maintient la saleté et la crasse en suspension.


 Le mouvement de friction aide à dégager la saleté et la graisse de la
peau.
 L’eau tiède qui coule sur les mains entraîne avec elle la saleté et la
crasse qui emprisonnent les germes.
 La dernière friction qui survient au moment d’assécher les mains
déloge encore plus de germes.

Tiré du module d’apprentissage de la Campagne canadienne de lavage des mains

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HYGIÈNE DES MAINS


Qu’est-ce qu’un savon antiseptique ou antimicrobien?

• C’est un savon qui a pour propriété de tuer, de détruire les


micro-organismes pathogènes (propriété bactéricide) capables
de provoquer des infections, ou de les empêcher de se
développer ou se multiplier sans les tuer (propriété
bactériostatique)
• Les agents antiseptiques pour les mains visent à éliminer
rapidement la majeure partie de la flore transitoire grâce
à leur effet détergent mécanique et à exercer une action
antimicrobienne rémanente sur la flore résidente des
mains
Antiseptique: substance chimique applicable sur les tissus vivants
Désinfectants: substance chimique qu’on utilise sur les objets et les
surfaces
Tableau 2 : Caractéristiques des agents antiseptiques et tableau de comparaison de modes d’action
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HYGIÈNE DES MAINS
Principaux agents antiseptiques

• Alcools (char d’assaut)


– La solution alcoolisée dissout les huiles naturelles de la peau
(dégraisse); inflammable si non sec
– Bactéricide (bon pour virus sur les surfaces inanimées)
• Gluconate de chlorhexidine (Hibitane)
– Bactériostatique; utilisée vers les années 1990
– Contre-indiqué en ORL; peut aller brûler les cils cochléaires de
l’oreille interne si le tympan est perforé
– Irritant pour les yeux
• Iode-iodophores (Proviodine)
– Bactériostatique

Tableau 2 : Caractéristiques des agents antiseptiques et tableau de comparaison de modes d’action


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HYGIÈNE DES MAINS

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HYGIÈNE DES MAINS
Comment fonctionne le lavage des mains « sans eau » ?

Le moyen le plus efficace de garantir une hygiène des mains optimale est
d’utiliser un produit à base d’alcool à friction.

Avantages:
 Le lavage des mains avec des savons à base d’alcool (sans eau) est plus efficace que
le lavage de mains avec de l’eau et du savon (conventionnel) ou de la chlorexhidine
à cause de son activité antimicrobienne immédiate et différée;
 Les préparations à base d’alcool réduisent rapidement le nombre de microbes
(flore microbienne) sur la peau et sous les ongles;
 Le lavage des mains n’exige pas de lavabo; effectué sur des mains sèches, le lavage
des mains peut être fait à proximité du lieu où l’on travaille
 le temps de friction est court (20 à 30 secondes); cela risque moins d’irriter la
peau et est pratique lorsque l’on ne dispose pas d’assez de temps pour se laver les
mains;
 Se présentent en liquide, en gel ou en mousse

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HYGIÈNE DES MAINS


Comment fonctionne le lavage des mains « sans eau » ?

Désavantages:

 Les savons « sans eau » perdent leur efficacité


antimicrobienne si dilués avec de l’eau; donc frictionner sur
mains sèches.
 Il n’est pas recommandé de se frotter les mains avec un gel à
base d’alcool à friction après le lavage des mains à l’eau et au
savon car cela augmente les risques de dermatite
 L’alcool est efficace contre les BMR mais peu efficace contre
les spores
 L’action de l’alcool moyennement inactivée en présence de
petites quantités de sang; le lavage « sans eau » est non
recommandé si les mains sont visiblement souillées
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HYGIÈNE DES MAINS
Soins de la peau
 Évitez de vous laver les mains à l’eau et au savon immédiatement avant ou après
avoir frictionné vos mains avec un gel à base d’alcool à friction car cela augmente
les risques de voir apparaître une dermatite
 Évitez l’eau chaude, car l’exposition répétée à l’eau chaude augmente également
les risques de développer une dermatite
 Après avoir lavé vos mains, laissez ces dernières sécher complètement avant
d’enfiler vos gants, sinon, vous augmentez les risques de développer une irritation
de la peau
 Utilisez des lotions et des crèmes pour les mains afin de réduire les risques de
développer une dermatite
 Prenez soins de vos mains régulièrement en utilisant une crème ou une lotion
protectrice pour les mains, au moins une fois par jour
 Les personnes souffrant d’allergies ou de réactions indésirables devraient utiliser
des produits de remplacement

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HYGIÈNE DES MAINS


Principes préalables au lavage des mains

Garder les ongles naturels et courts (1/4 po – 0,5cm)

Les ongles artificiels, rallonges ou vernis à ongles


sont à bannir

Si le recouvrement d’une plaie aux mains est


nécessaire pendant le travail, choisir de préférence
un pansement qui permet le lavage adéquat des
mains (pellicule transparente)

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30
TECHNIQUE DE LAVAGE DE MAIN avec eau

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TECHNIQUE de LAVAGE des MAINS


avec eau
temps total: entre 40 et 60 secondes

1- Retirer les bijoux avant de se laver les mains;


2- Mouiller les mains sous l’eau courante tiède;
3- Faire mousser le savon et laver, en frictionnant,
toutes les surfaces des mains et des doigts;
4- Frotter vigoureusement durant 20 secondes
5- Bien rincer et assécher les mains
6- Fermer l’eau du robinet avec la serviette de papier,
en évitant de recontaminer les mains

Tableau 3: Technique de lavage de mains et document graphique


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31
TECHNIQUE de LAVAGE des MAINS
sans eau (avec alcool)
temps total: environ 20 à 30 secondes

Tiré du module d’apprentissage de la Campagne Tiré de : ASSTSAS, « La vitrine des nouveautés en santé et en
sécurité du travail, Des produits antiseptiques faciles
canadienne de lavage des mains, 2009 d’application », Objectif prévention,» Vol.28 No2, 2005
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HYGIÈNE DES MAINS


l’importance de bien se sécher les mains

 L’humidité présente sur les mains dilue l’alcool donc diminue


l’efficacité des savons antiseptiques sans eau (Cat.A, classe II)

Biofilm
– Couche protectrice visqueuse polysacharidique qui recouvrent les
micro-organismes; les bactéries sont enfermées dans une
substance extracellulaire
– Les microorganismes viables présents dans le biofilm sont libérés
dans l’eau. Ils coloniseront les patients et travailleurs, ou
contamineront les surfaces environnementales et les instruments
médicaux qui viendront en contact avec l’eau

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32
•Biolfim se retrouve sur les surfaces humides ou
continuellement mouillées
•Biofilm peut protéger les bactéries contre la désinfection
ou la stérilisation
•Biofilm et ses bactéries sont libérés lorsqu’ils sont remués

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HYGIÈNE DES MAINS


Quand faut-il se laver les mains ?
• Avant et après un contact direct avec des patients
• Avant un acte aseptique et/ou invasif; Cat. A, classe II
• Avant de prodiguer des soins à des patients des SI ou des
patients immunosupprimés Cat. A, classe II
• Avant de préparer, de manipuler, de servir ou de manger
des aliments et avant de nourrir un patient;
• Après une situation ou une interventions où les mains
risquent d’être contaminées avec des liquides biologiques
ou du sang
• Après contact avec l’environnement du patient

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HYGIÈNE DES MAINS
Quand faut-il se laver les mains ?
Indications additionnelles en stérilisation
• Au début du quart de travail: après avoir retiré sa tenue
civile et revêtu son uniforme
• Après avoir satisfait ses besoins personnels, ex : aller aux
toilettes ou se moucher – Cat. B, classe II
• Après avoir manipulé des objets contaminés
• Après avoir retiré les gants
• Lorsque les mains sont visiblement souillées
• Après s’être touché le visage
• En quittant l’aire de travail (décontamination)
• À la fin du quart de travail, avant de quitter le
département
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EPI
Équipement de protection individuelle

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EPI
Équipement de protection individuelle
Selon AIISOC
Équipement ou vêtement spécialisé utilisé par les
travailleurs de la santé afin de se protéger contre une
exposition directe au sang, aux tissus ou aux liquides
organiques du client
Ils sont portés pour la protection contre le risque
d’exposition
Selon ACNOR/CSA
Vêtements ou équipements spécialisés que porte un
employé pour se protéger des dangers (Norme CSA–Z314.8-08, p4)
Selon WIKIPEDIA
Un équipement de protection individuelle (EPI) est une
protection concernant un individu contre un risque donné
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EPI
Équipement de protection individuelle
Quoi ?
Vêtements ou équipements spécialisés
que porte un employé pour se
protéger des dangers
Peut comprendre: gants, masques et
écrans faciaux, lunettes
protectrices, blouses ou tabliers
imperméables, couvre-chaussures
Quand?
Portés lors de la cueillette et de la
décontamination des dispositifs
médicaux
Où ?
Dans le secteur souillé

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35
EPI
Équipement de protection individuelle
Qui?
Tout le personnel qui y travaille
et
tout visiteur occasionnel

Comment?
Selon la formation donnée par l’employeur lors de
l’orientation

Pourquoi ?
Protéger le personnel et l’environnement

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EPI
Équipement de protection individuelle

La décontamination:

Processus de nettoyage suivi d’un traitement


d’inactivation des micro-organismes
pathogènes de manière à rendre sécuritaire
la manipulation d’un objet

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36
EPI
Équipement de protection individuelle
La décontamination….
• Fonction critique du processus de stérilisation
• Expose le personnel aux pathogènes divers
• Élimine les micro-organismes pathogènes afin que les instruments
puissent être réutilisés sans danger

Le processus de décontamination des instruments objets


contaminés requiert une protection adéquate (EPI) pour
les tâches à exécuter

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EPI
Équipement de protection individuelle
L’équipement de protection individuelle peut
comprendre :
– (La tenue vestimentaire)
– Les gants
– Les masques et écrans faciaux
– Les lunettes protectrices
– Les bonnets, les couvre-chaussures
– Les blouses, les tabliers imperméables

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EPI
Équipement de protection individuelle

Secteurs Uniforme Bonnet Gants Blouse/ Lunettes Masque Couvre-


tablier ou visière et chaussures
écrans
faciaux

souillé X X X X X X X

propre X X Souliers
dédiés

stérile X X Souliers
dédiés

Tiré de: AORN « Perioperative Standards and Reccommended Practices », ed. 2010

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EPI
Tenue vestimentaire
On retrouve dans la norme CSA Z314.0-13 l’information sur:
 code vestimentaire et équipement de protection
individuelle (art. 6.7.1)
 ÉPI (art. 6.7.2)
Tenue vestimentaire fraîchement lavée (par l’établissement)
 Aide à contenir les bactéries et à promouvoir le contrôle de l’environnement
 Comprend pantalon et chemise; le cordon du pantalon est entré à l’intérieur
 Ne doit pas faire de peluches
 Doit être changée tous les jours et + si souillée
 Ne doit pas être apportée à la maison
 Si elle est portée à l’extérieur du service central, la recouvrir d’un sarrau

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EPI
Bonnet et bijoux
• Les cheveux et bijoux sont des contaminants de premier ordre;
toujours porter un bonnet au service central dans tous les secteurs
d’activités:
– Pour prévenir la chute des cheveux et des cellules de desquamation
– Pour confiner tous les poils incluant les cheveux, les favoris
– Doit être changer tous les jours
• Enlever bijoux, montres, boucles d ’oreilles, colliers
– Le port de bagues réduit l’efficacité du lavage de mains
– Peut provoquer des perforations dans les gants
– Peut laisser des desquamations sur les instruments
– Peut tomber dans les plateaux
• Il est interdit de boire, manger, fumer, se maquiller ou
manipuler des verres de contact (CSA 6.6.1.2)
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EPI
Chaussures

• Les chaussures sont faciles à nettoyer; elles couvrent bien les orteils
et le talon
– Les chaussures en toile ne sont pas permise
– Elles sont recouvertes de couvre-chaussure au besoin et selon le
protocole de l’établissement
– Selon l’OIIQ, les chaussures de type « Crocs » sont permises, mais celles
qui n’ont pas de trous sur le devant (Source: Journal de Montréal, 3 août 2007)

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EPI - Gants
Composition
Qualité des gants
• 2.5% des gants sont défectueux
• Le fait de laver les gants affaiblit leur intégrité
Composition
– Latex naturel;
– Produits synthétiques tels:
Nitrile, néoprène, polyuréthane,
polyéthylène (copolymère), vinyle;

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EPI - Gants
Allergie au latex
Le latex est un suc visqueux et laiteux produit
par certains types de plantes, d'arbustes et
d'arbres, dont l'arbre à caoutchouc
commercial (Havea Braziliensis)
Le caoutchouc naturel est produit à partir de
cette sève
Le gant de latex est introduit en 1890 par le
Dr Halstead
Retraitement des dispositifs médicaux
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EPI - Gants
Allergie au latex
Types d’allergies:
• poudre (dermatite - irritation de contact )
• produits chimiques (dermatite de contact - allergique
de Type IV)
• protéines (TYPE 1)
Conséquences:
• simple irritation de la surface de la peau
• rougeurs, fissures (Type IV)
• choc anaphylactique (Type I)

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EPI - Gants
Prévention allergie au latex

• Utiliser des gants en latex synthétique au lieu de


latex naturel;
• Porter des gants sans latex etou à faible teneur
en protéines, sans poudre;
• Se sécher les mains complètement avant le port
du gant;
• Ne pas toucher aux yeux, nez, bouche;
• Retirer les gants doucement.

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EPI - Gants
Quoi porter, quand et comment
Gants non-stérile
• Il importe de choisir les gants qui conviennent le mieux à
la tâche prévue
• Tenir compte des risques liés au type de travail accompli
• Tenir compte de la probabilité d’exposition au sang ou aux
liquides susceptibles de transmettre des pathogènes, de la
durée de port et de l’usage qui en est fait
• Lors du choix d’un produit, considérer les gants qui
respectent les normes (FDA, Santé Canada, ASTM -
American Society for Testing and Materials).

Tableau 2: Tableau comparatif des caractéristiques des gants de vinyle, de latex et de nitrile
Retraitement des dispositifs médicaux
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EPI - Gants
Quoi porter, quand et comment
Facteurs influençant la barrière de protection:
1. La résistance à la perforation et aux déchirures
2. La résistance à la tension qui représente la force
nécessaire pour déchirer un matériau
3. La résistance à l’élongation (élasticité) du gant
qui représente l’étirement maximal d’un
matériau avant sa rupture
• Le gant de vinyle est le moins résistant et a une
élongation moindre que le latex ou nitrile

Retraitement des dispositifs médicaux


84
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

42
EPI - Gants
Quoi porter, quand et comment
4. La protection contre les désinfectants et les produits
chimiques:
• Alcool…pénètre le gant de latex ou de vinyle en moins de 10
minutes; l’alcool 70% a un effet destructeur sur le gant de vinyle
• Glutaraldéhyde et Formaldéhyde… contre- indiqué pour le gant de
latex ou de vinyle (après 60 minutes); le gant de nitrile a une
protection de plus de 480 min.
• Peroxyde d’hydrogène à 7.5%… nitrile résiste mieux que le latex et
vinyle; pénètre le gant de latex ou de vinyle après 30 minutes
• Huiles et produits liposolubles… nitrile résiste mieux que le latex et
vinyle
• Hypochlorite de sodium (Eau de Javel)…latex et vinyle résistent
mieux que le nitrile
• Acétones et phénols…. latex et vinyle résistent mieux que le nitrile
Tiré du document: « Latex, vinyle, ou nitrile? » donné par M Gérard Ozanne - Laboratoire de Santé Publique
Institut national de santé publique
Retraitement des dispositifs médicaux
85
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

EPI - Gants
Quoi porter, quand et comment
5. La protection cutanée contre la pénétration des agents
biologiques (contamination microbienne)
• Le gant de vinyle offre une barrière moins efficace
que le gant de latex ou le gant de nitrile. Ne pas
utiliser lors de manipulation ou contact avec des
agents infectieux.
6. Le confort
7. L’allergie au latex
8. Le coût
Tiré du document: « Latex, vinyle, ou nitrile? » donné par M Gérard Ozanne - Laboratoire de Santé Publique
Institut national de santé publique
Retraitement des dispositifs médicaux
86
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

43
EPI - Gants
Quoi porter, quand et comment
Comment les porter
Le port de gants est une mesure de prévention supplémentaire
adéquate lorsqu’elle est utilisée correctement. Il n’élimine
pas le besoin de se laver les mains Cat. BII
• Il faut se laver les mains après avoir retiré ses gants Cat. AII
• Il faut retirer des gants susceptibles d’être contaminés avant
de toucher des surfaces propres Cat. AII
• Il ne faut pas laver ni réutiliser des gants jetables à usage
unique Cat. AII

Tiré de: Santé Canada, Guide de prévention des infections,


« Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans les établissements de santé », 1998, Vol. 2 4S8, p9

Retraitement des dispositifs médicaux


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EPI - Gants
Quoi porter, quand et comment
À ne pas faire:
1- L’ingéniosité
– Mettre plusieurs paires de gants l’une par-dessus l’autre et les enlever au fur
et à mesure des soins
2- L’économie
– Laver les gants et les réutiliser
3- La proprété
– Six paires de gants pour nettoyer une éclaboussure
4- Lutte anti-gaspillage
– Garder la même paire de gants toute la journée
5- Pas de contrainte
– Avec les gants, je peux faire moins attention….ils me protègent!

Tiré de: « Comment portez-vous vos gants? » L’Avant-garde, Vol.5 no1 Printemps 2004 (www.sidiief.org)
Retraitement des dispositifs médicaux
88
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

44
EPI – Masques
Choix
Lorsqu’un risque d’éclaboussure est présent, le travailleur
doit porter un masque et des lunettes protectrices pour se
protéger le visage (yeux, nez, bouche). Cat. BIII
Santé Canada, Guide de prévention des infections,
« Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans les établissements de santé », 1998, Vol. 2 4S8, p40

Choix du masque:
• Filtration:
– 99% des masques filtrent 5 
– 45% à 60% des masques filtrent 3 
• Masques recommandés pour la chirurgie au laser ou
vapeurs de fumée électrocautère, instruments à air: 1 
• Masques spécifiques pour la tuberculose, SRAS ou toute
autre infection des voies respiratoires
Retraitement des dispositifs médicaux
89
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

EPI – Masques
Qualité

Qualités du masque:
• Efficace à 95% pour filtration des
particules exhalées ou inhalées
• Résistance aux liquides;
• Frais;
• Confortables;
• N ’obstruant pas la respiration;
• Non irritant pour la peau.

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

45
EPI - Masques
Les appareils de protection respiratoire

Retraitement des dispositifs médicaux


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EPI - Masques
Les appareils de protection respiratoire

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

46
EPI - Masques
Les appareils de protection respiratoire

Fit test et Fit check

NIOSH: National Institute for Occupational Safety and Health

Retraitement des dispositifs médicaux


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EPI - Masques
Les appareils de protection respiratoire
À éviter
• Repositionner le masque après sa mise en place
• Porter 2 masques (augmente la résistance respiratoire
sans augmenter la filtration)
• Le porter autour du cou ou le conserver pour un usage
ultérieur (ps: le masque ne donne aucun rabais sur le
prix d’un repas lorsqu’il est porté à la cafétéria!!!)
Le masque protège les autres quand
• Vous éternuez…projection de 39,000 bactéries
• Vous toussez…..projection de 710 bactéries
• Vous parlez…..projection de 36 bactéries
Retraitement des dispositifs médicaux
94
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

47
EPI
LUNETTES PROTECTRICES

Le travailleur porte des lunettes réutilisables (si le


masque n’a pas de visière) lorsqu’un risque
d’éclaboussure est présent, et qu’il doit se protéger
les yeux contre l’exposition au sang et aux liquides
biologiques
Les lunettes protectrices:
•Doivent bien couvrir les côtés des yeux;
•Ne doit pas interférer avec la vision de
l’utilisateur
•Appartenir à un seul travailleur ou avoir un
protocole de nettoyage et désinfection
•Masques avec visière: bonne alternative.
Tiré de: ASSTSAS, « Guide de référence en prévention des infections, à l’intention des travailleurs, et des comités paritaires de santé et sécurité
du travail ( CPSST), 2000, p25
Retraitement des dispositifs médicaux
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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

EPI – BLOUSES
Barrière de protection contre les liquides
Lorsqu’un risque d’éclaboussure est présent, le travailleur porte de
vêtements protecteurs afin d’éviter la contamination de ses
vêtements personnels ou de sa peau. Cat. BIII - Santé Canada, Guide de prévention
des infections,
« Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans les établissements de santé », 1998, Vol. 2 4S8, p40

Diverses alternatives selon l’utilisation


– Tabliers ou blouses à manches longues imperméables
– Tabliers ou blouses à manches longues hydrofuges
(résistant au passage des liquides)
– Tabliers ou blouses sans manches imperméables

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

48
EPI – BLOUSES
Barrière de protection contre les liquides
AAMI
Association for the Advancement of Medical
Instrumentation… http://www.aami.org
4 tests pour la classification finale de protection
(détermine le niveau de protection – si hydrofuge ou imperméable)

– Spray impact penetration test


– Hydrostatic head test
– ASTM F1670
– ASTM F1671
Retraitement des dispositifs médicaux
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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

EPI – BLOUSES
Barrière de protection contre les liquides
« Spray Impact Penetration Test »
Ce test est réalisé afin de déterminer si le
produit protège contre les liquides ou ne
protège pas!
« Hydrostatic Head Test »
Ce test est réalisé afin de déterminer le niveau
de protection du produit, considérant que ces
produits ne sont pas imperméables

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

49
EPI – BLOUSES
Barrière de protection contre les liquides
ASTM F1670 et ASTM F1671
• Ces tests sont réalisés pour les produits qui
requiert une protection complètement
imperméable
Ex: blouses chirurgicales, préparation de
chimiothérapie, décontamination
instrumentation

Retraitement des dispositifs médicaux


99
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

EPI
RÉGLEMENTATION
OSHA:
Occupational Safety and Health Administration
http://www.osha.gov

• Agence Fédérale de Réglementation aux


États-Unis
– respectée pour ses réglementations et ses
recommandations en Amérique du Nord
incluant le Canada

Retraitement des dispositifs médicaux


100
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50
EPI
RÉGLEMENTATION

3 actions pouvant causer un incident:

Éclaboussures
Vaporisation
Trempage

Retraitement des dispositifs médicaux


101
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EPI
Sélection de l’équipement
CRITÈRES de DÉFIS relatifs au
sélection des ÉPI port des
ÉPI

Protection
Confort
Facilité Trop chaud
d’utilisation Inconfortable
Durabilité Irritant
Fiabilité Allergies

Retraitement des dispositifs médicaux


102
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

51
EPI
Facteurs-clés de succès
La clé du succès de l’adhérence au port adéquat
des EPI:
– L’éducation des employés
– Conscientiser les employés aux risques associés
– La bonne sélection des produits
– L’accessibilité des produits dans le département

Retraitement des dispositifs médicaux


103
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

52
ANN{X{ - //@22l{3

TRTNCTTES EN DES
"Ra'ÆNTION
IN TZCTIONS NO S O C OT4TA LE S
pnÉvnNnon DES rN FECTTnNS
PRATIQUB DB BASE

LAVAGE DES MAINS


I Se laver les mains ar,'ant et après avoir donné des soins à un patient
r À la suite d'une contamination avec du sang ou des liçides organiques- des surfaces el dtr
matériel souillés

I Pour éviter le contact des mains ar,'ec du sarg ou des liquides organiques- des surfaces et du
matériel souilles
r Lorsque la peau du tralailleur n'est pas intacte
I Les enlever sans délai pour év-iter la contamination

I Poilr protéger la peau et les vêtem€trts des eclaboussures possibles avec du sang ou des tiquides
organiques, dæ surhces et du matériel souilles

MASQI]E ET LUNETTES PROTECTRICES


I Pour proGger læ muqueuses de la bouche, du nez et des yanx lorsqu'il y a risque d'éclaboussures
de sang ou de liquid€s organiques

r Manipuler et transporter la lingerie souillee avec précauûon de manière à pré.i,enir la


contamination _

r Déposer immédiatement dans un sac étanche: si le sac est mouillé ou souillé. le déposer à
I'intérieur d'un deuxième s:rc pour prévenir les risques de contaminalion
r Ne pas déposer le tinee souillé par terre
PROTECITON DE L'EhIVIROI\NEiI{ENT
r Suivre les procédures de nettoyagg
r Porter une attenûon particulière aux surFaces fréquemmenl touchées

I Manipuler et transporter I'equipement de soins souillé de manière à prévenir la contamination


I Désinfecter ou stériliser adfouatement l'éçipement de soins réutilisable pour réduire le risque de
transmrssron de mrcro+rganismes à d'autres oati

MATERIEL PIQUANT ET TRANCHANT


r Manipuler avec prudence le rnatériel piçant ou tranchant
t Prendre une pince pour rnanipuler ùne aiguille oubtiée claris un cabaret
I Utiliser les contenants identifies à cette fin pour ieter ce matériel

r Placer en chambre privee Ie patient qui risque de contaminer son environnement


,,REVENTION DES
INFECTIONS :

,
PRE CAUTIONS ADDITIONNELLE S
GOUTTET,ETTES aÉnrnxnns | .oNTACr
AERIEh[NES/CoNTACT' I
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Masque OUI OUI
à moins d'un mèùe du patient NON
(masgue à haut pouvoir filû-ant)

Blouse
NON NON OUI
Gânts' r NON NON OUI
Entretien La chambre est nettoyée en dernier:
quotidien Le produit d'enùetien doit conienir
I
un désinfectant.
Le matériel (eau et chiffon) doit Ctre
renouvelé après I'entretien de la
chambre. Idem à gouttelettes
Idem à gouttelettes
Le seau est désinfecté avant de servir l

à nouveau.
Les vadrouilles sont enveloppées
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dans un sac en plastique et I


retournées à la lingerie. La désinfection doit I
Les linges à épousseter sont déposés comprendre le mobilier et les j
dans le, sac à linge qui est dans la chambre, i
chambre. celles I
Les déchets sont sortis dans un ées par te i
double sac. el. I

Désinfection Identique à l'entretien quotidien. Identique à I'entretien quotidien-


Le patient n'étant plus Identique à I'entetien
finale dans la Fermer portes et fenêtres et quotidien-
chambre, le préposé n'a pas à porter attendre 50 minutes avant de faire Changer le rideau séparateur_
le masque- la désinfection- Laver partout où le patient met
Il n'gst pas nécessaire de porter un ses mains
masque, si le témps de Laver les murs si souillure ou
renouvellement d'air est respecté.
éclabousswe
Désinfectant
Quaternaiie Phénolé
utilisé Qualernaire

LAVAGE DES MAINS

Avant de sortir de la chambre

I Les précautions 'AérienneJcontact' combinent les précautions


inscrites à.Aériennes,et celles inscrites à .contacbr
wÉvzNrnox DES INFECTIuNS :

PRE CAUTIONS ADDITIONNBLLE S,

GOUTTELETTES

AÉRIEI.INES/CoNTACT,
Chambre De préférence en chambre Chambre privée obligatoire De préférence en chambre
privée ou par regroupement à pression négative (531 ou privée ou par regroupement
de porteurs du même germe 631) de porteurs du même germe
Pprtes et fenêtres fermées

À haut pouvoir liltrant en Masque d'.isolement seule-


tout temps. rnent si pneumonie à
SAMR
Si contact avec le patient ou
son envlronnernent_

Porter des gants en tout


temps dans la chambre

Utiliser uniquemen! pour


un patient ou désinfecter
après usage
Transport. Pour raison médicale Pour raison médicale Pour raison médicale
seulement seulement seulement
Le patient doit porter un Le patient doit porter un Le patient doit se laver les
masque et se laver les mains mâsque et se laverles mains mains et autres mesures
préventives selon le site
infecté
Couvrir les lésions
LAVAGE DES MAINS

Pour le personnel et les visiteurs, à la sortie de la chambre

\rISITEURS

Les info-rmqr des p-Écautions à prendre

INSTRUCTIONS AU PATIENT

Remettre le feuillet d'information approprié et s'assurer qu'il en a compris le contenu

' Les précaution's additionnelles contiennenl des consignes qui s'ajoutent âux pratiques
de bâse- pour plus d,information, consuller le cahier de
prévcntion, chap. 5 : -Pratiques de base et précautions additionnelles,- -

I Les précautions 'Aérienncs/contactD combinent les précautions inscrites à .Aériennes,et


celles inscrites à .Contact,
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Tiré de : Mayal G.M. "Hospital Epidemiology and tnfectîon Control" Ed. Wttiam & Wlkins, 1996, p. 1062

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SutMnr Les Entreprises Soluffied Inc. (Québec) Conodo 999004 00
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MODULE 4
Retraitement des dispositifs
médicaux et matériel de soins

Retraitement des dispositifs médicaux


1
Amina Allouche

Retraitement des dispositifs médicaux


2
Amina Allouche

1
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
(DM)

Définition d’un dispositif médical (norme Z314.0-13)

Instrument, appareil, équipement ou tout autre objet, utilisé seul ou avec un autre objet
(notamment le logiciel nécessairesà son utilisation)

a) conçu pour être utilisé par des humains pour :


– le diagnostic, la prévention, la surveillance, le traitement ou l’atténuation des effets d’une
maladie;
– le diagnostic, la surveillance, le traitement ou l’atténuation ou la compensation des effets
d’une blessure ou d’un handicap;
– l’examen, le remplacement ou la modification d’une caractéristiques anatomique ou d’un
processus physiologique; et
– la contraception; et

b) dont l’effet principal prévu dans ou sur le corps humain n’est pas obtenu par un moyen
pharmacologique, immunologique ou métabolique, mais qui peut néanmoins faire appel à ce
genre de moyens pour exécuter sa fonction prévue.

Retraitement des dispositifs médicaux


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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX

Gestion de l’instrumentation chirurgicale


– Bons instruments pour la procédure chirurgicale
(standardisation);
– Instruments fonctionnels (programme d’inspection et
éducation);
Critères d’achat des instruments
– Résistants à la corrosion quand ils sont exposés au sang et
autres liquides biologiques;
– Résistants aux produits nettoyants, à la stérilisation, et à
l’atmosphère;
– Durabilité et capacité fonctionnelle

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2
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX

TOUJOURS ÊTRE DANS LES NORMES ! ! !

Retraitement des dispositifs médicaux


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NORMES en matière d’instrumentation

• Ministère de la justice Canada http://lois.justice.gc.ca

Aliments et drogues, Loi sur les


Règlement sur les instruments médicaux (DORS/98-282)
But de la loi:
S’assurer que les instruments médicaux vendus sur le marché canadien
par une industrie qui vend, qui fabrique, qui annonce, qui importe ou
distribue, soient sûrs et efficaces lors de leur utilisation (Les fabricants
doivent détenir un certificat d’ HOMOLOGATION pour pouvoir vendre des instruments
de classe II, III et IV au Canada) – disponible sur le site www.mdall.ca

Retraitement des dispositifs médicaux


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3
NORMES en matière d’instrumentation

• Santé Canada http://www.hc-sc.gc.ca/index_f.html


Sous: Médicaments et produits de santé  Instruments médicaux

Rôle de Santé Canada


Santé Canada examine les matériels médicaux afin d'évaluer leur
sécurité, efficacité et qualité avant qu'ils ne soient autorisés sur le
marché au Canada.

Retraitement des dispositifs médicaux


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NORMES en matière d’instrumentation

• Industrie Canada
http://strategis.ic.gc.ca/epic/internet/inmd-am.nsf/fr/hi00012f.html
Sous: Appareils médicaux
A produit un manuel de référence à l’intention des fabricants qui vendent des
dispositifs médicaux en Europe, au Canada et aux Etats-Unis, dans le but est de
répondre aux exigences en matière de système qualité pour les dispositifs
médicaux

• Normes CSA – Z314.8-14


– Décontamination des dispositifs médicaux réutilisables
• Normes AIISOC – module 2, section 8
– Tout instrument doit être décontaminé avant d’être manipulé

Retraitement des dispositifs médicaux


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4
Processus de retraitement
des dispositifs médicaux
12 activités principales du processus de
stérilisation
1- Prénettoyage et transport
2- Tri et démontage
3- Nettoyage
4- Rinçage
5- Désinfection
6- Lubrification

Retraitement des dispositifs médicaux


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Processus de retraitement
des dispositifs médicaux
12 activités principales du processus de
stérilisation
7- Séchage
8- Remontage et inspection
9- Emballage
10- Stérilisation
11- Entreposage
12- Transport et retour

Retraitement des dispositifs médicaux


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5
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX

Le retraitement des dispositifs médicaux englobe:


– Préparation (tri, pré-décontamination, démontage)
– Nettoyage (lavage), désinfection (décontamination),
rinçage, séchage
– Inspection (contrôle visuel de la propreté, de l’état du
matériel, de la fonctionnalité) et assemblage
– Emballage et stérilisation et remise en circulation dans
les plus brefs délais; (le sang sur les instruments est très
corrosif et le sang séché sur les instruments ralentit le processus
de décontamination)
– Conservation de l’état stérile
Retraitement des dispositifs médicaux
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Préparation
Selon AIISOC (module 2, art 8.3)
• Durant l’intervention, l’infirmière en service interne doit garder les
instruments propres en les essuyant avec une éponge humectée d’eau stérile
et l’eau saline ne doit pas être utilisée. Des taches se forment sur les
instruments lorsqu’il y a contact prolongé avec du sang ou une solution
saline, ce qui cause une détérioration de la surface des instruments
• Tri: Après l’intervention, l’infirmière en service interne doit préparer les
instruments pour le traitement entre autres:
– En séparant et protégeant les instruments fragiles et tranchants des
autres instruments
– En ouvrant ou en démontant les instruments de manière à en exposer les
pinces et les charnières
– En faisant irriguer les instruments dont les lumières sont souillées et en
les faisant tremper dans de l’eau
• Pré-décontamination: C’est une décontamination préalable pour diminuer la
contamination initiale…solution enzymatique

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6
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Nettoyage

Selon AIISOC (module 2, art 8 ….)


• Les instruments devraient être complètement nettoyés le
plus tôt possible selon la procédure établie et les
recommandations du fabricant

• Avant de procéder au traitement d’un article, ce dernier


doit tout d’abord avoir été nettoyé à fond. Un nettoyage à
fond prolonge la vie des instruments, réduit les coûts de
remplacement et diminue les risques que le personnel soit
exposé à du matériel présentant un danger biologique (art
8.5)

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Nettoyage

• En enlevant rapidement les souillures protéiniques on facilite le


nettoyage en profondeur; si on omet d’enlever les souillures, les
matières organiques et les micro-organismes d’un article, on rendra
inefficace le procédé de désinfection ou de stérilisation.
• Le nettoyage doit être effectué dans une zone consacrée à la
décontamination; il ne doit pas être fait dans l’évier de brossage
• Pour enlever les souillures, il faut frotter à l’aide de détergent et
d’eau propre. Le nettoyage peut être effectué de façon manuelle ou
à l’aide d’un appareil automatique
• Les articles doivent être complètement démontés avant le nettoyage
• Le lavage manuel est recommandé pour les instruments délicats ou
particuliers, le lavage mécanique pour les autres instruments
• Après le nettoyage, les articles doivent être rincés à fond, séchés et
inspectés

Retraitement des dispositifs médicaux


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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Nettoyage
• Le nettoyage consiste à l’élimination de la
contamination présente sur un objet, suffisante pour
un traitement et une utilisation ultérieurs.(norme Z314.0-13)
• Le nettoyage vise à débarrasser les objets des matières organiques ou
des impuretés qui les souillent. Il est réalisé avec de l’eau, des
détergents et l’action mécanique. Il vise à enlever les micro-
organismes plutôt qu’à les détruire. (Tiré du document: Santé Canada, Guide de prévention
des infections, « Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans les établissements de santé »,

• Le nettoyage est une étape très importante du traitement de


l’environnement, de l’équipement et des instruments qui permet de
faire en sorte que la désinfection et la stérilisation subséquentes aient
une efficacité maximale. (Tiré du document: ASSTSAS, « Guide de référence en prévention des
infections, à l’intention des travailleurs, et des comités paritaires de santé et sécurité du travail »

Retraitement des dispositifs médicaux


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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Nettoyage

Pourquoi on nettoie?
• Préserver un environnement propre
• Limiter les risques de transmission des agents
infectieux par l’entremise des surfaces
inanimées de l’environnement
• Assurer la sécurité des patients et du
personnel
• Maintenir l’intégrité des surfaces
• Tiré du document: Gouvernement du Québec, Lignes directrices en hygiène et salubrité, « Analyse et
concertation »,
Retraitement des dispositifs médicaux
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Nettoyage-décontamination

Action des détergents Si on augmente (ou


Les détergents agissent avec TACT diminue) l’un des
Temps facteurs suivant, on
augmente (ou
Agitation diminue) l’efficacité
Concentration du détergent
Température
– La détergence est le processus selon lequel des souillures sont
enlevées et mises en solution ou en dispersion (favorise la dispersion des
graisses)
– Pour maximiser l’action nettoyante, certains détergents possèdent un
pouvoir moussant, un pouvoir antimoussant, un pouvoir de
blanchiment
– Les souillures sont enlevées et mises en solution ou en dispersion;
les détergents sont utilisés pour maximiser l’action nettoyante
– Acide ou alcalin
Retraitement des dispositifs médicaux
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Nettoyage-décontamination

Agents de nettoyage
– Les savons…ajouter à l’eau tiède, dissolvent les graisses
– Les détergents…acides (Ph>1), alcalins (Ph<14) ou
neutre (Ph ~7.5).
– Les solvants…eau…dissout souillures…inefficace pour
huile et graisses
– Les abrasifs…à éviter…détruisent revêtement des
instruments…favorisent leur oxydation…surface créé
des trapes pour bactéries…
– Éviter : laine d’acier, comet, old dutch, ajax etc.

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Nettoyage-décontamination

Choix d’un produit de nettoyage: 3 facteurs à considérer:


• Le pH influe sur l’activité microbicide en modifiant la
molécule du désinfectant ou la surface cellulaire
– Des degrés extrêmes d’acidité ou d’alcalinité peuvent inhiber
efficacement la croissance de micro-organismes.
– De plus, des changements relativement restreints dans le
pH du milieu peuvent avoir une influence profonde sur
l’activité des agents antimicrobiens.
Par exemple, une augmentation du pH renforce l’activité
antimicrobienne de certains désinfectants (par ex: le
glutaraldéhyde, les composés d’ammonium quaternaire),
et diminue celle de certains autres (par ex : les
composés phénoliques, les hypochlorites, l’iode)
• Il faut donc trouver un ph idéal pour assurer une bonne
efficacité sans affecter la surface

Retraitement des dispositifs médicaux


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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Nettoyage-décontamination

Choix d’un produit de nettoyage: 3 facteurs à considérer:

• La concentration du produit
Bon nombre de désinfectants chimiques doivent être dilués
avant usage. Il faut absolument respecter les consignes du
fabricant en ce qui concerne la dilution et le mélange.
Une concentration trop faible du désinfectant en réduit
l’efficacité. Une concentration trop élevée augmente le
risque que le produit chimique endommage l’instrument
ou ait des effets toxiques sur l’utilisateur.
• Le taux de dilution d’un produit chimique
concentré de nettoyage joue un rôle important dans
l’efficacité de nettoyage et de la désinfection
• Accepté en comité de prévention des infections
Retraitement des dispositifs médicaux
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Décontamination, rinçage, séchage

Décontamination
– Étape essentielle dans le processus de
retraitement des dispositifs médicaux
– Les matières organiques peuvent empêcher
l’effet désiré des bactéricides
– Premier traitement à effectuer sur les objets et
matériels souillés par des matières organiques
pour diminuer la population de micro-
organismes pathogènes afin que les
instruments puissent être réutilisés sans
danger (l’élimination macroscopique)
Retraitement des dispositifs médicaux
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Décontamination, rinçage, séchage

_ Processus de nettoyage , par des moyens physiques ou


chimiques,servant à déloger, inactiver ou détruire, suivi
d’un traitement d’inactivation des micro-organismes
pathogènes, de manière à rendre sécuritaire la
manipulation d’un objets .(CSA Z314.0-13 p16)
– Permet d’éviter la contamination de
l’environnement
– Implique l’emploi d’un détergent utilisé de façon
manuelle ou mécanique
– Requiert une protection adéquate aux tâches
exécutées

Retraitement des dispositifs médicaux


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11
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Décontamination, rinçage, séchage

Avant d’utiliser un produit, il faut toujours:


– Lire l’étiquette et la fiche signalétique du produit
avant de l’utiliser pour la première fois
– Respecter le mode d’emploi recommandé par le
fabricant
– Ne jamais mélanger de produits
– Respecter le taux de dilution

Retraitement des dispositifs médicaux


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Amina Allouche

RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Décontamination, rinçage, séchage

– Rinçage…2 nécessaires/eau tiède

– Séchage…manuel ou mécanique

– Lubrification…soluble dans l’eau,


antimicrobien, action anti-rouille

Retraitement des dispositifs médicaux


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12
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Décontamination, désinfection, stérilisation

On peut décontaminer une surface sans la désinfecter


MAIS
On ne peut pas désinfecter une surface sans la décontaminer au préalable

La décontamination une fonction critique au processus de


stérilisation

Retraitement des dispositifs médicaux


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Amina Allouche

RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Décontamination, désinfection, stérilisation

Après la décontamination…désinfection ou stérilisation?

La décontamination est un processus de nettoyage , par des moyens


physiques ou chimiques,servant à déloger, inactiver ou détruire, suivi d’un
traitement d’inactivation des micro-organismes pathogènes, de manière à
rendre sécuritaire la manipulation d’un objets .(CSA Z314.0-13 p16)
• C’est l’élimination d’agents pathogènes sur un objet ou sur une surface
contaminée (élimination des souillures visibles et invisibles) afin que ces
derniers puissent être manipulés ou touchés sans danger - réduction de
germes de 100 à 1 (102 )

• La désinfection est un processus destiné à inactiver les micro-


organismes pathogènes par des moyens chimiques ou la chaleur.
(CSA Z314.0-13 p16)
• C’est détruire les germes microbiens recouvrant une surface, avec des agents
germicides présents sur un objet ou une surface inerte contaminée à l’exception des
spores bactériennes; - réduction de germes de 100 000 à 1 (105 )

Retraitement des dispositifs médicaux


26
Amina Allouche

13
RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Décontamination, désinfection, stérilisation

Après la décontamination…désinfection ou stérilisation?


La stérilité est une notion absolue.
Le terme signifie ``absence de micro-organisme vivants``
• La stérilisation est un procédé validé utilisé pour éliminer les
micro-organismes viables d’un produit.(norme CSA-Z314.0-13 )

• La stérilisation est un procédé qui assure la destruction des micro-


organismes, y compris les bactéries, les virus, les spores et les
champignons. C’est un ensemble de méthodes et de moyens visant à
éliminer tous les micro-organismes portés par un objet parfaitement
nettoyé.

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Désinfection, stérilisation

Selon l’AIISOC, tout traitement de matériel doit être fondé sur la classification de
Spaulding (mod.2, art 8.80)

Le système de classification
Spaulding
détermine le choix de la méthode de traitement
des instruments pour une gestion du risque de
transmission des infections

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Classification de SPAULDING
• Critique
Instruments qui pénètrent les Doit être stérile
tissus stériles ou le système cardio-vasculaire
• Semi-critique Stérile de préférence,
Instruments qui entrent Haut niveau de
en contact avec la peau désinfection acceptable
non intacte ou une muqueuse
• Non-critique
Niveau de désinfection
Instruments qui entrent en
intermédiaire ou
contact avec la peau intacte de bas niveau
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Désinfection

Désinfection de bas niveau


– Ni sporicide, ni tuberculocide
– Efficace dans la destruction des bactéries végétatives,
certains virus, certains champignons
Désinfection de niveau intermédiaire
– Bactéricide, fongicide, tuberculocide
– Activité virucide possiblement limitée par le chlore, les
phénols, et les solutions iodées
Désinfection de haut niveau
– Détruit tous les micro-organismes pathogènes incluant
le TB à l’exception des spores bactériennes

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection

• Bactéricide….qui détruit les bactéries


• Bactériostatique…qui empêche la prolifération des
bactéries
• Fongicide…qui détruit les champignons
• Germicide…qui détruit tous les germes (appellation
commune de tous les micro-organismes provoquant les
maladies)
• Sporicide…qui inactive ou détruit les spores
• Virucide…qui inactive ou détruit les virus
• Tuberculocide…qui détruit le bacille de Koch (TB)
Robert Koch est un médecin allemand, né le 11 décembre 1843 à Clausthal, mort le 27 mai 1910 à
Baden-Baden. Il est célèbre pour sa découverte du bacille de la tuberculose qui porte son nom :
bacille de Koch. Il reste l'un des fondateurs de la bactériologie.
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Classification de SPAULDING

RISQUE

NON CRITIQUE SEMI-CRITIQUE CRITIQUE

Bassins Laryngoscopes Instr chirurgicaux


Stéthoscopes Colonoscopes Bronchoscopes
Béquilles Gastroscopes Arthroscopes
Thermomètres (inter) Spéculum nasal Laparoscopes
Équip. inhalothérapie

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Classification de SPAULDING

MÉTHODES DE RETRAITEMENT

NON CRITIQUE SEMI-CRITIQUE CRITIQUE


désinfection bas niveau désinfection haut niveau Stérilisation
niveau intermédiaire

ammonium quaternaire pasteurisation vapeur sous pression


iodophores-sol. hypo glutaraldéhyde 2% (autoclave)
chlorite (eau de Javel) Orhtophtaldehyde
(autres tels:
gaz d’OE
composés phénoliques peroxyde d’hydro 6% glutaraldéhyde 2%
alcools acide péracétique…selon concen peroxyde d’hydrogène
tration ou temps d’exposition)
peroxyde d’hydro 3% acide péracétique
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Désinfection

6 familles d’agents désinfectants chimiques:


– Ammonium quaternaire…Zéphiron, Savlon, Cetavlon…
– Halogènes…Chlores (Eau de javel), Iode (iodophore)
– Phénols…Phénosept
– Alcools…Méthanol (alcool de bois/antigel), Éthanol (alcool
éthylique)
– Aldéhydes…Glutaraldéhyde
(Cidex)…Formaldéhyde…Orthophthalaldéhyde
– Peroxygènes: Peroxyde d’hydrogène…acide péracétique…ozone…

Note: Les fabricants doivent faire homologuer leurs désinfectants, i.e. ils
doivent obtenir une identification numérique de drogue (DIN) de Santé
Canada

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection

Mode de destruction des agents pathogènes


– Ammonium quaternaire…perméabilité de la paroi
cellulaire
– Halogènes…chlores(javel), iode…oxydation
– Phénols…dénaturation des protéines
– Alcools…déshydratation et coagulation
– Aldéhydes…alcoylation (perte d’un atome d’hydrogène

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Désinfection

Facteurs influençant le potentiel de désinfection


– La concentration du produit…respecter le taux de
dilution…
– La température…tiède généralement, T0 élevée accélère la
désinfection
– Le pH…acides –7, neutre 7, alcalin +7
– La stabilité…stable: ne se décomposent pas facilement,
instable: se décomposent dans certaines conditions ex: Eau de Javel
si chauffé se décompose et émet du chlore gazeux. Le chlore ainsi
« parti en fumée » est non seulement irritant pour les voies
respiratoires, mais il n’est pas disponible dans la solution comme
agent désinfectant
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection

Facteurs influençant le potentiel de désinfection


– Les incompatibilités…le mélange de 2 produits
incompatibles peut amener un dégagement de chaleur pouvant
provoquer des émanations de vapeurs, de brouillards ou de gaz
toxiques ou irritants
– La dureté de l’eau
– Le temps de contact…Immersion complète sans poches d’air,
temps requis
– La propreté de la surface à désinfecter
– La concentration de microorganismes…charge
bactérienne soit la quantité et la sorte de matière organique

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Désinfection

Domaines d’utilisation, avantages et


inconvénients de l’utilisation des
désinfectants chimiques

Tableau 6: Principales catégories de désinfectants chimiques, avantages et inconvénients

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection

Caractéristiques du désinfectant idéal


– Désinfection rapide surtout pour TB
– Large gamme d’efficacité antimicrobienne
– Aucun résidu suivant le rinçage
– Jetable aux égouts
– Compatible avec les agents nettoyants

Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Désinfection

Caractéristiques du désinfectant idéal


– Effet non toxique pour les employés
• Non irritant, non sensibilisant
– Odeur minime
– Prêt à utiliser – aucune activation nécessaire
– Économique

Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection

Caractéristiques du désinfectant idéal


– Compatibilité avec les surfaces
• Aucune corrosion des instruments et des surfaces
métalliques
• Pas de détérioration des tissus, du caoutchouc, des
plastiques et autres matériaux
– Stabilité
• Stable à l’état concentré et dilué
– Ininflammable
– Point d’éclair…moins de 150 0F
Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Désinfection chimique - Glutaraldéhyde

Agent désinfectant: Glutaraldéhyde 2%


Avantages:
– Efficace contre le TB, virus, champignons, spores (trempage 20
minutes – doit être rincé à l’eau stérile dans un bac stérile)
– Économique, disponible
Désavantages:
– Irritant (yeux, muqueuses), agent sensibilisant
– Limite d’exposition permise..0.2ppm, sinon nécessite une hotte de
ventilation
– Ne peut être jeté aux égouts sans être neutralisé
– Temps, odeur, risque que ce soit mal rincé d’où interaction avec
les tissus
NB ne doit pas être utilisé pour désinfecter les surfaces inertes
Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection chimique - Glutaraldéhyde

Agent désinfectant: Glutaraldéhyde 2%


– Une fois dilué, peut être utilisé pendant quelques jours ou
quelques semaines
– Au cours de la période de réutilisation, la concentration de
l’ingrédient actif à l’intérieur du produit peut baisser à mesure
qu’il se dilue (séchage incomplet) et des impuretés organiques
s’accumulent
– Des bandelettes d’analyse chimique permettent de déterminer
si le produit contient toujours une concentration efficace
d’ingrédients chimiques en dépit des usages répétés et de la
dilution.
– Il ne faut jamais utiliser la solution au-delà de la date
d’expiration.
– La limite inférieure est de 1,5%

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Désinfection chimique - Glutaraldéhyde

Agent désinfectant: Glutaraldéhyde 2%


Protection du personnel :
• Équipement de protection individuel EPI
• Aération
Préparation du matériel
• Nettoyage méticuleux
• Rinçage complet afin d’enlever le détergent et les débris
Restriction quand à l’utilisation
• Nombre de jours maximal
• Concentration efficace minimum

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection chimique - Ortho-phthalaldéhyde (OPA)

Agent désinfectant: Ortho-phthalaldéhyde (OPA)


Avantages:
– N’est pas un glutaraldéhyde
– Rapide – efficace contre le TB en 10 minutes à 20 0C
– Efficace en présence de matières organiques
– Peu de risque pour les employés
– Aucune activation requise, aucune ventilation requise
– Bonne compatibilité avec les instruments
– Peut être jeté aux égouts (biodégradable)
Désavantages:
– Tache les surfaces, le tissu et la peau (façon de dire que le
nettoyage est inadéquat ou que le rinçage est insuffisant) car il
reconnait les protéines et les colorent
Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002
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Désinfection chimique - Peroxyde d’hydrogène

Agent désinfectant: Peroxyde d’hydrogène liquide

Avantages:
– Désinfectant de haut niveau, large gamme d’activité
antimicrobienne
– Odeur minime
Désavantages:
– Autre agent chimique est nécessaire pour le rendre efficace
– Extrêmement corrosif, ne convient pas à tous les instruments
– Irritant pour la peau
– Non recommandé par certains fabricants d’équipements, peut
décolorer
Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection chimique - Acide péracétique

Agent désinfectant: Acide péracétique


Avantages:
– Aucune activation requise
– Risque d’exposition minime (limite de 1-10ppm)
– Efficace contre le TB
– Compatibilité avec certains endoscopes flexibles
– Non toxique (eau et vinaigre)
Désavantages:
– Corrosif pour le métal; contre-indication pour le cuivre et le laiton

Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Désinfection chimique - Chlore

Agent désinfectant: Chlore et composés de chlore (eau de


Javel)
Avantages:
– Large gamme d’activité antimicrobienne: virucide et fongicide,
sporicide et algicide, tuberculocide
– Économique, rinçage facile
Désavantages:
– Ne nettoie pas…exige une première étape de nettoyage; inactif en
présence de matière organique
– Décolore (pâlit) équipements, surfaces et tissus
– Corrosif, instable
– S’évapore facilement; aucune façon de mesurer la concentration
NB. Utilisé pour la désinfection des surfaces externes; efficace contre C Diff.
Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection chimique – Iode

Agent désinfectant: Solutions iodées (combinaison d’iode et


d’un agent solubilisant)
Avantages:
– Effet bactéricide, virucide, fongicide et tuberculocide
– Antiseptique et désinfectant
– Non irritant, non toxique
Désavantages:
– Peut tacher certains métaux
– Le temps de contact doit être respecté pour avoir l’effet
– Les solutions antiseptiques iodées ne doivent pas être utilisées pour la
désinfection des surfaces inertes

Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Désinfection chimique – Phénols

Agent désinfectant: Phénols


Avantages:
– Effet bactéricide, virucide, fongicide et tuberculocide
Désavantages:
– Odeur forte et désagréable; instable; plus toxique
– Absorbé par les matériaux poreux, caoutchouc
• Quantité résiduelle du désinfectant peut causer une irritation
des tissus
• Ne jamais utiliser pour désinfecter les incubateurs et les lits
des nourrissons
– Non recommandé pour les instruments semi-critiques
Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection chimique - Alcool

Agent désinfectant: Alcool


(Deux composés chimiques: Alcool éthylique (70 à 95%) ..Alcool isopropylique (70%)
Avantages:
– Bactéricide, virucide, tuberculocide, fongicide
– Communément utilisé comme désinfectant externe pour
l’équipement ou la peau
Désavantages:
– Devient inactif en présence de matière organique
– Inactif contre les spores bactériennes
– Inflammable (doit être gardé au frais dans un endroit bien aéré)
– S’évapore rapidement
– Peut durcir certains plastiques et caoutchouc suite à une
utilisation prolongée et répétée
Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Désinfection chimique – Ammonium quaternaires

Agent désinfectant: Ammonium quaternaires


Avantages:
– Doux et odeur agréable
– Communément utilisé pour les surfaces inertes
• Plancher, meubles, murs
Désavantages:
– Bon bactéricide mais pauvre virucide, sporicide et
mycobactéricide
– Il n’est pas tuberculocide
– Décolore les vadrouilles

Tiré de : « La désinfection, les défis et les solutions?», Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, Congrès CIISOQ, 2002
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection thermique – Pasteurisation

Agent désinfectant: eau chaude

• Processus de destruction de micro-organismes par chaleur


thermique.
• Louis Pasteur fût le premier à utiliser cette méthode de
préservation pour le lait et les produits alimentaires
• 1971 – 1ière étude clinique faite par Nelson & Ryan de
l’Université de Washington sur la désinfection par la
pasteurisation du matériel anesthésique et respiratoire

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Désinfection thermique – Pasteurisation

• Méthode de désinfection pratique, efficace et accepté


pour la décontamination des dispositifs respiratoires et
anesthésiques

• Même si cette méthode ne tue pas nécessairement les


spores bactériennes, elle détruit toutes les bactéries
végétatives pathogènes et permet ainsi d’atteindre un
certain niveau de désinfection (haut niveau ) pour la lutte
contre l’infection

Tiré de: Santé Canada, Guide de prévention des infections, « Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans
les établissements de santé », 1998, Vol. 2 4S8 p19

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection thermique – Pasteurisation

Mécanisme d’action:
– Opération qui consiste à chauffer un liquide , puis à le refroidir
brusquement, de manière à détruire un grand nombre de micro-
organismes pathogènes (Santé Canada, Guide de prévention des infections, « Lavage des
mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans les établissements de santé », 1998, Vol. 2 4S8
p19)
– S’accomplit à l’aide de laveur-pasteurisateur automatisés (immersion
dans un bain d’eau chaude, à une température minimale de 710C
(1600F) pour un temps de contact minimal de 30 minutes (CSA Z314.8-08,
art.12.6.2.3)
– Avant la pasteurisation, on doit éliminer toutes les poches d’air de la
charge en manipulant celle-ci

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX Désinfection


thermique – Pasteurisation

Avantages:
– Méthode rapide (cycle total : environ 1 heure)
– Aucun effet nocif sur l’environnement
– Coût modéré des machines et entretien
Inconvénients:
– Cette technique n’est pas sporicide
– Elle peut causer des brûlures par des éclaboussures
– Équipement n’est pas standardisé
– Il est difficile de valider l’efficacité du processus
Tiré de: Santé Canada, Guide de prévention des infections, « Lavage des mains, nettoyage, désinfection et stérilisation dans
les établissements de santé », 1998, Vol. 2 4S8 p19
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Désinfection thermique – Pasteurisation

Type de matériel (soins respiratoires et anesthésie)


• Circuits respiratoires
• Ressuscitateurs manuels (AMBU)
• Tubulures ondulées et à oxygène
• Nébulisateurs
• Masques d’anesthésie
• Guedelles, trompettes

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Activités avant l’emballage

• Vérification
– La vérification visuelle de l’instrumentation est exécutée
pour s’assurer que l’instrument est complet et fonctionnel.
Le personnel utilise souvent une loupe pour vérifier le
piquant, le tranchant, la déformation ou pour déceler la
présence de rouilles ou de taches, le vieillissement ou le
gonflement

• Assemblage
– L’assemblage consiste à remonter les différents plateaux
de chirurgie et les ensembles d’intervention en vue de les
réunir dans un même emballage

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Emballage – fonctions

Fonctions de l’emballage stérile


– Permettre le passage des stérilisants
• entrée et sortie
– Maintenir la stérilité du contenu jusqu ’à
l ’ouverture
• contamination par le biais de particule sèche, eau ou
par manipulation: résistance, trous, déchirures
– Permettre une présentation aseptique

Tiré de : «Emballage pour la stérilisation, alternatives et techniques», M. Louis Vachon, Cie Kimberly Clark, AGS 2004

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Emballage – Normes
 Normes CSA Z314.3-14

Et…selon l ’AORN, l ’emballage doit:


– Être approprié à l ’item emballé et à la méthode de stérilisation
(OE, Vapeur, Plasma)
– Assurer le respect et l’identification d’un sceau d’intégrité
– Constituer une barrière adéquate
– Permettre l’entrée et la sortie des stérilisants
– Protéger le contenu contre les dommages physiques
– Résister aux déchirures
– Être libre de tout ingrédients toxiques
– Minimiser la quantité de poussières
– Offrir un coût/bénéfice acceptable
– Être utilisé selon les indications du manufacturier
Tiré de : «Emballage pour la stérilisation, alternatives et techniques», M. Louis Vachon, Cie Kimberly Clark, AGS 2004
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Emballage – méthodes

Méthodes d’emballage

–Pochettes
–Caissons rigides
–Champs d’emballage

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Emballage - pochettes

Avantages:
– Visibilité des items
– Imperméabilité d ’un côté
– Un emballage simple (doublé seulement pour
présentation aseptique)
Désavantages:
– Coûts assez élevés
– Ouverture du scellage lors de la stérilisation
– Déchirure à l ’ouverture
– Non applicable pour les items lourds
Tiré de : «Emballage pour la stérilisation, alternatives et techniques», M. Louis Vachon, Cie Kimberly Clark, AGS 2004
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Emballage – caissons rigides

Avantages:
– Résistance aux trous et déchirures
– Protection des instruments
– Durée du maintien de stérilité accrue (6mois/1an)
Désavantages:
– Investissement initial et période d ’amortissement
– Assemblage, lavage et décontamination
– Poids pour la manipulation et stérilisation
– Aménagements des espaces de rangement
– Coût des pièces de réparations
Tiré de : «Emballage pour la stérilisation, alternatives et techniques», M. Louis Vachon, Cie Kimberly Clark, AGS 2004
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Emballage – champs d’emballage

Sortes:
– Coton…..n’est plus autorisé
– 100% polyester (micro-fibres)
– Champs disposables (one step)
Avantages:
– Réutilisables (champs en tissu)
– Pas d’inspection (champs en papier)
Désavantages:
– Propriété de filtration diminue après chaque lavage
– Doit mettre en place un processus d ’inspection et de contrôle de
qualité et établir une durée de vie acceptable

Retraitement des dispositifs médicaux


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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Emballage – poids maximal d’un plateau

Étant donné que:


 La stérilisation à la vapeur a été validée pour 16 livres d’acier inoxydable (stainless
steel)
 Le poids d’un contenant rigide pèse environ 6 livres (ex.: Asculap ou Genesis)
 De cette somme provient la recommandation du poids maximal d’un plateau.
CSA Z314.3-14
– Pour assurer la protection du personnel, le poids du paquet composé des
instruments enveloppés et de leur contenant ne doit pas excéder 10kg (22-25lbs )
– Le poids total du jeu d’instruments doit correspondre aux critères provinciaux ou
territoriaux en matière de santé et de sécurité au travail
AORN, 8th edition, p576-577
– Le poids total d’un ensemble d’instruments ne devrait pas dépasser 25lbs.
– Les ensembles d’instruments plus lourds sont difficiles à sécher sans un cycle de
séchage plus long
– De plus, ils présentent un risque ergonomique

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Emballage – Disposition de la charge

– Les instruments avec des surfaces concaves doivent être


positionnés afin de faciliter le drainage de l ’eau
– Les articles à charnières devraient être ouverts sans que le
crochet soit toutefois engagé et devraient être placés sur
des grilles ou des supports, au besoin
– Désassembler les articles autant que possible
– Placer les instruments lourds de manière à ne pas
endommager les instruments délicats
– Stériliser les instruments complexes selon le devis du
manufacturier

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Surveillance de routine
Outils et indicateurs utilisés pour la surveillance

 dispositifs physiques de surveillance


durée, température, pression
 indicateurs chimiques
 ne prouve pas que le DM est stérile
 six (6) catégories…1- procédé 2- essais spéciaux 3-
variable unique 4- multivariables 5- intégrateurs 6-
émulateurs
 indicateurs biologiques
 donnent la mesure directe de la létalité du procédé de
stérilisation
 dispositifs de procédés d’essai
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Contrôle d’assurance de stérilisation
Indicateurs de stérilisation

Indicateurs mécaniques
• Les stérilisateurs possèdent des jauges de pression, des
thermomètres, des minuteries, des bandes
enregistreuses, des alarmes et autres accessoires intégrés
qui monitorisent la performance du stérilisateur (les
paramètres soit temps, température et pression)

• De plus, des entretiens préventifs de routine sont


effectués

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Contrôle d’assurance de stérilisation
Indicateurs de stérilisation

Indicateurs chimiques
Présentation:
– De type papier collant externe (monitorise les conditions physiques
du stérilisateur) ou bande de papier indicateur interne sur/dans
chacun des articles stérilisés (intégrateur-indicateur)
Fonctionnement:
– Indique que l’article a été exposé au processus de stérilisation
– Monitorise un ou plusieurs paramètres de stérilisation
– Ne garantit pas que le produit est stérile

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Contrôle d’assurance de stérilisation
Indicateurs de stérilisation

Indicateurs biologiques
Seuls les indicateurs biologiques permettent de mesurer l’efficacité
réelle de la stérilisation qui vise à tuer tous les microbes, y
compris les spores.
Présentation:
– Généralement, petites fioles de plastique contenant des
spores vivants résistants aux agents stérilisants.
Fréquence:
– Vapeur: doit être fait au moins à chaque jour dans chacun des
stérilisateurs
– Oxyde d’éthylène: à chaque chargement
– Implants: chacune des stérilisations d’implants

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Contrôle d’assurance de stérilisation
Indicateurs de stérilisation

Indicateurs biologiques
Fonctionnement

– Assure la stérilité de l’article stérilisé


– Incubation 3 heures pour stérilisation vapeur par
gravité ou pression
– Incubation de 4 heures pour stérilisation à l’oxyde
d’éthylène

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Surveillance de routine
Indicateurs de stérilisation: utilisation / entreposage

 Doivent être utilisés seulement avec le type de


stérilisateur et le cycle de stérilisation pour lesquels ils ont
été conçus et validés, et en conformité avec les
instructions du fabricant (CSA Z314-3.14)
 Doivent être utilisés et interprétés par du personnel
compétent et formé pour le faire (CSA Z314-3.14)
 Il est interdit de les utiliser si la date de péremption est
dépassée (CSA Z314-3.14)
 Doivent être entreposés selon les instructions du
fabricant concernant les conditions du milieu (CSA Z314-3.14)

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Contrôle d’assurance de stérilisation

Principaux types d’indicateurs de stérilisation et autres tests de


performance
5 étapes permettent de surveiller chaque aspect du processus de stérilisation
(programme d’assurance de la stérilisation)
– Contrôle de la charge – indicateurs biologiques
– Contrôle des paquets – indicateurs chimiques internes
– Contrôle de l’exposition – indicateurs chimiques externes,
indicateurs mécaniques
– Contrôle du matériel – test Bowie-Dick (vacuum seulement)
– Consignation des données – relevé de la charge

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Contrôle d’assurance de stérilisation – classes d’indicateurs

Présenter le PPT
Acute Care de SPS

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation

Qu’est-ce que la stérilité?


– Le terme signifie “absence de micro-organismes
vivants”
– La stérilité est une notion absolue.
Qu’est ce que la stérilisation?
– Ensemble de méthodes et de moyens visant à
assurer la destruction de tous les micro-
organismes vivants(y compris les bactéries, les
virus, les spores et les champignons) portés par un
objet parfaitement nettoyé (CSA)

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Stérilisation – techniques

Les techniques de stérilisation varient en fonction


des propriétés physico-chimiques des matériaux à
stériliser
– les matériaux thermostables
– les matériaux thermosensibles
– les matériaux hydrostables (immersibles)
– les matériaux hydrosensibles (non immersibles)

Tiré de: http://www.aly-abbara.com/livre_gyn_obs/termes/hygiene/hygiene_medicale_lexique.html#sterilisation

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation – processus (méthodes)

Processus thermique (physique)


– Chaleur sèche: four Poupinel (en voie de disparition car la
chaleur seule ne fonctionne pas bien – doit être accompagnée d’eau)
– Chaleur humide
• Autoclave - vapeur : gravité, sous pression (vacuum)
Processus chimique – (stérilisation à basse température)
– Oxyde d’éthylène pur (3M), Acide péracétique - (steris1),
Plasma de peroxyde d’hydrogène gazeux (sterrad),
Glutaraldéhyde (cidex), Ozone (TSO3)
Processus de radiation ionique (physique)
– Rayons Gamma
Tableau 8: Avantages et inconvénients des méthodes de stérilisation actuelles

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Stérilisation
Cycle de stérilisation
Une stérilisation fiable dépend du contact de l ’agent
stérilisant avec toutes les surfaces de l ’article à stériliser
Le temps requis pour effectuer une stérilisation se nomme
« cycle de stérilisation »; cela inclue:
– Le temps de conditionnement ou de pénétration de
l ’agent
– Le temps de destruction des microorganismes (i.e. le
temps d’exposition à l’agent stérilisant)
– Le temps de refroidissement ou d ’évacuation de
l ’agent

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation – critères

1- Température
2- Taux humidité
3- Temps d’exposition
4- Capacité du stérilisateur
5- Position des articles dans le
stérilisateur

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Stérilisation thermique- chaleur humide
Vapeur – Autoclave
Principe:
– La vapeur est un gaz qui contient de l’énergie
– L’eau est la substance qui transfère l’énergie à la
matière organique (sous forme d’humidité soit l’état
gazeux de basse énergie)
– La vapeur de l’eau est un agent stérilisant car
l’humidité et la chaleur qui caractérisent cette vapeur
dénaturent les protéines (les coagule comme un blanc
d’œuf). L’autoclave tue les bactéries
– Parce qu’il y a peu d’eau dans les spores, elles sont
très difficiles à éliminer

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation thermique- chaleur humide
Vapeur – Autoclave

Principe:
– La chaleur détruit les microorganismes et l ’humidité
accélère le processus
– Moins il y a d’eau, plus fort et longtemps il faut chauffer
pour coaguler les protéines. Quand on a pas d’eau et que
l’on a juste la chaleur, cela prend 12 à 14h pour tuer une
bactérie à 121 C0
– L’air (ennemi de la stérilisation à la vapeur) bloque le
transfert de l’énergie vers la matière organique

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Stérilisation thermique- chaleur humide
Vapeur – Autoclave

Principe:
– L’autoclave (stérilisateur à la vapeur) fonctionne soit par
gravité (rarement utilisé), soit par vacuum (pré-vac 1210C
ou 1320C ) selon les indications du fabricant
– Le Flash…est utilisé pour la stérilisation d ’urgence et peut
aussi fonctionner par gravité ou vacuum

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation thermique- chaleur humide
Vapeur – Autoclave
Avantages:
- Méthode de stérilisation la plus populaire depuis la fin du
19e siècle
- rapide, efficace, économique
Désavantages:
- ne peut pas être utilisée sur certains produits en raison de
la chaleur

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Stérilisation thermique- chaleur humide
Vapeur – Autoclave

Temps d ’exposition, température et cycle total à une


température de 1320C ou 2700F
Cycle gravité
• Articles poreux (avec lumière, aiguille, connecteur, robinet, trocart, aspirateur…)
• Nécessite 10 min de stérilisation
• Articles non poreux
• Nécessite un minimum de 3 min de stérilisation (tendance standard à 5 min)
• Articles poreux et non poreux ensemble
• Nécessite 10 min de stérilisation
• Contenant « FLASHPAK »
• Nécessite 5 min pour un seul article et 10 min de stérilisation si plus d’un article qu’il soit poreux ou non
Cycle vacuum
• Articles poreux  4 min minimum
• Articles non poreux  3 min minimum
• « Flashpak »  5 min minimum – poreux ou non, un ou plusieurs articles
Instruments spéciaux  toujours selon les recommandations du fabricant
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation thermique- chaleur humide
Stérilisation d’urgence à la vapeur – Flash

Indications pour la stérilisation d ’urgence


• Articles individuels échappés et
requérant une stérilisation immédiate
• Aucune autre alternative possible
• Possibilité de transfert direct de
l ’article stérilisé et de manipulation
aseptique au point d ’utilisation
• Il est déconseillé de stériliser
des plateaux complets d ’instruments

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Stérilisation thermique- chaleur humide
Stérilisation d’urgence à la vapeur – Flash

Selon AAMI
• Ne pas stériliser les implants au Flash ( période de
quarantaine jusqu’à retour du contrôle biologique négatif)
• Les instruments stérilisés au Flash subissent un choc
thermique qui réduit la longévité des instruments chirurgicaux

• La stérilisation d’urgence (Flash) ne doit pas servir de


substitut à un inventaire insuffisant d’instruments

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation thermique- chaleur humide
Stérilisation d’urgence à la vapeur – Flashpack

L’un des inconvénients majeurs de la


stérilisation d’urgence tient à ce que
les instruments, qui ne sont pas
emballés au préalable, doivent tout de
même être entreposés et transportés
de façon à réduire au minimum la
contamination.
Le Flashpack présente une solution
intéressante à ce problème
Principe: valves de pression qui se
ferment à la pression atmosphérique
Température…1320C ou 2700F •Transport étanche
Temps…5 minutes si 1 seul article •Asepsie avant et après la stérilisation
•Pas de risques de brûlures
..10 min si plus d’un article •Stérilité conservée durant 24 heures
Durée de stérilité: 24h •Protection du matériel contre les bris
Bon de 500 à 1500 cycles Retraitement des dispositifs médicaux
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Stérilisation thermique- chaleur humide
Stérilisation à la vapeur – STATIM
Temps d ’exposition, température et cycle total
• pour instruments non emballés:
– 1350C/3,5 min.; total 9 minutes
• pour instruments non emballés, difficiles à stériliser:
– 1350C/6 min.; total 12 minutes
• pour instruments emballés:
– 1350C/10 min.; total 16 minutes
• Caoutchouc et plastique:
– 1210C/15 min.; total 24 minutes

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation chimique
Stérilisation à basse température
Oxyde d’éthylène (1950)

Agent stérilisant:
• Oxyde d’éthylène; très efficace mais très
toxique
Principe:
• Stérilisation gazeuse à basse
température et non immersible
• Pénètre dans les matériaux poreux
• Bon pour matériel thermosensible
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX


Stérilisation chimique
Stérilisation à basse température – Oxyde d’éthylène

Cycle
• Environ 2h suivi d’une aération de 8 à 10 h
• Période d’aération du matériel car laisse des résidus
toxiques
Réglementation pour la réduction des rejets d’oxyde
d’éthylène provenant de la stérilisation

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation chimique
Stérilisation à basse température – STERIS System I
Agent stérilisant: acide péracétique (stéris 1)

Principe:
– Stérilisation liquide à basse température (500C – 55.50C
ou 1210F –1320F ) pour les instruments immersibles,
flexibles ou rigides
– Utilisé pour matériel endoscopique principalement
– Sécuritaire, non toxique; peut se placer sur une table
– Incompatible avec certains métaux
Durée du cycle: Rapide = 27 à 32 minutes
Durée de l’état stérile: utilisation immédiate
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation chimique
Stérilisation à basse température – STERRAD (1993)
Agent stérilisant : plasma d’hydrogène
(Peroxyde d ’hydrogène
sous forme gazeuse - plasma)
Principe:
stérilisation gazeuse à
basse température pour
les instruments thermo-sensibles
et non immersibles (hydrosensibles)
Durée du cycle:
28 à 74 min. selon l’appareil (Sterrad)
Température:
450C –500C
Sans humidité
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Stérilisation chimique
Stérilisation à basse température – STERRAD

Avantages:
– Plus rapide que OE
– Non corrosif pour les métaux et autres matériaux sauf le nylon
– Ne laisse pas de résidus toxiques; aucune aération requise

Désavantages:
– Le stérilisant possède une limite quant à la longueur et au
diamètre des dispositifs avec lumière:
– N’accepte pas certains endoscopes flexibles
– Les produits à base de cellulose, les tissus et les liquides peuvent
absorber le plasma
– Incompatible avec certains caissons
– Coûteux: 40$ la charge

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation chimique
Stérilisation à basse température – TSO3 (2005)
Agent stérilisant : Ozone
• Principe:
stérilisation gazeuse à
basse température pour
les instruments thermo-sensibles
et non immersibles (hydrosensibles)
Fonctionne par oxydation (séparation des
molécules d’oxygène…)
L’ozone s’associe à l’eau qui
transfère l’énergie à la molécule à
détruire et la brise
• Durée du cycle: 5 heures Température: 300C –350C

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Stérilisation chimique
Stérilisation à basse température – TSO3

Avantages:
– Pas de sous produits toxiques
Désavantages:
– Réorganisation des plateaux et procédures car accepte les
pochettes et caissons seulement (nouveaux emballages en
développement)
– Plus long que le cycle du STERRAD
– Défis ex.: les endoscopes flexibles ne peuvent pas être stérilisés
car la technologie n’est pas encore au point; incompatible avec
latex et polyuréthane

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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilisation à radiation ionique – GAMMA

Stérilisation utilisée en milieu industriel pour le


matériel à usage unique
Principe
Rayonnement qui ont une action bactéricide (lésion des
protéines et de la molécule)
Il existe 2 types de rayonnements:
– les rayons Gamma
– les accélérateurs d ’électrons
Durée de vie
Indéfiniment si l ’intégrité du paquet est préservée

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Stérilité par événements

Quatre principaux facteurs influencent le


maintien de la stérilité:
– La qualité du matériel d’emballage
– Les conditions de rangement
– Les conditions de transport
– La manipulation
LES ÉVÉNEMENTS ET NON LE TEMPS CAUSENT
LA CONTAMINATION
Document : « Où s’en va la stérilisation?», donné par Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, lors de la 28e conf
CIISOQ « Gardons le Cap », Congrès Qc 2000
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RETRAITEMENT DES DISPOSITIFS MÉDICAUX
Stérilité par événements

Bénéfices reliés à la stérilité par événements


• Élimine la reprise de cabarets expirés et la
restérilisation contribuant à réduire les coûts
• Améliore la gestion du matériel stérile
– Standardisation à une seule date de péremption
pour les différentes méthodes d’emballage
– Élimine le faux sens de sécurité relié à une date

Document : « Où s’en va la stérilisation?», donné par Mme Madeleine Patenaude de la Cie J&J, lors de la 28e conf
CIISOQ « Gardons le Cap », Congrès Qc 2000
Retraitement des dispositifs médicaux
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Amina Allouche

Traçabilité
• L’établissement doit mettre en place une méthode de
traçabilité des dispositifs médicaux qui permette de retracer
en tout temps un dispositif médical propre ou contaminé.

• L’établissement doit aussi mettre en place un processus de


rappel organisé qui définit les rôles, les responsabilités et
l’imputabilité de chacun des intervenants lors d’un rappel.

Retraitement des dispositifs médicaux


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Amina Allouche

50
Traçabilité
Enjeux
• Indispensable pour les procédés de stérilisation des
instruments et les actes invasifs
• Établir le lien entre l’identité d’un patient et le
matériel utilisé pour ce patient
• Localiser les dispositifs médicaux à tout moment
• Permettre le rappel immédiat
• Peut être manuelle ou informatisée
Document : « La stérilisation au 21e siècle: méthodes, pratiques et tendances », donnée par Mme Madeleine
Patenaude de la Cie J&J lors de la 32e conférence CIISOQ, Centre des congrès, Québec, 29-31oct2008
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51
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TROCESSUS DE RET'I?AITET,4ENT DES

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TASLËAU STNTHÈSE

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toule forme ë vie Châlewsêch€ dÉrile ou b sysièrne les aiguilles, les implants.
m'rcrobienne GlrttrôldèDyte ô Z * vasculatre les sondes
Peroxyde dïyclrogère à 6 % inbacard'raques et
urinahes, les circuils
sanguins de
Formeldéhyde à ê€ % f hémodialyseur. tous les
dispositils
intravasculaires. les
bronclnscqpes,
arthroscopes,
laparoscopes ét

Les laryngoscopes.
brme de v-re Glutaraldébyde à 2 % qui entIeil en contact sondes endoùachéales.
microbieone à Pem.xydedhydroçneà6% avec les rnembfanès tous les équipements
Iexception dtn grand Acide peraétigue rnugueuges ou de la peau d'inhalothérapie et
nombre de spores ChJore ou dâivés cftorês non intacte d'anesthésie. les
bactériennes endoscopes fl exibles, les
spÉculums nasalet

lnaclive le bacifle de Alcools


deniv+au b ftrberculose, bs Solutions d'hypoctSorfre qui entrent en contacl bains d'hydrothérapie.
intemËdiaire bactér'es végélalives. lodo.phores avec les membranes elc.
b rnajorlté des vinrs (LÊs composés pËibliquês ne muqueuses ou de la peau
etla $rpart des doivent pas êbe utihés dans les nôn intade
champlyons, ne poupomières)
clétruût pas bs spores
baetérÈnnes
thoscopes. les
Cefiahæ iodophores qui erûre en conlact a\rec brassards de
PeroxvdedhvùocÈneà3% la peau intacle tensiomètre. les
(Certains composés phenolfues ne bassines, les urinaux. les
doivent pas êtse utilisés dans les chaises d'âisances; les
pouponnières) béquilles, les attelles. etc.

durée d'erpæiton et b concenbation- ll f;aut suivre les indicatior du fabricant guant à la


concenbation et la durée d'exposition-

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fi^gweût au tablcaù ?-
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d'étbylèle insrnrneots médicarx scnsibles àla ùIcur l'équipeoeat
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Formaldéhyde Lhtlisatiot' rès limitét comrnc stérilisaDt Actifcoprcse're de CancÊigAtc


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médiairc porr ccrtains in*urnents (bassins Rclativcrnent peu conviconcnt PAS à la desinfcction dcs
dtyùodf mpic, tlcrnomae) grrfaccs dures.
toxiqucs ct pcu
Désinfectants à faiblc nivcau d'activitê pour initatrts Conoaifs pour le mâal sauf s'ils sont
lcs srrfacrs dures a lcs insunrens qui combinés avcc des inhibitcurs
n'eutrcot pas eD coilact a\rec les muqueuscs L désiûftctat peut brôlcr lcs tissns
1p. cx-, supports pour infisiorq faureuils
Inactivés par les nntièrcs organi$es
routants, lis, sonnenes dappcl)-
Peuvcnt tacher les tissrs et les matièrcs

Acide Désinfccurnt ou stérilÈaût à niveau Décomposition Pant êùc corrosif .


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à la chaleur oxygore, acidc
Les' concenrations p)us êlerrécs scrvent de acétiquc, pcroxydc
sérilisans chimiques dæs dcs machines d\drogènc)
spéciatcnrcm conçues poùr Action ragidc à
la décontamination des iærruments bessc tcmpénnue
médicaux sensiblcs à la cbalcur- Actif cn prÉscncc de
matières organi'ques
Composés Désinfectants à niveau d'acn'vité faible ou Laisscnt rm film Ne pas utiliser d?nq 1gs pouponnièrcs
pbénoliques iotcrmediaire Ésiôæl srrlcs Usagc non rccommaodé srr les srrfaces
a srrfaccs
Ncttoicrt lcs soùr, lcs murs les rneublcs çi tducbcnt aux alinpna
Nettoienl les srfaccs dures ct les Digooibles sur le Peuvcst €re absorùcs par la pcau oo
instrurncnts qui n'eotscnl pas cn contaci marché avcc ajwt lc caoutcùouc
avcc lcs mrrquascs (p. cx- supports tbùr dc détcrgcnspour
Un usagc Épâé peut rendrc collants
l-V- fauteuils roulants. lits. sonnenes ùo DettoyirBÊ-
ccrtains rcvêtemcnj de sol synùaiçes.
dappcl) désinfcction cn unc
sculc étapc

Composés Désinfectans à faible nivcau d'activité i En gcneral, non NE PAS utiliscr porn désinfcacr dcs
dtammoninn Ncnoicnt lcs sols, hs murs ct lcs næublcs i irriEnts pour lcs inslrunrcnts
quaieraaire lmaim Non corrosifs
Naoient lcs dévcrscnrcns dc sang(r'i'
i Ont habitucllcment Utilisation limitéc commc dcsinfectant à
I dcs propriérés causc dc lcur spccùc microbicide étroit
! détcrgcnres

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MODULE 5
GESTION DES RISQUES
ET
SANTÉ  SÉCURITÉ

Amina Allouche

Retraitement des dispositifs médicaux


1
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Gestion des risques


Santé/sécurité

• Agrément Canada…programme Qmentum en


stérilisation
• Rapport Francoeur et Loi 113
• Notions d’événements indésirables / risque /
gestion des risques
• Notions d’événements sentinelles / incident /
accident
• Obligations créées aux établissements
• Rapport d’incident / accident…formulaire AH223

Retraitement des dispositifs médicaux


2
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

1
Gestion des risques
Santé/sécurité
• Effectifs en nombre adéquat (
• Orientation, formation et perfectionnement du
personnel - TC et TP
 Formation sur les PON - procédures d’opération
normalisées
 Formation en prévention des infections
 Formation sur la gestion des risques
• Évaluation des compétences du personnel
• Audit annuel
• Suivis réguliers

Retraitement des dispositifs médicaux


3
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Gestion des risques


Santé/sécurité
Conformité aux procédures (section 4)

Le personnel doit se conformer aux procédures


d’opération normalisées - PON
• Disponibles
• Accessibles
• Utilisables
• Mises à jour
• Approuvées
• Formation
Retraitement des dispositifs médicaux
4
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

2
Gestion des risques
Santé/sécurité
Pratiques courantes en matière de prévention des infections
• Formation sur les principes de base en microbiologie, risques de
transmission de l’infection, principes de limitation et confinement ,
processus unidirectionnel du déroulement du travail
• Immunisation (vaccination)
• Hygiène des mains
• Interdiction de boire, manger, fumer, utiliser des cosmétiques ou du
baume pour lèvres ou manipuler des lentilles cornéennes
• Code vestimentaire et équipement de protection individuelle - ÉPI

Retraitement des dispositifs médicaux


5
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Gestion des risques


Santé/sécurité
Pratiques courantes en matière de sécurité au travail
• Manipulation des DM contaminés au point de service (Norme
CSA–Z314.0-13, art. 6.3.2.b)
– Politique et procédure en cas d’exposition au sang et aux liquides
biologiques (PTC)

• Ergonomie (AC norme 5.9)


– Principes de déplacement sécuritaire des bénéficiaires
(PDSB)
• Gestion des déchets biomédicaux infectieux (DBMI) … (Norme
CSA–Z314.0-13, art. 6.3.2.b.v)
• Système d’information sur les matières dangereuses utilisées au
travail… (SIMDUT) (CSA–Z314.0-13, art. 6.3.2.c)

Retraitement des dispositifs médicaux


6
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

3
Gestion des risques
Santé/sécurité
Pratiques courantes en matière de sécurité au travail

– Exposition à la glutaraldéhyde et à l’oxyde d’éthylène;


produits chimiques dangereux
– Plan de mesures d’urgence; sécurité incendie

Retraitement des dispositifs médicaux


7
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Rapport Francoeur - Loi 113


Droit à la sécurité des soins

LSSS, art. 5
« Toute personne a le droit de recevoir des
services de santé et des services sociaux
adéquats sur les plans à la fois scientifique,
humain et social avec continuité et de façon
personnalisée et sécuritaire »

Retraitement des dispositifs médicaux


8
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

4
Rapport Francoeur - Loi 113
Historique
• Avril 2000: mise sur pied du comité Francoeur sur
les accidents médicaux évitables
Mandat:
– Faire un état de situation sur les accidents évitables
– Évaluer l’efficacité des procédures existantes en gestion des risques
– Proposer des mécanismes favorisant une meilleure prévention
• Février 2001: dépôt du rapport…faits confirmés
et 14 propositions
• Décembre 2002: Projet de loi 113 modifiant la Loi
sur les services de santé et services sociaux
concernant la prestation sécuritaire de services
de santé et de services sociaux
Retraitement des dispositifs médicaux
9
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Rapport Francoeur - Loi 113


Faits confirmés par le comité Francoeur

• Les accidents ne sont pas causés que par les


médecins;
• Beaucoup de ces accidents seraient évitables;
• La négligence du professionnel n’est pas la cause
la plus fréquente;
• Aucune idée de l’ampleur du problème au
Québec (en 2004: rapport de l’étude canadienne sur les
événements indésirables)
• La sécurité du patient n’est pas une priorité pour
le réseau;
Retraitement des dispositifs médicaux
10
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

5
Rapport Francoeur - Loi 113
Faits confirmés par le comité Francoeur

• La gestion des risques n’est pas une priorité pour


toutes les organisations
• Les victimes et leurs proches sont souvent oubliés
ou négligés
• La divulgation d’une erreur ne fait pas partie de la
culture des soignants
• La communication intra et inter professionnelles
et intra et inter réseaux est ou inexistante ou
inefficace

Retraitement des dispositifs médicaux


11
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Rapport Francoeur - Loi 113


Réponse
Réponse au rapport Francoeur:
La loi sur la prestation sécuritaire des
soins et services (projet de loi 113 – déc
2002 )
Création du Groupe National d’aide à la gestion des
risques et à la qualité (maintenant appelé: Groupe
de Vigilance pour la sécurité des soins)
Mandat: assurer le suivi des recommandations
pour une gestion du risque

Retraitement des dispositifs médicaux


12
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

6
Rapport Francoeur - Loi 113
Définitions

• Événement indésirable
– Action ou situation causant ou pouvant causer des dommages.

• RISQUE
– La probabilité qu’un événement indésirable (action ou situation)
se produise.

• GESTION des risques


– Une approche de gestion qui vise à prévenir la réalisation des
risques, à tenir compte de l’impact de la réalisation du risque sur
les personnes touchées par la situation, réduire les conséquences
ou les pertes en cas de réalisation du risque.

*****Ce sont toujours des mesures pour limiter les risques


Retraitement des dispositifs médicaux
13
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Gestion des risques

La gestion des risques dans un établissement de


santé est un processus régulier, continu,
coordonné et intégré

Il touche une vaste gamme de questions et


situations renfermant un potentiel en matière
de responsabilités légales et d’accidents.

Retraitement des dispositifs médicaux


14
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

7
Gestion des risques

Quels genres de risques faut-il gérer?


Les risques reliés
– Aux soins au client
– Aux gestes posés par le personnel médical
– Aux gestes posés par les employés
– Aux biens meubles et immeubles
– Risques financiers
– Autres risques

Retraitement des dispositifs médicaux


15
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Gestion des risques

La gestion des risques:


– Ce que c’est? une approche préventive (on gère la
probabilité qu’un événement arrive)
– Ça vient d’où? du monde de l’assurance
– Quel est l’objectif? Au début: préoccupation
strictement financière. Maintenant: objectif de
sécurité du patient
– À quoi sert-elle? Elle contribue à l’amélioration
continue de la qualité des soins et services offerts à la
clientèle, et à rendre ces soins et services le plus
sécuritaire possible

Retraitement des dispositifs médicaux


16
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

8
Gestion des risques

La gestion des risques comprend 4 étapes:


(identifier, analyser, contrôler et évaluer)
1- L’identification des risques et des situations jugées à
risque: connaître ses zones de vulnérabilité
2- L’analyse des risques et des situations jugées à risque:
connaître les circonstances et les causes ayant conduit à un
accident ou à un incident…
Notion d’événement sentinelle (événement qui demande une
analyse approfondie)
a) événement à conséquences graves ou,
b) grande fréquence d’un même type d’incident
Retraitement des dispositifs médicaux
17
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Gestion des risques

La gestion des risques comprend 4 étapes:


3- Le contrôle des risques et des situations jugées à
risque:
- prévenir
- assumer
- transférer
4- L’évaluation de la gestion des risques:
- sa pertinence
- son efficacité

Retraitement des dispositifs médicaux


18
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

9
Gestion des risques – Loi 113
Obligations créées aux établissements face aux accidents évitables

• Obligation de divulgation des accidents


• Obligation de déclaration des accidents et des
incidents
• Obligation de prévoir des mesures de soutien
• Obligation de créer un comité de gestion des
risques et de la qualité
• Obligation d’obtenir l’agrément

Retraitement des dispositifs médicaux


19
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Gestion des risques – Loi 113


Définitions
INCIDENT (LSSS art.183.2)
Action ou situation qui n’entraîne pas de conséquence sur l’état de
santé ou le bien-être d’un usager, du personnel, d’un professionnel
concerné ou d’un tiers mais dont le résultat est inhabituel et qui, en
d’autres occasions, pourrait entraîner des conséquences.(L’usager
n’est pas touché)

ACCIDENT (LSSS art.8)


Action ou situation où le risque se réalise et est, ou pourrait être à
l’origine des conséquences sur l’état de santé ou le bien-être de
l’usager, du personnel, d’un professionnel concerné ou d’un tiers.
(L’usager est ou pourrait être touché)

CONSÉQUENCES
Impact sur l’état de santé ou le bien-être de la personne victime de
l’accident
Retraitement des dispositifs médicaux
20
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10
Gestion des risques - Loi 113
Divulgation vs déclaration

PORTER À LA CONNAISSANCE
l’usager de qui l’organisation
Toute l’Information nécessaire relative -Tout accident et incident
à un accident dont il est victime et les qu’il a constatés
mesures prises pour en contrer les consé- - Sur un formulaire prévu à cet effet
quences et en éviter la rupture
quoi
- Droit d’être informé
Mettre en place des mesures
- Obtenir un consentement éclairé pour
de prévention
les soins et les interventions supplémen- pourquoi
taires nécessités par cet accident

À déterminer en fonction des Tout employé – professionnel –


circonstances
par qui stagiaire – personne liée par contrat

Document

DIVULGATION Retraitement des dispositifs médicaux


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DÉCLARATION21

Gestion des risques - Loi 113


ÉVÉNEMENT
(action ou situation)

ACCIDENT INCIDENT
(L’usager est touché) (L’usager n’est pas touché)
Déclaration
obligatoire

Mesures de prévention
Avec Sans
conséquences conséquences
Registre local
Incidents  accidents
Divulgation Mesures
obligatoire de prévention
Document
Registre
Mesures national
Retraitement des dispositifs médicaux
22
Cégep St-Jean-sur-Richelieu
de soutien

11
Gestion des risques - Loi 113
Rapport d’incident  accident – AH223

Déclaration d’incident / accident :


Processus par lequel on documente les événements
incompatibles avec les activités, politiques ou
procédures courantes de l’établissement de santé ou
les soins au client.
Le formulaire AH-223 est le formulaire sur lequel les
accidents et les incidents sont déclarés dans les
établissements de santé

Retraitement des dispositifs médicaux


23
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Gestion des risques - Loi 113


Rapport d’incident  accident – AH223
Section particulière pour les RDM…application des notions incident/accident
aux RDM
• La notion d’incident à l’article 9 de la Loi 113 (ou LSSS
art.183.2) est revue et appliquée au RDM….
« Toute dérogation à une norme reconnue de retraitement
d’un dispositif médical ayant été constatée après qu’il eut
franchi les derniers contrôles de qualité préalables à son
entreposage ou à sa mise en circulation pour utilisation, sans
que le dispositif n’ait été utilisé à l’endroit d’un usager »

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

12
Gestion des risques - Loi 113
Rapport d’incident  accident – AH223

• La notion d’accident à l’article 4 de la Loi 113 (ou LSSS


art.8) est revue et appliquée au RDM…
« Toute utilisation, à l’endroit d’un usager, d’un dispositif
médical ayant fait l’objet d’une dérogation à une
norme reconnue de retraitement d’un dispositif
médical, une telle utilisation devant systématiquement
être présumée comme pouvant entraîner une
conséquence sur l’état de santé de l’usager »

Retraitement des dispositifs médicaux


25
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Gestion des risques


Santé sécurité des travailleurs
1- Inventaire des phénomènes dangereux et des risques

Pour pouvoir déclarer ou divulguer, il faut connaître la nature


des phénomènes dangereux et des risques. Il faut...
1- Inventaire des phénomènes dangereux et des risques par secteur
d’activité
•Phénomène dangereux : « Selon la norme CSA Z1000, un phénomène
dangereux est « toute source potentielle de préjudice pour un
travailleur »; ex. blessures, maladies
2- Identification des moyens de prévention ou d’atténuation des
phénomènes dangereux ou des risques, en place
3- Inventaire des exigences légales appropriées aux phénomènes
dangereux ou au risques identifiés
4- Inventaire des autres exigences (organismes compétents)
Tiré de la présentation « Identification et évaluation des phénomènes dangereux et des risques à la SST »,
donnée par M. Gino Blanchette , hygiéniste du travail SST, lors du colloque 2009 de l’AGS à Québec

Retraitement des dispositifs médicaux


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13
Catégories de risques Exemples de danger

Tiré de la présentation « Identification et évaluation des


phénomènes dangereux et des risques à la SST »,
donnée par M. Gino Blanchette , hygiéniste du travail SST,
lors du colloque 2009 de l’AGS à Québec

Retraitement des dispositifs médicaux


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Gestion des risques


Formulaire accident de travail

Accident de travail:
Un événement imprévu et soudain
attribuable à toute cause, survenant à
une personne par le fait ou à l’occasion
de son travail et qui entraîne pour elle
une lésion professionnelle.

Retraitement des dispositifs médicaux


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14
Gestion des risques
Maladie professionnelle

Maladie professionnelle
Une maladie contractée par le fait ou à
l’occasion du travail et qui est
caractéristique de ce travail ou reliée
directement aux risques particuliers
de ce travail

Retraitement des dispositifs médicaux


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Gestion des risques - Loi 113


Culture organisationnelle

Deux valeurs importantes dans une organisation qui


aide à gérer le risque (notion de culture de sûreté)

• VIGILANCE
– Individuelle: signaler les situations à risques
– Organisationnelle: évaluer les processus sur une base
continue pour en déceler les maillons faibles

Retraitement des dispositifs médicaux


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15
Gestion des risques - Loi 113
Culture organisationnelle

Deux valeurs importantes dans une organisation qui


aide à gérer le risque (notion de culture de
sûreté)

• Compétence
– Individuelle: qualité de la pratique
– Organisationnelle: créer des systèmes sécuritaires

Retraitement des dispositifs médicaux


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Gestion des risques - Loi 113


Culture organisationnelle

Chaque accident et incident doit


aider le milieu à découvrir les
faiblesses de ses processus à
l’origine des erreurs

Retraitement des dispositifs médicaux


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16
Gestion des risques - Loi 113
Culture organisationnelle

Le patient est celui qui a le plus à


perdre lors d’un accident

Retraitement des dispositifs médicaux


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Module 5

PLAN DE MESURES D’URGENCE

Retraitement des dispositifs médicaux


34
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17
Plan de mesures d’urgence

Risques possibles (exemples…)


• Risques d’origine technologique et naturelle
– Incendie
– Explosion
– Effondrement du bâtiment
– Déversement de liquides inflammables
– Libération substances toxiques, d’agents
biologiques
– Activités terroristes
Retraitement des dispositifs médicaux
35
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Plan de mesures d’urgence


Risques possibles
• Risques d’origine technologique et naturelle
– Panne d’électricité
– Coupure de l’alimentation en eau
– Panne de réseau de télécommunications
– Inondations
– Tremblements de terre
– Tornades
– Tempête de neige, verglas
– Pandémies
Retraitement des dispositifs médicaux
36
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

18
Plan de mesures d’urgence
La sécurité des personnes, employés et usagers,
ainsi que la survie de l’organisation sont
PRIMORDIAUX
d’où nécessité d’une démarche de prévention
bien établie pour faire face aux situations
critiques et aux urgences graves.
Elle constitue un élément important d’un
programme de SST

Retraitement des dispositifs médicaux


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Plan de mesures d’urgence


Environnement légal

Lois et règlements provinciaux pour la


planification des mesures d’urgence
• Loi sur la sécurité dans les édifices publics, LRQ
cS-3, 1996
– Règlement sur la sécurité dans les édifices publics,
cS-3, r.4, 1996
• Loi sur la santé et la sécurité au travail, LRQ cS-
2.

Retraitement des dispositifs médicaux


38
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

19
Plan de mesures d’urgence

Loi 173 (2002) : Principes généraux de


planification des mesures d’urgence préconisés
par la Sécurité Civile du Québec
1- la connaissance du milieu
2- l’étude de vulnérabilité
3- les mesures de prévention et d’atténuation
4- la planification des interventions
5- les mesures d’intégration permettant de rendre
l’entreprise apte à agir
6- la mise à jour et la révision

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Plan de mesures d’urgence

Évaluation de la vulnérabilité

1- les probabilités qu’une situation survienne


2- les moyens disponibles en vue de maîtriser ou de
prévenir la situation
3- les ressources nécessaires pour chaque situation

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

20
Plan de mesures d’urgence

Objectif général
1- de prévenir les accidents mortels et les
blessures
2- de réduire les dommages causés aux
bâtiments, aux stocks et à l’équipement
3- d’accélérer la reprise des activités normales

Retraitement des dispositifs médicaux


41
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Plan de mesures d’urgence

L’objectif spécifique d’un plan de mesure


d’urgence:
De familiariser le personnel avec les
principales dispositions du plan afin que
vous soyez prêts à intervenir rapidement
et efficacement en cas d’urgence

Retraitement des dispositifs médicaux


42
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21
Plan de mesures d’urgence
Guide de planification des mesures d’urgence
(MSSS) fournit des procédures pour :
1- avertir les employés
2- signaler une urgence
3- évacuer les lieux et désigner un point de
rassemblement
4- obtenir des premiers secours et de l’aide médicale
5- nettoyer et reprendre son travail
6- former les employés
7- tester le plan en réalisant des exercices d’alerte
8- communiquer avec les médias, la collectivité et les
employés et leur famille
Retraitement des dispositifs médicaux
43
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Retraitement des dispositifs médicaux


44
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

22
Plan de mesures d’urgence
CODE ROUGE - Incendie

Si vous découvrez un début d’incendie, de la


fumée ou des flammes, vous devez:
Rester calme, ne pas crier « au feu »
Éloigner toute personne en danger immédiat
Actionner l’avertisseur manuel d’incendie

Retraitement des dispositifs médicaux


45
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

PlanPlan
dedemesure
mesures d’urgence
d’urgence
CODE ROUGE - Incendie

 Téléphoner à l’opératrice et spécifier le lieu exact de


l’incendie
 Tenter d’éteindre le début d’incendie avec les
extincteurs (éviter de mettre votre vie en danger)
 Être attentif aux instructions transmises
 Ne jamais prendre d’ascenseur …prendre les
escaliers de secours

Retraitement des dispositifs médicaux


46
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

23
Plan
Plan dedemesure
mesures d’urgence
d’urgence
CODE ROUGE - Incendie

Procédure du personnel:
Rejoindre son poste de travail par les
escaliers (ne jamais utiliser les ascenseurs)
Se rapporter à son supérieur et se rendre
disponible
Être attentif aux instructions transmises par
son supérieur

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Plan de mesures d’urgence


CODE NOIR – Colis suspect ou appel de
menace
Note: l’usage de radio-émetteurs est
strictement interdit dans l’hôpital lors d’un
code noir
Si vous découvrez un colis suspect, vous devez:
 Ne pas toucher au colis ou à l’objet
 Demander au personnel du secteur s’il connaît le
contenu ou la provenance du colis

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

24
Plan de mesures d’urgence
CODE NOIR – Colis suspect ou appel de
menace

 Informer votre supérieur et, si ce dernier est


absent, communiquer avec votre directeur ou le
coordonnateur des activités, selon le cas ;
 Rester calme
 Éloigner toute personne proche du colis (rayon
+/- 5 mètres)

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Plan de mesures d’urgence


CODE NOIR – Colis suspect ou appel de
menace
Si vous recevez un appel à la bombe, vous devez :
• Écouter et ne pas interrompre votre interlocuteur
• Tenter d’obtenir le plus de renseignements
possibles
• Aviser immédiatement la téléphoniste et votre
supérieur ou le coordonnateur des activités selon le
cas

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

25
Plan de mesures d’urgence
CODE NOIR – Colis suspect ou appel de
menace

• Compléter la fiche « alerte à la bombe »

• Demeurer disponible pour toute enquête

• Demeurer à votre poste de travail et attendre les


instructions de votre supérieur

Retraitement des dispositifs médicaux


51
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Plan Plan
de de mesures d’urgence
mesure d’urgence
CODE NOIR – Colis suspect ou appel de menace

Procédure pour tout le personnel


• Se rendre à son poste de travail
• Se rapporter à son supérieur et attendre les
instructions
• Débuter les recherches du secteur à la demande du
chef de secteur
• Confirmer le résultat des recherches à votre chef de
secteur

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

26
Plan de mesures d’urgence
CODE BRUN – Déversement de matières dangereuses

Si vous découvrez ou êtes témoin d’un déversement


de produits dangereux, vous devez :
• Évacuer les personnes situées à proximité des lieux
• Fermer les sources d’ignition (source de chaleur)
• Appeler la téléphoniste, vous identifier et préciser
l’endroit exact du lieu et la nature de l’appel

Retraitement des dispositifs médicaux


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Plan de
Planmesure d’urgence
de mesures d’urgence
CODE BRUN – Déversement de matières dangereuses

• Établir un périmètre de sécurité et interdire l’accès au


secteur et au corridor
• Aviser le chef de secteur
• Rester à proximité des lieux et accueillir les membres
d’intervention d’urgence
• Se rendre disponible et attendre les instructions

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

27
PlanPlan
dedemesure
mesures d’urgence
d’urgence
CODE BRUN – Déversement de matières dangereuses

Urgence médicale à la suite d’un déversement


– Rincer à l’eau pendant quinze (15) minutes, en cas
de contact de produits chimiques avec la peau ou
les yeux
– Se rendre ou être accompagné, dans les plus brefs
délais, si on est affecté par le déversement du
produit
– Apporter avec vous le nom ou le contenant du
produit impliqué

Retraitement des dispositifs médicaux


55
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Plan
Plan dedemesure
mesures d’urgence
d’urgence
CODE ORANGE – Réception massive
d’usagers ou de blessés
Arrivée de sinistrés suite à un désastre externe
(ex : séisme, tornade, accident routier, ferroviaire,
écrasement d’avion, explosion de produits
industriels, actes terroristes, empoisonnement de
masse, etc.)
qui nécessite la mobilisation de ressources
humaines supplémentaires

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

28
Plan de mesures d’urgence
Plan de mesure d’urgence
CODE ORANGE – Réception massive
d’usagers ou de blessés
Procédure de la personne qui reçoit l’appel
• L’alerte d’un sinistre externe doit être transmise au
directeur général, en son absence, le
coordonnateur des activités reçoit l’appel et
communique dans les plus brefs délais avec le
directeur général, si ce dernier est injoignable, elle
communique avec le directeur de garde.

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Plan de mesures d’urgence


CODE ORANGE – Réception massive d’usagers
ou de blessés
Selon le niveau d’alerte, le directeur général décide ou
non d’enclencher le code orange.
Deux niveaux d’alerte déterminent l’importance du
sinistre et des ressources requises :

Niveau 1 (jusqu’à 10 sinistrés)


• Comité de gestion de crise mis en place
• Espace pouvant être requis : la salle d’urgence
seulement

Retraitement des dispositifs médicaux


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Plan de mesures d’urgence
CODE ORANGE – Réception massive d’usagers
ou de blessés
Niveau 2 (11 sinistrés et plus)
• Code orange annoncé et déployé
• Ouverture du Centre de coordination
• Espace pouvant être requis : salle d’urgence, unité de
chirurgie d’un jour, salle de réanimation,
traumatologie, observation clinique, observation
psychiatrique, radiologie, fumoirs et morgue.

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Plan de mesures d’urgence


CODE ORANGE – Réception massive d’usagers
ou de blessés
Procédure pour tout le personnel

• Se rendre à son poste de travail


• Se rapporter à son supérieur et se rendre
disponible
• Être attentif aux instructions transmises par
votre chef de secteur

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

30
Plan de mesures d’urgence
CODE GRIS – Découverte d’une fuite toxique
(externe)

Incident extérieur impliquant l’émission d’un gaz ou


d’une fumée.
Procédure pour assurer la sécurité des occupants de
l’hôpital, 2 scénarios peuvent s’appliquer à un
établissement menacé par l’émission d’un gaz ou
d’une fumée toxique :
– le confinement
– le confinement avec l’évacuation partielle

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Plan de mesures d’urgence


CODE GRIS – Découverte d’une fuite toxique
(externe)

Procédure de la personne qui reçoit l’appel

• Toute personne qui reçoit un appel signalant


l’émission d’un gaz ou d’une fumée toxique dans
l’air doit communiquer ces informations
immédiatement aux personnes concernées
(coordonnateur des activités de soins, directeur de
garde ou directeur général selon le cas)

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

31
Plan de mesures d’urgence
CODE GRIS – Découverte d’une fuite toxique
(externe)
Procédure pour tout le personnel

Dès l’annonce d’un code GRIS, tout le


personnel doit :
• Arrêter ses activités et retourner à son poste
de travail
• Fermer toutes les portes et les fenêtres

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Plan de mesures d’urgence


CODE GRIS – Découverte d’une fuite toxique
(externe)
• Arrêter le système de ventilation des hottes et
cesser leur utilisation (ex : laboratoires,
pharmacie…)
• Fermer toute source de chaleur ou de flamme
vive
• Communiquer avec la sécurité pour identifier
les endroits où il y a présence d’odeurs fortes et
de signes de picotement

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

32
Plan de mesures d’urgence
CODE VERT – Évacuation

À l’annonce d’un code vert:


le personnel doit retourner à son poste de travail et
attendre les instructions de son supérieur
Dans une zone sinistrée:
il faut évacuer les usagers, les visiteurs et le personnel
selon le mode d’évacuation choisi, selon l’urgence et
le sinistre

Retraitement des dispositifs médicaux


65
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Plan de mesures d’urgence


CODE VERT – Évacuation

2 modes d’évacuation peuvent être utilisés


1- Évacuation partielle
– Évacuation de la zone à risque (c’est-à-dire la
pièce sinistrée, les pièces mitoyennes et celles
situées en face) vers le secteur opposé
– Évacuation horizontale : évacuation vers le
secteur opposé derrière les portes coupe-feu
fermées
– Évacuation verticale : évacuation vers les pièces
verticales Retraitement des dispositifs médicaux
66
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

33
Plan de mesures d’urgence
CODE VERT – Évacuation
2- Évacuation générale

• Évacuation à l’externe selon les directives du comité


de gestion de crise. (Seul le directeur général ou
dans l’impossibilité de le rejoindre, le directeur de
garde peut ordonner l’évacuation générale).
• Les chambres évacuées devront être identifiées en
mettant un oreiller ou une poubelle au seuil de la
porte

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Plan de mesures d’urgence


CODE VERT – Évacuation
• Circuler à droite dans les corridors et les escaliers
• Le chef de secteur verra à fermer les appareils en
marche ainsi que les fenêtres et les portes

Dans une zone sinistrée, il faut


• Se préparer à l’évacuation de l’unité ou à recevoir
des patients d’étages sinistrés
• Attendre les instructions de votre supérieur

Retraitement des dispositifs médicaux


68
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34
MODULE 5

SIMDUT

Retraitement des dispositifs médicaux


69
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SIMDUT

Système d’information
sur les matières dangereuses
utilisées au travail
Le SIMDUT est un système national de communication des
dangers qui fournit de l’information sur l’utilisation
sécuritaire des produits dangereux sur les lieux de travail
canadiens. Le SGH n’a pas remplacé le SIMDUT. Le
SIMDUT a intégré des éléments du SGH (Système général
harmonisé)
Retraitement des dispositifs médicaux
70
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35
SIMDUT
Nature des dommages potentiels

L’exposition aux matières dangereuses peut


causer:
– Des effets sur le système nerveux, les
reins, les poumons, la stérilité, le cancer
– Des brûlures, des démangeaisons
– Des incendies , des explosions

Retraitement des dispositifs médicaux


71
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

SIMDUT
lois

LOI 65
Accès à l’information
Loi sur les produits Code canadien Loi sur le contrôle des
Modifiant dangereux
du travail renseignements relatifs
LPD (L.R. (1985), ch. H-3
aux matières dangereuses
L.R. (1985), ch.24

Loi sur la santé et Règlement sur les


la sécurité au travail Loi sur la qualité produits contrôlés Loi sur l’accès à
L.R.Q., c.S- 2.1 de l’environnement RPC (DORS/88-66) l ’information
L.R.Q., c Q-2) Classification

Règlement sur l’information Règlement sur le contrôle


concernant des renseignements relatifs
les produits contrôlés aux matières dangereuses
s-2.1, r 10.1 (DORS/91-86)

Tiré et modifié de : « SIMDUT », conf. donné par M Gino Blanchette lors de l’AGS 2009
Retraitement des dispositifs médicaux
72
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

36
SIMDUT
Lois provinciales

• Loi modifiant la loi sur la santé et la sécurité au


travail (L.R.Q., c.S- 2.1)
– Règlement sur l’information concernant les produits
contrôlés (s-2.1, r 10.1)

• Loi de la qualité de l’environnement (L.R.Q., c Q-


2)

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

SIMDUT
Lois fédérales
• La Loi sur les produits dangereux - LPD (L.R.
(1985), ch. H-3)
– Le Règlement sur les produits contrôlés – RPC
(DORS/88-66)
• établit une norme nationale pour la classification des
matières dangereuses utilisées au travail
• liste de divulgation des ingrédients

• La Loi sur le contrôle des renseignements relatifs


aux matières dangereuses (L.R. (1985), ch.24)
– Le Règlement sur le contrôle des renseignements
relatifs aux matières dangereuses (DORS/91-86)
http://canada.justice.gc.ca
Retraitement des dispositifs médicaux
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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

37
SIMDUT
Santé Canada
Le SIMDUT est un système national visant à
• répondre au droit des Canadiens de connaître les dangers qui
peuvent présenter pour leur santé et leur sécurité les matières ou
les produits chimiques qu’ils utilisent au travail

Comment ?
• en divulguant de l’information sur les matières dangereuses utilisées
au travail
• en reconnaissant les intérêts des travailleurs, des employeurs, des
fournisseurs et des agences de réglementation, et
• en respectant un équilibre entre le droit de savoir des travailleurs et
le droit de protéger les renseignements commerciaux confidentiels

http://www.hc-sc.gc.ca/hecs-sesc/simdut/
Retraitement des dispositifs médicaux
75
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

SIMDUT
Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail
CCHST
Le SIMDUT est un plan général créé :
• pour aider à enrayer les blessures, les maladies, les décès, les frais
médicaux et les incendies causés par des matières dangereuses

Comment ?
• en offrant de l’information sur l’utilisation sécuritaire des matières
dangereuses dans les milieux de travail
• cette information est fournie par le biais d’étiquettes de produits, de
fiches techniques sur la sécurité des substances (FTSS) et de
programmes de formation des travailleurs. »

http://www.cchst.ca/reponsesst/legisl/intro_whmis.html

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

38
SIMDUT
Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la
sécurité au travail
CNESST

Le SIMDUT est un système pancanadien visant:


• à protéger la santé et la sécurité des travailleurs

Comment ?
• en favorisant l'accès à l'information sur les matières dangereuses
utilisées au travail
• où fournisseurs, employeurs et travailleurs ont chacun leurs
responsabilités

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SIMDUT
Comité tripartite
Le SIMDUT a été mis au point par un comité directeur
tripartite composé de:
– représentants du gouvernement
– représentants de l’industrie
– représentants des syndicats
pour faire en sorte qu’on tienne compte des meilleurs
intérêts de chacun des 3 principaux acteurs soit,
 Fournisseur
 Employeur
 Travailleur
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39
SIMDUT
Responsabilités

Le fournisseur qui fabrique, importe,


distribue ou vend des produits dangereux
doit :

 Détermine parmi ses produits lesquels sont des


produits contrôlés i.e. un produit qui correspond à une
ou plusieurs des catégories de SIMDUT (pictogrammes)
 Obtient, prépare et transmet l’information
concernant ses produits contrôlés sous forme
d’étiquettes et de fiches de données de sécurité (FDS)
 Met à jour l’information sur ses produits contrôlés
tous les 3 ans ou dès que de nouveaux renseignements
sur ceux-ci sont connus
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SIMDUT
Responsabilités
L’employeur qui achète, utilise ou fabrique
lui-même des produits contrôlés doit :
 Vérifie que tous les produits contrôlés (achetés, produits sur place ou
transvidés) soient bien étiquetés
 Obtient du fournisseur les fiches de données de sécurité (FDS)à jour
ou en élabore lui-même pour les produits contrôlés fabriqués sur
place
 Collabore à l’élaboration d’un programme de formation et
d’information sur les produits contrôlés et s’assure de sa mise à jour
annuelle.
 Assure la formation et l’information des employés et veille à la mise
en pratique des connaissances acquises

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40
SIMDUT
Responsabilités
Le travailleur qui utilise des produits contrôlés
dans le cadre de son travail doit :
 Participe au programme de formation et d’information sur les
produits contrôlés
 Prend les mesures nécessaires pour se protéger et protéger
ses collègues
 Participe à l’identification et à l’élimination des risques

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SIMDUT
Principaux éléments du système

Le SIMDUT utilise des moyens pour mieux informer sur les


dangers des matières dangereuses

 Les marques d’identification des substances dangereuses utilisées


au travail (pictogrammes)
 Les renseignements divulgués sur les étiquettes de précaution sur
les contenants de « produits contrôlés »
 Les renseignements divulgués dans les fiches de données de
sécurité(FDS), ainsi que la façon de les lire et les interpréter
 Les modes opératoires d’entreposage, d’utilisation, de manipulation et
d’élimination sécuritaires des substances et solutions dangereuses
 La formation

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41
Classes et catégories de dangers
• Qu’est ce qu’un groupe de danger?
• Qu’est qu’une classe de danger?
• Qu’est ce qu’une catégorie de danger?

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Qu’est ce qu’un groupe de


danger?
Le SIMDUT vise deux pricipaux groupe de danger:
• Groupe des dangers physiques: produit classé
en fonction de ses propriétés chimiques ou
physiques, telles que l’inflammabilité, la réactivité ou
la corrosivité des matériaux
• Groupe de dangers pour la santé: produit classé
en fonction de son aptitude à entrainer un effet sur
la santé tel qu’une irritation oculaire, une
sensibilisation respiratoite....

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42
Qu’est qu’une classe de danger?
Les classes de dangers représentent une façon
de regrouper des produits qui possèdent des
propriétés similaires: Exemple:
• Dangers physiques: Gaz inflammables,
liquides inflammables, matières corrosives......
• Dangers pour la santé: Toxicité aigue,
irritation cutanée, lésion oculaire......

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Qu’est ce qu’une catégorie de danger?


La catégorie vous indique le degré de danger que
présente le produit, c'est-à-dire la gravité du danger
qu'il pose.
• La catégorie 1 correspond toujours au degré de
danger le plus sévère (c'est-à-dire le plus dangereux
au sein de sa classe). Si la catégorie 1 est subdivisée,
la catégorie 1A au sein de la même classe de danger
correspond à un plus grand danger que le produit de
la catégorie 1B.
• La catégorie 2 au sein de la même classe de danger
représente un produit plus dangereux que ceux de la
catégorie 3, et ainsi de suite
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86
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43
Quels sont les pictogrammes
utilisés avec les classes et les
catégories de danger du
SIMDUT 2015?

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44
Bouteille à gaz

Le pictogramme Bouteille à gaz est


utilisé pour les classes et les catégories
suivantes :
*Gaz sous pression (gaz comprimés, gaz
liquéfiés, gaz liquéfiés réfrigérés, et gaz
dissous)

Flamme
Le pictogramme Flamme est utilisé
pour les classes et les catégories
suivantes :
*Gaz inflammables (catégorie 1)
*Aérosols inflammables (catégories 1 et 2)
*Liquides inflammables (catégories 1, 2 et 3)
*Matières solides inflammables (catégorie
1,2) etc…..

45
Flamme sur un cercle
Le pictogramme Flamme sur un
cercle est utilisé pour les classes et
les catégories suivantes :
*Gaz comburants (catégorie 1)
*Liquides comburants (catégories 1, 2 et 3)
*Matières solides comburantes (catégories 1,
2 et 3)

Corrosion
Le pictogramme Corrosion est
utilisé pour les classes et les
catégories suivantes :
*Matières corrosives pour les
métaux (catégorie 1)
*Corrosion/irritation cutanée – Corrosion
cutanée (catégories 1, 1A, 1B et 1C)
*Lésion oculaire grave/irritation oculaire –
Lésion oculaire grave (catégorie 1)

46
Bombe explosant
Le pictogramme Bombe explosant
est utilisé pour les classes et les
catégories suivantes :
*Matières autoréactives (types A
et B)
*Peroxydes organiques (types A et B)

Tête de mort sur deux tibias


Le pictogramme Tête de mort sur
deux tibias est utilisé pour les
classes et les catégories suivantes :
*Toxicité aiguë-
-Orale (catégories 1, 2 et 3)
-Cutanée (catégories 1, 2 et 3)
-Inhalation (catégories 1, 2 et 3)

47
Danger pour la santé
Le pictogramme Danger pour la
santé est utilisé pour les classes et les
catégories suivantes :
*Sensibilisation respiratoire ou
cutanée – Sensibilisant respiratoire (catégories 1,
1A et 1B)
*Mutagénicité pour les cellules
germinales (catégories 1, 1A, 1B et 2)
*Cancérogénicité (catégories 1, 1A, 1B, et 2)
*Toxicité pour la reproduction (catégories 1, 1A, 1B
et 2)

Point d'exclamation
Le pictogramme Point d'exclamation est utilisé
pour les classes et les catégories suivantes :
*Toxicité aiguë – Orale, cutanée, par
inhalation (catégorie 4)
*Irritation/corrosion cutanée – Irritation
cutanée (catégorie 2)
*Lésion oculaire grave/irritation oculaire – Irritation
oculaire (catégories 2 et 2A)
Sensibilisation respiratoire ou cutanée (catégories 1, 1A et 1B)
*Toxicité pour certains organes cibles – Exposition
unique (catégorie 3)

48
Matières infectieuses présentant un
danger biologique
Le pictogramme Matières
infectieuses présentant un danger
biologique est utilisé pour les
classes et les catégories suivantes :
*Matières infectieuses présentant un danger
biologique (catégorie 1)

SIMDUT

Produits complètement exclus


 Le bois ou les produits du bois
 Le tabac ou les produits du tabac
 Les articles manufacturés

Produits partiellement exclus


Si l’un de ces produits doit être transvidé, le nouveau contenant doit porter une
étiquette SIMDUT du lieu de travail.
 Les explosifs
 Les cosmétiques, instruments, drogues ou aliments
 Les produits anti-parasitaires
 Les matières radioactives
 Les matières emballées comme produits de consommation
 Les résidus dangereux

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49
SIMDUT
Étiquettes
Qu’est-ce qu’une étiquette SIMDUT?

Un des moyens de communication de l'information


sur les dangers pour la santé rendu accessible à
quiconque utilise la matière dangereuse.
Ces étiquettes sont exigées en vertu de la
législation du SIMDUT

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SIMDUT
Étiquettes
Pourquoi sont-elles importantes?
– Elles représentent la première mise en garde pour
les dangers possibles liés à l'utilisation d'un
produit visé par la législation du SIMDUT
– Elles fournissent de l'information sur les
précautions à prendre lors de l'utilisation du
produit
– Elles informent la personne de la disponibilité
d'une fiche de données de sécurité contenant de
l'information plus détaillée sur le produit.

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100
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50
SIMDUT
Étiquettes
Qui est responsable de l'étiquetage?

Les fournisseurs sont responsables de l'étiquetage des


produits contrôlés aux termes du SIMDUT qu'ils
procurent aux clients
Les employeurs et parfois les employés sont
responsables de l'étiquetage ou du réétiquetage des
produits utilisés dans le lieu de travail,
conformément aux lois et règlements sur la sécurité
et la santé au travail.

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SIMDUT
Étiquettes
Ces règles s'appliquent notamment à
l'étiquetage:
des produits contrôlés au moyen d'une étiquette du lieu
de travail,
des produits décantés,
des produits chimiques de laboratoire,
des contenants en vrac et de la tuyauterie qui renferment
ou laissent circuler des produits contrôlés.

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51
SIMDUT
Étiquettes

Deux types d'étiquettes

– l'étiquette du fournisseur

– l'étiquette de l'employeur.

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SIMDUT
Étiquettes – fournisseur
L’étiquette du fournisseur doit être présente sur tous
les produits contrôlés reçus sur les lieux de travail
au Canada.
Elle doit contenir l'information suivante :
1. Identificateur de produit
Cet identificateur est le nom exact du produit tel qu’il apparaît
sur le contenant et sur la fiche de données de sécurité (FDS).
2. Pictogrammes de danger
Les pictogrammes de danger sont déterminés par la
classification du produit en fonction des dangers. Dans
certains cas, aucun pictogramme n’est requis.
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104
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52
SIMDUT
Étiquettes – fournisseur
3. Mentions d’avertissement (NOUVEAU)
Les mentions « Danger » ou « Attention » sont
utilisées pour signaler l’existence d’un danger
potentiel et indiquer la gravité ou le degré relatif
de ce danger.
4. Mentions de danger
De brèves mentions normalisées signalent tous
les dangers potentiels prévus dans la classification
du produit en fonction des dangers.
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105
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

SIMDUT
Étiquettes – fournisseur
5. Conseils de prudence
Ces conseils décrivent les mesures recommandées afin de
réduire ou de prévenir les effets nocifs à la suite d’une
exposition au produit, y compris les mesures d’urgence et
l’équipement de protection requis. Les mesures de premiers
soins sont incluses dans les conseils de prudence.
6. Identificateur de fournisseur
Cet identificateur désigne l’entreprise qui fabrique, emballe,
vend ou importe le produit et qui est responsable de préparer
l’étiquette et la FDS. Communiquer avec le fournisseur pour
obtenir de plus amples renseignements.

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53
Retraitement des dispositifs médicaux
107
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

SIMDUT
Étiquettes – employeur
Une étiquette de l'employeur doit être présente
sur tous les produits contrôlés produits sur un
lieu de travail ou transvidés dans d'autres
conteneurs par l'employeur.

Si le produit est toujours utilisé dans le


conteneur muni de l'étiquette du fournisseur,
aucune autre étiquette n'est requise (sauf si
l'étiquette du fournisseur se détache ou
devient illisible).
Retraitement des dispositifs médicaux
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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

54
SIMDUT
Étiquettes – employeur
Elle doit contenir l'information suivante :
– Identificateur du produit (nom du produit)
– Information sur la manutention sans danger du
produit.
– Texte informant qu'une fiche de données de
sécurité FDS est disponible.

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SIMDUT
Étiquettes – employeur

Que doit-on faire lorsqu'on transvide une


matière dans un autre contenant?

Apposer une étiquette de l'employeur sur


le conteneur.

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55
SIMDUT
Étiquettes – employeur
Il y a deux exceptions:
Aucune étiquette n'est requise lorsqu'une matière
contrôlée est transvidée dans un autre conteneur pour
fins d'utilisation immédiate si:
• la matière est sous la responsabilité de la personne qui
l'a versée (ce qui signifie si la personne qui l'a versée sera
la seule à l'utiliser) et,
• cette matière est utilisée au complet pendant un quart de
travail, seul l'identificateur du produit (nom) est requis
• toutefois, si la matière n'est pas utilisée immédiatement
ou sera utilisée par plus d'une personne, une étiquette de
l'employeur est requise
Retraitement des dispositifs médicaux
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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

SIMDUT
Étiquettes de l’employeur
Mesures Nom du
préventives produit
Apposée sur le contenant
lorsque, l’étiquette du
fournisseur est:
- détruite
- illisible ou
- lors du transvidage dans
un nouveau contenant.

Le contenu minimum
obligatoire est :

•Identificcationdu Référence
FDS
produit
•Mesures préventives
•Références à la FDS

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112
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56
SIMDUT
Fiches techniques
Qu'est-ce qu'une fiche de données de
sécurité (FDS)?
 Point de départ essentiel pour l'élaboration d'un
programme global de santé et de sécurité

 La FDS contient des renseignements complémentaires à


ceux qui figurent sur les étiquettes du SIMDUT et elle est
préparée par le fournisseur.

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SIMDUT
Fiches techniques
FDS renseigne sur:
 les dangers inhérents au produit
 évaluation des dangers liés à l'utilisation, à l'entreposage et à la
manutention du produit chimique
 les effets que l'exposition à ce produit peut avoir sur la santé
 la manière de reconnaître les symptômes d'une surexposition ainsi que
les mesures à prendre si de tels incidents surviennent.
 la manière de travailler en toute sécurité avec le produit
(comment l'utiliser de façon sécuritaire) et les risques encourus si
les recommandations ne sont pas suivies
 les mesures à prendre en cas d'urgence

Retraitement des dispositifs médicaux


114
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

57
SIMDUT
Fiches techniques
Une FDS est-elle nécessaire?

Au Canada, chaque matière qui est


réglementée par le SIMDUT doit être
accompagnée d'une FDS particulière pour
chaque produit

Retraitement des dispositifs médicaux


115
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

SIMDUT
Fiches techniques
Quelle information trouve-t-on sur une FDS?

Au Canada, une fiche de données de sécurité


doit comporter au moins 16 catégories de
renseignements.

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116
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

58
SIMDUT
Fiches de données de sécurité– FDS
Regroupe les principaux renseignements sur le produit

1-Identificateur du produit
2-Identification des dangers
3-Composition/information sur les composants
4-Premiers soins
5-Mesures à prendre en cas d'incendie

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

SIMDUT
Fiches de données de sécurité– FDS
Regroupe les principaux renseignements sur le produit

6-Mesures à prendre en cas de


déversements accidentels
7-Manutention et stockage
8-Contrôles de l'exposition/ protection
individuelle
9-Propriétés physiques et chimiques
Son contenu doit être connu des utilisateurs.
Non seulement en ont-ils le droit, mais ils en ont l’obligation !
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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

59
SIMDUT
Fiches de données de sécurité– FDS
Regroupe les principaux renseignements sur le produit

10-Stabilité et réactivité
11-Données toxicologiques
12-Données écologiques
13-Données sur l'élimination du produit
14-Informations relatives au transport
15-Informations sur la réglementation
16-Autres informations

Retraitement des dispositifs médicaux


119
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

SIMDUT
Fiches techniques
Instructions à l’égard des FDS?
L’employeur doit :

– s'assurer que tous les produits contrôlés sont


accompagnés à leur réception sur le lieu de travail d'une
FDS à jour (moins de trois ans)
– mettre les FDS à la disposition des travailleurs qui sont
exposés au produit contrôlé ainsi qu’au représentant du
comité de santé et de sécurité
– en vertu de la Loi, établir une FDS pour tout produit
contrôlé fabriqué sur le lieu de travail

Retraitement des dispositifs médicaux


120
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

60
SIMDUT
Fiches techniques
Instructions à l’égard des FDS?
L’employé doit :

– s’assurer qu’il connaît les dangers inhérents au produit


AVANT de commencer à l'utiliser.
– s’assurer qu’il comprend les instructions de manutention
et d'entreposage ainsi que les mesures à prendre en cas
d'urgence.
– s'assurer que le nom du produit chimique figurant sur
l'étiquette du conteneur correspond à celui indiqué sur la
FDS pour ce produit

Retraitement des dispositifs médicaux


121
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

SIMDUT
Éducation /Formation
Éducation et formation…2 parties distinctes….

Éducation
Un volet éducation sur les étiquettes, les FDS et les autres moyens
d'identification.
• L'éducation fait référence à la communication aux travailleurs de
renseignements généraux sur des sujets comme le fonctionnement
du SIMDUT. Cette section porte tant sur le contenu de l'étiquette et
de la FDS, sur la sécurité des substances que sur leur raison d'être,
leur signification (pour quelle raison un produit est appelé corrosif,
par exemple), leur emplacement et leurs modes d'identification,
comme la couleur, les chiffres et les abréviations.
• L'éducation fait référence aux dangers liés aux produits contrôlés

Retraitement des dispositifs médicaux


122
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

61
SIMDUT
Éducation /Formation
Éducation et formation…2 parties distinctes….

Formation
Un volet formation sur l'enseignement aux travailleurs de méthodes de
travail et de procédures d'urgence propres à un lieu de travail
particulier.
 La formation consiste à fournir aux travailleurs des connaissances et de
l'information qu'ils peuvent comprendre et mettre en application afin d'assurer
leur sécurité et leur santé à chaque jour
 Les connaissances portent sur les procédures de travail comme l'entreposage, la
manutention, l'utilisation, l'élimination et…
 Sur les procédures d'urgence, ainsi que les mesures à prendre en situations
inhabituelles comme l'exposition à des émissions fugitives.

Retraitement des dispositifs médicaux


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Cégep St-Jean-sur-Richelieu

SIMDUT
Éducation /Formation
La formation…obligatoire ou facultative?
 Toutes les autorités législatives canadiennes exigent que les employeurs
conçoivent et mettent en oeuvres et maintiennent un programme de
formation à l'intention des travailleurs de sorte qu'ils puissent utiliser en
toute sécurité des produits chimiques dangereux.
 Le niveau de formation dépend de la nature du travail exécuté, par
exemple:
– le personnel d'entretien aura besoin d'être renseigné sur la façon d'utiliser des
produits chimiques, sur les divers processus et sur bien d'autres choses encore.
– Les employés de bureau qui travaillent dans le même établissement n'auront
probablement besoin que d'une formation sur les procédures d'urgence.

L'éducation et la formation constituent une part importante des


mesures prises pour assurer la compréhension des dangers
potentiels sur les lieux de travail
Retraitement des dispositifs médicaux
124
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

62
SIMDUT
Éducation /Formation
Critères d’évaluation d’un bon programme
Un programme de formation aura atteint son objectif
lorsque les travailleurs seront en mesure de répondre
aux quatre questions générales suivantes :
• Où peut-on se procurer de l'information
sur les dangers?
• Quels sont les dangers inhérents au
produit contrôlé?
• De quelle façon est-on protégé contre
ces dangers?
• Que doit-on faire en cas d'urgence?

Retraitement des dispositifs médicaux


125
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Module 5

GLUTARALDÉHYDE

Retraitement des dispositifs médicaux


126
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

63
GLUTARALDÉHYDE

• Connaître les effets adverses du


glutaraldéhyde
• Savoir comment on peut être exposé
• Identifier les moyens de contrôle des
pratiques de travail pour réduire les
expositions

Retraitement des dispositifs médicaux


127
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

GLUTARALDÉHYDE
Utilisation
Produit utilisé dans les secteurs médical et dentaire:
– Agent désinfectant (sol aqueuse 2%)
– Solution de développement de films de rayons-x (sol
aqueuse 0,5 à 1%)
– Fixateur de matériel biologique (sol aqueuse 3 à 8%)
– Agent thérapeutique (sol aqueuse 2-10 et 25%) pour le
traitement contre la transpiration excessive, les
infections fongiques, les verrues)

Source: http://reptox.csst.qc.ca/Produit.asp?no_produit=9191

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128
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

64
GLUTARALDÉHYDE
Utilisation
Produit utilisé dans les secteurs industriel:
– Agent de tannage du cuir
– Agent de conservation en thanatopraxie
(embaumement - 25%)
– Intermédiaire chimique dans la fabrication d’adhésifs
et de matériel électrique
– En microscopie électronique (20%,50% et 99%)

Source: http://reptox.csst.qc.ca/Produit.asp?no_produit=9191

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129
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

GLUTARALDÉHYDE
Utilisation
Noms commerciaux du Glutaraldéhyde :
Cidex, Formax, Métricid etc
Généralement utilisé en solution de 2% de
glutaraldéhyde.
Désinfection de haut niveau en quelques
minutes de trempage (10 à 30 minutes)
Utilisé beaucoup en endoscopie depuis le
développement de ces procédures

Retraitement des dispositifs médicaux


130
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

65
GLUTARALDÉHYDE
Présentation

• Liquide huileux et incolore qui se


présente normalement en une
solution aqueuse limpide et incolore
• Reconstitué avec un activateur:
bicarbonate de sodium
• Odeur piquante d'aldéhyde
• Non combustible
Source: http://reptox.csst.qc.ca/Produit.asp?no_produit=9191
Retraitement des dispositifs médicaux
131
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

GLUTARALDÉHYDE
Normes d’exposition

• Au Québec: 0,1ppm (RQMT)


Règlement sur la qualité du milieu du travail

• Aux E.U.: 0,05ppm (ACGIH)


L’American Conference of Governmental
Industrial Hygienists
Le respect de la limite E.U. ne protège pas
nécessairement les personnes exposées de
développer une allergie
Source: http://reptox.csst.qc.ca/Produit.asp?no_produit=9191

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132
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

66
Classification selon le SIMDUT 2015
*Toxicité aiguë - orale - Catégorie 3
*Toxicité aiguë - inhalation - Catégorie 2
*Corrosion cutanée/irritation cutanée - Catégorie 1
*Lésions oculaires graves/irritation oculaire - Catégorie 1
*Sensibilisation respiratoire - Catégorie 1B
*Sensibilisation cutanée - Catégorie 1A
*Dangers pour la santé non classifiés ailleurs (corrosion) –
Catégorie1

GLUTARALDÉHYDE
Variation de l’exposition vs procédé
Au Québec, le RQMT (règlement sur la qualité en milieu
de travail) stipule à l’art. 5:
– Un établissement doit être conçu, construit,
aménagé ou pourvu d’un système d’évacuation
des gaz, poussières, fumées, vapeurs ou brouillard
de manière à respecter les normes d’exposition

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134
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

67
GLUTARALDÉHYDE
Variation de l’exposition vs procédé

• Bacs de trempage
• Présence ou non de ventilation générale
adéquate
• Présence de ventilation à la source
ou
• Laveurs automatiques
=
Diminution de moitié de l’exposition sans
l’éliminer complètement

Retraitement des dispositifs médicaux


135
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

GLUTARALDÉHYDE
Ventilation
Le principe de ventilation à la source est de
se trouver le plus près possible du point
d’émission du contaminant

Pour les bacs de trempage, la majeure partie du


glutaraldéhyde est émise à la surface du liquide lors
de la préparation et lors de l’ouverture des bacs.

Retraitement des dispositifs médicaux


136
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

68
GLUTARALDÉHYDE
Utilisation sécuritaire
Moyens:
• Utilisation de laveurs automatiques
• Ventilation à la source
• Minimum d’apport d’air neuf de 2
changements à l’heure
• Air évacué ne doit pas recirculer

Retraitement des dispositifs médicaux


137
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

GLUTARALDÉHYDE
Risques à la santé
Sensibilité ou allergie semblable à l’asthme
TOXIQUE:
• nocif par inhalation ou ingestion et irritant pour les yeux,
la gorge et l'appareil respiratoire, maux de tête, nausée,
saignement de nez
CORROSIF:
• pour les yeux et la peau et peut causer conjonctivites et
lésions oculaires permanentes
SENSIBILISATEUR CUTANÉ:
• qui peut causer des picotements, démangeaisons et de
graves allergies cutanées
Retraitement des dispositifs médicaux
138
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

69
GLUTARALDÉHYDE
EPI
– Yeux
• Lunettes, visière (21% des personnes)
– Mains
• Gants latex non efficace (pas assez épais)
• Caoutchouc naturel, néoprène, nitrile ou chlorure de
polyvinyle
• Le gant doit recouvrir l’avant-bras (12po)
– Voies respiratoires
• Non requis si les moyens d’utilisation sécuritaire sont
respectés
– Tablier imperméable
Avoir les EPI requis si déversement

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139
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

GLUTARALDÉHYDE
Effets indésirables
Tout effet indésirable peut être déclaré au:

• Programme canadien de surveillance des


effets indésirables des médicaments (PCSEIM),
direction des produits de santé
commercialisés SANTÉ CANADA

Retraitement des dispositifs médicaux


140
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

70
GLUTARALDÉHYDE
Alternatives
• Équipement à usage unique
• Nouvelles technologies de stérilisation
telles Steris System I, Sterrad
• Nouveaux produits tels Cidex OPA (pas en
urologie)…exposition respiratoire très faible car
peu d’évaporation du produit

Retraitement des dispositifs médicaux


141
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

GLUTARALDÉHYDE
Disposition

• Ne pas verser dans un contenant métallique


• Ne pas prolonger l’immersion d’un instrument
• Ne pas disposer dans les égouts si teneur en
glutéraldéhyde supérieure à 1%
• Défense de diluer
• Devraient être expédiés vers des destinataires
autorisés à gérer les matières dangereuses
résiduelles

Retraitement des dispositifs médicaux


142
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

71
Module 5

OXYDE D’ÉTHYLÈNE
EN STÉRILISATION

Retraitement des dispositifs médicaux


143
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Oxyde d’éthylène pur
• Gaz incolore, plus dense que l’air et très
inflammable, à température ambiante
• Gaz très pénétrant dans les matières organiques et
la désorption est longue
• Effets néfastes (système respiratoire, muqueuse)
• Agent cancérogène

Retraitement des dispositifs médicaux


144
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

72
Classification selon le SIMDUT 2015
*Gaz inflammables - Catégorie 1
*Gaz sous pression - Gaz liquéfié 1
*Toxicité aiguë - inhalation - Catégorie 3
*Corrosion cutanée/irritation cutanée - Catégorie 1
*Lésions oculaires graves/irritation oculaire – Cat.1
*Sensibilisation respiratoire - Catégorie 1B
*Sensibilisation cutanée - Catégorie 1B5
*Mutagénicité sur les cellules germinales – Cat.1B
*Cancérogénicité - Catégorie 1B

Classification selon le SIMDUT 2015


*Toxicité pour la reproduction - Catégorie 1B
*Toxicité pour certains organes cibles - expositions
répétées - Catégorie 1
*Dangers physiques non classifiés ailleurs (bombe
explosant) - Catégorie 1
*Dangers pour la santé non classifiés ailleurs
(corrosion) - Catégorie 1

73
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Avant le « protocole de Montréal »
– Avant 1950: Stérilisation à la vapeur et, un peu « air
chaud, alcool, javel »
– Matériaux utilisés: instruments en verre, métal et
réutilisables
– De 1950 à 1995: Stérilisation OE (avec CFC et HCFC)
CFC: CHLOROFLUOROCARBONNE
HCFC: HYDROFLUOROCARBONNE
HBFC: HYDROMOFLUOROCARBONNE

Tiré de : « Oxyde d’éthylène en stérilisation: considération de santé, sécurité et environnement » par J.P. Gauvin,
hygiéniste industriel, lors de la conf. AGS 13 oct 2004 et « Lignes directrices fédérales pour la réduction des rejets
d’oxyde d’éthylène dans le secteur de la stérilisation, par J.F. Banville, ing., lors d’un colloque janvier 2005
Retraitement des dispositifs médicaux
147
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Historique législatif
– 1970-1980: amincissement de la couche d’ozone
– 1987: Protocole de Kyoto signé par 24 pays dont
le Canada. Réduction de 50% des CFC avant 1998
– 1992: révision du protocole de Montréal et
réduction des HCHC et HBFC

Retraitement des dispositifs médicaux


148
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

74
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
• 1994: Règlement canadien interdit la vente de
CFC dès 1996
• 1995: Québec interdit utilisation de CFC et HCFC
en stérilisation
• Avril 2002: Rapport d’évaluation pour OE
– Préoccupations: Substance cancérigène sans seuil
d’exposition; principal mode d’exposition: inhalation
– Conclusions: toxique pour la vie ou la santé humaine
au sens du parg. 64(c) de la Loi canadienne sur la
protection de l’environnement
– Recommandations: mesures de gestion tout au long
de son cycle de vie
Retraitement des dispositifs médicaux
149
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
• Avril 2004: Projet de lignes directrices fédérales pour
la réduction des rejets d’oxyde d’éthylène dans le
secteur de la stérilisation.
– À partir du moment où une substance est déclarée toxique selon la Loi canadienne sur la protection
de l’environnement (1999), le ministre doit proposer un instrument de gestion du risque dans les 24
mois suivant la déclaration

• Octobre 2005: Publication de l’instrument final dans


la Gazette du Canada
– L’instrument de gestion du risque doit être finalisé dans un délai additionnel de 18 mois.

• Janvier 2007: Réduire d’au moins 99% les émissions


brutes d’OE de certains flux d’échappement, si
utilisation de plus de 10kg/an

Retraitement des dispositifs médicaux


150
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

75
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Sources de rejet
Deux principales sources de rejet en 2000
• Secteur de la stérilisation, qui rejette 29 tonnes
annuellement (produit autant que rejette)
• Industrie chimique, qui rejette 18 tonnes
annuellement (produit des milliers de tonnes mais en
rejette que 18 tonnes…ont de bonnes façons de
gérer)
La stratégie de gestion du risque englobe les 2 secteurs

Retraitement des dispositifs médicaux


151
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation

Retraitement des dispositifs médicaux


152
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

76
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation

• Les manufacturiers d’épices sont compris dans le


secteur de la stérilisation (stérilisation à des fins
antiparasitaires)
• Ils sont légiférés par la Loi de l’agriculture
• Actuellement, il y a des technologies d’échange
pour la stérilisation des épices mais elles sont plus
coûteuses (ionisation, radiation…)
• Loi internationale, donc longue à changer

Retraitement des dispositifs médicaux


153
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Objectifs proposés
• Objectif de gestion du risque :
– Réduire l’exposition humaine le plus possible, donc
réduire les concentrations ambiantes au plus bas niveau
possible
• Objectif environnemental :
– Réduire les émissions atmosphériques d’OE aux
concentrations les plus faibles possibles par la mise en
œuvre des meilleures techniques existantes d’application
rentable (facteur économique)

Retraitement des dispositifs médicaux


154
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

77
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Les technologies doivent répondre:

• Matériaux polymériques plus perméables et


sensibles à la chaleur
• Nouvelles interventions: greffes, patients
immunosupprimés, orthopédie majeure etc.
• Agents infectieux résistants et/ou à gravité plus
elevés: SARM, ERV, Cdifficile, SRAS, VIH etc.

Retraitement des dispositifs médicaux


155
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation

État de l’utilisation OE dans les


établissements au Québec
– 120 établissements font de la
stérilisation
– Environ 75 stérilisateurs à OE
– Au moins 5,260kg OE utilisés/an
(stat.2003)
– 2 établissements ont un catalyseur
Retraitement des dispositifs médicaux
156
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

78
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Loi sur la santé et la sécurité du travail, L.R.Q.S-
2,1,r.19.01, Art.43
Contrôle:
Dans tout établissement qui emploie 50 travailleurs ou
plus et où la concentration de gaz, de fumées, de
vapeurs, de poussières ou de brouillards dans
l’établissement excède ou est susceptible d’excéder
les normes…la concentration de ces vapeurs doit être
mesurée au moins une fois l’an

Retraitement des dispositifs médicaux


157
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Résultat des mesures d’exposition (32 CH-2004)
• Aucun cas d’exposition chronique supérieure à 1ppm
• Aucun accident lié à des fuites depuis 1996
• Expositions ponctuelles lors de transfert en aérateur
• Expositions possibles en cas de bris des dispositifs
d’évacuation – aucun cas observé
• Expositions possibles du patient exposé au matériel stérilisé
insuffisamment aéré
• Peu de cas documentés d’incidents; malgré un haut niveau
de risque, la technologie est connue et contrôlée

Retraitement des dispositifs médicaux


158
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

79
OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Expositions maximales en milieu de travail:

– OE: 1ppm (moyenne) + obligation de maintien


des expositions au niveau le plus bas possible

– Ozone: 0,1ppm valeur plafond

– H2O2 (peroxyde dd’hydrogène): 1 ppm moyenne

Retraitement des dispositifs médicaux


159
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

OXYDE D’ÉTHYLÈNE
en stérilisation
Exigences pour OE
1 cartouche/jour = 26kg/an (100g) ou 43kg/an (167g)
Limite de 10kg/an dépassée et exigence d’un épurateur avant
évacuation à l’extérieur
• Exigence de mesure annuelle des expositions du personnel et
de l’efficacité de l’épurateur
• Exigence d’aération du matériel stérilisé
• Exigence d’entreposage sécuritaire des cartouches d’OE
• Exigence de contrôle de la ventilation et de l’environnement
(par dispositif incorporés ou non au ventilateur)

Retraitement des dispositifs médicaux


160
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

80
Oxyde d’éthylène

Retraitement des dispositifs médicaux


161
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

MODULE 5

Risque d’exposition au sang


et aux liquides biologiques
(chez les travailleurs de la santé)

Retraitement des dispositifs médicaux


162
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

81
Exposition au sang
et aux liquides biologiques

L’exposition professionnelle au sang


et à certains autres liquides
biologiques comporte un risque
d’acquisition de maladies
transmissibles par le sang
Santé Canada, Guide de prévention des infections, « La prévention et la lutte contre les infections
professionnelles dans le domaine de la santé », mars 2002, Vol. 28S1, 302pp(Annexe 111 – Système canadien de
surveillance des piqûres d’aiguilles (SCSPA) http://www.phac-aspc.gc.ca/publicat/ccdr-
rmtc/02pdf/28s1f.pdf

Retraitement des dispositifs médicaux


163
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Quels types d’exposition? (2001)
• Exposition percutanées
– 66% piqûres d’aiguilles
– 7% autres piqûres
– 9% coupures
– 2% égratignures
– 1% morsures
• Exposition cutanéo-muqueuses
– 13% éclaboussure
– 2% contact direct

Retraitement des dispositifs médicaux


164
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

82
Type exposition (sang)

Retraitement des dispositifs médicaux


165
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Exposition au sang
et aux liquides biologiques

– 30 cas d’exposition / 100 lits/ année


– En moyenne 120 expositions ont été signalées
au RSCPA chaque mois (Registre de surveillance
Canadien piqûres d’aiguilles)
– ½ des cas d’exposition ne sont pas déclarés
– Le suivi sérologique des employés est
incomplet dans la majorité des cas (75 à 80% des cas)
– La prophylaxie post-exposition est
généralement surutilisée
Tiré d’une conférence du Dr Magued Ishak, sept 04
Retraitement des dispositifs médicaux
166
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

83
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Qui sont les victimes d’exposition percutanées?
Les infirmières ont subi 52% de toutes les expositions
percutanées, mais par 100 ETP (emploi temps complet)
• 43%..…phlébologues (Spécialiste dans le système veineux)
• 21%…..résidents en médecine
• 14%.......techniciens en médecine nucléaire
• 12%..….préposés à la stérilisation
• 10%……médecins spécialistes
• 5%...…..infirmière

Retraitement des dispositifs médicaux


167
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Retraitement des dispositifs médicaux


168
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

84
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Quels sont les liquides biologiques en cause?
• Les liquides biologiques à risque:
• Sang, sérum, liquide pleural, amniotique, synovial,
péritonéal, péricardique, LCR
• Sperme, sécrétions vaginales
• Organes, tissus
• Salive: VHB, et si présence de sang: VHC et VIH
• Les liquides biologiques sans risque:
• Selles, urine, sueur, sécrétions nasales, expectorations,
larmes
Tiré d’une conférence du Dr Magued Ishak, sept 04
Retraitement des dispositifs médicaux
169
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Exposition au sang
et aux liquides biologiques

Instruments en cause (percutané)


– Aiguilles à prélèvement, injection: 41%
– Cathéters intraveineux,artériels: 7%
– Aiguilles à sutures: 12%
– Lames de bistouri/autres instruments: 7%
– Autres instruments chirurgicaux (rasoirs, ciseaux,
rétracteurs, fil métallique): 6%
– Autres: 17%

Retraitement des dispositifs médicaux


170
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

85
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Profondeur de la blessure
• Superficielle (égratignure sans saignement):
15%
• Modérée (lésion de la peau sans saignement):
74%
• Profonde (piqûre ou coupure profonde avec ou
sans saignement): 5%
• Information manquante: 6%

Retraitement des dispositifs médicaux


171
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Exposition cutanéo-muqueuses

Type d’exposition
– Contact avec muqueuse: 70%
– Contact avec la peau non intacte: 23%
– Information manquante: 7%

Retraitement des dispositifs médicaux


172
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

86
Exposition au sang
et aux liquides biologiques

Exposition cutanéo-muqueuses

EPI portés par le travailleur au moment de l’exposition


(sur 222 expositions – un an)
• Aucun….31%
• Gants….37%
• Lunettes et masques visière….16%
• Masques….9%
• Blouse chirurgicale….8%
• Tablier de plastique…3%
• Autres…9%
Retraitement des dispositifs médicaux
173
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Exposition au sang
et aux liquides biologiques… pathogènes en cause
• VHB… http://www.phac-aspc.gc.ca/hcai-iamss/bbp-pts/hepatitis/hep_b-fra.php#tphp
• Maladie du foie…2 à 6 mois entre le 1er contact et l’apparition des symptômes…50%
des personnes asymptomatiques…100x+ contagieux que VIH
• 90% des personnes atteintes éliminent le virus d’eux-mêmes…et forment des
anticorps qui les protègent à vie.
• 10% deviennent porteurs chroniques (virus en circulation dans le sang)
• Risque presque éradiqué par la vaccination car le vaccin amène une protection
immunitaire donc, le vaccin est bon « à vie ». Même si la trace du vaccin n’est plus
visible dans le sang, la personne est protégée cliniquement
• VHC… http://www.phac-aspc.gc.ca/hepc/pubs/getfacts-informezvous/index-fra.php
• Maladie chronique du foie…maladie silencieuse: peut demeurer sans symptômes
durant des années…développement d’une infection chronique chez 75-80%
…progresse lentement…complications: cirrhose (20% en 20 ans, hépatome)…peut
nécessiter une transplantation
• Pas de vaccin disponible, traitement post-exposition: RX…Interféron/ribavirin

• VIH… http://www.cchst.ca/oshanswers/diseases/aids/aids.html
• Maladie du système immunitaire…maladie silencieuse: peut demeurer sans
symptômes durant des années…Très peu de cas d'exposition au VIH ont été déclarés
chez les travailleurs de la santé.(2 cas au Canada-2002)
Retraitement des dispositifs médicaux Cégep St-Jean-sur-
Richelieu 174

87
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Taux de séroconversion

• VHB: 6 à 30%
– Piqûre, morsure (car présent dans la salive)
• VHC: 1.8% (exposition per-cutanée)
• VIH:
– 0.3% exposition per-cutanée, source +
– 0.1% exposition muqueuse, source +
– 0.12%, si statut inconnu
– ↑si co-infection VIH/VHC ou piqûre profonde

Retraitement des dispositifs médicaux


175
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Tiré: Santé Canada,


Guide de prévention des infections,
« La prévention et la lutte contre les infections
professionnelles dans le domaine de la santéRetraitement des dispositifs
», mars 2002, p36 médicaux
176
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

88
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Mesures de réduction du risque d’expositions:

»EPI
»Vaccination (Immunisation)

Retraitement des dispositifs médicaux


177
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Processus de prise en charge de l’exposition
– Analyses de laboratoire
– Prophylaxie
– Traitement
– Counseling
– Suivi
– Restrictions des activités professionnelles 
réaffectation  retour au travail
Tiré: Santé Canada,
Guide de prévention des infections,
Retraitement des dispositifs médicaux
« La prévention et la lutte contre les infections 178
professionnelles dans le domaine de la santé »,Cégep
marsSt-Jean-sur-Richelieu
2002, section A, p24

89
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Plan d’intervention

– Identifier les intervenants


– Préciser les responsabilités de chacun
– Éducation et formation continue
– Protocole écrit de gestion du risque
– Mesures de protection de la confidentialité

Retraitement des dispositifs médicaux


179
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Conduite post-exposition
• Faire saigner
• Lavage/irrigation et désinfection du site
d’exposition
• Informer le coordonnateur et être dirigé au
médecin évaluateur
1- Évaluation de l’exposition:
• Type d’exposition (type de liquide, site et degré d’exposition)
• Facteurs de risque chez patient source si connu
• Le VIH est peu viable à l’air libre…environ 2 heures si sec…ou 1 à 7 jours dans un milieu
liquide
• Le VHB peut vivre ad 3 mois sur surface inanimée et le VHC peut vivre ad 10 jours sur
surface inanimée

Retraitement des dispositifs médicaux


180
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

90
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
2- Décision sur la PPE…prophylaxie post-exposition
• Selon l’exposition, le patient source, et l’analyse coût/bénéfice

Facteurs à considérer avant PPE


• Surutilisée dans 30-50% des cas
• EFFETS SECONDAIRES: 75% des cas
• 60% arrêtent de travailler (19j/moyenne)
• 50% interrompent la PPE avant la fin dont 25% en
raison des effets secondaires

Retraitement des dispositifs médicaux


181
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Exposition au sang
et aux liquides biologiques
Si on commence la PPE…prophylaxie post-exposition

– VIH avant 2 heures..idéal, mais jusqu’à 24h…ok


– VHB…vaccin HBIG…protection maximale dans les 3e jours
– VHC…gamma globuline non efficace…15-25% résolution
spontanée…sinon, Tx Pegetron peut-être…

Retraitement des dispositifs médicaux


182
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

91
Exposition au sang
et aux liquides biologiques
3- Counseling post-exposition
– Suivi sérologique à 0, 6 sem (VIH), 3 et 6 mois
– Protection des partenaires sexuels (VIH)
– Pas de dons de sang, sperme, tatouages
– Grossesse et allaitement (VIH)
4- Déclaration de l’exposition
- CNESST
– Quoi faire pour éviter un tel accident?

Retraitement des dispositifs médicaux


183
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Exposition au sang
et aux liquides biologiques
• La prise en charge d’un cas d’exposition doit assurer
une intervention rapide en urgence et un suivi
adéquat
• L’implantation d’un programme de prévention
intégrant tous les éléments de gestion et d’analyse
du risque d’exposition, dans le respect des règles
d’éthique et de confidentialité est nécessaire pour la
protection du personnel et des patients

Retraitement des dispositifs médicaux


184
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

92
MODULE 5

ERGONOMIE

Retraitement des dispositifs médicaux


185
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Ergonomie

Comprendre le travail pour le


transformer et l’adapter

Retraitement des dispositifs médicaux


186
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

93
Ergonomie

ASSTSAS
• Association pour la santé et la sécurité du
travail du secteur des affaires sociales
• Organisme sans but lucratif sans lien avec le
MSSS ou la CNESST
• Conseil d’administration paritaire

Retraitement des dispositifs médicaux


187
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Ergonomie

Mission:
Aider les établissements du secteur à améliorer
les conditions d’exercice du travail

Objectif: prévention uniquement

Retraitement des dispositifs médicaux


188
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

94
Ergonomie

ASSTSAS
• Nature du travail exécuté (type de tâche,
visibilité, lecture, force physique…)
• Postures ergonomiques recommandées
• Aménagements types préconisés
• Informations utiles sur les accessoires et
sur les conditions environnementales telles
que l'éclairage et le bruit
Retraitement des dispositifs médicaux
189
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Ergonomie

Le Petit Larousse:

Recherche d’une meilleure adaptation entre une


fonction, un matériel et son utilisateur. (Étude
scientifique des relations entre l’homme et la
machine)
Note: il y a peu d’études ergonomiques publiées pour les services centraux et
blocs opératoires

Retraitement des dispositifs médicaux


190
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

95
Ergonomie

Situation de travail Personne


Dans une organisation, une personne
effectue des tâches
avec des équipements Équipement Tâche
dans un environnement
et un temps donné.

Environnement Temps

Situation de travail difficile: exécution d’une tâche dont les conditions


déterminent des postures contraignantes, des efforts excessifs, du
travail statique.

Retraitement des dispositifs médicaux


191
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Ergonomie

La reconnaissance des situations dangereuses


nécessite la connaissance des principes de
confort et de sécurité, incluant les notions de
– Posture contraignante: inconfort, usure, réduction
de la force disponible
– Effort excessif: inconfort, usure, accident (influencé
par la posture)
– Travail statique: inconfort, fatigue, prédisposition
aux blessures résultant de la diminution de l’apport
sanguin ((influencé par la posture)

Retraitement des dispositifs médicaux


192
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

96
Ergonomie

– On ne peut définir à priori des bonnes postures de


travail pour des situations de travail spécifiques
sans connaître le travail

– Une fois la connaissance du travail établie, on peut


transformer la situation de travail pour exécuter la
même tâche dans des conditions de postures ou
d’effort sécuritaires ou confortables

Retraitement des dispositifs médicaux


193
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Ergonomie

Posture contraignante:
Lorsque l’activité de travail
requiert une posture
aux limites de
l’amplitude articulaire
Ex: poignet/main
Flexion et/ou extension Déviation

Retraitement des dispositifs médicaux


194
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

97
Ergonomie

rotation

pincement

torsion

compression
Retraitement des dispositifs médicaux
195
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Ergonomie

Posture contraignante:
Ex: les épaules

Retraitement des dispositifs médicaux


196
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

98
Ergonomie

Posture contraignante:
Ex: le dos

Lors de flexion avant,


les muscles du bas du dos
retiennent approximativement
50% du poids du corps

Pression augmentée
sur la partie antérieure
des disques intervertébraux

Retraitement des dispositifs médicaux


197
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Ergonomie

Flexion avant avec une charge (ex: si charge de 10kg)


ou pour exercer un effort
Pour une même charge,
augmentation de la
pression sur les disques
lombaires
(symbolisée par
augmentation du poids
de la charge)
en fonction de
l’éloignement de la 1 x la charge 5 x la charge 10 x la charge
charge 10kg 50kg 100kg

Retraitement des dispositifs médicaux


198
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

99
Ergonomie

Catégorie CNESST
qui regroupe
des lésions tel que:
soulever
tirer
pousser
transporter
lancer
un objet

Retraitement des dispositifs médicaux


199
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Ergonomie

Combinaison
« gagnante »
pour provoquer un
accident de travail
si l’on prend une
mauvaise posture
lors de soulèvement de
charge:
FLEXION +
TORSION +
SOULÈVEMENT DE
POIDS

Retraitement des dispositifs médicaux


200
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

100
Ergonomie

Retraitement des dispositifs médicaux


201
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Ergonomie
Travailler debout à un comptoir

Trop bas
1- douleur
cou
nuque
Trop haut
2- douleur
omoplates
Épaules

Tiré de: Objectif Prévention, vol.28, no3, p16, 2005

Retraitement des dispositifs médicaux


202
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

101
Ergonomie
Travailler debout à un comptoir

Ajuster la hauteur de la surface de travail

Selon travail
de :
-précision
-léger
-exigeant

Tiré de: Objectif Prévention, vol.28, no3, p17, 2005

Retraitement des dispositifs médicaux


203
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Ergonomie
Travailler assis

Tiré de: Objectif Prévention, vol.28, no3, p16, 2005

Retraitement des dispositifs médicaux


204
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

102
Ergonomie
Travailler assis

Solutions:
Plateforme pour
les petits
Module d’élévation
pour les plus grands

Tiré de: Objectif Prévention, vol.28, no3, p17, 2005

Retraitement des dispositifs médicaux


205
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Ergonomie

• Prévoir un mobilier pouvant être ajusté en hauteur selon les besoins


des utilisateurs lorsque la tâche le requiert.
• Prévoir un coup de pied et lorsque requis par la tâche, un appui pieds
aux meubles servant dans les zones de travail en station debout.

Retraitement des dispositifs médicaux


206
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

103
Ergonomie
Efforts excessifs résultant du :

• Poids de l’objet à manutentionner


– Sauf pour les déchets solides (25kg), il n’y a aucune
réglementation au Québec
– Occupational Safety and Health donne comme repère
pour 99% des hommes et 75% des femmes dans les
conditions optimales (debout, dos droit, prise à deux
mains, contre le corps, prise à 75cm du sol): 23kg
– Compte-tenu de tous les facteurs en jeu, on peut
utiliser comme repère pour guider la prévention:
environ 10kg (voir spécificités pour les cabarets d’instruments)
Tiré de la conférence « Ergonomie: installez-vous confortablement » donnée par Pierre Poulin, ASSTSAS, Congrès CIISOQ, nov. 2002

Retraitement des dispositifs médicaux


207
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Ergonomie

Variables entrant en jeu dans la manutention


des charges:
– Hauteur et distance du soulèvement
– Distance horizontale de la charge
– Présence de poignées sur la charge
– Mouvement dans le plan vertical
– Fréquence du soulèvement

Retraitement des dispositifs médicaux


208
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104
Ergonomie
postures contraignantes résultant du :

• Mauvais accès aux étagères:


– si espace insuffisant pour s’accroupir (environ 80-
90cm)…torsion
• Hauteur des tablettes…flexion des épaules
– Éliminer le rangement plus haut que 128cm (petite femme) ou
prendre un escabeau sécuritaire (les 2 pieds sur la marche sans
avoir à élever les bras au dessus des épaules)
– Mettre les objets lourds dans la zone 47-109cm, les objets moins
lourds plus haut ou plus bas
– Mettre les 2 poignées des plateaux accessibles devant pour éviter
la torsion
– Utiliser un plateau de transport (rapprocher de soi) avant de
soulever les paquets de matériel stérile

Retraitement des dispositifs médicaux


209
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Ergonomie

Petite femme Petit homme

Grosse femme

Gros homme

Retraitement des dispositifs médicaux


210
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105
Ergonomie
Suggestions

• Identifier les principaux facteurs qui peuvent être sources


d’inconfort dans les activités courantes
• Identifier les principes de sécurité qui en découlent
• Identifier les améliorations pratiques résultant de
l’application de principes de postures et efforts
sécuritaires tels que:
– Prévoir un mobilier pouvant être ajusté en hauteur selon les
besoins des utilisateurs lorsque la tâche le requiert.
– Prévoir un coup de pied et lorsque requis par la tâche, un appui
pieds aux meubles servant dans les zones de travail en station
debout.
• Se référer à la norme CSA Z 412.00 (p 110 et 112).
Retraitement des dispositifs médicaux
211
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

MODULE 5

DBM

Retraitement des dispositifs médicaux


212
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

106
Déchets Biomédicaux
croyances

– Le public croit à tort, que les déchets biomédicaux


présentent un plus grand risque d’infection que les
déchets domestiques (Santé Canada: Guide de prévention des
infections)
– La perception du danger par la population ne
correspond pas au risque réel de contracter des
maladies infectieuses
– Les données montrent que les déchets domestiques
contiennent cent fois plus d’organismes pathogènes
que les déchets médicaux

Retraitement des dispositifs médicaux


213
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Déchets Biomédicaux
statistiques

• DBM représente 0.2% du volume des déchets


domestiques
• Les hôpitaux du Québec génèrent 85% des
DBM de la province.
• Les 15% qui restent proviennent à parts
presqu’égales :
– Laboratoires privés
– Cabinets de médecins et dentistes
– Salons funéraires
– Soins à domicile
Tiré de http://www.mddep.gouv.qc.ca/matieres/biomedicaux/

Retraitement des dispositifs médicaux


214
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

107
Déchets Biomédicaux
règlement
• Règlement sur les déchets biomédicaux
(L.R.Q., c. Q-2, r.3.001)
http://www.mddep.gouv.qc.ca/matieres/biomedicaux/index.htm
• Fait partie de la Loi sur la qualité de
l'environnement (L.R.Q., c. Q-2, a. 31)
– Vise à réduire les risques associés à la gestion des
déchets.
– Ne s’applique pas aux soins à domicile sauf pour les
objets PTC et vaccins
– Ne réglemente pas les UDI (usagers de drogues par
injection)

Retraitement des dispositifs médicaux


215
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Déchets Biomédicaux
Définition Santé Canada
Déchets biomédicaux
– Déchets produits par des établissements qui
dispensent des soins de santé aux humains
et aux animaux, les établissements
médicaux et vétérinaires, les établissements
d’enseignement des soins de santé, les
laboratoires et les établissements qui
produisent des vaccins
– Lexique de Santé Canada, Guide de prévention des infections, 1998

Retraitement des dispositifs médicaux


216
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

108
Déchets Biomédicaux Infectieux

Déchets biomédicaux infectieux


La partie des déchets biomédicaux qui est
capable de causer des maladies
infectieuses
Lexique de Santé Canada, Guide de prévention des infections, 1998

Tout rebut d’origine biologique contenant un


agent infectieux, agent pathogène pour
l’humain, ainsi que tout rebut d’origine
non biologique contaminé par un tel agent
ASTSASS, « Guide de référence en prévention des infections, à l’intention des
travailleurs, et des CPSST, 2000, p30

Retraitement des dispositifs médicaux


217
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Déchets Biomédicaux- Catégories

• Déchets anatomiques humains


– Parties du corps,organes, tissus, contenants de sang spécimens
diagnostiques
• Déchets anatomiques animaux
– Parties du corps,organes, tissus, carcasses
• Déchets non anatomiques (solides et liquides):
– Liquides biologiques
– Lingerie, literie, compresses, pansements
– EPI, matériel d’examen et traitement
– Cultures d’agents infectieux (labo), vaccins
• Matériel pointu ou tranchant:
– Instruments PTC, pointus, tranchants, piquants ou
cassables mis en contact avec du sang/liquides organiques

Retraitement des dispositifs médicaux


218
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

109
Déchets Biomédicaux
gestion
• La population ne doit jamais avoir accès aux
déchets biomédicaux, que ce soit lors de leur
entreposage, de leur collecte ou de leur
élimination
• Il n’est pas permis de rejeter dans un réseau
d’égouts ni de compresser mécaniquement les
déchets biomédicaux (art. 10/11)

Retraitement des dispositifs médicaux


219
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Déchets Biomédicaux
gestion
• Au Québec, les déchets anatomiques doivent
être incinérés (art.5)
• Les déchets non anatomiques doivent être
incinérés ou désinfectés puis ajoutés aux
déchets domestiques (art. 6)
• Les installations d’entreposage et de
traitement, par désinfection ou incinération,
doivent avoir été autorisées.

Retraitement des dispositifs médicaux


220
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

110
Déchets Biomédicaux
gestion

5 étapes de la gestion des DBMI


– Le tri à la source au lieu de production
– L’entreposage initial
– La cueillette et le transport
– L’entreposage final
– La disposition et le traitement

Retraitement des dispositifs médicaux


221
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Déchets Biomédicaux – gestion


Tri à la source
Permet d’éviter la contamination des autres déchets et
d’assurer un traitement approprié à chaque type de
déchets.
– Emballage: boites de carton et sacs jaunes, boites
en plastique jaune pour PTC
– Étiquettes d’identification de la catégorie de
déchets biomédical
– Contenant à déchet avec pictogramme (pour
entreposage et transport hors établissement)

Retraitement des dispositifs médicaux


222
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

111
Déchets Biomédicaux
sigle

Le SIMDUT signale les matières


infectieuses par ce pictogramme

Retraitement des dispositifs médicaux


223
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Déchets Biomédicaux
sigle

• Les résidus biomédicaux infectieux doivent


aussi être indiqués par ce pictogramme mais
on peut le voir sans le cercle et avec la
mention « biorisques »
• On peut voir aussi le terme anglais biohazard

Retraitement des dispositifs médicaux


224
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

112
Déchets Biomédicaux – gestion
Entreposage initial

• Comment?
– Près des lieux générateurs de déchets
– Lieux accessibles seulement au personnel
concerné
• L’entreposage initial est de courte durée
– Dans des lieux ou équipements réfrigérés si
cueillette non faite dans les heures qui suivent

Retraitement des dispositifs médicaux


225
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Déchets Biomédicaux – gestion


Cueillette et transport

Cueillette et transport
• Étape sous la responsabilité du personnel
sanitaire
• Les déchets doivent être:
– Parfaitement ensachés
– Bien identifiés et faciles à manipuler
– Transportés dans un chariot conçu à cet
effet
• Le préposé doit porter des vêtements
sécuritaires Retraitement des dispositifs médicaux
226
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

113
Déchets Biomédicaux – gestion
Entreposage final

Lieu:
– Bien identifié
– Fermé: cadenassé ou verrouillé (art.17)
– Réfrigéré
– Accessible seulement au personnel qualifié
Les déchets bio-médicaux peuvent être aussi
congelés

Retraitement des dispositifs médicaux


227
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

Déchets Biomédicaux – gestion


Mode d’élimination des déchets

• Décharge (enfouissement sanitaire précédé d’une décontamination)


– Devrait être stérilisé avant d’être jetés (stérilisation à la
vapeur est le plus utilisé pour les déchets non
anatomiques - la désinfection chimique, à l’eau de
Javel par ex. ou thermique, pasteurisation sont aussi
utilisés)
– Réduire le volume de déchets de tous types
– Peu coûteux comparé à l’incinération
• Incinération
– Réduit 90% du volume et 75% de la masse des déchets
– Gaz dans l’environnement
Retraitement des dispositifs médicaux
228
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

114
Déchets Biomédicaux – gestion
Déversements

• Petit ( 10ml)
– Linge absorbant avec désinfectant germicide
– Respecter la dilution et le temps de contact (l’hypochlorite de
sodium dilué 1 : 100 )
• Moyen ( 10 ml)
– Nettoyage avec un linge absorbant
– Application d’un désinfectant germicide
– Jeter le matériel dans le contenant « Biohazard »
• Gros
– Ajouter au déversement de l’hypochlorite de sodium dilué 1 : 10
avant de nettoyer
Tiré de la conférence « Pratiques et précautions additionnelles au bloc opératoire », donnée par Mme D Goulet, lors de
la journée éducative CIISOQ, oct2007

Retraitement des dispositifs médicaux


229
Cégep St-Jean-sur-Richelieu

115
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MISE EN SITUATION : RAPPORT D'INCIDENT / ACCIDENT

Siûlation#1
François Picard est préposé à la stérilisation Madame Solange Dugué est coordonnakice
du secteur et BoubakerMeslin est le chef de service. Pierre Dasflvà est le chef d'équipe
au service central.
Ilest affecté an nettolage et à la deconbmination des instrumenb r{ans le sesteur sonillé
du service cenfral.

Il reçoit un cabaret de Ia salle d'opération et en voulant prendre les inskrments po'rle


tri, il se couPe profondérnent le pouce gauche avec une iame de bistouri souillée qui a été
oubliée surle manche debistouri par le personnel de Ia salle d,opération

Completer le rapport d'incident/accident

Situation #2
Paula Zincovitch estpÉposee à la stérilisæion Madane solange Dugæ est
coordonnairice du secteur et Boubaker Meslin est le chef,de service- Firrr" Dasilva
est le
chef d'équipe au service cental_
Elle est affectée au montage et stérilisation des instruments dans le secteurpropre
du
seryice central.

Elle remonte un caisson mébtlique et oublie de metfe hs filtres dans le frynd du


cabaret-
Le cabaret est stén1isg et retourné au bloc opératoire- Au rnoment de l,uu,liser,
I'infirmiàe se rend compte que le filtre es manquant. Elle contarnine sa table etrefait
une autre installation. Elle télephone à MMeslin porn l'informer et complète
la feuille
d'incident/accideat

Corypléter le rapport d'incident/accident-


MISE EN SIruÂTION : ACCIDENT DE TRAVAIL

:
Louise Latraverse estpileposée à lastérilisation depuis 15 ars {# d'employee 92566)-
Elle travaille au service central 5 jours semaine- Son horaireestvariable-de3o'r, eteile
havaille 1 fin de semaine sur 2- Aujourd'hui, elle fait du 7h-15h. Madame Solange
Dugué est coordonnatrice du secteur et BoubalcerMeslin est le chef de service. pierre
Dasilva est le clæf d'éç1uipc au service æntral

Autour de 1411 elle dojt remonter, ernballer et sténlissrrm cabaret d'ortho$die tres
oc olératoire. Elle dffde de le transporter
de stérilisation car il n'y a aucun chariot de
rst diqponible porr rocevoir le
cabaret- Endeposanttre cabaretsnle cbariotdeslÉrilisation, elleressentrme douleur
vive dans le coude droit

Le lendemain son coude est tres enflé ef elle ne perû enter au tavarl F.lle va voii le
médecin qui lui fait passerune radiographie. Diagnostic : ligarnents déchirés- Elle de'ra
s'absenter pour une @ode indéærminée. Elle ae part avoird'assignation temporaire
car elle estdroitière-

Elle rencûntre son clref de serrdce ptrrl'informer de la situatron


N'du tormulaire
RAPPORT DE DÉCLARATION
D'INCIDENT OU D'ACCIDENT

Type de personne touchée :

n Au"un" (si oui, passez à la section 2) E Ur"g"t


l:-,i,r ',i _l_: !ll.:1
I llllill ||ilt il ||il ilil iltil til ||]
DTg034
de

! cH n cHst-o n cl ! cr-sc n cno n cnot E cnop

I Dete I
Heure f Réelle
Annêe Mois Jour I Heure Min f Estimée
Evénement
Annee Mois Jour I Heure Min.
f Indéterminée
r;'_l i:iri: : ir,:,:-:,r' . ;',, 'r,'j- l: 1',,r,r,:

Constat
Lieu où s,est | @rêcisez le sile, le seruice, l'unité, le lieu, le type de local ou dbspace) :

produit l'événement I

Information sur I'usager


Curatelle, ENon nOri Type de délicience : E Au"une E Auditiu" n Cognitive n Inteilectueile n L"ngage
si oui : npriué" !Prbtiqre E Motri"e n Muttidéfi"i"n""s n pnysique E Vtsuette
Situation préalable
Étatdelapersonne: nNormal nngite nsomnotent ntnconnu nDésorienté/confus nAgressif/viotenr !Comateux
Capacité de déplacement : Surueillance requise :

Autonomie, n Totale n P"'tiette n Dépendancetotale E In"onnue n Usuelle n Étroite E Continuette n In.onnu"

nBain/douche nChaise/fauteuil ECiuière nEncirculant nEscalier nLèue-p"r"onn" !f-it lLorsd,activités


n Lors d'un transfert n Toil"tt" n Trouvé par terre ! nutr" (précisez) :

n Allergie connue n Conservation/entreposage ! Disparition/décompte n Disponibilité n Dose/débit


! Heure/date d'administration ! ldentité de l'usager n Infiltration/extravasation n Non respect d'une procédure/protocole n Omission
n Péremption n Trouvé ! Type/sorte/texture/consistance n Voi"d'"drinistration
n nutr" (précisez) :

a I Médicament/traitemenvintervention/diète
!_l Médicament/traitemenuintervention_ prescriUdiète
qui a effectivement été administré qui aurait dû être administré
ldentification Dose Voie Heure ldentification Dose Voie Heure

AUûeS rensergnements :

E Laboratoire
n Pré-analgiqu" f] Analytique n Post-analgique ! Description n Eneurdesaisieliéeàl'ordonnance
n Erreur liée à l'identification n Non respect d'une procédure n ,qutr" (précisez) :

ldentification
! lmagerc
n nngingrapnie n É"hogophi" ! Huoroscopie ! IRM lre"omn* magnérique) ! Mammographie n OstéoOensiorreuie
n naCiograptrie n SpeCf fto,trogEphied'émisionmonophotonique) n Stéréot"ti" n fgpScan(romographieptrémisiondepciùns)
I Tomodensitométrie ! Autre teS 1prâisez1 :
Type: n Oose ! Examen prescrit ! ldentité de I'usager n Oualité de I'image clinique n Protocole administré
n Réaction indésirable n eur" (précisez) :
Examen/Protocole qui a eftectivement été administré Examen/Protocole Drescrit qui aumit dû être administré

n n"fæ"..rrt des dispositifs E Utitiotion d'un matériel médical à usage unique critique ou semi-critique retraité
médicaux (RDM) par l'établissement (MMUU)

du mdérieude l'équipement/du bâtimenvde I'effet pêrsonnel en æuæ :

! eriyoetectrosile ! o"gat a'."u E Disparirioniperte n Disponibilité ! Incendie !Panned'ascenseur


n Panneélecrhue n Panne infiormatique n P.nn" système télécom. n Programmation n Salubrité nsterititénrisO'asepsb
fl uttiotirn non contorme n nrtr" (précisez):

nnuu" nAgression nHarcèlement Elntmid.tion Type: nehysique n Psychotogiquetuerbat !sexuel !Rn"r*i",

n Accès non autorisé n Automutilarion ! Blessure d'origine connue ! Bbssure d'origine inconnue
(lieux, équipements, etc.)

n Bris de confidentialité n oécompte chirurgical n Défaut de port d'équipemenU n Oésorganisation comportementale


- omis
inexact vêtement de protection (avec blessure)

! Erreur liée au dossier n Évasion (garde femée) ! Éuén"."nt lien avec une activité n Événement relié au ransport
"n
n Fugue/disparition
(encadrement intensif)
n Intoxication suite à consommation n ué consentement E Lié à I'identification
drogue/alcool ou substance dangereuse "u

n Lié aur resures de contrôle


(isolemenl et contentions)
n Oo"tt rton respiiatoire ! ptaie de pression E Relation sexuelle
en milieu d'hébergemert

n Tentative de suicide/suicide n Trouvé en possession d'obiets dangereux


(a[me à leux, arme blanche, etc.)

fl nur" (prâisez) :

! Au"un. n Psychologiques n pnyshuo n nrtr" (précisez) :

(paniæ du @,W &ttbuÆ, eff'rymosæ, trac:tures, etc.), psychologiques ou autres pour la personne touchée :

Fonction ou lien :
': DÉCLARATION
D'ACCIDENT DU TRAVAIL / MALADIE PROFESSIONNELLE
Accitlent tr Malàdieprofessionnelle A

Gcrtusin,æhynæ r$roro
Éraflum, m.pure Læéralimmjaæ tr
Ccpsâranga tr Eçe{dmæidatdle ! -Piqùre
Enbrs, l@lum D
fl
Frc-hro E Autræ:

de lésion (cochez)
dù|H tl Cqrd€ E tlos Gro E Orteils tr AutF (s) :
-âtbræ D CuLs O .ærvi*tetr Ha|ch€E pid tr
n eilJt tr . dorsale D Jmbé
O poign€l
tr
E .lornbafre E Main E Tâe tr
tr Epaule tr O€it tl Thsu o

.ouio Consullation mâliôale


non o
Si oui : date (a-m-j) :

c€rliflo qus les renselgnernents conlenus dans ætte


à toumtr à mon synalcar. s,il n tatt ta demanoe. une copfe de
relallvernent aux f_14:3-ployeur
T_a.T:_Tft_:=.: c€te
rensetgnelnents me concemanL

Dale (a-m-| :

Elanclro à lauæ : Copls au Ssvlce a. SuntO .*-iG Ou t lilr


Ê atoc "t
Cople do I'mptoyqe)
410m55 Boæ : Cople du upérianr lmmédht Vssion novmbre 2(XI2
ANN{X{ - l4ODALf S

qEsTIotv DES RISQTIES


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Annexe G - Résumé des recommandations

Maladie VaGcins Recunmanffiions 0ornmenlaires

Diphtérie DCT, DCaTP-Hib Vaccination primaire complète La vaccination contre la diphtérie et


Tétanos dzTs et rappel reql ily a mofns de le tétanos fait partie de la
dGaT 10 ans vaccination de base. Elle est
recommandée pour la protection
personnelle (tétanos et diphtérie) et
celle des usaclers (diphtérie).

Coqueluche DCaTP-Hib ou 1 dose du vaccin dCaT Les trarrailleurs de la santé (y


dCaT compris les stagiaires et leurs
professeurs) dewaient avoir reçu
1 dose d'un vaccin acellulaire
contre la coqueiuche-

Poliornyélite VPTO eUou Vaccination primaire complàe, Seule la vaccination primaire est
VPI (pÉsent dont au moins 1 dose apÈs nécessaire (pas de rappef).
dans le DCaTP- l'âge de 4 ans
Hib)

Rougeole RRO e*/ou Preuve de protection corçtçe la La vaccination contre la rougeole,


Rubéole antirougeoleux rubéole (rraccin ou sérologie) la rubéole et les oreillons fait partie
Oreillons pourles personnes nées avant de la vaccination de base- Cete
1970 ou, pour les personnes vaccination est recommandée pour
nées depuis1.970, 2 doses de la protection personnelle et pour
vaccin RRO ou 1 dose de celle des usagers.
vaccin RRO et 1 dose de
vaccin antirougeoleux
(2 rougenle, 1 rubéole,
1 oreillons)

lnfluenza Fluviral ou Vaccination à recevoir Le statut vaccinal peut être


Vaxigrip annuellernent à I'automne determinant lors d'une éclosion.
Cette vaccination est recommandée
pour la protection personnelle et
oour celle des usaoers.

Hépatite B Recombivax HB 3 doses reçues selon les Les intervallas < rfl;uliers > sont
ou intervalles minimaux e{ préférables. Toute intervention est
Engerlr-B sérologie antFHBs cessée dès qu'un taux suPérieur ou
éqalà 10 Ul/lesl documenté.

Tuberculose TCT TCT en 2 étapes, saufsi TCT Lors d'un changemenl de milieu, le
positif antérieur ou tuberculose travailleur $ compris les stagiaires
antérieure et leurs professeurs) n'a pas à
reprendre un TCT s'il n'a pas été
exposé à la tuberculose depuis que
le 1er TCT en 2 temps a été fait.

Varicelle Varivax ou Histoire de varicelle ou 2 doses L'histoire de varicelle est


Varilrix de vaccin ou sérologie lgG anti-. considérée comme suffisante pour
varicelleuses oositive f9.p1-_ol-e-$lo_n. :

11
JI
Maladie Vaccins Recomrnandatioçs Gommentaircs :F

Hépatite A HawiX Vaccination rarement indiquée La vaccination contrc I'hépatite A


Vaqta, est indiquee 1) pour les chercheurs
Twinrix ou (favailleurs et stagiaires)
autres manipulant le virus dans les centres
où s'efrcttre de la recherche sur le
virus VllA;2) pour les travailleuns
des élablissemenB hébergeant des
personnes aræc handica p
intellectuel profond.

Méningocoque Meniugate et Vaccinatio n rarerne nt indiqué e La vaccination contre le


Menomune mÉningocoque est indiguée pour
les personnes tavaillant dans des
laboratoires de micmbiologie où
etles maniprlent des cultures
oositives de Neissena me ninoitidis.

3Z
Annexe D - Calendriers adaptés pour le dépistage et I'immunisation des
travailleurs de la santé (y compris les stagiaires et leurs professeurs)

Les calendriers suggérés dans cette annexe le sont pour réduire le nonùre de Ùsites des travailleurs de
la santé (y compris les stagiaires et leurs professeurs) tout en accélérant Ieur irnrnunisation (se référer au
ple en cas de dotne). Ces calendriers n'incluent pas les vaccins contre b méningocoque ou I'hépatite A,

puisque ces vaccins sont plus rarernent recommandés. Toutefois, comme leur administration n'interfère
pas avec celle des autre-s vaccins, on peut les indure lors des vjsites prévues. Un établissement de santé
peut ne pas retarder I'entrée en fonction d'un stagiaire ou. d'un travaÎIleur de la santé gui n'a pas complété

la démarche de vaccination. GepndarÉ, celleci derna être conFletée }e plus tôt possible-

Çalendrier adapté pour les tranailleurs ayant reçu leur immunisation de base (y comprii les
stagiaires et burs Professeurs)

Moment prop-rcete Vaccins (lorsqu'-lls sont


à I'immunisation indiqués)

. 1o TCT : leclure de 48 à 72 heures . rappèl du vaccin dCaT


après ' 1'" dose de vaccin contre
' sérologle lgG anti-varicelleuses si l'hépatite B siaucun antécédent
histoire négathæ ou douûeu-se de rraccination
. sérologie anti-HBs si antécédents
de rraccinatbn il y a plus de
1 mob2o
1 mois après la
1'' visite â 10 nrn : lecture du 2' TcT de 48 à . 1" dose de vaccin contre la
72 heures après varicelle (si sérologie négative)
. f dose de vaocin contre
I'hépatite B (ou selon résuhat de

5 rnois après la . 3= dose de vaccin contre


2'v'site I'hépatite B
' 2f dsse de vaccin contre la
varicellez
De1à2mois(6
mois au maximum)
après la demière
dose de vaccin
contre I'héoatite B
Vaccin contre f intluenza

l9 En suivanl ce calendrier, les intervalles minimaux ente les vaccins sont rcspectés (vôir annexe E).
-^^ zv l,a sérologie ou Ia vaccination contre l'bepatite B nc sont pas requises si la réponse antéricure documentée cs1 supérieure ou
égale à 10 UVl.
2l . Parla suite,le tmvailleur aufiI un rappel du vaccin ùTslous les dix ans.
22. Celte dose de vaccin contre ta waricelle peirt être donnee dès un mois apres I r premiere dose, ce qui ajoute une visite.

JJ
Calendrier adapG pour les travailleurs non immunisés .'l
'I
(y compris les stag-nires et leurs professeurs)

Moment propicei Vaccins (lorsqu'ils sont


à I'immunisati,on indiqués)

A la 1" visite . 1"'TCT: lecture de 48 à 72 heures . vaccin dCaT


après . VPI
' sérolqgie lgG anti-vadcelleuses si . 1*dose devaccin contre
histoire négative ou dottteuse l'hépat'te B

1 mois après la TCT si résultat du 1' TCT inférieur


1'-- visite à 10 mm: lecture du Z TGT de 48 à . vagcin diTrPolio
72 heures après ' 2" dose de vacdn contre
I'hépatite B
. 1'" dose de vacdn conhe la
varicelle (si sérologie négative)

6 mois après la r vaccin RRO 2= dose


2" visite . vaccin d2TyPolio'
. 3'dose de vaccin contre
I'hépatite B
.f dose de vacdn contre la
varicelle3 .-é,I
De1à2mois
(6 mois au
maximum) après la
dernière dose de
vacct'n contre
I'hépalite B

1. En suivant ce calendrier, les inlervalles minimarrx ente les vaccins sont rcspectés (voir I'annexe E).
2-Par la zuite, le tavailleur aura ùn rappel du vaccin d2T5 tous les dix ans-
3. Cette dose de vaccin conte la varicelle peut être donnee des un mois apres la première dose, ce qui ajoute une visite.

34
Annexe E - Intenralles minimaux entrre les doses de vaccirs pour I'inêçrÉtation des carnets

Selon son camed de vaccination ou son rebvé vaccinal, un travailleur de la santé (y compris les
stagiaires et leurs professeurs) est considéÉ comme protegé s'il a reg.r les doses de vaccins selon les
intervalles minimaux recommandés-

I nterval les m inimaux recommandés

Vaccin DCT ou 4 semainqs-pour les 3 premÈres doses ;


DCTP ou 6 mois entre les 3" et 4" doses et entre les 4'et 5" doses, la demière devant
DCaT ou avoir été donnée après l'âge de 4 ans-
DCaTP

VPI ou VPTO 4 semaines entre les 2 premières doses et6 mois entre les 2" et 3" doses-
Si ta 3'dose a été reg.re avant t'âge de 4 ans, une 4'dose devrait avoir été
donnée aprÈs l'âge de 4 ans selon un intenralle minimal de 6 mois apês la
3" dose.

Vaccin d2T5 ou dCaT 4 semaines entre les 2 premières doses et 6 rnois entre les 2" et 3" doses.
ou d2T5-Polio Pour b râppel du rraccin dzTs, un intervalle de 5 ans doit être respeclé depuis
ta demière àoseæ-

Vaccin contre I'hépatite B Au molns 4 semeines entre les doss, rna-s, de préférence, 5 mois entre la 2"
et la 3'dose-

Vaccin contre I'hépatile A 6 mois entre les doses. Si un rraccin combiné contre I'hépatite A et I'hépatite B
est utilise. rroir ce protocole.

Vaccin conbe la rouceob 4 sennines entre bs 2 doses.

Vaccin conjugué conlre le 2 semaines si le vaccin ænjugué est utilisé en premier.


méningocoque tte sére
groupe C et
vaccin 6 rnois si le vaccin polysaccharidigue est utilisé en prernier.
polvsaccharidioue

Vaccin contre la varicelle 4 semaines entre les 2 doses.

26. On peut administrer à un travaillew de Ia sante (y compris les stagiaires et lcurs professeirrs) une dosc du vaccin dCaT pour le
protéger contre la coqueluchc peu importe le moment où il a rçu rtrl vaccin cornprenant la composante tétanique ou
diphtérique

35
lntervalle minimal non respecté -l
Si I'intervalle mininral n'a pas étérerycfé, on consitlérera la dose administrée trop précooement comme
non valide, et I'on derna redonner h dose en calculant I'intervalle minimal pÉvu initialement à partir de la '
dose administrée trop précocernent.

lmmunisation interrompue

Si un calendrier de vaccination a âé intenompu. on ne reprend pas la primorraccination, mais on la

poursuit là où elle a été arrêtée, rnêrne si cet interyalle se chiffie en années.

Absence de preuve écrite

Une dose est considéÉe comne administrée lorsgu'il en existe une prewe écrite signee par un rnédecin
ou une infirmière. En I'absence d'une telle preuve, on considère que la dose n'a pas été administrée, et il
faudra procéder à la vaccination-

En ce qui conceme la vaccination contre lhépatite B, si un stagiaire a été vacciné arrant d'entreprendre
sesétudes(ex:vaccinationen4"annéeduprimaire),unepfeUveécritederraccinationn.ætpaseigée
parce que, dans tous les cas, on doit doser les anti-HBs arrant les slages et suiwe les recommandations
formulées dans le chapitre 3 du présent docunrent-

36
/;4ODUL{ 5

qEsTIoNr DEs RISQI/'ZS


ET
sANTE / SÉcUntrz

,aÉatnts arogttg(Dtuux - (DEIqI


AfSFiFX= 4

LES ÛËCTËTS BIÛMEDITAUX

CATEGORIE EXEHPLE CCSÈTENAF*T ÉuffrÈÂAns{

Anatomiques . Padies détdrées d: corps humain Double sac Incinération


humains . OrgEnes, tissus {induant sang en fouge
sachet irnprropne à la rransftisio* st
excTuant tes pfranères)
. Produits de la concention

Anato:niques a Pârties dÉ*achées du corp anirnal Double sac ireinération


anitnaux t Orgranes, tisgr:e, cafcês3æ orefi€ê

, ngte s: I
àetnY p ir*e
. P\ct
teifUvt+û
'UcF;ides
Non bioficgi , Dsuble see ]nci*éra{ion ou
anattrnigues, plasrna, urine. spelm€, Vrnpfie, JAune enfouissement sanitaire
solides et e:çectoration, etc. p'ouf l€s solides rendus
liquides . Lis€er+e, {çtene ron infætieux
. Cotons. cùiTlpresses, pa$serner$s Égputs santtaires {si les
et autre matérid absorhnt eaux u*êes aboutissent
Âccessoires de proÈecflon directement à une
" individuels statlon dépuration) ou
. Matériel dexanen et dÊ traitemênt incinération pour le sang
et les liquides
". Ma*ér-rel detabaratqire
bio$qiques infectieux
Sondes, c#héJers et accæsoires
poûr rec{.reiltir tes liquides
blologiques
. Vaccins da soi*che vivants el
anltures d'agents infectieux

Materiel Contersnt lrdnération ou


pointu ou
' Aiguilles. seringues, scalpels,
pinces et auties instrurnents rigudeiau*e erfruissement sarlitaire
!

tranc{rant kancftants sirendu non infectieux I

flL . Verrerie, tubes, larndles. etc.

ÀSSTSAS 7S

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