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1. Contexte
Dans la logique d’intervention, la mise en place des commissions sectorielles dans les
branches cibles pour le déploiement des formations duales dans les 12 métiers (voir
tableau ci-dessous) était cruciale pour l’amélioration de l’implication du secteur privé
dans le pilotage de la FPT. Les Commissions sectorielles sont des organes de
gouvernance et de coordination mis en place par les branches professionnelles au
niveau national dont la composition est validée par le Comité Technique de Suivi (CTS)
pour la formation duale. C’est aussi dans le cadre du CTS que ces commissions
sectorielles mises sur pied agiront au niveau de la stratégie générale de
développement des formations École-Entreprise dans chacun des secteurs
économiques du pays. Une des missions de ces commissions sera d’anticiper sur la
demande en compétence et par conséquent, contribuer à l’élaboration ou l’adaptation
des contenus de formation aux besoins du secteur privé pour chaque métier (à travers
des professionnels).
Tableau 1
Branches (et Métiers Zones économiques
commissions sectorielle)
Industrie Constructeur métalllique
Technicien froid et climatisation
Mécanicien automobile
Bâtiment / travaux Electricien
publics (BTP) et énergies Plombier
renouvelables Dakar-Thiès
St. Louis
Numérique Technicien maintenance informatique
Ziguinchor, Djourbel,
Agro-business Producteur agri-élevage
Kaolack
Producteur agro-alimentaire
Producteur horticole-maraîcher
Hotellerie-restauration Cuisinier
Serveur
Employé d’étage
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Cependant, c’est dans la perspective d’une meilleure prise en charge des besoins du
secteur privé représenté ici par les cinq commissions sectorielles citées en amont,
qu’une analyse plus approfondie sur l’évolution des métiers et des besoins du secteur
privé en termes de formation professionnelle sera nécessaire. Il s’agira
essentiellement, d’identifier au niveau des régions cibles, la structure globale de
chacun des cinq secteurs appuyés par le projet RéFoP (le nombre d’entreprise, leur
organisation dans le secteur, leur taille et autres spécificités) pour avoir une meilleure
visibilité sur les différents niveaux de formations existants et faire ressortir les gaps à
combler ainsi que les postes de travail en entreprise où la demande est plus forte. Il
faudra aussi identifier les métiers émergents tout en prenant en compte l’implication
des thèmes transversaux tels que la digitalisation, le genre et des questions
environnementales dans les contenus de formation professionnelle y compris la mise
à niveau des compétences et peut-être les compétences à réorienter pour une
meilleure adaptation aux réalités économiques.
2. Mission du contractant
Le contractant travaillera directement avec les acteurs du secteur privé en appui aux
commissions sectorielles, mais devra aussi collaborer étroitement avec les branches
professionnelles, le PF2E et la GIZ, et assurera une bonne collaboration avec les
autres parties prenantes dans l’approche duale à travers le CTS.
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2.2.2 Fournir une analyse spécifique à chaque secteur, des besoins en formation
dans les régions prioritaires préalablement définies avec les commissions
sectorielles,
2.2.3 Identifier pour chaque secteur les métiers (y compris niveau de
qualification) avec une forte demande de main d’œuvre et un potentiel pour
la modalité de formation duale (au moins 50 % formation en entreprise)
2.2.4 Identifier les potentiels freins à l’accès équitable aux formations des
secteurs ciblés, y compris des questions relatives au genre et aux
personnes handicapées
2.2.5 Identifier au cours de cet analyse des métiers et compétences à caractère
durables qui ont un potentiel à participer à la préservation et à la protection
de l’environnement et du climat.
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n° Jalons Echéances depuis
le début du contrat
1 Une note de cadrage méthodologique sur 2 semaines
l’accompagnement est réalisée.
2 Plan de travail est développé 3 semaines
3 Echanges sur les résultats de la revue documentaire 6 semaines
4 Les missions de terrain pour la collecte de données dans 11 semaines
les régions cibles sont effectuées.
6 Les résultats et recommandations préliminaires de 16semaines
l’analyse pour les cinq commissions sectorielles sont
présentés aux membres des structures concernées
7 Les comptes rendus des rencontres et ateliers 19 semaines
d’échanges sont disponibles
8 Les rapports finaux de la mission sont disponibles 20 semaines
La durée de la mission est spécifiée dans la section 0 des TdR. Les jours ouvrables
du personnel pendant cette durée sont spécifiés dans la section 5.
Note pour le livrables 3,5,6 et 8 : il est possible de soumettre les présentations et
rapports graduellement en fonction du progrès de travail, mais tous les livrables
devraient être disponible au plus tard à l’échéance citée.
Toutes les présentations, tous les rapports et autres documents produits par le
contractant dans le cadre de cette mission doivent respecter les exigences de la
conception graphique de la GIZ. Des modèles et des instructions seront fournis au
contractant. Les livrables sont à soumettre en format électronique (version modifiable
et version pdf), sauf accord différent entre les deux parties.
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3. Conception technique et méthodologique
Dans l'offre technique, le soumissionnaire est tenu de montrer comment les objectifs,
les activités, jalons et livrables définis ci-dessus seront réalisés.
Toutes les tâches doivent être exécutées de manière collaborative, en tenant compte
des besoins des différentes parties prenantes. Le contractant est tenu de consulter
régulièrement la GIZ et ses partenaires sur l'approche de la mission et de les informer
de son état d'avancement. La mission commencera par une réunion de briefing et se
terminera par un débriefing.
4. Personnel
Le soumissionnaire est tenu de fournir du personnel apte à occuper les postes décrits,
sur la base des qualifications requises (dont la preuve doit être fournie par des CV).
Les qualifications spécifiées ci-dessous représentent les exigences permettant
d’atteindre le nombre maximal de points dans l'évaluation technique. Seul le nombre
spécifié d'experts est accepté pour l'offre.
Outre leurs qualifications techniques, tou·te·s les membres de l’équipe doivent aussi
posséder les qualités suivantes :
• Capacité à travailler en équipe
• Sens de l’initiative
• Capacité de communication
• Compétences socioculturelles et interculturelles
• Efficacité d’action, avec une orientation vers les partenaires et les clients
• Esprit interdisciplinaire
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o Expérience avérée en matière d’accompagnement et de structuration de
la formation professionnelle axés sur le marché
o Expérience de direction / de management : 3 ans d’expérience en
gestion d’équipes de recherche
o Expérience de la coopération au développement : 3 expériences de
travail comme consultant technique pour un projet de CD
o Divers : 3 expériences dans la réalisation des analyses statistiques du
marché du travail
3. Expérience régionale/connaissance du pays : 5 ans d’expérience de travail au
Sénégal
4. Langues : connaissances en français au niveau C1 du Cadre européen
commun de référence pour les langues (CECRL)
Tâches
• En tant qu’expert dans le domaine de l’industrie, il.elle aura la charge de
travailler en étroite collaboration avec les acteurs de la branche professionnelle
du secteur de l’industrie au Sénégal et de proposer une analyse sectorielle
permettant d’atteindre les objectifs susmentionnés.
• Exécuter les tâches décrites ci-dessus, y compris la soumission des livrables
requis.
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Qualifications (selon la grille d'évaluation)
1. Formation : diplôme universitaire (Bac+4) en Tourisme, ou en Hôtellerie
restauration
2. Expérience professionnelle
o Expérience professionnelle générale : 08 ans d’expérience dans le secteur
de du Tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration
o Expérience professionnelle spécifique : 3 ans d’expérience concernant la
coopération avec le secteur privé en formation professionnelle
o Expérience de direction / de management : néant
o Expérience de la coopération au développement : 3 expériences de travail
comme consultant technique pour un projet de CD
o Divers : 3 expériences dans la réalisation d’analyses/diagnostics sectoriel
dans le Tourisme, l’hôtellerie et la restauration,
3. Expérience régionale/connaissance du pays : 5 ans d’expérience de travail au
Sénégal
4. Langues : connaissances en français au niveau C1 du Cadre européen
commun de référence pour les langues (CECRL)
Tâches
• En tant qu’expert dans le domaine du BTP, il.elle aura la charge de travailler en
étroite collaboration avec les acteurs de la branche professionnelle du secteur
du BTP au Sénégal et de proposer une analyse sectorielle permettant
d’atteindre les objectifs susmentionnés
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• Exécuter les tâches décrites ci-dessus, y compris la soumission des livrables
requis.
•
Qualifications (selon la grille d'évaluation)
1. Formation : diplôme universitaire (Bac+5) Ingénieur en Génie civil
2. Expérience professionnelle
o Expérience professionnelle générale : 08 ans d’expérience dans le
secteur du BTP
o Expérience professionnelle spécifique : 3 ans d’expérience concernant
la coopération avec le secteur privé en formation professionnelle
o Expérience de direction / de management : néant
o Expérience de la coopération au développement : 3 expériences de
travail comme consultant technique pour un projet de CD
o Divers : 3 expériences dans la réalisation d’analyses/diagnostics
organisationnelles
3. Expérience régionale/connaissance du pays : 5 ans d’expérience de travail au
Sénégal
4. Langues : connaissances en français au niveau C1 du Cadre européen
commun de référence pour les langues (CECRL)
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• Mode de déplacement et frais de mission : voir chapitre 5.2
5. Consignes de calcul
L'offre financière doit tenir compte des exigences suivantes en matière de coûts. L'offre
doit inclure au maximum le nombre total de jours d'expertise spécifiés. Les coûts non
spécifiés dans cette section ne seront pas pris en compte. Le contrat ne donne pas
droit automatiquement à l’utilisation complète des journées, voyages, ateliers ou
autres budgets. Dans le contrat, le nombre de jours / voyages / ateliers ou le montant
des budgets sont convenus à titre de plafonds.
Le soumissionnaire doit également les inclure dans son offre financière les frais de
mission suivants en respectant les taux et prix donnés dans le bordereau de prix. Les
frais de mission réels seront remboursés sur la base de la présentation des documents
appropriés (ordre de mission de la GIZ, demande de remboursement des frais de
voyage, justificatif original pour toute dépense) conformément au règlement de la GIZ
Sénégal en matière de frais de mission qui seront mise à disposition du contractant au
début de la mission. Tous les voyages et déplacements doivent faire l’objet d’une
concertation préalable avec la personne responsable du contrat à la GIZ. Les voyages
doivent être entrepris moyennant les conditions de prix les plus avantageuses
possibles. Si les besoins de déplacement changent au cours du contrat, le budget sera
adapté.
Indemnités
journalières
taux réduit: 6
*Les nuitées sont remboursées comme forfait ou sur présentation de justificatif (facture
de l’hôtel)
La GIZ met à disposition du contractant des véhicules avec chauffeur et carburant pour
les déplacements dans les régions si vu nécessaire pour assurer l’atteinte des objectifs
décrit ci-dessus
Les déplacements au sein de Dakar (y compris Diamniadio) (y compris au bureau de
la GIZ et aux institutions partenaires) sont à la charge du contractant. Si un∙e expert∙e
du contractant n’est pas domicilié au lieu de prestation principale, les frais de mission
nécessaires pourraient être inclut dans le budget selon le règlement de la GIZ Sénégal.
Si cela n’est pas considéré dans l’offre financière initiale ces éléments peuvent être
pris en compte avant la conclusion du contrat.
3. Biens d’équipement
Le contractant doit fournir à ses propres coûts l’équipement des expert∙e∙s pour
l’exécution de la mission du contractant, y compris les ordinateurs portables et
téléphones portables. Un budget pour l’achat d’équipement n’est donc pas à inclure
dans l’offre financière.
La GIZ n’a pas la responsabilité de mettre à disposition des postes de travail pour le
contractant. Pour des jours spécifiques et après accord entre les deux parties, la GIZ
peut mettre à disposition des postes de travail temporaires pour les expert·e·s du
contractant, mais en général cela est la responsabilité du contractant.
4. Ateliers
La GIZ couvre directement les coûts des ateliers prévus dans le cadre de la mission
du contractant. Cela comprend les coûts suivants :
• Location de salles
• Technique
• Modération
• Frais internet
• Prestations de traduction / d’interprétariat
• Restauration
• Matériels requis pour les ateliers
• Frais de voyage pour les expert·e·s partenaires (subsistances, hébergement,
transports)
• Autres frais en rapport avec les ateliers
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Un budget pour coûts des ateliers/événements/formations n’est donc pas à inclure
dans l’offre financière.
Les détails des ateliers sont à discuter entre le contractant et la GIZ dans la
planification de la mission au début du contrat.
5. Autres coûts
Le soumissionnaire doit inclure dans son offre financière un budget fixe forfaitaire pour
les autres coûts de 50 000 XOF par expert.e (donc 300 000 XOF au total). Cela inclut
des coûts de
• Communication (téléphone, internet) des expert·e·s
• Consommables de bureau des expert·e·s
• Impressions pour les besoins individuels des expert·e·s
Si la mission requiert des impressions substantielles, p.ex. pour les partenaires dans
le cadre d’ateliers, évènements, formations etc., elles seront à la charge de la GIZ.
La date limite pour la soumission des offres est le------- à 16h00 GMT.
L’offre et toutes questions liées à cet appel d’offres doivent être envoyées à adresse
du bureau régional
L’évaluation des offres se fera selon une clé de répartition accordant à l’offre technique
(y compris les CV) s une valeur de à 70 % de l’appréciation et 30 % à l’offre financière.
Il est à noter que seulement des expert·e·s avec un permis de travail valable pour le
Sénégal et des cabinets de conseil registrés au Sénégal sont considérés. La GIZ peut
demander preuve si nécessaire.
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