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Procédure d’alerte et gestion de crise 

Version 03

SITA El Beida /SITA Maroc du 07/12/11

OBJET

Cette procédure vise à permettre aux managers d’anticiper et de gérer les situations
exceptionnelles et imprévisibles aux conséquences préjudiciables pour SITA El Beida /
SITA Maroc et SUEZ Environnement.

Elle garantit que :

Le directeur général de SITA El Beida / SITA Maroc sera rapidement informé de


tout incident ou début de crise en rapport avec l’activité de ces deux entreprises
La société gardera un pouvoir de décision permanent en cas de crise
La société informera immédiatement SUEZ Environnement pour les événements
entrant dans le champ d’application de cette procédure (réf procédure Suez
Environnement 1/031/210 « Alert and Crisis management »)

CHAMP D’APPLICATION

On convient de parler de situation de crise devant des événements susceptibles de porter


gravement atteinte :

1. au fonctionnement de l’entreprise

2. à la santé/sécurité de ses salariés

3. à la santé ou à la sécurité de tiers, lorsque SITA El Beida a une part de


responsabilité dans ces événements

Ces événements peuvent être classés en deux catégories :

1. ÉVÉNEMENT CIRCONSCRIT À UN SITE, OU INTERNE À L’ENTREPRISE

 Accident mortel (d’un salarié, d’un intérimaire, d’un intervenant extérieur ou


d’un tiers impliquant SITA El Beida ou SITA Maroc), malaise entraînant la mort ou
suicide sur le lieu de travail – voir procédure de gestion des accidents du travail.

 Problème grave de sécurité ou de sûreté sur un site (ex : incendie, explosion,


épidémie, actes de vandalisme majeur ou de terrorisme…)

 Dégâts matériels importants (incendie, explosion ayant nécessité l’intervention


des services de secours extérieurs) éventuellement accompagnés de dégâts
corporels

 Evénement ayant un impact majeur sur l’environnement (pollution)

 Conflit social majeur (grève, manifestation)

Rédaction : A. Poivey-Bellagamba, coordinatrice Santé et Sécurité ; Imane Mozher, responsable 1


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 Mise en cause publique de la société ou attaque médiatique

2. ÉVÉNEMENT DONT L’AMPLEUR DÉPASSE LE CADRE DE L’ENTREPRISE

 Catastrophe naturelle (tremblement de terre, inondation)

 Epidémie humaine ou animale avec répercussions sanitaires majeures

 Accident menaçant SITA El Beida ou ses salariés (pollution majeure autour


d’un site, incendie de grande ampleur)

 Menace terroriste dans le royaume

PRINCIPES DIRECTEURS

1. ANTICIPATION

Toute situation de crise potentielle devra être identifiée le plus tôt possible, afin
d’anticiper sur les conséquences potentielles de l’événement et les mesures à prendre
(matérielles, humaines et organisationnelles).

2. PROTECTION DES PERSONNES ET DES BIENS, ASSISTANCE AUX VICTIMES

En cas d’événement ayant causé des blessures, la priorité est d’avertir les secours (n°
d’urgence ci-dessous)

Protection civile : 15

Police : 190

Gendarmerie royale : 177

Le témoin de l’événement prévient immédiatement les secours et l’encadrement de


proximité (chef d’équipe, chef de secteur, responsable de site).

3. ALERTE AU CODIR

Rédaction : A. Poivey-Bellagamba, coordinatrice Santé et Sécurité ; Imane Mozher, responsable 2


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SITA El Beida /SITA Maroc du 07/12/11

En cas de signe d’alerte ou de situation de crise avérée, contacter le Directeur Général,


et son n-1 concerné membre du CODIR, s’il ne peut être joint sur le champ .

Le Directeur de l’exploitation concernée, et le Directeur Général ou membre du CODIR


contacté, devront, avec l’aide de la Coordinatrice Santé et Sécurité :

- évaluer la nature et la gravité de la situation : s’assurer qu’il s’agit bien d’une


situation de crise potentielle

- définir avec lui la composition et la localisation de la cellule de crise, et contacter


ses membres

- définir les autres interlocuteurs internes et externes, et les contacter

4. ENQUÊTE INITIALE ET COMPTE RENDU DE L’ÉVÉNEMENT (SI L’ÉVÉNEMENT CONCERNE UN


SITE PARTICULIER)

Le responsable d’exploitation enquête sur l’événement (recueil des faits, photos,


témoignages…) et met en œuvre les actions d’urgence qui s’imposent, en accord avec le
directeur d’astreinte puis la cellule de crise.

Il renseigne un compte-rendu initial de l’événement, qu’il présente à la cellule de crise.

5. CELLULE DE CRISE ET ALERTE AU GROUPE

 Cette cellule se réunit avant la crise pour les situations pouvant être anticipées (ex :
incendie de grande ampleur à proximité d’une exploitation, menace d’épidémie)

 Dans le cas où la situation n’a pu être anticipée, la cellule se réunit pendant la crise
si les circonstances le permettent (ex : inondations), ou à la sortie de l’événement
si les circonstances n’ont pas permis de se réunir en per-critique (ex : tremblement
de terre).

 La composition de la cellule de crise varie selon la nature et le périmètre de la crise


(voir détail des scénarios).

 La cellule de crise informe la responsable communication et définit avec elle le


scénario de gestion de la communication de crise (voir note communication de crise).

Le Directeur Général de SITA El Beida déclenche l’alerte au groupe par l’intermédiaire du


numéro d’urgence « SOS international ».

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6. MAINTIEN DE L’ACTIVITÉ

Pendant la crise ou en sortie de crise, SITA El Beida devra s’organiser pour assurer au
maximum la continuité de ses activités. Les difficultés auxquelles elle risque d’être
confrontée, et les pistes de solutions envisagées, sont de plusieurs ordres :

 Absentéisme (personnes malades ou blessées, retenues au domicile) : l’objectif est


de maintenir une activité avec un effectif réduit. Pistes de solutions : se limiter à
certaines activités ou certains secteurs, hiérarchiser les priorités – tenir à jour une
liste de polyvalence des agents : ressources internes identifiées et agents formés.

 Manque de matériel (endommagé, immobilisé) : définir les secteurs et les activités


prioritaires, les solutions de maintenance en cas de crise.

 Sur-risque exceptionnel pour les personnes et le matériel roulant lors des sorties :
limiter les sorties au strict minimum, privilégier le télétravail lorsqu’il est possible.

Dans tous les cas de fonctionnement en mode dégradé, il faudra définir et respecter
certaines consignes de sécurité « non négociables ».

Pistes de solutions

Problématique Hiérarchiser les Polyvalence Télétravail Non négociable


priorités des agents
(activités/secteurs)

Absentéisme

(personnel malade ou X X X Formation au mode


blessée, retenues au opératoire et consignes
domicile) de sécurité avant toute
nouvelle affectation

Manque de matériel Ne pas utiliser de


matériel dont les
(endommagé, immobilisé) X dommages
compromettent la
sécurité du personnel ou
des tiers

Sur-risque pour les


personnes et le matériel
roulant lors des sorties X X

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7. RÉUNION ET RAPPORT D’ANALYSE

Une réunion d’analyse, rassemblant tous les acteurs liés à cet événement, doit être
organisée. La réunion est supervisée par le Directeur Général, ou son représentant par
délégation, et animée par le référent dans le domaine de compétence concerné
(Coordinateur santé et sécurité si la crise concerne la santé et la sécurité du personnel,
directeur des ressources humaines s’il s’agit d’un conflit social, directeur technique s’il
s’agit d’une immobilisation de matériel...).

Un rapport détaillé est rédigé, validé par le Directeur Général de l’entité. Il mentionne les
informations spécifiées dans la procédure 10/031/321 (rapport d’analyse
d’événement grave). Il doit être aussi précis que possible, incluant des
photos/schémas, et les actions correctives mises en place.

Le rapport complet, incluant l’arbre des causes et la décision de justice le cas échéant
doit être adressé à Suez Environnement dans les 3 mois qui suivent l’événement.

8. POUR LES ACCIDENTS MORTELS : RETOUR D’EXPÉRIENCE ET COMMISSION D’EXAMEN


DES ACCIDENTS GRAVES (CEAG)

Les accidents de type 1 et 2 doivent faire l’objet d’un « flash info » diffusé au sein
de l’entité.

Des mesures doivent être prises à la fois localement et au niveau du groupe pour éviter
une récidive. La Commission d’examen des accidents graves (CEAG) se réunit à huis
clos après chaque accident mortel de type 1, ou à la demande de l’un de ses
membres. Participent à cette réunion le Directeur Général de l’entité, son coordinateur
Santé-Sécurité, et le responsable du site où a eu lieu l’accident (définition des types
d’accident 1, 2, 3 dans le tableau ci-dessous).

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TYPE 1 : TYPE 2 : TYPE 3 :

CAUSE MANAGERIALE  CAUSE COMPORTEMENTALE AUTRE CAUSE

Méconnaissance ou prise en compte Accident ne répondant pas aux Autres accidents, qui ne peuvent
insuffisante de la prévention des critères d’un accident de type 1, et être classés ni en 1 ni en 2.
risques dans le management de impliquant le comportement
l’entité. individuel d’un salarié de Suez
Environnement, de manière isolée et
imprévisible

1. Non respect de règles


connues et dépourvues
d’ambiguïté, comme :

 Le code de la route
 Consignes de base de l’activité

2. Mise en danger d’autrui

3. Intention de nuire

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