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Le mal

Arthur Rimbaud

Un spectacle apocalyptique :

La guerre est évoquée des le 1er vers a travers les figures rhétorique « les
crachats rouges de la mitraille »

Cette métaphore comparant les coups de feu a des « crachats rouges ». Rouge
est le symbole du feu ou du sang. 

On remarque aussi le champ lexical de la guerre : mitraille, bataillons, folie


épouvantable, cent milliers d’hommes, morts

Rimbaud commence déjà à animer son tableau vivant qui incarne la guerre.

L’allitération en « f » ; sifflent, infini, feu, folie, fais, fumant. Et l’allitération en


« r » ; crachats rouges, Mitraille, écarlates, vertes, roi, raille, croulent, broie.
Reproduisent les sonorités des bombardements et le vacarme des guerres,
l’assonance en « a » et « i » donne l’effet de rire du Roi, sans que le son
mécanique de la mitraille ne cesse. C’est le carnage total. C’est une scène
purement apocalyptique.

Une poésie engagée :

Dans les deux tercets du sonnet, Rimbaud nous porte sur une autre
dimension, un autre endroit, une place qui est toute différente de la
première.

C’est l’Eglise catholique. La douceur et le calme marquée par


l’allitération en « s » dans les tercets ; damassées, encens, calices,
bercement, ramassées, angoisse, sou.
Il dénonce aussi la cupidité de l’Eglise à travers le champ lexical de
luxe, grands calices d’or, gros sou.

Deux endroits différents, mais qui sont lié, l’un implique l’autre. C’est
la religion qui pousse les gens à se s’entretuer.

La nature est glorifiée par Rimbaud, elle est présente à travers


l’interjection ; Nature ! O toi .la nature lui est familière et il la vénère.

L’accumulation ; dans l’été, dans l’herbe, dans ta joie. Exprime une


vision idyllique de la nature sacrée, mais souillé par la guerre.

Conclusion :

En tant qu’un témoin de la guerre franco-prussienne de 1870,


Rimbaud fait part ici de son engagement en exprimant sa révolte
contre les pouvoirs et la guerre.

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