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GENERALITES
La motopompe est un engin de lutte contre l’incendie comportant essentiellement une pompe
accouplée à un moteur thermique.
La pompe est généralement munie d’un dispositif dit : « Amorceur » destiné à réaliser le vide
de la tuyauterie d’aspiration.
MISE EN ŒUVRE
Elle peut être mise en œuvre soit :
- en aspiration dans une nappe d’eau ;
- en refoulement sur bouche ou poteau d’incendie,
- alimentée par une tonne d’eau,
- en relais.
Elle est susceptible de refouler l’eau en réalisant des débits et pressions permettant d’assurer,
à l’aide d’un équipement approprié, l’alimentation correcte d’une ou de plusieurs lances de types
correspondants aux capacités hydrauliques de la motopompe considérée.
TYPES DE MOTOPOMPES
On distingue généralement :
A- Les groupes motopompes haute pression :
Ces motopompes sont susceptibles de débiter 30 à 50 litres par minute (02 à 03 mètres –
cubes par heure) sous 40 bars. Elles équipent certains véhicules d’incendie dotés d’une tonne et sont
munies d’un orifice de refoulement et d’un orifice d’alimentation de 20 mm.
B- Les groupes motopompes légers :
Equipent certains véhicules de lutte contre les feux de forêts, les commandos héliports et les
équipes légères de montagnes (motopompe dorsale).
Leur débit est de 100 litres par minute (06 mètres – cubes par heure sous 06 ou 25 bars. Elles
ont une sortie refoulement de 20 mm et un orifice d’alimentation de 20 ou 40 mm.
C- La motopompe portable légère :
Destinée généralement aux mêmes usages que les groupes motopompes.
- débit nominal de 250 litres par minute (15 mètres – cubes par heure) sous 06 bars de dénivelée.
- Elle est installée sur un bâti de transport muni d’un dispositif de portage à main, variable au
choix permettant de la transporter :
- A bras par deux (02) hommes,
- A bras par un (01) seul homme (en brouette),
- Sur un traîneau ou une barquette de neige.
Elle est équipée d’un orifice de refoulement de 40 mm, d’alimentation de 65 mm, de trois
(03) aspiraux de 65 x 02 mètres, une crépine et un filtre amovible.
D- Motopompe portable allégée :
Débit nominal 500 litres par minute (30 mètres – cubes par heure) sous 07 bars à 5,50 mètres
de dénivelée.
Elle est installée sur un bâti avec dispositif de portage à main, variable au choix permettant
de la transporter :
- à bras par deux (02) hommes,
- à bras par un seul homme (en brouette),
- sur un traîneau ou une barquette de neige.
Elle est équipée d’un orifice d’alimentation de 65 mm avec filtre amovible et bouchon de 65
mm, un orifice de refoulement de 65 et est dotée de quatre (04) aspiraux de 65 x 02 mètres et une
crépine de 65 mm.
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E- Motopompe portable :
- Débit nominal 500 litres par minute (30 mètres –cubes par heure) sous 10 bars à 5,5 de
dénivelée.
- Elle est installée sur un bâti de transport muni d’un dispositif de portage au choix permettant
de la transporter :
- à bras par deux (02) hommes,
- à bras par un seul homme (en brouette),
- sur un chassie remorquable.
- en position fixe ou facilement amovible sur un véhicule d’incendie avec tonne,
- éventuellement sur une embarcation de sauvetage ou de reconnaissance pour l’attaque d’un
feu en zone inondée.
Elle est équipée d’un orifice d’alimentation de 65 mm avec filtre amovible et bouchon de
65mm, un orifice de refoulement de 65 mm et est dotée de quatre (04) aspiraux de 65 x 02 mètres et
une crépine de 65mm.
Son poids total est égal au plus à 160 kilogrammes.
F- Motopompe remorquable :
C’est la motopompe d’incendie dont le chassie est muni d’un essieu à deux (02) roues
montées sur amortisseurs et d’un dispositif permettant le remorquage à l’aide d’un véhicule ; elle
peut également être placée à bras. Le personnel et le matériel nécessaire à l’utilisation de ces engins
sont en principe transportés par le véhicule assurant le remorquage.
On distingue :
a) La motopompe remorquable de 1.000 litres par minute sous 10 bars.
Q = 1.000 litres par minute (60 mètres – cubes par heure) sous 10 bars à 5,50 de dénivelée.
Elle est équipée de :
un orifice d’alimentation de 100 mm avec filtre amovible et bouchon de 100 mm,
deux (02) orifices de refoulement de 100 et 65 mm
et est dotée de cinq (05) aspiraux de 100 x 02 mètres, une crépine de 100, un flotteur,
une coude d’alimentation.
b) La motopompe remorquable de 1.000 litres minute sous 15 bars.
Ses autres caractéristiques et équipements sont par ailleurs en tous points identiques à ceux
de la motopompe remorquable de 1.000 litres par minute sous 10 bars.
1. Les groupes motopompes haute pression et légères sont réservées à des emplois très
particuliers et limités.
2. Les motopompes portables, légères, allégées ou non et les motopompes remorquables, dont
le poids varie entre 45 à 85 kilogrammes, pour les premières à 750 kilogrammes pour les
seconds peuvent être utilisées à :
Leur emploi direct en aspiration pour un épuisement est en principe interdit, toutefois, en cas
d’urgence, (sauvetage de bateau par exemple), il peut être admis moyennant certaines précautions.
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PERSONNEL
Il est transporté par le véhicule tracteur ou tout autre véhicule spécialement affecté au
transport du personnel.
Il comprend :
- Un sous–officier, chef de détachement (ou un officier).
- Une ou deux (02) équipes de trois (03) hommes selon le type de motopompe.
- Un conducteur,
- Un sous–officier d’attaque,
- Un sous–officier d’alimentation,
- Une radio–téléphoniste.
MANŒUVRE
Etablissements
(voir manœuvre au fourgon).
Alimentation de la motopompe
Elle peut être réalisée :
en aspiration,
en refoulement,
en relais.
Cette règle s’applique encore plus particulièrement lorsqu’il s’agit d’eau chargée.
Sous les réserves ci-dessus, les motopompes peuvent être utilisées en aspiration pour un
épuisement. L’eau est alors rejetée à l’extérieur après son passage dans la pompe au moyen de
tuyaux de refoulement.
Pour un épuisement au premier sous – sol (dénivellation 05 mètres environ), l’appareil peut
être utilisé directement sur une bouche d’incendie ayant une pression de 04 bars, tant que la
longueur de l’établissement d’alimentation et de refoulement ne dépasse pas 120 mètres.
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Pour un épuisement des deuxièmes sous–sol (dénivellation 10 mètres), cette même
alimentation est admissible si la longueur des établissements ne dépasse pas 80 mètres.
NOTA : Pour tous les épuisements s’exécutant dans les conditions sortant des limites fixées ci –
dessus, ainsi que l’obtention de gros débits (80 à 100 mètres – cubes par heure) relever la pression.
(Cas exceptionnelle),
Dans ces conditions d’emploi, l’eau d’alimentation de la turbine augmente les débits utiles
prévus. La motopompe peut être avantageusement employée.
NOTA : Ne jamais employer la motopompe portable de 500 litres par minute pour alimenter le
groupe vide-cave ; utiliser obligatoirement la motopompe portable de 1.000 litres par minute au
moins.
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LA POMPE CENTRIFUGE
I – DEFINITION :
Une pompe centrifuge est une roue à aubes tournant autour d’un axe, dans une cellule
formée par deux joues parallèles.
II – DESCRIPTION ET FONCTIONNEMENT :
L’eau passe alors par des pièces ayant une courbure étudiée et appelées diffuseurs. Ces
diffuseurs ont pour but de transformer graduellement en pression la vitesse de l’eau à la sortie de la
roue. A la sortie des diffuseurs, l’eau, qui a perdu en vitesse et gagné en pression, entre dans le
colimaçon, appelé aussi collecteur circulaire, ou anal de retour, qui le conduit au refoulement ou à
l’entrée d’une autre roue identique, selon que la pompe est à un ou à plusieurs étages : dans ce cas,
on dit que la pompe est multicellulaire.
Si l’eau entre dans une seconde roue, elle y arrive avec la pression avec la pression reçue
de la première, reprend en conservant cette pression, une nouvelle énergie, à nouveau transformée
en pression ( qui s’ajoute à la première) par les diffuseurs suivants, et ainsi de suite.
NOTA : L’ensemble d’une roue, d’une couronne de diffuseurs et d’une couronne de canaux fixes
constitue une cellule.
On dit qu’une pompe est à deux étages quand l’eau, sortant d’une première cellule,
pénètre dans une seconde, identique et branchée sure le même arbre, à la sortie de la première.
La pompe centrifuge ne permet pas l’aspiration ; il est indispensable, si elle n’est pas
alimentée par de l’eau en pression, de lui adjoindre un dispositif apte à faire le vide, appelé
amorceur.
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L’AMORCEUR A « ANNEAU D’EAU »
AVEC ROBINET D’ECHAPPEMENT D’AIR
I – DEFINITION :
L’amorceur est une pompe à vide adjoint à la pompe centrifuge et destiné à réaliser le vide
d’air dans la tuyauterie d’aspiration et dans le corps de la pompe.
II –: DESCRIPTION :
Une chambre cylindrique C, aménagée à la partie avant de la pompe, branchée sur l’arbre de
celle –ci et ayant son centre en N.
Une fenêtre F1 qui communique la chambre C à la canalisation d’aspiration de la pompe.
Une fenêtre F2 qui communique la chambre C à l’extérieur par l’intermédiaire d’un robinet
purgeur d’air (type laflaye ou type à bille sihi ).
Une roue à palettes P ayant son centre N’ décalée de N, qui est clavetée sur l’arbre de la
pompe et qui est plus proche de F2 qu’à F1 qui se trouve de part et d’autre.
Un dispositif de commande de l’amorceur.
III – FONCTIONNEMENT :
Devant F1, les chambres se remplissent d’air pris dans la canalisation d’aspiration,
lorsqu’elles arrivent devant F2, l’air qu’elles contiennent est refoulé à l’extérieur, puisque la
capacité des chambres diminue.
Ainsi, l’air est aspiré, puis refoulé, le vide se fait, et l’eau de la nappe arrive à la pompe.
L’amorçage étant réalisé, fermer le robinet qui permettait le passage de l’eau en excédant et de l’air
provenant de l’amorceur.
IV – CONDUITE DE L’ASPIRATION :
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L’AMORCEUR DU TYPE EJECTEUR
UTILISANT LES GAZ D’ECHAPPEMENT DU
MOTEUR
I – DEFINITION :
L’amorceur est une pompe à vide adjoint à la pompe centrifuge et destiné à réaliser le vide
d’air dans la tuyauterie d’aspiration et dans le corps de la pompe.
II – DESCRIPTION :
III – FONCTIONNEMENT :
IV – CONDUITE DE L’ASPIRATION :
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L’AMORCEUR A EJECTEUR HYDRAULIQUE
I – DEFINITION :
L’amorceur est une pompe à vide adjoint à la pompe centrifuge et destiné à réaliser le vide
d’air dans la tuyauterie d’aspiration et dans le corps de la pompe.
II – DESCRIPTION :
III – FONCTIONNEMENT :
IV – CONDUITE DE L’ASPIRATION :
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PREMIER SECOURS MOUSSE
I - GENERALITES
Le premier secours mousse est un véhicule conçu pour intervenir avec le maximum de
rapidité dans une opération d’extinction ou de sauvetage en principe essentiellement en secteur à
caractère urbain dominant.
Cette rapidité d’intervention est obtenue par :
- le maintien permanent du personnel à proximité de l’engin,
- le transport d’une réserve d’eau, de l’ordre de 600 litres, utilisable instantanément,
- une dotation de 120 litres d’émulsifiant et un équipement approprié à la production de mousse,
- une dotation de matériels nécessaires à l’exécution de certains sauvetages et autres opérations
élémentaires.
Le premier secours mousse part seul en principe dans son secteur :
* pour tout feu ayant existé,
* quand les renseignements reçus lors de l’appel de secours permettent au chef de garde de
juger qu’il sera suffisant,
* quand il y a doute de la véracité de l’appel (sauf la nuit),
* pour feu de cheminée, en cas d’absence de la voiture à feu de cheminée,
* pour feu dans un conduit de fumée industriel ou dans conduit unitaire,
* pour liquide répandu sur la voie publique (essence etc…).
En tout état de causes, l’intervention de cet engin est réglée par le chef de corps, suivant la
situation du secteur.
Un fourgon ou tout autre engin équivalent doit être demandé par le sous officier du premier
secours s’il estime que la lance du dévidoir tournant doit s’avérer insuffisante ou s’il s’agit d’une
opération de longue durée.
Quand le premier secours est engagé en même temps que d’autres engins pompes, il doit être
envoyé dès que sa présence n’est plus absolument indispensable.
II – PERSONNEL
1) Equipement hydraulique
- une (01) dotation d’émulseur de cent vingt (120) litres (en réservoir fixe ou en jerricans),
- un (01) injecteur fixe de 40 ou mobile de 65 avec longueur de un (01) mètre de tuyau muni à
chaque extrémité d’un demi – raccord de 65,
- une (01) lance à mousse de 40 ou 65 selon le cas.
3 ) Matériel d’utilisation
Matériel d’extincteur
Matériel d’exploration
Matériel de sauvetage
Matériel d’éclairage
- un (01) projecteur portatif,
- un (01) projecteur orientable,
- lampes de poche,
- vingt cinq (25) mètres de câbles sur tambour.
Une clé de barrage, une clé pour poteau d’incendie, clé fontainier, un tricoise de 100, 06
tricoises de 70, un étrangleur, deux (02) obturateurs de 70, deux extincteurs (01 à poudre, 01 à gaz
carbonique), un pare feu, une paire de gants de protection, une petite pince avec gaine, une grande
pince, une hache, une pelle, un ciseau pour trouée, une raclette à feu de cheminée, une paire de
bottes cuissardes, un jeu de clé de gaz, un détecteur d’oxyde de carbone.
IV – MANŒUVRES
a) Généralités
NOTA : La capacité hydraulique de la pompe peut être utilisée à plein (deux grosses lancent par
exemple et même dans certaines conditions particulièrement favorables d’alimentation, deux
grosses lances et deux petites lances ou trois grosses lances ; ces lances supplémentaires sont
établies sur le premier secours par le personnel d’autres engins).
b ) Alimentation de la tonne
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c ) Alimentation de la pompe
1) Rôle du sous–officier
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4) Rôle du servant
- emporte une courroie d ‘amarre et une tricoise,
- aide le chef et le sous – chef à entraîner le tuyau qu’il amarre s’il y’ a lieu dès que
l’établissement est terminé,
- transmet au conducteur l’ordre «halte »,
- assure la liaison avec le conducteur qu’il aide au besoin pour l’alimentation de la tonne,
- surveille ensuite l’établissement.
5) Rôle du téléphoniste
- muni de sa sacoche contenant le cahier de renseignements et du projecteur portatif, assure la
transmission des messages,
- aide si nécessaire à l’établissement (longueur, cheminement difficile),
6) Rôle du conducteur
- cale une roue,
- enclave la pompe,
- donne une pression de 06 bars si aucune autre ne lui est indiquée ou de 08 bars si la lance est
équipée de diffuseur,
- déroule un petit tuyau de 45 mm muni d’un raccord de réduction (40 x 20) en prévision de la
nécessité de prolongement de l’établissement et le branche sur une sortie de refoulement
correspondante.
- Retire le bouchon de remplissage de la tonne pour surveiller le niveau d’eau.
- Prend, sans en attendre l’ordre, toutes les dispositions pour l’alimentation de la tonne.
- Veille au bon fonctionnement du moteur (graissage, refroidissement).
d) Rôle du servant
reçoit la commande envoyée par le chef,
amarre la lance et commande «hissent »,.
guide l’ascension du tuyau
Dans ces deux (02) cas, les deux (02) petites lances sont établies simultanément par le chef et le
sous – chef, le servant met en place la division s’il y’ a lieu et aide l’un ou l’autre porte – lance
suivant les ordres reçus.
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V – MANŒUVRES A MOUSSE
1) Rôle du sous–officier
- emporte la petite pince, une commande et une lampe de poche ;
- après reconnaissance, détermine le point d’attaque pour manœuvrer dans le sens du vent,
- indique au conducteur le mode d’alimentation en eau,
- commande «lance à mousse, établissez ».
2) Rôle du chef d’équipe
- emporte la lance à mousse, une commande, le pare feu, les gants de protection,
- raccorde le petit tuyau de 45 mm de la lance à mousse,
- attaque le feu.
3) Rôle du sous – chef
- Prend le ou les petits tuyaux nécessaires,
- Procède à l’établissement du point d’attaque au premier secours,
- Donne le dernier demi –raccord au conducteur, qui le branche sur l’orifice de refoulement et
ouvre la vanne,
- Retourne à la lance, double le chef et le remplace au besoin.
4) Rôle du conducteur
- assure la conduite de la pompe dans les conditions habituelles en donne au refoulement la
pression prévue à cet effet.
1) Rôle du sous–officier
Matériel à emporter :
Chef : un (01) tuyau de 70 x 40 m ou 20 m, gants de protection, pare-feu, lance à mousse.
Sous – chef : un (01) injecteur monté sur sa longueur de 01 mètre de tuyau de 70 mm, (01) un
dévidoir à bobine (dévidoir de gauche si l’engin est pourvu de deux (02).
Servant : un (01) dévidoir avec le sous – chef, une (01) vanne de pied d’échelle (si le dévidoir n’est
pas équipé de division mixte).
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2) Rôle du chef
4) Rôle du servant
5) Rôle du conducteur
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LE FOURGON POMPE TONNE
I – GENERALITES
Le fourgon pompe tonne est une autopompe utilisée en particulier par les services de secours
et de lutte contre l’incendie en secteurs semi – ruraux et ruraux.
Mais il convient également très bien pour l’armement des centres de secours de secteurs
urbains, aux ressources en eau un peu réduite en raison de l’espacement des hydrants et dont les
effectifs sont limités.
Doté d’une citerne d’eau et d’une pompe entraînée par le moteur de traction de l’engin, le
fourgon pompe tonne permet, grâce au matériel qu’il transporte et à ses possibilités hydrauliques, de
mener à bien en première intervention :
- toutes les opérations d’extinction courantes mettant en œuvre jusqu’à deux (02) lances
65/18 à 300 mètres,
- les opérations de sauvetages élémentaires
Leurs citernes permettent l’alimentation immédiate d’une lance du dévidoir tournant, lui
donne également la capacité d’intervention rapide propre au premier secours, en présence d’un feu
important.
Il est en outre doté d’un équipement de protection de mousse mobile. Le fourgon pompe
tonne peut éventuellement opérer seul, même sur un feu d’une certaine importance.
II – PERSONNEL
Le personnel comprend normalement huit (08) gradés et sapeurs.
- un (01) officier ou sous–officier, chef de garde ;
- deux (02) équipes de trois (03) hommes chacune ;
- un (01) conducteur.
III – MATERIEL
a ) Matériel d’extinction
un (01) dévidoir tournant armé de quatre (04) tuyaux de 20 x 20 et une (01) lance
de 20 x 02 mètres,
deux (02) dévidoirs à bobine armés de 200 mètres de tuyaux de 70,
200 mètres de tuyaux de 70 roulés sur eux – mêmes (dont 02 munis de lances
200 mètres de tuyaux de 45 (dont 02 sur de lances et un muni d’un raccord de
réduction de 40 x 20),
deux (02) lances de 65/18 à diffuseur,
quatre (04) lances de 40/14 à diffuseur,
une (01) lance du dévidoir tournant,
éventuellement une (01) lance 100/25 et deux (02) ou trois (03) longueur de
tuyaux de 110 mètres,
une (01) division de 100/03 x 65 à robinet,
un (01) jeu de raccord de réduction (100/25 ; 65/40),
une (01) retenue de 100,
une coude d’alimentation de 100
un collecteur d’alimentation de 2 x 65/100 à clapet ;
une coude d’alimentation de 40
une (01) pompe à main ou un (01) seau pompe,
un (01) appareil à pulvérisateur à feu de cheminée,
deux (02) battes à feu,
b) Matériel d’exploration
trois (03) appareils respiratoires isolants (au moins) avec chacun une (01) batterie
de rechange,
deux (02) commandes,
un (01) grappin avec chaîne de commande,
c) Matériel de sauvetage
deux (02) cordages,
deux (02) sangles,
une (01) gaffe,
une (01) échelle à coulisse à deux (02) plans grand modèle,
une (01) échelle à crochets à un plan,
un (01) inhalateur avec quatre (04) bouteilles d’oxygène,
un (01) insufflateur,
une boîte électro-secours ;
un (01) brancard pliant et un souple,
une (01) petite bâche,
une (01) couverture,
une (01) trousse de secours,
éventuellement une bouée de sauvetage,
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d) Matériel d’éclairage
IV – MANŒUVRE
- deux (02) grosses lances avec éventuellement deux (02) petites lances en appui, si on
dispose de division mixte (respectivement par 2ème et la 1ère équipe),
- quatre (04) petites lances jusqu’à 340 mètres division alimentée à 300 mètres par la 1ère et
2ème petite lance par la 1ère équipe, puis 3ème et 4ème petite lance par la 2ème équipe, division
alimentée successivement par la 2ème équipe,
- une (01) grosse lance et deux (02) petites lances (respectivement par la 2 ème et 1ère équipe)
plus éventuellement une (01) 3ème petite lance en appui par le 2ème servant,
L’établissement de la lance et des tuyaux de 100 par la 2 ème équipe, côté point d’attaque
jusqu’au collecteur de 2 x 65 x 100 (alimentation du collecteur au moyen de deux (02)
établissements de 70 par la 1ère équipe),
- une (01) grosse lance (l’établissement commence par la 2ème équipe avec le 1er dévidoir et
terminé par 1ère équipe avec l’autre dévidoir).
- une (01) ou deux (02) petites lances par la 1ère équipe, sur division alimentée par la 2ème
équipe.
- une (01) ou deux (02) lance à mousse deux (02) mètres – cubes par minute,
- une (01) lance à mousse de quatre (04) mètres – cubes par minute.
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LES ECHELLES AERIENNES
I. GENERALITES
Les échelles aériennes souvent appelées encore communément « grandes échelles » sont
employées :
- pour effectuer des sauvetages par l’extérieur, aux étages supérieures des immeubles, lorsque
l’accès à ceux-ci est impossible par les moyens d’accès normaux ;
- pour attaquer le feu en le dominant si la nature du sinistre ou la disposition des lieux justifie
ce procédé.
Les sauvetages et les établissements sont faits, en principe, par l’équipe de l’échelle.
- Les échelles aériennes peuvent également servir au cours des reconnaissances ; être utilisées
pour supporter des établissements de tuyaux, des appareils d’éclairage (fig. 1) ; sous certaines
conditions, être employées en « pont » (fig. 2) et, très exceptionnellement, comme grues.
On distingue :
Seule l’échelle de 18 m peut être remorquée par un véhicule adapté à ce mode de transport, à
bord duquel se trouvent le personnel et le matériel accessoire de mise en œuvre.
Ainsi amenée sur le lieu de l’intervention, l’échelle remorquable est manœuvrée dans les
mêmes conditions que l’échelle sur porteur.
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IV. LES ECHELLES PIVOTANTES AUTOMOTRICES DE 18 M
Elle est destinée à remplacer les échelles sur porteur ou remorquables dans les
agglomérations où la construction est de hauteur limitée et lorsque les conditions de circulation et la
configuration interne des îlots le permettent.
Elle est constituée par un châssis automobile, une carrosserie – plateau et une échelle
pivotante.
Elle a les mêmes caractéristiques que la précédente mais est pourvue d’un dispositif de
commande électrique des manœuvres de dressage et développement (ou de développement seul).
Elles comportent un « parc à échelles » à quatre plans, dont le premier est fixé à un berceau
de dressage, monté sur une tourelle pivotante, elle – même placée sur un châssis automobile dont la
stabilité en cours de manœuvre est assurée par quatre vérins, disposés de part et d’autre du pont
arrière, et un dispositif de blocage des ressorts arrière.
Généralités
Cet engin est constitué par un parc d ‘échelles à 4 plans, d’une longueur développée totale de
24 mètres, sur berceau de dressage fixé, sans pivotement possible, sur un châssis de chariot élévateur
tous terrains.
Les pneus, de gros diamètre et gonflés à faible pression, permettent le franchissement aisé, et
sans risque de détérioration, des établissements de tuyaux, ainsi que la progression sur terrain non uni
(possibilité de franchissement de voies ferrées, de trottoirs, par exemple).
Toutes les commandes sont automatiques, depuis le poste de pilotage ; aussi les manœuvres
peuvent – elles être effectuées par un seul homme, gradé conducteur échelier, mais l’engin est
également pourvu de commandes manuelles, à n’utiliser qu’en cas de nécessité absolue.
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VII. Les échelles pivotantes automatiques (E.P.A) (fig 9)
Appelées antérieurement échelles mécaniques (E.M), les E..P.A sont constitués par un parc à
échelles disposé sur un berceau de dressage fixé sur une tourelle, susceptible de pivoter sur un
châssis automobile porteur.
Tous les mouvements, ainsi que la mise d’aplomb automatique de l’échelle, dressée et
développée sur un terrain présentant une déclivité de 10 % maximum, sont commandés par des
mécanismes dont le fonctionnement est assuré, mécaniquement ou hydrauliquement par le moteur
même du véhicule.
Ces échelles sont en outre dotées de dispositifs divers de sécurité (se reporter aux notices
techniques des constructeurs).
Sur le carter des mécanismes sont disposés également trois arbres de commande permettant
d’effectuer, le cas échéant, toutes les manœuvres à bras.
Il existe des E.P.A de 30 m, dont le parc à échelles comporte quatre plans et des E.P.A DE
45 m, à cinq plans avec nacelle – ascenseur et même de 60 m.
Les E..P.A de 30 m peuvent être pourvues, à demeure soit :
- d’une lance orientale, à orifices interchangeables de 16 à 20 mm (ce dernier ne devant être
utilisé que pour un balayage vertical, en raison des effets de réaction qui seraient dangereux
latéralement).
- d’une plate – forme supérieure, susceptible de recevoir 2 occupants et d’où les manœuvres
peuvent être commandées directement. La plate – forme peut être, éventuellement, pourvue elle –
même d’une lance orientale en site et azimut, à orifices interchangeables de 16 à 20 mm, avec, en
plus, une prise de 20, permettant de brancher une longueur de 2 m de tuyau de 25, susceptible
d’être prolongée elle – même au moyen de 2 tuyaux de 25 x 20 m roulés en double (pénétration
dans un appartement, par une fenêtre, avec une lance de 20/7 ou 8).
La plate–forme, directement accessible depuis le parc d’échelles et une façade d’immeuble,
permet des sauvetages en continu ou discontinu (dans ce dernier cas les personnes sont amenées
directement au sol en reployant et abaissant le parc).
Les commandes de la plate – forme sont du type « homme mort » et, par mesure de sécurité,
une commande placée au poste de la tourelle permet de prendre, à tout moment, la priorité de
manœuvre à partir de ce dernier.
Le poids total des E.P.A est de l’ordre de 11 à 13 tonnes.
Personnel
L’équipage des E.P.A se compose de quatre hommes :
- un chef de voiture, gradé conducteur et échelier confirmé ;
- une équipe de manœuvre : chef, sous chef, servant.
Le personnel se place comme suit :
- Au commandement « A vos rangs ! » donné par le chef, le personnel de l’échelle se place à
deux pas derrière la voiture, dans l’ordre suivant :
- file de gauche : chef, à un pas servant
- file de droite : conducteur, à un pas sous – chef.
- Au commandement « Montez ! », le personnel prend place selon le type de véhicule ; en
principe :
- chef et conducteur à l’avant ;
- sous–chef et servant sur les sièges arrières (sous – chef à droite dans le sens de
la marche).
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7.1. Matériel
Les matériels accessoires dont sont dotés les E .P.S.A. et les E.P.A. sont identiques à ceux des
E.S.P à l’exception des E.P.A. à plate–forme supérieure (qui sont dotées, en plus, d’une lance de
20/7 ou 8 avec une longueur de 2 mètres et 2 tuyaux de 20 m de 25 mm).
Matériels d’extinction :
- 2 tuyaux de 70 x 40 m ;
- 4 tuyaux de 70 x 20 m ;
- 4 tuyaux de 45 x 20 m ;
- 1 lance de 65/18 ;
- 2 lances de 40/14 ;
- 1 division 65/2 x 40 à robinets ;
- 1 vanne à purgeur de 65 avec une longueur de 1 m environ de tuyau de 70, (munie à
chaque extrémité d’un demi – raccord symétrique pour branchement éventuel sur une
division mixte ou de 100/65) ;
- 1 (une) retenue de 100/2 x 65 ;
- 1 (une) clé de barrage ;
- 1 étrangleur ;
- 2 obturateurs de 70 ;
- 1 extincteur type transport, de moyenne capacité ;
- 1 extincteur de cabine, type transport, soit de 2 kg à CO2, soit de 4 kg à poudre.
Matériels de sauvetage :
- 1 échelle à crochets à un plan, fixée par une courroie sur le 3ème plan de l’échelle ;
- 2 commandes (sur tambour ou en sac) ;
- 2 cordages ;
- 2 sangles de sauvetage ;
- 1 appareil respiratoire isolant.
Matériels divers :
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MANŒUVRES
Monter
L’échelle étant développée, au commandement « Montez » :
- regarder l’échelon qu’il va saisir en gardant la tête légèrement relevée ;
- prendre la position de départ, pied gauche sur le premier échelon, main droite sur l’échelon à
hauteur des yeux ;
- effectuer l’ascension les bras tendus à l’écartement des épaules, les mains saisissant les
échelons, la paume des mains vers le sol, (saisir les armatures au lieu des échelons si
l’échelle est fortement abaissée), les pieds peu engagés, talons levés ;
- monter sur l’échelle en déplaçant en même temps le pied gauche et la main droite, puis le
pied droit et la main gauche ;
- continuer ce mouvement sans saccade.
Prendre position sur l’échelle et s’amarrer (fig 11)
- Passer une jambe entre deux échelons pour saisir, avec le talon engagé en arrière, l’échelon
inférieur à celui sur lequel repose la cuisse.
- Descendre ensuite l’autre pied d’un échelon puis s’amarrer.
- Passer, étant en position sur l’échelle, le brin libre de la cordelette autour de l’échelon et
fixer le mousqueton à l’anneau du ceinturon.
Descendre
Au commandement « DESCENDEZ », le sapeur descend en appliquant les mêmes
principes qu’à la montée.
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Sauvetage et mise en sécurité
D) Fin de manœuvre
Au commandement « Démontez ! » donné par le directeur des secours ou le chef de secteur,
le chef commande « Fermez ! »
Le servant arrête l’eau et opère la vidange des tuyaux, au moyen de la vanne purgeur. Les
établissements sont ramenés à terre par les porte-lance qui prennent les dispositions inverses de
celles de la montée, aidés par le servant.
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LES MOTOPOMPES D’EPUISEMENT
I – DEFINITION :
Les motopompes d’épuisement sont des engins comportant essentiellement une pompe, avec
dispositif d’amorçage, accouplée à un moteur.
Elles sont conçues pour être mise en aspiration directe dans les caves, les sous-sols et
excavations diverses inondés, en fournissant des débits importants (jusqu’à 1000 litres / minute)
sous faible pression ( 04 bars).
EQUIPEMENT HYDRAULIQUE :
Une pompe de 1000 l / mn, sous 04 bars avec :
01 OA de 100 mm
02 OR de 100 mm
04 aspiraux de 100mm x 02 m, avec filtre et crépine plus
flotteur
EQUIPEMENT HYDRAULIQUE :
Une pompe de 750 l / mn, sous 03 bars avec :
01 OA de 65 mm
01 OR de 65 mm
04 aspiraux de 45 mm x 02 m, avec filtre et crépine plus
flotteur
EQUIPEMENT HYDRAULIQUE :
Une pompe de 250 l / mn, sous 03 bars avec :
01 OA de 65 mm
01 OR de 40 mm
04 aspiraux de 65 mm x 02 m, avec filtre et crépine plus
flotteur
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