Flash Veille

Pêche maritime
ROYAUME DU MAROC
Ministère de l’Agriculture, de la Pêche Maritime,
du Développement Rural et des Eaux et Forêts N° 2 | Février 2018

SOMMAIRE
Focus 2
Quelques données chiffrées / graphiques… 3
Secteur des pêches …
En 2017 la production chilienne a augmenté de plus de 20% 4
Production Le déficit de poisson du Nigeria atteint 2,2 millions de tonnes 4
L’Amérique latine, un marché promoteur 5
Commerce Le Maroc vise à doubler la valeur des exportations de produits de la 5
mer d'ici 2020
Pélagique
Production Un plan de relance pour la sardine ibérique 6
Les poissons pélagiques de la Manche migrent vers la mer du Nord 6
Production
Chute des captures de sardine au Brésil 7
Un thon japonais entièrement élevé bientôt commercialisé 7
Les petits pélagiques ... Vers une hausse des prix des conserves 8
Perspectives du marché de la farine de poisson en 2018 8
Commerce
Commerce
Wal-Mart un grand détaillant américain s’engage pour la durabilité 9
Progression du marché des conserve d’ici 2025 9
Une certification « amis de la mer » pour l'huile de poisson 10
Technologie
Technologie
À Toulouse, une PME vigie des océans 10
Céphalopode
Production Pénurie du poulpe galicien 11
Production
Les chercheurs d'UVigo et de l'IEO font des progrès dans la survie des 11
larves de poulpe commun
Technologie Au Japon des alternatives pour le calmar japonais et le saumon
importé ont été développées 12

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Flash Veille
Pêche maritime
Février 2018

FOCUS
Les transformations qu’a connu le secteur de
la pêche au niveau mondial se sont produites
de façon graduelle ces 50 dernières années.
Actuellement, celui-ci est cependant, sur le
point de réinventer complètement les
produits, les chaînes d'approvisionnement, les
techniques et les technologies pour répondre
aux besoins tant des professionnels que des
consommateurs.
La nécessité de prévoir et de comprendre les
impacts du changement climatique; les stocks
de poissons sauvages approchant le
rendement maximal durable; la mondialisation
des marchés et la hausse des ventes en ligne;
la croissance mondiale d'une classe moyenne
soucieuse de sa santé; et en fin l'expansion
rapide de l'aquaculture, sont en effet les
facteurs clés derrière les transformations que
connait ce secteur.
Ces faits avérés engendrent les cinq tendances qui incitent les entrepreneurs dans le secteur halieutique, à faire
la course pour saisir une part des opportunités mondiales qu’offrent ces nouvelles évolutions, en effet,
- la nécessité de suivre et de s'adapter aux effets du changement climatique - température de l'océan, salinité,
courants, acidité, efflorescences algales et autres facteurs qui varient dans le temps et dans l'espace - alimente
l'émergence d’une «sea tech» en termes de techniques et de technologies de mesure, d'analyse et de prévision
des phénomènes naturels.
- Le besoin de mieux utiliser et gérer les ressources limitées, inspire des mécanismes de transformation
innovants à même de réduire le gaspillage et les déchets et améliorer la valeur de chaque poisson.
-Tout comme les autres marchés de consommation, les opportunités offertes par la mondialisation des produits
et la croissance des ventes en ligne modifient les chaînes d'approvisionnement tout au long des filières de ce
secteur.
- En fin, l'aquaculture est désormais indispensable pour nourrir une classe moyenne mondiale de plus en plus
soucieuse de sa santé. Mais cette croissance ne peut pas se faire au détriment des stocks de poissons sauvages
qui sont dans la plupart des cas en surexploitation. Ce défi pousse les innovateurs en biotechnologie et autres à
rechercher de nouveaux aliments pour poissons qui ne proviennent pas d'autres poissons.
Du point de vue de Fish 2.0, il est clair que nous sommes au début d'une courbe de croissance abrupte menant à
une transformation majeure du secteur des produits halieutiques
Lien: https://blog.nationalgeographic.org/2017/10/04/5-global-trends-open-huge-market-opportunities-for-
innovation-in-seafood/

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Pêche maritime
Février 2018

QUELQUES DONNEES CHIFFREES / GRAPHIQUES…

Evolutions du taux des importations Evolutions du taux des importations

espagnoles du poulpe par origine portugaises du poulpe par origine

Valeur Volume Valeur Volume

100% 100%
90% 90%
80% 80%
70% 70%
60% 60%
50% 50%
40% 40%
30% 30%
20% 20%
10% 10%
0% 0%
2015 2016 2017 2015 2016 2017 2015 2016 2017 2015 2016 2017

Evolutions du taux des importations

italiennes du poulpe par origine Evolution du prix de premières vente
Valeur Volume du poulpe (EUR/kg) -2017
100%
Espagne France Italie Portugal
90%
80% 10,00
9,00
70%
8,00
60% 7,00
50% 6,00
40% 5,00
30% 4,00
3,00
20%
2,00
10% 1,00
0% 0,00
Jan
Fév

Avr

Juil
Mai
Juin

Sep
Oct
Nov
Déc
Mars

Août

2015 2016 2017 2015 2016 2017

* Source EUMOFA | Elaboration DVIE

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 Secteur des pêches …
Stocks / Production

I. En 2017 la production chilienne a augmenté de plus de 20%

Lien :http://www.fis.com/fis/worldnews/worldnews.asp?l
=e&country=0&special=&monthyear=&day=&id=96109&n
db=1&df=0

Les données préliminaires sur la production halieutique au

Chili au titre de 2017 montrent que les débarquements
s'élèvent à environ 3,3 millions de tonnes, ce qui
représente une augmentation de 20,8% par rapport à
l'année dernière et de 3,8% inférieure à la moyenne de la
période quinquennale 2012-2016, selon le dernier rapport
sectoriel du Secrétariat des pêches et de l'aquaculture
chilien (SUBPESCA).
De ce total, la pêche extractive représente 65,5%, ce qui
signifie une augmentation de 22,3% par rapport à l’année
précédente. Les récoltes du secteur de l'aquaculture ont
totalisé 1,15 million de tonnes, soit 18% de plus qu'en
2016.
Les débarquements de ressources pélagiques se sont
élevés à 1,53 million de tonnes, soit 31 % de plus que
l'année précédente.
Les débarquements d'anchois ont augmenté de 88 % à 625
700 tonnes; ceux de maquereau ont augmenté de 8% à 344
700 tonnes; et ceux de la sardine commune ont augmenté
de 23 %, à 344.300 tonnes.

II. Au Nigeria le déficit de poisson atteint 2,2 millions de tonnes

Lien :https://www.fis.com/fis/worldnews/search_brief.asp?l=
e&id=96153&ndb=1
« Malgré la contrebande et l'abus des restrictions de quotas
d'importation, le Nigeria fait actuellement face à un besoin de
2,1 millions de tonnes de poisson» a annoncé le directeur du
Département Fédéral de la Pêche (FDF), Muazu Mohammed,
lors d'un entretien avec New Telegraph à Lagos. Selon la
mêmes source, le pays connait un déficit de production
halieutique de 1 millions de tonnes par rapport à la demande
estimée quant à 3 millions de tonnes

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 Secteur des pêches …
Commerce
I. L’Amérique latine, un marché promoteur
Lien : https://www.seafoodsource.com/commentary/consumption-figures-reveal-latin-america-could-become-prized-
seafood-market?utm_source=informz&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter&utm_content=newsletter
Souvent oubliée sur le marché mondial, l'Amérique latine et les Caraïbes méritent peut-être un second regard
après que l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ait estimé que la
consommation de poisson par habitant augmenterait plus rapidement dans les dix prochaines années.
Selon " Situation mondiale des pêches et de l'aquaculture, 2016", édité par la FAO, la consommation de poisson
devrait augmenter de 22 % entre 2015 et 2025 en Amérique latine et dans les Caraïbes, passant de 10
kilogrammes par an à 12 kilogrammes par an.
"En particulier, des augmentations majeures sont prévues au Brésil, au
Pérou, au Chili et au Mexique. La consommation apparente de poisson
restera statique ou diminuera dans quelques pays, dont le Japon, la
Fédération de Russie, l'Argentine et le Canada. Une légère augmentation
(2%) est prévue pour l'Afrique ", indique le rapport biennal de la FAO.
Sous le titre «Les coûts humains et économiques des catastrophes», le
rapport de la FAO note également «…Dans les Caraïbes, on estime
que le changement climatique sera à l’origine de 1,4 milliard de dollars supplémentaires (1,2 milliard d'euros)
de pertes annuelles dues aux vents des cyclones.» Ce chiffre exclut les pertes supplémentaires causées par les
tempête dues à l'élévation du niveau de la mer.
III. Le Maroc vise à doubler la valeur des exportations de produits de la mer d'ici 2020
Lien : https://www.seafoodsource.com/commentary/morocco-aims-to-double-value-of-seafood-exports-by-
2020?utm_source=informz&utm_medium=email&utm_campaign=newsletter&utm_content=newsletter

Le gouvernement marocain a récemment annoncé des plans ambitieux pour renforcer son industrie aquacole,
visant à tirer pleinement parti des 3 400 kilomètres de littoral marin du pays. Le Maroc est déjà le plus grand
producteur de pêche maritime en Afrique et le 17ème producteur de produits de la mer dans le monde,
pêchant et récoltant au total environ 1,5 million de tonnes de produits halieutiques par an. L'industrie de la
pêche représente 58% des exportations agroalimentaires du Maroc et 7% de ses exportations totales. En 2015,
le secteur a généré 1,59 milliard de dollars (1,29 milliard d'euros) d'exportations, selon l'Office national des
pêches. Son plan Halieutis vise à augmenter la valeur des exportations de produits de la mer à plus de 3,10
milliards de dollars américains (2,52 milliards d'euros) d'ici 2020.
En 2016 Le roi du Maroc, a ouvert la première écloserie commerciale de coquillages du pays. Mise en place par
Azura Aquaculture, l'installation de deux acres fait partie d'un programme plus vaste développé dans le cadre du
plan Halieutis et contribuera entre autre à améliorer la durabilité des ressources dans la région de Dakhla-Oued
Ed-dahab sur la côte atlantique
Mbarka Bouaida, secrétaire d'Etat aux pêches, a déclaré dans un discours
prononcé lors de la 15ème convention Europe-Afrique du Nord que la
vision du Maroc pour l'aquaculture était "d'en faire un moteur de
croissance indiscutable capable de forger une véritable économie bleue".
Malcolm Beveridge, qui dirige la Direction de l'aquaculture à la FAO a
déclaré «Le travail dans lequel nous sommes en partenariat avec le Maroc
aidera à faire en sorte que l'aquaculture se développe d'une manière
économiquement, socialement et écologiquement durable »

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 Pélagiques
Stocks / Production
I. Un plan de relance pour la sardine ibérique

Lien :http://www.fis.com/fis/worldnews/worldnews.asp?monthyear=&day=17&id=95553&l=e&special=&ndb=1%20target=

Lors d’une réunion, qui s'est tenue à Bruxelles, la directrice générale des ressources halieutiques du ministère de
l'Agriculture, de l'Alimentation et de l'Environnement, Isabel Artime, ainsi que son homologue portugais et leurs
équipes respectives ont mis en lumière, devant les services de la Commission européenne, un plan de gestion
pluriannuel de la sardine ibérique, préparé conjointement par les deux pays.
Le plan de gestion proposé comprend les fermetures temporaires pour le rétablissement des stocks, les tailles
minimales, les limitations des débarquements et le renforcement des contrôles, ainsi que les recherches
scientifiques permettant l'évaluation et le suivi des mesures proposées.
Les deux pays ont affirmé leur volonté de continuer à travailler ensemble pour assurer le maintien de cette
pêcherie à des niveaux garantissant la durabilité des ressources.

II. Les poissons pélagiques de la Manche migrent vers la mer du Nord

Lien : http://www.lemonde.fr/biodiversite/article/2018/02/13/les-poissons-pelagiques-de-la-manche-migrent-vers-
la-mer-du-nord_5256320_1652692.html

La Thalassa, l’un des onze navires de l’Institut national de recherche intégrée en sciences marines (Ifremer),
vient de rentrer au port de Boulogne-sur-Mer après avoir sillonné les eaux de la Manche Est et de la mer du
Nord du 21 janvier au 11 février 2018. Dans les filets du bateau océanographique, des poissons, mais surtout
des données scientifiques.
Première conclusion du projet Eclipse, qui étudie en particulier les effets de la pêche et du changement
climatique sur la biodiversité marine : la structure des populations de poissons a subi des fortes modifications au
cours des années 1990 en Manche Est. Les stocks de pélagiques, des poissons de petite taille – hareng,
chinchard, sprat, sardine, maquereau – ont fortement diminué. Ces espèces, qui vivent dans les eaux proches de
la surface ou entre la surface et le fond, ont souvent une préférence pour les eaux froides.
« Il y a eu dans les années 1990 un passage d’une phase froide à une phase chaude, explique Arnaud Auber,
responsable du projet Eclipse…Les résultats des analyses statistiques suggèrent que les changements de
communautés de poissons sont liés à ce basculement climatique. » La température a augmenté en moyenne de
0,5 degré par décennie en Manche-mer du Nord depuis les années 1980. Parallèlement en mer du nord, l’étude
a montré une augmentation des petits pélagiques depuis le début des années 2000.

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 Pélagiques
Stocks / Production

III. Chute des captures de sardine au Brésil

Lien : https://www.undercurrentnews.com/2017/09/01/brazilian-sardine-catches-drop-to-lowest-level-in-years/

Les captures de sardines au Brésil ont fortement diminué au cours des dernières années, selon les révélations
des sources qui ont assisté à une récente réunion à Sao Paulo, le 30 août, à Undercurrent News.
Les captures de sardines au Brésil ont totalisé 95 900 tonnes métriques en 2012, 98 600 tonnes en 2013, 99 100
tonnes en 2014, 86 500 tonnes en 2015 et 45 000 tonnes en 2016, a-t-on indiqué.
La baisse des captures de sardines pourrait avoir été causée par les effets du phénomène El Nino et du
réchauffement de l'eau. La baisse a provoqué une hausse des prix, a-t-on rapporté.
À la fin de l'année dernière, le ministère brésilien du Développement, de l'Industrie et du Commerce extérieur
(MDIC) a annoncé que la chambre de commerce extérieur du pays (Camex) a décidé de réduire, de 10% à 2%
jusqu'à 80 000 t, les taxes d'importation sur les sardines congelées pour 2017. L'objectif est de prévenir la
pénurie de cette ressource, a-t-il ajouté.
Le Maroc est le plus grand fournisseur et Oman se classe quatrième sur la liste des principaux exportateurs de
sardines au Brésil. Les autres fournisseurs importants sont la Lituanie et la Hollande.

VI. Un thon japonais entièrement élevé bientôt commercialisé

Lien : http://fis.com/fis/worldnews/worldnews.asp?l=e&id=94396&ndb=1

Deux grandes entreprises japonaises de produits de la mer prévoient

de commencer à vendre un thon rouge entièrement élevé depuis sa
naissance.
L'une de ces sociétés, Kyokuyo Co., a prévu de commencer à vendre
son thon rouge d'élevage en novembre 2017, a rapporté Inquirer.net .
L'autre société, Nippon Suisan Kaisha, Ltd., a également l'intention de
commencer à expédier son thon d'élevage pour la première fois cet
hiver et a fixé l'objectif d'expédier 500 tonnes en 2018 et 1 000 tonnes
l'année suivante.
A cet égard, un haut fonctionnaire de l'Agence des pêches a déclaré que « l’expansion du thon rouge
entièrement élevé peut être un puissant outil de protection des ressources naturelles».
Le professeur Isao Sakaguchi de l'Université Gakushuin, spécialiste des contrôles des ressources thonières, a
quant à lui déclaré que "La durabilité des ressources utilisées dans l'élevage du thon, tels que le maquereau
et le chinchard, doit également être considérée car le développement des aliments à base de plantes par
exemple est tout aussi important ».

Direction de la stratégie et de la coopération Février 2018 7

 Pélagiques
Commerce

I. Les pélagiques ... Vers une hausse des prix des conserves
Lien : http://mobile.lemonde.fr/economie/article/2017/11/06/thons-sardines-maquereaux-vers-une-hausse-
des-prix-des-conserves_5210741_3234.html?xtref=http://www.google.com/
Face à la flambée du prix des poissons, les fabricants français réclament des hausses de tarif à la grande
distribution.
Le prix mondial du maquereau en 2016 a grimpé de 35% par rapport 2015, le thon albacore s’est apprécié de
40%, le prix de la sardine s'est envolé de 50% entre 2015 et 2016! « Nous avions déjà tiré la sonnette d’alarme
en 2016. Depuis un an et demi, l’inflation sur les cours de nos matières premières, le thon, les sardines ou les
maquereaux, ne s’est pas démentie », affirme Amaury Dutreil, directeur général de Petit Navire, filiale du
groupe thaïlandais Thaï Union. Il précise : « Le prix du thon est jusqu’à deux fois plus élevé aujourd’hui qu’au
début de 2016. Le thon albacore, le plus consommé en France, se négocie à un niveau historique à 2 600 euros
la tonne, contre 1 600 euros, fin 2015. Et le listao, pêché dans l’océan Indien, à 2 000 euros la tonne, contre
1 000 euros il y a deux ans. »
Les fabricants espèrent convaincre la grande distribution, en mettant dans la balance les efforts faits par la
filière pour répondre aux attente des consommateurs. La certification MSC, qui se revendique être un garant
de la « pêche durable », fait son apparition sur certaines boîtes de conserve.
II. Perspectives du marché de la farine de poisson en 2018
Lien : https://www.undercurrentnews.com/2018/01/04/critical-peruvian-anchovy-situation-might-lead-to-tight-fishmeal-
market-in-2018/
Selon les sources d'Undercurrent News, la situation "critique" de la pêche à l'anchois au Pérou pourrait
conduire à un déséquilibre de l'offre et de la demande mondiales dans la première moitié de 2018,.
"Le marché reflète déjà cette situation, attendons les résultats de l’Institut de la mer (IMARPE), a ajouté le
ministère de la production péruvien",
Jean-François Mittaine, un analyste avec plus de 30 ans d'expérience dans le secteur, a confié à Undercurrent
news que si la pêche devait débuter dans les semaines à venir, les captures de janvier à février se situeraient
entre 700 000 et 900 000 tonnes métriques, bien en deçà du quota de 1,49 million de tonnes métriques
annoncé par le gouvernement en novembre dernier.
L’affaiblissement du phénomène « El Nino » et
l'amélioration de la biomasse sauvage ont pour leur
part arrêté le déclin à long terme de
l'approvisionnement en anchois, a indiqué Rabobank
dans ses récentes prévisions sur les protéines.
Pendant ce temps, les prix de la farine de poisson
péruvienne ont encore augmenté, avec de petites
transactions se situant entre 1 800 et 1 900 dollars/ t,
selon certaines sources.

Direction de la stratégie et de la coopération Février 2018 8

 Pélagiques
Commerce

III. Wal-Mart un grand détaillant américain s’engage pour la durabilité

Lien : https://www.undercurrentnews.com/2018/02/02/walmart-2025-tuna-commitment-depends-on-price-demand/

Dans un communiqué envoyé à Undercurrent News sur la réunion qu’il a tenu avec ces fournisseurs et les
organismes de certification des produits de la mer, Wal-Mart, le plus grand détaillant au monde a révélé qu'il
exigera de tous ces fournisseurs de conserves de thon blanc qu’ils s'approvisionnent auprès de pêcheries
certifiées par des tiers ou engagées dans des projets d'amélioration de la durabilité des pêches d'ici 2025.
L'engagement de Walmart pour le thon est destiné aux magasins américains, canadiens et Sam's Club du
détaillant. Mais Walmart est également présente au Mexique et en Amérique centrale, Asda Stores au
Royaume-Uni, Seiyu Group au Japon et Best Price en Inde. Il possède également des filiales à 100% en
Argentine, au Chili et au Brésil.
Pour son approvisionnement en poisson capturé à l'état sauvage, 35,9% de ses fournisseurs américains ont
déclaré avoir été certifiés par le MSC ou par un programme reconnu par la Global Sustainable Seafood Initiative
(GSSI), a-t-il déclaré.

IV. Progression du marché des conserve d’ici 2025

Lien : https://www.seafoodsource.com/news/supply-trade/global-canned-seafood-market-expected-to-rake-in-billions-by-2025

Le marché mondial des produits de la mer en conserve devrait dépasser 27,8 milliards USD (23,4 milliards EUR)
d'ici 2025, avec un taux de croissance annuel composé (TCAC) de 3,2% selon une nouvelle analyse de Grand
View Research Inc.
La demande accrue pour les aliments transformés faciles à consommer qui est devenu une priorité pour le
consommateur moderne, est à l’origine de la croissance de ce marché, a révélé le cabinet d'études.
Les sardines devraient devenir le segment à croissance la plus rapide avec un TCAC de 5,0%, en raison de l’essor
croissant du commerce électronique et de l'augmentation des avantages pour la santé offerts par le produit. Le
thon en conserve devrait représenter 47,5% du volume mondial.
Toujours selon Grand View Research Inc l'utilisation continue des techniques de pisciculture durable devrait
entraîner une augmentation des rendements, ce qui pourrait générer une abondance de matières premières
pour le marché. Les progrès dans les technologies, de traçabilité, d'emballage et de mise en conserve devraient
également aider le marché à s'épanouir.

Direction de la stratégie et de la coopération Février 2018 9

 Pélagiques
Technologie / Innovation
I. Une certification « amis de la mer » pour l'huile de poisson

Lien : http://fis.com/fis/techno/newtechno.asp?id=95520&l=e&ndb=1

La société wiss Burgerstein Micronutrients a obtenu la certification « Friend of the Sea » pour ces trois produits
Omega-3. L'huile de poisson est extraite de l'anchois, du maquereau bleu et du chinchard du Chili, pêchés dans
le Sud-Est de l'océan Pacifique, de la sardine européenne et de l'anchois européen.
Burgerstein opère dans le développement et l'utilisation de produitset de micronutriments qui peuvent être
pris préventivement et ou dans la cadre d’une thérapie. "La certification de durabilité de nos produits Omega-3
par Friend of the Sea, récompense nos efforts pour fournir des produits de meilleure qualité et en harmonie
avec la nature. Nous sommes convaincus que nos consommateurs apprécieront », déclare Barbara Hettich,
Directrice Marketing de Burgerstein. Paolo Bray, fondateur et directeur de Friend of the Sea, commente: "La
certification de produits de Burgerstein confirme Friend of the Sea en tant que label de référence pour la
durabilité des produits oméga-3 sur le marché suisse et mondial".

II. À Toulouse, une PME vigie des océans

Lien : https://www.goodplanet.info/actualite/2018/02/25/a-toulouse-pme-vigie-oceans/
Toulouse (AFP) – Quelle est la température de l’eau au Sud du Sri Lanka, la hauteur des vagues au Cap de
Bonne-Espérance ou la salinité de la mer Méditerranée ? Pour y répondre, Mercator Océan, une petite
entreprise toulousaine, traite et analyse des milliers de données des océans.
Ce service qui s’appelle « Copernicus Marine Service » (CNEMS) représente le volet maritime du projet baptisé
« Copernicus », un programme d’observation de la Terre, mené conjointement par l’Union européenne et
l’Agence européenne de l’espace (ESA), et doté d’un budget de 4,29 milliards d’euros.
Mercator, filiale de grands organismes scientifiques publics français (CNRS, Ifremer…) qui a vu en décembre
l’arrivée d’investisseurs étrangers, avait remporté en 2015 l’appel d’offres pour ce projet.
Les prévisions se font sur quinze jours maximum et sont divisées en quatre domaines principaux : les opérations
en mer (plateformes pétrolières, navires de recherche), l’activité côtière (accès au port), le climat et le milieu
vivant (biologie, coraux, algues et poissons).

Direction de la stratégie et de la coopération Février 2018 10

 Céphalopode
Stocks / Production
I. Pénurie du poulpe galicien

Lien : https://elpais.com/economia/2017/12/21/actualidad/1513889443_550877.html
Les captures de poulpe en Galice dont la production couvre à peine 25% des besoins annuelles ne satisfont pas
la demande intérieure qui s’est multipliée de manière exponentielle en raison du tourisme de masse de ces
dernières années. Les importations ont donc explosé en 2016, dépassant 24 000 tonnes, selon des sources du
Secrétariat d'état au commerce
Le patron du marché de Bueu (Pontevedra) depuis 20 ans, José Manuel Rosas, déclare qu '«il y a beaucoup de
tromperie autour de la pieuvre galicienne» et demande à l'Administration de prendre davantage de mesures de
contrôle et d'étiquetage.
Bien que 2016 ait été une année exceptionnelle pour le secteur, avec une vente de 718 257 kilos et un chiffre
d'affaires de 4,2 millions d'euros, le volume des ventes a considérablement régressé, ce qui a fait monter les
prix.

Technologie / Innovation
II. Les chercheurs d'UVigo et de l'IEO font des progrès dans la survie des larves de poulpe commun

Lien : http://www.mispeces.com/nav/actualidad/noticias/noticia-detalle/Investigadores-de-la-UVigo-y-IEO-
logran-avances-en-la-supervivencia-de-larvas-de-pulpo-comn/#.WpPpd3xnyUk
Des scientifiques de l'Université de Vigo et du Centre océanographique de Vigo de l'Institut espagnol
d'océanographie (IEO) ont progressé dans l’amélioration des chances de survie du poulpe commun ( Octopus
vulgaris ), une espèce d'intérêt gastronomique élevé.
Ces avancées sur la survie des para larves ont été réalisées dans le cadre du projet triennal Octowelf (avril 2015
à avril 2018), coordonné par l'IEO et le CSIC, auquel participent également l'Université de Grenade et
l’Université de La Laguna. En ce sens, expliquent-ils, les conditions de culture, de nourriture et de nutrition ont
été améliorées.
Comme ils le soulignent, bien qu'ils aient réalisé d'importants progrès dans la connaissance des espèces en
phase d'engraissement, il est nécessaire de mieux connaître les premiers stades du développement du cycle de
vie du céphalopode lorsqu'il se trouve dans un état para larvaire .
Parmi les progrès réalisé, la compréhension du processus qui se déroule lorsque la larve quitte la vie
planctonique et entre dans la phase benthique, lorsque l'animal entre dans la phase juvénile et adulte.

Direction de la stratégie et de la coopération Février 2018 11

 Céphalopode
Technologie / Innovation

III. Au Japon des alternatives pour le calmar japonais et le saumon importé ont été développées

Lien : https://www.japantimes.co.jp/news/2018/02/26/national/alternatives-japanese-squid-imported-salmon-
sushi-sashimi-developed/
La société de fruits de mer Nippon Suisan Kaisha Ltd. a mis au point des alternatives pour le calmar volant
japonais et le saumon importé pour le sushi et le sashimi.
Les piètres prises de calmars dans les eaux autour du Japon depuis 2016 ont fortement fait grimper les prix. À la
fin du mois, le prix de gros du calmar au marché aux poissons de Tsukiji à Tokyo était deux fois plus élevé que
trois ans plus tôt. Quant au saumon, les prix en gros du saumon importé ont augmenté en raison de la
demande croissante en Europe et aux États-Unis, causant des «maux de tête» aux détaillants de poisson frais, a
déclaré un responsable d'une chaîne de supermarchés de taille moyenne dans la région métropolitaine de
Tokyo.
En réponse aux préoccupations de prix, Nippon Suisan a mis au point une alternative japonaise au calmar volant
en utilisant le calmar sud-américain de Humboldt, dont les captures et les prix ont été relativement stables.
L'espèce étrangère est plus grande que le calmar japonais et sa chair est caoutchouteuse. Son plus grand
désavantage est le goût amer de la viande. Mais l'entreprise, expérimentée dans la manipulation de calmars
étrangers, a découvert des façons d'enlever l'amertume et de garder le goût savoureux du produit , a déclaré
l'un des développeurs.
Une grande chaîne de restauration a déjà décidé de vendre des sushis en utilisant le calmar Humboldt de
Nippon Suisan Kaisha Ltd. pour 100 ¥ par pièce.
Pour développer un remplacement pour le saumon, la compagnie a opté pour le saumon coho cultivé au pays,
bien que sa chaire soit trop molle pour être servie comme sashimi.
Nippon Suisan a surmonté le problème en raffermissant la chaire avec du sel à basse température.

Direction de la stratégie et de la coopération Février 2018 12