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PROJET DE PRODUCTION ET VENTE DU POISSON DE TABLE SILURE DANS L’ARRONDISEMENT

DE DOUALA Veme PAR DJAMDJOU TCHAPPA ALVINE LAURENCE ép TISSI A NGOMA CITY

DECEMBRE 2023
Table de matière
RESUME……………………………………………………………………………………………………………….1
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………………………….2
I. JUSTIFICATION……………………………………………………………………………………………………….3
II. ETUDE TECHNIQUE………………………………………………………………………………………….…6
a. Empoissonnement des bassins en bacs……………………………………………………..………...6
b. Nourrissage…………………………………………………………………………………………….……….6
III. ETUDE ECONOMIQUE ET COMMERCIALE
1.Etude économique: segmentation du marché 8
a. Sur le marché…………………………………………………………………………………………………..8
b. Les acteurs 8
c. Sur la demande 9
d. Le comportement du consommateur 9
e. Critère d’achat 9
f. Sur l’offre 9
2. Etude commerciale 11
a. Le produit………………………………………………………………………………..11
b.Le prix ..12
c. La palce 12
d. La promotion 13
e. Les personnes 14
f. Le processus 15
g. Les preuves matérielles 15
IV. ORGANISATION DE L’ENTREPRISE 16
1. Forme juridique de l’entreprise 16
2. Organigramme 19
V ETUDE FINANCIERE……………………………………………………………………………………………22
1. Estimation des coûts…………………………………………………………………………………………22
a. Calcul des coûts directs…………………………………………………………………………………..22
b. Calcul des coûts indirects……………………………………………………………………………….23
2. Planification financière…………………………………………………………………………………….25
3. Capital de démarrage………………………………………………………………………………………27
4. Sources capital de démarrage……………………………………………………………….………….28
VI ANALYSE DES RISQUES LIES AU PROJET…………………………………………………..………….29
VII. IMPACT SUR L'ENVIRONNEMENT………………………………………………………………………..…………...30
CONCLUSION …………………………………………………………………………………………….…………31
RESUME

Ce plan d’affaire est une projection pour la période allant du 1 / 12 / 2023 à 1 / 12 / 2026
Titre du projet : Production et vente du poisson de table silure dans l’arrondissement de Douala Vème
Nom de l’entreprise : Mercy fish Sarl Adresse de contact : mercyfishsarl@gmail.com Téléphone : 674 87 51 97 / 694 14 97 80
Secteur d’activité : Piscicole
Chaîne de valeur : Pisciculture Maillon : Production de poisson de table
Besoin à combler : Augmenter la production locale de poisson de table, garantir la qualité et la sécurité alimentaire, création d’emploi, lutte contre la
pauvreté Forme juridique : Société à responsabilité limité
Nombre d’emploi créé : Année 1 : 2 ; Année : 3
Produits : Poisson de table silure 600g Types de distribution : grossiste et détaillants
Subvention Apport personnel Crédit sollicité Autres Total
Investissement (F CFA) 5 000 000 2 000 000 2 132 000 500 000
Fond de roulement (F 7 901 000
CFA)

Total (F CFA) 5 000 000 2 000 000 10 033 000 500 000 17 533 000
Coût du projet (F CFA) 17 533 000
Recettes prévisionnelles Charges prévisionnelles Bénéfice prévisionnel
Année 1 : 32 604 000 F CFA Année 1 : 33 520 000 F CFA Année 1 : 6 984 249 F CFA
Année 2 : 38 013 300 F CFA Année 2 : 37 551 334,34 F CFA Année 2 : 7 446 214,66 F CFA
Année 3 : 41 583 780 F CFA Année 3 : 36 547 495,03 F CFA Année 3 : 12 482 499,63 F CFA

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INTRODUCTION
En 2020, la progression du secteur aquacole a permis d’atteindre le chiffre record de 20 kg par habitant, soit
la moitié du poisson destinée à la consommation humaine. Ceci a aussi entrainé une légère amélioration de l’état de
certains stocks de poissons due à une meilleure gestion des pêches (FAO, 2022). L’aquaculture contribue
significativement aux économies et à la sécurité alimentaire des ménages dans beaucoup de pays, notamment en
Afrique, en Asie, en Amérique latine, en Europe grâce à la maîtrise des techniques de production, même si elle
demeure une activité marginale en Afrique Subsaharienne (FAO, 2000). Au Cameroun, le poisson couvre près de 50%
des besoins en protéines animales des populations (FAO, 2008 et 2010 ; Brummet et al. 2008). Or la production
nationale issue des pêches de capture (58,7%) ou de l’aquaculture (1,7%) reste encore inférieure à la demande
estimée à 400.000 tonnes (MINEPIA, 2014) et des lors a évoluée à 450.000 tonnes pour l’année 2022 et près de 55%
est importée (Divine Ngala Tombuh, 2022). Pour combler ce déficit, le pays importe environ 220.000 tonnes par an
soit une perte en devise d’environ 150 milliards de FCFA. Le Cameroun dispose pourtant des atouts majeurs pour le
développement de ce secteur.

En Afrique, la contribution moyenne du poisson dans l’apport total de protéines animales était de l’ordre de
20% en 2005. En outre, la mondialisation a entraîné le détournement des poissons vers des marchés plus
rémunérateurs et ce sont les espèces de faible valeur commerciale qui se retrouvent sur les marchés africains sous
forme congelée. Face à cela, la contribution de l’aquaculture est encore faible et nombre de ces pays se retrouvent à
importer de Chine plus d’une dizaine de milliers de tonnes de Silure et tilapia issus de l’aquaculture poisson pourtant
d’origine africaine. Pour les populations urbaines, périurbaines et paysannes, des campagnes marquées par
l’économie de plantation, le poisson est donc la première source de protéine animale (cette couverture serait
proche de 50% (FAO, 2008)). La pisciculture se révèle un levier socio-(création d’emplois)-économique (production
des richesses) qui pourrait permettre de résorber progressivement ce déficit croissant et d’améliorer l’offre
nationale en produits halieutiques (poissons) de bonne qualité et en quantité.

En termes d’opportunités et de potentialités, le Cameroun est un vaste champ ouvert à l’entrepreneuriat où le


secteur privé devrait se déployer et garantir l’insertion professionnelle de nombreux jeunes. Le développement de la
pisciculture commerciale représente un enjeu majeur pour la sécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté au
sein de nos populations, qui préfèrent au fil du temps les produits locaux de haute qualité (poissons frais et/ou vifs)
qu’offrent la pêche et la pisciculture par rapport aux produits similaires congelés (poissons importés) de qualité très
douteuse et au gibier (majoritairement retrouvé dans la classe A des espèces non-chassables).

C’est dans cette optique que la pisciculture bien qu’existante dans le département du Wouri tend à trouver une
place de choix comme activité lucrative et halieutique pratiquée dans la zone au vu du développement rasant et
l’intérêt toujours croissant marqué par des investisseurs tous azimuts.
I. JUSTIFICATION
La part du poisson dans l’apport de protéine animale dans le monde représentait environs 29% entre
2007 et 2008. De nos jours, cette production est largement dominée par la région d’Asie-Pacifique qui a elle
seule produit actuellement près de 89,6% de la production en volume mondiale. Cette domination étant due
essentiellement à l’énorme production de la chine qui représente 67% du volume (FAO, 2008), tandis que
l’Afrique ne vient qu’avec 1,5% des 10,5% produit par le reste de la planète. Pourtant, il est requis que le
poisson joue un rôle crucial dans l’alimentation humaine en Afrique et particulièrement au Cameroun, où
46% des 20 g de protéines animales par jours est représenté par le poisson.

producteurs dans le monde

asie et pacifique 22,8 % chine 66,7 % 10,50%

Dans les régions qui longent la façade côtière, et du Centre en particulier, le poisson constitue la principale
source de protéine animale (plus de 80 %) et se retrouve à 50-80% des repas. Sa consommation serait
toutefois largement freinée par la faible disponibilité sur les marchés, la stagnation des ressources

1
halieutiques, le coût prohibitif des produits, expliquant en grande partie l’augmentation perpétuelle des
importations.
Le Cameroun en 2006 a importé plus de 100 945 tonnes de poisson congelé pour combler ce déficit
en poisson. A ce jour, ces chiffres ne cessent de croitre et atteignent un peu plus de 250000 tonnes du fait de
la faible croissance de la contribution de l’aquaculture dans la production locale.

Ainsi, le présent projet de produire le poisson de table en système intensif contribuera au


développement durable d’une aquaculture à orientation commerciale, profitable et capable d’évoluer
dans un environnement promouvant l’esprit d’entreprenariat et la professionnalisation de la filière.

Celui-ci porte sur l’aménagement de 12 bacs circulaires (36 m3 au total) et Il y sera effectué le
grossissement des juvéniles de Clarias gariepinus (Silures) jusqu’à la taille minimal de 600 g obtenus en
4 mois d’élevage.

Ce projet ayant pour but de contribuer à rendre disponible la ressource halieutique, riche en
protéines de bonne qualité, en lipides poly insaturés (oméga 3 et 6) indispensable au bien-être de tous
(du fœtus au vieillard). Il s’inscrit dans la logique d’une contribution à l’augmentation de la production
locale de poissons d’eau douce, silures (Clarias gariepinus) et tilapia (Oreochromis niloticus) à des fins
commerciales. Il vise également la création de la richesse, la vulgarisation des pratiques aquacoles. Il
s’agit de créer et moderniser une exploitation piscicole intensive, augmenter la production aquacole,
garantir la qualité l’hygiène et la sécurité alimentaire des populations, lutter contre le chômage par la
création d’emploi et vocation.

Plus spécifiquement, il s’agit :

 Aménager 12 bacs en bâche de 3 m3 pour la production de poissons de table ;

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 Produire 17,5 tonnes de poissons d’eau douce frais de 600 grammes en moyenne la première
année et ravitailler les agglomérations de Douala, Yaoundé et ses périphéries ;

 Créer 02 emplois ;

 Commercialiser 5,83 tonnes de poisson à la fin d’un cycle de production ;

 Former les jeunes et vulgariser l’aquaculture ;

Résultats attendus

Les résultats visés par le présent projet peuvent être classés à court et long terme.

 A court terme : les résultats souhaités sont de produire annuellement 17,5tonnes de


poissons, Réduire les difficultés d’approvisionnement des populations locales et voisines ;

 A long terme : Agrandir la capacité de production de la structure afin de réduire la vente de


poissons congelés importés consommés par les habitants de la localité et transformer ceux-ci en
poissons fumés sur place.

Il s’agira également de dégager des bénéfices financiers conséquents de ce projet qui vise la
fourniture du poisson de table aux populations de Douala et de Yaoundé en particulier et de leurs
environs, sans oublier l’épanouissement de la promotrice. Les résultats visés par le présent projet
peuvent être classés à court et long terme.

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II. ETUDE TECHNIQUE

a) Empoissonnement des bacs

Les bacs seront empoissonnés à une densité de 300/m3 au lancement du projet, puis 325 et
350/m3 respectivement les deux années suivantes soit 32 400 alevins de 10 g l’année 1. Ceux-ci seront
achetés auprès des pisciculteurs des environs au prix de 100F CFA l’alevin, soit un coût de 1 080 000
Fcfa par cycle de production et 3 240 000 Fcfa l’an. L’achat et le transport seront effectués par
l’ingénieur contractuel chargé du suivi de la ferme. Nous comptons établir un large carnet d’adresse de
producteurs d’alevins (Pokam’s Fils Services Production Sarl, Chick’n Fish Ets, IFFA, L’UPAIL, Auryfish,
la ferme MASSOMA…) pour nous garantir la qualité de la souche, la disponibilité et la sécurité en alevins.
Les bacs seront empoissonnés avec un espacement régulier d’une semaine afin d’assurer un meilleur
suivi, une bonne distribution de la charge de travail, réduire les pertes ; garantir la disponibilité de nos
produits aux clients et d’éviter les difficultés liées au stockage et à la mévente des poissons.

Tableau 1: approvisionnement annuel en alevins

Désignation Année 1 Année 2 Année 3

Alevins (unité) 32 400 35 100 37 800

Prix unitaire (FCFA) 100 100 100

Prix Total (FCFA) 3 240 00 3 510 000 3 780 000

b) Nourrissage

Les alevins de silure seront nourris avec un aliment contenant 46% de protéine brute puis à 42%
de protéines brutes (PB), à des taux de rationnement quotidien bien élaborés et ajustés par les pêches de
contrôle. L’aliment sera distribué manuellement et sous forme extrudée puis granulée 03 fois par jour
(entre 06h30-07h30 ; 12h30-13h30 et 18h30-19h30) tous les 07 jours pendant les deux premiers mois
de production et 02 fois par jour le reste du cycle. Au cours de ce grossissement qui débutera avec un
aliment extrudé (importé), des observations rigoureuses seront également menées sur l’embonpoint des
poissons. Le coût annuel évalué en termes d’aliments se chiffre à 12 726 000 Fcfa (Tableau), soit 4 242
000 Fcfa par cycle. Cette activité sera menée par les ouvriers employés à cet effet. Les quantités sont
décrites dans le tableau suivant :

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Tableau 2 : quantité d’aliment par cycle de production pour silure 600g

Taille des Taille aliment Nombres de Prix Unitaire Prix total (Fcfa)
poissons (g) en (mm) sac (Fcfa)
10-50 g 2.5 30 24 500 735 000
50-100 g 3.2 40 23 000 920 000

100-150 g 3.2 34 23 000 782 000

150-500 g 4 67 21 000 1 407 000

≥500 g 6 21 19 000 399 000

Total 192 / 4 242 000

 Pré grossissement

Les silures seront alimentés grâce à un aliment extrudé à 46 % de protéines. Cette phase d’une
durée de 2 semaines et verra des juvéniles de 50 g chez le silure être mis en monoculture dans les bacs en
bâches au ratio de 1 :1. Ceux-ci seront alimentés durant 3 mois.

 Grossissement

Les juvéniles seront nourris en fonction de l’ichthyobiomasse du bac en bâche. Les pêches de
contrôles auront lieu tous les 21 jours et porteront essentiellement sur le calibrage du silure, plus
hétérogène. La taille des extrudés, les taux et fréquences d’alimentation seront alors ajustées à la fin de
l’activité. L’alimentation se fera prioritairement en journée. La récolte de poissons (300-500 g) se fera à
partir du 3e mois et portera tout d’abord sur le bac où seront stockées les têtes de lots (≥500g). Puis,
progressivement et en fonction des livraisons enregistrées. Des filets anti–prédation seront installés sur
les bacs et permettront de protéger les poissons contre les intrus extérieurs.

 Récolte

Les récoltes seront effectives à intervalle régulier d’un mois, après la pêche. Les bacs sont
nettoyés, désinfectés et empoissonnés de nouveau.

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III. ETUDE ECONOMIQUE ET COMMERCIALE

III.1. ETUDE ECONOMIQUE : Segmentation du marché

Dans les agglomérations et les campagnes, la place du poisson dans les achats quotidiens des
ménagères témoigne d’un marché important de proximité sur lequel les poissons de ces piscicultures se
comparent très favorablement en prix et en qualité nutritionnelle aux autres produits offerts ; le poisson
de mer et de rivière pêché est vendu à main levée à des prix très variables parfois non accessible à toutes
les bourses. Ce travail d'exploration destiné à analyser, mesurer et comprendre le fonctionnement réel
des forces à l'œuvre dans le cadre d'un marché s’est fait à différents niveau :

a) Sur le marché

D’après notre étude sur le terrain où il était question de recenser l’opinion des potentiels utilisateurs de
nos produits. Nous avons noté :

 qu’ils existent des personnes ayant l’habitude d’acheter les produits similaires qui parcourent
environ 18 Km afin de se rendre au débarcadère du marché de Youpwé, de la dibamba, d’Edéa et
poissonneries pour la ville de Douala et ses environs ;

 Des personnes ayant créés un circuit de distribution sur place (Douala), et/ou à Yaoundé via les
marchés de poisson situé à Mvog-mbi, Nkol-ndongo et Nvogada, avec un prologement dans la
ville d’Ebolowa ;

 Des producteurs, des restaurateurs et braiseuses qui créer des circuits de distribution via les
modes de cuissons enrobés dans les feuilles de bananes, de fumage et de braise dans les points de
vente précis.

b) Les acteurs

Nos concurrents, nous les connaissons. Il s’agit principalement des importateurs de poissons
notamment Congelcam SA, Queen Fish, Green Sea, Florida, Soacam, Zumi…entre autres des pisciculteurs
de la région du Littoral et d’ailleurs. Ils sont au nombre de 159 recensés par le projet FIDA et répartis de
façon hétérogène dans la région. Les infrastructures piscicoles sont constituées à 80% d’étangs en terre
(211 au total avec une superficie moyenne de 40 m2) et 20% des bacs bétonnés (53 au total avec un
volume moyen de 18 m3).

Nous produirons de manière permanente et suivant les périodes de forte demande, pour fidéliser
la clientèle. Cet élément de fidélisation est important pour une démarche concurrentielle dans le monde
du marché. Sur le plan technique, afin de répondre à cette exigence, l’entreprise aura trois fastanks de

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5m3 chacun supplémentaires qui serviront au stockage des commandes pour satisfaire les besoins de la
clientèle non disponible le jour de la récolte et pour le pré-grossissement. Le service après-vente à ce
niveau est pratiquement inexistant. Quelques conseils sur le transport du poisson permettraient à
l’acheteur d’arriver à destination avec ses poissons vifs et/ou frais. En termes de coût, on peut considérer
que le coût du service après-vente est nul.

c) Sur la demande

Les besoins annuels en poisson de la population camerounaise sont estimés à environ 460 000t
donc près de 250 000t proviennent des importations et 216 176,7t de la production nationale où on a
16% provenant de la pêche artisanale maritime, 78% de la pêche artisanale continentale, 5% de la pêche
industrielle et 0,17% de l’aquaculture, tout ceci pour une consommation moyenne de 18.5kg/hab/an
(INS, 2015). La première place du poisson comme produit de première nécessité n’est pas un hasard. Elle
ne confirme que la croissance des besoins des populations. De plus, aux vues du taux de croissance
démographique 2.5%/an de la population camerounaise et plus spécifiquement celle des villes d’Edéa,
de Douala, de Yaoundé et de l’amélioration des conditions de vie, la demande va s’accroître de plus en
plus dans les prochaines années. Le marché est émergent et en forte croissance car des grandes surfaces
de distributions multiplient les enseignes.

d) Le comportement du consommateur

Les fréquences d’achat varient suivant chaque client potentiel :

 grossistes sur site et hors site s’approvisionnent chaque semaine à des quantités variant de 100 à
500kg de poissons vifs

 détaillants (braiseuses, restaurateur, hôtels…) sont livrés chaque jour selon l’épuisement du
stock de la veille. La quantité varie de 2 à 10 kg vifs ou frais

 consommateur final s’approvisionne au besoin (...) mais qui veulent une disponibilité constante
du produit. Pour ce qui est de la satisfaction, les consommateurs trouvent en la consommation de
poissons d’eau douce, une satisfaction procurée par un produit tout simplement ordinaire.

La motivation principale des consommateurs est la recherche d’un apport nutritif, d’un produit
« bio » et pour le pur plaisir.

e) Critères d’achat

Les principaux critères qui priment dans le processus d’achat sont : la qualité, la taille, le mode
d’approvisionnement, les conditions de paiement et le prix.

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f) Sur l’offre

Actuellement, le marché de l’importation du poisson frais de pêche et d’aquaculture est


monopolisé par la société Congelcam S.A avec une large gamme de produit à certes bas prix qu’il met à la
disponibilité des consommateurs. Toutefois, ceux-ci ont une qualité moindre du fait de la conservation,
et les origines ne sont pas des plus certaines vues de l’œil du consommateur aguerri. De plus, le
consommateur, à son goût trouve que ce produit ne le laisse pas indifférent car il a un goût relativement
différent et apprécié en comparaison avec ceux issus des congélateurs. Notre produit vient donc
proposer la différence en proposant la qualité à un prix tout aussi abordable.

Grossistes PRODUCTION Détaillants

Figure 1 : clientèle ciblée par le projet

Les grossistes et les détaillants ravitaillent les revendeurs et les poissonneries qui à leur tour
approvisionnent les braiseuses, restaurants et hôtels de la place, ces échanges se situent pour la plupart
dans les marchés de la place.

Le marché du projet est susceptible d’évoluer avec la croissance de la ferme au-delà de sa


première phase. Celui-ci compte à ce stade fournir entre autres les populations de Bonamoussadi, Lendi,
Ngoma City, Yassa, Nyala et des environs sans restriction foncière. Notre structure compte disposer d'un
vaste listing de partenaires commerciaux multiples qui pourront passer des commandes à temps
opportun, d’où le besoin primordial de produire en permanence pour satisfaire et fidéliser la clientèle.

Des partenariats concernant des unités de transformation des poissons sont en prospection car
celles-ci pourront récupérer une partie de la production pour y ajouter une plus-value.

L’évolution du marché : L’étude quantitative à ce niveau étant complexe pour déterminer les
quantités exactes échangées sur le marché, les informations tirées de la littérature nous ont permis d’en
déduire que le marché du poisson est croissant : demande très supérieure à l’offre.

De plus, au vu des prévisions du taux d’accroissement de la population du Cameroun dans les


années à venir et de la volonté du gouvernement Camerounais à promouvoir les activités de
piscicultures commerciales sur le territoire national, nous pouvons affirmer qu’à long terme le marché
est porteur.

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De cette étude, il ressort que le poisson silure est un produit de première nécessité, consommer par toutes les
tranches d’âges et accessible à toutes les couches sociales et cuisinés sous plusieurs formes. Nous définissons nos
clients comme étant les grossistes, les détaillants (restaurants, hôtels, les « braiseuses ») et les consommateurs
finaux notamment la communauté.

L’évolution du marché : L’étude quantitative à ce niveau étant complexe pour déterminer les
quantités exactes échangées sur le marché, les informations tirées de la littérature nous ont permis d’en
déduire que le marché du poisson est croissant : demande très supérieure à l’offre.

De plus, aux vues des prévisions du taux d’accroissement de la population du Cameroun dans les
années à venir et de la volonté du gouvernement Camerounais à promouvoir les activités de piscicultures
commerciales sur le territoire national, nous pouvons affirmer qu’à court et à long terme le marché est
porteur.

III.2. ETUDE COMMERCIALE

a) Le produit

Produit: poisson de table d’eau douce

Qualité:apport Riche en proteins , acides gras essentiels omega-3 et 6, vitamins et


sels minéraux
Nutritional

Etat vifs, frais

Couleur grise à noire

Taille 500g - 700g

Emballages Plastiques biodegradables

Certificats ANOR,

Agréements MINEPIA, MINSANTE, MINCOM

Caractéristiques Recyclage des eaux usées pour culture maraichers

Environnementales

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b) Le prix

Coût 1 417,79 FCFA

Le prix que les clients sont prêts à payer 2 000Fcfa

Prix du concurrent 2 000 – 2 200 Fcfa

Prix de vente 1 900 Fcfa

Motifs expliquant ce prix Privilégier la vente au cash, écoulement rapide, faire


connaitre le produit

Remises Uniquement lors des promotions

Motifs des remises Vulgariser le produit, augmenter les ventes,


promouvoir l’entreprise

Crédit aucun crédit ne sera octroyé

c) La place

Place: site de production

Emplacement Ngoma City (haute tension) pénétrante Lendi

L’emplacement a été Disponible; gratuit; facilitation de gestion des eaux uses; cultures maraichers
choisi pour les raisons
suivantes

Charges mensuelles de Gratuite


l’ emplacement

Méthode de Gros; details;


distribution

Justification du mode Reduction de stress lié à la vente en directe; gain de temps; grande entrée de
cash; re investissement rapide; économie de ressources et d’energie

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d) La promotion

Moyens détails Coût prémière


année (FCFA)

Développer un groupe whatsapp pour partager les


informations sur la qualité de nos poissons silures,
son apport nutritif, Propositions des différents
modes et moyens de cuissons tout en préservant les
qualités organoleptique et nutritive et augmenter la
biodisponibilité 5 000
Informer sur comment et quand prendre avantage
des apports nutritifs
Réseaux sociaux ( facebook,
whaswapp);site de vente en Partager des techniques de conservations et

ligne transformation.

Frais de connection mensuelle 5.000fcfa

Cinq cent (100) affiches seront réalisées et collées


dans les lieux publics. Cette activité commencera les
Affiches publicitaires 15 000
deux (2) mois précèdent la fin du premier cycle

Seront distribuées aux potentiels clients rencontrés


à toutes occasions; les cartes seront renouvelées
Cartes de visite 10.000
chaque année

Plaque d’identification Permettra aux clients d’identifier et de reconnaitre


le site de production et informer sur nos produits
20 000

Total des coûts de promotion de l’année 50 000

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e) Les personnes

Position Critères de recrutement Plan de formation

Ingénieur halieutique aquaculture, jouir d’au Recyclage sur les


moins quatre ans d’expériences dans bonnes pratiques
l’exploitation d’une ferme piscicole piscicoles

Maîtrise des contraintes techniques liées à la


Responsable gestion
production; une connaissance des activités
Formation sur la
de la ferme
piscicoles; bonne culture générale des métiers
mise en œuvre des
de l’entreprise en particulier les achats, les
procédures
ressources humaines, le marketing
Technique de gestion
Etre de bonne moralité
de planification de
Ponctuel correction et
d’amélioration
Esprit d’équipe

Avoir le sens des responsabilités

Habilité à travail sous pression

Assistant gestion Etre titulaire d’un diplôme d’étude technique Formation technique
en production piscicole et jouir de deux sur la conduite
Ferme
d’expériences au moins en conduit aquacole piscicole

Distributeur Connaissance requise en technique de vente et


de négociation; connaissance des produits et
des services de l’entreprise

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f) Le processus
Nous produirons de manière permanente et suivant les périodes de forte demande, pour fidéliser la clientèle.
Cet élément de fidélisation est important pour une démarche concurrentielle dans le monde du marché. Sur le plan
technique, afin de répondre à cette exigence, l’ingénieur chargé du suivi de la ferme sera contracté pour le
traitement des commandes et des livraisons. Le service après-vente à ce niveau est pratiquement inexistant.
Quelques conseils sur le transport du poisson permettront à l’acheteur d’arriver à destination avec son poisson
frais. En termes de coût, on peut considérer que le coût du service après-vente est nul.

g) Preuve matérielle

Les cartes de visites seront distribuées aux potentiels clients rencontrés à toutes occasions; les cartes
seront renouvelées chaque année. La plaque de signalisation permettra aux clients d’identifier et de
reconnaitre le site de production et informer sur nos produits. Concernant les affiches, Cinq cent (500) affiches
seront réalisées et collées dans les lieux publics.

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IV STRUCTURE ET ORGANISATIONELLE

Forme juridique de l’entreprise

Cette entreprise va fonctionner en tant que : Société à responsabilité limité

La raison du choix de cette forme d’entreprise est : la vision de la promotrice de s’imposer dans le secteur piscicole, possibilité d’ouvrir la porte
à un investisseur en cas de besoin, le cadre juridique sécurisé pour les associés; facilitation d’obtenir des crédits.

Les propriétaires sont :

Nom : Djamdjou Tchappa épouse Tissi Alvine Laurence Nom : Seugoua Willy Martial

Position dans l’entreprise : Chef d’entreprise Position dans l’entreprise Associé non impliqué dans la gestion de l’entreprise

Description des compétences : bonne connaissance en management Maitrise du Marketing et du commerce

Capacité de négociation client ; connaissance du poisson chat ;

Sens de l’observation et de la rigueur ; formation technique de grossissement hors sol ;

Marketing, estimation des coûts, motivation du personnel ; Connaissance du secteur

Communication en entreprise

Expériences pertinentes : en production depuis 2019

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Responsabilités juridiques et assurances

Les taxes suivantes sont applicables à l’entreprise : Impôt libératoire, taxe foncière impôt sur revenu

Les règlements suivants sont applicables aux employés : Congés payés, congés maladies, salaire minimum, et le suivi du nombre minimal
d’heure de travail

L’entreprise auras besoin des permis et licence suivantes : Couts

Licence de création d’une ferme piscicole 6 500Fcfa

Certification du produit /

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IV.2 ORGANIGRAMME

Chef d’entreprise

Responsable de gestion

Assistant de gestion

Personnel

La main d’œuvre utilisée sera premièrement familiale et trouvera sa rémunération dans les
bénéfices des activités de la ferme. Elle sera appuyée par un ingénieur et un technicien permanent
embauchés en CDD qui assureront le suivi quotidien des élevages. Ceux-ci seront rémunérés pour leurs
services enregistrés dans le cahier des charges suivant les termes de référence. Ces salaires sont
susceptibles d’accroitre avec un taux semblable dans les phases suivantes du projet. Des primes de bons
rendements seront offertes en nature/espèces aux travailleurs permanents. Les emplois occasionnels
temporaires seront offerts suivant la nécessité. La ferme étant à proximité de la maison familiale du
promoteur, celui-ci assurera la sécurité de sa production.

Tableau 2 : rémunération du personnel

Titre du Pricipales missions Salaire/mois Salaire


poste (FCFA) année 1
(FCFA)

Promotrice/ Assurer le management et le developpement de 190 000 2 280 000


Directrice l’entreprise; definer les stractégies commerciales et
marketing
Responsible Planifier la production dans le respect des cahiers 140 000 1 680 000
de de charges (quantités, volumes, rythme de
production production) ; Planification et définir avec la
Directrice les principaux indicateurs de
performance pour évaluer le bon fonctionnement de
la production.
Technicien Mise en oeuvre des activités de production; respect 85 000 1 020 000
des consignes du responsible de production
TOTAL 415 000 4 980 000
ANNUEL

17
Politique de distribution

Pour faciliter l’écoulement de nos produis, nous comptons élaborer notre stratégie de vente à la
demande, action partenariat avec des grossistes et un service après-vente gratuit uniquement pour des
conseils de suivi et stockage des produits achetés. Les poissons récoltés seront livrés aux clients
permanents et occasionnels pour des fortes quantités. Pour limiter le nombre d'intermédiaires et éviter
les conflits entre clients, le prix sera commun aux clients car notre principal objectif est d'accueillir pour
la vente, tous les clients sur nos sites de production/ou de vente temporaire.

 La vente sur site nous permettra d’éliminer les coûts dus aux transports de livraison,
toute livraison externe sera facturée au compte du client intéressé.

 Les produits seront vendus vivants ce qui permettra d’éliminer les coûts de conservation

Un accord de livraison ponctuel sera éventuellement passé avec les consommateurs fidèles (hôtels,
restaurants, particuliers de la ville et des villes voisines).

Vente

L’acquisition du matériel est un préalable à la vente. Ainsi, le projet aura besoin d’un ensemble de
matériel répertorié dans le tableau ci-dessous. Cette activité sera menée sous l’encadrement de la
promotrice du projet. Des points focaux d’achats groupés pourront être établis suivant les commandes
enregistrées, où nos clients seront ravitaillés dans de bonnes conditions et délais.

18
Activités à Période de réalisation
réaliser
Mois Mois Mois 3 Mois 4 Mois Mois 6 Mois Mois 8 Mois 9 Mois Mois Mois
1 2 5 7 10 11 12
Préparations
administratives
et
réglementaires
Construction du
bâtiment de
stockage et
logement
Confection et
installation des
bacs en bâche
Acquisition du
matériel de
travail
Recrutement du
gardien
Production test
Évaluation des
étapes et
amélioration
Achat des
intrants et pré-
grossissement
Grossissement
Ventes
Vide sanitaire
(entretien,
réparations)

Tableau 3 : Chronogramme des activités

19
V. ETUDE FINANCIERE

1. ESTIMATION DES COUTS

a) Calcul des couts directs de production

Cout direct total par cycle: poisson silure vifs/frais 600g

Charges variables Montant (Fcfa)


Coût Aliments 4 242 000
Coût Alevins 1 080 000 5 466 000

Eau 60 000
Prophylaxie 84 000
Coût direct de main d’œuvre 900 000
Total 6 366 000

b) Calcul des couts indirects ou frais généraux

 Evaluation du petit matériel piscicole

Pour mener à bien le suivi de l’élevage piscicole un certain nombre de matériel est nécessaire.
Il s’agit notamment des éléments circonscrits ci-dessous :

Désignations Quantité Prix Prix total Durée de Amortissement


unitaire vie
Annuel
(année)
Machettes 1 2 500 2 500 10 250
Houes 2 2 500 5 000 10 500
Assiettes 2 600 1 200 3 400
Emballage 80 l 6 25 000 150 000 3 50 000
Pelles 1 2 500 2 500 3 833
Seau 15 l 1 1 800 1 800 3 600
Alevinière 2 13 000 26 000 6 4 333
Balance à précision BL 400 1 15 000 15 000 3 5 000
Balance Analogue 50 kg 1 70 000 70 000 5 14 000
Epuisette 20 pouces 1 15 000 15 000 5 3 000
Epuisette 16 pouces 1 15 000 15 000 5 3 000

20
pH mètre multifonction 1 35 000 35 000 2 17 500
Seaux poubelle 2 9 000 18 000 3 6 000
Filet anti prédateur 25 000 25 000 3 8 335

TOTAL 1 / / 382 000 / 113 751

Le coût du petit matériel de production s’élève donc à 382 000 FCFA.

 Evaluation des infrastructures et des équipements

La mise en place des infrastructures débutera au 4 ème mois et consistera en l’aménagement des
ouvrages aquacoles dont 12 bacs en bâche 3 m3.

 Coût estimatif des infrastructures et équipements

Les charges les plus importantes sur le plan infrastructurel sont donc représentées par la construction
du forage solaire.

Désignations Quantité Prix prix Durée de Amortissement


unitaire total (Fcfa) vie (année)
(annuel)
Forage solaire 3 500 000 30 116 667
Château d’eau et plomberie 1 550 000 550 000 50 11 000

Système de gestion d’eaux 1 400 000 400 000 3 133 333


usées et irrigation
Bacs circulaires (m3) 51 40 000 2 040 000 5 408 000

Groupe électrogène 1 650 000 650 000 5 130 000


Sécurisation 1 360 000 360 000 3 120 000
Abduction d'eau 1 250 000 250 000 5 50 000

Magasins et dortoirs 1 1 500 000 1 500 000 75 20 000


TOTAL 2 / 9 250 000 / 989 000

 Coût total d’investissement et amortissements

Désignation Coût d’achats (FCFA) Amortissement


Annuel (FCFA)
Petit matériel 382 000 113 751
Infrastructures et équipements 9 250 000 989 000
Totaux 9 632 000 1 102 751

21
 Frais de fonctionnement sur un cycle de production

Charges variables Montant (Fcfa)


Coût Aliments 4 242 000
Coût Alevins 1 080 000
Eau 60 000
Prophylaxie 84 000
Coût direct de main d’œuvre 900 000
Total 1 6 366 000

Charge invariables Montant (Fcfa)


Salaire promotice et temporaires 835 000
Frais administratifs 400 000
Marketing/ promotion 100 000
Amortissement 367 584
Transports/communication et autres 200 000
Total 2 1 902 584

Total 8 268 584

 Coût de production par Kg

Coût total par cycle 8 268 584


production (Fcfa)
Quantité produit 5 832
(Kg)
Coût total par Kg 1 417,79
(Fcfa)

22
c) Planification financière

 Plan de production

Désignation Année 1 Année 2 Année 3

Effectif initial 32 400 35 100 37 800

Pertes 3 220 1 755 1 323

Effectifs final 29 160 33 345 36 477

Quantité produite (Kg) 17 496 20 007 21 886,2

Total en Kg 17 496 20 007 21 886,2

 Plan des ventes

En tenant compte du prix de vente actuel d’un kg de poisson au sein des poissonneries
locales, et en considérant le fait que le poisson frais semble être beaucoup plus apprécié par les
populations que le poisson congelé, il parait évident que la commercialisation de poissons frais
ne devrait pas souffrir d’une absence de demande surtout si on décide de vidanger les bacs
pendant les festivités par exemple en fin d’année (Décembre notamment) pour pouvoir
bénéficier de l’effervescence et la forte consommation des ménages qui sont monnaie courante
lors des fêtes de fin d’année.

Désignation Année 1 Année 2 Année 3

Volume des ventes 17 160 20 007 21 886,2

Prix des ventes (FCFA) 1 900 1 900 1 900

Valeur des ventes (FCFA) 32 604 000 38 013 300 41 583 780

23
 Plan de bénéfice

Désignation Année 1(FCFA) Année 2(FCFA) Année 3(FCFA)

Ventes totales (FCFA) 32 604 000 38 013 300 41 583 780

Coûts des Aliments (FCFA) 12 726 000 14 552 416,67 15 920 010,7

Coûts des Alevins (FCFA) 3 240 000 3 510 000 3 780 000

Prophylaxie (FCFA) 252 000 288 166,67 315 233,33

Coûts direct de main d’œuvre 2 700 000 2 940 000 3 060 000

Total du coût direct(FCFA) 18 918 000 21 290 583,34 23 075 244,03

Frais administratifs 1 200 000 1 435 000 1 675 000

Salaire promotrice et temporaire 2 505 000 2 685 000 2 940 000

Marketing/Promotion 300 000 475 000 550 500

Amortissement 1 102 751 1 102 751 1 102 751

Charges courante 900 000 1 080 000 1 150 000

Total des frais généraux 6 007 751 6 77 751 7 418 251

Total des coûts 24 925 751 28 068 334,34 30 493 495,03

Bénéfice brut 7 678 249 9 944 965,66 11 427 284,97

24
 Plan de trésorerie

Produit Détails Année 1 Année 2 Année 3

Trésorerie au début du cycle 7 901 000 6 984 249 7 446 214,66


Entrée liquide

Trésorerie provenant 32 604 000 38 013 300 41 583 780


ventes au comptant

Autres entrées trésorerie / / /

Total entrées liquidité 44 997 549 49 029 994,66

Achat intrants 16 218 000 18 350 583,34 20 015 244,03

Paiement salaires 5 250 000 5 625 000 6 000 000

Achat équipements 3 000 000 4 500 000 5 750 000


Sortie Liquidité

Autres paiement 3 502 751 4 092 751 4 478 251

Remboursement prêt 5 550 000 4 983 000 0

Total sortie liquidité 33 520 000 37 551 334,34 36 547 495,03

Bénéfices brutes 6 984 249 7 446 214,66 12 482 499,63

Impôt sur société / / 7 194 892,2

Trésorerie fin cycle 6 984 249 7 446 214,66 16 788 081,8

d) Capital de Démarrage

Il est à noter que le besoin en fond de roulement ne prend en compte d*les frais d’amortissement

Désignations Montant (FCFA)


Infrastructures/équipements/ petit matériel 9 632 000
Besoins en fond déroulement 7 901 000

TOTAL 17 533 000

25
e) Sources du capital démarrage requis

Rubriques Montant (FCFA)

Le capital de démarrage nécessaire 17 533 000

Sources du capital de démarrage

 Les capitaux propres 2 000 000

 Autres Sources (tontine) 500 000

 Prêt 10 033 000

 Subvention 5 000 000

26
VI. ANALYSE DES RISQUES LIES AU PROJET : forces, faiblesses, opportunités, menaces

POSITIFS NEGATIFS

Forces Faiblesses

Formation en entreprenariat piscicole, maitrise de Besoin de formation


INTERNES

l’itinéraire technique, local de production disponible, supplémentaire ; accessibilité


gratuit et adapté ; motivé à bloc, engagé à fond, apport du site ; besoin de crédit ;
personnel ; sécurité du site, maîtrise de la dynamique du Mains d’œuvre non
marché et des points forts et faibles des concurrents, prix expérimentée, infrastructures
attractif ; accompagnement d’un partenaire technique couteux

Opportunités Menaces

Forte demande de poisson de table silure, la politique Concurrence, la politique


gouvernementale dans le secteur gouvernementale non
EXTERNES

d’aquaculture favorable: formations des jeunes, favorable : le financement,


professionnalisation de la filière, accompagnement, techniques d’aménagement et
facilitation de financement ; culture maraicher de la gestion des sites,
l’environnement légal non
favorable : forte utilisation
d’eau

VII. IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT

Les poissons grandissent dans des bassins d’élevage (remplis d’eau douce), équipés d’un système à
écoulement dans lequel l’eau n’est utilisée qu’une seule fois (système ouvert). Nous avons identifié les
impacts de notre projet sur l’environnement :

 une pollution directe par les aliments non consommés et par les fèces dans les eaux usées,
pouvant entraîner une eutrophisation du milieu naturel
 la diffusion accidentelle de germes pathogènes dans le milieu naturel.
 une pollution des eaux par l’utilisation de traitements vétérinaires contre les maladies et
parasites, en cas de mauvaises pratiques

27
Pour résorber ces derniers nous allons réutilisés les eaux usées pour les cultures maraichers,
traiter les effluents, si nécessaire, et de limiter l’échappement de poissons.

CALENDRIER DU REMBOURSEMENT DE PRET

Nom du bailleur :

Montant du crédit : 10 533 000 FCFA Durée du prêt : 18 mois Durée du remboursement 18 mois

Taux d’intérêt 0 Période de grâce 3 mois Coût du capital

Assurance : PDCVEP

Période de remboursement Capital restant dû Remboursement de capital

1. Fin Cycle 1 10 033 000 1 850 000

2. Fin Cycle 2 8 183 000 1 850 000

3. Fin Cycle 3 6 333 000 1850 000

4. Fin Cycle 4 4 483 000 1 850 000

5. Fin Cycle 5 2 633 000 1 850 000

6. Fin Cycle 6 783 000 783 000

28
CONCLUSION

Ce projet, avec un capital de démarrage nécessaire de 17 533 000 FCFA, ayant un besoin en fond de
roulement de 7 901 000 FCFA, offre un chiffre d’affaire annuel de 32 604 000 FCFA pour la première
année. Ceci permet donc à ce projet qui se veut structurant de s’inscrire dans la dynamique de la lutte
contre la pauvreté et du développement durable à travers la création de 2 emplois permanents et des
emplois temporaires multiples, la création des richesses, l’épanouissement du promoteur qui continuera
avec son activité rentable, économiquement viable, et contribuera ainsi à la lutte contre la malnutrition
et l’insécurité alimentaire des populations.

Nous avons Prévus grâce aux bénéfices générés la première année un fumoir pour varier le produit.
De se procurer un moyen de transport adéquat pour les achats et ou livraisons.

Nous avons l’assurance qu’avec le temps, la ferme saura tirer profit de son expérience et améliorer les
rendements prévisionnels. Elle prévoit à long terme de mettre sur pied une écloserie afin de réduire
les dépenses liées à l’achat des alevins et sa dépendance aux producteurs d’alevins ; de recruter un
autre technicien pour le suivi de l’écloserie.

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