Jomo Kenyatta, premier président du Kenya, a joué un rôle

important dans la reconstruction de l’anthropologie africaine en

reconnaissant la valeur et la pertinence de la culture et des
croyances traditionnelles africaines. Il a encouragé les
anthropologues à étudier les sociétés africaines à partir d’une
perspective africaine plutôt que de les considérer comme
inférieures ou incomprises. De plus, il a appelé à une
réévaluation de la colonisation et de l’impact négatif qu’elle a
eu sur les cultures africaines. Kenyatta a également écrit le livre
« Facing Mount Kenya » qui a donné une voix importante à la
culture kikuyu et a montré l’importance de la compréhension
culturelle pour la reconstruction de l’Afrique post-coloniale.

Souleymane Bachir Diagne et Achille Mbembe sont tous deux

des intellectuels africains reconnus pour leurs contributions à la
compréhension de la postcolonie, de la mondialisation et de
l’histoire et de la politique en Afrique. Dans leurs travaux
respectifs, ils abordent la question de l’émancipation des
Africains en soutenant que pour être considérés comme
émancipés, les Africains doivent se libérer de l’héritage de la
domination coloniale et se donner les moyens de construire
une société plus autonome et égalitaire. Cela nécessite une
transformation politique, économique et sociale qui permettra
de développer des systèmes économiques, politiques et sociaux
plus justes et plus inclusifs pour tous les Africains.
Les Africains jouent un rôle important dans la
reconstruction de l’Afrique après les indépendances. Les
personnalités telles que Cheikh Anta Diop, Abdoulaye
Barra Diop et Kwame Nkrumah ont toutes contribué de
manière significative à la construction d’un continent
plus fort et plus prospère.

Cheikh Anta Diop était un historien, anthropologue et

politologue sénégalais, qui a travaillé à la promotion de
la culture africaine et à la défense de l’identité africaine.

Sociologue rigoureux, hommes des lettres, ancien

directeur d’IFAN ,Abdoulaye Barra Diop était un
économiste sénégalais qui a travaillé à la promotion de
l’intégration économique en Afrique et à la mise en
place d’une économie solide et prospère pour le
continent. S'inspirant des travaux de Georges
BALANDIER (1920-2016) et de Pierre
FOUGEYROLLAS (1922-2008), le professeur Abdoulaye
Bara DIOP, éminent pionnier de la sociologie
sénégalaise, a pu trouver sa voie originale, par sa
grande capacité d'observation de notre société, et
pour avoir mené des enquêtes de terrain, en vue d'une
meilleure connaissance des dynamismes sociaux. Il a
travaillé sur les zonez de Diourbel, Thiès Louga, le
Cayor, le Baol, le Oualo et Saint-Louis. Son ouvrage
majeur
«La société wolof. Transitions et changements. Les
systèmes d'inégalité et de domination» décrit,
finement, la société traditionnelle wolof, ses castes et
les ordres.

Kwame Nkrumah était un homme d’État ghanéen qui a joué un

rôle majeur dans la lutte pour l’indépendance de plusieurs pays
africains et dans la promotion de l’unité et de l’intégration du
continent. Il a également travaillé à la mise en place
d’infrastructures pour aider à construire un Ghana prospère et à
préparer le pays pour une vie indépendante.
En général, ces leaders ont tous travaillé pour renforcer la
position de l’Afrique dans le monde et pour promouvoir le
développement économique, social et politique du continent.

• , l'anthropologie culturelle a vu le jour avec l'allemand

Franz Boas. Il est d'ailleurs considéré comme étant le père
fondateur car ayant une vision claire de la construction de
cette nouvelle discipline anthropologique. Sans oublier
que cette discipline englobe plusieurs courants parmi
lesquels l'évolutionnisme, le fonctionnalisme, le
culturalisme. les africanistes engages autour de
l’anthropologie culturelle sont entre autres Jean Copans,
Georges Balandier, Dietrich Westermann et autres.

Jean Copans est un anthropologue français connu pour son

travail sur la reconstruction de l’anthropologie culturelle. Il a
mis l’accent sur l’importance de l’engagement politique et
social des anthropologues dans leurs recherches et la nécessité
de travailler en étroite collaboration avec les personnes
étudiées pour comprendre et documenter leurs cultures et leurs
perspectives. Copans a également été critique envers les
approches ethnocentriques et coloniales de l’anthropologie et a
appelé à une reconnaissance de la valeur et de la pertinence
des cultures et des croyances traditionnelles africaines. Il a
également souligné la nécessité de remettre en question les
relations de pouvoir entre les anthropologues et les
communautés étudiées, et a travaillé pour établir des méthodes
plus collaboratives et éthiques dans les pratiqu Georges
Balandier est un anthropologue français connu pour son travail
sur la reconstruction de l’anthropologie culturelle. Il a été un
critique de l’ethnocentrisme et du colonialisme dans les
pratiques anthropologiques et a appelé à une reconnaissance
de la valeur et de la pertinence des cultures et des croyances
traditionnelles africaines. Balandier a également mis l’accent sur
l’importance de l’engagement politique et social des
anthropologues dans leurs recherches, et a encouragé les
anthropologues à travailler en étroite collaboration avec les
personnes étudiées pour comprendre et documenter leurs
cultures et leurs perspectives. Il a également été critique envers
les approches théoriques dominantes de l’anthropologie, en
particulier les théories universalistes, et a appelé à une
compréhension plus nuancée des sociétés africaines. Georges
Balandier a été un pionnier de l’anthropologie politique et a
largement contribué à la reconstruction de l’anthropologie
culturelle en Afrique
La mondialisation est un phénomène complexe qui a des
impacts considérables sur les sociétés et les cultures du monde
entier. L’anthropologie a joué un rôle important dans la
compréhension de ces impacts en étudiant les effets de la
mondialisation sur les cultures, les économies, les politiques et
les identités. Les anthropologues peuvent étudier les
conséquences de la mondialisation sur les communautés
locales, y compris les changements dans les relations
économiques, les échanges culturels et les mouvements de
population. L’anthropologie peut également contribuer à
comprendre les dynamiques de pouvoir impliquées dans la
mondialisation, en examinant les relations de domination et de
subordination entre les centres économiques mondiaux et les
régions périphériques. Enfin, les anthropologues peuvent
étudier les réponses des différentes sociétés à la
mondialisation, y compris les mouvements de résistance et de
contestation.

La socio-anthropologie du développement est un domaine

interdisciplinaire qui explore les interactions entre le
développement économique et social et les processus culturels,
politiques et économiques. Les socio-anthropologues du
développement examinent les effets des politiques et des
programmes de développement sur les sociétés et les cultures,
en se concentrant sur les conséquences pour les populations
locales et les groupes marginalisés. Ils peuvent étudier les
relations de pouvoir et les inégalités sociales qui sont souvent
exacerbées par les interventions de développement, ainsi que
les réponses des populations locales aux politiques et aux
programmes. La socio-anthropologie du développement
cherche à comprendre les perspectives et les expériences des
acteurs locaux pour informer la formulation de politiques et de
programmes de développement plus efficaces et plus
équitables. En fin de compte, la socio-anthropologie du
développement vise à soutenir les efforts pour construire des
sociétés plus justes et plus durables dans un monde en
évolution.