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U(P) = K.ξ(P)
Où ξ représente l’erreur.
1
𝐶(𝑝) =
𝑇𝑖 . 𝑝
Remarque : On dit parfois, bien que ceci n’ai aucun sens d’un point de vue physique, que le
gain statique du système en boucle ouverte tend vers l’infini, ce qui corrobore la nullité de
l’erreur de position en boucle fermée, qui est inversement proportionnelle au gain statique en
boucle ouverte.
𝜉(𝑝)
𝑢(𝑝) =
𝑇𝑖 . 𝑝
𝐶(𝑝) = 𝑇𝑑 . 𝑝
𝑢(𝑝) = 𝑇𝑑 . 𝑝. 𝜉(𝑝)
Seule la rapidité du système est améliorée par l’introduction d’un correcteur à action
dérivée. Toutes les autres performances sont diminuées ou susceptibles de l’être.
Les correcteurs idéaux, s’ils existent, devront être caractérisés par une action localisée
en vue de corriger certaines performances, sans influencer d’autres, choses que ne peuvent pas
réaliser les correcteurs élémentaires qui modifient l’ensemble du diagramme de Bode.
𝐾 1
𝐶(𝑝) = 𝐾 + = 𝐾 (1 + )
𝑇𝑖 . 𝑝 𝑇𝑖 . 𝑝
𝐾 𝑡
𝑢(𝑡) = 𝐾𝜉(𝑡) + ∫ 𝜉(𝜏)𝑑𝜏
𝑇𝑖 0
1
➢ Le gain du système corrigé ne sera pas modifié en hautes fréquences si 𝑇 << 𝜔𝑐𝑜
𝑖
Remarque : il existe un type de correcteurs, dits à retard de phase qui permettent de réaliser
une action intégrale (augmentation du gain en basses fréquences) sans introduire d'intégrateur.
Les contraintes pouvant être satisfaites sont :
4
➢ Erreur permanente imposée
➢ Marge de phase imposée
➢ Rapidité imposée
CORPI | UD-ENSPD-ROI V 2022 / 2023
Université de Douala / Ecole Nationale Supérieure Polytechnique
Robotique Industrielle (ROI V)
Commande Optimisée Robuste des Processus Industriels (CORPI)
1 + 𝑇. 𝑝
𝐶(𝑝) = 𝐾 ( )
1 + 𝑏. 𝑇. 𝑝
𝐶(𝑝) = 𝐾(1 + 𝑇𝑑 . 𝑝)
La correction PD bien que ramenant une avance de phase importante, est caractérisée
par un gain infini en haute fréquences ; tous les bruits sont donc amplifiés et il est évident
dans ces conditions que le rapport signal / bruits tend vers 0. Le signal réglable u(p) est donc
inexploitable. Ce phénomène caractérise les fonctions de transfert donc le degré du
numérateur est supérieur au degré du dénominateur. De tels correcteurs sont physiquement
irréalisables.
Le correcteur PD pur n’étant pas réalisable, on lui préfère le montage dit « avance de
phase », ou correcteur dérivé approché qui a pour rôle de compenser un trop faible déphasage
autour de la pulsation de coupure 0dB. On va filtrer l’action dérivée. La fonction de transfert
est la suivante :
1 + 𝑎. 𝑇. 𝑝
𝐶(𝑝) = 𝐾 ( )
1 + 𝑇. 𝑝
avec a >1.
Il a pour effets :
1
𝐶(𝑝) = 𝐾 + + 𝑇𝑑 . 𝑝
𝑇𝑖 . 𝑝
1
𝐶(𝑝) = 𝐾 (1 + ) (1 + 𝑇𝑑 . 𝑝)
𝑇𝑖 . 𝑝
1
𝐶(𝑝) = 𝐾 (1 + + 𝑇𝑑 . 𝑝)
𝑇𝑖 . 𝑝
• Variante
1
𝐶(𝑝) = 𝐾 (1 + ) + 𝑇𝑑 . 𝑝
𝑇𝑖 . 𝑝
Le correcteur PID parallèle est l’un des plus modéré car le gain n’agit pas sur les
actions intégrales et dérivées. Le plus énergique reste le correcteur PID mixte classique car le
gain agit sur les deux autres actions. Son utilisation est sans doute la plus commune.
La fonction de transfert du PID mixte classique vue plus haut n’est que théorique car
nous remarquons que le degré du numérateur est supérieur à celui du dénominateur. Il faut
donc filtrer l’action dérivée, c’est-à-dire ajouter un terme du premier ordre au dénominateur.
Toutes fois, ce filtrage ne changera pas fondamentalement les paramètres de la réponse du
correcteur puisqu’il n’interviendra que sur les hautes fréquences. Les fréquences basses et
intermédiaires ne seront pas touchées.
6
On obtient finalement les deux configurations suivantes :
1
(1 + 𝑇 . 𝑝 + 𝑇𝑑 . 𝑝)
𝑖
𝐶(𝑝) = 𝐾
𝑇𝑑 . 𝑝
(1 + 𝑁 )
Ou
1 𝑇𝑑 . 𝑝
𝐶(𝑝) = 𝐾 (1 + + )
𝑇𝑖 . 𝑝 1 + 𝑇𝑑 . 𝑝
𝑁
➢ Il retarde en phase les basses fréquences tout en leur apportant un gain élevé.
➢ Il n’agit quasiment pas sur les fréquences intermédiaires.
➢ Il agit sur les hautes fréquences en les amplifiant et en leur amenant une avance de
phase.
➢ Il permet d’augmenter le coefficient d’amortissement ξ, c’est l’effet stabilisant de la
correction dérivée. Elle augmente également la bande passante puisque 𝜔𝑅′ > 𝜔𝑅 ; le
système est plus rapide.
➢ L’action intégrale modifie les basses fréquences (gain infini en boucle ouverte) et
assure un gain statique égal à 0dB ; l’erreur de position est nulle.
➢ On peut revenir au coefficient d’amortissement initial en augmentant légèrement et
sans danger le gain statique ; l’erreur de traînage n’en sera ainsi que meilleur.
Le correcteur PID par ce qu’il regroupe les trois actions proportionnelles, intégrales et
dérivées semble donc être le plus efficace. Le bref aperçu que nous venons de mener sur les
différents correcteurs montre que le PID est celui qui a le plus d’effets bénéfiques sur un
signal.