Vous êtes sur la page 1sur 42

CHAPITRE VI.

CORRECTION D’UN PROCESSUS

Cours 4 heures
TD 4 heures
Devoirs 2 heures
I. PROBLÉMATIQUE

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro


POURQUOI ASSERVIR UN SYSTÈME ?

Améliorer la précision
Améliorer la stabilité;
statique et dynamique;

Diminuer l’influence des


Diminuer l’influence des
variations des
perturbations;
paramètres du système;

Augmenter la bande
passante (Diminuer le
temps de réponse).

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 3


POURQUOI ASSERVIR UN SYSTÈME ?

Pour résumer …

Comment répondre au cahier


des charges ?

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 4


II. LES PRINCIPES DE LA
CORRECTION

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro


I.1 – NÉCESSITÉ D’UN CORRECTEUR

Soit un système
E(P) S(P)
bouclé
F(P)
+ -

Ce système peut présenter des imperfections (mauvais


amortissement, instabilité, manque de précision, rapidité).

Pour cela, il est nécessaire d'adjoindre un élément capable


d'améliorer la sortie. Cet élément est appelé correcteur.

E(P) ε(P) u(P) S(P)


C(P) F(P)
+ -

ε(P) est l’erreur et u(P) la commande

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 6


DEUX CLASSES DE CORRECTEURS

Les correcteurs sont séparés en 2 classes :

Les Les
correcteurs correcteurs
«spécifiques» «classiques»
La structure de leur fonction
de transfert est standard.
Seul les paramètres peuvent
Ils sont conçus et réalisés être modifiés pour satisfaire
pour une application à l’application. Ils sont
particulière. réalisés et commercialisés,
donc leur temps de mise en
place est très court.

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 7


I.2 – ÉLABORATION D’UN CORRECTEUR : PREMIÈRE MÉTHODE

𝑆𝑆 𝑃𝑃 𝐶𝐶 𝑃𝑃 𝐹𝐹 𝑃𝑃
Soit H(P) la FTBF 𝐻𝐻 𝑃𝑃 = =
𝐸𝐸 𝑃𝑃 1 + 𝐶𝐶 𝑃𝑃 𝐹𝐹 𝑃𝑃

On va déterminer C(p) pour que la FTBF soit une fonction de


transfert H(p) convenable que l'on s'impose à priori. On a donc

𝐻𝐻 𝑃𝑃
𝐶𝐶 𝑃𝑃 =
𝐹𝐹 𝑃𝑃 1 − 𝐻𝐻 𝑃𝑃

Un choix arbitraire ou trop contraignant sur H(p) peut conduire à


l'impossibilité de construire C(p). En règle générale, on s'oriente vers
une FTBF

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 8


 du deuxième ordre d'amortissement assez élevé pour éviter les
dépassements abusifs (ξ≈ 0,7),
 de pulsation propre ωn aussi élevée que possible (bande passante
large, donc tr meilleur),
 de gain statique égal à 1 ce qui assure un écart de position nul en
régime permanent.
𝐾𝐾
𝐻𝐻 𝑃𝑃 =
D’où le modèle de la FTBF : 2𝑚𝑚 1
1+ 𝑃𝑃 + 2 𝑃𝑃2
𝜔𝜔0 𝜔𝜔0

 Le correcteur ainsi calculé doit être causal (sa sortie ne peut


précéder son entrée).
 Le correcteur doit être stable.

 La réalisation pratique d'un correcteur quelconque n'est pas toujours


possible.
23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 9
I.3 – ÉLABORATION D’UN CORRECTEUR : DEUXIÈME MÉTHODE

On choisit un correcteur parmi des correcteurs classiques et on


calcul les paramètres associés.

En pratique, on opte pour la deuxième possibilité car, les correcteurs


classiques sont physiquement réalisables et bon marché.

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 10


III. LES CORRECTEURS CLASSIQUES

11

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro


Les correcteurs classiques élaborent une commande u(t) à partir
de l'erreur 𝜺𝜺 𝒕𝒕 = 𝒆𝒆 𝒕𝒕 − 𝒔𝒔 𝒕𝒕 .
Le correcteur réalise donc une fonction 𝐮𝐮 𝒕𝒕 = 𝒇𝒇 𝜺𝜺 .

Quatre types de fonctions sont principalement utilisés:

La fonction tout
ou rien

La fonction • Le signal de commande est


proportionnelle proportionnel au signal d’erreur.

La fonction • Une action en régime permanent


intégrale et en basses fréquences

La fonction • Une action en régime dynamique


drivée et en hautes fréquences.
23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 12
REMARQUES

• Les actions intégrale et


dérivée ne s’emploient
Remarque jamais seules, mais
1: toujours associées à une
action proportionnelle.

• On peut aussi associer


une action
Remarque proportionnelle, une
2: fonction intégrale et une
fonction dérivée.

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 13


IV. LE CORRECTEUR TOUT OU RIEN

14

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro


II.1 – LE CORRECTEUR « TOUT OU RIEN »

C'est le correcteur le plus simple. Il élabore une commande


tout ou rien.

Si ε >0, ⇒ (e>s) on fait 𝑢𝑢 = 𝑈𝑈𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚

Si ε <0, ⇒ (e<s) on fait 𝑢𝑢 = 𝑈𝑈𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚

C’est le cas du fonctionnement d’une bilame (thermostat), un interrupteur

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 15


V. LE CORRECTEUR
PROPORTIONNEL

16

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro


II.2 – LE CORRECTEUR PROPORTIONNEL
Le signal de commande est proportionnel au signal d’erreur.
𝐶𝐶 𝑃𝑃 = 𝐾𝐾 (translation verticale dans le plan de Black)

• vers le haut si 𝑘𝑘 > 1 (amplification)

• vers le bas si 𝑘𝑘 < 1 (atténuation).

Si K est trop grand, la


correction est énergique et
peut conduire à une instabilité

Si K est trop faible, la


correction est lente et molle

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 17


II.2 – LE CORRECTEUR PROPORTIONNEL

Ce correcteur est un simple amplificateur. Il ne modifie que


l'amplitude et pas la phase. Il permet donc de faire un réglage
sommaire de la marge de phase et de la marge de gain. En
première approximation, l'action proportionnelle augmente la
précision.
L'utilisation d'un correcteur proportionnel est limitée. Le
résultat attendu n'est pas obtenu à cause de l'inertie du
système
le processus n’est plus alimenté! La
loi de commande proportionnelle
Si 𝜀𝜀 = 0 alors u= 0 doit donc s’écrire 𝑢𝑢 𝑡𝑡 = 𝐾𝐾𝜀𝜀 𝑡𝑡 + 𝑢𝑢0 .
Cette nouvelle formulation introduit
une erreur statique non nulle.

L’action proportionnelle se montre donc insuffisante pour régler,


seule, les imperfections d’un système, en particulier, lorsque
l'on désire obtenir une précision inférieure à l’erreur statique.

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 18


𝐸𝐸 𝑃𝑃 𝑅𝑅2 𝐸𝐸 𝑃𝑃 𝑅𝑅2
𝐶𝐶 𝑃𝑃 = =− 𝐶𝐶 𝑃𝑃 = =1+
𝐸𝐸 𝑃𝑃 𝑅𝑅1 𝐸𝐸 𝑃𝑃 𝑅𝑅1

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 19


VI. LE CORRECTEUR INTÉGRAL

20

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro


II.2 – LE CORRECTEUR INTÉGRAL

Pour obtenir une commande progressive qui tient compte


de l'inertie du système, on utilise une loi intégrale

1 𝑡𝑡 𝑈𝑈 𝑃𝑃 1
𝑢𝑢 𝑡𝑡 = � 𝜀𝜀 𝑥𝑥 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐶𝐶 𝑃𝑃 = =
𝑇𝑇𝑖𝑖 𝑡𝑡0 𝜀𝜀 𝑃𝑃 𝑇𝑇𝑖𝑖 𝑃𝑃
𝑇𝑇𝑖𝑖 est la constante de temps

Examinons l'effet d'un tel correcteur sur un système dont l'erreur varie
brusquement d'un échelon. On a :

𝐸𝐸
𝜀𝜀 𝑡𝑡 = 𝐸𝐸 𝑢𝑢 𝑡𝑡 = 𝑡𝑡 − 𝑡𝑡0
𝑇𝑇𝑖𝑖
La commande est progressive

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 21


II.2 – LE CORRECTEUR INTÉGRAL
u

𝑡𝑡0 𝑡𝑡0 + 𝑇𝑇𝑖𝑖

𝑇𝑇𝑖𝑖 est le temps au bout duquel la sortie a répété l’entrée. Cette


constante de temps sert à gérer la vitesse de correction et doit être du
même ordre de grandeur que la constante de temps dominante qui
mesure l'inertie du système.

 Si 𝑇𝑇𝑖𝑖 est trop petite, le signal u augmente trop vite sans laisser au
système le temps de réagir : la commande n’a pas d’effet.
 Si 𝑇𝑇𝑖𝑖 est trop grande, cette action augmente l’inertie du système et il
en résulte un démarrage beaucoup trop mou.

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 22


II.2 – LE CORRECTEUR INTÉGRAL

𝑅𝑅 𝐶𝐶

𝜀𝜀 𝑃𝑃 +
𝑈𝑈 𝑃𝑃

La fonction de transfert de ce correcteur est

𝑈𝑈 𝑃𝑃 1 Avec 𝑇𝑇𝑖𝑖 = 𝑅𝑅𝑅𝑅


𝐶𝐶 𝑃𝑃 = =
𝜀𝜀 𝑃𝑃 𝑇𝑇𝑖𝑖 𝑃𝑃

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 23


II.2 – LE CORRECTEUR PROPORTIONNEL INTÉGRAL

Le correcteur intégral est souvent associé à une action proportionnelle.

1 𝑡𝑡 𝑈𝑈 𝑃𝑃 1
𝑢𝑢 𝑡𝑡 = 𝐾𝐾 𝜀𝜀 𝑡𝑡 + � 𝜀𝜀 𝑥𝑥 𝑑𝑑𝑑𝑑 𝐶𝐶 𝑃𝑃 = = 𝐾𝐾 1 +
𝑇𝑇𝑖𝑖 0 𝜀𝜀 𝑃𝑃 𝑇𝑇𝑖𝑖 𝑃𝑃

La structure générale d'un correcteur à retard de phase est :

1 + 𝑇𝑇𝑖𝑖 𝑃𝑃
𝐶𝐶 𝑃𝑃 = 𝐾𝐾 ∗ a> 1
1 + 𝑎𝑎𝑇𝑇𝑖𝑖 𝑃𝑃

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 24


II.2 – LE CORRECTEUR PROPORTIONNEL INTÉGRAL

𝐾𝐾 = 1
𝑇𝑇𝑖𝑖 = 1
a= 10
1
𝜔𝜔𝑚𝑚 =
𝑇𝑇 𝑎𝑎
𝑎𝑎 − 1
𝜑𝜑𝑚𝑚 = 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑎𝑎 + 1

Ce correcteur agit sur les basses fréquences et s'emploie pour améliorer


la précision d'un système. Ce correcteur est à retard de phase. C’est une
action en régime permanent
23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 25
II.2 – LE CORRECTEUR PROPORTIONNEL INTÉGRAL

𝑅𝑅1

𝑅𝑅2
𝜀𝜀 𝑃𝑃 𝑈𝑈 𝑃𝑃

𝐶𝐶

1 + 𝑅𝑅2 𝑅𝑅𝑅𝑅
𝐶𝐶 𝑃𝑃 =
𝑅𝑅1
1 + 𝑅𝑅2 𝐶𝐶 1 +
𝑅𝑅2

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 26


VII. LE CORRECTEUR DÉRIVÉ

27

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro


II.2 – LE CORRECTEUR DÉRIVÉ

Le correcteur dérivé élabore une commande dérivée, obtenue à partir


de la dérivée de l'erreur.

est une constance de temps. a la dimension d’un temps, et comme la


constante de temps intégrale, elle permet de doser l’action dérivée. La
commande dérivée tient compte du sens de variation de l'erreur.
Quand ce signal ne varie pas ou constante), alors la grandeur de réglage
est nulle, ce qui explique d’ailleurs que cette action ne soit jamais utilisée
seule, puisqu’elle ne corrige pas un écart constant. On l’associe avec une
action proportionnelle.

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 28


II.2 – LE CORRECTEUR PROPORTIONNEL - DÉRIVÉ

Le correcteur dérivé est souvent associé à une action proportionnelle.

𝑑𝑑𝜀𝜀 𝑡𝑡 𝑈𝑈 𝑃𝑃
𝑢𝑢 𝑡𝑡 = 𝐾𝐾 𝜀𝜀 𝑡𝑡 + 𝑇𝑇𝑑𝑑 𝐶𝐶 𝑃𝑃 = = 𝐾𝐾 1 + 𝑇𝑇𝑑𝑑 𝑃𝑃
𝑑𝑑𝑑𝑑 𝜀𝜀 𝑃𝑃

Ce correcteur est à avance de phase. La structure générale d'un


correcteur à avance de phase est :

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 29


Bode Diagram

𝐾𝐾 = 1
20

15

𝑇𝑇𝑑𝑑 = 1
Magnitude (dB)

10

0
60

Ce correcteur s'emploie
Phase (deg)

30 pour améliorer la
stabilité et la rapidité
d'un système. L'avance
0
10
-3
10
-2
10
-1
10
0
10
1
10
2 maximale de phase est
Frequency (rad/s) obtenue pour

C’est une action en


régime dynamique et
en hautes fréquences

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 30


𝐶𝐶

𝑅𝑅1

𝜀𝜀 𝑃𝑃 𝑅𝑅2 𝑈𝑈 𝑃𝑃

𝑅𝑅2 1 + 𝑅𝑅1 𝐶𝐶𝐶𝐶


𝐶𝐶 𝑃𝑃 = ∗
𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2 1 + 𝑅𝑅1 𝑅𝑅2 𝐶𝐶𝐶𝐶
𝑅𝑅1 + 𝑅𝑅2

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 31


VII. LE CORRECTEUR
PROPORTIONNEL INTÉGRAL
DÉRIVÉ

32

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro


II.2 – LE CORRECTEUR PROPORTIONNEL – DÉRIVÉ – INTÉGRAL

Le correcteur le plus utilisé pour les systèmes analogiques est le


correcteur proportionnel, intégral et dérivé (P. I. D.).

1 𝑡𝑡 𝑑𝑑𝜀𝜀 𝑡𝑡
𝑢𝑢 𝑡𝑡 = 𝐾𝐾 𝜀𝜀 𝑡𝑡 + � 𝜀𝜀 𝑥𝑥 𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝑇𝑇𝐷𝐷
𝑇𝑇𝑖𝑖 0 𝑑𝑑𝑑𝑑

𝑈𝑈 𝑃𝑃 1
𝐶𝐶 𝑃𝑃 = = 𝐾𝐾 1 + + 𝑇𝑇𝐷𝐷 𝑃𝑃
𝜀𝜀 𝑃𝑃 𝑇𝑇𝑖𝑖 𝑃𝑃

Ce correcteur est un correcteur à avance et retard de phase. La


structure générale d'un correcteur à avance et retard de phase est :

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 33


1 + 𝑇𝑇𝑖𝑖 𝑃𝑃 1 + 𝑏𝑏𝑇𝑇𝑑𝑑 𝑃𝑃
𝐶𝐶 𝑃𝑃 = 𝐾𝐾 ∗ ∗ 𝑎𝑎 > 1 et 𝑏𝑏 > 1
1 + 𝑎𝑎𝑇𝑇𝑖𝑖 𝑃𝑃 1 + 𝑇𝑇𝑑𝑑 𝑃𝑃

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 34


Ce correcteur s'emploie pour améliorer la rapidité, la précision et la stabilité d'un
système.

𝐶𝐶1

𝑅𝑅1
𝑅𝑅2
𝜀𝜀 𝑃𝑃 𝑈𝑈 𝑃𝑃

𝐶𝐶2

𝑍𝑍2 𝑅𝑅1 1 + 𝑅𝑅2 𝐶𝐶2 𝑃𝑃


𝐶𝐶 𝑃𝑃 = 𝑍𝑍1 = 𝑍𝑍2 =
𝑍𝑍1 + 𝑍𝑍2 1 + 𝑅𝑅1 𝐶𝐶1 𝑃𝑃 𝐶𝐶2 𝑃𝑃

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 35


VIII. SYNTHÈSE DES
CORRECTEURS

36

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro


ABAQUE DE BLACK NICHOLS

-180 -90
0 dB T
-3 dB

-6 dB
4 dB
20 dB

-80 ° ϕ

20°
40°

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 37


ACTIONS POSSIBLES D'UN CORRECTEUR SUR LE LIEU DE BLACK

lieu de Black en BO
Augmenter la précision

point critique (0dB, -180°)

Augmenter la marge de phase

Augmenter la marge de gain

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 38


PRINCIPE

A partir du lieu de la fonction de transfert en boucle ouverte, le cahier


des charges impose les performances à satisfaire en boucle fermée.
On utilise alors l'abaque de Black Nichols.

La stratégie de la synthèse des correcteurs dans le plan de Black


consiste à modifier le lieu de transfert en boucle ouverte, par l'action
d'un correcteur (module et phase), jusqu'à satisfaire les exigences en
boucle fermée.
23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 39
ETAPES À SUIVRE
 Il faut définir la structure du correcteur en fonction des objectifs à
atteindre.

Type de correcteur Avantages Inconvénients


Risque d'instabilité pour
Correcteur proportionnel Simplicité de réglage
un K élevé
Correcteur à avance de Améliore la rapidité et la Pas d'effet directe sur la
Phase stabilité précision
Améliore la précision et
Correcteur à retard de Pas d'effet directe sur la
la réjection des
phase rapidité
perturbations

Difficile à régler
Améliore la rapidité, la correctement. Les effets
Correcteur PID
précision et la stabilité des paramètres sont
dépendants

 Il faut calculer les paramètres

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 40


CALCUL DES PARAMÈTRES

Pour un retard ou une avance de phase, les valeurs de ωm ϕm sont


imposées.

On détermine a ou b pour avoir

𝑎𝑎 − 1 𝑏𝑏 − 1
𝜑𝜑𝑚𝑚 = 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎 ou 𝜑𝜑𝑚𝑚 = 𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎𝑎
𝑎𝑎 + 1 𝑏𝑏 + 1
1
On calcul T (sachant que 𝜔𝜔𝑚𝑚 = )pour que la pulsation affectée
𝑇𝑇 𝑎𝑎
par ϕm corresponde à ωm.

Pour un PID, on le compare à la mise en cascade d'une avance de


phase et d'un retard de phase.

Les valeurs usuelles sont telles que : 3 ≤ 𝑎𝑎 ≤ 20 30° ≤ 𝜑𝜑𝑚𝑚 ≤ 65°


23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro 41
ANNEXES

42

23-nov.-16 Prof. YEO Zié INP HB Yamoussoukro

Vous aimerez peut-être aussi