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Cybernétique
La cybernétique est l'étude des mécanismes d'information des systèmes complexes, explorés en vue d'être
standardisés lors des conférences Macy et décrits en 1947 par le mathématicien Norbert Wiener dans ce but. Des
scientifiques d'horizons très divers et parmi les plus brillants de l'époque participèrent à ce projet
interdisciplinaire de 1942 à 1953   : mathématiciens, logiciens, ingénieurs, physiologistes, anthropologues,
1
psychologues, etc. Les contours parfois flous de cet ensemble de recherches s'articulent toutefois autour du
concept clé de rétroaction (en anglais feedback) ou mécanisme téléologique. Leur but était de donner une vision
unifiée des domaines naissants de l'automatique, de l'électronique et de la théorie mathématique de l'information,
en tant que « théorie entière de la commande et de la communication, aussi bien chez l'animal que dans la
2
machine » .

La formalisation du résultat de leurs échanges a été confiée à Norbert Wiener, mathématicien aux compétences
multiples, ce qu'il fait dans l'ouvrage Cybernetics or Control and Communication in the Animal and the
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Machine . Publié en 1948, il est considéré comme l'ouvrage fondateur de la cybernétique et assure à celle-ci une
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large diffusion publique. Malgré le succès populaire du terme , son usage déclina rapidement dans le contexte
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scientifique après la dispersion des participants aux conférences Macy et la mort de Norbert Wiener en 1964.
L'ambition développée par la cybernétique a pourtant constitué un creuset important pour l'élaboration des
sciences cognitives, de l'intelligence artificielle, des thérapies systémiques de l'école de Palo Alto, ou encore des
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théories biologiques de l'auto-organisation .

Les évolutions récentes de la robotique et de la cybersécurité contribuent à revaloriser les recherches de la


cybernétique.

Histoire du mouvement
Le terme cybernétique fut popularisé en 1948 par le mathématicien Norbert Wiener dans son ouvrage fondateur
de la discipline Cybernetics, or Control and Communication in the Animal and the Machine ; ce domaine sera
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désigné ultérieurement comme « la science des analogies maîtrisées entre organismes et machines » .

Bases

Étymologie

Platon utilisait le terme « κυβερνητική » (grec kubernêtikê, de kubernân, gouverner) pour désigner le pilotage


d'un navire. Les termes « gouverne », « gouvernail », « gouvernement » ou encore « gouverneur » partagent cette
étymologie commune avec le terme « cybernétique ».

Le terme cybernétique apparaît en 1834 dans la classification des sciences proposée par André-Marie Ampère
(physicien et fondateur de l'électrodynamique, 1775-1836) et désigne «   la science du gouvernement des
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hommes » .

Il s'agit ici d'une utilisation politique de la même base étymologique, dont Norbert Wiener déclarera ne pas avoir
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eu connaissance lorsqu'il a utilisé le terme cybernétique pour la première fois en 1947 . Wiener déclare avoir fait
dériver le mot cybernétique « du mot grec kubernetes, ou pilote, le même mot grec dont nous faisons en fin de
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compte notre mot gouverneur » .

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Principes

Les principes logiques auxquels la cybernétique fait appel sont souvent des résurgences
de principes plus anciens, parfois déjà décrits depuis l'Antiquité.

Des dispositifs précurseurs emblématiques peuvent être convoqués, comme le


régulateur à boules de James Watt (1788), qui a été l'un des premiers mécanismes de
rétroaction utilisés dans le domaine industriel, ou le servomoteur pour les machines à
vapeur, créé par Joseph Farcot (1824-1908) en 1859, qui a été d'abord appliqué au
gouvernail des navires   : l'action de la vapeur agissait sur le piston commandant le
gouvernail à partir d'une information prélevée sur la position de celui-ci.
Représentation du
Alfred Wallace, parlant de la sélection naturelle, décrit celle-ci en la comparant au gouvernail sur un
contrôle automatique d'un moteur à vapeur : bateau romain datant du
Ier siècle.
« L'action de ce principe est exactement comme celle du gouvernail centrifuge
d'un moteur à vapeur, qui contrôle et corrige toute irrégularité presque avant
qu'elle ne devienne perceptible ; et d'une façon semblable aucun défaut d'équilibre dans le règne
animal ne peut jamais atteindre un degré significatif, car cela le rendrait sensible dès le premier
pas, rendant l'existence difficile et l'extinction quasiment sûre de s'ensuivre. »
— Alfred Wallace, On the Tendency of Varieties to Depart Indefinitely From the Original Type

La sélection naturelle est ainsi justement décrite comme une autorégulation qui maintient la stabilité de
l'écosystème et prévient toute évolution. Bateson dirait ensuite que « Wallace dit là probablement la chose la plus
puissante qui fut dite au XIXe siècle ».

Les théories

La thermodynamique, souvent citée en référence par Wiener, est probablement la science préexistante qui
s'apparente le plus à la cybernétique. On citera en particulier Rudolf Clausius qui développe le concept d'entropie
de 1850 à 1865. En 1894, Ludwig Boltzmann fait le lien entre l'entropie et l'information en remarquant que
l'entropie est liée à de l'information à laquelle on n'a pas accès.

La pensée atomiste, fille du structuralisme, va aussi faire son chemin dans


le domaine des sciences et contribuer aux progrès de schématisation
(réduction) de la diversité du monde à la combinatoire d'éléments
simples, plus faciles à appréhender par les systèmes informatiques. On
peut citer parmi les travaux importants les théorèmes d'incomplétude de
Kurt Gödel (1931) et les travaux sur la Machine de Turing d'Alan Turing
(1936).

La physiologie lui a également apporté de nombreux éléments. Par Représentation de la thermorégulation


exemple, le principe d'homéostasie, mis en évidence par Claude Bernard chez les mammifères.
puis étudié de façon approfondie par Walter Cannon en 1932, est une base
directe des réflexions préliminaires à la cybernétique   : en effet, Henry
Pickering Bowditch (en), qui travailla avec Claude Bernard, dirigea ensuite le laboratoire de physiologie d'Harvard
et eut comme élève Cannon, lequel cite Bernard dans son ouvrage The Wisdom of the Body (1932), essai qui fut
séminal pour Norbert Wiener, le « pape » de la cybernétique.

La cybernétique est aussi une suite de la phénoménologie, en tant qu'elle ausculte les phénomènes pour en saisir
l'autonomie et la particularité, notamment par la forme pour ensuite passer à un autre type d'analyse   :
modélisation, mécanique…

Dès 1938, la thèse de Louis Couffignal L'analyse mécanique, application aux machines à calculer et à la
mécanique céleste, et plus tard son étude des systèmes nerveux avec Louis Lapicque, dénotent un développement
en parallèle des principes de la future cybernétique.

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Premier mouvement cybernétique

Rencontres scientifiques

La première cybernétique s'établit dans le cadre des conférences Macy qui réunissent entre 1942 et 1953 un
groupe interdisciplinaire de mathématiciens, logiciens, anthropologues, psychologues et économistes qui s'étaient
donné pour objectif d'édifier une science générale du fonctionnement de l'esprit. Parmi les participants les plus
illustres, on trouve le neurophysiologiste Arturo Rosenblueth, les mathématiciens John von Neumann et Norbert
Wiener, l'ingénieur Julian Bigelow, le neurophysiologiste Warren McCulloch, le logicien Walter Pitts, le
psychanalyste Lawrence Kubie et les anthropologues Gregory Bateson et Margaret Mead. Ce qui rapproche les
différents participants est leur intérêt commun pour les mécanismes de causalité circulaire (notamment le
concept de feedback) qu'ils étudient dans leurs disciplines respectives.

À la suite de la première conférence de 1942 sont publiés en 1943 les deux articles fondateurs de la cybernétique :
« Behavior, Purpose and Teleology », dans lequel Arturo Rosenblueth, Norbert Wiener et Julian Bigelow étudient
les modèles d'organisation sous-jacents aux comportements finalisés, et « A Logical Calculus of Ideas Immanent
in Nervous Activity », dans lequel Warren McCulloch et Walter Pitts étudient les modèles d'organisation sous-
jacents à la perception.

En 1947, Wiener est invité à un congrès d'analyse harmonique à Nancy, organisé par Szolem Mandelbrojt, l'oncle
du célèbre mathématicien Benoît Mandelbrot. Lors de ce congrès, auquel participe notamment Louis Couffignal,
on lui propose d'écrire une caractérisation unifiée du mouvement brownien (processus stochastique, aussi appelé
« processus de Wiener »). Il décide à son retour d'introduire le néologisme cybernétique dans sa théorisation
scientifique. En 1948, Wiener définit la cybernétique comme une science qui étudie exclusivement les
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communications et leurs régulations dans les systèmes naturels et artificiels .

À partir de 1949, un autre groupe interdisciplinaire, le Ratio Club, commence une série de rencontres informelles
pour discuter de sujets ayant trait à la cybernétique. On compte parmi eux W. Ross Ashby, William Grey Walter,
Alan Turing et Georges R. Boulanger, mathématicien qui fut président de l'Association internationale de
cybernétique.

À partir de 1950, le mot « cybernétique » est inclus dans le titre des conférences Macy. La même année, Wiener
popularise les implications sociales de la cybernétique, en figurant l'analogie entre les systèmes automatiques et
les institutions humaines dans son best-seller Cybernétique et société, sous-titré De l'usage humain des êtres
humains.

Dès le milieu des années 1950, en France, le terme « cybernétique » est rejeté par les ingénieurs et les chercheurs
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qui s'occupent d'ordinateurs et de programmation . La « cybernétique » a en effet attiré trop de spéculations
hasardeuses et de journalistes en quête de reportages à sensation. Norbert Wiener lui-même est déjà passé à
d'autres sujets plus spécialisés.

Principes de Wiener

La cybernétique désigne d'abord un moyen de connaissance, qui étudie l'information au sens de la physique, dans
la définition qu'en donne Norbert Wiener   : «   De même que l'entropie est une mesure de désorganisation,
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l'information fournie par une série de messages est une mesure d'organisation . » Dans cette acception première,
la cybernétique est une approche phénoménologique qui étudie l'information, sa structure et sa fonction dans les
interactions systémiques, ce qui peut être traduit par la science générale de la régulation et des communications
dans les systèmes naturels et artificiels.

La cybernétique décrite par Norbert Wiener est un moyen d'expliquer et de comprendre tous les mécanismes
rencontrés avec quelques briques logiques simples :

▪ La boîte noire : un élément relié à d'autres, dont on ne se soucie pas de savoir ce qu'il contient (ou son
fonctionnement d'après sa structure interne, inaccessible de façon momentanée ou définitive), mais dont on
déduit la fonction apparente à partir de l'étude de ses entrées/sorties.

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▪ L'émetteur, qui agit sur l'environnement, donc envoie de


l'information, sorte de porte de sortie.
▪ Le récepteur, qui en intègre depuis l'environnement, donc capte les
informations, comme une porte d'entrée de la boîte noire.
Représentation d'une boucle de
▪ Le flux d'information : ce qui est transmis, donc envoyé et effectivement
reçu, autrement dit l'information efficace. rétroaction (feedback) négative.

▪ La rétroaction (feedback) : c'est l'information en retour de l'état.

Le feedback est mis en évidence par cette approche car il est indispensable pour concevoir une logique
d'autorégulation. On voit donc émerger des boucles de rétroaction, mécanismes circulaires qui mettent en
évidence des systèmes. Si les systèmes sont mis en évidence par cette cybernétique (parfois dite du premier
ordre), ils ne le sont d'abord que par voie de conséquence d'une étude strictement limitée aux échanges
d'information et à l'évolution de ces échanges dans le temps. Plus tard se constituera un paradigme propre à
l'étude des systèmes en tant que tels, la systémique.

Portés par les participants du mouvement cybernétique, pour la plupart des auteurs majeurs dans leur discipline,
les concepts de la cybernétique se diffusent rapidement. La cybernétique marque le moment d'une rupture
épistémologique majeure qui a profondément influencé tous les domaines de la science et ses retombées sont
innombrables.

Deuxième mouvement cybernétique

Marvin Minsky présente la première cybernétique comme un tronc commun qui se serait divisé en trois
branches : la « simulation cognitive » à la Allen Newell et Herbert Simon, l'« intelligence artificielle   » et la
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« seconde cybernétique » ou théorie des systèmes auto-organisateurs .

Morphogenèse et émergence

Alors que la première cybernétique étudie comment les systèmes maintiennent l'homéostasie (morphostase) par
des mécanismes d'autorégulation, la « deuxième cybernétique » du psychiatre W. Ross Ashby et des biologistes
Humberto Maturana et Francisco Varela étudie comment les systèmes évoluent et créent des nouvelles structures
(morphogenèse). Ashby parle d'auto-organisation, Maturana et Varela d'autopoïèse. Cette étude des systèmes
éloignés de leur point d'équilibre se rapproche des travaux sur les structures dissipatives du prix Nobel de chimie
belge Ilya Prigogine. Au lieu de se demander comment se maintient un certain équilibre, on observe comment un
nouvel équilibre peut émerger d'une situation de déséquilibre. Prigogine a montré que contrairement à ce que l'on
croyait, dans certaines conditions, en s'éloignant de son point d'équilibre, le système ne va pas vers sa mort ou son
éclatement mais vers la création d'un nouvel ordre, d'un nouvel état d'équilibre. Les situations extrêmes recèlent
la possibilité de créer une nouvelle structure. On voit ici la possibilité de recréer du vivant, de l'organiser là où il
n'y avait plus que du chaos.

On emploiera bientôt également le terme d'émergence pour désigner non seulement les nouvelles formes, mais
aussi les propriétés et processus nouveaux qui apparaissent lors de la réorganisation spontanée d'un système. Ce
type de phénomène met parfois en jeu, plus qu'une réorganisation du système, une organisation à un degré
supérieur de complexité. Pour imager, là où on avait un système de 5 éléments en interaction, on les voit se
grouper en sous-systèmes de 2 et 3 éléments, eux-mêmes en relation.

Inclusion de l'observateur

Dans la cybernétique de deuxième ordre, qui prend forme avec Heinz von Foerster à partir de 1950-1953 avec les
dernières conférences Macy, l'observateur s'inclut lui-même dans le système observé. Comme le rappelle von
Foerster, « pour écrire une théorie du cerveau, il faut un cerveau ». En ce sens, cette conception de la cybernétique
est une composante importante du constructivisme radical. La cybernétique de deuxième ordre vise à
l'élaboration d'une méthode de description « universelle » commune aux différents champs de la science. Foerster
précise :

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« L'effort d’unification entrepris par les cybernéticiens ne se situe pas au niveau des solutions, mais
à celui des problèmes. Certaines classes de problèmes, définies par une même structure logique,
traversent les disciplines les plus variées. La cybernétique s’est édifiée autour de deux de ces classes 
: les problèmes de communication, et les problèmes posés par l’étude des mécanismes qui
produisent eux-mêmes leur unité (self-integrating mechanisms). [réf. nécessaire] »

Pour W. Ross Ashby, « la cybernétique se situe comme une approche indépendante de la nature des éléments
qu'elle étudie ».

Développements ultérieurs et champs d'influence

Cybernétique et systémique

L'implication de la cybernétique dans la systémique est historiquement plus


liée au «   deuxième mouvement cybernétique   ». En effet, si selon Norbert
Wiener la cybernétique étudie exclusivement les échanges d'information (car
c'est « ce qui dirige » les logiques des éléments communicants, d'où le mot
cybernétique), dans son évolution, qui engendrera la systémique, on réintègre
les caractéristiques des composantes du système, et on reconsidère les
échanges d'énergie et de matière indépendamment des échanges
Exemple de représentation de
d'information.
l'évolution de la stabilité d'un
système.
Pourtant, au-delà des querelles d'écoles entre la cybernétique et la systémique
issue des travaux de Ludwig von Bertalanffy, on peut, à la suite de Gregory
Bateson, considérer ces deux mouvements de pensée comme faisant partie
d'un ensemble d'idées relativement unifié.

Ainsi, avec l'assimilation des théories cybernétiques par la systémique, on a été amené à comprendre les
mécanismes d'autorégulation des systèmes comme des processus de feedback négatif visant à empêcher une
déviation. Les systèmes cybernétiques visent à maintenir un état stable viable d'interaction au sein
d'environnements changeants via un processus stochastique d'essais et erreurs.

En France, Joël de Rosnay a été parmi les premiers à populariser les grands thèmes de la cybernétique et à les
15, 16
appliquer à l'approche systémique de la complexité : cellule, corps, ville, économie, écosystème .

Variété d'un système

La notion de système s'applique à tout processus, qu'il soit physique,


chimique, biologique, économique ou social. Ainsi, par exemple, une
entreprise ou même chacune des parties qui la composent (division, service,
atelier, etc.) peuvent être considérées comme un système.
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On peut modéliser la complexité d'un système par la variété des états
différents que ce système est susceptible de prendre. Lorsque l'on fusionne
plusieurs systèmes, leurs variétés (ou complexités) ne s'additionnent pas, elles
se multiplient entre elles. La loi de la variété indispensable :
un principe qui montre que la
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Le contrôle d'un système consiste à lui associer un autre système dont le rôle régulation au sens strict d'un
sera de maintenir aussi faible que possible la variété des résultats (ou système réclame un système de
objectifs). Par exemple, le système à étudier étant une voiture, le système de contrôle dont la complexité doit être
contrôle sera son conducteur. L'objectif est alors de maintenir quasi constant égale ou supérieure à celle du
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l'écart entre le véhicule et le bord de la route, tout au long du parcours. système à gérer .

On constate alors que la variété des résultats ou objectifs (V0) ne peut être
moindre que :

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V0 = V/VC = Variété du système à gérer / Variété du système de contrôle

La variété des résultats étant minimum, elle ne peut diminuer que si la variété du système de contrôle croit.

Cette loi est la loi de la variété indispensable qui établit que seule la variété du système de contrôle peut réduire
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celle qui résulte du processus à contrôler, que seule la complexité peut détruire la complexité .

Cybernétique assimilée à son application technique

Dans son champ d'application, la cybernétique peut signifier le moyen d'organiser les échanges pour les rendre
efficaces et, poussée à l'extrême, le moyen de contrôler plus efficacement. Le mot cybernétique est parfois
interprété comme une méthode, qui passe par la science en question mais qui la lie à l'utilisation qui en est faite.
On trouve ainsi le mot cybernétique expression du moyen de contrôle, rejoignant ainsi la définition d'Ampère.

Par exemple, Louis Couffignal, participant du premier mouvement cybernétique, la définira ainsi (en 1953 ou 1956
21
selon les sources) : « La cybernétique est l'art de rendre l'action efficace . » Georges R. Boulanger, président de
l'Association Internationale de Cybernétique, mathématicien formé aux disciplines de la technologie, énonce que
22
« la logique peut être mécanisée » . Il définit la cybernétique comme « la science de la communication dans l'être
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vivant et dans la machine » .

Le mot cybernétique est souvent utilisé en laissant de côté le principe scientifique d'accès à la connaissance, et il
est confondu avec ce qu'il étudie, c'est-à-dire le moyen de contrôle.

Il y a parfois aussi un sous-entendu de contrôle de la personne humaine au sens de manipulation, et parfois même
le sous-entendu d'utilisation par l'État pour la manipulation des masses. C'est donc également un terme
polémique qui, sous cet angle, n'a plus grand-chose à voir avec son origine scientifique. On peut supposer que le
titre de l'ouvrage de Norbert Wiener de 1950, Cybernetics and Society, The Human Use of Human Beings
(cybernétique et société, l'usage humain de l'être humain), n'est pas étranger à cette vision.

Postérité

La multiplicité, la diversité et l'importance des développements de la connaissance consécutifs à la cybernétique


sont inestimables aujourd'hui, établissant une des plus grandes avancées de la pensée scientifique au XXe  siècle,
dont la trace, après le scandale des années 1950 [réf. nécessaire], se trouve désormais liée aux termes de « révolution
cybernétique   » et à la fortune universelle du préfixe «   cyber   ». Ne sont cités ici que les développements
directement consécutifs au mouvement cybernétique :

▪ sciences cognitives 24 : le premier modèle de neurone formel de McCulloch et Pitts a été réalisé dans le
cadre des conférences Macy. Les réseaux de neurones formels jouent un rôle fondamental tant en
intelligence artificielle qu'en neurosciences théoriques 25 :
▪ intelligence artificielle,
▪ neurobiologie ;
▪ Internet ;
▪ systémique :
▪ sociologie : la systémique sociale de Jean-Claude Lugan ;
▪ constructivisme radical ;
▪ sciences humaines : sciences de l'information et de la communication (école de Palo Alto), psychanalyse
(notamment Jacques Lacan), management, économie. Il existe des méthodes d'application aux systèmes
sociaux, qui se sont surtout développées dans les pays anglo-saxons. Parmi les théoriciens, on peut citer
Karl E. Weick ou Peter Checkland ;
▪ ingénierie, et plus spécialement automatique ;
▪ robotique : William Grey Walter, le premier à construire une machine autonome pour étudier les
comportements animaux, fut également un cybernéticien ;

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▪ écologie : l'hypothèse Gaïa de James Lovelock se fonde sur les postulats de la cybernétique et voit dans la
Terre un mécanisme d'autorégulation.

Cas des sciences sociales

Une branche de l'école de pensée cybernétique, que l'on peut lier à l'école de Palo Alto, s'est formée
principalement sous l'impulsion de Gregory Bateson. Ce dernier organisait des conférences en parallèle des
conférences Macy pour faire passer ce courant de pensée dans les sciences sociales, de l'anthropologie à la
psychanalyse. C'est une référence en matière de thérapie familiale par exemple, et beaucoup de définitions
actuelles de la cybernétique y sont rattachées.

« L'existence de sciences dites sociales indique le refus de permettre aux autres sciences d'être
sociales. »
26
— von Foerster

« … et de permettre aux sciences sociales d'être physiques. »


27
— Edgar Morin

La cybernétique a mis en évidence que n'importe quel organisme est constitué d'un ensemble plus ou moins grand
d'organes, appartenant à un nombre très limité de types (fonctions élémentaires) combinés en un certain ordre
pouvant être traduit par des règles d'assemblage ou de disjonction.

Une organisation (ou organisme de nature quelconque) est, le plus souvent, décrite en termes de structure (ce
qu'elle est) et parfois comme une fonction (ce qu'elle fait), mais rarement en termes de correspondance (évolution
adaptative).

La description d'une organisation en termes de correspondance, d'adaptation et d'adéquation aux conditions du


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contexte et de l'environnement révèle l'explication cybernétique qui, dans la terminologie de Bateson , est d'un
type logique différent de celui de l'explication causale : il ne s'agit plus de savoir pourquoi quelque chose s'est
produit mais de savoir quelles contraintes ont fait que n'importe quoi ne se soit pas produit. Bateson fait une
description de la démarche cybernétique :

« […] En termes cybernétiques, on dit que le cours des événements est soumis à des restrictions, et
on suppose que, celles-ci mises à part, les voies du changement n'obéiraient qu'au seul principe de
l'égalité des probabilités. En fait, les restrictions sur lesquelles se fonde l'explication cybernétique
peuvent être considérées, dans tous les cas, comme autant de facteurs qui déterminent l'inégalité
des probabilités… Idéalement — et c'est bien ce qui se passe dans la plupart des cas — dans toute
séquence ou ensemble de séquences, l'événement qui se produit est uniquement déterminé en
termes d'une explication cybernétique. Un grand nombre de restrictions différentes peuvent se
combiner pour aboutir à cette détermination unique. Dans le cas du puzzle, par exemple, le choix
d'une pièce pour combler un vide est restreint par de nombreux facteurs   : sa forme doit être
adaptée à celle des pièces voisines et, en certains cas, également à celle des frontières du puzzle ; sa
couleur doit correspondre à celles des morceaux environnants… Du point de vue de celui qui essaie
de résoudre le puzzle, ce sont là des indices, autrement dit des sources d'information qui le
guideront dans son choix. Du point de vue de la cybernétique, il s'agit de restrictions. De même,
pour la cybernétique, un mot dans une phrase, une lettre à l'intérieur d'un mot, l'anatomie d'un
quelconque élément d'un organisme, le rôle d'une espèce dans un écosystème, ou encore le
comportement d'un individu dans sa famille, tout cela est à expliquer (négativement) par l'analyse
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des restrictions . »

La description d'une organisation n'est donc adéquate que si l'on inclut une description des contraintes exercées
par le contexte et l'environnement sur ses possibilités d'action (comportement, fonction et processus),
d'agencement (structure) et de devenir (évolution). Il en est de même du comportement conçu comme un
construit organisé d'activités, de la cellule jusqu'à la machine et aux institutions, en passant par l'animal et
l'homme, la société.

▪ Dans l'explication causale, dite positive (où, par exemple, une boule de billard B se déplace parce qu'elle est

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heurtée par une boule A sous tel angle et à telle vitesse), la trajectoire ou le comportement de la boule B est
considéré entièrement prédictible à partir des conditions initiales.
▪ Dans l'explication cybernétique, dite négative, l'examen des restrictions ou contraintes du système montre
que n'importe quoi ne peut se produire et que seule une réponse appropriée à ces contraintes peut survivre,
se développer et se reproduire. À partir de l'explication cybernétique se déploient les principes d'équifinalité
et de multifinalité qui sont très loin du précepte déterministe, ou peut-être plus exactement causaliste, de
René Descartes de la relation directe linéaire (proportionnalité de l'effet à la cause et antécédence : la
cause précède l'effet). Le comportement d'une fourmi devient intelligible en regard des contraintes
topographiques du parcours et des contraintes du ravitaillement à rapporter dans un processus stochastique
du hasard des rencontres et de la nécessité de ramener la nourriture.

L'« équifinalité », formulée par Ludwig von Bertalanffy, désigne un même état final qui peut être atteint à partir
de différents états initiaux, à travers différentes voies et avec différents moyens. En d'autres termes, des effets
30
identiques peuvent avoir des causes différentes. C'est une sorte de suite convergente . La « multifinalité » dans la
théorie des contextes d'Anthony Wilden, en termes de causes et d'effets, énonce que des causes identiques peuvent
produire des effets différents en une sorte de suite divergente.

La cybernétique en politique
8
Conformément aux vues d'Ampère , Wigner et Dubarle, la cybernétique possède une dimension politique
lorsqu'elle se trouve instrumentée à travers des « machines à gouverner ».

Soit l'instrumentation est informatique, elle se réalise alors à travers des programmes logiciels   ; soit
l'instrumentation est juridique. Elle correspond alors à un projet bien plus ancien des juristes d'un gouvernement
selon la méthode scientifique (voir par exemple S. von Pufendorf). Elle se réalise alors à travers des systèmes
juridiques.

La cybernétique à large échelle

L'avènement de l'internet des objets offre à la cybernétique de Wiener une nouvelle jeunesse et donne aux
ingénieurs une bonne raison de dépasser le modèle cartésien. Les millions de capteurs connectés, capables de
sonder l'environnement dans des conditions difficiles et éloignés, sont idéaux pour créer des boucles de
rétroaction même à très grande échelle. Ils permettent d'améliorer la façon d'optimiser les performances des
systèmes industriels et de gérer les ressources.

Certains considèrent que le véritable bénéfice de l'internet des objets est ici : les infrastructures des villes et de
l'industrie peuvent toutes profiter des modèles cybernétiques et converger vers la juste consommation de
ressources et la performance environnementale optimale.

Les capteurs environnementaux sur le terrain ajoutent une information «   bottom-up   » aux modèles.   Ils
contribuent à l'optimisation de ressources mais permettent aussi d'anticiper des événements inattendus.
L'interopérabilité avec des sources de données créé aussi un moyen efficace de traquer les externalités. Chaque
élément du système devient autonome, le modèle devient dynamique, il a la capacité de s'auto-organiser.

L'arrosage intelligent des espaces verts constitue un exemple concret de la mise en œuvre d'une boucle
cybernétique pour améliorer la performance et la gestion des ressources rares.

Représentations par les médias, impacts sur le grand-public

Science-fiction

Très tôt popularisée par des journalistes scientifiques vulgarisateurs, nourrissant les imaginaires, la cybernétique
est à l'origine de la dénomination du personnage du cyborg en science-fiction apparu au tournant des années
1960-1970. «   Cyborg   » est issu de la contraction du syntagme anglais «   cybernetic organism   » (organisme
cybernétique). Les concepts énoncés par la cybernétique sont largement représentés dans les romans et les films

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de science-fiction et les exemples abondent. Ces fictions se nourrissent d'une partie importante des travaux
d'Isaac Asimov (de ses réflexions sur les robots, la psychohistoire). L'une des premières représentations de robots
autonomes à prise de décision intelligente apparaît dans le film Planète interdite (1955) qui comprend d'ailleurs
l'une des premières bandes originales électroniques et un ensemble de réflexions sur le principe d'intelligence
collective en réseau. On peut citer également comme exemples le film Blade Runner (1982) qui s'inspire d'un récit
plus ancien de Philip K. Dick, le manga des années 1990 Gunnm de Yukito Kishiro, etc.

Il en résulte, quand on évoque le mot cybernétique dans le langage courant, une empreinte liée au préfixe cyber
que l'on retrouve par exemple dans le mot cyberespace, au signifiant parfois bien éloigné de sa définition
originelle.

Notes et références
1. Feedback, rétroaction, rétroinformation, réponse… du pareil au même (http://www.persee.fr/doc/colan_0336-1
500_1987_num_73_1_984), Guy Paquette, in Communication et langages no 73.
2. Norbert Wiener, La cybernétique : Information et régulation dans le vivant et la machine, Seuil, 2014,
« Introduction », p. 70.
3. Traduction française Norbert Wiener (trad. de l'anglais par Ronan Le Roux, Robert Vallée et Nicole Vallée-
Levi), La cybernétique : Information et régulation dans le vivant et la machine, Paris, Éditions du Seuil, 2014,
369 p. (ISBN 978-2-02-109420-6, OCLC 927145118 (https://worldcat.org/fr/title/927145118)).
4. Comme l'attestent les multiples dérivés produits à partir du préfixe cyber-.
5. Bien qu'il reste encore parfois utilisé, en particulier dans les pays de l'ex-URSS, mais comme simple
synonyme de robotique et d'intelligence artificielle.
6. Voir les travaux de Francisco Varela ou Henri Atlan.
7. Jean-Pierre Dupuy, Aux origines des sciences cognitives, La Découverte, coll. « Textes à l'appui », 1994
(OCLC 5894387676 (https://worldcat.org/fr/title/5894387676)), p. 42.
8. André-Marie Ampère, Essai sur la philosophie des sciences ou Exposition analytique d'une classification
naturelle de toutes les connaissances humaines, 1834 (http://www.ampere.cnrs.fr/textes/essaiphilosophie/pdf/
essaiphilosophiesciences_1.pdf) (fichier PDF).
9. Norbert Wiener (trad. de l'anglais par Pierre-Yves Mistoulon), Cybernétique et société l'usage humain des
êtres humains, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points / Sciences » (no 216), 2014, 220 p.
(ISBN 978-2-7578-4278-2, OCLC 879318247 (https://worldcat.org/fr/title/879318247)) : « Par ailleurs j'ai
trouvé par la suite que ce mot avait été déjà employé par Ampère en référence à la science politique, et qu'il
avait été introduit dans un autre contexte par un savant polonais, cet emploi dans les deux cas datant des
premières années du dix-neuvième siècle. »
10. Norbert Wiener (trad. de l'anglais par Pierre-Yves Mistoulon), Cybernétique et société l'usage humain des
êtres humains, Paris, Éditions du Seuil, coll. « Points / Sciences » (no 216), 2014, 220 p.
(ISBN 978-2-7578-4278-2, OCLC 879318247 (https://worldcat.org/fr/title/879318247)).
11. (en) Norbert Wiener, Cybernetics ; or, Control and communication in the animal and the machine, Mansfield
Centre, CT, Martino Publishing, 2013 (1re éd. 1948), 212 p. (ISBN 978-1-61427-502-2).
12. Pierre Kuhn (préf. Jean-Jacques Duby), L'informatique en France de la seconde guerre mondiale au Plan
Calcul : l'émergence d'une science, Paris, Presses de l'Université Paris-Sorbonne, coll. « Centre Roland
Mousnier » (no 43), 2010, 718 p. (ISBN 978-2-84050-654-6,
OCLC 690443846 (https://worldcat.org/fr/title/690443846)).
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15. Joël de Rosnay, Le macroscope : Vers une vision globale, Paris, Ed. du Seuil, coll. « Points / Essais » (no 80),
2014, 346 p. (ISBN 978-2-7578-4113-6, OCLC 887513899 (https://worldcat.org/fr/title/887513899)).
16. Joël de Rosnay (ill. Anne Boissel-Puybareaud), L'homme symbiotique : Regards sur le troisième millénaire,
Paris, Ed. du Seuil, coll. « Points », 2000, 408 p. (ISBN 978-2-02-041399-2, 978-2-020-21714-9 et
978-2-020-31558-6, OCLC 641358968 (https://worldcat.org/fr/title/641358968)).
17. Jean-Baptiste Waldner, Les nouvelles perspectives de la production, Paris, Dunod - Bordas, 1990
(ISBN 978-2-04-019820-6), p. 8.
18. (en) Steve Joshua Heims, The cybernetics group, Cambridge, Mass, MIT Press, 1991, 334 p.
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20. William Ross Ashby (trad. de l'anglais par Marcel Pillon), Introduction à la cybernétique [« An introduction to
cybernetics »], Paris, Dunod, 1958, 353 p. (OCLC 828176565 (https://worldcat.org/fr/title/828176565)).
21. Louis Couffignal, Trait d'union entre bastide et cybernétique. (http://histm2.free.fr/H.Couffign.htm)
22. Georges R. Boulanger, « la conférence des sommets », Bruxelles, septembre 1961.
23. La Cybernétique, film documentaire scientifique réalisé par Jean-Marie Piquint.
24. Jean-Pierre Dupuy, Aux origines des sciences cognitives, La Découverte, coll. « Textes à l'appui », 1994
(OCLC 5894387676 (https://worldcat.org/fr/title/5894387676)).
25. Leur article est cité en 14e position parmi les 100 travaux les plus importants pour les sciences cognitives au
XXe siècle par le Millenium Project (http://www.cogsci.umn.edu/OLD/calendar/past_events/millennium/final.htm
l).
26. von Foerster, 1974, p.28.
27. Edgar Morin, La méthode, vol. 1 : La nature de la nature, Paris, Seuil, 1977, 398 p. (ISBN 978-2-02-004634-3,
OCLC 868619875 (https://worldcat.org/fr/title/868619875)), p. 11 ; qui complète la citation précédente.
28. Gregory Bateson, 1980, p. 155-167.
29. Bateson, 1980, p. 155-156.
30. (en) Ludwig von Bertalanffy, General system theory : foundations, development, applications, New York,
George Braziller, Inc, 2015, 295 p. (ISBN 978-0-8076-0015-3,
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Bibliographie

Textes fondateurs

Articles et ouvrages

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▪ W. Ross Ashby (trad. Marcel Pillon), Introduction à la cybernétique [« An Introduction to Cybernetics »],
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Édition originale publiée en 1956 [PDF][(en) lire en ligne (http://pespmc1.vub.ac.be/books/IntroCyb.pdf)].
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OCLC 33480157 (https://worldcat.org/fr/title/33480157))
▪ Gregory Bateson (trad. de l'anglais par Ferial Drosso, Laurencine Lot ; avec le concours d'Eugène Simion et
Christian Clerc), Vers une écologie de l'esprit, t. 2, Paris, Ed. du Seuil, coll. « Points / Essais » (no 594),
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Recueil d'articles publiés entre 1955 et 1970. Première édition originale publiée en 1972.
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Un ouvrage de Georges Théodule Guilbaud dans la même collection, sous le même numéro et le
même titre, a été publié en 1954.
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ligne (http://pespmc1.vub.ac.be/Books/Wiener-teleology.pdf) [PDF], consulté le 8 juin 2014).
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(ISBN 978-2-87673-232-2, lire en ligne (https://books.google.com/books?id=E3SpxqxkKiMC&printsec=frontcover)).
Traduction d'un article publié initialement en 1951 dans Cerebral Mechanisms in Behavior : The Hixon
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▪ Norbert Wiener (trad. de l'anglais par Ronan Le Roux, Robert Vallée et Nicole Vallée-Lévy, préf. Ronan Le
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and Communication in the Animal and the Machine »], Paris, Seuil, coll. « Sources du savoir », 2014, 369 p.
(ISBN 978-2-02-109420-6).
Première édition originale en 1948, publiée simultanément à New York chez John Wiley & Sons,
Cambridge (Massachusetts) chez Technology Press et Paris chez Hermann & Cie. Seconde édition en
1961, avec l'ajout par l'auteur d'une préface et de deux chapitres supplémentaires.
▪ Norbert Wiener (trad. de l'anglais par Pierre-Yves Mistoulon et Ronan Le Roux, préf. Ronan Le Roux),
Cybernétique et société : L'usage humain des êtres humains [« The Human Use of Human Beings:
Cybernetics and Society »], Paris, Points, coll. « Points Sciences », 2014, 220 p. (ISBN 978-2-7578-4278-2).
Première édition publiée en 1950. Seconde édition révisée en 1954.

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Réédition des actes des cinq dernières conférences Macy précédemment cités, par un éditeur
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Sources secondaires

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▪ Ecole polytechnique (France) et Centre de recherche épistémologie et autonomie, Généalogies de l'auto-
organisation, "Cahiers du C.R.E.A." (no 8), 1985, 296 p. (ISSN 0984-5100 (https://portal.issn.org/resource/issn/0984-5
100), OCLC 19578770 (https://worldcat.org/fr/title/19578770), lire en ligne (http://www.crea.polytechnique.fr/index.php?page=publi
cations&sspage=cahiersducrea&lang=fr&id=p10))
▪ Jean-Pierre Dupuy, Aux origines des sciences cognitives, La Découverte, coll. « Poche Sciences humaines
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▪ (en) Steve Joshua Heims, Constructing a Social Science for Postwar America : The Cybernetics Group
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, lire en ligne (http://hal.archives-ouvertes.fr/docs/00/47/84/59/PDF/PEER_stage2_10.1007%252Fs11873-009-0070-y.pdf) [PDF]).
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Publication issue de Jérôme Segal (dir. Girolamo Ramunni), Théorie de l'information : Sciences,
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Publication issue de Mathieu Triclot (dir. Daniel Parrochia), La constitution de la notion d'information :
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nnee-2006/triclot-mathieu-156243.kjsp?STNAV=03&RUBNAV=&RH=PHI-Theses06)].

Réceptions de la cybernétique

▪ Philippe Breton, L'utopie de la communication : Le mythe du « village planétaire », Paris, La Découverte,


coll. « Poche Essais » (no 29), 2004 (1re éd. 1992), 171 p. (ISBN 2-7071-4418-5, présentation en ligne (http://www.edi
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▪ Aurel David (préf. Louis Couffignal), La cybernétique et l'humain, Gallimard, coll. « Idées », 1965, 184 p.
(OCLC 299482482 (https://worldcat.org/fr/title/299482482),
BNF 32975321 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32975321n.public)).

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▪ Louis de Broglie, « Sens philosophique et portée pratique de la cybernétique », Structure et évolution des
techniques, nos 35-36, 1954, p. 47-57 (ISSN 1141-183X (https://portal.issn.org/resource/issn/1141-183X)).
Réédité dans la Revue internationale de systémique, no 2, 1989, p. 209-231 (ISSN 0980-1472 (https://portal.i
ssn.org/resource/issn/0980-1472)).

▪ Pierre de Latil, La pensée artificielle : Introduction à la cybernétique, Gallimard, coll. « L'Avenir de la


science » (no 34), 1953, 332 p. (OCLC 804316220 (https://worldcat.org/fr/title/804316220),
BNF 32352392 (https://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb323523920.public)).
▪ Michel Faucheux, Norbert Wiener, le Golem et la cybernétique : Éléments de fantastique technologique,
Paris, Éditions du Sandre, 2008, 188 p. (ISBN 978-2-914958-97-4)
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235 p. (ISBN 2-02-056170-0).
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scientifique, Gallimard, coll. « Encyclopédie de la Pléiade » (no 22), 1967 (ISBN 2-07-010413-3, présentation en
ligne (http://www.la-pleiade.fr/Catalogue/GALLIMARD/Encyclopedie-de-la-Pleiade/Logique-et-connaissance-scientifique)),
p. 822-840.
▪ Raymond Ruyer, La cybernétique et l'origine de l'information, Flammarion, 1968, 2e éd. (1re éd. 1954),
253 p. (OCLC 419236003 (https://worldcat.org/fr/title/419236003)).

Films documentaires
▪ Jean-Marie Piquint (réal.), La Cybernétique, service cinématographique du ministère de l'Éducation
nationale (Belgique), 1964, 35 mm, 27 minutes [présentation en ligne (http://www.cinematheque.cfwb.be/index.php?id=9
154&no_cache=1&tx_cfwbavmsearch_pi1%5Buid%5D=11995)].
Film d'enseignement présentant la cybernétique, l'homéostat d'Ashby et une tortue électronique d'Armand
Delsemme. Conseiller scientifique : Georges R. Boulanger.
On trouve parfois une référence à « André » Delsemme, mais il s'agit d'une erreur de dénomination
commise lors de la diffusion d'une photo du film.

▪ Jean Royer (réal.) et Jacques Bloch-Morange (itw), « Albert Ducrocq : la cybernétique », 1re partie, La page
des sciences, Radiodiffusion-télévision française, 14 décembre 1961, 10 minutes 27 secondes [voir en ligne (h
ttp://www.ina.fr/video/CAF88038611)].
▪ Jean Royer (réal.) et Jacques Bloch-Morange (itw), « Albert Ducrocq : la cybernétique », 2e partie, La page
des sciences, Radiodiffusion-télévision française, 21 décembre 1961, 9 minutes 43 secondes [voir en ligne (htt
p://www.ina.fr/video/CAF88038613/albert-ducrocq-la-cybernetique-2eme-partie-video.html)].

Voir aussi
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a.org/wiki/Category:Cybernetics?uselang
=fr), sur Wikimedia Commons
cybernétique, sur le Wiktionnaire

Articles connexes
▪ Culture numérique
▪ Cyberespace
▪ Cyberterrorisme
▪ Pédagogie cybernétique
▪ Progrès

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Cybernétique — Wikipédia https://fr.wikipedia.org/wiki/Cybern%C3%A9tique

▪ Révolution numérique
▪ Robot
▪ Robotique
▪ Cybernétique en URSS

Liens externes
▪ Notices d'autorité : BnF (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb11977404g)
(données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb11977404g)) · LCCN (http://id.loc.gov/authorities/sh85035046) ·
GND (http://d-nb.info/gnd/4033888-5) · Japon (http://id.ndl.go.jp/auth/ndlna/00569953) ·
Espagne (http://catalogo.bne.es/uhtbin/authoritybrowse.cgi?action=display&authority_id=XX525041) ·
Israël (http://uli.nli.org.il/F/?func=find-b&local_base=NLX10&find_code=UID&request=987007538318105171)
 · Tchéquie (http://aut.nkp.cz/ph115051)
▪ Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
Britannica (https://www.britannica.com/topic/cybernetics) ·
Enciclopedia italiana (http://www.treccani.it/enciclopedia/cibernetica_(Enciclopedia-Italiana)/) ·
Store norske leksikon (https://snl.no/kybernetikk) · Treccani (http://www.treccani.it/enciclopedia/cibernetica)
▪ Ressource relative à la littérature :
(en) The Encyclopedia of Science Fiction (https://www.sf-encyclopedia.com/entry/cybernetics)
▪ Ressource relative à la santé :
(en) Medical Subject Headings (https://meshb.nlm.nih.gov/record/ui?ui=D003491)
▪ Vers la machine à gouverner ? (http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/Vers_la_machine_a_gouvern
er.pdf), article du journal Le Monde, 1948, Dominique Dubarle.
▪ Norbert Wiener ou les déboires d'une pensée subversive (http://www.revue-terminal.org/www/articles/61/ide
ntitespouvoirslacroix.html), Guy Lacroix in Terminal.
▪ Principia Cybernetica Web (http://pespmc1.vub.ac.be/CYBSYSTH.html)
▪ Paul Mengal Cybernétique, histoire d'un mot in Res Publica no 18 (http://www.revuerespublica.com/index.ph
p3?page=articles/articles_rp&id=7)
▪ Sonia Bressler, La cinétique cybernétique in Res Publica no 18 (http://www.revuerespublica.com/index.php
3?page=articles/articles_rp&id=8)
▪ L'ère du cyber in Res Publica no 18 (épuisé) (http://www.revuerespublica.com/index.php3?page=anc_num/a
nc_num_rp&num=18)
▪ Descartes et la cybernétique in Alliage no 28, 1996 (http://www.tribunes.com/tribune/alliage/28/vall.htm)
▪ « L’internet des objets industriels ou la fin du rationalisme ». Une bonne nouvelle pour la planète ? (https://w
ww.greencityzen.fr/2018/02/08/descartes-was-killed-by-the-iot/) , Francois Hamon
▪ Liste de termes et de définitions (http://pespmc1.vub.ac.be/ASC/INDEXASC.html)

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