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: GEOCM
Module 208
GESTION
D’APPROVISIONNEMENT
Partie 1
4. Les fournitures :
Sous la dénomination "fournitures" entrent des éléments très différents, il s'agit d'un
type spécifique de stocks puisque les fournitures acquises par une entreprise sont les
produits qui lui servent à la fabrication, en traitement ou à l'exploitation, mais qui
perdent leurs caractéristiques physiques au premier usage et qui, par conséquent,
n'entrent pas dans la composition des produits traités ou fabriqués.
La gestion de ces stocks, appelés stocks accessoires, est plus souvent très empirique et
ne présente généralement pas de difficultés particulières.
DEFINITION.
1. L’ACHAT
L’achat une activité qui consiste à fournir à l’entreprise la matière 1ère et
marchandise dont elle a besoin au meilleur cout et dans les délais :
Besoins reliées à la fabrication des produits finis (matières premières,
composantes, pièces, fournitures de fabrication, emballages, etc.)
Autres besoins reliées à la production (Équipement, pièces de rechange,
énergie, etc.)
Besoins non-reliée à la production (fournitures, services, produits
d’entretien, mobilier, etc.);
Approvisionner une entreprise en matières et produits intermédiaires consiste à
répondre à quatre questions :
o Cela suppose une bonne connaissance des besoins de la production pour une
entreprise (besoins en matières premières, matières consommables,
fournitures…) et de ses clients pour un distributeur.
A quel fournisseur faut-il commander ?
Objectifs Caractéristiques
B. Le processus d’achat :
Le processus d’achat comprend plusieurs étapes :
Expression de besoin :
o Le besoin s’exprime par une demande d’achat en interne.
La prospection des marchés
o La recherche des fournisseurs :
Le choix des fournisseurs :
o Etablissement d’une base de données des fournisseurs.
La sélection des fournisseurs
o Lancer un appel d’offres ou demande de prix
o Collecter les propositions ou offres (Devis)
o Dresser le tableau de comparaison (Tableau comparatif)
o Choisir le fournisseur le moins disant ou le mieux disant
Passation de la commande
o Déterminer les quantités à commander
o Préparer et lancer la commande (Bon de commande)
Le suivi et le contrôle
o Suivi de concrétisation du bon de commande (Relance téléphonique)
o Réception de la matière objet du bon de commande (Voir typologie
de stock) :
Contrôle et vérification de la concordance entre la matière
commandée et la matière reçue (Contrôle quantitatif et
qualitatif).
Relever les écarts
Éditer les bons nécessaires (Bon de réception, Avoir ….)
Vérification de la facture et du bon de livraison par rapport au
bon de commande
2. Gestion des
Stocks
1. La gestion des stocks
Cette fonction a pour rôle de
définir :
L’optimum d’articles
différents à posséder dans
l’entreprise en effectuant
le plus souvent possible
une épuration du stock.
La politique de
réapprovisionnement et de
distribution (ou de consommation) la mieux adaptée pour chaque article.
Le stock est un mal nécessaire dans l’entreprise. S’il n’existe pas, celle-ci peut
être conduite à des difficultés de production et s’il est trop important, il entraîne
de lourdes contraintes financières.
a) La demande indépendante :
La demande indépendante est le besoin émis par un client extérieur à
l’organisation industrielle ou commerciale. On parle de besoins indépendants car
ces derniers sont situés hors du champ de contrôle de l’entreprise. Ils ne peuvent
pas être réellement maîtrisés. Cependant, grâce à des outils de prévision des
consommations, chaque industrie s’efforce de les évaluer en réduisant au
minimum possible les marges d’erreur. La demande indépendante constitue
l’élément de base utile au calcul des besoins dans toute la chaîne de fabrication
et à la définition du plan industriel et commercial.
b) La demande dépendante :
Regroupe l’ensemble des besoins internes émis par les unités de l’organisation
industrielle ou commerciale (divisions, usines, ateliers de fabrication, ateliers
d’assemblage, entrepôts de stockage intermédiaire). Il s’agit des besoins en
composants ou en consommables entrant dans la fabrication du produit fini. Ces
besoins sont sous le contrôle de l’entreprise. La quantité de produit finis à
fabriquer étant définie au départ, les besoins dépendants sont calculé avec
exactitude à l’inverse des besoins indépendants qui ne peuvent qu’être prévus.
D. Inventaire
Faire l’inventaire consiste à dénombrer le contenu d'un stock est effectué, soit
régulièrement (inventaire permanent) ou annuellement (inventaire périodique),
pour vérifier si la valeur et les quantités du contenu des stocks est conforme à ce
qui est comptabilisé lors du bilan.
1. Inventaire périodique
2. Inventaire permanent :
3. Le stock initial :
Est le stock existant dans les locaux du magasin à la fin d'un exercice (Période).
5. Le stock de sécurité
Le stock de sécurité d’un produit est la réserve d’une certaine quantité dudit
produit spécialement faite pour absorber les ruptures de stock. Au lieu de subir
les désagréments dus à un manque de disponibilité dans le magasin (stock
disponible = zéro), on consomme cette réserve. En cas de non rupture, le stock
de sécurité prend la forme d’un stock « dormant », générateurs de coûts
supplémentaires. Il convient donc d’estimer correctement sa taille.
Les différentes raisons qui justifient la mise en place d’un stock de sécurité pour
un article ou produit géré :
Exemple :
Remarque
C’est parmi les produits de la classe A, jugés « Critiques » d’après notre critère
de classification que seront choisis ceux pour lesquels il sera affecter un stock de
sécurité. Le stock de sécurité sera mis en place pour une période temporaire, et
enlevé après le passage de l’évènement perturbateur.
o COMBIEN COMMANDER ?
a) Principe de calcul :
De manière intuitive, on sait qu’il faut commander quand le stock atteint un
niveau tel qu’il nous permettra de faire face à la consommation en attendant un
réapprovisionnement (Couverture d’un délai d’appro)
Soient :
C : la consommation
par période (par
exemple 40)
D : le délai de
livraison (par exemple
4)
SS : le stock de
sécurité (par exemple
50)
1. Le coût de possession
L’ensemble des coûts issus du maintien d’un article en stock .lorsque le stock
augmente, ces coûts augmentent proportionnellement. Ils peuvent être classés
en trois catégories :
a) Le coût d’immobilisation du capital ;
b) Le coût d’entreposage ;
c) Le coût de dépréciation du stock.
L’argent investi dans le stock représente un besoin en fond de roulement qui doit
être financé en puisant dans la trésorerie ou en contractant aux intérêts du crédit
bancaire .On peut estimer le coût d’immobilisation aux intérêts du capital
équivalent investi et ce qui représente le coût le plus élevé c’est le coût
d’opportunité, c'est-à-dire la manque à gagner attribuable au fait de ne pas
investir ce capital dans une activité rentable.
b) Le coût d’entreposage
Important :
Le coût de possession des stocks est habituellement exprimé selon un
pourcentage de la valeur de l’article sur une période donnée (généralement un
an).
Exemple :
Taux de possession = 8%
Ca veut dire que chaque 100 dh stocké génère un cout de possession de 8 dh
Avec
t : Taux en % par DH
de matières stockées
Pu : prix d’achat
Q : Quantité en stock
(Dans certains cas
c’est le stock max)
2. Le coût de passation
Ensemble ces coûts liés à la passation d’une commande :
Rédaction du bon de commande,
Relance éventuelle,
Réception de produits,
Contrôle,
Salaires du personnel de service d’achat
….
Calcul du Coût de passation
Avec
D : La demande ou besoin annuel
Q : Quantité en stock (Dans certains
cas c’est le stock max)
Cl : Cout d’une commande
N : Le nombre de commande
3. Le coût d’acquisition
Ensemble des coûts liés à l’acquisition d’un article. Ce coût est composé pour un
article acheté du montant des factures d’achat de l’article majoré des frais
d’apprivoisement, des frais de transport et des frais de manutention. Pour un
article fabriqué, le coût d’acquisition comprend la matière, la main d’œuvre
directe, les frais généraux.
Il est représenté par l'ensemble des charges dues à l'acquisition de biens et/ou
marchandise achetées jusqu'au moment de leur mise en stock. ...
4. le coût de rupture
Ensemble des coûts attribués à l’absence de l’article demandé dans les stocks
entraînant la non-satisfaction d’une commande .Ils représente la perte des
clients, le remplacement par articles plus cher, l’utilisation de moyens de
livraisons urgentes, la modification de l’ordonnancement.
Donc les modèles de gestion des stocks ont pour objectifs de minimiser le coût de
gestion dans ce système de contraintes.
Cu : coût unitaire
Q*P : valeur d’une commande
(D/Q*Cu) : le coût annuel de passation de commande
Q/2*Tp*Pu : coût annuel de possession
QP/2+Ss : stock moyen en valeur
Cts : coût total du stockage = coût de passation+coût de possession
2 *D*Cl
Tp*Pu
Qe =
D*Pu*Tp
2 *Cl
Ne =
2*1000*150
0.2*150
Qe = = 100 unités
Ne = 1000*150*0.2 = 10
2*150
Le but de ces méthodes est d’analyser les stocks selon leurs quantités / valeur et
de faire ensuite une classification qui ressortira d’une part un segment d’articles
à forte valeur et d’autre part un ou plusieurs segments à valeur plus faible. On
pourra par la suite appliquer des méthodes de gestion différentes à chacun des
segments ou classes (type d’approvisionnements, limites de stocks ou
indicateurs, type d’inventaire, type de valorisation …)
Classe A : les 20% des articles qui représente 80% de la valeur totale du
stock ;
Classe B : les 30% des articles suivants qui représentent environ 15% de la
valeur totale du stock ;
Classe C : les 50% des articles restant qui représentent environ 5% de la valeur
totale du stock.
3. La représentation graphique :
Elle permet d’avoir une représentation visuelle des trois tranches A, B, C. On
porte :
• En abscisse : le nombre d’articles ;
Aussi Appelée méthode de l’épuisement des lots dans le jargon des gestionnaires
de stocks, la méthode du premier entré premier sortie, repose sur une
consommation séquentielle et chronologique des lots entrés dans les aires de
stockage. Le lot entré en premier sera consommé le premier.
La méthode FIFO est plus utilisée pour la valorisation des sorties de produits
périssables dont une longue conservation est peu recommandée à cause de la
perte de valeur ou de qualité (produits laitiers, produits agroalimentaires…).
Cependant, sont principal inconvénient est qu'elle répercute avec retard les
variations de cours ou de prix réel des marchandises à l'achat.
La méthode de réapprovisionnement
Elle adopte un système de commande à date variable mais à quantité fixe dans
la mesure où c’est l’atteinte d’un niveau donné du stock (appelé, le point de
commande) qui déclenche la commande de réapprovisionnement.
La méthode de complètement
Il s’agit de commander à date fixe une quantité variable puisque le niveau du
stock à compléter varie en fonction du volume de vente alors que la date reste la
même.