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L’être et le néant – Sartre

I) Un rejet des formes du dualisme dans l’existence


1. Il n’y a pas de différence/dualisme entre l’existant intérieur et extérieur (le corps et l’esprit) =>
le corps ne dissimule pas la nature secrète de l’esprit
Ex : le courant électrique n’a pas n’esprit, il est juste l’ensemble des actions physico-chimiques
Car « l’être d’un existant, c’est précisément ce qu’il parait » => l’existence d’un être repose sur
des actes
L’apparence n’est que l’apparence et non pas une manifestation de l’esprit + n’est pas le
« négatif de l’être » ni une illusion ou une erreur

2. La dualité puissance/acte n’existe pas : il n’existe que les actes


Ex : Le génie de Proust ne repose pas sur la capacité de produire cette œuvre mais le résultat,
qu’est cette œuvre comme la manifestation des actes produits par Proust
3. Le phénomène existe en lui-même, il n’y a pas de noumène (idée) derrière
Ex : « la réalité de la tasse, c’est qu’elle est là » => on peut penser qu’il y a une raison mais
non=> le fais de chercher une raison n’est que le fait de l’effet sur nous de l’existence
Pour trouver une raison transcendante, il faudrait pouvoir transcender (dépasser) lui-même de
l’apparition du phénomène comme voir le courant électrique dans l’électrolyse (process de
transformation de l’énergie électrique en énergie chimique)

2) Les choses peuvent être réduite à la totalité lié de leur apparence


La réalité ne se réduit qu’à des phénomènes
L’être du phénomène :
1. il peut sembler être d’abord une apparition car comme nous pouvons parler du phénomène
comme apparition, nous pouvons aussi parler de l’être du phénomène et que nous en avons
une connaissance au moins vague
Est-ce que l’être de l’apparition/phénomène est la même chose que l’être des existants
(l’existence) qui m’apparait aussi  ?
L’existant n’est qu’un phénomène

Constat de base : La conscience est réelle que si j’ai moi-même conscience de cette conscience de X =>
sinon on est dans la conscience inconsciente
 ET MÊME cette conscience de la conscience de X ne me permet pas d’affirmer que X existe en soit
MAIS que X existe pour moi

 La perception du plaisir et la conscience du plaisir


Au départ, on pourrait postuler qu’un plaisir nous arrive et que nous en prenons conscience OR si on n’en a
pas conscience au fond les choses n’existe pas
Ex : l’esprit peut compter des cigarettes OR s’il n’a pas conscience du fait qu’il compte il ne compte pas
vraiment puisse que l’il ne sait pas qu’il compte donc cela n’existe pas => il faudrait donc pour que les
choses existent avoir une conscience de la conscience
Le problème qu’il se pose : c’est que on entre dans un cercle infini de pour qu’une chose existe, il faut que
j’aie conscience que j’ai conscience de son existence or pour que j’ai vraiment conscience d’avoir
conscience, il faudrait que j’aie encore moi-même conscience d’avoir conscience d’avoir conscience et etc…
=> donc on tombe dans un cercle infini qui ne mène pas à une réelle conscience
La solution : en réalité le plaisir est indivisible de sa conscience par un être humaine

« C’est son existence qui implique son essence », L’être et le néant, Jean-Paul Sartre, Collection Tel,
Gallimard, page 23 :
Ex : il faut qu’il ait d’abord la conscience du plaisir avant de pouvoir déterminer l’essence du plaisir
On ne peut concevoir le plaisir qu’après l’avoir vécu
La conscience ne peut avoir que motivation elle-même car rien ne peut être la cause de la conscience =>
sinon il faudrait qu’elle puisse être conscience sans avoir conscience d’elle-même ce qui est impossible car
dans ce cas elle n’existerait simplement pas
 La conscience n’a pas de genèse, de devenir car sinon cela voudrait dire que qu’elle serait
antérieure à sa propre existence (ce qui est impossible)
 La conscience n’est pas un acte : « la conscience existe par-soi », page 24 mais ne relève pas d’un
schéma-soi-effet
MAIS elle ne sort pas du néant car avant la conscience, il s’agit juste d’être
CAR pour avoir conscience du néant, il faudrait déjà avoir fait l’expérience d’une conscience
o le seul cas théorique de néant, c’est quand au moment d’une conscience passée et qui
n’est plus une conscience qui constater le néant de la première conscience
 La conscience se tire donc de l’être

L’existence passive (non-conscience, qui ne tire pas leur existence d’elles-mêmes) existence sans force (de
produire notamment)
La conscience venait de quelque chose : se serait dû l’inconscient ou du physiologique OR si on cherche les
causes même de cet inconscient, on se rend compte qu’il y un paradoxe a ce que ces formes non-
conscience qui ne tirent leur existence d’elle-même puissent être à un moment de produire/faire émerger
capable d’en une conscience

La conscience est un absolu pas une connaissance CAR pas le résultat d’un résonnement logique
 L’expérience d’exister n’est pas relative car la conscience est l’expérience et non l’expérience de …
 L’existence n’a pas de substance MAIS apparence car elle n’existe que lorsqu’elle apparait + absolu
car du fait de son apparence, elle est un vide total (puisque le monde entier est en dehors d’elle)

La passivité : c’est recevoir une modification dont je ne suis pas l’origine


Or pour supporter cette modification , il faut que j’existe donc mon expérience n’est jamais passive car elle
dépasse tjrs cette dernière
Ex : « Supporter passivement » c’est tjrs adopter une conduite/une réaction donc ne plus être passif
 Phénomène doublement relatif car dépend de la réaction de celui agit et de l’existence de celui qui
pâtit

«  Toute conscience est conscience de quelque chose  », page 30

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