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2018
Sommaire
INTRODUCTION...........................................................................................................................5
5.CONCLUSION..........................................................................................................................61
6.GLOSSAIRE.............................................................................................................................63
7.ANNEXE...................................................................................................................................65
7.1.Caractéristiques « administratives » et impacts sur les coûts .........................................66
7.2.Caractéristiques « techniques » et impacts sur les coûts.................................................67
C’est dans ce cadre que le Cerema a été missionné par la DEPAFI pour élaborer des référentiels
ministériels pour la maîtrise d’ouvrage, la maintenance et l’exploitation du patrimoine immobilier du
ministère de l’Intérieur. Le chantier «exploitation - maintenance », dont ce référentiel constitue un
des livrables, s’inscrit dans la phase 2 de cette mission.
Le présent référentiel est un référentiel outil donnant les clés pour mettre en œuvre les
préconisations faites dans le référentiel métier dédié à « la maintenance et l’exploitation durable du
parc immobilier » concernant le suivi de l’exploitation-maintenance et de ses coûts.
Ce référentiel a pour objectif de fournir les principaux éléments de suivi et indicateurs de pilotage
utiles à l’optimisation de l’exploitation-maintenance et de ses coûts. En ce sens, il s’adresse aux
différents patrimoines du ministère de l’Intérieur.
Il s’appuie sur les réflexions menées par le Cerema concernant les indicateurs de pilotage de la
gestion de patrimoine immobilier en général et de « l’exploitation – maintenance » en particulier
qu’il serait souhaitable de mettre en œuvre d’un point de vue objectif. Il s’appuie également sur les
pratiques observées au sein du ministère de l’Intérieur, recueillies au cours d’entretiens ou de
visites de site et ayant permis de réaliser un état des lieux des pratiques en matière de suivi de
l’exploitation/maintenance et de ses coûts dans les différents patrimoines du ministère de
l’Intérieur. Il a été co-construit avec les représentants des services du ministère à l’occasion de
groupes de travail dédiés. Il mobilise donc une approche technico-économique et non strictement
financière.
Ce référentiel ne se veut pas prescriptif, son application restant soumise à la volonté des
différents responsables de programmes.
Une capitalisation large est cependant souhaitable pour permettre de fiabiliser les données
recueillies et aboutir à des indicateurs robustes.
Sa mise en œuvre nécessite de mobiliser l’ensemble de la chaîne immobilière.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 6/76
1. Les objectifs d’un
référentiel de suivi
des coûts de l’exploitation
et de la maintenance
1.1. Pourquoi un référentiel de suivi de l’exploitation/maintenance et de
ses coûts ?
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 8/76
Par ailleurs, la nécessité d’une définition de critères de typologie est largement identifiée pour
permettre de réaliser des comparaisons et des interprétations d’indicateur de manière pertinente.
Les principaux éléments discriminants mentionnés sont :
- les caractéristiques générales du bâtiment : situation géographique, diagnostic de performance
énergétique (DPE), surfaces, principaux usages ;
- la nécessité de service exigée des différents types de bâtiment pour des raisons de services
opérationnels à plus ou moins forts enjeux, tel que le fonctionnement 24h/24 par exemple, dans
l’objectif de sacraliser des périmètres à forts enjeux ;
- concernant les coûts de GER : assortir les éléments de coûts d’éléments d’explication sur le type
de travaux réalisés ;
- la vision propriétaire/locataire-occupant.
La mise en œuvre et le suivi de l’exploitation/maintenance nécessitent du temps à passer (y
compris formation et animation) et des moyens humains qui doivent également être mis en
évidence, sous la forme de ratio d’effectifs dédiés au m² par exemple.
Plusieurs points de vigilance relatifs à l’exercice du suivi de l’exploitation/maintenance sont
également partagés. Notamment, ce suivi :
- ne doit pas demander de moyens humains supplémentaires ;
- doit permettre un pilotage de l’exploitation/maintenance à tous les niveaux de la chaîne
immobilière, notamment par les gestionnaires de sites qui sont incontournables dans la
capitalisation des coûts ;
- doit être un outil simple et facile à renseigner ;
- la mise en évidence des besoins en ETP ou encore le ratio d’effectifs dédiés au m² sont des
données difficiles à obtenir étant donné que les effectifs dédiés à l’exploitation/maintenance
agissent surtout pour pallier à l’urgence ;
- les indicateurs de type indice de vétusté physique (IVP) existent déjà mais sont peu utilisés
(subjectif, pas mis à jour régulièrement).
1.1.2. Donner des moyens de mettre en œuvre les préconisations faites dans les autres
référentiels
Le référentiel porte principalement sur l’exploitation/maintenance. Cependant, étant donné les
besoins exprimés concernant la capitalisation des coûts de GER, il se révèle également être utile
aux métiers de la maîtrise d’ouvrage.
Concernant les métiers liés à l’exploitation/maintenance, le référentiel de suivi des coûts de
l’exploitation/maintenance s’inscrit comme un référentiel outil permettant de mettre en œuvre les
préconisations faites dans le référentiel métier dédié à l’exploitation/maintenance.
Ainsi, au regard des préconisations faites aux différentes étapes de la démarche de gestion de
patrimoine, les apports du référentiel de suivi des coûts sont les suivants :
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 9/76
Phase de la gestion de patrimoine Niveau/indicateur Acteurs
immobilier active
1. Organiser la filière immobilière
2. Connaître le patrimoine
Toute la
États techniques des bâtiments chaîne
immobilière
- État de santé - Indice de Vétusté Physique (IVP) initial
- État initial des dépenses GER
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 10/76
1.1.3. Les principaux objectifs du référentiel
Étant donné les besoins exprimés par les représentants des différents patrimoines du ministère de
l’Intérieur et les recommandations faites dans le référentiel métier dédié à
l’exploitation/maintenance, deux objectifs principaux sont identifiés pour ce référentiel :
• consolider une base de données représentative des coûts d’exploitation/maintenance et de
gros entretien renouvellement (GER) pour la programmation des travaux et la passation
des marchés,
• construire des indicateurs pour aider au pilotage et à l’optimisation de
l’exploitation/maintenance du parc du ministère de l’Intérieur.
Ces deux objectifs rendent nécessaire la mise en place d’éléments de caractérisation des
bâtiments afin de permettre des comparaisons et des interprétations pertinentes.
Dans ce contexte, ce référentiel apparaît comme le pendant « outil » pour le suivi des coûts
préconisé dans le référentiel métier portant sur l’exploitation/maintenance.
Il propose des éléments de cadrage en vue de la construction d’outils opérationnels. Il ne s’agit
donc pas de fournir un outil en tant que tel, mais des éléments de cahier des charges en vue de sa
mise en place.
Il est le résultat d’une réflexion en plusieurs étapes :
1. construction d’une liste « exhaustive » a priori d’indicateurs de suivi et « fiche de
caractérisation » de bâtiment,
2. recueil des besoins et des outils déjà en place lors des visites de sites et entretiens bilatéraux,
3. confrontation de la réflexion exhaustive au résultat des visites et entretiens bilatéraux :
proposition d’une liste d’indicateurs les plus pertinents,
4. validation en groupes de travail.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 11/76
En conséquence, le référentiel propose :
• une méthode de caractérisation des bâtiments, nécessaire à la bonne utilisation de la base
de données de coûts et encore plus à l’exploitation et l’interprétation des indicateurs de
suivi,
• une méthode de collecte des coûts pour la construction d’une base de données
mutualisée,
• une méthode de construction et d’interprétation d’indicateurs de suivi, connaissance et
optimisation de l’exploitation/maintenance.
Ces différentes séquences ne sont évidemment pas indépendantes les unes des autres mais
l’ordre de présentation proposé découle des différentes étapes nécessaires à la construction, puis
l’utilisation d’un outil de suivi de l’exploitation-maintenance et des coûts associés.
Les rôles respectifs de chacun des acteurs de la chaîne immobilière sont précisés dans chacune
de ces étapes, ainsi que les fréquences de mise à jour des coûts collectés.
De même, les outils de capitalisation des données immobilières déjà existants ou à venir et
pouvant être utiles à l’exercice (Référentiel Technique, Outil d’Aide au Diagnostic de la Direction
de l’Immobilier de l’État) sont précisés.
Enfin, chaque indicateur proposé est accompagné de sa définition, du ou des contextes dans
le(s)quel(s) il peut être mobilisé, ainsi que des interprétations qui peuvent en être faites.
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2. Outil de caractérisation
des bâtiments
2.1. Les enjeux liés à la caractérisation des bâtiments
L’enjeu essentiel de la caractérisation des bâtiments dans la mise en œuvre du référentiel-outil des
coûts est de pouvoir « comparer ce qui est comparable » au sein du patrimoine hétérogène du
ministère de l’Intérieur, à travers la construction de panels de bâtiments présentant les mêmes
contraintes techniques et/ou d’usages ayant un impact non négligeable sur les coûts associés à
l’exploitation et la maintenance. Cette caractérisation est un préalable à la fois pour :
• le réemploi pertinent et fiabilisé de coûts et ratios de coûts dans le cadre de la passation ou
du contrôle de marchés de GER et de contrats de maintenance (en lien avec l’outil « base
de données », partie 3 du référentiel)
• la comparaison pertinente des indicateurs de suivi et d’optimisation, et la construction de
« ratios cible » pour le pilotage et l’optimisation des budgets de l’exploitation maintenance
des bâtiments
L’incidence de chaque caractéristique du bâtiment n’est pas équivalente sur l’ensemble des postes
de dépenses : il n’est donc pas a priori aisé de déterminer un jeu de caractéristiques unique qui
rendrait pertinente la comparaison de l’ensemble des coûts affiliés à un bâtiment vis-à-vis d’un
panel type. Notamment, plus le périmètre du coût / de l’indicateur observé est restreint (à l’échelle
d’un équipement par exemple), plus le nombre de caractéristiques discriminantes peut être
important. À une échelle plus large (coût total des contrats de maintenance par exemple), le
nombre de caractéristiques discriminantes peut être plus faible (et/ou plus qualitatives), les autres
caractéristiques pouvant alors servir a posteriori dans l’analyse des valeurs qui s’écarteraient de la
moyenne de l’indicateur ainsi construit, comme caractéristiques « explicatives »
C’est pourquoi la suite de ce référentiel (et les outils en annexes) propose dans un premier temps
de qualifier le degré d’impact de chaque caractéristique sur les postes de coûts à capitaliser, avant
de proposer les jeux de caractéristiques les plus pertinents pour la constitution de panels de
comparaison en lien avec chacun des coûts de GER capitalisés en partie 4 et chacun des
indicateurs proposés en partie 5.
En approche « macro », la caractérisation par type de patrimoine (au sens du référentiel métier
exploitation/maintenance, liée aux usages et à leur priorisation/niveau de criticité) est également
examinée.
Cette partie propose la liste des caractéristiques ayant les impacts les plus forts sur les catégories
de coûts liées à l’exploitation-maintenance, auxquelles s’intéressent les gestionnaires de
patrimoine du ministère de l’Intérieur. Les principaux impacts pour chaque critère listé ci-dessous
sont explicités en annexe, la grille détaillée de caractérisation également présentée en annexe
propose une analyse plus fine et une gradation de ces impacts. Elle peut constituer une aide à
l’analyse de la variabilité des coûts/indicateurs observés même après construction d’un panel de
bâtiments a priori comparables.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 14/76
2.2.1. Caractéristiques déterminantes et impacts sur les coûts
Sont qualifiées de caractéristiques « administratives » les informations suivantes :
• Adresse du site (en particulier la région)
• Statut du bâtiment : domanial, MAD, location, partenariats public/privé, AOT.
• Effectifs : le nombre de personnel permanent, la capacité d’accueil prolongé (élèves,
familles), et la capacité d’accueil du public le cas échéant
• Catégorie des établissements recevant du public (ERP - de 5 à 1) : liée à la capacité
d’accueil de visiteurs et à l’usage
• Qualification « IGH » (Immeubles de grande hauteur)
• Qualification « ICPE » (installations classées pour la protection de l’environnement)
• Fonctionnement 24h/24 et/ou permanences sur site
À retenir
À retenir
Les caractéristiques techniques du bâtiment influent notamment sur les coûts liés aux
consommations de chauffage (et éventuellement de climatisation), en lien avec la
performance énergétique du bâti (RT) et des systèmes (vétusté/énergie de chauffage), les
coûts de GER propriétaire, en lien avec la vétusté des éléments du bâti et des systèmes
CVC (hors systèmes aérauliques).
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 15/76
La présence de certains aménagements et/ou équipements peut avoir un impact important, tels
que :
• les stationnements souterrains
• les espaces verts
• le système de climatisation / rafraîchissement
• le système de ventilation mécanique (SF, DF, CTA)
• les ascenseurs/monte charges
Point d’attention
Concernant les installations de chauffage, les informations détaillées suivantes peuvent permettre
une analyse plus fine des impacts sur les coûts de consommations énergétiques :
• Type de chauffage (système de production et d’émission)
• Date de mise en service de l’installation de chauffage (ou dernier renouvellement)
• Présence d’outils de comptage, de régulation (chauffage et/ou eau)
Point d’attention
La présence d’amiante dans les bâtiments antérieurs au 1er janvier 1997 peut entraîner des
surcoûts très importants au-delà des coûts directement liés aux mesures de prévention,
diagnostic et conservation. En particulier lors d’opérations de GER : à la fois pour des
éléments de clos-couvert (isolants, …), le second œuvre (faux plafonds,…), mais aussi
dans le cas de remplacement de systèmes (joint d’étanchéité de chaudière, ...). Si cette
information n’est pas disponible, la date du PC et/ou de dernière rénovation et/ou de mise
en service des installations peut donner une idée de la probabilité de la présence
d’amiante.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 16/76
2.2.2. Caractéristiques d’usages et impacts sur les coûts
La présence d’usages « classiques » ou spécifiques peut impliquer la présence systématique
d’équipements particuliers et donc induire des conséquences importantes1 en termes de coûts,
liées notamment à des consommations de fluides spécifiques (ou nécessairement plus
conséquentes) ou encore des contrôles réglementaires particuliers. La caractérisation « par
usage » peut permettre de se détacher de certains critères relativement moins impactants vis-à-vis
de certains types de coûts, mais ne saurait se substituer à l’ensemble de la caractérisation
administrative et technique.
Usages « généraux »
L’évaluation des impacts économiques des usages développés par la suite se fait en comparaison
de l’usage de « bureau », utilisé comme référence, réputé être présent sur chaque site.
Il n’est pas pris en considération de criticité particulière en termes de contrôle d’accès pour cet
usage « bureau » de référence.
• Présence de logements
quantification utile pour affiner le degré d’impact : nombre de logements / capacité
d’hébergement / surface dédiée
Principalement, la présence de logements augmente la plage horaire de fonctionnement général
du site et donc le recours aux diverses énergies et fluides : chauffage, éclairage… Les besoins en
eau et ECS sont aussi plus importants : usages sanitaires, cuisine… Éventuellement, les besoins
plus élevés en ECS peuvent induire la présence d’un système de production collective et donc une
maintenance obligatoire contre le risque de développement des légionelles. La réalisation de
constats de risque d’exposition au plomb (pour les bâtiments construits avant 1949) est un
contrôle réglementaire imposé aux bâtiments de logements. Le coût total des GER peut également
être augmenté notamment sur les éléments de second œuvre, la menuiserie, la plomberie… afin
d’offrir un cadre de vie qualitatif aux personnes vivant sur site. La criticité du fonctionnement des
équipements CVC (chauffage, ventilation et climatisation) dans ce cadre-là peut également
amener des coûts de contrats de maintenance plus élevés.
1
L’importance des conséquences est aussi à nuancer avec le degré de priorité / criticité de l’usage considéré
lorsque plusieurs cohabitent (voir analyse par patrimoine)
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 17/76
• Présence d’un service de restauration
quantification utile pour affiner le degré d’impact : nombre de couverts/jours
Un service de restauration impacte essentiellement les consommations d’eau (préparation des
repas, vaisselle) et d’énergie (électrique dans tous les cas, gaz pour la cuisson). Éventuellement,
les besoins plus élevés en ECS peuvent induire la présence d’un système de production collective
et donc induire une maintenance obligatoire contre le risque de développement des légionelles.
À retenir
Les usages spécifiques développés par la suite sont ceux recensés dans le référentiel métier « La
maintenance et l’exploitation durable du parc immobilier » (paragraphe 4.4.2).
Mise en garde : Les répercussions en termes de coûts sur les différents postes de dépenses
(GER, consommations énergies et fluides, contrats de maintenances, contrôles réglementaires)
proposées à partir des constats établis lors des visites, entretiens et groupes de travail, seront à
examiner/compléter lors de la phase de mise en œuvre du référentiel notamment au regard des
usages opérationnels plus spécifiques constatés.
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Impact des usages spécifiques sur les différents types de coûts
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À retenir
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 20/76
2.3.1. Bilan des usages « classiques » et « spécifiques » par patrimoine
Les usages classiques présents (et leur niveau de priorité) en fonction des patrimoines sont
répertoriés dans le tableau ci-dessous (inspiré du référentiel métier exploitation/maintenance), les
niveaux de priorité allant de 1 pour le plus prioritaire à 3 pour le moins prioritaire :
Patrimoine \ usage présent bureaux Logement enseignement restauration Spécifique
Casernes de la Gendarmerie Nationale 2 1 SO 3 2
Casernes de la Sécurité Civile 2 1 SO 3 2
Hôtels de Police et commissariats de 1 3 2 2 1
Police
Centres de déminage 2 3 SO SO 1
Base hélicoptère 2 3 SO SO 1
Base avion 1 SO 2 3 1
Préfectures et sous-Préfectures 2 1 SO SO 2
Administration Centrale 1 SO 2 2 1
Écoles de la Gendarmerie Nationale 2 1 2 1 2
Écoles de la Police Nationale 2 1 2 1 2
Centres de formation spécialisés de la 2 1 2 1 1
Gendarmerie Nationale
Centres de formation spécialisés de la 2 1 2 1 1
Police
Rappel : les impacts des usages dits « classiques » se ressentent essentiellement sur les niveaux
de consommation énergétiques et fluides, et dans une seconde mesure – essentiellement pour les
logements – sur les coûts liés aux GER des éléments de second œuvre, ainsi qu’à la maintenance
des équipements CVC et autres équipements liés à l’accueil de visiteurs et résidents.
Les usages spécifiques et autres aménagements liés au caractère opérationnel des différents
types de patrimoines sont répertoriés ci-dessous (inspiré du référentiel métier
exploitation/maintenance) :
stand de tirs
salles SIC et CORG
laboratoires
Cellule opérationnelle
Plateforme téléphonique
armurerie / munitions
garage / atelier
Data center
garde à vue
aménagements
spécifiques
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Hôtels de Police et commissariats de Police X X X X X X station de lavage
station service
cuve à carburant
chenils
terrains d’entraînement
Centres de déminage X X Terrains de destruction
Base hélicoptère X station de lavage
station service
cuve à carburant
Base avion X station de lavage
station service
cuve à carburant
Préfectures et sous-Préfectures X X -
Administration Centrale X X X X X X X -
Écoles de la Gendarmerie Nationale X X X station de lavage
station service
cuve à carburant
chenils
terrains d’entraînement
Écoles de la Police Nationale X X X station de lavage
station service
cuve à carburant
chenils
terrains d’entraînement
Centres de formation spécialisés de la X X X station de lavage
Gendarmerie Nationale station service
cuve à carburant
chenils
terrains d’entraînement
Centres de formation spécialisés de la X X X station de lavage
Police station service
cuve à carburant
chenils
terrains d’entraînement
Rappel : les conséquences des usages opérationnels se ressentent essentiellement dans les
coûts de maintenance des courants forts/faibles (criticité importante), sur les coûts de contrats de
maintenance d’équipements particuliers, et sur le coût total de contrôles réglementaires et de
maintenance obligatoire.
2.3.2. La comparaison des coûts liés au GER
L’essentiel des coûts de GER (coûts liés à des remplacements d’équipement ponctuels
essentiellement, voire définition au paragraphe 3.2.1.) est plus lié aux caractéristiques intrinsèques
des bâtiments, en particulier à la date du permis de construire / date de dernière rénovation, sauf
en cas d’usages qui précipiteraient le vieillissement de certains éléments / équipements. Ce
dernier point peut être en particulier vérifié sur les éléments de second œuvre (aménagements
intérieurs), de plomberie sanitaire, d’appareils élévateurs, de portes automatiques, en cas
d’accueil de public important. C’est le cas a priori pour les usages de logement et d’enseignement.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 22/76
En première approche on pourrait donc comparer les coûts totaux de GER, toutes choses
équivalentes par ailleurs, de tous les patrimoines présentant un usage logement et/ou
enseignement en priorité 1, soit :
- les casernes de la gendarmerie nationale et de la sécurité civile (logements uniquement),
- les écoles et centres de formation de la gendarmerie nationale et de la police nationale
(logements et enseignement).
On exclut délibérément les préfectures et sous préfectures de ce panel de comparaison : les
surcoûts induits sur les GER des éléments intérieurs peuvent être liés à des enjeux ponctuels
(changement de personne à hautes responsabilités en poste), et conduire à des ratios au m²
assez éloignés de la moyenne des autres patrimoines présentant aussi un usage « logement ».
Les coûts de GER semblant peu impactés par les usages spécifiques, les autres patrimoines
pourraient être comparés les uns aux autres dans une approche plus agrégée des coûts totaux de
GER.
2.3.3. La comparaison des coûts de consommations énergétiques et fluides
En première approche, on peut rapprocher les patrimoines sur la base des usages « classiques »
plutôt qu’opérationnels car ce sont eux qui semblent impacter majoritairement les coûts de
consommation énergétiques et fluides :
- casernes de la gendarmerie nationale et casernes de la sécurité civile,
- écoles et centres de formation de la gendarmerie nationale et de la police nationale,
- centres de déminages et bases hélicoptères.
Les casernes, les écoles et les centres de formation pourraient raisonnablement être comparés
sur une base commune pour ce poste de dépenses, s’il est avéré que l’usage « enseignement »
n’entraîne pas de consommations énergétiques significatives supplémentaires vis-à-vis de l’usage
« bureau » (malgré la présence de salles spécifiques de types zones de franchissement
opérationnelle notamment qui sont équipées en son et lumière), et que l’usage « restauration » est
aussi conséquent dans chaque patrimoine (malgré des priorités différentes).
L’usage « logement » apparaît comme marginal pour le patrimoine des hôtels de polices et
commissariats en comparaison des patrimoines casernes, écoles et centres de formation, et ces
patrimoines ne sont donc pas à rapprocher en termes de coûts des consommations énergétiques.
Pour la même raison, les consommations énergétiques des préfectures et sous préfectures ne
sont pas à comparer à celles des centres de déminage et bases hélicoptères (usage de
« logement » marginal a priori dans ces deux derniers cas).
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 23/76
Points d’attention vis-à-vis des usages spécifiques :
La présence de stations de lavage sur les bases hélicoptères (mais pas sur les centres de
déminages) peut être déterminante sur le bilan des consommations en eau s’il n’existe pas de
comptage différencié avec les usages « classiques ».
Le patrimoine de l’administration centrale et les bases avions apparaissent comme équivalents en
termes d’usages « classiques » : le rapprochement de ces deux patrimoines est cependant à faire
avec prudence vis-à-vis des usages spécifiques, hétérogènes au sein même du patrimoine de
l’administration centrale, et qui pourraient peser de manière conséquente sur les consommations
énergétiques (plutôt consommations électriques). La présence de station de lavage sur les bases
avions peut être déterminante sur le bilan des consommations en eau s’il n’existe pas de
comptage différencié avec les usages « classiques ».
2.3.4. La comparaison des coûts de contrats de maintenance
Maintenance « courante »
Les coûts de contrat de maintenance de CVC, clos-couvert, second œuvre, plomberie sanitaire
(pour des caractéristiques administratives et techniques équivalentes) sont impactés par les
usages « classiques » essentiellement vis-à-vis des enjeux en termes de nécessité de continuité
de service et/ou de la qualité du service attendu. Ont été identifiés en particulier des enjeux autour
de l’accueil/hébergement, pour les usages de logement, voire d’enseignement.
Les enjeux liés aux usages « spécifiques » qui peuvent avoir un impact sur les coûts de
maintenance « courante » concernent essentiellement les installations courants forts mais surtout
faibles (télécommunications, sûreté) dont sont dépendantes un certain nombre d’activités
opérationnelles.
On peut donc rapprocher les patrimoines suivants pour la comparaison des coûts de maintenance
« courante » :
- centres de déminages et bases hélicoptères (enjeux essentiellement en termes de maintenance
spécialisée),
- écoles et centres de formation de la gendarmerie nationale et de la sécurité civile (enjeux liées
aux logements et à l’enseignement),
- casernes de la gendarmerie nationale et casernes de la sécurité civile,
- Hôtels de Police et commissariats de Police et Administration Centrale, dont l’usage prioritaire est
celui de bureau, et qui ne présentent pas d’enjeux en termes de logements.
Les préfectures et sous préfectures présentent un enjeu particulier vis-à-vis de l’usage logement,
qui peut difficilement être rapproché d’autres patrimoines.
Maintenance spécialisée
On entend par maintenance spécialisée celle concernant les équipements/installations suivantes :
- portes de garages avion/hélicoptère
- stations de lavage
- stations services
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- data center
- chenils
- laboratoires
- armurerie/stands de tir
Si le coût de ces contrats spécifiques n’est pas identifié parmi les coûts totaux de maintenance, la
comparaison des coûts ne pourra se faire qu’au sein des patrimoines présentant à la fois les
mêmes usages « classiques » et les mêmes installations opérationnelles :
- écoles et centres de formation de la gendarmerie nationale et de la police nationale,
- casernes de la gendarmerie nationale et casernes de la sécurité civile (voire hôtels de police et
commissariats de police – malgré l’usage « enseignement » dont l’impact devient marginal par
rapport à celui des équipements spécifiques).
La comparaison par patrimoine tels que définis dans le référentiel métier (paragraphe 4.4.2) reste
la plus pertinente pour les autres patrimoines.
Remarque
Les coûts des contrats sont fortement dépendants de la criticité des installations
concernées. La criticité renseignée dans le référentiel métier exploitation/maintenance
permettrait d’identifier quels sont les enjeux principaux pour chaque type de patrimoine à
l’échelle plus fine de l’équipement (non suffisamment renseigné à ce jour pour être
exploité). Cette grille pourrait être utilisée dans une analyse a posteriori de la variabilité des
indicateurs/coûts au sein des panels proposés précédemment.
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2.3.5. La comparaison des coûts de contrôles réglementaires et maintenance obligatoire
Les contrôles réglementaires liés à l’usage et qui diffèrent de l’usage « bureau » (essentiellement
soumis aux exigences du code du travail) sont plutôt liés aux usages spécifiques, et en particulier
au classement « ICPE » des installations/équipements, toutes choses égales par ailleurs.
Si l’on considère que l’ensemble des usages/aménagements spécifiques répertoriés dans le
référentiel métier sont effectivement présents sur l’ensemble des sites d’un patrimoine donné, on
peut a priori rapprocher :
- casernes de la gendarmerie nationale et casernes de la sécurité civile (voire hôtels de police et
commissariats de police – a priori pas de contrôle réglementaire spécifiquement lié à l’usage
« enseignement »),
- écoles et centres de formation de la gendarmerie nationale et de la police nationale.
On ne rapproche pas les bases hélicoptères et les bases avions malgré des usages spécifiques
similaires car dans le cas des bases hélicoptères il existe un contrôle réglementaire
supplémentaire (exposition au plomb) lié à la présence de logements.
La comparaison par patrimoine tels que définis dans le référentiel métier reste la plus pertinente
pour les autres patrimoines, même pour une divergence d’usage a priori relativement faible car
l’importance relative du coût de chacun des contrôles est mal connue à ce stade.
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Plus précisément, les bureaux de la DEPAFI, chargés des opérations importantes, peuvent
actualiser ces informations :
- le BGSAC pour l’administration centrale,
- le BAIPPSC pour l’administration territoriale, la police nationale et la sécurité civile,
- le BAIGN pour la gendarmerie nationale.
Les informations concernant les contrats et les moyens de suivi de la maintenance peuvent varier
plus régulièrement que les autres caractéristiques. La fréquence de mise à jour de ces
informations peut être annuelle, et réalisée par les agents chargés du suivi des contrats :
- Administration centrale : BGSAC
- Administration territoriale : gestionnaire de site
- Gendarmerie nationale : RGZ/BIL
- Police nationale : SGAMI
- Sécurité civile : gestionnaire de site.
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2.4.2. Exemple de fiche de caractérisation pour un bâtiment donné
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3. Outil base de données
3.1. Les enjeux liés à la capitalisation des coûts
L’outil « base de données » est un outil de capitalisation des coûts de GER et maintenance, avec
deux objectifs liés :
• partager les données de coûts constatés sur l’ensemble du patrimoine, à l’intention des
personnels chargés de produire des estimations et/ou de signer des marchés (pour
l’analyse des offres), qu’il s’agisse de GER ou de contrats de maintenance,
• capitaliser les données nécessaires à la construction des indicateurs de suivi de
l’exploitation maintenance (voir partie 4).
3.2.1. Généralités
Les coûts de GER correspondent à des dépenses d’investissement (titre 5), faisant donc
référence à des travaux occasionnels. Ils se distinguent selon qu’ils sont associés au propriétaire
ou au locataire. Dans l’esprit, les opérations de GER qui incombent au propriétaire sont celles
nécessaires à la pérennité du bâtiment en dehors de toute utilisation, et celles qui incombent au
locataire sont celles induites par sa présence et l’usage qu’il en fait. (voir détail des rubriques en
annexe).
À retenir
L’objectif de capitalisation des coûts de GER a été globalement partagé par les
représentants des patrimoines du ministère de l’Intérieur
Les coûts de maintenance correspondent à des dépenses de fonctionnement (titre 3), pouvant
relever ou non d’un contrat de maintenance. Ils se distinguent des coûts de GER portant sur les
mêmes éléments par leur aspect récurrent et non occasionnel. Dans le cas d’un contrat, ces
dépenses comprennent les montants immobilisés pour les réparations importantes, les coûts au
forfait (annuel), ainsi que des dépenses liées mais hors forfait.
De manière générale, quelle que soit la donnée de coût concernée, pour qu ‘elle soit ré-exploitable
il conviendra d’indiquer :
- la date de valeur du prix / la date de début de validité du contrat,
- si le prix est HT ou TTC et/ou le montant de la TVA applicable,
- le type de procédure (appel d’offre ouvert/restreint) et nombre de répondant (la concurrence peut
jouer sur les prix),
- type de marché (fournitures seulement car main d’œuvre en régie par exemple),
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 32/76
- durée du marché/délai de réalisation,
- conditions de réalisation particulières (contraintes de site occupé notamment et/ou de réalisation
à une période donnée de l’année uniquement par exemple),
- si accessible, le coût de fournitures et de main d’œuvre,
- tout autre commentaire concernant les données économiques et de marché susceptibles d’avoir
impacté le coût de l’opération.
La fiche de caractérisation offre un certain nombre d’informations qui permettent une comparaison
plutôt statistique des données, et/ou de déduire des caractéristiques techniques d’équipements
(puissance installée par exemple) à travers la surface utile, les usages, etc. Le rattachement à une
fiche de caractérisation a minima est essentiel pour le réemploi des données de coûts capitalisées.
Autant que possible, pour un usage de cette base de données à une échelle plus fine, et
notamment dans le cadre de la passation de marchés, il est cependant intéressant de capitaliser
des données techniques plus précises telles que par exemple :
- pour les menuiseries : matériaux et dimensions (m²),
- pour les équipements de production chaud/froid : type d’équipement et puissance installée,
- pour les CTA : type d’équipement (échangeur de chaleur, filtres particuliers, etc.) et volume d’air
traité /h,
- tout autre commentaire concernant l’aspect technique et susceptible d’avoir impacté le coût de
l’opération.
Dans le cadre de GER, les marchés peuvent ne concerner qu’une part des équipements ou
éléments de bâti (sinon il s’agit plutôt d’opérations programmées de rénovation plus globale du
bâtiment, hors champs de l’exploitation maintenance) et il est donc important de consigner une
« quantité » concernée par chaque marché :
• à l’unité pour les équipements, les dalles de faux plafond, la plomberie sanitaire par
exemple,
• au m² pour les revêtements sol et murs par exemple,
• au m linéaire pour l’ensemble des réseaux et câblages par exemple,
• au nombre de points de contrôles pour la GTB par exemple
• toute autre unité pertinente au regard du type de GER considéré.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 33/76
• le seuil des prestations incluses,
• toute autre précision concernant le contrat et susceptible d’avoir un impact sur les coûts.
Pour chaque coût renseigné, préciser, le cas échéant, les conditions de mise en œuvre /
intervention particulières qui ont eu un impact conséquent sur les coûts (par exemple : intervention
en site occupé, en présence d’amiante, intervention dans l’heure, présence d’une GTB permettant
d’identifier les dysfonctionnements).
3.2.2. Processus d’alimentation : coûts de GER
Dès lors que des travaux de GER sont terminés, le prescripteur alimente la base avec les
éléments de coûts associés et toutes les informations jugées utiles présentées dans les
paragraphes précédents.
Plus précisément, les bureaux de la DEPAFI, chargés des opérations importantes, peuvent
alimenter la base :
- le BGSAC pour l’administration centrale,
- le BAIPPSC pour l’administration territoriale, la police nationale et la sécurité civile,
- le BAIGN pour la gendarmerie nationale.
Les données relatives aux GER renseignées dans le référentiel technique (RT) sont :
• les actions : quantité / unité / prix unitaire HT (ACT 13,14,15) (avec une incertitude sur le
fait qu’il s’agit bien d’une capitalisation ou des scénarios suite à audit)
Les données accessibles à ce jour par l’interface OAD correspondent aux coûts annuels totaux de
GER, sans nécessairement de précisions concernant les actions réalisées. Il permet néanmoins
de donner une idée de dépenses annuelles en GER nécessaires par type de bâtiment.
3.2.3. Processus d’alimentation : coûts des contrats et de la maintenance
L’alimentation peut être réalisée par actualisation des données lors du renouvellement du
contrat par les agents chargés du suivi des contrats pour ce qui relève des contrats et/ou des
marchés pour les opérations de maintenance hors contrat :
- Administration centrale : BGSAC
- Administration territoriale : gestionnaire de site
- Gendarmerie nationale : RGZ/BIL
- Police nationale : SGAMI
- Sécurité civile : gestionnaire de site
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 34/76
Les données relatives à la maintenance renseignées dans le RT sont :
• contrôle réglementaire (1 par contrôle) : coût TTC annuel de la mission (COR10),
responsabilité propriétaire/locataire (COR12), date de mise en œuvre du contrat (COR8) ;
• contrats d’exploitation / maintenance (1 par contrat): objet du contrat (CON1), date
d’installation de l’équipement (CON3), responsabilité propriétaire/locataire (CON11), date
de début de validité, coût annuel TTC/an (CON13) ;
• données de consommations par type d’énergie : consommations en énergie finale et coût
annuel en €TTC (FLU1 à 27 et coût total annuel : FLU 29), DJU (FLU94) ;
• données de consommation d’énergie par usage : FLU35 à 80 → chauffage,
refroidissement, ventilation, ECS, éclairage, ascenseurs, bureautique ;
• données de consommation eau : consommation en m³ et coût annuel TTC (FLU32-33).
Les données accessibles à ce jour par l’interface OAD sont (à l’échelle du site, au pas de temps
annuel) :
• coût total des contrôles réglementaires
• coût total des consommations énergétiques (par énergie), sans distinction du coût de
l’abonnement
• coût total des consommations d’eau
• coût total des contrats de maintenance
Pour être utile et utilisable, une base de données de coûts doit être suffisamment
alimentée : la pertinence des ratios produits augmentera avec le nombre de données
moyennées. En effet, même si la fiche de caractérisation et les données techniques
supplémentaires suggérées ici permettent de prendre en compte un certain nombre de
paramètres de variations des coûts, il n’est pas possible de s’affranchir entièrement du
contexte dans lequel le prix capitalisé a été obtenu. Il est cependant important de limiter la
caractérisation de son bâtiment aux critères ayant un impact significatif sur le type de coût
recherché, le risque étant de réduire le panel de comparaison à cause d’un nombre trop
élevé de critères : la pertinence statistique du ratio se réduit si le nombre de valeurs
disponibles est faible. D’autre part, la caractérisation peut être plus ou moins précise en
fonction du contexte dans lequel sera ré-employé ce ratio : le niveau de précision attendu
n’est pas le même dans le cadre d’une estimation d’enveloppe pour anticipation de
budgets annuels par exemple, et dans le cadre de la signature de devis pour le
remplacement d’un équipement donné.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 35/76
4. Indicateurs de suivi et
d’optimisation
4.1. Les enjeux liés à la mise en place d’indicateur de suivi et
d’optimisation
La mise en place d’indicateurs répond à un double objectif de suivi dans le temps et d’optimisation
de l’exploitation/maintenance :
Ils nécessitent au préalable la définition d’une politique générale ou d’une stratégie pour
l’exploitation/maintenance du parc du ministère, de manière à orienter la définition d’indicateurs
cibles notamment.
Les indicateurs économiques proposés ici agrègent les coûts de l’exploitation et de la maintenance
à l’échelle des « catégories » de coûts classiquement rencontrés. Il s’agit d’une échelle d’étude
adaptée à des observations à l’échelle d’un parc, plutôt que des indicateurs de suivi à l’échelle
d’un site. La comparaison ne peut ensuite se faire que par rapport à des sites présentant un
certain nombres de caractéristiques communes (cf. partie 2), qui peuvent différer d’un indicateur à
l’autre : la liste des caractéristiques les plus impactantes à examiner pour mener une comparaison
pertinente entre sites est rappelée pour chaque indicateur dans la partie 4.3 de ce chapitre. Il
convient de faire cet exercice à la production de tout nouvel indicateur.
Les visites de sites, entretiens bilatéraux et groupes de travail ont permis d’aboutir à une liste de
données de suivi et d’indicateurs d’optimisation de l’exploitation/maintenance partagés pour le
patrimoine du ministère de l’Intérieur.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 38/76
Il s’agit :
- des coûts de gros entretien renouvellement (GER),
- des dépenses de maintenance clos et couvert,
- des dépenses liées au second-œuvre,
- de l’indicateur de vétusté physique (IVP),
- du nombre d’intervention correctives,
- des dépenses de maintenance (CVC et autres équipements techniques),
- des coûts des contrôles réglementaires,
- des coûts des contrats,
- des ratios de suivi des contrats de type hors forfait/forfait, ou encore correctif/préventif,
- des consommations énergétiques et des coûts associés, ramenés à la surface ou au nombre
d’agents,
- des coûts liés à la remise en état,
- de l’efficacité de l’euro investi,
- des besoins en ETP associés à l’exploitation/maintenance.
Définition
Les coûts de GER correspondent à des dépenses d’investissement (titre 5), faisant donc
référence à des travaux occasionnels.
Les coûts de GER propriétaire et locataires sont confondus dans cet indicateur de suivi. Ils
comprennent l’ensemble des coûts de GER relatifs au clos-couvert, second-œuvre, CVC,
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 39/76
installations électriques, plomberie/sanitaire, appareils élévateurs, SSI, télésurveillance, porte et
portail automatique, (espaces verts)
Ces coûts sont exprimés en € TTC.
Indicateur :
dépensesde GER(€ )
Coûts de GER au m² =
surface(m²)
La surface peut correspondre à la SHON ou à la SUB (à préciser dans les outils de suivi).
Elle est exprimée en m².
Les dépenses annuelles de GER sont recensées pour chaque bâtiment dans le Référentiel
Technique (RT).
Exemple :
Le calcul du ratio des coûts de GER au m² peut être mis à jour chaque année par les bureaux de
la DEPAFI, chargés des opérations importantes :
- le BGSAC pour l’administration centrale,
- le BAIPPSC pour l’administration territoriale, la police nationale et la sécurité civile,
- le BAIGN pour la gendarmerie nationale.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 40/76
Définition
dépensesde maintenance clos et couvert (€ )
Coûts de maintenance du clos et couvert au m² =
surface(m²)
Méthode de suivi
Suivi réalisé de manière annuelle par les agents chargés du suivi des contrats pour ce qui relève
des contrats et/ou des marchés pour les opérations de maintenance hors contrat :
- Administration centrale : BGSAC
- Administration territoriale : gestionnaire de site
- Gendarmerie nationale : RGZ/BIL
- Police nationale : SGAMI
- Sécurité civile : gestionnaire de site
Voir partie 4.2.9. si le clos et couvert est concerné par un contrat spécifique.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 41/76
Définition
dépensesde maintenance second − œuvre(€ )
Coûts de maintenance de second-œuvre au m² =
surface (m²)
Méthode de suivi
Suivi réalisé de manière annuelle par les agents chargés du suivi des contrats pour ce qui relève
des contrats et/ou des marchés pour les opérations de maintenance hors contrat :
- Administration centrale : BGSAC
- Administration territoriale : gestionnaire de site
- Gendarmerie nationale : RGZ/BIL
- Police nationale : SGAMI
- Sécurité civile : gestionnaire de site
Voir partie 4.2.9. si le second-œuvre est concerné par un contrat spécifique.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 42/76
Définition
Mesure de l’état de vétusté physique du bâtiment, c’est-à-dire la condition du patrimoine bâti en
fonction de la valeur actuelle de remplacement.
Points de vigilance
La mise en œuvre de cet indicateur peut être assez lourde, à la fois dans sa construction
initiale et dans sa mise à jour.
Il est uniquement basé sur l’état de santé du bâti et ne prend pas en compte les aspects
fonctionnels, l’accessibilité ou encore des objectifs de réduction d’énergie.
Méthode de suivi
L’IVP peut être mis à jour dès lors que des travaux de maintenance ont été réalisés, a minima tous
les 5 ans.
La mise à jour et le calcul peuvent être réalisés par les bureaux de la DEPAFI, chargés des
opérations importantes et de la programmation de la maintenance :
- le BGSAC pour l’administration centrale,
- le BAIPPSC pour l’administration territoriale, la police nationale et la sécurité civile, ainsi que les
SGAMI,
- le BAIGN pour la gendarmerie nationale.
Définition
Recensement du nombre d’interventions correctives sur une période donnée portant sur :
- le bâti,
- les systèmes.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 43/76
À retenir
Le recensement du nombre d’intervention sur le bâti est moins lourd à mettre en œuvre que
l’IVP
Méthode de suivi
Le recensement du nombre d’interventions correctives peut être réalisé, de manière annuelle, par
les gestionnaires de sites et acteurs locaux de la chaîne immobilière (RGZ, SGAMI).
Les données nécessaires sont par ailleurs disponibles dans le cadre des contrats multi-techniques
et/ou de GMAO (en principe).
Points de vigilance
La mise en œuvre de cet indicateur nécessite une distinction entre le correctif et le préventif
de la part des gestionnaires locaux
Définition
dépensesde maintenanceCVC (€ )
Coûts de maintenance CVC au m² =
surface (m²)
Les coûts de maintenance CVC correspondent à des dépenses de fonctionnement (titre 3),
pouvant relever ou non d’un contrat de maintenance.
Dans le cas d’un contrat, ces dépenses comprennent les coûts au forfait, ainsi que les dépenses
liées à des opérations de maintenance CVC hors forfait.
Ils sont exprimés en € TTC.
La surface peut correspondre à la SHON ou à la SUB (à préciser dans les outils de suivi).
Elle est exprimée en m².
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 44/76
Méthode de suivi
Suivi réalisé de manière annuelle par les agents chargés du suivi des contrats pour ce qui relève
des contrats et/ou des marchés pour les opérations de maintenance hors contrat :
- Administration centrale : BGSAC
- Administration territoriale : gestionnaire de site
- Gendarmerie nationale : RGZ/BIL
- Police nationale : SGAMI
- Sécurité civile : gestionnaire de site
Dans le cas d’un contrat CVC, les données correspondantes peuvent être mises en ligne et
disponibles sur le Référentiel Technique (RT). Les données de coûts sont exprimées en € TTC/an.
Voir partie 4.2.9. si la maintenance CVC est concernée par un contrat spécifique.
Définition
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 45/76
Le périmètre correspond aux coûts de maintenance des appareils élévateurs, des installations
électriques, de plomberie/sanitaires et de SSI.
Ils sont exprimés en € TTC.
La surface peut correspondre à la SHON ou à la SUB (à préciser dans les outils de suivi).
Elle est exprimée en m².
Méthode de suivi
Suivi réalisé de manière annuelle par les agents chargés du suivi des contrats pour ce qui relève
des contrats et/ou des marchés pour les opérations de maintenance hors contrat :
- Administration centrale : BGSAC
- Administration territoriale : gestionnaire de site
- Gendarmerie nationale : RGZ/BIL
- Police nationale : SGAMI
- Sécurité civile : gestionnaire de site
Voir partie 4.2.9 si la maintenance des différents équipements techniques est concernée par un
contrat spécifique.
Définition
coûts des contrôles réglementaires( € )
Coûts des contrôles réglementaires au m² =
surface(m²)
Les coûts des contrôles correspondent à des dépenses de fonctionnement (titre 3).
Plus précisément, il s’agit des coûts des contrôles réglementaires portant sur les ascenseurs, les
installations thermiques et systèmes de climatisation, les installations électriques, les portes et
portails automatiques, les installations de protection contre la foudre, les systèmes de sécurité
incendie.
Ils sont exprimés en € TTC.
La surface peut correspondre à la SHON.
Elle est exprimée en m².
Méthode de suivi
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 46/76
Suivi réalisé de manière annuelle par les agents chargés du suivi des contrôles :
- Administration centrale : BGSAC
- Administration territoriale : gestionnaire de site
- Gendarmerie nationale : RGZ/BIL/gestionnaire de site
- Police nationale : SGAMI
- Sécurité civile : gestionnaire de site/ESOL
Les données correspondantes peuvent être mises en ligne et disponibles sur le Référentiel
Technique (RT). Les données de coûts sont exprimées en € TTC/an.
Exemple :
Points de vigilance
A ce jour les rubriques de suivi sont limitées (incendie, électrique, ascenseurs, et aération-
ventilation)
Définition
coûts des contrats(€ )
Coûts des contrats au m² =
surface(m²)
Les coûts des contrats correspondent à des dépenses de fonctionnement (titre 3).
Il s’agit des coûts de l’ensemble des contrats d’exploitation et de maintenance distingués par
nature : clos et couvert, second-œuvre, CVC, onduleurs, GTC, moyens de secours, portes et
portails, GE, contrôles d’accès, SSI, ascenseurs, montes-charges, espaces verts (périmètre de
suivi par nature de contrat réalisé pour l’administration centrale), nettoyage des locaux,
gardiennage, et autres équipements techniques (plomberie/sanitaires, installations électriques).
Par ailleurs, il s’agit des dépenses comprises dans le forfait et des dépenses hors forfait.
Ils sont exprimés en € TTC.
La surface peut correspondre à la SHON.
Elle est exprimée en m².
Méthode de suivi
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 47/76
Suivi réalisé de manière annuelle par les agents chargés du suivi des contrats :
- Administration centrale : BGSAC
- Administration territoriale : gestionnaire de site
- Gendarmerie nationale : RGZ/BIL/gestionnaire de site
- Police nationale : SGAMI
- Sécurité civile : gestionnaire de site/ESOL
Les données correspondantes peuvent être mises en ligne et disponibles sur le Référentiel
Technique (RT). Les données de coûts sont exprimées en € TTC/an.
Points de vigilance
Définition
coûts des interventionshors forfait (€ )
Ratio hors forfait/forfait =
coût du contrat au forfait (€ )
Ce ratio est exprimé en %.
Il peut être calculé pour chacun des contrats de maintenance du périmètre cité précédemment.
Méthode de suivi
Suivi réalisé de manière annuelle par les agents chargés du suivi des contrats, en lien avec les
gestionnaires de sites ayant fait appel aux titulaires des contrats pour des interventions hors
forfait :
- Administration centrale : BGSAC
- Administration territoriale : gestionnaire de site
- Gendarmerie nationale : RGZ/BIL/gestionnaire de site
- Police nationale : SGAMI
- Sécurité civile : gestionnaire de site/ESOL
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 48/76
4.2.11. Ratio correctif/préventif
Objectifs
Le ratio correctif/préventif permet de mesurer la performance des contrats et l’adéquation des
contrats aux besoins. Lors de la phase de programmation de la maintenance, il peut permettre de
mieux (re)négocier les contrats.
Définition
coûts des interventionscorrectives(€ )
Ratio correctif/préventif =
coûts des interventions préventives(€ )
Méthode de suivi
Suivi réalisé de manière annuelle par les agents chargés du suivi des contrats, en lien avec les
gestionnaires de sites ayant fait appel aux titulaires des contrats pour des interventions
correctives :
- Administration centrale : BGSAC
- Administration territoriale : gestionnaire de site
- Gendarmerie nationale : RGZ/BIL/gestionnaire de site
- Police nationale : SGAMI
- Sécurité civile : gestionnaire de site/ESOL
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 49/76
4.2.12. Consommations de fluides et coûts associés au m² ou par agent
Objectifs
Le suivi des consommations de fluides et des coûts associés ramenés au m² ou par agent
permet :
• d’améliorer la connaissance du patrimoine concernant l’état énergétique d’un bâtiment à un
instant donné,
• de contribuer à bâtir une stratégie d’exploitation/maintenance en termes d’efficacité
énergétique du parc (en comparant l’état énergétique des bâtiments entre eux),
• de mesurer l’efficacité des actions menées et de suivre l’état énergétique d’un bâtiment
dans le temps si l’évolution des consommations et des coûts dans le temps est suivie.
Définition
Les consommations de fluides correspondent aux consommations d’énergie (électricité, fuel, gaz,
réseau de chaleur) et d’eau.
Les consommations d’énergie sont exprimées en kWh et les consommations d’eau en m³.
La surface peut correspondre à la SHON ou à la SUB (à préciser).
Elle est exprimée en m².
Les coûts de fourniture en énergie et eau correspondent aux montants facturés comprenant
l’abonnement et les consommations. Les coûts de consommations de fluides correspondent à des
dépenses de fonctionnement (titre 5).
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 50/76
coûts de fourniture en énergie (€ )
Coûts de fourniture en énergie au m² =
surface (m ²)
Méthode de suivi
Suivi réalisé de manière annuelle par les agents chargés de l’alimentation du Référentiel
Technique (informations présentes dans la décomposition des charges de fonctionnement).
Exemple :
Points de vigilance
A ce jour le RT ne permet d’afficher qu’une année à la fois, le comparatif annuel n’est pas
directement disponible dans le RT.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 51/76
4.3. Utilisation des indicateurs
L’utilisation pertinente des indicateurs est liée à la définition de panels de comparaisons pertinents,
définis pour chaque indicateur en fonction des caractéristiques impactantes développées dans la
partie 2. À caractéristiques administratives et techniques équivalentes, la caractérisation « par
usage » des patrimoines du ministère de l’Intérieur telle que développée dans la partie 2.3 semble
pertinente pour l’échelle d’étude plutôt en « coûts agrégés » des indicateurs proposés ici.
À retenir
Le bilan des coûts de GER à l’échelle du bâtiment est principalement impacté par les
caractéristiques suivantes :
- dans le cas des PPP, AOT (économie, essentiellement à la charge du prestataire - hors
considérations de loyers)
- dans le cas d’un ERP, d’un IGH
- par la date du PC, l’année de dernière réhabilitation, le caractère historique ou classé
- les types d’équipements installés (chauffage, refroidissement, ventilation, ascenseurs)
- les usages spécifiques
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 52/76
4.3.2. Dépenses de maintenance du clos et couvert au m²
Les dépenses de maintenance du clos et couvert capitalisées à partir de travaux réalisés peuvent
principalement être utilisées dans la phase de programmation de travaux de maintenance, afin
d’aider au chiffrage d’opérations similaires à venir pour d’autres bâtiments du patrimoine du
ministère de l’Intérieur.
Les dépenses de maintenance du clos et couvert au m² peuvent être utilisées comme indicateur
d’alerte de l’état de santé/vétusté d’un bâtiment, en comparaison avec celles de bâtiments
similaires (si elles sont significativement plus élevées que la moyenne). Elles peuvent servir
d’argument, pour le gestionnaire, en phase de dialogue de gestion et/ou de programmation de la
maintenance, pour défendre la réalisation d’opérations nécessaires au maintien en l’état du
bâtiment.
Un suivi dans le temps des dépenses de maintenance du clos et couvert pour un même bâtiment
peut permettre, au gestionnaire du parc dont il fait partie, de mesurer l’efficacité des actions
réalisées, ainsi que, pour le gestionnaire local, l’évolution de l’état de santé du bâtiment. Ainsi, des
dépenses récurrentes sur un même poste peuvent traduire des actions insuffisantes ou
inefficaces.
Les dépenses de maintenance du clos et couvert au m² peuvent servir aux responsables de
programmation des travaux de maintenance (BAIGN, SGAMI, ESOL, BGSAC) de ratio cible pour
fixer les budgets nécessaires au maintien en état des bâtiments.
À retenir
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 53/76
pour le gestionnaire local, l’évolution de l’état de santé du bâtiment. Ainsi, des dépenses
récurrentes sur un même poste peuvent traduire des actions insuffisantes ou inefficaces.
Les dépenses de maintenance de second-œuvre au m² peuvent servir aux responsables de
programmation des travaux de maintenance (BAIGN, SGAMI, ESOL, BGSAC) de ratio cible pour
fixer les budgets nécessaires au maintien en état des bâtiments.
À retenir
Aussi, un indice cible peut être fixé par les responsables de la stratégie. Les bâtiments présentant
des IVP supérieurs sont alors prioritaires pour faire l’objet d’opérations de maintenance.
L’IVP peut par ailleurs être utilisé par les gestionnaires de sites et acteurs locaux de la chaîne
immobilière (RGZ, SGAMI) pour défendre des budgets de maintenance/opérations à réaliser.
À retenir
L’IVP à l’échelle du bâtiment est principalement impacté par les caractéristiques suivantes :
- la date du PC ou l’année de dernière réhabilitation
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 54/76
4.3.5. Nombre d’interventions correctives sur le bâti et les systèmes
Le nombre d’interventions correctives peut être utilisé par les gestionnaires de sites et acteurs
locaux de la chaîne immobilière (RGZ, SGAMI) comme indicateur d’alerte sur la nécessité de
réaliser des travaux de maintenance sur un bâtiment donné et pour défendre des budgets
nécessaires (si le nombre d’intervention est significativement plus important que la moyenne).
Il peut enfin être utile pour les agents chargés du suivi des contrats dans le cadre de la
renégociation de ces derniers, pour définir des contrats mieux adaptés aux besoins (les données
nécessaires sont disponibles dans le cadre des contrats multi-techniques et/ou de GMAO).
À retenir
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 55/76
À retenir
À retenir
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 56/76
4.3.8. Coûts des contrats au m², ratios hors forfait/forfait et correctif/préventif
Le suivi de coûts des contrats au m², ainsi que les ratios rapportant le hors forfait au forfait et le
correctif au préventif peuvent être utilisés par les agents chargés du suivi des contrats :
- Administration centrale : BGSAC
- Administration territoriale : gestionnaire de site
- Gendarmerie nationale : RGZ/BIL/gestionnaire de site
- Police nationale : SGAMI
- Sécurité civile : gestionnaire de site/ESOL
Plus ces ratios sont élevés et plus ils montrent une inadéquation des contrats aux besoins du
bâtiment. Ils peuvent donc être utilisés en période de (re)négociation des contrats pour conclure
des contrats plus adaptés.
À retenir
Le bilan des coûts de hors forfait à l’échelle du bâtiment est principalement impacté par les
caractéristiques suivantes :
- dans le cas des PPP, AOT (économie, à la charge du titulaire – hors considérations de
loyers)
- la date d’installation des équipements (vétusté – maintenance corrective)
- la criticité des installations (enjeu de continuité de service)
Points de vigilance
Les indicateurs doivent être interprétés avec vigilance et à la lumière d’éléments qualitatifs
pouvant justifier de résultats a priori incohérents tels que la forme du contrat (à obligation
de moyens ou de résultats), ou encore la présence de clauses particulières.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 57/76
4.3.9. Consommations de fluides et coûts associés au m² ou par agent
Le suivi des consommations de fluides et des coûts associés peut être utilisé, par comparaison
avec les bâtiments similaires, comme indicateur d’alerte concernant l’état énergétique d’un
bâtiment et la nécessité de réaliser des travaux.
Points de vigilance
Par ailleurs, l’évolution annuelle des coûts doit être analysée au regard de l’évolution
générale des prix.
À l’inverse, la présence de GTB/GTC ou GMAO, d’un conseiller en économie
partagé/économe de flux, d’un outil de suivi des consommations, ou encore d’un
contrat de performance énergétique, peut favoriser une gestion économe de
l’énergie.
À retenir
Pour le tableau détaillé de l’impact des caractéristiques du bâtiment, des usages et des contrats
sur les indicateurs proposés ici se référer à l’annexe 1. Une gradation des impacts est proposée :
les caractéristiques reprises dans ce chapitre sont celles à examiner a minima pour la
comparaison pertinente de bâtiments, d’autres peuvent avoir un impact potentiellement non
négligeable et pourraient utilement être prise en compte dans une analyse plus fine pour la
constitution de panels de bâtiments plus homogènes. Enfin, certaines caractéristiques ne justifient
pas la création de « sous-panels » mais peuvent être utilisées pour interpréter des écarts à la
moyenne d’un bâtiment vis-à-vis du panel de comparaison créé.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 58/76
4.3.10. Synthèse des panels de comparaison
Le tableau suivant met en évidence les comparaisons pertinentes à l‘échelle des différentes
typologies de patrimoines du ministère de l’Intérieur pour les différents indicateurs proposés
(toutes choses équivalentes par ailleurs) :
Apparaissent dans la même nuance de vert les patrimoines comparables pour un indicateur
donné. Lorsque un patrimoine donné n’est comparable à aucun autre vis-à-vis d’un indicateur,
celui-ci apparaît en gris.
À noter : le tableau est à consolider en fonction des impacts des usages spécifiques.
IVP
Dépenses de maintenance
Dépenses de maintenance
Consommations de fluides et
Coûts des contrôles
Indicateur : suivi
Dépenses de maintenance du
Dépenses de maintenance de
Nombre d’interventions
réglementaires
des coûts de
correctif/préventif
autres systèmes
GER
coûts associés
clos et couvert
second-œuvre
systèmes
CVC
Base avion
Préfectures et
sous-
Préfectures
Administration (sûret
Centrale é ?)
Écoles de la
Gendarmerie
Nationale
Écoles de la
Police Nationale
Centres de
formation
spécialisés de la
Gendarmerie
Nationale
Centres de
formation
spécialisés de la
Police
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 59/76
5. Conclusion
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 61/76
Ce référentiel propose une première réflexion concernant la mise en place d’un outil de suivi de
l’exploitation/maintenance et de ses coûts pour le patrimoine immobilier du ministère de l’Intérieur
tel que préconisé dans le référentiel métier « La maintenance et l’exploitation durable du parc
immobilier ».
Enfin, la mise en œuvre d’un tel suivi nécessite de mobiliser des moyens humains ainsi qu’une
montée en compétence des services. En contrepartie, elle permet d’améliorer la connaissance du
parc immobilier, condition sine qua non à la définition d’une stratégie d’exploitation/maintenance
ambitieuse et à l’optimisation de la gestion patrimoniale.
Afin de rendre le référentiel le plus adapté possible et de pérenniser sa mise en œuvre, le Cerema
sera à disposition des services du ministère de l’Intérieur (suivi global de l’appropriation du
référentiel et des outils). Des présentations pourront en être faites dans les services locaux.
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6. Glossaire
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 63/76
Sigle Signification
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 64/76
7. Annexe
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 65/76
Annexe 1
détail des caractéristiques déterminantes et
de leurs impacts sur les coûts
7.1. Caractéristiques « administratives » et impacts sur les coûts
Adresse du site : en particulier la région, qui peut avoir un impact global sur l’ensemble des coûts
du marché de l’amélioration/entretient des bâtiments.
Statut du bâtiment : domanial, MAD, location, et les éventuels partenariats public/privé et les
AOT. De ce statut découle directement la répartition des charges entre propriétaire et locataire.
Immeubles de grande hauteur (IGH) : pour lesquels les obligations en termes de contrôles
réglementaires recoupent en partie celles des ERP de 1ere et 2e catégorie (auxquelles
s’adjoignent des contrôles spécifiques liés à la sécurité incendie). Ce critère permet aussi
d’expliquer des coûts de maintenance plus élevés concernant les ascenseurs, dont la continuité de
service est essentielle dans ce type d’architecture. Les coûts de maintenance et les opérations de
GER peuvent également être lourdement impactés s’ils nécessitent le recours à des nacelles et/ou
des moyens d’accès et de protection pour le travail en hauteur (interventions sur les menuiseries
extérieures par exemple). Les contraintes de sécurité liées à la classification IGH se traduisent
également par des coûts incompressibles comme ceux liés à la présence d’un PC sécurité et de
trois pompiers à temps plein.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 66/76
Qualification « ICPE » (installations classées pour la protection de l’environnement), qui entraîne
elle aussi des contrôles réglementaires concernant les cuves à fioul, le stockage de liquides
inflammables, les tours aéroréfrigérantes et les chenils.
À l’échelle du bâtiment :
Surface utile totale : certains coûts ne sont que partiellement proportionnels à la surface des
bâtiments, il est donc utile de considérer cette donnée comme une caractéristique au-delà de la
production de ratios. Notamment, des économies d’échelle peuvent être réalisées sur des
bâtiments importants, et conduire à des ratios surfaciques plus faibles que pour des bâtiments plus
petits, toutes choses égales par ailleurs.
Date du permis de construire : donne des informations quant au contexte réglementaire dans
lequel le bâtiment a été conçu, en particulier concernant les exigences en matière de performance
thermique. Elle permet de donner également une idée des technologies employées et de la
vétusté du bâti si ces informations ne sont pas disponibles par ailleurs (à recouper avec l’âge de la
dernière rénovation importante).
Le caractère historique et/ou classé du bâtiment : les contraintes architecturales liées peuvent
impliquer des coûts plus élevés en GER et maintenance, à la fois concernant les coûts de
fourniture (éléments de bâti essentiellement) et de main d’œuvre (complexité des interventions
due à la configuration des lieux ou à la maîtrise technique nécessaire).
Démarche de développement durable, innovation : les bâtiments prenant part à des démarches
plus ambitieuses que les réglementations actuelles peuvent être amenés à mettre en place des
systèmes plus coûteux et plus complexes, ce qui a un impact sur les coûts de renouvellement
mais aussi de maintenance technique des équipements. À l’inverse, les consommations
énergétiques à l’échelle du bâtiment devraient être réduites.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 67/76
Énergie principale de chauffage : impacte directement le coût des consommations énergétiques
du bâtiment (pour une même consommation en kWh), mais aussi le coût de GER et des contrats
spécifiques de maintenance des équipements liés. Les systèmes thermiques sont aussi soumis à
des contrôles réglementaires et/ou de la maintenance obligatoire.(voir ref EM)
Aménagements impactant :
Espaces verts : peut justifier des consommations en eau conséquentes (si compteur non
différencié) et des coûts de maintenance de systèmes d’arrosage automatique (coûts d’entretiens
hors champs de ce référentiel).
Équipements impactant :
Présence d’un système de ventilation mécanique (SF, DF, CTA) : ces équipements ont un
impact positif sur les consommations de chauffage du bâtiment (contrôle des pertes par
renouvellement d’air, voire préchauffage de l’air insufflé si présence d’un échangeur de chaleur),
mais un impact négatif en termes de consommations électriques auxiliaires et entraînent des coûts
de GER et maintenance supplémentaires par rapport à une ventilation dite « naturelle ».
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 68/76
Type de chauffage (système de production et d’émission) : impacte les coûts de contrats de
maintenance et de GER liés à l’équipement dans une comparaison à l’échelle plus fine que la
simple énergie de chauffage principale (cf § précédent). Le rendement de l’installation impacte
également les dépenses réelles de chauffage, par rapport à un besoin estimé.
Date de mise en service de l’installation de chauffage (ou dernier renouvellement) : impacte les
coûts de consommations énergétiques, de GER et de maintenance liés à l’équipement dans une
comparaison à l’échelle plus fine que la date de dépôt de PC (cf § précédent).
Présence d’outils de comptage, de régulation (chauffage et/ou eau) : impacte positivement les
coûts de consommations énergie et fluide, toutes choses égales par ailleurs.
Le tableau page suivante résume les niveaux d’impacts de chacune des caractéristiques sur les
différents types de coûts.
Les cellules du tableau hachurées correspondent à des impacts dont la nature sera à consolider
durant la phase de mise en œuvre du référentiel.
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 69/76
Le référentiel « suivi des coûts de l’exploitation et de la maintenance » du ministère de l’Intérieur – 2018 70/76
Annexe 2 : Périmètre des coûts de GER
Les coûts de GER propriétaires comprennent :
- la réfection de façades et maçonneries,
- la réfection de toitures et terrasses,
- la réfection de menuiseries et serrureries extérieures,
- la réfection des éléments/systèmes de gestion des eaux pluviales,
- les menuiseries et serrureries intérieures coupe feu,
- le système de fourniture d'eau froide,
- le système de production et fourniture d’eau chaude sanitaire (ECS),
- l’évacuation des eaux usées,
- le raccordement et l’alimentation en courants forts et protection des installations,
- l’éclairage extérieur de sécurité,
- le SSI, désenfumage,
- le système CVC,
- la PAC,
- le système de régulation et mesures,
- les appareils élévateurs et nacelles (hors transport de documents),
- les rideaux métalliques et volets roulants motorisés,
- les systèmes de protection et extinction incendie (hors extincteurs portatifs),
- la GTB/GTC,
- l’isolation des murs,
- les renouvellements de systèmes de production chaud, des émetteurs chauds, de
climatisation.
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Annexe 3
Synthèse des indicateurs par objectifs
Objectifs Indicateurs
Améliorer la connaissance Coûts de GER à l’année n
concernant l’état (état de santé du Dépenses de maintenance clos et couvert au m² à l’année n
bâtiment, état des systèmes, état Dépenses de maintenance de second œuvre au m² à l’année n
des contrats Indice de vétusté physique (IVP) à l’année n
d’exploitation/maintenance) à Nombre d’interventions correctives sur le bâti et les systèmes à
l’année n l’année n
Dépenses de maintenance CVC au m² à l’année n
Dépenses de maintenance des autres équipements techniques au
m² à l’année n
Coûts des contrats au m² à l’année n
Consommations de fluides et coûts associés au m² ou par agent, à
l’année n
Mesurer l’efficacité des actions Coûts de GER (en évolution annuelle)
menées et suivre l’état dans le Dépenses de maintenance clos et couvert au m² (en évolution
temps annuelle)
Dépenses de maintenance de second œuvre au m² (en évolution
annuelle)
Indice de vétusté physique (IVP) (en évolution annuelle)
Dépenses de maintenance CVC au m² (en évolution annuelle)
Dépenses de maintenance des autres équipements techniques au
m² (en évolution annuelle)
Consommations de fluides et coûts associés au m² ou par agent (en
évolution annuelle)
Repérer des dysfonctionnements et Coûts de GER (capitalisation des coûts des opérations passées)
programmer la maintenance Dépenses de maintenance clos et couvert au m²
Dépenses de maintenance de second œuvre au m²
Indice de vétusté physique (IVP) à l’année n
Nombre d’interventions correctives
Consommations de fluides et coûts associés au m² ou par agent
Qualifier la gestion d’un bâtiment Contrôles réalisés et coûts associés
Mettre en évidence des dépenses Coûts des contrôles
incompressibles Coûts des contrats
Coûts associés aux consommations de fluides
Mesurer l’adéquation des contrats Coûts des contrats au m²
aux besoins Ratio hors forfait/forfait et correctif/préventif
Bâtir une stratégie Consommations de fluides et coûts associés au m² ou par agent (en
d’exploitation/maintenance en évolution annuelle)
termes d’efficacité énergétiques
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Table des matières
INTRODUCTION...........................................................................................................................3
5.CONCLUSION..........................................................................................................................59
6.GLOSSAIRE.............................................................................................................................61
7.ANNEXE...................................................................................................................................63
7.1.Caractéristiques « administratives » et impacts sur les coûts .........................................64
7.2.Caractéristiques « techniques » et impacts sur les coûts.................................................65
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