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nouveautés en médecine 2010

Nutrition-obésité
Traitements médicamenteux de l’appétit

Le contrôle médicamenteux de l’appétit (sensation de faim,


satiation et satiété) est un appui important dans la prise en
charge de l’obésité. De nombreux médicaments de ce domai­
ne ont été interdits ces dernières années en raison d’effets se­
condaires graves. De nouvelles recherches ont débouché sur
le développement de nouvelles substances présentant moins
d’effets secondaires grâce à une meilleure spécificité sur le
Rev Med Suisse 2011 ; 7 : 57-60 récepteur (lorcaserine) et des mécanismes d’action différents
(GLP-1, leptine, antighréline).
V. Makoundou L’appétit est réglé par un mécanisme neuro-hormonal com­
A. Golay plexe. Pour agir sur plusieurs systèmes à la fois, le développe­
ment de produits «polypill» associant naltroxone-bupropion,
Dr Vincent Makoundou
phentermine-topiramate ou amyline-leptine, donne des résul­
Pr Alain Golay tats encourageants. Toutefois, le mécanisme prédominant dans
Service d’enseignement thérapeutique le trouble de l’appétit, seul à même de permettre un traitement
pour maladies chroniques
Centre collaborateur de l’OMS ciblé, fait encore l’objet de recherches.
Département de médecine
communautaire, de premier recours
et des urgences
HUG, 1211 Genève 14
vincent.makoundou@hcuge.ch introduction
alain.golay@hcuge.ch
L’obésité reste encore difficile à traiter. Sur le plan clinique,
des efforts sont faits dans plusieurs domaines pour renforcer
le traitement. La gestion de l’appétit est importante pour la
prise en charge du poids. Les médicaments actuellement en
Drug management of appetite développement peuvent apporter des solutions pour les troubles du comporte-
The control of the appetite by drugs (sensa- ment alimentaire et l’appétit.1
tion of hunger, satiation and satiety) is crucial in
Les troubles du comportement alimentaire se caractérisent par l’ingestion ra-
the management of obesity. Numerous drugs
in this domain were forbidden these last years
pide d’aliments et une attirance accrue pour les aliments riches en graisses.
because of serious side effects. New resear­ Malheureusement, cette ingestion rapide, malgré les grandes quantités ingérées,
ches allow the development of new substan­ n’est pas suivie d’une satiation et finalement n’induit pas la satiété.2,3 Ceci
ces presenting fewer side effects ­either by confirme la dérégulation au niveau du système nerveux central des mécanismes
better specificity on receptors (locarserin), or de l’appétit.4,5
by new mechanism of action (GLP-1, leptin, Les substances agissant sur les systèmes dopaminergique, adrénergique et
anti Ghrelin).
sérotoninergique ont été longtemps utilisées pour traiter les troubles de com-
The appetite is settled by a complex neuro-
hormonal mechanism. To act on some systems portement alimentaire en diminuant l’hyperphagie.
at the same time, the development of products La fenfluramine des années 80, la d-fenfluramine des années 1990, puis ré-
«polypill» combining naltroxone-bupropion, cemment la sibutramine ont été stoppées en raison d’effets secondaires impor-
phentermine-topiramate or amylin-leptine tants. D’autres produits, plus sélectifs sur les récepteurs et avec moins d’effets
give encouraging results. secondaires, sont actuellement en développement. Des résultats prometteurs
However the dominant mechanism of the ap­
ont également été obtenus avec l’utilisation des opioïdes contre l’attirance aux
petite dysregulation needs to be better un-
derstood.
aliments riches en graisses.
L’appétit constitue un facteur limitant dans un programme de perte de poids.
La perte de poids chez les patients obèses, avec ou sans restriction calorique
sévère, engendre une grande sensation de faim.6 Cette sensation de faim exa-
cerbée est due en grande partie à l’augmentation de la ghréline et s’accompagne
de l’effondrement de la leptinémie.7
Actuellement, le rôle des incrétines (GLP-1) sur la motilité gastro-intestinale
semble être aussi intéressant chez les patients non diabétiques. Les analogues
de GLP-1 ont aussi montré leur efficacité pour le contrôle de l’appétit.8

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Nous présentons dans cet article les bases des diffé- toninergique, a montré son effet sur la perte de poids grâce
rents principes de thérapies médicamenteuses pouvant être à son action sur la satiété.14 Mais elle n’est pas disponible
utilisées contre l’appétit lors d’un programme de perte ou sur le marché pour l’instant.
de maintien de la perte de poids. Les antagonistes des récepteurs opioïdes m,d,k sont
aussi actuellement utilisés dans les recherches avancées
pour la gestion de l’appétit.
substances psychotropes dans la prise
Le naltrexone associé au bupropion (un inhibiteur de la re-
en charge de l’appétit capture de la dopamine et de la norépinéphrine) diminue
Chez les patients obèses, les substances ayant des effets la sensation de faim mais ne semble pas agir sur la satiété
dopaminergiques, adrénergiques et sérotoninergiques ont et favorise donc le contrôle des troubles du comportement
montré des effets favorables sur les troubles du compor- alimentaire.15
tement alimentaire et sur les différents aspects de l’appé-
tit (sensation de faim, satiation et satiété). La sensation de substances non psychotropes dans
faim est le ressenti subjectif qui nous pousse à rechercher la prise en charge de l’appétit (figure 1)
de la nourriture. Alors que la satiété est la sensation de ré-
plétion qui s’installe après manger. Entre ces deux phéno- L’amyline
mènes de l’appétit se trouve la satiation qui détermine en L’amyline est produite par le pancréas. C’est une hor-
fait la potentialité d’une satiété rapide ou non. mone antihyperglycémiante. Son homologue synthétique
L’activation du système dopaminergique par les inhibi- le pramlintide est déjà utilisé dans le diabète. Il diminue la
teurs de la recapture de la dopamine induit une augmen- sensation de faim, induit une satiété rapide, puis une perte
tation des catécholamines auxquelles on attribue l’effet de poids aussi bien chez les obèses diabétiques de type 2
anorexigène.9 On remarque en fait une baisse d’envie de que chez les sujets non diabétiques.16
recher­cher de la nourriture. Cependant, le mécanisme de
cet effet coupe-faim reste controversé car d’un côté, les ca- La leptine
técholamines inhibent la production de leptine et de l’au­ La leptine est produite par le tissu adipeux. Elle inhibe
tre, elles induisent des phénomènes comme la résistance au niveau de l’hypothalamus la propension de rechercher
à l’insuline.10 de la nourriture et diminue la sensation de faim. Elle favo-
Les dérivés de l’amphétamine comme la phentermine rise même la satiation et la satiété dans de rares cas chez
sont des agonistes du système dopaminergique. Ils sont des sujets qui sont déficients en leptine. Par contre, les
utilisés seuls ou en association. Ils présentent un risque de obèses sont plutôt résistants à la leptine et montrent des
dépendance et des effets secondaires doses dépendants, taux sanguins élevés. La sensibilité à la leptine peut être
mais toutefois de moindre importance que les anciennes rétablie en injectant de la leptine exogène dont l’analogue
amphétamines. Leur utilisation est déconseillée, voire in- synthétique est le métréleptin.17
terdite. Le métréleptin associé à la pramlintide s’est avéré plus
L’association de faibles doses de phentermine et du topi- prometteur.
ramate (connu sous le nom de Qnexa) comme principe thé- Un produit combinant les deux substances est déjà en
rapeutique anorexigène est en cours d’évaluation. Les ré- expérimentation dans les phases avancées. L’amyline syn-
sultats préliminaires des phases III montrent une perte de thétique peut aussi augmenter de manière synergique les
poids de plus de 14,7% sur un an.11 Cependant, les études effets anorexigènes de la leptine chez les sujets obèses.18
sur le topiramate en monothérapie ont été abandonnées
en raison d’effets secondaires trop graves.12
Les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine ainsi que
les agonistes du système sérotoninergique ont longtemps
été utilisés en obésité comme anorexigènes. Récemment, Estomac et
la sibutramine a été interdite d’utilisation. Ces produits duodénum :
peu sélectifs sur les récepteurs 5HT sont victimes de leurs production de
Tissu la ghréline.
effets étendus à plusieurs organes, en particulier sur le sys­ adipeux : Sensation de
tème cardiovasculaire. Deux nouvelles molécules avec peu production de faim q
la leptine.
d’effets secondaires et très sélectifs sur les sous-clas­ses Sensation de
de récepteurs 5HT ont vu le jour. Il s’agit de la tésofensine faim Q
Pancréas :
et la lorcaserine. production de
La tésofensine est une monoamine multi-inhibitrice de la Cellules-L du l’amyline.
petit et gros intestin : Sensation de
recapture de la dopamine, la norépinéphrine et la séroto- production des faim Q
nine. Cette action étendue permet d’induire d’abord une incrétines.
baisse de la propension à rechercher de la nourriture en Sensation de
faim Q
modulant le système dopaminergique, ensuite une baisse
de la sensation de faim et une rapide satiété en liaison avec
la régulation du système sérotoninergique. Le développe-
ment en cours évaluera son efficacité et sa sécurité.13
Figure 1. Hormones périphériques de l’appétit
La lorcaserine, un agoniste très sélectif du système séro-

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Les analogues des incrétines (GLP-1) corporelle.21 Dans le cadre de l’obésité, l’action de la ghré-
Les incrétines sont des hormones sécrétées par les cel- line varie considérablement car les taux circulants sont
lules L de l’intestin grêle distal et le gros intestin. Leur con­ bas. Et lors du processus de la perte de poids les taux aug-
centration augmente rapidement en réponse à l’ingestion mentent à nouveau avec des sensations de faim plus forte.
des hydrates de carbone. Les analogues des GLP-1 sont Ceci est un facteur limitant pour le maintien d’une perte
indiqués actuellement pour le traitement du diabète de de poids. Trois concepts sont actuellement en développe-
type 2. ment afin de réguler l’action de la ghréline : sa neutralisation
Ces hormones stimulent principalement la sécrétion par un vaccin, les antagonistes et les agonistes inverses
d’insuline et réduisent celle du glucagon. Par ailleurs, elles agissant sur le récepteur de la ghréline. Les molécules selon
induisent aussi une baisse de la sensation de faim et une ces concepts ont montré un effet sur la baisse de la sensa-
rapide satiété par stimulation de l’axe hypothalamo-hypo- tion de faim et du poids. Leur développement est en voie
physaire et en ralentissant la motilité gastrique.19 de recherche préclinique.22
Chez les patients obèses, le taux endogène des incré-
tines est abaissé.
A travers de nombreuses études, l’injection sous-cutanée perspectives
des analogues de GLP-1 (exénatide et liraglutide) aussi bien Plusieurs médicaments anorexigènes ont déjà fait leur
chez les obèses diabétiques que chez les non-diabétiques preuve dans le passé. Nombreux ont été stoppés à cause
est associée à une baisse de la sensation de faim et une de la dépendance ou des effets secondaires. Récemment,
satiété rapide. Cette régulation de l’appétit s’accompagne le rimonabant, un bloqueur des récepteurs endocannabi-
également d’une perte de poids significative se maintenant noïdes a été stoppé à cause d’effets secondaires psychia-
sur plusieurs années.20 triques. Actuellement, la sibutramine n’est plus autorisée
en Europe à cause des complications cardiovasculaires.
Les antagonistes et les agonistes inverses Les études actuelles sur le développement des ano-
de la ghréline rexigènes se concentrent sur les stratégies pour minimiser
La ghréline est produite et sécrétée dans l’estomac et le les effets secondaires : soit en privilégiant les molécules les
duodénum. Cette hormone est connue par son effet oréxi- plus sélectives possibles comme la lorcaserine, soit en uti-
gène. Sa concentration sanguine est maximale avant les lisant des combinaisons des molécules différentes à des
repas et décroît après l’ingestion des aliments. La ghréline faibles doses comme l’association naltroxone-bupropion,
traverse la barrière hémato-encéphalique, puis par son ac- phentermine-topiramate et amyline-leptine.
tion sur l’hypothalamus stimule les mécanismes de la faim. L’appétit est très fluctuant et est géré par un système
La ghréline endogène et exogène par injection périphé­ neuro-hormonal complexe. Chaque traitement n’agit que
rique ou centrale produit une sensation de faim rapide et partiellement sur ce système, ce qui constitue une raison
à terme une prise de poids. Les taux circulants de la ghré- pour privilégier les associations de molécules d’actions
line sont inversement proportionnels à l’index de masse complémentaires ou synergiques. Un traitement ciblé s’im-
corporelle. pose également. Par exemple, on sait que les inhibiteurs
J. Ybarra et coll. ont montré que les taux sanguins de la de la recapture de la dopamine et de la norépinéphrine, les
ghréline diminuent à mesure qu’augmente l’index de masse opioïdes sont plus efficaces pour réduire les troubles du

Tableau 1. Récapitulatif des traitements de l’appétit


Traitements Mécanismes d’action Types d’action prédominante sur l’appétit Effets indésirables

Lorcaserine Agoniste sélectif du récepteur 5HT2B Satiation, satiété Pas de troubles cardio-
vasculaires
Tensofensine • Monoamine Régulation des troubles du comportement, Tendance à la nervosité
• Inhibiteur de la recapture de la dopamine, satiation, satiété
de la norépinéphrine et de la sérotonine
Naltrexone • Analgésique Baisse la sensation de faim, diminue la Pas encore déterminés
• Antagoniste des récepteurs m et k palatabilité
Buproprion Inhibiteur de la recapture de la dopamine, Baisse la sensation de faim, augmente Bouche sèche, insomnie,
de la norépinéphrine le métabolisme de base nausées
Phentermine Agoniste dopaminergique et adrénergique Régulation des troubles du comportement, • Anxiété,
diminue la sensation de faim • Irritabilité
• Hypertension artérielle
Pramlintide/métréleptin Activation des récepteurs au niveau de Baisse la sensation de faim, satiation, satiété Nausées
l’hypothalamus
Analogues des incrétines Ralentit la vidange gastrique Baisse la sensation de faim Nausées
(GLP-1)
Antagonistes, agonistes Blocage des récepteurs au niveau de Baisse de la sensation de faim, régulation des Pas encore déterminés
inverses de la ghréline l’hypothalamus troubles de comportement

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comportement alimentaire, que pour induire la satiété. Par
Implications pratiques
contre, les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine in-
duisent la satiété et agissent moins sur le comportement. > L’efficacité du traitement de l’appétit nécessite un traitement
L’association métréleptin/pramlintide, les antagonistes agissant sur plusieurs mécanismes
de la ghréline et les analogues des incrétines diminuent la
sensation de faim avant le repas et induisent rapidement > Nous devons toujours rechercher le mécanisme prédominant
la satiété.12 Les taux de leptine chutent très rapidement de l’appétit pour un traitement ciblé
lors de régime restrictif. Des injections de leptine pendant
> En raison des effets secondaires, l’association de faibles doses
la phase de perte de poids permettent un meilleur main- de différentes substances est à encourager
tien de la perte de poids, et accélèrent davantage la perte
de poids. Avec l’augmentation de la ghréline après une > Une association médicamenteuse à faibles doses donne un
perte de poids, les antagonistes de la ghréline présentent bon effet anorexigène avec moins d’effets secondaires
des perspectives encourageantes lors d’un programme de
> L’association des analogues de la leptine et de l’amyline est
main­tien de la perte de poids en diminuant la sensation plus prometteuse que chacun d’eux pris séparément
de faim.
Il manque toutefois des données pour évaluer l’effica- > Les analogues des incrétines induisent aussi une perte de poids
cité de ces traitements à long terme seuls ou en combinai- chez les obèses non diabétiques
son. Tous ces traitements sont résumés dans le tableau 1.
> Trois possibilités pour bloquer l’action de la ghréline : la neu­
tralisation par un vaccin, les antagonistes et les agonistes
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