Vous êtes sur la page 1sur 6

Nom: Arce -Garay Prénom: Lilian

MODULE 1 : « Accompagnement d’une personne dans les activités de sa vie


quotidienne et de sa vie sociale » TD 6 : Réalisation des soins quotidiens

Travail de recherches individuel

 Alimentation équilibrée : Une alimentation équilibrée est une adaptation


équilibrée entre les différents nutriments : lipides, glucides et protides.
 Mais c'est aussi un apport suffisant en vitamines et en oligo-éléments.
 C'est aussi une répartition harmonieuse de la ration alimentaire au cours de la
journée.
 Et enfin, c'est une alimentation suffisante en quantité, mais pas excessive. Une
alimentation équilibrée, c'est une alimentation raisonnable et variée

 Sommeil : Le sommeil correspond à une baisse de l'état de conscience du corps qui


sépare deux périodes d'éveil. Pendant le sommeil, il y a une perte de la vigilance
et une diminution du tonus musculaire. Le sommeil correspond à une succession de 3
à 6 cycle successive, de 60 à 120 minutes chacun.
 Elimination : Eliminer est un acte naturel mais empreint d’intimité, de pudeur. Cet
acte qui intègre les deux fonctions d’élimination urinaire et d’élimination fécale est
fréquemment perturbé chez la personne âgée
 Administration de thérapeutiques : L’administration des médicaments est l’une
des activités qui revient le plus fréquemment dans le quotidien de l’infirmier(e). Cette
activité exige que l’infirmier aille les informations et le savoir-faire pour déterminer et
ajuster le plan thérapeutique infirmier d’une personne sous thérapie
médicamenteuse et assurer la surveillance clinique appropriée.
 La Relation Soignant / Soigné
Définition du Dictionnaire encyclopédique des soins infirmiers :
« Le lien existant entre deux personnes de statut différent, la personne soignée et le
professionnel de santé.
Cette relation nécessite trois attitudes :
 -un engagement personnel de l’infirmier (…),
 -une objectivité (…),
 -un minimum de disponibilité.
La relation soignant/soigné n’est pas une relation de salon, elle a pour but l’aide et le
soutien de la personne soignée jusqu’à son retour à l’autonomie »

1. Rechercher le cadre réglementaire qui permet « l’aide à la prise des


médicaments par toute personne chargée de l’aide aux actes de la vie courante »
L’aide à la prise de médicaments étant bien une compétence propre de l’infirmier, et
pouvant de surcroît être considérée comme relevant de la réalisation de soins
courants, elle peut être réalisée par un aide-soignant.
L’administration reste, quant à elle, du seul ressort de l’infirmier, sans possibilité
pour celui-ci de collaborer avec un aide-soignant.

2. Qu’est-ce qu’un médicament ?


Le code de la Santé publique (article L.5111-1) définit ainsi le médicament : « toute
substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou
préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance
ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal ou pouvant leur
être administrée, en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou
modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique,
immunologique ou métabolique. »
3. Pour quelles formes de médicaments un AS est autorisé à aider à la
prise et dans quel contexte ?

La compétence de l’aide-soignant dans l’aide à l’administration des médicaments non


injectables relève des activités de la vie quotidienne. Cela signifie que la personne
pouvait les prendre seule auparavant : l’aide-soignant pallie une incapacité en raison
d’un état de santé stabilisé ou d’une pathologie chronique stabilisée.
Le mode de prise ne doit présenter ni difficulté d’administration ou d’apprentissage
particulier
Il est recommandé de prévenir le prescripteur de la difficulté rencontrée afin qu’il
puisse prescrire des médicaments présentés sous une autre forme. Il faut aussi garder
à l’esprit que le fait de mélanger les médicaments aux aliments est une cause avérée
de dénutrition des personnes âgées.
Dans l’hypothèse où les médicaments sont écrasables, il convient de respecter
certaines règles
4. Quelles sont les surveillances à assurer ?

Il convient que l’aide-soignant soit vigilant aux possibles difficultés de déglutition des
médicaments qui concernent les personnes présentant des troubles cognitifs ou qui
en raison de leur âge ne sont pas en capacité d’avaler des comprimés ou gélules
(enfants) ou présentant des risques de dysphagie.
Attention, il ne faut pas prendre l’initiative d’écraser un comprimé ou d’ouvrir une
gélule sans être sûr que cela soit possible. Les OMEDIT (observatoires des
médicaments, dispositifs médicaux et innovations thérapeutiques) en région ont mis
en ligne une liste des médicaments écrasables ou pas. En effet, certains médicaments
perdent de leur efficacité lorsque leur mode d’administration est modifié.
5. Qu’est-ce que la règle des 5 B ?

« L’objectif de la prise en charge médicamenteuse est d’assurer au bon patient


l’apport du bon médicament, à la bonne posologie, selon la bonne voie, dans les
bonnes conditions et au meilleur coût
Elle permet de sécuriser l'administration des médicaments :

 Bon Patient
 Bon Médicament
 Bonne Dose
 Bonne Voie
 Bon Moment

Il s'agit d'un outil pédagogique pour prévenir au maximum les erreurs.

6. Quelles sont les différentes voies d’administration des traitements ?


pour chacune des voies préciser leur spécificité ?
Les principales voies d’administration des médicaments : Selon le site d’administration
du médicament et le type de l’effraction (peau/muqueuse), on distingue :
- Voie orale : C’est la voie la plus utilisée, elle consiste à l’introduction du médicament par la
bouche, pour passer à l’estomac puis à l’intestin grêle où se situent les microvillosités de
résorption. Une fois absorbé le principe actif est transporté par la veine porte vers le foie
avant d’atteindre la circulation systémique. Le principe actif peut subir une biotransformation
pré-systémique à trois niveaux : - Au niveau de la lumière gastro-intestinale par des enzymes
ou des bactéries de la flore intestinale. - Au niveau de la paroi intestinale (par les cellules
intestinales ou entérocytes) - Au niveau hépatique par les enzymes des hépatocytes (premier
passage hépatique) Ceci explique en partie la diminution de la biodisponibilité du principe
actif administré par voie orale.
–Voie transcutanée (parentérale) :
Consiste à faire pénétrer le médicament par effraction à travers la peau. Ces voies
demandent un matériel particulier : seringues, aiguilles, perfuseurs, cathéters.... Ce sont
donc tous les modes d’administrations de médicaments par effraction de la peau :
- Voie intraveineuse (IV)
- Voie intramusculaire (IM)
- Voie sous-cutanée (SC)
- Voie intradermique (ID)
-Intrarachidienne (IR)
- Intracardiaque (IC)
- Intra-artérielle (IA)
- Intra-articulaire…
- Voies transmuqueuses
Les muqueuses sont des tissus sensibles, fragiles et irritables. Très richement vascularisée :
permet aux PA capables de les traverser d’être véhiculés par le sang jusqu’à l’organe cible.
 Voie Pulmonaire
 Voie Sublinguale
 Voie nasale
 Voie Rectale
 Voie Vaginale
 Voie Buccale
 Voie oculaire
 Voie auriculaire

- Voie cutanée
On applique par cette voie des principes actifs sur le revêtement cutané pour un but
exclusivement local. La pénétration se fait au niveau de l'épiderme, et elle dépend de
différents facteurs :
- L'état de la peau, si elle est lésée (plaie, brûlure, eczéma), le passage est plus important
- L'âge du sujet (passage plus important chez les jeunes dù à la teneur en eau plus
importante)
- La finesse de la peau
- La nature de l'excipient (certains excipients sont dépourvus de pouvoir de pénétration
comme la vaseline)
Avantages:
- on peut avoir une action locale sans avoir besoin d'une administration générale
Inconvénients :
- Absorption irrégulière
- Le risque allergique par cette voie est important
- On peut avoir des effets secondaires généraux (notamment chez les jeunes enfants)
7. . Qu’est-ce qu’une interaction médicamenteuse ?
La prise simultanée de plusieurs médicaments peut modifier leur efficacité et leur toxicité.
En effet, l’un des médicaments peut s’opposer à l’action d’un autre ou modifier la façon dont
ce dernier est absorbé et éliminé par le corps. Si un médicament empêche l’absorption ou
l’action d’un autre, ce dernier pourra ne montrer aucune efficacité. A l’inverse, si son
élimination est ralentie ou si son effet est amplifié, des signes de toxicité pourront
apparaître.
8. Quel type de situation peut-on rencontrer lors de l’administration des
thérapeutiques ?
Par définition, les erreurs médicamenteuses ne concernent que les actes de soins en
lien avec l’administration d’un principe actif, préalablement prescrit par un médecin.
Cette problématique est omniprésente, dans tous les secteurs de soins, court et long
séjours, hospitalisation à domicile

Les erreurs plus couramment rencontrées :


 Erreur de médicament,
 Médicament périmé ou détérioré,
 Erreur de forme galénique,
 Erreur de dosage,
 Erreur de posologie ou de concentration,
 Erreur de technique d’administration,
 Erreur de débit,
 Erreur de patient,
 Erreur de technique de préparation

9. En pratique lorsque je donne un traitement, quelles sont les règles incontournables


à respecter ?
Afin d’améliorer encore la sécurité du processus de la prise en charge médicamenteuse, un
certain nombre de règles simples doivent être respectées lors des étapes suivantes :

 Prescription : qualité et gestion des données,


 Préparation des traitements : extemporanée pour les traitements injectables,
double contrôle pour la réalisation des piluliers, qualité et fiabilité des calculs de
doses, rigueur dans l’étiquetage,
 Contrôle : maîtrise du facteur humain (exercices réguliers de calculs de dose) et
du facteur organisationnel pour éviter toute perte de temps, faire les liens entre
les informations (allergie notamment),
 Administration : identification du patient, vérification de la prescription et de la
voie d’administration prescrite,
 Enregistrement et surveillance : qualité de la traçabilité, pas d’anticipation et pas
de retard
 Toujours réaliser la traçabilité en extemporanée permettant ainsi une dernière
vérification entre prescription et administration du traitement préparé.
10. Que dois-je transmettre après la distribution d’un médicament ?
L’enregistrement des conditions d’exécution

Vous aimerez peut-être aussi