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TSAE
ESSECT POINCARE 2 BTS MSP
Un fusible est élément de protection dont la fonction est d'ouvrir par la fusion d’un élément
calibré à cet effet, le circuit dans lequel il est inséré et d'interrompre le courant lorsque celui-
ci dépasse pendant un temps suffisant une valeur précise.
Symboles :
Les fusibles gl, gII et gG, sont appelées Fusible a usage général assurent la protection des
circuits contre les courts-circuits et les surcharges.
2-2- Types aM
Les fusibles aM aussi appelé accompagnement Moteur sont prévus uniquement pour la
protection des moteur contre les courts-circuits. La protection contre les surcharges doit être
assurée par un autre dispositif (relais thermique par exemple).
Tension nominale (Un) : C’est la tension efficace que peut couper le fusible en courant
alternatif, pour une fréquence de 48 a 62 Hz.
Courant assigné ou calibre (In) : C'est le courant efficace que le fusible est capable de
supporter en permanence sans modification de ces caractéristiques. C’est aussi son courant
nominal.
Courant de non fusion (Inf ) : Valeur du courant qui peut être supporté par l'élément fusible,
pendant un temps conventionnel, sans fondre.
Courant de fusion (If ): Valeur du courant qui provoqué la fusion du fusible avant le temps
conventionnel.
Pouvoir de coupure : Courant maximal qu'un fusible peut couper sans que la tension de
rétablissement ne provoque un réamorçage, les pouvoirs de coupures des fusibles sont élevés.
0.5
0 In Inf If Intensité I en (A)
0 IB Iz 1,45 Iz I (A)
In I2
CARACTERISTIQUES DU FUSIBLE
Intensité nominale
ou assignée Type (classe) de la
cartouche fusible
Tension nominale
ou assignée
FUSIBLES gG
Intensité en Ampère
FUSIBLES aM
Temps en seconde
Intensité en Ampère
33
Technologie
MSP2 des Systèmes MATIERE
Automatisés :etTSAE
Equipement ESSECT POINCARE Page
DOC5 3
ESSECT POINCARE 2 BTS MSP
Chaque moteur asynchrone doit être protégé contre les surcharges et les déséquilibre de phase
par un relais thermique, mais celui-ci n’assure pas la protection contre les courts circuits, il
doit être associé a des fusibles de type aM.
Symbole
2 - Principaux dispositifs
Les relais thermiques sont utilisables en courant triphasé, courant continu, courant monophasé
et diphasé. Ils sont généralement compensé et différentiels :
2 - 1 - Le dispositif différentiel
En cas de coupure de phase ou de déséquilibre sur les trois phases d’alimentation d’un
moteur, le dispositif dit différentiel agit sur le système de déclenchement du relais thermique.
2 - 2 - La compensation en température
3 - 1 - Courbe de déclenchement
4 - Critères de choix
✓ Tension d’emploi
✓ Courant d’emploi
✓ Plage de réglage
✓ Durée de démarrage
Courbes de déclenchement
Temps de fonctionnement moyen en fonction des multiples du courant de réglage.
b) Nombre de pôles
C’est à partir du système de distribution de la tension d’alimentation que l’on détermine le
nombre de pôles du disjoncteur. Pour :
➢ réseau monophasé, il faut un disjoncteur unipolaire.
➢ réseau biphasé, il faut un disjoncteur bipolaire.
➢ réseau triphasé sans neutre, il faut un disjoncteur tripolaire.
➢ réseau triphasé avec neutre, il faut un disjoncteur tétrapolaire.
EXERCICE D’APPLICATION
SOLUTION
- Type : le disjoncteur doit être de type B ou C car il s’agit d’un circuit de chauffage
(installation ne présentant pas de pointes d’intensité).
- Pouvoir de coupure : il faut pdc 4,9KA.
- Nombre de pôles : Réseau triphasé sans neutre ; il nous faut donc un disjoncteur
tripolaire
- Dispositifs complémentaires de protection :
Pour la protection contre les contacts indirects (régime TT), il faut un DDR.
Choix
− Disjoncteur magnétothermique et différentiel Dans le catalogue constructeur, gamme
− Disjoncteur tripolaire des compacts (DOC 1/1), les disjoncteurs
− In=10A correspondant sont les disjoncteurs
− Un380V tripolaires :
− Courbe B ou C • C60N
− pdc6A • C60L
2 - 3 - Le facteur de marche
2 - 4 - la fréquence de manœuvre
C’est le nombre de cycle complet (ouverture – fermeture) effectué par un contacteur pendant
une heure.
C’est le nombre de cycle de manœuvre en charge que les contacts des pôles sont susceptibles
d’effectuer sans entretien.
2 - 6 - Le pouvoir de coupure
C’est la valeur efficace du courant que le contacteur peut couper sans qu’il y ait détérioration
excessive des contacts.
Il correspond à la valeur du courant que le contacteur peut établir dans des conditions de
fermeture spécifiées par la norme IEC.
2-8-Courant temporaire
C’est le rapport entre admissible
la durée de passage du courant ( t) pendant un
cycle de manœuvre et la durée ( T ) de ce cycle. On la note m et
Un contacteur en position
s’exprime fermée ; m
en pourcentage peut
= t /supporter
T ce courant pendant un temps limite
consécutif à un temps de repos, sans atteindre un échauffement dangereux. t
T
3 - Le choix des contacteurs.
Le choix d’un contacteur est lié à des variables d’entrées (Tension du réseau, nature du
courant, etc.) et des variables de sorties (nature du récepteur, puissance du récepteur,
déphasage, etc. Compte tenu de ces facteurs on a déterminé les caractéristiques du contacteur
à prendre en compte pour le choix. Ce sont :
- la tension d’emploi : Ue
- Le courant d’emploi : Ie
- la catégorie d’emploie
- la fréquence de manœuvre
Caractéristique du moteur :
- durée du démarrage td = 3 s
- tension du réseau : 230 V / 400 V – 50 Hz
- puissance utile sur l’arbre : Pu = 22 Kw
- le rendement η = 0.8 et cos ρ = 0.8
- le courant de démarrage Id = 3 In
- Facteur de marche : 80 %
Caractéristiques d’utilisation :
Lors de la mise en place des charges l’operateur commande le moteur par impulsion. Les
coupures ont lieu pendant le démarrage.
A- UN SYSTÈME DE PRODUCTION
SYSTÈME DE
PRODUCTION
L’automatisation commence lorsque l’on intercale une partie commande (PC) entre l’Homme
et la machine. L’automatisation vise :
- à accroître la productivité ;
- à améliorer la qualité des produits ;
- à adapter plus facilement les systèmes de production.
Les Systèmes Automatisés de Production, quoique présentant des structures de plus en plus
complexes peuvent se décomposer en 3 grandes parties.
PARTIE COMMANDE
PARTIE RELATION INSTRUCTIONS, CONSIGNES PC
PR
INFORMATIONS DE COMPTE-
PUPITRE DE COMMANDE CÂBLÉE
COMMANDE
COMMANDE
PROGRAMMABLE
PUPITRE DE
SIGNALISATION
RENDU
SIGNALISATION ORDRES
INFOS DE
- ACTIONNEURS
- EFFECTEURS
- CAPTEURS,
DÉTECTEURS
PARTIE OPÉRATIVE
PO
b. Pupitre de signalisation
➢ La partie commande peut être informatisée ; elle utilise dans ce cas un Automate
Programmable Industriel (API) qui reçoit un programme informatique synthétisant
le fonctionnement. Cette PC est dite programmable.
Dans les 2 cas, la PC traite les instructions et les consignes émis par la PR et délivre des
ordres vers la PO qui, en retour la renseigne sur son état afin d’adapter les ordres au
fonctionnement souhaité.
Remarques : La miniaturisation des PC programmables a donné les Modules logiques qui
sont de plus en plus utilisés dans les applications simples. Cependant, pour les grosses
applications, il arrive qu’on utilise de vrais ordinateurs reliés à des interfaces d’entrées et de
sorties.
La Partie Opérative (PO) est le siège des actions, c'est-à-dire l’ensemble des moyens
(matériel) agissant physiquement sur les matières d’œuvre en vue de réaliser les opérations de
transformation de produits.
C’est ainsi que la PO peut être un tapis roulant motorisé, une électrovanne, une
raclette mue par un vérin, une pince actionnée par un électroaimant, la colonne à emboutir
d’une presse, un four, des lampes d’éclairage etc.
La PO reçoit des ordres de la part de la PC, ordres qu’elle exécute à travers des
actions qui concourent à la production de la valeur ajoutée.
En générale les actions sont le fait d’actionneurs tels que les moteurs électriques ou
les vérins. La partie opérative est équipée de capteurs logiques ou analogiques qui lui
permettent de renseigner la PC de l’état d’avancement des actions engagées, afin
éventuellement, de corriger des ordres en cours d’exécution ou d’émettre de nouveaux
ordres.
Vue partielle de la
Partie Opérative d’une
unité d’embouteillage
1. DÉFINITION
En automatisme, les informations à détecter les plus courantes sont relatives aux positions
ainsi qu’aux autres grandeurs physiques telles que forces, températures, débits, pressions,
temps, déplacements, vitesses…
La connaissance de l’information à détecter est primordiale dans le choix du capteur mais
n’est pas suffisante.
Les principes de fonctionnements des capteurs sont généralement basés sur une
transformation mécanique (contact électrique à commande mécanique : interrupteur de
position), thermique (dilation : sondes de température), physique (capteur de proximité),
électronique (photo électrique, temporisation) en tension ou en intensité de courant électrique
Un capteur possède un élément de mesure qui doit avoir les qualités suivantes :
- La sensibilité : c’est la plus petite valeur de la grandeur mesurée que peut détecter un
capteur.
- La rapidité : elle est définie par le temps de réponse qui doit être le plus court
possible.
- La linéarité : qualité importante surtout analogique ave laquelle les valeurs de sortie
sont toujours proportionnelles aux valeurs d’entrée sur toute l’étendue de mesure.
- L’étendue de mesure : elle est définie par les valeurs minimales et maximales que
peut détecter un capteur.
Un capteur subit des influences externes auxquelles, il doit résister. Les principaux agents
extérieurs sont : les poussières, l’eau, les chocs, la température ambiante.
L’encombrement des capteurs ainsi que leur fixation font partie des caractéristiques
mécaniques des capteurs.
L'information donnée par ce type de capteur est de type tout ou rien (0 ou 1) et peut être
électrique ou pneumatique. En général, on utilise les tensions : en électronique 0 et 5Vcc et en
automatisme 0 et 24Vcc. Comme capteurs de type TOR, nous pouvons distinguer :
- les interrupteurs de position ou fin de course
- les interrupteurs à lame souple
- les détecteurs de proximité inductifs
- les détecteurs de proximité capacitifs
- les détecteurs photo-électriques
Les capteurs mécaniques de position, appelés aussi interrupteurs de position, sont surtout
employés dans les systèmes automatisés pour assurer la fonction « détecter les positions ».
On parle aussi de détecteurs de présence
Ils sont réalisés à base de microcontacts placés dans un corps de protection et muni d'un
système de commande ou tête de commande. La détection de présence est réalisée lorsque
l’objet à détecter entre en contact avec la tête de commande au niveau de son dispositif
d’attaque. Le mouvement engendré sur la tête d’attaque provoque la fermeture ou l’ouverture
des contacts électriques situés dans le corps du capteur.
Symbole :
Un interrupteur à lame souple (I.L.S.) est constitué d'un boîtier à l'intérieur duquel est placé
un contact électrique métallique souple sensible aux champs magnétiques.
Lorsque le champ est dirigé vers la face sensible du capteur le contact se ferme.
2
1
3
N 4
S
Ce type de détecteurs est souvent monté directement sur le corps des vérins en tant que fin de
course (dans ce type de montage, le piston du vérin est magnétisé).
Un détecteur de proximité inductif détecte sans contact, tous les objets et matériaux
conducteurs.
Depuis sa face active (ou face sensible), le détecteur de proximité inductif génère des champs
magnétiques électromagnétiques alternants. L’approche d’un matériau conducteur provoque
une modification de ces champs magnétiques, et le capteur délivre alors un signal.
Présentation :
Un détecteur photoélectrique réalise la détection d'une cible, qui peut être un objet ou une
personne, au moyen d'un faisceau lumineux. Les détecteurs photoélectriques se composent
essentiellement d'un émetteur de lumière associé à un récepteur photosensible.
La détection est effective quand l'objet pénètre dans le faisceau lumineux et modifie
suffisamment la quantité de lumière reçue par le récepteur pour provoquer un changement
d'état de la sortie.
• 1 boîtier
• portée : 30m
• pas les objets transparents et réfléchissants
Système réflex :
Dans le cas du système réflex, les deux composants sont placés dans le même boîtier et c’est
un réflecteur qui renvoie le faisceau lumineux vers le récepteur.
La présence d’un objet dans le champ du capteur interrompt le faisceau lumineux et le
récepteur délivre alors un signal.
• 1 boîtier
• portée : 15m
• pas les objets transparents et réfléchissants
Un détecteur photoélectrique de type proximité est composé d’un émetteur de lumière associé
à un récepteur photosensible. Dans ce système type proximité, les deux composants sont
placés dans le même boîtier et c’est l’objet à détecter qui renvoie le faisceau lumineux vers le
récepteur.
Objet
Emetteur
Recepteur
Câble
3.2 Les capteurs analogiques (ANA)
La sortie est une grandeur électrique dont la valeur est proportionnelle à la grandeur physique
mesurée par le capteur. La sortie peut prendre une infinité de valeurs continues. Le signal des
capteurs analogiques peut être du type :
Comme capteurs analogiques, nous pouvons citer entre autres : les sondes de température et
les dynamo-tachymètres.
La dynamo tachymétrique est une génératrice à courant continu placée en bout d’arbre d’un
système dont on veut connaitre la vitesse. Sa tension de sortie est directement proportionnelle
à la vitesse (U=kN). Le coefficient k dépend de la dynamo tachymétrique utilisée. La liaison
de la dynamo à une entrée analogique ne peut généralement pas se faire directement. Un
adaptateur de tension doit généralement être conçu.
L’information numérique provient d’un système généralement optique comportant une source
de lumière, un disque strié et un photo détecteur.
Les codeurs permettent d’indiquer une position angulaire (codeur absolu et codeur
incrémental), linéaire (codeur linéaire absolu, incrémental voir analogique), une information
numérique (roue codeuse et lecteur de code-barres).
3.3.1 Le codeur incrémental
Le codeur incrémental est un capteur angulaire de position. Il est destiné à des applications de
positionnement, de contrôle de déplacement ou de mesure de vitesse d'un mobile, par
comptage et décomptage des impulsions qu'il délivre. Son axe est lié mécaniquement à l’arbre
de la machine qui l’entraîne. Il fait tourner un disque incassable comportant des zones
opaques et transparentes. Une diode L.E.D. émet un rayonnement lumineux arrivant sur des
photodiodes au passage de chaque zone transparente du disque. Le codeur incrémental délivre
des impulsons permettant la définition d’une direction et un comptage
NB : Les codeurs incrémentaux sont munis d’une fente TOP ZERO servant à réinitialiser le
comptage à chaque tour.
Dans la partie opérative des systèmes automatisés de production, les principaux actionneurs
pneumatiques sont les vérins. Ces derniers utilisent l’énergie de l’air sous pression pour
produire un mouvement de déplacement rectiligne ou rotatif. On distingue deux types de
vérins, les vérins simples effets (avec ressort de rappel) et les vérins doubles effets. Leurs
principales caractéristiques sont : la course, la force et la vitesse.
Dans la partie opérative des systèmes automatisés de production, les vérins peuvent être
utilisés pour réaliser diverses fonctions telles que :
1.4 Fonctionnement
Selon qu’il soit simple effet ou double effets, on distingue deux (02) principes de
fonctionnement du vérin :
Remarque : la sortie ou la rentrée de la tige d’un vérin pneumatique est obtenue par de l’air
sous pression injectée dans les chambres arrière ou avant de ce vérin. Cette énergie provient
des pré-actionneurs pneumatiques associés aux vérins : les distributeurs.
1.1 Définition
Utilisé comme principal pré-actionneur associé aux vérins, le distributeur pneumatique a pour
fonction essentielle de distribuer le fluide (ici l’air) dans les canalisations qui aboutissent aux
chambres du vérin.
On distingue deux(02) types de distributeurs :
- Le distributeur mono stable : avec ressort de rappel
- Le distributeur bistable : sans ressort de rappel
Remarque :
- les distributeurs peuvent être monostables (avec ressort de rappel) ou bistables ;
- il existe des distributeurs à 3 positions dont la position centrale sert à maintenir la tige
du vérin dans une position souhaitée
1.3 Fonctionnement
Un vérin double effet comporte deux orifices sur lesquels il faut alterner les états de pressions
et d’échappement, le distributeur utilisé doit comporter deux orifices de sorties. Deux
possibilités sont offertes :
• Un distributeur 4/2 à quatre orifices (pression, sortie 1, sortie 2, échappement) et deux
positions selon la figure ci-dessous :
Les actionneurs électriques sont des organes ayant pour but de convertir l’énergie électrique
en énergie mécanique on les appelle la plupart du temps moteurs électriques. Les actionneurs
électriques les plus utilisés dans la partie opérative des S.A.P sont les moteurs asynchrones
(MAS) ; ils représentent environ 80% des moteurs électriques utilisés dans l’industrie compte
tenu de la simplicité de sa construction et de la facilité de son démarrage.
1.2 Constitution
Les moteurs à rotor à cage sont les plus rependus car ils sont robuste et plus économique.
1.3 Fonctionnement
Le principe de fonctionnement est basé sur la production d’un champ tournant (voir cours de
technologie).
On appelle pré-actionneur électrique tout élément de la partie opérative d’un S.A.P permettant
la distribution de l’énergie électrique nécessaire à la réalisation des actions. Il s’agit
généralement des relais électromagnétiques (pour les faibles intensités) et des contacteurs
(pour fortes intensités).
1-Généralités
Pour concevoir une installation, il est nécessaire d’estimer le plus justement possible la
puissance d’utilisation que devra fournir le distributeur d’énergie. L'objet de ce chapitre est de
fournir une méthodologie pour son estimation.
2-Définitions
2-1 Puissance installée (kW)
La puissance installée est la somme des puissances nominales de tous les récepteurs de
l'installation. La puissance installée permet de définir la puissance du transformateur
HT/BT.
Quand une installation doit être alimentée par un transformateur MT/BT et que la puissance
d'utilisation de l'installation a été déterminée, un dimensionnement approprié du
transformateur peut être déterminé en tenant compte :
1-Généralités
Les réseaux électriques à courant alternatif fournissent deux formes d'énergie. L’énergie
active, mesurée en kWh (qui est transformée en énergie mécanique, chaleur, lumière, etc.,) et
L’énergie réactive mesurée en kvar qui prend 2 formes :
2-3-2-Compensation partielle
La batterie de condensateurs est connectée sur l'arrivée du tableau de distribution
intermédiaire pour lequel la compensation doit être réalisée. Une économie significative sur
l'installation est réalisée grâce à cette disposition, notablement au niveau du dimensionnement
des câbles d'arrivée du ou des tableaux intermédiaires pour lesquels la compensation est
réalisée.
2-3-3-Compensation individuelle
La batterie est connectée directement aux bornes de la charge inductive (généralement un
moteur). La compensation individuelle est à considérer quand la puissance du moteur est
significative par rapport à la puissance souscrite de l'installation. Le dimensionnement en kvar
de la batterie de condensateurs est de l'ordre de 25 % de la puissance nominale (kW) du
moteur.
2-Détermination du niveau optimal de compensation
2-1-Méthode générale
Pour déterminer la puissance des condensateurs S de compensation, on peut le faire par calcul
à partir des factures d'électricité ou des mesures relevées en aval du transfo, en appliquant :
QC = P(tg1 − tg2 ) ou QC = P K
2-2-Méthode simplifiée
Cette approche simple permet une détermination rapide des condensateurs à installer, que ce
soit en mode global, partiel ou individuel.
Exemple : Comment augmenter cos ϕ d'une installation de 666 kVA de 0,75 à 0,93 ?
La puissance active consommée est 666 x 0,75 = 500 kW. Sur la Figure ci-dessous, l'intersection de la
ligne cos ϕ = 0,75 (avant compensation) avec la colonne cos ϕ = 0,93 (après compensation) indique
une valeur de 0,487 kvar de compensation par kW de charge. Pour une puissance de charge de 500
kW, la puissance de la batterie de compensation est de 500 x 0,487 = 244 kvar
Valeur de
Valeur de la tangente (et du cosinus) après
l’installation d’une puissance réactive
Chap.7 : LE GRAFCET
1. DÉFINITION DU GRAFCET
3 monter
niveau haut
liaison orientée
4 descendre
Les étapes caractérisent les comportements à un instant donné des éléments du système
automatisé. Elles se représentent par un carré repéré d’un nombre (numéro de l’étape). A un
instant donné et suivant l’évolution du système, une étape est soit active, soit inactive. Les
étapes qui sont actives au début du processus sont appelées « étape initiale » et elles se
présentent par un double carré.
Symbolisations :
Exemple :
2.2 La transition
❖ Fonction temporisation : pour faire intervenir le temps dans une réceptivité, il suffit
d’indiqué après la lettre « t » son origine et sa durée.
Exemple :
Les liaisons orientées sont des segments reliant les étapes aux transitions et les transitions aux
étapes. Elles indiquent les voies suivant lesquelles se fait l’évolution du GRAFCET et ne peut
être parcouru que dans un sens :
- du haut vers le bas pour les liaisons verticales, sinon il faut le préciser par une
flèche ;
- de la gauche vers la droite pour les liaisons horizontales, sinon le préciser par
une flèche.
Exemple :
REMARQUE :
En plus des éléments de base ci-dessus, le GRAFCET est définit par des règles.
Si au cours du fonctionnement, une même étape doit être désactivée et activée simultanément,
elle reste activée. Cette règle se rencontre très rarement dans la pratique.
S1 Gauche Droite
3
chariot
4
A C B
5
10
11
1. INTRODUCTION
La création d’un système automatisée nécessite un dialogue entre le client (qui définit le
cahier des charges) et le constructeur (qui propose des solutions). Ce dialogue n’étant pas
toujours facile (le client ne possédant pas la technique pour définir correctement son
problème), le concepteur de l’automatisme doit connaître les besoins du client et les moyens
techniques dont il dispose pour les réaliser. Ainsi, à partir d’une description abstraite et peu
détaillée des tâches ou fonctions principale assurée par le système automatisé, l’automaticien
doit écrire un GRAFCET décrivant le fonctionnent du système en prenant en compte les
éléments techniques et les informations nécessaires au fonctionnement : il s’agit ici d’écrire
un GRAFCET selon différents points de vue.
Le point de vue système ou point de vue global est une description très abstraite et peu
détaillée, elle donne une vue globale des tâches ou fonctions principale assurée par le système
automatisé. On identifie les sorties (actions associées aux étapes) comme correspondants aux
tâches opératives. Les entrées (réceptivités associées aux transitions) correspondent aux
informations nécessaires sur l’état des matières et l’avancement des tâches.
Le point de vue partie opérative est une description qui prend en compte les actionneurs
permettant de réaliser les tâches du procédé (ex : avancer tige vérin V1, actionner moteur de
levage). Les entrées sont des informations correspondant aux états des actionneurs (ex : tige
vérin V1 sortie, pièce en position haute).
Exemple :
Ce point de vue correspond à celui du réalisateur de la partie commande. Les sorties sont
principalement les ordres envoyés aux pré-actionneurs (ex : S1 pour ordonner au distributeur
du vérin V1 de se configurer de manière à provoquer la sortir de la tige, A1 pour commander
le contacteur du sens 1 du moteur M1). Les entrées sont les signaux provenant des capteurs,
du pupitre et des autres parties commandes (ex : le voyant H1 informe que le capteur
détectant la position sortie de la tige du vérin V1 est actionné, H2 informe que le moteur M1
tourne dans le sens 1).
Exemple :
3. APPLICATION
Une perceuse montée sur un support coulissant verticale doit être automatisée. En appuyant
sur le bouton poussoir ‘Marche’ (si une pièce est détectée) la perceuse entame sa descente
grâce à un vérin 1C jusqu’à la position basse et provoque la rotation du foret (moteur M1).
L’arrivée en position basse, provoque l’arrêt de la rotation du foret et la remontée de la
perceuse jusqu’en position haute, où elle attend un nouvel ordre de ‘Marche’.
Présence pièce : pp
Perceuse en haut : ph
Perceuse en bas : pb
BP marche : S1
Foret en bas : fb
Il arrive dans un SAP que des séquences se déroulent simultanément, l’une indépendante de
l’autre. On parle alors de séquences simultanées. Pour représenter ces séquences simultanées,
une transition unique et deux traits parallèles horizontaux indiquent le début et la fin des
séquences. Le début est une divergence en ET, la fin est nommée convergence en ET.
Exemple :
Deux perceuses effectuent chacune un perçage sur une même pièce simultanément comme le
montre la figure ci-dessus :
Durée perçage 1: 10 secondes.
Durée perçage 2: 15 secondes.
Afin d’éviter que cette opération ne prenne trop de temps, on décide de faire marcher les 2
perceuses en même temps ce qui permet de réaliser un perçage en 15 secondes et non pas en
25 secondes dans le cas de fonctionnement indépendant. La commande de mise en marche
s’effectue grâce à un bouton poussoir.
Construire le grafcet de point de vue commande en utilisant les abréviations suivantes :
Départ cycle : S1
Présence pièce : pp
Capteur de fin de course P1 en haut : S2
Capteur de fin de course P1 en bas : S3
Capteur de fin de course P2 à gauche : S4
Capteur de fin de course P2 à droite : S5
Rotation perceuse 1 : KM1
Rotation perceuse 2 : KM2
Avancer perceuse 1 : Y1+
Reculer perceuse 1 : Y1-
Avancer perceuse 2 : Y2+
Reculer perceuse 2 : Y2-
NB : au départ, les tiges des vérins sont entrées et il y a présence d’une pièce.
a. Le saut d’étapes
Cas particulier de sélection de séquences qui permet d’éviter d’activer une ou plusieurs étapes
lorsque les actions associées à ces étapes sont inutiles à ce moment donné.
Exemple :
Si la réceptivité « ………………. » est vrai, sauter les
étapes………. et ………..
b. Reprise d’étapes
La reprise d’étapes permet de reprendre une ou plusieurs fois la même séquence tant qu’une
condition n’est pas satisfaite.
Exemple :
Remarque :
- Le saut d’étapes et la reprise d’étapes sont des aiguillages en OU dans
lesquelles une des branches ne comporte pas d’étape.
- Le sens des flèches et la position des transitions sur les liaisons est très
importants
Un dispositif automatique destiné à trier des caisses de deux tailles différentes se compose
d’un tapis amenant les caisses, de trois poussoirs et de deux tapis d’évacuation. Le poussoir
P1 pousse les petites caisses devant le poussoir P2 qui à son tour les transfère sur le tapis 2,
alors que les grandes caisses sont poussées devant le poussoir P3, ce dernier les évacuant sur
le tapis 3.
Pour effectuer la sélection des caisses, un dispositif de détection placé devant le poussoir P1
permet de reconnaître sans ambiguïté le type de caisse qui se présente et l’on suppose que les
trois tapis sont constamment en mouvement.
Établir le grafcet point de vue partie opérative du système.
Ce sont des étapes auxquelles aucune action n’est associée. Elles sont utilisées pour
mémoriser la fin de certaines séquences.
Exemple :
Une étape source est une étape qui n’est pas reliée à une transition en amont. Elle ne peut être
activée que si elle est initiale ou si elle est soumise à un ordre de forçage provenant d’un
GRAFCET de niveau hiérarchique supérieur.
Une étape puits est une étape qui n’est pas reliée à une transition en aval. Elle ne peut être
désactivée que si elle est soumise à un ordre de forçage provenant d’un GRAFCET de niveau
hiérarchique supérieur.
C’est une transition qui n’est pas reliée à une étape en amont. Par convention elle est toujours
validée et devient franchissable lorsque la réceptivité qui lui est associée est vraie.
C’est une transition qui n’est pas reliée à une étape en aval. Elle conduit à une situation de
vide.
Une action continue est une action dont l’exécution se poursuit tant que l’étape à laquelle elle
est associée est active.
Exemple :
C’est une action dont l’exécution n’est possible que si la condition qui lui est associée devient
vraie.
Exemple :
Il s’agit d’actions ou d’ordres dont l’effet doit être maintenu, lorsque l’étape qui l’a
commandée vient à être désactivée. L’effet maintenu est obtenu soit par répétition de l’ordre à
toutes les étapes concernées, soit par mise en mémoire à l’étape de début (S pour SET), et la
mise hors mémoire à la dernière étape concernée (R pour RESET).
Exemple :
C’est une action conditionnée à une temporisation ; elle est retardée par rapport à l’activation
de l’étape qui lui est associée. Elle débute donc après un temps t après l’activation de l’étape.
Exemple :
L'action est retardée par rapport à
l'activation de l'étape : elle débute
dès que l’étape 8 est active et que
la temporisation (t=6s) est écoulé.
L'action temporisée s'écrit avec la
notion générale : t/Xi/q.
t : cette lettre indique que l'on a à
faire à une temporisation.
Xi : repère de l'étape i qui
détermine le début de la
temporisation.
q : durée de la temporisation en
secondes.
C’est une action conditionnée. L’action est limitée dans le temps ; elle débute dès que l’étape
est active et se termine à la fin de la temporisation t avant la désactivation de l’étape.
Exemple :
Quand il n’y a pas d’information à associer à une transition, il faut écrire que la réceptivité est
toujours vraie (=1). S’il y a des actions associées aux étapes en amont, elles ne seront pas
exécutées (elles se rencontrent très souvent lors des convergences en ET)
Exemple :
Le front montant d’une variable binaire est son passage du niveau logique 0 au niveau logique
1. Le front descendant est l’inverse.
Exemple :
4. LA MACRO-ÉTAPE
La macro-étape est la représentation d’un ensemble d’étapes et de transitions appelées
expansion. L’utilisation de macro-étapes dans un GRAFCET permet d’en simplifier la
représentation et évite en particulier des séquences linéaires trop longues.
Une macro-étape peut elle même comporter d’autres macro-étapes.
1-Critères de choix
Le choix d’un moteur asynchrone et de son mode de démarrage dépendent principalement des
critères suivants :
- Les caractéristiques de la machine à entraîner ;
- Le réseau électrique d’alimentation ;
- L’environnement de travail.
2-Les caractéristiques de la machine à entraîner
NB : Le moteur asynchrone doit être choisi pour fonctionner à puissance nominale, c’est à
cette puissance que le rendement du moteur et le cos sont les meilleurs
Le démarrage d’un moteur asynchrone ne peut avoir lieu que si le couple moteur est à chaque
instant supérieur au couple résistant de la machine à entrainer. (Le couple résistant d’une
machine définit l’effort que la charge mécanique oppose au maintien de sa mise en
mouvement. Il s’exprime en Newton mètre (Nm)).
Remarque : L’inertie est une résistance des objets pesants (lourd) au mouvement qui leur est
imposé. Elle est d’autant plus importante que la masse de la charge est grande et s’oppose à la
mise en mouvement.
Elle est caractérisée par le moment d’inertie J, qui s’exprime en kg/m2.
L’inertie définie donc le couple nécessaire pour mettre en mouvement d’une masse m. en kg.
1er cas : si l’installation électrique est alimentée par un réseau basse tension, il faut se
conformer à la réglementation qui fixe la puissance maximale des moteurs, sans obligation de
réduire le courant de démarrage Id.
4-L’environement de travail
……………………………………………………………………………………………………………..
Remarque :
Les constructeurs proposent en réalisation standard leurs machines avec des protections de
type IP55
(5 : protection contre la poussière et 5 : protection contre les jets d’eau).
➢ Couple de démarrage : Cd = Cr + Ca
Pour que le moteur entraine une machine, il lui faut un couple de démarrage. Celui-ci doit d’une
part décoller la masse (de moment d’inertie J) de la machine et d’autre part vaincre le couple
résistant relatif à la machine.
On désigne par Ca le couple d’accélération (qui n’existe que pendant la mise en vitesse de la
masse d’inertie J) et Cr le couple résistant de la machine (qui se maintien durant tout le
fonctionnement du moteur).
𝒅Ω
➢ Couple d’accélération : Ca = j. 𝒅𝒕
Selon le temps mis à la machine à entrainer pour atteindre sa vitesse nominale, le couple
d’accélération sera plus ou moins important. Le Couple d’accélération dépend des masses à
mettre en mouvement (J) et de la variation de la vitesse de rotation (vitesse angulaire) dans le
temps.
Avec :
Ca : Couple d’accélération en Nm
J: Moment d’inertie des masses à mettre en mouvement en Kg.m2
dΩ : Variation de vitesse angulaire en rad/s Ω = 2.π.n
dt : Durée de démarrage en s
Le couple utile (Cu) ici est le couple du moteur donc Cm. Si le moteur tourne en régime
établi, on a :
Cu = Cm = Cr.
Document 2
Tableau 1 : fréquences de rotation
Document 3 (suite)
Exercice 1 : l’approvisionnement en matière première d’un four est réalisé par une benne
guidée par rail et tirée par un câble entrainé par un moteur asynchrone triphasé.
Exercice 2 : dans un atelier de menuiserie, alimenté par le secteur en 400V triphasé, on veut
restaurer une ponceuse à bande. Pour acheter le moteur indispensable à sa mise en service, on
connait les caractéristiques suivantes :
- Vitesse de rotation nominale de l’axe qui doit être accouplé au moteur Vn=1450
tr/min ;
- Couple nominale sur l’axe Cn =19 N.m.
Compte tenu de l’inertie de la machine, le moteur sera commandé par un démarreur
étoile/triangle. La température dans la menuiserie peut atteindre 45 °C et est situées à une
altitude ≤ 2000 m.