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Monsieur,
Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-joint notre étude géotechnique afférente aux
principes généraux de construction pour l’affaire citée en objet.
Le 28 mars 2018
Christophe POMEL
EQUATERRE VAL DE SAONE --- BOURG EN BRESSE (01) Construction de 2 bâtiments Affaire n° VDS1802008 RG2 AVP PC
SARL EQUATERRE VAL DE SAÔNE - Bâtiment28/03/2018
Eden Roc –Indice
1 rue0 Monseigneur Ancel – 69800 SAINT-PRIEST
Siège EQUATERRE : 6 rue de l’Euro 74960 MEYTHET
04 78 58 96 13 Email : val-de-saone@equaterre-geotechnique.fr
SARL EQUATERRE VAL DE SAONE au capital de 5 000 Euros / R.C.S Annecy n° 819 799 461
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Affaire n° VDS1802008
Siège EQUATERRE
SARL EQUATERRE VAL DE SAÔNE : 6 rueRoc
- Bâtiment Eden de –l’Euro
1 rue74960 MEYTHET
Monseigneur Ancel – 69800 SAINT-PRIEST
EQUATERRE VAL DE SAONE
--- BOURG
04 78 58 96EN13BRESSE
Email(01) Construction de 2 bâtiments Affaire n° VDS1802008 RG2 AVP PC
:: val-de-saone@equaterre-geotechnique.fr
Siège EQUATERRE 6 rue de l’Euro 74960 MEYTHET
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04 78 58
SARL EQUATERRE VAL96
DE13
SAONE au:capital
Email de 5 000 Euros / R.C.S Annecy n° 819 799 461
val-de-saone@equaterre-geotechnique.fr
SARL EQUATERRE VAL DE SAONE au capital de 5 000 Euros / R.C.S Annecy n° 819 799 461
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1. SYNTHESE ......................................................................................................... 5
2. GENERALITES ................................................................................................. 10
3. ANALYSE .......................................................................................................... 12
Pièces Annexes
Plan d’implantation des sondages
Jeu de photographies
Tableau récapitulatif des essais au pénétromètre stato-dynamique et des sondages à la pelle mécanique
Graphiques pénétrométriques
Légende des essais pénétrométriques
Extrait de la norme NFP 94-500
Conditions générales de vente
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1. SYNTHESE
F E S M R D
Gestion de la complexité
1 par le maître d’œuvre
général dans la cadre des
2 X X X règles de l’art habituelles
3 X X X Gestion de la complexité par
4 le maître d’œuvre spécialisé
dans le cadre d’une étude de
5 projet géotechnique
Codes
CODE 1 : Pas d’aléa
CODE 2 : CODE 3 :
Une ou plusieurs croix dans colonnes suivantes : Si une ou plusieurs croix dans la ligne 5.
F : Pieux spéciaux Micropieux Spéciaux Mixte
E : Rabattement Pompage Nappe en charge
S : Paroi clouée Soutènements tirantés supérieurs ou égaux à 2 niveaux
M : Reprise en sous œuvre Technique spéciale
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FONDATIONS :
Cette adaptation ne nécessite pas l’utilisation de techniques spéciales vis à vis des fondations.
Pour le bâtiment d’habitation (enterré d’un niveau), dans le cadre des tassements acceptables par la
structure projetée et étant donné l’impossibilité de réaliser un exutoire gravitaire coté aval, il s’agira d’un
radier dimensionné pour reprendre les sous-pressions.
Nota : En gestion de la forte hétérogénéité de compacité des horizons rencontrés et de la forte sensibilité
des matériaux au variations de teneur en eau, prévoir la mise en œuvre d’un cloutage sur 20-30 cm
d’épaisseur au sein des argiles et/ou limons, puis la mise en œuvre d’un empierrement (en 20-40) sur 40
cm d’épaisseur afin de limiter « l’effet de point dur » notamment au droit de P3.
EAU SOUTERRAINE :
Cette adaptation nécessite l’utilisation de techniques spéciales vis à vis de l’eau souterraine.
En phase provisoire, étant donné la présence d’une nappe versant, un pompage sera nécessaire
(assèchement de surface). Dans la pratique, prévoir la réalisation d’une tranchée drainante principale et
d’un réseau de cunettes drainantes directement creusées dans les arases, le tout relié à des puisards
équipés de pompes de relevage. Attention, les volumes de pompage pourraient être importants.
En phase définitive et étant donné l’absence d’exutoire gravitaire, il s’agira ici au minimum d’une
étanchéité relative avec l’ajout éventuel d’une cristallisation selon le niveau de protection recherché par
le Maître d’Ouvrage.
On notera que si la maitrise d’ouvrage souhaite réaliser une simple étanchéité relative sans traitement
spécifique, elle admet de fait le risque d’infiltration. En conséquence, prévoir un traitement spécifique des
reprises de bétonnage, un système de cunettes intérieur reliées à un poste de relevage et/ou regard
borgne. Aussi il devra être marqué dans les pièces marchés que les sous-sols seront considérés comme
« inondables ».
Il s’agira ici en phase définitive de drainage périphérique classique, avec exutoire gravitaire vers un réseau
adapté.
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Nota : Ce point spécifique devra être abordé en réunion d’ingénierie et devra faire l’objet d’une mission
G2 PRO.
SOUTENEMENTS - TERRASSEMENTS :
Cette adaptation nécessite l’utilisation de techniques spéciales vis à vis des soutènements.
Il s’agira ici, en gestion de la présence de la nappe et de la faible de tenue des talus, d’ouvrage de
soutènement de type berlinoise auto stable et/ou tirantée, avec parement béton préfabriqué. Au
préalable, la mise en œuvre de puisard d’assèchement de surface sera nécessaire.
Dans les zones où le recul disponible le permet et uniquement sur les hauteurs hors nappe, afin de limiter
les hauteurs de berlinoise à prévoir, la réalisation de pré-terrassement avec des talus adoucis à 1H/1V
pourra être envisager en tête. Prévoir le bâchage des talus.
Dans le cas d’ouvrages tirantés, les autorisations de servitude et de passage de tréfonds devront être
préalablement demandées et obtenues par le maître d’ouvrage auprès des propriétaires concernés.
Nota : Ce point spécifique devra être abordé en réunion d’ingénierie et devra faire l’objet d’une mission
G2 PRO.
DALLAGES :
Cette adaptation nécessite l’utilisation de techniques spéciales vis à vis des dallages.
Pour le bâtiment enterré, du fait des très faibles compacité des matériaux et de l’hétérogénéité des sols, il
s’agira ici d’un radier dimensionné afin de reprendre les sous-pressions.
Concernant le bâtiment B, réalisation d’un dallage sur terreplein classique après purge de la terre végétale
et des horizons décomprimés. En cas de présence de remblais (notamment dû à la présence de l’existant à
démolir et/ou d’une épaisseur d’horizon superficiels décomprimés (notamment dû au dessouchage
d’arbres existant), on s’orientera alors vers la réalisation d’un dallage porté.
VOIRIES :
Cette adaptation ne nécessite pas l’utilisation de techniques spéciales vis à vis des voiries. Renforcements
localisés selon altération du sol support
Les sujétions exposées ici peuvent être gérées, adaptées, voire optimisées dans le cadre d’une étude de
projet géotechnique au sens de la norme NFP 94-500.
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1 Faible
2 Peu important
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1.4 Incidences géotechniques sur l’avancement du projet
Ce tableau est une aide indicative mais non exhaustive, destinée à la Maîtrise d’œuvre, pour orienter ses travaux de construction vis à vis du contexte géotechnique
du site, ceci ne saurait engager Equaterre dans un rôle de conception ou en cas d’autres sujétions non abordées ici. Les prescriptions géotechniques sont reportées
dans le développement du rapport ci-après.
Domaine Type de
Action à minima de la maîtrise d’œuvre Incidences et implications du géotechnicien à prévoir
d’application mission
- Bâtiment A (enterré) :
A défaut d’avoir un exutoire gravitaire permettant de drainer la nappe, prévoir un radier Contrôle de fond de fouille • G5
dimensionné pour reprendre les sous-pression Prédimensionnement du radier • G2 PRO
Prévoir une préparation du terrain par cloutage au préalable Supervision de suivi d’exécution • G4
Préciser les descentes de charges effectives
Fondations
- Bâtiment B (non enterré) :
Prévoir les bétons de rattrapage en gestion de la légère surélévation du projet/TN et/ou de la Contrôle de fond de fouille • G5
présence d’un existant à démolir.
Préciser les descentes de charges effectives
Drainages et pompages en phase chantier pour le bâtiment A (assèchement de surface) Dimensionnement d’un ouvrage de rétention avec rejet à débit limité • G5
Réalisation d’une étanchéité relative avec cristallisation éventuelle, selon la volonté du maitre Rédaction d'une note technique préalable traitant des drainages • G2 PRO
d’ouvrage.
Drainage périphérique pour le bâtiment B (non enterré)
Eau
Vérification des autorisations ou limitations de rejets dans les réseaux
Consultation d’entreprises spécialisées d’étanchéités sur la base d’un CCTP détaillé
Calages de niveau, selon PHE et réseau gravitaire
Traitement des eaux pluviales (infiltration non envisageable)
Autorisation d’emprise sur et sous les domaines publics et/ou privés tant pour des Pré Dimensionnement des écrans • G2 (PRO)
terrassements « libres » que pour des inclusions. Rédaction de notes techniques de consultation (CCTP) • G2 (DCE)
Optimisation des emprises vis à vis de l’environnement Analyse technique des offres • G2 (ACT)
Terrassements • G4
Prise en compte du recul nécessaire pour adoucir les talus libres à 3H/2V (hors nappe) Supervision d’exécution
Soutènements
Prise en compte des sur épaisseurs liées aux dispositifs (30 à 80 cm selon méthodologie), pour
l’emprise des sous-sols
Consultation d’entreprises spécialisées en soutènements sur la base d’un CCTP détaillé *
Mitoyens – Optimisation des emprises vis à vis de l’environnement Sans objet
Existants
proches
Dallages et Prévoir un radier reprenant les sous-pressions Supervision d’exécution • G4
voiries Renforcement des arases de terrassement par cloutage
* Bien prévoir la diffusion des informations entre les différents lots pour lesquels il y a interaction (Fondations spéciales – Démolition – Terrassement – Gros œuvre…)
Equaterre se tient à la disposition des intervenants pour assurer des missions de type Investigations Géotechniques G0 à G5, suivant la classification des missions
géotechniques jointesEQUATERRE
en annexe.
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2. GENERALITES
2.1 Situation
Département : AIN (01)
Commune : BOURG EN BRESSE
Adresse : Rue Alphonse Mas Parcelles n°36-37-39-163-164
Altitude moyenne : De 236 à 240 NGF
* source : http://www.geoportail.gouv.fr
Il s’agit de préciser, dans le cadre de la mission décrite au paragraphe 1.3, les points suivants :
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3. ANALYSE
3.1 Les données du projet
3.1.1 L’ouvrage
Le projet est en phase de faisabilité et pourra être adapté ou modifié en fonction des résultats de l’étude
géotechnique. À ce jour, nous retiendrons les principaux éléments suivants :
Bâtiment A
Bâtiment B
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Coupe du projet
Volume du terrain au sein duquel il y a interaction entre l’ouvrage ou l’aménagement du terrain (du fait de sa réalisation et de
son exploitation) et l’environnement (sols et ouvrages environnants).
Sa forme et son extension sont spécifiques à chaque site et chaque ouvrage.
Nous retiendrons :
Crue (T) X
Remontée de
X
nappe (I)
Glissement de
X
terrain (G)
Retrait-
gonflement des X
argiles
Séismes Zone 3
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Mur de limite de
propriété mitoyen
Bâtiment existant
avec 9 m de recul
environ
Emprise du sous-sol
projeté
Dans le cas d’existant proche, l’enjeu technico-économique devra être parfaitement défini au préalable.
Enjeu technique : Un diagnostic préalable de solidité devra être établi par un bureau compétent, fixant le
degré de sensibilité de l’ouvrage aux interventions à proximité de ses super et
infrastructures (rigidité, conception, délabrement préalable homogénéité d’appuis
etc. ;).
Enjeu économique : Une analyse objective de l’impact des désordres éventuels sur le mitoyen devra être
menée (réfections simples, pertes d’exploitation, évacuation, reconstruction...).
La maitrise d’œuvre devra s’assurer de la position et de la bonne adéquation des réseaux existants au
fonctionnement futur de l’ouvrage (Obligation à partir du 1er juillet 2012).
En particulier, les réseaux EP devront être parfaitement reconnus et étudiés dans le cas de drainage
gravitaire des futures parties enterrées.
Les réseaux secs alimentés depuis l’amont devront faire l’objet d’un traitement approprié selon les règles
de l’art.
http://www.reseaux-et-canalisations.ineris.fr / http://www.reseaux-et-canalisations.gouv.fr
• Particularité :
➢ Altération de surface pouvant être épaisse.
➢ Nappe de versant puissante, peu profonde.
➢ Alimentations en eau très variables dans le temps
➢ Forte sensibilité à l’eau et aux sollicitations mécaniques des matériaux limoneux et argileux
➢ Matériaux de consolidation très variable selon teneur en eau.
➢ Instabilité en présence d’eau.
➢ Forte hétérogénéité de granulométrie à variation rapide (contexte très lenticulaire).
[Chaque ensemble typologie – contexte – dominante, amène un lot de spécificités géologiques représentatives des « problèmes »
potentiels à intégrer dans la réflexion d’adaptation sol/structure.]
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3.2.2 Géologie du site
[Ceci concerne le sol au droit du projet, mais également au droit de la ZIG : Il s’agit d’une interprétation la plus juste possible,
déduite et interpolée à partir des sondages ponctuels. Seule la vision en « vraie grandeur », c’est à dire à l’ouverture peut garantir
l’exactitude de l’organisation géologique. En effet, le sol est par définition discontinu et répond à des logiques de formation non
purement mathématiques ou statistiques.]
Dans la pratique, et d’après les sondages réalisés à ce jour, nous pouvons retenir l’organisation géologique
la plus probable suivante :
[Pour les terrains plus en profondeur, les faciès ne sont le fait que d’une interprétation du géotechnicien basée sur les résultats
des cuttings de sondages destructifs ou sur les résultats des autres essais, mais ne résultent en aucun cas d’une description
visuelle contractuelle du matériau in-situ telle que celle pouvant être effectuée au droit de puits à la pelle mécanique ou à l’aide
de sondages carottés (échantillons prélevés). Si la Maîtrise d’œuvre le souhaite de tels sondages visuels pourront être chiffrés et
mis en œuvre lors d’une campagne d’investigations complémentaires.]
Pour plus de détails, la géologie du site, au droit des essais réalisés, est reportée dans les tableaux récapitulatifs
joints en annexes.
Une nappe de versant a été rencontrée au moment des sondages (le 20/03/2018) à faible profondeur,
vers -1.7 m/TN, soit entre les cotes 235.5 et 236.6 NGF environ. Cette nappe circule au sein des graves et
des sables et sature la passée argilo-sableuses peu profonde.
D’après notre connaissance du secteur proche et la configuration du site, cette nappe peut connaitre des
battements rapides importants (métriques). Dans cette zone, les niveaux de PHEC ne sont pas connus.
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Ces niveaux peuvent être déduits à l’issue d’un suivi piézométrique réalisé sur une période représentative
mais étant donné la configuration du projet, nous proposons de retenir un niveau maximum de remontée
de nappe jusqu’au niveau de l’exutoire, soit dans notre cas, le niveau du TN coté aval. En effet, dans la
mesure où la plateforme sera drainée en sous face du projet, le rabattement naturel de la nappe se fera
jusqu’à la cote basse du projet qui correspond à la partie aval du terrain.
Nous retiendrons ainsi un PHE de construction fixé à la cote 236.7 NGF. Cette cote sera à prendre en
compte dans le dimensionnement du radier.
Dans ces conditions, le bâtiment sera concerné par la nappe au sens du DTU 14-1.
3.2.4 Perméabilité
Un essai d'infiltration type DARCY a été réalisé au sein d’un échantillon prélevé dans le sondage à la pelle
S1.
L'horizon sollicité par l’essai est constitué de graves sablo-argileuse, assez peu perméables.
Nous retiendrons la perméabilité suivante :
Les matériaux du site présentent donc une très faible perméabilité, ne permettant pas d'envisager un
système d'infiltration des EP.
Le dimensionnement des ouvrages de rétention-infiltration relève d'une mission spécifique type G5.
Le débit de fuite sur les réseaux publics devra être précisé par le concessionnaire.
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Limons argileux
Passée argileuse
Passée graveleuse
Horizon sablo-argileux à
limono-argileux
Pénétrogramme P3 indiquant les fortes hétérogénéités de compacité au sein des différent horizons
IMPORTANT : Les matériaux au niveau de l’arase de terrassement prévue (argiles et/ou limons) sont
susceptibles de perdre rapidement leurs caractéristiques mécaniques en cas de sollicitations mécaniques
et de variation de teneur en eau.
D’une manière générale, nous retiendrons que les matériaux du site sont très sensibles aux variations de
teneur en eau et aux sollicitations mécaniques. Ceci se traduit sur le terrain par une rapide décompression
en cas d’exposition aux circulations d’eau souterraines et/ou aux intempéries et au trafic des engins.
Les terrains excavés sous nappe se transformeront en boue sous l’effet des sollicitations mécaniques et du
remaniement. Il s’agit d’une information capitale vis à vis de la bonne conduite des travaux à engager,
notamment pour les remblaiements périphériques.
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3.2.6 Sismicité du site
Nous retiendrons les éléments géotechniques suivants :
• Données règlementaires :
Normes et documents règlementaires pris en compte dans le présent rapport :
NF EN 1998-1, 1998-5 : Règles de l’Eurocode 8 (Calcul des structures pour leur résistance aux séismes – Partie 5 : Fondations,
soutènements et aspects géotechniques).
Zone de sismicité selon décret n°2010-1255 du 22 octobre 2010
Les matériaux du site, compte tenu de leur nature, de leur compacité et de leur saturation en eau ne sont pas classés dans
les matériaux à caractère potentiellement liquéfiable.
La classe de l’ouvrage est à définir par le Maître d’Ouvrage
Les exigences sur le bâti neuf dépendent de la catégorie d’importance du bâtiment (à définir par le maître
d’ouvrage et le bureau de contrôle) et de la zone de sismicité.
Caractérisation des classes de sol selon les Eurocodes 8 Paramètres
Dépôts de sol sans cohésion de densité faible à moyenne (avec ou sans couches
D cohérentes molles) ou comprenant une majorité des sols cohérents mous à fermes. < 180 < 15 < 70
Profil de sol comprenant une couche superficielle d’alluvions avec des valeurs de Vs de
E classes C ou D et une épaisseur comprise entre 5 m environ et 20 m, reposant sur un
matériau plus raide avec Vs > 800 m/s
Dépôts composés, ou contenant, une couche d’au moins 10 m d’épaisseur d’argiles
< 100
S1 molles/vases avec un indice de plasticité élevé (PI > 40) et une teneur en eau 10-20
(indicative)
importante
Dépôts de sols liquéfiables d’argiles sensibles ou tout autre profil de sol non compris
S2
dans les classes A à E ou S1
Vs,30 est la vitesse moyenne des ondes de cisaillement. Le site est classé suivant la valeur de Vs,30 si celle ci est disponible, sinon, la valeur de NSPT sera utilisée.
NSPT est le nombre de coups au pénétromètre dynamique SPT (Standard Penetration Test) ; Cu est la cohésion non drainée.
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3.2.7 Stabilité en excavation
Les sondages à la pelle montrent à l’échelle d’un puit, une assez bonne stabilité à court terme hors nappe,
mais avec de fortes instabilités sous nappe.
• Des phénomènes d'instabilité des talus, pour des pentes supérieures à 1/1 hors nappe. Prévoir le
bâchage des talus.
• Des phénomènes d’instabilités sous nappe, sans soutènements spécifiques.
• Une érosion des talus exposés aux agents climatiques et/ou aux venues d’eau souterraine
• Matériaux limoneux et argileux très sensibles aux variations de teneur en eau et aux sollicitations
mécaniques.
• Compacité très hétérogène des différents horizons rencontrés, mais globalement faibles à très
faibles.
• Nappe de pente peu profonde (vers -1.7m/TN environ), en interaction avec le projet en régime
permanent.
• Instabilité certaine des talus de déblais en phase provisoire, sous nappe.
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4. L’ADAPTATION AU SOL
4.1 Interaction Sol/Structure
SOL STRUCTURE
• Matériaux limoneux et argileux très sensibles • Bâtiment A enterré d’un niveau coté amont.
aux variations de teneur en eau et aux • Bâtiment B en légère surélévation/TN.
sollicitations mécaniques.
• Ouvrage rigide et peu déformable.
• Compacité très hétérogène des différents
• Existant à démolir.
horizons rencontrés, mais globalement faibles à
très faibles. • Existant proche (mur de limite de propriété
situé à 3 m environ côté nord)
• Nappe de pente peu profonde (vers -1.7m/TN
environ), en interaction avec le projet en régime
permanent.
• Instabilité certaine des talus de déblais en phase
provisoire, sous nappe.
•
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Décompression du sol Modification des fondations du projet au sol –
support Arrêt du chantier – Gestion des délais.
Sont indiqués ici les principes constructifs par catégories d’enjeux identifiés, afin de gérer les risques correspondants
INCIDENCES GEOTECHNIQUES
Fondation :
• Pour le bâtiment A, réalisation d’un radier dimensionné afin de reprendre les sous pression. PHE de construction fixé à
236.7 NGF.
• Réalisation d’un cloutage au sein des horizons argileux et/ou limoneux, et mise en œuvre d’un empierrement drainant
de 40 cm d’épaisseur (en 20-40mm) faisant office de « matelas de répartition » en gestion de l’effet de point dur et
permettant de rabattre la nappe en phase provisoire.
• Pour le bâtiment B, fondations superficielles hors gel avec rattrapages sollicitant limons argileux.
Eau Souterraine :
➢ Bâtiment A (enterré d’un niveau) :
• Gérer les venues d’eau en phase provisoire : réalisation d’une tranchée drainante principales et de cunettes au sein de
l’arase de terrassement, le tout relié à un système de puisard en point bas, et relevage vers un réseau adapté
(assèchement de surface).
• Gérer les venues d’eau en phase définitive : réalisation d’une étanchéité relative avec éventuelle cristallisation, adaptée
selon le niveau de protection recherché par le maître d’ouvrage.
➢ Bâtiment B :
• Gérer les venues d’eau en phase définitive : drainage périphérique
Terrassement – Stabilité :
• Gérer la stabilité des talus en phase provisoire : ouvrages de soutènement de type berlinoise pour les terrassements
sous nappe. Pré-talus possible (uniquement hors-nappe), et limités à 1H/1V.
De ce qui précède, il apparaît que pour le bâtiment A (enterré) on devra s’orienter vers une solution de
fondation de type radier, dimensionné pour reprendre les sous-pressions. Nous retiendrons un PHE de
construction fixé à la cote 236.7 NGF.
En gestion de la forte hétérogénéité de compacité des horizons rencontrés et la forte sensibilité des
matériaux au variations de teneur en eau, prévoir la mise en œuvre d’un cloutage sur 20-30 cm d’épaisseur
au sein des argiles et/ou limons, puis la mise en œuvre d’un empierrement (en 20-40) sur 40 cm d’épaisseur
afin de gérer l’éventuel « effet de point dur » notamment au droit de P3.
L’enjeu principal pour ce dossier sera la gestion de la nappe de versant en phase provisoire et en phase
définitive. Nous retiendrons :
En phase provisoire, étant donné la présence d’une nappe versant, un pompage sera nécessaire
(assèchement de surface). Dans la pratique, prévoir la réalisation d’une tranchée drainante principale et
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d’un réseau de cunettes drainantes directement creusées dans les arases, le tout relié à des puisards
équipés de pompes de relevage. Attention, les volumes de pompage pourraient être importants.
En phase définitive et étant donné l’absence d’exutoire gravitaire, il s’agira ici au minimum d’une
étanchéité relative avec l’ajout éventuel d’une cristallisation selon le niveau de protection recherché par
le Maître d’Ouvrage.
On notera que si la maitrise d’ouvrage souhaite réaliser une simple étanchéité relative sans traitement
spécifique, elle admet de fait le risque d’infiltration. En conséquence, prévoir un traitement spécifique des
reprises de bétonnage, un système de cunettes intérieur reliées à un poste de relevage et/ou regard
borgne. Aussi il devra être marqué dans les pièces marchés que les sous-sols seront considérés comme
« inondables ».
Il s’agira ici en phase définitive de drainage périphérique classique, avec exutoire gravitaire vers un réseau
adapté.
Les autres dispositions constructives à prendre pour ce projet seront liés aux soutènements à prévoir.
Les différents principes d’adaptation au sol envisagés ou envisageables sont développés ci-après avec la
prise en compte des risques et limites qui y sont liés.
De ce qui précède, un système de drainage des arases en phase provisoire est indispensable pour rabattre
la nappe. Dans la pratique, prévoir des tranchées de 40 x 40 cm (profondeur à adapter selon les pentes)
dans les axes de circulations, équipées de drains diamètre 100 mm et remplies de gravelettes. Ces
tranchées apparaissaient en bleu foncé sur le plan de principe ci-dessous. En complément de ces tranchées,
prévoir la réalisation de cunettes secondaires de 20 x 20 cm uniquement remplies de gravelettes (en vert
sur le plan ci-dessous). Ces tranchées devront être creusées directement dans les arases et protégées par
un géotextile anti-contaminant. Ces travaux doivent être confiés au lot Terassement. Une pente de 1/1000
devra être prévue pour la réalisation de ces tranchées.
Poste de
relevage
Poste de
relevage
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Remarque importante : La conception des drains nécessitera la réalisation d’une mission G2 PRO.
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De ce qui précède, pour des calages de niveau bas cité précédemment, nous nous orienterons vers :
On s’orientera vers cette solution à condition que les fondations soient en tout point encastrées d’au
minimum la cote hors gel et d’au moins 30 cm dans l’horizon de référence : ici les limons argileux
À des fins d'analyse, nous retiendrons les profondeurs du toit de l'horizon de fondation :
Essai P6 P7 S1
Cote du sondage 239,6 239,7 239,1
Cote du bon sol m/TN* -0,3 -0,3 -0,4
Cote du bon sol m NGF* 239,3 239,4 238,7
* Cote du bon sol hors encastrement
TRES IMPORTANT :
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- L’entreprise pourra rencontrer de nettes difficultés pour reconnaître l’horizon de fondation.
En cas de différences de nature et/ou de profondeurs entre l’horizon décrit dans le rapport
et l’horizon rencontré à la réalisation des fouilles, l’entreprise devra sans délai avertir le
géotechnicien afin de définir les dispositions à prendre et limiter les volumes de gros béton
dans des zones où ceux-ci ne seront pas forcément nécessaires. Ici le « bon sol » est
constitué de limons argileux.
- Les sondages réalisés permettent de définir l’organisation géologique générale, de
comprendre son incidence sur l’adaptation au sol. Le présent maillage, défini en phase
faisabilité, n’est pas destiné à quantifier les volumes de rattrapages éventuels en phase DCE.
Le cas échéant, si le Maître d’œuvre le juge nécessaire, il pourra demander un complément
au Maître d’ouvrage, afin d’affiner ses quantités.
• Ancrage des fondations dans la pleine masse / pas de coffrage sur cette dernière.
• Bien s’assurer de traverser les couches altérées en fondation.
• Coulage d’un béton de propreté dès ouverture.
• Fondations protégées à la cote hors gel.
• Respecter la règle des 3H/2V entre les fondations en décrochés de niveaux.
Pour le bâtiment d’habitation (enterré d’un niveau), dans le cadre des tassements acceptables par la
structure projetée et étant donné l’impossibilité de réaliser un exutoire gravitaire coté aval, il s’agira d’un
radier général dimensionné pour reprendre les sous-pressions.
La valeur du module de réaction sera précisée une fois les descentes de charge précisément définies.
Kv = ' [t/m2]
s [m]
4.5.2 Sujétions de réalisation
• Prévoir le pompage de la nappe (assèchement de surface) jusqu’à ce que l’ouvrage soit suffisamment
lourd pour s’opposer aux sous-pressions.
• Le phasage pourra être abandonné sous réserve d’un renfort du radier à la jonction entre zones
différentiellement chargées (faisabilité à préciser par le BET structure).
• Ne pas terrasser les fondations dans l’épaisseur de la couche de forme.
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4.6 Autres adaptations au sol pour la construction
Attention : L’absence de recul dans la configuration actuelle, fait que les talus libres seront
inévitablement instables sur l’emprise des parcelles mitoyennes, ceci devra être géré par la maîtrise
d’œuvre.
• Toutes mesures devront être prises pour préserver l’état de surface de la pleine masse (Captage de
l’eau, protection des intempéries, terrassement en rétro, circulation limitée, arase terrassement avec
pente).
• Compte tenu de la nature des matériaux rencontrés en arase terrassement, il faudra prévoir un cloutage
en gros éléments (Ø 50-150 mm ou équivalent) sur 20 à 30 cm (épaisseur à adapter selon la méthode
observationnelle), jusqu’à assurer la traficabilité des engins de chantier sur la plate-forme.
• Les talus provisoires non soutenus et hors nappe, devront être limités à 1H/1V.
• Pour les terrassements sous nappe, il faudra prévoir la réalisation d’ouvrage de soutènement de type
berlinoise avec parement béton.
• Les talus de remblais ne devront pas excéder une pente de 3H/2V (33°/horizontale). Ces talus seront
impérativement mis en œuvre par temps sec. Prévoir la mise en œuvre de plates-formes d’accroche
préalables dans le terrain, et le serrage du remblais, au minimum par chenillage à la pelle mécanique.
• Les talus de remblais devront être drainés en sous-face et face arrière, afin de limiter les accumulations
et les poches pouvant apparaître à terme dans des matériaux peu perméables.
• Les talus de déblais définitifs seront imprimés d’une pente maximum de 3H/2V (33°/horizontale).
Si ces pentes ne peuvent être appliquées (pour des raisons d’insertion du projet dans la pente, par
exemple), il faudra alors prévoir des ouvrages de soutènement spécifiques, dûment dimensionnés.
• Prévoir la végétalisation des talus.
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4.6.2 Forme sous radier
Une forme graveleuse drainante et drainée sur géotextile, de 40 cm d’épaisseur minimum devra être
prévue sous le radier. Au préalable, un cloutage des arases sur 20 à 30 cm d’épaisseur en 100-150 mm sera
nécessaire (épaisseur à adapter selon la méthode observationnelle).
Nota : Les épaisseurs indiquées ci-dessus sont importante mais sont indispensables pour gérer l’éventuel
« effet de point dur » notamment au droit de P3.
Pas de critère de réception utile sur forme graveleuse drainante, dans la mesure où l'arase de terrassement
vérifie EV2 25 MPa et n’est pas décomprimée.
𝐸𝑚
𝐸𝑠 =
Avec EM = module pressiométrique
= coefficient rhéologique du sol
qc = résistance en pointe de pénétromètre statique.
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4.6.3 Voiries
Dans la mesure où les venues d’eau sont captées en amont, et les plates-formes préservées du
remaniement et de la décompression, une forme d’apport de 50 cm sur géotextile (classe 5 en traction),
sera nécessaire.
Si la plate-forme est décomprimée, la mise en œuvre d’une sur épaisseur de la couche de forme ou d’un
cloutage en gros éléments sera nécessaire (50- 150 mm) au moins localement, jusqu’à obtenir une classe
d’arase AR1 au sens du GTR (EV2 > 20 MPa).
Critères de réception :
Il faudra gérer sur la totalité de la durée des travaux concernés les points suivants :
Le contrôle et la supervision de la prise en compte de ces critères devront se faire sous la responsabilité
effective d’un maître d’œuvre apte à juger du respect des conditions précitées.
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4.6.4 Poussée des terres
Nota : Apporter les corrections d'usage en cas de surcharge et de talus en tête d'ouvrage.
Les murs de soutènement, tant en enrochements qu’en béton, devront être fondés selon les préconisations
pour les fondations. Les parties arrière devront être drainées, et leur dimensionnement devra reprendre
les valeurs énoncées ci-dessus.
4.6.5 Drainages
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5. REMARQUES GENERALES
5.1 Limites de l’étude
La présente mission G2 AVP (Norme NFP 94-500) n’aborde pas les points suivants :
• La géométrie des fondations.
• Les délais, planning, quantités et coûts d’exécution.
• Les consultations d'entreprise, l'analyse des offres, la signature des marchés...
• Le dimensionnement des ouvrages géotechniques.
• La Supervision d’exécution et la participation à la réception des travaux.
Ces aspects du projet, relevant du domaine de la conception, nécessitent la réalisation de missions de maîtrise d’œuvre
géotechnique de type G2-G3-G4 (Investigations géotechniques), au sens de la norme NFP 94-500. (Cf. Extrait en annexe)
Nota : En l’absence d’une mission G4 (Supervision d’exécution) au minimum, les comptes rendus de
chantier adressés par la maîtrise d’œuvre seront considérés comme non lus et ne nous seront de ce fait pas
opposables.
5.3 Assurance
La SARL Equaterre VAL DE SAONE est titulaire d’un contrat d’Assurance Professionnelle BTP Ingénierie Economie de la
Construction.
Nota : Pour des montants de travaux supérieurs à ceux précités, une augmentation de garantie décennale avec ou sans
abrogation de la règle proportionnelle, une plus-value pour complément de garantie sera facturée à la demande du maître
d'ouvrage en sus de la présente mission --- (nous consulter)
Nos garanties RC et décennales ne deviennent effectives qu’au règlement de la totalité des sommes dues par le maître d'ouvrage
désigné dans le présent document.
SARL EQUATERRE VAL DE SAÔNE - Bâtiment Eden Roc – 1 rue Monseigneur Ancel – 69800 SAINT-PRIEST
Siège EQUATERRE : 6 rue de l’Euro 74960 MEYTHET
04 78 58 96 13 Email : val-de-saone@equaterre-geotechnique.fr
EQUATERRE --- BOURG
SARLENEQUATERRE
BRESSE (01)
VALConstruction
DE SAONE au decapital
2 bâtiments Affaire
de 5 000 Euros n° VDS1802008
/ R.C.S RG2
Annecy n° 819 AVP
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