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DOCUMENTS POUR L'ÉCOLE MATERNELLE

LES ACTIVITÉS RITUALISÉES


D'APPRENTISSAGE

Groupe Départemental «Maternelle» Isère


Les activités ritualisées d’apprentissage
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LES ACTIVITÉS RITUALISÉES DANS LES PROGRAMMES DE 2008 DE L'ÉCOLE MATERNELLE

Les activités ritualisées ne se limitent pas à "Découvrir le monde". Elles permettent de travailler les compétences des domaines suivants :

S'approprier le langage :
- comprendre un message et agir ou répondre de façon pertinente,
- nommer avec exactitude un objet, une personne ou une action ressortissant à la vie quotidienne,
- formuler, en se faisant comprendre, une description ou une question,
- prendre l’initiative de poser des questions ou d’exprimer son point de vue.

Découvrir l'écrit :
Se familiariser avec l'écrit
- identifier les principales fonctions de l’écrit,
- produire un énoncé oral dans une forme adaptée pour qu’il puisse être écrit par un adulte.

Se préparer à apprendre à lire et à écrire


- faire correspondre les mots d’un énoncé court à l’oral et à l’écrit,
- reconnaître et écrire la plupart des lettres de l’alphabet,
- copier en écriture cursive, sous la conduite de l’enseignant, de petits mots simples dont
les correspondances en lettres et sons ont été étudiées,
Devenir élève : - écrire en écriture cursive son prénom.
Vivre ensemble : apprendre les règles de civilité et les principes d'un
comportement conforme à la morale / Coopérer et devenir autonome /
Comprendre ce qu'est l'école Découvrir le monde :
- respecter les autres et respecter les règles de la vie commune, Approcher les quantités et les nombres
- écouter, aider, coopérer ; demander de l’aide, - comparer des quantités, résoudre des problèmes portant sur les quantités,
- éprouver de la confiance en soi ; contrôler ses émotions, - mémoriser la suite des nombres au moins jusqu’à 30,
- identifier les adultes et leur rôle, - dénombrer une quantité en utilisant la suite orale des nombres connus,
- exécuter en autonomie des tâches simples et jouer son rôle dans - associer le nom de nombres connus avec leur écriture chiffrée.
des activités scolaires,
- dire ce qu’il apprend. Se repérer dans le temps
- utiliser des repères dans la journée, la semaine et l’année,
- situer des événements les uns par rapport aux autres,
Les activités ritualisées
- comprendre et utiliser à bon escient le vocabulaire du repérage et
des relations dans le temps.

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PRECISIONS TERMINOLOGIQUES

Les pratiques rituelles sont fréquentes à l'école maternelle et le terme rituels fait partie du vocabulaire quotidien des enseignants de maternelle. La littérature
pédagogique commence à s'intéresser depuis une vingtaine d'années à ces moments de classe qui prennent une place non négligeable dans la journée d'école.
S'interroger sur le sens des rituels, c'est questionner leur place et leurs fonctions dans la classe. C'est également se mettre d'accord sur ce que l'on entend par rituels :
rites, rituels, routines... quelle définition donner aux rituels à l'école maternelle?

Anne-Marie GIOUX propose la définition suivante du terme rituel : «(de ritualis, ritus, le rite) se dit de ce qui est conforme aux rites, qui est réglé par un rite ; se dit
de quelque chose qui est comme réglé par une coutume immuable. N.m. : gestes, symboles, prières formant l’ensemble des cérémonies d’une religion ; ensemble d’actes de
paroles et d’objets codifiés de façon stricte, fondé sur la croyance en l’efficacité d’entités non humaines ; ensemble des règles et des habitudes fixées par la tradition.» Elle
explique qu'il s'agit d'un usage détourné du sens originel du mot rituel. En effet, les rituels ont une origine religieuse (ensemble de cérémonies, de prières et de gestes
codifiés qui sont un pont entre deux mondes, le monde profane et le monde religieux). Le rituel scolaire est certes toujours porteur d'un certain rapport au sacré dans
le sens où le savoir y est d'une certaine manière sacralisé mais le rituel en tant qu'«habitudes de pensée qui sont de l'ordre de l'obédience, du respect sans distance
critique, de l'inamovibilité des coutumes établies» est à interroger (à l'image de la routine : les routines sont un ensemble bien établi d’habitudes qui créent un climat
d’apathie, une absence de vitalité, d’élan, d’innovation, de progrès. Un groupe routinier redoute le changement, les modifications susceptibles de déranger les
habitudes) : si l'apprentissage en jeu n'est pas perçu, l'activité proposée se transforme en «routine mécanique» vidée de sens et sans aucun intérêt pour l'élève.

Marie-Thérèse ZERBATO-POUDOU présente l'intérêt pédagogique de ces pratiques rituelles dans la gestion des apprentissages à l'école :
– elles constituent des cadres de travail et d'action collectifs, stables et réguliers, associés à des apprentissages,
– la classe construit un savoir commun, des habitudes collectives de travail et d'organisation, des règles de vie,
– l'action individuelle de l'enfant est inscrite dans cette réalisation collective,
– elles permettent une attention plus focalisée, un plus grand automatisme dans les procédures, une pérennité des règles d'action et des techniques de travail.
Les activités ritualisées contribuent ainsi à l'apprentissage du métier d'élève.

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PROPOSITIONS D’ACTIVITES RITUALISEES
Des activités ritualisées "classiques" :
«L'appel» :

Les activités ritualisées que l'on trouve organisées autour de "l’appel" font partie d’apprentissages plus larges : le devenir élève, l'entrée dans l’écrit, la connaissance
des nombres et de la comptine numérique.

L'appel
Devenir élève
Avec l'aide des enfants, l'enfant se Approcher les quantités
repère dans le groupe classe et y trouve
sa place avant d'en comprendre et de et les nombres
s'en approprier les règles. L'appel permet de procéder au
Découvrir l'écrit dénombrement des présents par
L'appel vise à donner à l'élève la L'appel contribue à un
représentation mentale du groupe classe comptage ou décomptage (enlever le
moment donné au repérage
auquel il appartient en reconnaissant les nombre d'absents) et de stabiliser la
par l'élève de son prénom
présents et en évoquant les absents. comptine numérique.
et de son nom, ainsi que de
ceux de ses camarades.

«Le temps qui passe» :

La date, la présentation de l'emploi du temps, le bilan de la demi-journée se situent dans le cadre plus large de la structuration du temps.

la date Se repérer dans le temps


L’organisation temporelle se structure à partir du temps propre de l’enfant. Progressivement,
l’enseignant permet à l’enfant d’installer les jalons chronologiques du temps social : succession des
moments de la journée, succession des jours de la semaine ou du mois, succession des mois de l’année.
Le temps qui l'emploi du Il conduit l’enfant à relier entre eux les différents systèmes de repérage : moments de la journée et
heures avec l’horloge, jours de la semaine et du mois… avec le calendrier….
passe temps A l’occasion de chaque activité scolaire, il est important de bien marquer le passage d’un moment à
un autre, en les reliant aux systèmes d’organisation du temps de la classe (emploi du temps) et à ceux
le bilan de fin en usage dans notre société (heure, date…). Chaque enfant doit apprendre à articuler son appréciation
de demi-journée subjective des durées avec des repères partageables par la collectivité (emploi du temps de la classe),
puis durées mesurées par l’horloge.

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D'autres activités ritualisées :
On restreint parfois les activités ritualisées aux rituels classiques (l'appel, le temps qui passe...) mais il existe d'autres pratiques avec es objectifs qu’il faut bien cerner :
 Développer le langage d’évocation :
- Quelle était la consigne ? : donner la consigne et justifier sa production pour s'entraîner à expliquer.
- Qu'est-ce qu'on a fait ? : anticiper et rappeler les événements et les activités de la vie de la classe pour s'entraîner à relater et décrire.
- Rappelle-toi l'histoire : se rappeler un album pour s'entraîner à raconter (à plusieurs/seul).
- Les devinettes : deviner ou faire deviner pour s'entraîner à décrire...
 Développer le lexique :
Activités de catégorisation : tris, classements, associations, productions, suppressions d'exemplaires.
- Jeu de Kim.
- Jeu de l'intrus.

 - À quoi ça sert ? : énoncer les caractéristiques et la fonction d'un objet à partir de l'objet en question/d'une image/d'une photo.
- Les devinettes : deviner ou faire deviner pour s'entraîner à décrire...
 Développer la conscience phonologique :
- Jeu des syllabes : ajouter, supprimer...
- Le frappe-syllabes : frapper...
- Trouve la rime : faire rimer...

 Découvrir la langue écrite :


- La lecture offerte : lecture d'histoire avant la récréation ou avant la sortie.
- Qui raconte la suite ? : s'interrompre dans la lecture d'un album bien connu pour la laisser continuer par les élèves.
- La page au hasard : démarrer l'histoire à partir de cette image.
- À la bibliothèque, j'ai pris... : présentation de l'album emprunté...
- Lecture partagée.

 La suite des nombres :


(cf. annexe n°2 : répertoire d'activités pour apprendre et maîtriser la suite orale des nombres).

 S’initier aux pratiques vocales ou d'écoute


- Jeux vocaux / rythmiques.
- Comptine, chants et poésies : la boîte à comptines/chansons (un enfant tire la fiche de la chanson ou de la comptine qui ser a chantée par tous les
élèves) / la chanson à trou (les élèves doivent retrouver les mots fredonnés et non articulés par l’enseignant).
 S’initier à la lecture d'images
- Lecture d'images/d'affiches/d'oeuvres d'art.

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L’ORGANISATION ET LA MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES RITUALISEES
On associe souvent activités ritualisées et grand groupe. Le tableau ci-dessous présente cette modalité de fonctionnement :

LE TRAVAIL EN GRAND GROUPE


Le regroupement des élèves est un temps fort dans l'emploi du temps de l'école maternelle. Il existe différents moments de regroupement au cours d'une journée de classe. Les activités engagées y sont
diverses, les fonctions et les objectifs donc différents. Un moment de regroupement en tout début de matinée, après l'accueil, ainsi qu'un moment collectif réservé au bilan de fin de journée sont
indispensables et fondamentaux pour la vie de la classe.
«La classe est un groupe avec ses spécificités qui ne peut exister que s'il est réuni régulièrement pour recevoir et éventuellement discuter des informations qui concernent l'ensemble du groupe, concevoir
des projets, questionner, découvrir ensemble, réaliser des tâches bien identifiées. Ainsi, peut-on faire vivre la classe et lui donner une identité grâce à des relations faites de complicité, d'amitié, de
coopération, d'agressivité aussi mais contrôlée et maîtrisée grâce au langage et au droit de parole.» (Jacqueline PILLOT)
Toutefois, il ne s'agit pas d'une activité, il ne peut donc être inscrit comme tel dans l'emploi du temps de la classe. Si cette modalité de fonctionnement apparaît dans le cahier journal, elle doit donc être
complétée par des indications précises concernant le domaine d'activités, l'objectif et les compétences visés.

Le travail en grand groupe et la place du langage oral


Le travail en grand groupe favorise les échanges et les interactions. La circulation de la parole fédère à la fois le groupe et les apprentissages.
Toutefois, le regroupement de l'ensemble des élèves n'est pas la forme la plus adaptée pour développer des compétences dans le domaine du langage oral. En effet, dans ce cadre, le temps de parole
imparti à chacun est obligatoirement limité, les interactions sont rendues difficiles en raison du nombre d'interlocuteurs. Des leaders peuvent aussi quelquefois monopoliser la parole au détriment
d'enfants plus effacés avec le risque de renforcer les compétences de certains et donc de creuser les écarts.
Pour favoriser la construction de compétences langagières, l'enseignant devra donc privilégier la modalité de fonctionnement en petits groupes. Cependant, les réelles situations de communication en
grand groupe développent chez l'enfant des compétences de récepteur et permettent de réinvestir les apprentissages relatifs à la prise de parole.

Avantages Difficultés Rôle du maître


- Construire et participer à la vie sociale du - Difficultés pour prendre en compte le rythme des - Il met en place des conditions matérielles adaptées (places suffisantes, visibilité de l'enseignant,
groupe. élèves au niveau des apprentissages. des supports pédagogiques, des autres enfants) en fonction de l'activité.
- Vivre des projets en commun. - Difficultés pour maintenir l'attention des élèves - Il veille à faire évoluer les supports au cours de l'année en fonction des objectifs d'apprentissage.
- Favoriser les échanges, les interactions et les et éviter la dispersion. - Il signifie l'invitation à se regrouper en faisant varier les formes au cours de l'année (comptine
découvertes collectives. - Gestion complexe (prises de parole/ rituelle, élément sonore ...) et en les faisant évoluer sur le cycle (référence à l'horloge en GS) puis
- Développer le plaisir d'être ensemble, de se interventions). recentre l'attention des élèves.
retrouver, d'éprouver et de partager des - Temps d'intervention nécessairement réduits. - Il justifie et explicite les intentions du regroupement auprès des élèves.
émotions, des temps forts, des activités. - Il structure le déroulement du regroupement en fonction du contenu des activités et de ses
- Mettre en place un cadre structurant et objectifs d'enseignement. La durée du regroupement doit être variable en fonction de l'âge des
sécurisant. élèves, de la période de l'année, des activités proposées et du projet en cours.
- Réguler la vie collective (règles - Il suscite et favorise les interactions, il anime la discussion, il distribue la parole sans la monopoliser,
sociales/gestion des conflits). il se met quelquefois en retrait..
- Formaliser des savoirs nouveaux. - Il met en valeur les idées de chacun et amène le groupe à argumenter.
- Il encourage, réconforte, valorise, étaye la communication. Il laisse s'exprimer sans dériver.
- Il clôt le moment de regroupement selon différentes modalités en fonction des activités qui
suivent.

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Il apparaît donc nécessaire de réfléchir au travail qui peut être réalisé en dehors de ces moments collectifs :
LE TRAVAIL EN PETIT GROUPE : pour structurer, consolider...
La notion d'atelier est le résultat d'une réflexion portée sur l'école maternelle depuis sa création, elle correspond à un mode d'organisation considéré comme spécifique de cette école. Seul le contenu en
détermine le sens, il peut prendre des formes variées qui dépendent des objectifs poursuivis, du type de tâche, de la modalité de fonctionnement souhaité, de la finalité. Ce mode de travail permet de
proposer de manière simultanée des activités nécessitant un niveau d'autonomie différent de la part des élèves ou répondant à des besoins identifiés. L'enseignant doit veiller à préserver un équilibre
entre les situations proposées (type de tâche, domaine d'activité) et à solliciter les élèves de tous âges afin qu'ils s'y inscrivent et manifestent ainsi l'expression d'un choix personnel. Ce fonctionnement
garantit une circulation optimale de la parole et permet de favoriser les interactions et les échanges verbaux.
Il est important de ne pas figer l'organisation des ateliers. Les groupes homogènes sont indispensables aussi pour un travail d’application ou d’entraînement qui exige un fort engagement, une
participation abondante , donc sur des situations identiques à celles proposées en grand groupe pour préparer des élèves peu à l’aise dans une activité collective complexe. On réduit ainsi l’écart ; par
exemple avant de lire un album en grand groupe, avec les moins à l’aise on va avant, raconter l’histoire (on ne la lit pas) et avoir quelques échanges sur « de quoi on parle, de qui… ». C’est donner un
coup d’avance à ces enfants petits parleurs. C’est toujours préférable de jouer l’anticipation, la prévention de la difficulté plutôt que la remédiation. Ne pas se priver des groupes hétérogènes : ils sont
favorables pour l’imprégnation, pour les «petits parleurs». C’est là qu’est le moteur des progrès.

Le travail en petit groupe et la place du langage oral


BRUNER réserve à l’interaction sociale une place essentielle dans les théories qu’il développe autour du processus d’acquisition du langage. Il ouvre ainsi la voie à l’interactionnisme social. Cette
approche s’articule autour de la fonction de communication du langage et la notion d’actes de parole. Dans cette perspective, l’impact de l’environnement ne se réduit pas à une influence
unidirectionnelle des adultes sur l’enfant. La mise en place d’échanges dialogiques crée une dynamique. Au fur et à mesure que l’enfant progresse, les adultes, soucieux de favoriser le développement et
la communication avec l’enfant, lui fournissent les expériences linguistiques dont il a besoin. Il en résulte qu’il améliore ses compétences langagières, en tant que processus d’intériorisation des règles,
tout au long du développement. La prise en compte de cette approche entraîne donc des conséquences sur le plan pédagogique. L’enseignant endosse le rôle de «tuteur» et c’est son «étayage» qui
conduit l’élève à progresser : «Plus les sollicitations sont nombreuses et adaptées, plus son langage évolue.» C’est un moment privilégié qui permet à l’enseignant d’étayer le discours de l’enfant et
d’apporter une reformulation dans une langue modélisante.

Avantages Difficultés Rôle du maître


- Meilleure circulation de la parole. - Ne pas enfermer les élèves dans un seul Il choisit de constituer des groupes homogènes ou hétérogènes en fonction des objectifs définis au
- Meilleure prise en compte des besoins des élèves. mode d'appropriation des savoirs (groupes préalable (organisation non figée dans le temps).
- Réduction de la pression concurrentielle. figés, effectifs réduits). - Il définit les critères d'organisation des groupes.
- Variation des modes d'organisation des groupes - Favoriser le travail en autonomie (être - Il organise et planifie les ateliers en fonction des capacités des élèves et des objectifs.
(conversationnels homogènes/hétérogènes). capable de travailler seul et de mener - Il anticipe les difficultés et son rôle propre à chaque atelier.
- Apprentissage de la prise de parole et de l'écoute. l'activité à son terme). - Dans un atelier où il est présent (guidé) : il utilise une langue modélisante, un étayage fort, des
- Apprentissage des règles de prise de parole. - Nécessité d'organiser et planifier les temps feed-backs adaptés et bienveillants.
- Gestion facilitée des conflits entre pairs. des ateliers (habitudes de travail des élèves, - Dans un atelier avec l'ATSEM (semi-guidé) : il veille à proposer des activités de réinvestissement ou
- Consolidation de ce qui a été fait en grand groupe. passation des consignes, réduction de consolidation (pas de notions nouvelles mises en jeu).
- Préparation d'une synthèse ou d'une intervention progressive de la guidance de l'enseignant) - Dans un atelier en autonomie : il veille à proposer des activités de réinvestissement sans
en grand groupe. et les espaces des ateliers (visibilité du accompagnement direct de l'adulte mais toujours sous la vigilance de l'enseignant.
- Dictée à l'adulte. maître et des élèves, accessibilité du - Il évalue les compétences des élèves à chaque atelier (l'acquisition ou le réinvestissement de
- Compréhension et production de consignes. matériel, circulation). nouvelles connaissances ou compétences).
- Mise en mots de l'activité. - Évaluation du travail dans les ateliers où
- Organisation qui favorise l'apprentissage par l'enseignant n'est pas présent (problème
coopération et par imitation. des productions/traces laissées par les
élèves).

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QUELQUES AXES DE REFLEXION AU SEIN DES EQUIPES

• Les activités ritualisées comme supports de différenciation.

• Les activités ritualisées en tant qu’activités d’apprentissage dans les différents domaines disciplinaires de l’école maternelle

BIBLIOGRAPHIE ET SITOGRAPHIE
Bibliographie

Amigues, R. et Zerbato-Poudou, M.-T., (2000), Comment l'enfant devient élève, Paris : Retz

Bogaert, C. et Delmarle, S., (2006), Une autre gestion du temps scolaire : pour un développement des compétences dès la maternelle, Bruxelles : De Boeck

Briquet-Duhazé, S., Quibel-Périnelle, F., (2006), Les rituels à l'école maternelle, Clamecy : Bordas

Dumas, C., (2009), Construire des rituels à la maternelle, Paris : Retz

Gioux, A.-M., (2000), Première école, premiers enjeux, Paris : Hachette Éducation

Gioux, A.-M., (2009), L'école maternelle, une école différente?, Paris : Hachette Éducation

Leleu-Galland, E., (2008), La maternelle, école première et fondatrice : Construire le socle éducatif, cognitif et culturel, Amiens : Scérén/CRDP

Marquié-Dubié, H. (dir.), (2009), Activités ritualisées en maternelle, Montpellier : Scérén/CRDP

Pillot, J., (2004), Enseigner à l'école maternelle : Quelles pratiques pour quels enjeux?, Paris : ESF

Sitographie

Document «Pratiques rituelles» et «activités ritualisées» à l'école maternelle (Académie Nancy-Metz)

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ANNEXES
LES ACTIVITÉS RITUALISÉES D'APPRENTISSAGE
ANNEXE N°1 : Programmation des activités ritualisées d'apprentissage à l'école maternelle
ANNEXE N°2 : D'autres activités ritualisées
Répertoire d'activités pour apprendre et maîtriser la suite orale des nombres (numération)
ANNEXE N°3 : Quelques exemples de supports-outils évolutifs en GS (numération)

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ANNEXE N°1

PROGRAMMATION DES ACTIVITÉS RITUALISÉES


D'APPRENTISSAGE À L'ÉCOLE MATERNELLE
Objectifs PS MS GS Activités ritualisées proposées
S'APPROPRIER LE Apprendre à utiliser le «je». X Répondre à son prénom en disant «Je suis là», «Bonjour, je suis là», «Je suis présent»,…varier les
LANGAGE formulations.

Reconnaître son prénom. X Rechercher l’étiquette de son prénom avec photo.


X X Rechercher l’étiquette de son prénom en majuscules (première lettre en rouge puis absence de
repérage sur les lettres suivantes).
X X Rechercher l’étiquette de son prénom en script (première lettre en rouge puis absence de repérage
sur les lettres suivantes).
X X Rechercher l'initiale de son prénom.
X X Nommer les lettres de son prénom.
X Rechercher l’étiquette de son prénom (certaines lettres sont masquées).
X Recherche l'étiquette de son prénom en cursives.
DÉCOUVRIR Reconnaître les prénoms de la classe. Mêmes activités que ci-dessus, plus :
L'ÉCRIT X X Distribuer les étiquettes (petit facteur).
X X Identifier les prénoms de la classe.
X Rechercher un prénom avec des lettres masquées.
X X Nommer les lettres des prénoms des autres.

Identifier des sons. X Rechercher une étiquette prénom où l’on entend un son choisi.

Ecrire la date. X X Mettre la date avec des étiquettes mobiles.


X Placer 3 aimants sur le calendrier (jour, écriture chiffrée et mois).
X Indiquer la date sur sa feuille d’activité en entourant le nom du jour, l’écriture chiffrée et le mois.
X X Ecrire la date en capitales (entre 2 lignes en GS).
X Ecrire la date en cursive entre 2 lignes.

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Objectifs PS MS GS Activités ritualisées proposées

Apprendre à compter en utilisant «et X X X Compter les présents et les absents, les garçons et les filles, les groupes... (la maison des absents).
puis, c’est égal à» pour parvenir Chercher l’écriture chiffrée du jour en piochant dans des étiquettes-nombres et retrouver les
progressivement aux signes X unités, les dizaines, les vingtaines, les trentaines.
opératoires.
Compter les présents.
Repérer les absents en différenciant
filles et garçons.
DÉCOUVRIR LE Structurer le temps de la journée. X X Afficher au tableau la succession des activités de la journée sous forme d’étiquettes que l’on
MONDE masque au fur et à mesure du déroulement.
X X Repérer dans l’emploi du temps : d’abord/après/ensuite/puis/à la fin.
Approcher les X Matérialiser sur une grande horloge le temps prévu pour chaque activité.
quantités et les
nombres Structurer le temps de la semaine. X X Réciter la comptine de la semaine.
X Attribuer à un jour particulier une activité : lecture de conte, écoute musicale, présentation
Se repérer dans le d’album...
temps X X Coller les feuillets de l’éphéméride sur la bande de la semaine.
X Remettre dans l'ordre les étiquettes des jours de la semaine sur un axe horizontal et sur un axe
Se repérer dans vertical.
l'espace X X Utiliser les mots hier/aujourd’hui/demain.
X Utiliser les mots avant-hier/après-demain/la semaine dernière/la semaine prochaine.

Structurer le temps du mois. X Coller les feuillets de l’éphéméride sur la bande linéaire du mois.
X Barrer les jours écoulés sur la feuille du mois.

Structurer le temps des saisons. X X X Marquer la succession des saisons avec des bouquets, des corbeilles de fruits, des photos d’arbres
de la cour et autres…

(Tableaux issus des réflexions et des travaux du groupe Recherche-Action «Maternelle»)

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ANNEXE N°2

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ANNEXE N°3
QUELQUES EXEMPLES DE SUPPORTS-OUTILS ÉVOLUTIFS EN GS

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