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Formation initiale aux métiers d’ingénieurs 1 ère année

Filières : Classique, Amerinsa, Asinsa, Scan 12 octobre 2018

Corrigé et barème IE n°1 - Durée : 1h


I. Modèles atomiques (6 points)

1) n : nombre quantique principal, caractérise la taille d’une orbitale ou numérote la couche


électronique, n entier positif
l : nombre quantique secondaire ou azimutal, caractérise la forme (ou numérote la
sous-couche), 0 ≤ l ≤ n-1
m l : nombre quantique magnétique ou orbitale, caractérise l’orientation des orbitales dans
l’espace ou les cases quantiques, - l ≤ 𝑚 l ≤ + l
m s : nombre quantique de spin, caractérise l’orientation du spin et la quantification du
moment cinétique de l’électron, m s = ±1/2
(-0,25 par réponse manquante ou fausse)
2) a) FAUX, Si l =1, l’électron est dans une sous couche p

b) FAUX, Si n =4, l’électron est dans la couche N

c) FAUX, Pour un électron d, l =2, ml peut être égal à -2, -1, 0, 1, 2

d) FAUX, La sous-couche 3d peut recevoir au plus 10 électrons.


l = 2 ; m l = -2, -1, 0, 1, 2 ; 5 cases quantiques ; 10 électrons maximum

e) FAUX, n = 3, l = 0, 1, 2 correspondant respectivement aux orbitales, s, p et d, donc pas


d’orbitale f.

f) VRAI

g) VRAI

II. Spectroscopie d’un ion hydrogénoïde (14 points)

1) Dans un spectre d’absorption, on observe les raies correspondant aux transitions de n = 1 vers les
niveaux supérieurs. λ1 transition de plus grande longueur d’onde correspondant à la transition de
plus petite énergie, soit niveau fondamental n = 1 à n = 2
λlim : transition de plus petite longueur d’onde correspondant à la transition de plus grande énergie,
soit niveau fondamental n = 1 à n = ∝
(cf début du sujet « Les réponses doivent être justifiées »)
h×c
Pour chaque transition : En+1 -E1 =
e×λn

h×c h×c
λ 1: transition n = 1 à n = 2, E2 -E1 = = 367,19 eV ; λ 2: transition n = 1 à n = 3, E3 -E1 = = 435,24 eV
e×λ1 e×λ2
h×c h×c
λ 3: transition n = 1 à n = 4, E4 -E1 = = 458,92 eV ; λ 4: transition n = 1 à n = 5, E5 -E1 = = 470 ,05 eV
e×λ4 e×λ5
h×c h×c
λ 5: transition n = 1 à n = 6, E6 -E1 = = 476,01 eV ; λ 6: transition n = 1 à n = 7, E7 -E1 = = 479 ,69 eV
e×λ5 e×λ6
h×c
λ lim: transition n = 1 à n = ∞, E∞ − E1 = = 489,73 eV
e×λlim

(-0,25 par erreur ou par non respect de précision demandée)

2) E1 = - 489,73 eV
3) En = h×c + E1
e ×λ n
E2 = - 122,54 eV E3 = - 54,49 eV E4 = - 30,81 eV
E5 = - 19,68 eV E6 = - 13,72 eV E7 = - 10,04 eV
Diagramme avec les niveaux d’énergie et les raies d’absorption

(-0,25 par oubli)


4) E
𝑍=√ i
=6
h×c×R X
5+
6C
5) Ei = − E1 × NA = 4,724.104 kJ.mol-1
6) a) raie λ5 = 26,05 Å transition de n = 1 à n = 6
Energies à fournir : E6−1 ≤ E < E7−1
Fréquences correspondantes : ν6−1 ≤ ν < ν7−1
E −E
ν6−1 = 6 h 1 = 1,151.1017 Hz
E7 −E1
ν7−1 = = = 1,159.1017 Hz
h

b) 15 raies d’émission observées

c) Pour ioniser l’hydrogène il faut fournir E ≥ Ei de l’hydrogène


i. Les transitions de n = 6 à n = 5 et de n = 5 à n = 4 ont des énergies inferieures à
l’Ei de l’hydrogène et sont respectivement de 5,96 eV et 11,13 eV.
ii. Les longueurs d’onde des transitions de n = 6 à n = 5 et de n = 5 à n = 4 sont
respectivement de 207 et 112 nm.
iii. Domaine des UV
7) ET = Ei + Ec = Ei + 1 𝑚𝑣 2 = 489,73 + 2,84 = 492,57 eV
2
(-0,25 non respect de précision demandée)

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