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UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
A Monsieur,
A tous les Enseignants, pour les formations de haut niveau et de valeurs inestimables qu’ils
nous ont contribué afin de nous élever au rang d’un Technicien Supérieur Spécialisé.
A tous ceux qui, de près ou de loin, ont contribué à notre formation. Qu’ils reçoivent notre
profonde gratitude.
Enfin, nos remerciements s’adressent aussi à mes parents, et à toute ma famille pour leur
soutien moral, matériel, financier.
a = entraxe [mm]
C = couple [N.m]
d = diamètre [mm]
∆l = allongement [mm]
i = rapport de transmission
L = longueur [mm]
m = module
M = nombre de maillons
= moment [N.m]
η = coefficient de rendement
p = pas
P = poids [N]
r = rayon [mm]
R = réaction [N]
Z = nombre de dents
Sommaire :
Pages
REMERCIEMENTS --------------------------------------------------------------------------------------------- 1
INTRODUCTION -------------------------------------------------------------------------------------------------- 6
PREMIERE PARTIE
I. Typologie -------------------------------------------------------------------------------------------------- 7
I.1 Les balais ---------------------------------------------------------------------------------------------- 7
I.2 Les aspirateurs ---------------------------------------------------------------------------------------- 8
I.3 Les balayeuses ---------------------------------------------------------------------------------------- 9
DEUXIEME PARTIE
TROISIEME PARTIE
CONCLUSION ----------------------------------------------------------------------------------------------------- 77
BIBLIOGRAPHJIE ------------------------------------------------------------------------------------------------ 78
ANNEXE 1
ANNEXE 2
ANNEXE 3
Introduction
Actuellement, l’Etat malagasy avec la CUA, emploie une centaine de personnes pour
nettoyer ces places et n’ayant comme matériels que des balais, brouettes, pelles, et parfois
avec des camions de ramassages. Mais cette méthode s’avère inefficace vue la qualité de
service et le gaspillage de temps, presqu’une journée toute entière pour le nettoyage.
Sur ce, constatant ces saletés de l’environnement publique aussi bien que privée, nous
avons mené à l’étude ayant pour objet de concevoir et réaliser un appareil de balayage et de
ramassage de déchet efficacement favorable et adaptable à la situation existante à
Madagascar.
Typologie Chapitre
1
Les appareils de nettoyage se présentent sous différentes formes, notamment les plus
répandus et les plus utilisés pourraient être classés en 3 grandes catégories indiquées comme
suit :
Aspirateurs à Modèle APV aspire tous les types de déchets et évolue sur
feuilles (cf. les pelouses et les sols asphaltés.
Catalogue Cet aspirateur "tout terrain" emporte
photo1-6) salissures et débris divers : bouteille 50 cl,
canette, papier, feuilles d'automne, déchets
verts, poussières, ...
Aspirateurs de Truck loader Ces modèles sont prévus pour le
voirie chargement ou le déchargement d'amas de
(cf. Catalogue feuilles ou de tontes de pelouses ou tous les
photo1-7) autres types de déchets de même nature.
peuventt charger ou décharger les déchets
dans toutes les directions, ils procurent ainsi
à l'utilisateur toutes les options de travail.
Souffleur sur Idéal pour débarrasser tousles types de
roues surfaces, de débris, déchets verts ou flaques
(cf. Catalogue d'eau.
photo1-8)
II.1 Balayage
II.1.1 Les différentes formes de brosses
II.1.1.1 Les brosses radiales(cf. Catalogue - photo1-19)
Montées sur les balayeuses radiales, elles sont, vue le principe de fonctionnement,
favorables au balayage des coins d’angles serrés, par exemple le coin de trottoir, partie
difficile à atteindre pour les brosses axiales.
On peut aussi les trouver en sections, de formes plates ou ondulées (cf. Catalogue-photo1-20)
• brins de polypropylène
Ils sont enroulés sur un tube en acier pour former une brosse cylindrique.
Réunis en segments pour être assemblés sur un cœur en plastique, ils forment des brosses à
segments avec Les rainures du cœur sont incurvées afin de permettre le centrage des débris
sur le convoyeur des balais mécaniques.
Ils sont aussi employés pour les brosses en sections
II.2 Ramassage
Le ramassage peut se faire :
• par aspiration
Evidemment, c’est une méthode antigravitationnelle utilisée par les aspirateurs et convenable
à tout type de déchets (bouteille 50 cl, canette, papier, feuilles d'automne, déchets verts,
poussières, etc…).
Elle nécessite une motorisation (essence, gaz ou électrique).
Les déchets sont projetés dans un bac sous l’action de la rotation de la brosse.
Elle peut se faire avec ou sans motorisation (rotation de la brosse entrainée par
un moteur thermique, électrique ou par une roue entraineuse)
• par le magnétisme
Cette méthode antigravitationnelle est utilisée dans les ateliers, les zones industriels,
pour le ramassage des déchets composés d’éléments magnétiques (copeaux,
cannettes, etc.…) .
Elle nécessite une alimentation électrique ou un simple aimant.
ramasseur
Choix de la variante
conçue à réaliser
Chapitre
LES PARTICULARITES DU PROJET
3
III.1 Généralités :
Sur ce :
- Les aspirateurs ont de bonnes qualités de travail mais,du point de vue de temps, ne
sont pas adaptables pour des nettoyages publiques. Ils sont souvent utilisés au
domicile.
- Les balais magnétiques ne sont destinés qu’aux déchets métalliques, donc ne sont
praticables que dans les zones industrielles.
Les variantes intéressantes à notre situation sont celles ayant un système de ramassage par
force de projection vers le bac. Or :
- Les balayeuses radiales ne sont destinées qu’au balayage des coins d’angle serré.
- Les modèles de balai-ramasseur existants paraissent utiles à notre cas mais leurs
brosses sont liées directement en rotation sur l’axe de la roue entraineuse, sans aucun
Ainsi, ces analyses et études préalables nous mènent à la conception du prototype modèle qui
suit :
Pour être approprié à tous les types de déchets, sa brosse doit être faite de brins
d’acier, très résistants et ayant une durée de vie plus longue par rapport aux autres types
comme les brins de nylon, de polypropylène, de poil, etc.…
Par respect de l’environnement, au lieu des moteurs à combustion interne, qui sont
utilisés par la plupart des modèles étrangers, on choisit un moteur électrique de faible
puissance et consommation, alimenté par une batterie rechargeable, pour l’entrainement en
rotation de la brosse. La transmissionest effectuée directement par un système de [pignons-
chaîne]. Les caractéristiques de cette varianteseront déterminées ultérieurement.
On a prévu l’utilisation de l’appareil dans les zones non électrifiées. En fait, il est
muni d’un dispositif de transmission venant de l’une des roues arrière dite « ROUE
ENTRAINEUSE ». Pour ce faire, on a à étudier la mise en place d’un système
Multiplicateur-Inverseur, composé d’engrenage, où le gros pignon est solidaire à la roue
entraineuse. Pour assurer un bon rendement, ce système est renforcé d’une multiplication par
Poulie-courroie jusqu’à l’axe de la brosse.
2èmevariante de transmission
Chapitre
4 PREMIERE VARIANTE DE TRANSMISSION
• Avance de poussée :
Plusieurs cas peuvent se présenter :
-Avance manuelle
-Avance fournie par un attelage mécanique ou animal
- Avance assurée par motorisation à l’aide d’un moteur thermique, gaz ou électrique (variante
théorique avec calcul de réduction)
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• Données :
Vp, vitesse de poussée = 0.6 [m/s], d’après les enquêtes menées auprès des agents de la voirie
n5 = 150 [min-1]
• Hypothèses :
m2 = m3 = m =3
d1 = 250 [mm]
d5 = 70 [mm]
d2 = 120[mm]
d3 = 57 [mm]
2V
IV.2.1 Détermination de la vitesse angulaire (ω2) de la roue menante :
d
ω ω
AN :
2 0.6
0.25
ω ω
ω 4.8 rad/s
2πn
IV.2.2 Détermination de la fréquence de rotation (n2) correspondante:
60
ω
n
ω
π
AN :
60 4.8
2 3.14
n2 = 46 [min-1]
d2 = m Z2
2
2
AN :
120
!
3
Z2 = 40
da = d2 + 2m
AN :
da = 120 + 2×3
da = 126 [mm]
df = d2- 2.5m
AN :
da = 120 – 2.5×3
da = 112.5 (mm]
d3 = m Z3
3
3
AN :
57
!"
3
Z3 = 19
2
$
3
AN :
40
$
19
i=2
n"
i
n
n" $ n
AN :
n" 2 46
n3 = 92 [min-1]
IV.2.9 Détermination du diamètre de tête de la roue menée :
da = d3 + 2m
AN :
da = 57 + 2×3
da = 63 (mm]
df = d3- 2.5m
AN :
da = 53 – 2.5×3
da = 45.5 (mm]
d ( d"
IV.2.11 Détermination de l’entraxe des deux roues :
'
2
120 ( 57
AN :
'
2
a = 88.5 [mm]
IV.2.12 Détermination du pas de dents :
p = m.�
ANDRIANEKENARIVO Fidinjara Edmond 20
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AN :
p = 3×3.14
p = 9.42
IV.2.13 Détermination de la hauteur de dents :
h = 2.25m
AN :
h = 2.25×3
h = 6.75
IV.3.2 Inconvénients par rapport aux autres types de transmission (exemple : pignons-
chaînes) :
• Les courroies ont une durée de vie plus limitée que la plupart des organes mécaniques,
il faut donc surveiller l’usure et prévoir un plan d’entretien périodique (Maintenance
préventive) pour palier au vieillissement de la courroie.
• Une tension initiale de la courroie est nécessaire pour garantir l’adhérence.
• Couple limité avec encombrement assez important.
• Paramétrage
• Données :
n5 = 150 [min-1]
d5 = 70 [mm]
n3 = n4 = 92 [min-1]
AN :
3.14 150 0.07
*
60
V=0.55 [m/s]
150 70
AN :
d6
92
d4 = 116 [mm]
d6 n-
IV.3.5 Détermination du rapport de multiplication (r) du système :
:
d- n6
150
AN :
:
92
r = 1.63
IV.3.6 Choix arbitraire de la courroie :
Après calculs des facteurs de choix : vitesse de la courroie, rapport de multiplication, le
tableau (9, annexes) nous mène à l’emploi d’une courroie à stries.
IV.3.7 Détermination de l’entraxe arbitraire :
amin = 0,55 (d5 +d4) + h
h : hauteur de la courroie, dans le cas de la courroie à stries, h = 2.20mm [01, P22 tableau 2-
10]
AN :
; 2' ( (
0+<6=<-/ +<6=<-/
6>
AN :
a=p+
p2 + q
q = 0,125(d5 – d4)2
AN :
p = 189.40
q = 264.5
a = 379.49 [mm]
Tolérance d’entraxe :
a – 1,5% L ≤ aréel ≤ a + 3% L
1
α = 180 – 60 (d4 – d5)
a
AN :
α = 172.88°
Après analyse de la qualité des fibres constituant la brosse qui, solidaire à la poulie
réceptrice, pouvant balayer un maximum de déchets de ½ Kg, soit à l’environ de P = 5[N] en
un seul coup, on peut établir la relation qui suit, en considérant la force de frottement entre
déchet-sol négligeable :
α = 30°
Fx1>C. sinα
Fx1 >2,5 [N] ; on a une valeur très faible de Fx1. Pour assurer que les déchets soient projetés
jusqu’au bout du bac,
F2 r2 = Fx3 r3
AN :
. -
. I
F2 =
F2 = 42.85 [N]
C2 = F2 r2
JKLK
MN
Pu = C2ω2 =
AN :
O.PQ PRN O
MN
Pu =
CT
C
SU
AN :
C
6B
N.V
Dans la pratique,
Pm = (2VT)/Ks
W
X? YZ
[
AN :
54 1.3
W
2 0.55
C2 = (T-t)×r2
\ W ] ^` a
_
AN :
3
\ 64 ] b c
0.07
To = 1/2 (T+t)
To = 21 [N]
d
X? ef
g
AN :
d
-6 .h
.--
F
W i b h(+ /
2
Dans notre cas, i conseillé à 1.6 [Mpa] soit i =1.6×106 [Pa]
2W ] d
m
2i h
AN :
2 64 ] 89
m
2 1.6 10 0.0022
b = 0.0055 [m], valeur normalisée : b = 10 [mm]
∆l% = K×L×To
AN :
∆l% = (1/1.3)×1.050×21
∆l = 16.96%
L’avance de l’appareil dans le cas de l’attelage mécanique (manuel ou traction animale), aussi
bien que par un moteur thermique, est considérée comme identique à celle de la vitesse
manuelle Vp.
FV
P=
η
Avec :
Cmω
P=
η
Rappelons que :
Pour diminuer la vitesse angulaire trop élevée d’un moteur électrique ou thermique
jusqu’à la valeur proche de celle dont on a besoin, on peut utiliser les méthodes qui suivent :
• Un réducteur de vitesse.
• Données :
n1 = 300 [min-1]
Pm = 250 [W]
n2 = 46 [min-1]
ω2 = 4,8 [rad/s]
Pr = Pu = 78.5 [W]
d2< 250 [mm] (structure du mécanisme)
4.8 0.2
AN :
*
2
V = 0.48 [m/s]
4 5 4 5
V.4 Détermination du diamètre primitif de référence (d1) de la poulie motrice :
*
60 60
d
7 8
7n
46 0.2
AN :
d
300
d1 = 30.66[mm] ; on prend d1 = 32 [mm]
d n
V.5 Détermination du rapport de multiplication (r) du système :
:
d n
300
AN :
:
46
r = 6.5
Chapitre
CALCUL DE LA TRANSMISSION PAR CHAINE
6
Machine d’entrainement : moteur électrique (250[W], 24[V] ,300 [min-1]) alimenté par une
batterie rechargeable (Lithium Li-ion, 36[V], 10[Ah]) et équipé d’une transmission
mécanique. Ce Kit est utilisé par les Vélos à assistance électrique. [9]
Machine entrainé : brosse avec une absorption régulière de puissance et un sens de rotation
irréversible.
Dans le domaine d’utilisation prévu, l’emploi d’une chaîne à rouleaux suivant la norme ANSI
s’impose.
* b c
19 100
AN :
60 300
*
19 100
V =9.47 [m/s]
* 19 100
b c
AN :
9.47 19 100
2
150
d2 = 120 [mm]
Les nombres de dents des pignons sont déterminants dans la tenue à l’usure et au
fonctionnement d’une transmission par chaîne. Non seulement des nombres de dents trop
faibles se traduisent par l’effet polygonal (à plusieurs angles) gênant, mais la chaîne est
également soumise à des mouvements plus intenses des articulations, c’est-à-dire à une usure
supérieure.
• L’effet polygonal :
Il ressort du diagramme 2-1 (annexe 2) qu’une chaîne à rouleaux est soumise à un effet
d’accélération et de décélération lors de son engagement dans le pignon et à la sortie de ce
dernier. La chaîne exécute en outre un mouvement de montée et de descente. Le
fonctionnement irrégulier augmente progressivement avec un nombre de dents décroissant.
Les pignons munis d’un nombre réduit de dents induisent en supplément des charges
dynamiques dans la chaîne, car les forces de traction à transmettre sont constamment
accélérées et retardées par intervalles. Ce qui signifie pour la chaîne une contrainte de fatigue
accrue.
o 1
o 1
Rapport d’engrenage :$
1 1
2
2
AN :
300 25
2
150
Z2 = 50
360
2p
q m:r r r \s
• Au niveau du pignon :
360
2p 14.4°
25
•
360
Au niveau de la roue :
2p 7.2°
50
Lors de son engagement et de sa sortie dans le pignon et dans la roue, une articulation est
soumise respectivement à une rotation de 14.4° et de 7.2°.
VI.6 Facteurs correctifs Y :
Charge d’impact : Fonctionnement sans à-coup : machines avec une absorption régulière de
puissance et un sens de rotation irréversible.
d
XY
g
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AN :
250
d
9.47
F = 26.39 [N]
AN :
.
C2 = 26.39 ×
C2 = 1.58 [N.m]
Nous trouvons ensuite dans le tableau 2-4(annexe2) que la puissance requise de 250 [W] est
transmissible pour n = 300[min–1] et le nombre de dents présélectionné Z1 = 25. Une valeur de
4.37 kW est admissible. Une lubrification par compte-gouttes s’impose, afin d’obtenir
l’endurance de base à l’usure de 15.000 heures de fonctionnement environ.
(u w
Nombre de maillons (M) :
t (v( (x
2 v
n= nombre de dents du pignon
2'
N= nombre de dents de la roue
v
C
a=entraxe prévue en mm
P=pas de la chaîne en mm
X=coefficient pris dans le tableau 2-6(annexe2)
Y=nombre de maillons à ajouter pour obtenir le nombre pair supérieur
(u 25 ( 50
37.5
2 2
2 450
v 70.866
12.7
w 31.66
0.446
v 70.866
Y=1.188
M=110
c=450+41.91= 491.91[mm]
√3z ] 3'
5
4
√3 491.91 ] 3 450
5
4
D=86.032[mm]
Chapitre
7 DIMENSIONNEMENT DE L’AXE 1
Dans tous les calculs, on ne tient pas compte de son propre poids.
Pour des raisons de sécurité et de commodité des calculs, arbitrairement on suppose que la
poulie réceptrice est de forme cylindrique pleine (sans tenir compte des évidements, de la
rainure de clavetage et de l’alésage pour l’axe), de rayon R2 = 0.041[m], de largeur b2 =
0.015[m] tel que :
Rp = Pp
Rp π +}2 / b2 g
Avec :
AN :
Ne connaissant pas encore la valeur exacte du diamètre de l’alésage du moyeu ni son diamètre
extérieur, aussi bien que pour des raisons de sécurité et pour la commodité des calculs,
considérons que le moyeu et la roue de la chaîne soient solidaires, homogènes et de forme
cylindrique pleine (donc en supposant aussi que les dents de la roue soient pleines), de rayon
R2 =0.100 [m], de largeur b2 =0.010[m] et tel que :
Rr π +}2 / b2 g
Avec :
AN :
Pour les même raisons que celles des calculs précédents : l’axe de la brosse en bois avec un
diamètre d’alésage et un diamètre extérieur encore à déterminer ; brins en fibre d’acier,
supposant que ces deux derniers soient homogènes et en bois de pin, de forme cylindrique
pleine en négligeant les deux trous pour goupilles dans l’axe, de rayon Rb = 0.150 [m], de
largeur l = 0.862 [m] et tel que :
Q π +}m / l g
‹
Š
Œ
AN :
298.72
Š
0.862
q = 346.54 [N/m]
Conditions d’équilibre :
• Torseur nul
∑dŽA• 0
∑•‘ dŽA• 0
• Equations d’équilibre :
RA + RB - RR-RP- Q = 0
RR L1+RP L2 + Q L3 –RBL4 =0
AN :
RA + RB – 24 - 6 – 298.72= 0
RB = 159.60 [N]
RA = 169.12 [N]
Zone❶ : 0 ≤ x ≤ L1
• Pour x = 0
T=RA=169.12 [N]
• Pour 0 < x <L1
T=RA=169.12 [N]
• Pour x = L1
T=RA=169.12 [N]
Zone❶ : L1 ≤ x ≤ L2
• Pour x = L1
T=RA=169.12 [N]
• Pour L1< x < L2
T=RA- RR =145.12 [N]
• Pour x = L2
T=RA- RR =145.12 [N]
Zone❶ : L2 ≤ x ≤ L3 - (l/2)
• Pour x = L2
T=RA –RR =145.12 [N]
• Pour L2< x < L3 - (l/2)
T=RA - RR - RP =139.12 [N]
• Pour x = L3 - (l/2)
T= RA - RR - RP =139.12 [N]
f = 145.12 x + 1.2
Zone❶ : L3 + (l/2) ≤ x ≤ L4
• Pour x = L2 f= RA.x - RR. (x-L1) – RP(x-L2) – q.l (x – L3 )
f = RA.L2 - RR. (L2-L1)
• Pour x = L3 + (l/2)
f = 10.63 [N.m]
f= 3.55 [N.m]
• Pour L3 + (l/2) < x < L4
Zone❶ : L2≤ x ≤ L3 – (l/2)
f= RA.x - RRx+ RRL1 - RPx + RPL2 – q.l (x- L3 )
f= RA.x - RR. (x-L1) – RP(x-L2)
• Pour x = L2 f =( RA - RR - RP - ql)x + RRL1 + RPL2 + q.l.L3
f= RA.L2 - RR. (L2-L1) f= -159.6 x + 152.74
f= 10.63 [N.m] • Pour x = L4
• Pour L2< x < L3 – (l/2) f= -633.42 L4 + 606.18
f= (RA-RR-Rp) x + RRL1 + f= 0
RpL2
f= 139.12 x + 1.59
• Pour x = L3 – (l/2)
f= 561.44 [L3 – (l/2)] +1.59
f= 12.02 [N.m]
• Résistance à la flexion,
Le diamètre minimal se détermine par la relation :
••–—?>A
i?>A
ω
Condition de résistance :
••–—?>A
i?>A ˜ i><?
ω
x?>A
™š› 03 9 3
Où ω œ•žŸ
avec –— 6
et
••–—?>A
D’où :
i><? ¡ 03 ¢
"
¢ 32 ••–—?>A
5 ¡£
π i?>A
AN :
32 12.02 10"
5 ¡£
¢
3.14 276.5
D min = 8 [mm]
• résistance à la torsion
1er cas : l’axe est entrainé en rotation par la poulie réceptrice, donc la roue de la chaîne tourne
librement.
¢ •\?>A
¡£
0.2¤><?
AN :
i><? 276.5
¤><?
s 2
2 3 10"
¡ £
¢
0.2 276.5
Dmin = 6 [mm]
2èmecas : l’axe est entrainé en rotation par la roue de la chaîne, donc la poulie réceptrice
tourne librement.
¢ •\?>A
¡£
0.2¤><?
AN :
2 19 10"
¡ £
¢
0.2 276.5
Après les calculs, on a trouvé des différentes valeurs du diamètre minimal de la section
dangereuse.
Ainsi, pour que l’axe 1 soit résistant à la flexion et à la torsion, on peut prendre une valeur D
= 48 [mm] pour cette section.
Chapitre
8 REDIMENSIONNEMENT DE L’AXE 1 :
Ainsi, après le dimensionnement, on peut établir les côtes fonctionnelles (voir planche N°04)
Pour déterminer son centre de gravité (G), partageons le, selon la structure du mécanisme,
qu’indique le schéma ci-dessus, en n solides notés (Si), géométriquement simples, de masses
(mi) et de centre de gravité (Ai) connus. Le centre de gravité (G) de (S) se détermine à partir
de la relation :
¬
©ª-n+[ª «‘ª /
OG ¬
©ª-n+[ª /
AN
OA1 8.5 OA2 28.5 OA3 49 OA4 78 OA5 529 OA6 964.5
0 0 0 0 0 0
0 ❶ 0 ❶ 0 ❶ 0 ❶ 0 ❶ 0 ❶
OG 511.52
0
0 ❶
C ± C@ g ± *@
@¦ @¦
Avec :
P= g × (V1+V2+V3+V4+V5+V6+V7+V8-V9-V10)
AN:
PT = QT =126.24 [N]
Ainsi,
Rp = Pp
Rp π +}2 ] 0.020 / b2 g
Avec :
AN :
Rp = 4.65 [N]
Rr π +}2 ] 0.020 / b2 g
Avec :
AN :
Rr = 23.21 [N]
Qb π +}m ]0.024 / l g
AN :
Qb = 291.07 [N]
‹m
Š
Œ
AN :
291.07
Š
0.862
q = 337.67 [N/m]
Torseur nul
∑dŽA• 0
∑•‘ dŽA• 0
Equations d’équilibre :
RA + RB - RR-RP- Qb- QT = 0
AN :
RA + RB – 23.21 – 4.65 – 291.07 – 126.24= 0
23.21 ×0.05+4.65×0.065+ 291.07× 0.506 –RB×0.957 + 126.24×0.487=0
RB = 219.67[N]
RA = 225.5 [N]
Zone❶ : 0 ≤ x ≤ 0.017
f = - 6.765 x2
• Pour x = 0
f =0
• Pour x = 0.017
f = -0.00195 [N.m]
Zone❶ 0.983 ≤ x ≤ 1
f= -0.23(x-0.0085) +225.5(x-0.0245) -0.56(x-0.0285)-0.98(x-0.049)-3.87(x-0.078)-23.21(x-0.0745)
-4.65(x-0.0895)-410.760(x-0.529)-0.34(x-0.9645)-0.34(x-0.976)+219.67(x-0.980)-6.765(x-0.983)2
• Pour x = 0.983
f= -0.00195 [N.m]
• Pour x = 1
f=0
••–—?>A
i?>A
ω
Condition de résistance :
••–—?>A
i?>A ˜ i><?
ω
x?>A
™š› 03 9 3
Où ω
œ•žŸ
avec –— 6
et
••–—?>A
D’où :
i><? ¡ 03 ¢
"
¢ 32 ••–—?>A
5 ¡£
π i?>A
AN :
¢ 32 15.804 10"
5 ¡£
3.14 276.5
D min = 10 [mm]
A la torsion, on a toujours :
Le guidage en rotation de l’axe est assuré par des roulements à une rangée de billes
Dans notre cas, vue la structure du châssis, l’alignement des paliers est difficile à obtenir.
Il y a donc nécessité de possibilité de rotation radiale au niveau des roulements pour le bien
positionnement de l’axe 1.
En plus des facteurs de choix,après analyse de la charge appliquée aux roulements, charge
radiale assez importante avec charge axiale modérée, le tableau [2-1(annexe2)] nous mène au
roulement à bille à contact radiale auto aligneur.
IX.2 Lubrification :
Avantage :
• diminution des frottements
• réduction de l’usure
• protection contre la corrosion
• contribution au refroidissement
• vibration minimale
Choix du lubrifiant :
-30°c < t° de travail < +120°c : graisses composées d’huile minérale et de matières
saponifiables (lithium, sodium, potassium…)
n = 150 min-1
d=20
D=42
B=42
r=0.6
C0 = 5000 N
C = 9360 N
• Désignation :
62 20 .2RSR .N
²
; + /³
C
Pour les roulements à billes, P = Fr : Chargement radial réellement supporté par le roulement
[N], équivaut respectivement pour le roulement 1 et 2 à RA et RB (chapitre...)
9360 "
; + / 58.75 10 \qT:s
.
2407.67
9360 "
; + / 48.34 10 \qT:s
.
2569.38
; 10
; µ
60
58.75 10
; 6.52 10h ¶rT:rs
. µ
60 150
48.34 10
; 5.37 10h ¶rT:rs
. µ
60 150
º 1 ¾
¢
¸ @¦ ¼
°
1 1
¢ ¢
;·. Àb ( cÁ
; . ; .
°
1 1
¢ ¢
;·. Àb ( cÁ
58.75 10 48.34 10
• En heures :
26.52 10 10
;·. 2.94 10h ¶rT:rs
µ
60 150
à É
ÆÇ
ÃÄ.nÅ
°À Á
5 1 ] d'Ârzd r
È
n.9Ï¢
nÅÍ
ÆÅ.Å
°À Î.2 nÅÎ Á
d r 0.042
9.9¢Í
D = 0.958
ramasseur
Evaluation économique et
Impacts environnementaux
Chapitre
EVALUATION ECONOMIQUE
12
Dans cette partie, les données ne sont pas assez suffisantes pour permettre d’effectuer
un calcul complet. A titre d’orientation pour une évaluation rapide, nous proposons seulement
dans le tableau suivant les coûts de fabrication des différents mécanismes ayant été étudiés.
Pour le calcul de la rentabilité, nous devons avoir les données complètes concernant les
machines et mécanismes nécessaires à la production en série, faire l’étude de risques, faire les
évaluations à moyen et à long terme.
Rivets 30 60 1800
Boulon HM8 + 12 +
Ecrou M16 + 2+
rondelle 24 4000
Boulon M10 + 4+
Boulon M8 + 4+
rondelle 16 6000
TOTAUX 522900
Pour les mains d’œuvres, les opérations de tournage, de fraisage, de soudure, jusqu’à
l’assemblage des pièces constitutives de l’appareil sont estimés à environ 300 000 [Ar]
Chapitre
13 CONCEPTS ENVIRONNEMENTAUX
Le mot « environnement » a beaucoup évolué. Il est devenu un terme qui recouvre des
sens relativement varié, un vocabulaire spécialisé. On constate qu’il existe plusieurs versions,
formulations, interprétations ou différentes variantes de définition de l’Environnement.
Le mot environnement est polysémique, c’est-à-dire que ce terme peut porter plusieurs
sens ou s’accompagner de connotations diverses selon que l’on est économiste, juriste,
architecte, mécanicien, agronome, politicien, religieux, etc. et même selon le type de métier.
C’est pourquoi il est intéressant, voir même très important de distinguer étymologiquement
l’évolution de ce mot « environnement » afin de pouvoir opter une définition consensuelle.
naturel qui entoure l’homme est plus récent et s’est développé dans la seconde moitié
du 10ème siècle
XIII.1 Définition contextuelle de l’environnement :
L’environnement peut être défini comme étant l’ensemble des caractéristiques physiques,
chimiques et biologiques des écosystèmes plus ou moins modifiées par l'action de l'homme.
L’entourage biologique (l’homme, la faune : ensemble des espèces animales vivant dans un
espace ou habitat déterminé, la flore : ensemble des espèces végétales croissant dans une
région). L’entourage physique : l’équilibre biologique, les ressources naturelles, le climat et le
sol. L’entourage socioculturel, le patrimoine naturel ou culturel engendré par la nature ou crée
par l’homme, l’organisation sociale. L’interaction de ces différents éléments ainsi que toute
croissance directe ou indirecte engendrée par une exploitation abusive de l’environnement
Dit de son nom (« Balai-ramasseur »), c’est un appareil de nettoyage, conçu dans le but
de maintenir la propreté de l’environnement physique.
D’un autre côté, la perception de cet appareil n’est pas toujours aussi positive qu’il l’est.
Conclusion
L’environnement sanitaire est l’un des indices de la situation économique d’un Pays.
Dans notre cas, le point de vue est encore négatif, constatant la saleté publique, aussibien que
privée. Evidemment, la première solution est le changement de pensées et de mauvaises
habitudes.
Sur ce, c’est un appareil beaucoup plus pratique par rapportà l’utilisation d’un simple
balai et d’une pelle. Il peut « balayer » et « ramasser » dans un minimum de temps avec de
bonne qualité de travail. Son seul point négatif, au niveau des employés,c’est qu’un seul de
son type peut remplacer les tâches d’une dizaine de personnes, conduisant au chômage de ces
derniers. Par contre, on peut leurs créer de nouvelles emplois comme main d’œuvres pour la
production et la maintenance de l’appareil.
En bref, l’élaboration d’un tel projet est un grand saut pour nous mener auxnormes les
conditions sanitaires des citoyens Malagasy, favorisant ledéveloppement durable de
Madagascar. Et en plus, toutes les pièces constitutives de l’appareil sont manufacturées sur
place.
Bibliographie
1. CHEVALIER A.« GUIDE DU DESSINATEUR INDUSTRIEL »
Edition : 2004, Hachette technique
2. FAG Kugelfischer AG, « MONTAGE ET DEMONTAGE DE ROULEMENT »
3. KOUJNETSOV A.K / JOUKOV K.P« CALCUL ET PROJET D’ELEMENTS DE MACHINE »
Edition école supérieure Moscou 1980
4. POULET B. / BARLIER C. « MEMOTECH GENIE MECANIQUE, Productique mécanique »
Collection A. clapiez
Edition : Casteilla, deuxième
5. REXNORD, « LA CONCEPTION DE LA TRANSMISSION PAR CHAINE »
Un guide pour le calcul et la conception des transmissions par chaînes,
Comptetenu de critères spécifiques aux applications »
Web graphie
1. www.balaitou.net
2. www.brampton-renold.com
3. http://Joho.monsite.orange.fr
4. www.wikipedia.org
5. http://ptetoile.free.fr/
6. www.bergor.ca
7. www.Stiga-park.com
8. www.godet.com
9. www.moteuretvelo.fr
Photo 1-11 : balayeuse mécanique Photo 1-12 balayeuse pour chariot élévateur
Source : www.balaitou.net Source : www.balaitou.net
Photo 1-23 : brosse en brin d’acier trempé Photo 1-24 : brosse en combinaison de
Source : www.bergor.ca brins de polypropène et d’acier
Source : www.bergor.ca
Diagramme 2-5 : diagramme en barres des vitesses de rotation pour le pas de chaîne à choisir en
fonction de la vitesse de rotation du pignon d’entrainement
Tableau 2-6 : Puissances transmissibles(KW) pour des chaînes à rouleaux 08 B – 1 pas de 12,7 mm,
type européen
Source : Rexnord- LA CONCEPTION DE LA TRANSMISSION PAR CHAINE
Source : www.brampton-renold.com
Source : www.brampton-renold.com
Source : http://Joho.monsite.orange.fr
Planches à dessins :
Nom : ANDRIANEKENARIVO
Prénoms : Fidinjara Edmond
Adresse : B 422 bis Anatihazo-Isotry
Téléphone : 032 53 186 50
Mail : nekenarivo@hotmail.fr
THEME DU MEMOIRE
ETUDE, CONCEPTION, ET REALISATION
D’UN NOUVEAU MODELE DE
BALAI RAMASSEUR
Nombre de pages : 112
Nombre de tableaux : 17
Nombre de figures : 24
RESUME
Dans la partie économique, nous avons pu établir un devis estimatif du mécanisme avec un regard
sur la protection de l’environnement.
ABSTRACT
The objective of this work is to design a prototype model of Brush-Pick-up adaptable to the existing
situation in Madagascar. With this intention, one had to seek the already existing types and mechanisms,
to study them and put them in report at the current context of the country. Thus, our study is devoted to
the design of two transmission’s alternatives of movement, for the swing drive of the brush, and of two
handling’s modes of the apparatus (by traction or thorough).
In the economic part, we established an approximate estimate of the mechanism costing with regard
on the protection of the environment.