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Marchandises dangereuses
Module
Transporteurs de marchandises dangereuses
Intitulé Cours de sensibilisation initial – Catégorie 10 - OPS
Durée 7 heures
Basé sur la Règlementation DGR IATA– 63ème édition 2022 – Instructions techniques OACI 2021/2022
THEME Réf IATA Page
I. INTRODUCTION 3
1. HISTORIQUE (DGR XXI) 3
2. PHILOSOPHIE GENERALE (DGR XXI) 3
3. LEGISLATION 3
4. LE DANGER PAR AVION (DGR 5.0.4) 4
II. CHAMP D’APPLICATION (PARTIE 1) PARTIE 1 5
1. FONDEMENTS DE LA REGLEMENTATION SCOETDG (DGR 1.1) 1.1 5
2. APPLICATION DE LA REGLEMENTATION (DGR 1.2) 1.2 5
3. DEROGATIONS (DGR 1.2.6) 1.2.6 5
4. EXCEPTIONS (DGR 1.2.7) 1.2.7 5
5. LES RESPONSABILITES DES EXPEDITEURS (DGR 1.3) 1.3 6
6. LES RESPONSABILITES DES EXPLOITANTS (DGR 1.4) 1.4 6
7. LA FORMATION (DGR 1.5) 1.5 6
8. INSTRUCTIONS ADEQUATES POUR L’EXPEDITION DE BATTERIES AU LITHIUM EN VERTU DE LA SECTION II (DGR 1.6) 7
9. PROCEDURES SPECIFIQUES AUX OPERATEURS 1.6 7
10. RAPPORT D’INCIDENTS ET D’ACCIDENT (DGR 1.8) 1.8 7
III. RESTRICTIONS (PARTIE 2) Partie 2 8
1. MARCHANDISES DANGEREUSES INTERDITES AU TRANSPORT AERIEN (DGR 2.1) 2.1 8
2. MARCHANDISES DANGEREUSES CACHEES (DGR 2.2) 2.2 8
3. MARCHANDISES DANGEREUSES TRANSPORTEES DANS LES BAGAGES DES PASSAGERS OU DES MEMBRES D’EQUIPAGE (DGR 2.3) 2.3 10
4. MARCHANDISES DANGEREUSES DANS LA POSTE AERIENNE (DGR 2.4) 2.4 12
5. MARCHANDISES DANGEREUSES DE L’EXPLOITANT (DGR 2.5) 2.5 12
6. MARCHANDISES DANGEREUSES EN QUANTITES EXCEPTEES (DGR 2.6) 13
7. MARCHANDISES DANGEREUSES EN QUANTITES LIMITEES (DGR 2.7) 13
8. LES DIVERGENCES DES ETATS ET DES EXPLOITANTS (DGR 2.8) 2.8 14
9. PROCEDURES SPECIFIQUES AUX OPERATEURS 14
10. CONDUITE A TENIR EN CAS DE DECOUVERTE D’ARTICLES INTERDITS 14
11. RECONNAISSANCE DES MARCHANDISES DANGEREUSES CACHEES OU NON DECLAREES 14
IV. CLASSIFICATION (PARTIE 3) Partie 3 15
1. LES CLASSES ET LEURS DIVISIONS (3.0.2) 3.0.2 15
2. LES GROUPES D’EMBALLAGES (DGR 3.0.3) 3.0.3 17
V. IDENTIFICATION (PARTIE 4) Partie 4 19
1. LA LISTE ALPHABETIQUE DES MARCHANDISES DANGEREUSES (DGR 4.2) 4.2 19
2. LES DISPOSITIONS PARTICULIERES (DGR 4.4) 4.4 19
VI. EMBALLAGES ET INSTRUCTIONS D’EMBALLAGE (PARTIE 5) Partie 7 20
1. LES EMBALLAGES A SPECIFICATIONS ONU 7.1 20
2. LES EMBALLAGES NON SPECIFIES 7.1.7 21
3. FUTS OU JERRICANS EN PLASTIQUE ET GRV (DGR 5.0.2.15) 7.2 22
4. LES SUREMBALLAGES (DGR 5.0.1.5) 7.1.5.5 22
VII. MARQUAGE ET ETIQUETAGE (PARTIE 7) Partie 7 23
1. MARQUAGE DES COLIS (DGR 7.1) 7.1 23
2. MARQUAGE DES SUREMBALLAGES (DGR 7.1.7) 7.1.7 23
3. ETIQUETAGE DES COLIS (DGR 7.2) 7.2 24
4. BATTERIES AU LITHIUM (DGR 7.1.5.5) 7.1.5.5 24
Partie 8 25
1. DECLARATION DE L’EXPEDITEUR POUR MARCHANDISES DANGEREUSES DGD (DGR 8.1) 8.1 26
2. LA LETTRE DE TRANSPORT AERIEN (DGR 8.2) 8.2 26
IX. LE TRAITEMENT DES MARCHANDISES DANGEREUSES (PARTIE 9) Partie 9 27
1. PROCEDURES D’ACCEPTATION (DGR 9.1) 27
2. ENTREPOSAGE (DGR 9.2) 27
3. CHARGEMENT (DGR 9.3) 9.3 27
4. INSPECTION AVANT CHARGEMENT ET APRES DECHARGEMENT – COLIS ENDOMMAGES (DGR 9.4.1) 9.4.1 30
5. LA NOTOC (DGR 9.5.1.1) 9.5.1.1 30
6. LES CODES CARGO IATA (IMP) 32
7. OPERATIONS EFFECTUEES PAR HELICOPTERE (DGR 9.9) 9.9 32
I. INTRODUCTION
Les marchandises dangereuses peuvent être transportées en toute sécurité par voie aérienne, à condition que certains principes soient rigoureusement
respectés. La règlementation pour le transport des marchandises dangereuses de l’IATA est un manuel simple à utiliser reposant sur les instructions
techniques pour la sécurité du transport aérien des marchandises dangereuses de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACi). LA règlementation
couvre l’ensemble des aspects liés au transport des marchandises dangereuses : classification, conditions d’acceptabilité pour le transport aérien,
marchandises dangereuses interdites au transport aérien, emballages, …
3. LEGISLATION
La Règlementation pour le transport des marchandises dangereuses de l’IATA tient compte des spécificités propres à chaque Etat ou à chaque compagnie. Lors
de l’utilisation de cette règlementation, il est indispensable de vérifier ces spécificités, appelées divergences.
Le transport aérien de marchandises dangereuses doit être effectué conformément à l’annexe 18 de la Convention de Chicago (dans sa dernière version) et
complétée par les Instructions techniques pour la sécurité du transport aérien des marchandises dangereuses (Doc 9284-AN/905 de l’OACI), y compris ses
suppléments et tout autre addendum ou correctif (voir CAT.GEN.MPA.200 du règlement UE n°965/2012 de la commission du 5 octobre 2012 (AIR-OPS)
modifié).
La règlementation et ce cours sont basés sur les dispositions réglementaires suivantes :
A. Les recommandations émises par l'OACI sont regroupées au sein de 19 annexes à la convention relative à l'aviation civile
internationale
La règlementation pour la sécurité du transport aérien de marchandises dangereuses est reprise au sein de l’annexe 18Les instructions techniques pour la
sécurité du transport aérien des marchandises dangereuses de l’OACI 2019/2020 – Doc 9284-AN/905.
B. Le règlement (UE) N° 965/2012 de la Commission du 5 octobre 2012 déterminant les exigences techniques et les procédures
administratives applicables aux opérations aériennes conformément au règlement (CE) no 216/2008 du Parlement
européen
Ce texte donne des indications relatives à la notion d’accident ou d’incident impliquant des marchandises dangereuses :
• un « accident concernant des marchandises dangereuses » désigne un événement associé et lié au transport de marchandises dangereuses par
voie aérienne causant des blessures graves ou la mort d’une personne ou des dommages matériels importants ;
• un « incident concernant des marchandises dangereuses » désigne :
a) un événement, autre qu’un accident concernant des marchandises dangereuses, associé et lié au transport de marchandises dangereuses
par voie aérienne, ne survenant pas nécessairement à bord d’un aéronef, et causant des blessures à une personne, des dommages
matériels, un incendie, des bris, des déversements, des fuites de fluides ou des radiations, ou se traduisant par tout autre signe de
dégradation de l’intégrité de l’emballage ;
b) tout événement lié au transport de marchandises dangereuses qui met sérieusement en danger un aéronef ou ses occupants ;
• La partie CAT.GEN.MPA.200, applicable aux opérations de transport aérien commercial notifie les dispositions à respecter par les opérateurs
• La sous-partie G de l’annexe V relatives aux agréments spécifiques, donne les procédures à suivre à respecter par les exploitants désireux de
transporter des marchandises dangereuses.
EXIGENCES APPLICABLES AUX ORGANISMES POUR LES OPERATIONS AERIENNES : ORO.GEN.110 J) – RESPONSABILITES DE L’EXPLOITANT :
L’exploitant établit et maintient des programmes de formation destinés au personnel sur les marchandises dangereuses, comme exigé par les Instructions
techniques ; ces programmes sont soumis à l’examen et à l’approbation de l’autorité compétente. Les programmes de formation sont proportionnés aux
responsabilités du personnel
OPERATIONS DE TRANSPORT AERIEN COMMERCIAL : CAT.GEN.MPA.200 – TRANSPORT DE MARCHANDISES DANGEREUSES :
a) Sauf autorisation en vertu de la présente annexe, le transport aérien de marchandises dangereuses est effectué conformément à l’annexe 18 de la
Convention de Chicago dans sa dernière version et complétée par les Instructions techniques pour la sécurité du transport aérien des
marchandises dangereuses (Doc 9284-AN/905 de l’OACI), y compris ses suppléments et tout autre addendum ou correctif.
b) Le transport de marchandises dangereuses effectué exclusivement par un exploitant agréé conformément à l’annexe V (partie SPA), sous-partie G,
sauf :
1) lorsque les marchandises ne sont pas soumises aux instructions techniques conformément à la partie 1 desdites instructions ; ou
2) lorsqu’elles sont transportées par des passagers ou des membres d’équipage, ou se trouvent dans les bagages, conformément à la partie 8
des instructions techniques.
c) Un exploitant établit des procédures pour faire en sorte que toutes les mesures raisonnables soient prises pour empêcher le transport de
marchandises dangereuses à bord par inadvertance.
d) L’exploitant fournit aux membres du personnel les informations nécessaires leur permettant d’exercer leurs responsabilités, comme exigé par les
instructions techniques.
e) Conformément aux Instructions techniques, l’exploitant rapporte sans délai à l’autorité compétente et à l’autorité concernée de l’État dans lequel
l’événement s’est produit :
1) tout accident ou incident concernant des marchandises dangereuses ;
2) la découverte de marchandises dangereuses non déclarées ou mal déclarées dans le fret ou le courrier ; ou
3) la constatation que des marchandises dangereuses sont transportées par des passagers ou des membres d’équipage, ou se trouvent dans
leurs bagages, en l’absence de conformité avec la partie 8 des instructions techniques.
f) L’exploitant veille à ce que les passagers soient informés sur les marchandises dangereuses conformément aux instructions techniques.
g) L’exploitant s’assure que des notes d’information sont transmises aux points d’acceptation du fret, afin de fournir des renseignements sur le
transport de marchandises dangereuses comme exigé par les instructions techniques.
En 1953, les compagnies aériennes membres de l’IATA se sont aperçues que de plus en plus d’articles et de matières ayant des propriétés dangereuses
devaient être expédiées par voie aérienne, et que si leur transport n’était pas réglementé, cela risquerait d’avoir des effets néfastes sur la sécurité des
passagers, des membres d’équipage et des avions. La première réglementation pour le transport des marchandises dangereuses a été publiée en 1956. La
Règlementation pour le transport des marchandises dangereuses de l’IATA est publiée conformément aux Résolutions 618 et 619 de l’IATA. La réglementation
IATA est fondée sur les spécifications de l’Annexe 18 à la Convention relative à l’aviation civile internationale et aux instructions techniques pour la sécurité du
transport aérien des marchandises dangereuses (Doc 9284-A/905) de l’OACI.
En outre, dans certains cas, l'équipement de l'avion (en oxygène par exemple) peut accroître le danger de certains produits.
Des procédures rigoureuses et une application stricte des dispositions réglementaires permet de diminuer considérablement les dangers et de tendre vers ce "
risque 0 «.
De plus, la réglementation est évolutive, elle est revue chaque année à la lumière des incidents qui se sont produits, qui, par définition pourraient se
reproduire, et fait l'objet de mises à jour.
L’élaboration des procédures recommandées pour le transport des marchandises dangereuses (sauf les matières radioactives), est faite par le Sous-comité
d’Experts en matière de transport des marchandises dangereuses du Conseil économique et social des nations Unies.
Dans les cas d'extrême urgence ou lorsque d'autres modes de transport sont inutilisables en pratique ou qu'il est contraire à l'intérêt public de respecter
intégralement les spécifications prescrites, les États intéressés peuvent accorder une dérogation aux dispositions de la présente Réglementation pourvu que,
dans ces cas, l'impossible soit fait pour assurer un niveau général de sécurité du transport équivalent à celui prescrit dans la Réglementation
À l’exclusion des renseignements fournis au personnel de l’exploitant, les dispositions de la réglementation ne s’appliquent pas aux marchandises dangereuses
transportées par avion en vue :
1. d'administrer des soins médicaux à un patient en cours de vol lorsque ces marchandises dangereuses :
Ont été placées à bord avec l'approbation de l’exploitant ; ou
Font partie de l'équipement permanent de l'avion lorsqu'il a été adapté pour un usage spécialisé, dès lors que :
- Les bouteilles de gaz ont été spécifiquement fabriquées dans le but de contenir et de transporter ce gaz particulier ;
- L’équipement contenant des batteries à électrolyte est conservé et, si nécessaire, sécurisé en position verticale pour éviter la fuite
de l'électrolyte.
2. d'administrer des soins vétérinaires ou d’utiliser un pistolet d'abattage pour un animal, en cours de vol ;
3. d'effectuer un largage pour des activités liées à l'agriculture, à l'horticulture, à la sylviculture, à la prévention des embâcles, au dégagement des
glissements de terrain ou à la lutte contre la pollution ;
4. d'effectuer un largage ou un déclenchement pour des activités liées à la prévention des avalanches
5. d'assurer une assistance en vol dans le cadre d'opérations de recherche et de sauvetage ;
6. d'assurer le transport de véhicules dans des avions conçus et modifiés pour le transport de véhicules, toutes les prescriptions ci-après étant
respectées :
Les autorités appropriées des États intéressés ont délivré une autorisation et ont prescrit des conditions spécifiques pour le vol en
question de l’exploitant ;
Les véhicules sont arrimés en position normale ;
Les réservoirs de carburant sont remplis de manière à éviter le déversement de carburant durant le chargement, le déchargement et le
transit ;
Des niveaux d'aération adéquats sont maintenus dans le compartiment de l'avion dans lequel les véhicules sont transportés.
7. les marchandises dangereuses qui sont nécessaires à la propulsion des engins de transport ou au fonctionnement de leur équipement spécialisé
pendant le transport (p. ex. groupes frigorifiques) ou qui sont requises du fait des règlements d'exploitation (p. ex. extincteurs) (voir 2.5) ;
8. les marchandises contenues dans des excédents de bagages transportées comme fret, sous réserve que :
L’excédent de bagages ait été consigné comme fret par ou par le passager ou pour son compte ;
Seules les marchandises dangereuses autorisées par et en accord avec 2.3 soient transportées dans des bagages de soute ;
L’excédent de bagages porte l'inscription « Excédent de bagages consigné comme fret ».
Concernant les points 1,2, 3 et 4, des dispositions doivent être prises pour charger et fermer les marchandises dangereuses pendant le décollage et
l'atterrissage et à tout autre moment lorsque cela est jugé nécessaire par le commandant de bord. Ces mêmes marchandises peuvent être acceptées sur un vol
effectué par le même avion avant ou après un vol lorsqu'il est impossible de charger ou de décharger les marchandises dangereuses immédiatement avant ou
après le vol, sous réserve des conditions suivantes :
a) les marchandises dangereuses doivent pouvoir résister dans des conditions normales de transport aérien
b) les marchandises dangereuses doivent être correctement identifiées (par exemple, par marquage ou étiquetage)
c) les marchandises dangereuses ne peuvent être transportées qu'avec l'approbation de l'exploitant
d) les marchandises dangereuses doivent être contrôlées pour vérifier l'absence de dommages ou de fuite avant le chargement
e) le chargement doit être supervisé par l'exploitant
f) les marchandises dangereuses doivent être chargées et fermées dans l'avion de façon à éviter tout déplacement au cours du vol qui
pourrait changer leur orientation
g) le commandant de bord doit être prévenu des marchandises dangereuses chargées à bord de l'avion et de leur emplacement de
chargement. En cas de changement d'équipe, ces informations doivent être transmises à l'équipe suivante
h) tout le personnel doit recevoir une formation relevant de sa compétence
Les marchandises dangereuses doivent être sous le contrôle de personnel formé pendant la durée de leur utilisation à bord de l'avion.
Les lampes suivantes ne sont pas assujetties à la présente Réglementation pourvu qu'elles ne contiennent pas de matières radioactives :
(a) lampes contenant chacune pas plus de 1 g de marchandises dangereuses et emballées de façon à ce qu'il n'y ait pas plus de 30 g de marchandises
dangereuses par colis, à condition que :
1. les lampes soient agréées selon le système de gestion de la qualité du fabricant, et
2. chaque lampe soit emballée individuellement dans un emballage intérieur, séparée par des cloisons, ou entourée de matériau absorbant
destiné à protéger les lampes, et que celles-ci soient emballées dans des emballages extérieurs robustes, conformes aux prescriptions
générales de 5.0.2.4.1 et capables de passer une épreuve de chute de 1.2 m.
(b) les lampes ne contiennent que des gaz de la division 2.2 (conformément à 3.2.2.2), pourvu qu'elles soient emballées de sorte que les effets de
projection liés à une rupture de l'ampoule soient confinés à l'intérieur du colis.
Avant de proposer au transport aérien un colis ou un suremballage contenant des marchandises dangereuses, l'expéditeur doit s'assurer de ce qui suit :
a) il a fourni à ses employés des renseignements qui leur permettront de s'acquitter de leurs fonctions reliées au transport aérien des marchandises
dangereuses
b) les articles ou matières ne sont pas interdits au transport aérien (voir 2.1 et 4.2)
c) les marchandises sont convenablement identifiées, classées, emballées, marquées, étiquetées, que la documentation est remplie selon les
exigences de la présente Réglementation et que les prescriptions de celles-ci ont été suivies
d) avant de présenter une expédition de marchandises dangereuses au transport aérien, toutes les personnes compétentes qui s'occupent des
préparatifs doivent avoir reçu une formation leur permettant de s'acquitter de leurs responsabilités, selon les indications fournies en 1.5.
Lorsqu'un expéditeur ne dispose pas du personnel formé nécessaire, les mots « personnes compétentes » peuvent être compris comme
s'appliquant aux personnes qui sont employées pour représenter l'expéditeur et prendre à leur charge les responsabilités de l'expéditeur pour la
préparation de l'expédition. Cependant, ces personnes doivent avoir reçu la formation prévue en 1.5
e) les marchandises dangereuses sont emballées conformément à toutes les conditions applicables au transport aérien
L’expéditeur, le transitaire et l’agent de fret doivent également s'assurer que :
Pour tous les envois, que les documents et l’extérieur de l’emballage ont été vérifiés pour détecter toute indication de danger de fuite et
autres responsabilités comme stipulé (1.3.3.2.6).
Un exploitant qui accepte des matières dangereuses doit se conformer aux dispositions ci-après :
• Acceptation • Stockage • Chargement • Inspection
• Renseignements à fournir, incluant ceux à donner en cas d'urgence
• Compte rendu • Conservation des documents • Formation
TABLEAU 1.5.A
Contenu minimum des cours de formation (1.5.2)
Expéditeurs Agents de
Exploitants et agents de services
Aspects du transport aérien de marchandises dangereuses et agents Transitaire de fret contrôle
d'escale
avec lesquels ces catégories devraient au moins être d'emballage de sûreté
familiarisées Catégorie
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Théorie générale X X X X X X X X X X X X
Limites X X X X X X X X X X X
Prescriptions générales pour les expéditeurs X X X
Classification X X X X X
Liste des marchandises dangereuses X X X X X
Prescriptions générales d'emballage X X X X
Instructions d'emballage X X X X
Etiquetage et marquage X X X X X X X X X X X X
Déclaration de l'expéditeur et autres documents pertinents X X X X X
Procédures d'acceptation X
Reconnaissance des marchandises dangereuses non X X X X X X X X X X X X
déclarées
Procédures de stockage et de chargement X X X X
Notification des pilotes X X X
Dispositions concernant les passagers et les membres X X X X X X X X X X X X
d’équipage
Procédures d'urgence X X X X X X X X X X X X
Un cours d'actualisation doit être assuré dans les 24 mois qui suivent la précédente formation de sorte que les connaissances soient à jour. Toutefois, si la
formation d'actualisation est réalisée au cours des trois derniers mois de validité de la formation précédente, la période de validité s'étend du mois où la
formation d'actualisation a été réalisée à la date intervenant 24 mois après le mois d'expiration de la formation précédente.
Le but de la formation et de l’évaluation axées sur les compétences est de fournir une formation ciblée afin d’avoir des effectifs compétents. Cela consiste à
identifier les compétences essentielles à acquérir, à déterminer la façon la plus efficace d’y parvenir, et à concevoir des outils valides et fiables pour évaluer
l’acquisition de ces compétences.
Le chapitre 1.5.1.2.1(b) stipule que le personnel doit être formé pour remplir avec compétence les fonctions dont il est responsable. Ces responsabilités sont
déterminées d’après les fonctions spécifiques que les employés accomplissent et non leurs titres de fonction. Le fait de se concentrer sur les fonctions et les
responsabilités plutôt qu’un titre de fonction ou une description de tâches assure qu’une personne est compétente pour accomplir la fonction conformément
à 1.5. de la présente Réglementation
C. Lignes directrices sur les programmes de formation sur les marchandises dangereuses – formation et évaluation selon
l'approche axée sur les compétences (DGR Appendice H)
Le but de la formation et de l’évaluation axées sur les compétences est de fournir une formation ciblée afin d’avoir des effectifs compétents. Cela consiste à
identifier les compétences essentielles à acquérir, à déterminer la façon la plus efficace d’y parvenir, et à concevoir des outils valides et fiables pour évaluer
l’acquisition de ces compétences.
Le chapitre 1.5.1.2.1(b) stipule que le personnel doit être formé pour remplir avec compétence les fonctions dont il est responsable. Ces responsabilités sont
déterminées d’après les fonctions spécifiques que les employés accomplissent et non leurs titres de fonction. Le fait de se concentrer sur les fonctions et les
responsabilités plutôt qu’un titre de fonction ou une description de tâches assure qu’une personne est compétente pour accomplir la fonction conformément
à 1.5. de la présente Réglementation. Par exemple, les entités comme les fournisseurs de services d’escale et les transitaires de fret peuvent avoir besoin de
personnel pour accomplir certaines fonctions qui sont habituellement effectuées par les expéditeurs ou les exploitants. Les employés du fournisseur de
services d’escale et du transitaire de fret peuvent avoir besoin d’être formés pour accomplir ces fonctions d’une manière compétente, peu importe leur titre
de fonction
8. INSTRUCTIONS ADEQUATES POUR L’EXPEDITION DE BATTERIES AU LITHIUM EN VERTU DE LA SECTION II (DGR 1.6)
La section II des instructions d’emballage 966, 967, 969 et 970 s’appliquant aux batteries au lithium inclut la prescription suivante : « Toutes les personnes
participant à la préparation ou la proposition au transport de piles ou de batteries doivent recevoir des instructions adéquates concernant ces prescriptions qui
correspondent aux fonctions dont ils sont responsables. Les instructions d’emballage ne définissent ou décrivent toutefois pas ce qui est considéré comme une
« instruction adéquate
Un employeur devrait considérer au moins ce qui suit comme étant des instructions adéquates :
• Classification des batteries au lithium qui sont expédiées.
• Documentation des procédures appliquées aux batteries au lithium expédiées.
• Instructions ou autres documents de travail écrits, y compris les contrôles automatisés.
• Examen et compréhension des procédures documentées s’appliquant à la fonction.
• Dossiers d’instructions, incluant les dates pour tous les employés.
• Instructions d’actualisation fournies au moins tous les deux ans ou à mesure que les instructions documentées sont révisées ou que la
réglementation change.
• Logistique inverse, incluant le mode de transport et les interdictions applicables.
Il incombe à chaque exploitant d’aéronef d’établir ses propres mesures et règles en matière de transport de marchandises dangereuses à bord des aéronefs de
sa flotte d’appareils.
La formalisation de ces procédures doit être reprise dans les manuels d’exploitation (MANEX) des opérateurs.
Les entités autres que les exploitants qui sont en possession de marchandises dangereuses au moment où survient un accident ou un incident mettant en
cause des marchandises dangereuses ou au moment où l’on découvre qu'un incident mettant en cause des marchandises dangereuses s'est produit doivent se
conformer aux exigences en matière de compte rendu énoncées en 9.6.1. Les entités autres que les exploitants qui découvrent des marchandises dangereuses
non déclarées ou incorrectement déclarées doivent suivre les exigences en matière de compte rendu indiquées en 9.6.2. Ces entités peuvent comprendre,
sans s'y limiter, des transitaires, des autorités douanières et des fournisseurs de services de sûreté.
A. Marchandises dangereuses dont le transport aérien est rigoureusement interdit (DGR 2.1.1)
Toute matière présentée au transport d’une telle manière qu’elle est susceptible d’exploser, de réagir dangereusement, de produire une flamme ou un
dégagement de chaleur ou une émission dangereuse de gaz ou de vapeurs toxiques, corrosifs ou inflammables est strictement interdite au transport aérien.
B. Marchandises dangereuses dont le transport aérien est interdit sauf dérogation (DGR 2.1.2)
Les marchandises dangereuses sont normalement interdites au transport. Toutefois, dans certains cas précis, les marchandises dangereuses suivantes peuvent
être transportées avec des dérogations :
• Matières radioactives
Contenues dans des colis du type B(M) à évents
Contenues dans des colis qui doivent être refroidis de l'extérieur par un système de refroidissement auxiliaire
Contenues dans des colis pour lesquels des contrôles opérationnels sont prescrits pendant le transport
Qui sont explosibles
Qui sont des liquides pyrophoriques
• Les marchandises dangereuses déclarées comme étant interdites au transport aérien dans la règlementation
• Les animaux vivants infectés
• Les liquide ayant une toxicité à l’inhalation de groupe I
• Les matières présentées à l’état liquide à des températures supérieures à 100°C ou à l’état solide à des températures supérieures à 240°C.
• Toute matière ou article désignés comme interdit par l’autorité nationale compétente.
Dans les cas d'extrême urgence ou lorsque d'autres modes de transport sont inutilisables en pratique ou qu'il est contraire à l'intérêt public de respecter
intégralement les spécifications prescrites, les États intéressés peuvent accorder une dérogation aux dispositions de la présente Réglementation pourvu que,
dans ces cas, l'impossible soit fait pour assurer un niveau général de sécurité du transport équivalent à celui prescrit dans la Réglementation
En ce qui concerne l'État de survol, si aucun des critères de dérogation ne s'applique, une dérogation peut être accordée uniquement s'il est jugé possible
d'obtenir un niveau général de sécurité du transport aérien équivalent.
Pour les besoins des dérogations, les « États concernés » sont les États d'origine, d'exploitation, de transit, de survol et de destination.
Une copie de la dérogation accordée par tous les États concernés doit être remise à l'exploitant et accompagner l'envoi. Si les documents de dérogation ne
sont pas rédigés en anglais, une traduction précise doit accompagner l'envoi.
Certaines marchandises, déclarées sous une description générale, peuvent présenter des caractéristiques dangereuses cachées derrière cette appellation
inoffensive. De tels articles peuvent aussi se trouver dans les bagages. Afin de prévenir le chargement de marchandises dangereuses non déclarées à bord d'un
avion et l'introduction à bord, par les passagers, des marchandises dangereuses qu'ils ne sont pas autorisés à avoir dans leurs bagages, les agents des
exploitants qui sont chargés de l'acceptation du fret et/ou des services passagers doivent s'informer auprès de l'expéditeur ou du passager pour s'assurer de
ne pas accepter des marchandises dangereuses cachées.
Les pictogrammes du SGH peuvent signaler la présence de marchandises dangereuses. Certains pictogrammes désignent des matières qui présentent
uniquement un danger pour l’approvisionnement et l’utilisation, tandis que d’autres pictogrammes du SGH renferment des symboles correspondant à ceux
des étiquettes de danger utilisées pour le transport et qui peuvent donc être classifiées comme des marchandises dangereuses :
Pictogramme
Comburant
Nom Explosif Gaz sous pression Inflammable Peroxyde Toxique Corrosif Toxicité aquatique Nocif Respiratoire
organique
dispositifs de gonflage de pneumatiques, des extincteurs, des accumulateurs à l’azote, des générateurs de gaz pour sacs gonflables
Fournitures d’automobiles
et des modules de sacs gonflables, des adhésifs, des peintures, des solvants inflammables…
Bagages des passagers / Peuvent contenir des feux d'artifice, des liquides ménagers inflammables, des produits nettoyants corrosifs pour four ou tuyauterie,
Articles promotionnels / des recharges pour briquets ou des bouteilles pour réchaud à camping remplies de gaz ou de liquide inflammable, des allumettes,
Effets personnels non accompagnés des munitions, de l’eau de Javel, des aérosols, …
Ballon à air chaud Peut contenir des bouteilles de gaz inflammable, des extincteurs, des moteurs à combustion interne, des accumulateurs, …
Peuvent contenir des rivets explosifs, des gaz comprimés ou aérosols, des gaz inflammables (cartouches de butane ou torches), des
Boîtes à outils
adhésifs, des peintures inflammables, des liquides corrosifs, des piles au lithium, …
Bouteilles Peuvent contenir des gaz comprimés ou liquéfiés
Par exemple des pièces de rechange pour avion, qui peuvent contenir des marchandises dangereuses intégrées à des pièces
COMAT (matériel de l'exploitant) d’équipement, par exemple des générateurs d’oxygène chimiques, des bouteilles de gaz comprimé (oxygène, dioxyde de carbone,
azote), des briquets, des aérosols, des extincteurs, des liquides inflammables (carburant, adhésifs, peintures), des matières
corrosives (accumulateurs), des fusées éclairantes, des trousses de premiers soins, du matériel de survie, des allumettes, des
masses magnétisées
Combustibles Peuvent contenir des liquides inflammables, des solides inflammables, des gaz inflammables
Peut contenir de l’azote liquide à l'état libre. Seuls les contenants cryogéniques qui ne permettent aucune fuite d’azote liquide, quel
Contenant cryogénique
que soit le sens dans lequel l’emballage est placé, ne sont pas soumis à la règlementation
Echantillons diagnostiques Peuvent contenir des matières infectieuses
Peuvent contenir des matières infectieuses, des liquides inflammables, des solides inflammables, des matières comburantes, des
Echantillons pour essais
peroxydes organiques, des matières toxiques ou corrosives, …
Embryons gelés Peuvent être emballés dans du gaz liquéfié réfrigéré ou du dioxyde carbone solide
Equipement de forage et
Peut contenir des explosifs et/ou d’autres marchandises dangereuses (mèches pour mineurs, bâtons de dynamite, …)
d'exploitation minière
Peut contenir des bouteilles de gaz comprimés (air ou oxygène) pour des bouteilles de plongées ou des vestes de plongée, des
Equipement de plongée torches (lampes) de plongée à haute intensité pouvant générer de très grandes quantités d’énergie thermique lorsqu’elles sont
utilisées à l’air libre (pour être transportée en toute sécurité, l’ampoule ou la pile doit être débranchée)
Equipement de tournage de films ou Peut contenir des engins pyrotechniques explosibles, des groupes générateurs contenant des moteurs à combustion interne, des
pour effets spéciaux accumulateurs à électrolyte liquide, des piles au lithium, des objets produisant de la chaleur, …
Peut contenir des masses magnétisées ou du mercure dans des boîtiers d'interrupteurs, des tubes électroniques, des accumulateurs
Equipement électrique/électronique remplis d'électrolyte liquide, des piles au lithium, des piles à combustible ou des cartouches de piles à combustible qui contiennent
ou ont contenu du carburant.
Peut contenir des explosifs (fusées éclairantes, des liquides inflammables (essence), des gaz inflammables (propane, réchaud à gaz,
Equipement expéditionnaire
…)
Equipement pour laboratoires Peut contenir des liquides inflammables, des solides inflammables, des matières comburantes, des peroxydes organiques, des
d'analyse et de contrôle matières toxiques, des matières corrosives, des piles au lithium, des bouteilles de gaz comprimé, …
Equipement sportif / d’équipes Peut contenir des bouteilles de gaz comprimé ou liquéfié (air, dioxyde de carbone, etc.), des piles au lithium, des chalumeaux au
sportives propane, des trousses de premiers soins, des adhésifs inflammables, des aérosols, …
Expéditions groupées (groupages) Peuvent contenir des marchandises dangereuses de toutes classes
Fournitures médicales / Equipement Peuvent contenir des liquides inflammables, des solides inflammables, des matières comburantes, des peroxydes organiques, des
médical matières toxiques, des matières corrosives, des piles au lithium.
Fournitures / équipement pour la Peuvent contenir des dispositifs produisant de la chaleur, des liquides inflammables, des solides inflammables, des matières
photographie comburantes, des peroxydes organiques, des matières toxiques, des matières corrosives ou encore des piles au lithium.
Fruits, légumes congelés Peuvent être emballés avec dioxyde carbone solide (glace sèche, carboglace, …)
Peuvent désigner des baromètres, des manomètres, des interrupteurs à mercure, des tubes redresseurs, des thermomètres, …
Instruments
contenant du mercure.
Interrupteurs dans des équipements
Peuvent contenir du mercure
ou instruments électriques
Liquide cryogénique Désignent des gaz liquéfiés réfrigérés (argon, azote, hélium, néon, …)
Matériaux de construction en métal /
Grillage métallique / Tuyaux Peuvent contenir des matériaux ferromagnétiques pouvant affecter les instruments de bord de l'aéronef
métalliques
Peuvent contenir des gaz inflammables (butane, propane, …), des liquides inflammables (paraffine, kérosène, essence …), des
Matériel de camping
solides inflammables (hexamine, allumettes, …), des briquets, ou d’autres matières ou articles dangereux.
Matériel de spectacle, de cinéma, de
Peuvent contenir des matières inflammables, des explosifs, ou d’autres matières dangereuses.
scène et d’effets spéciaux
Peut comprendre des moteurs, notamment des moteurs à piles à combustible, des carburateurs ou des réservoirs qui contiennent
Matériel de stand de course
du carburant ou du carburant résiduel, des aérosols inflammables, des bouteilles de gaz comprimé, du nitrométhane ou autres
automobile ou moto
additifs pour l’essence, des accumulateurs remplis d'électrolyte liquide, des piles au lithium, …
Peuvent contenir des explosifs (signaux,), des bouteilles de gaz comprimé (radeaux de sauvetage), des peintures, des piles au
Pièces de rechange de bateaux
lithium (émetteurs de balise d’urgence), …
Peuvent contenir des explosifs (dispositifs éclairants ou autres engins pyrotechniques), des générateurs d’oxygène chimiques, des
Pièces de rechange pour avion /
pneumatiques endommagés, des bouteilles de gaz comprimés (oxygène, dioxyde de carbone, azote ou extincteurs), des peintures,
Pièces de rechange pour avion au sol
des adhésifs, des aérosols, des équipements de survie, des trousses de premiers secours, du carburant dans des pièces
(AOG)
d’équipement, des accumulateurs au lithium ou remplis d'électrolyte liquide, des allumettes, ...
Peuvent contenir des adhésifs, des peintures, des pâtes à sceller, des diluants, des accumulateurs à électrolyte liquide ou au lithium,
Pièces pour machines
du mercure, des bouteilles de gaz comprimé ou liquéfié, …
Peuvent contenir des liquides inflammables, des solides inflammables, des matières comburantes, des peroxydes organiques, des
Produits chimiques
matières toxiques, des matières corrosives
Produits chimiques pour piscines Peuvent comprendre des matières comburantes ou corrosives.
Peuvent contenir des liquides inflammables tels que de la peinture à base de diluant, des adhésifs, des vernis, des aérosols, de l’eau
Produits ménagers
de Javel, des produits nettoyants pour four ou tuyauterie, des munitions, des allumettes, …
Peuvent contenir des matières radioactives, des liquides inflammables, des solides inflammables, des matières comburantes, des
Produits pharmaceutiques
peroxydes organiques, des matières toxiques, ou corrosives, …
Réfrigérateurs Peuvent contenir des gaz liquéfiés réfrigérés ou de l’ammoniaque en solution
Régulateurs de carburant Peuvent contenir des liquides inflammables
Sperme Peut être emballé dans du dioxyde carbone solide (glace sèche, carboglace, …) ou dans un gaz liquéfié réfrigéré.
Les micro torches et dispositifs d’allumage divers peuvent contenir du gaz inflammable et être équipés d'un starter électronique.
Torches Les grandes torches peuvent comprendre un chalumeau coupeur (avec commutateur à auto-allumage) assujetti à un conteneur ou
une bouteille de gaz inflammable.
Trousses de réparation Peuvent contenir des peroxydes organiques, des adhésifs inflammables, des peintures à base de diluant, des résines …
Vaccins Peuvent être emballés avec du dioxyde carbone solide (glace sèche, carboglace, …)
3. MARCHANDISES DANGEREUSES TRANSPORTEES DANS LES BAGAGES DES PASSAGERS OU DES MEMBRES D’EQUIPAGE
(DGR 2.3)
Remarques :
1 - Traitement de la batterie d'accumulateurs d'une chaise roulante pour personne invalide :
Accumulateurs Accumulateurs Accumulateurs au
inversable versables lithium
Protection des bornes pour éviter un court-circuit X X X
Fixation solide de l’accumulateur au fauteuil X X X
Arrimage en soute X X X
Circuits électriques inhibés X
Information du CDB X X
2 - Glace carbonique dans les bagages :(DGR 2.3.4.6). Les bagages contenant de la glace carbonique doivent
être signalés par une étiquette indiquant qu'il y a 2,5 kg ou moins de glace carbonique. Un exemple d'une telle
étiquette est donné sur la figure 9.3.G.
Le Personnel chargé du traitement des voyageurs doit transmettre à la planification du chargement des informations pour le transport par les passagers de
certains articles (fauteuil roulant avec batterie, baromètre ou thermomètre à mercure, oxygène ou air médical) précisant le nom du passager, le numéro de
siège, la position de chargement. Le service planification indiquera sur la feuille de chargement destinée au CDB et au personnel de piste des précisions sur ces
chargements spéciaux (DGR 1.4.2.f)
Les marchandises dangereuses faisant l'objet d'une exception dans la présente Réglementation n'ont pas été incluses dans les dispositions de 2.3.2 à 2.3.5. Les
marchandises dangereuses suivantes ne sont pas visées par la présente Réglementation :
(a) Produits pharmaceutiques radioactifs contenus dans le corps d'une personne par suite d'un traitement médical
(b) Lampes à haut rendement énergétique lorsqu'elles se trouvent dans leur emballage de vente au détail et sont destinées à un usage personnel ou
domestique (voir 1.2.11).
Aides à la mobilité : Les fauteuils roulants électriques ou autres aides à la mobilité similaires équipés d'accumulateurs à électrolyte OUI OUI NON OUI
liquide inversables ou d’accumulateurs au nickel-hydrure métallique ou d'accumulateurs secs (voir 2.3.2.2).
Aides à la mobilité : les fauteuils roulants ou autres moyens de déplacement similaires équipés d'accumulateurs versables ou OUI OUI NON OUI
d'accumulateurs au lithium (voir 2.3.2.3 et 2.3.2.4 pour plus de détails).
Allumettes de sûreté (une petite boîte) ou petit briquet qui ne contient pas de liquide non absorbé, autre que du gaz liquéfié, qui sera NON SUR LA NON
utilisé par la personne qui le transporte. Le combustible pour briquet et les cartouches de rechange ne sont pas autorisés sur la PERSONNE
personne, ni dans les bagages de soute ou de cabine.
Note : Les « allumettes chimiques » n'exigeant pas de frottoir et les briquets à « flamme bleue » ou « allume-cigares » ou briquets
alimentés par pile au lithium sans capuchon de sécurité ni moyen empêchant leur allumage accidentel sont interdits (voir 2.3.5.8.4(e)).
Appareils électroniques alimentés par des batteries au lithium. Pour les batteries au lithium ionique pour appareils électroniques OUI OUI OUI NON
portables (y compris les appareils électroniques médicaux, puissance en Wattheures se situant entre 100 Wh et 160 Wh. Pour les
appareils électroniques médicaux portables uniquement, batteries au lithium métal dont le contenu en lithium métal se situe entre 2 g
et 8 g. Les appareils dans les bagages de soute doivent être complètement éteints et protégés contre les dommages.
Les marchandises dangereuses, ne sont pas autorisées au transport par poste aérienne en vertu de la Convention de l'Union postale universelle (UPU). Les
autorités postales nationales doivent s'assurer que ces mesures de l'UPU sont appliquées dans transport aérien.
• Les marchandises dangereuses suivantes peuvent être acceptées au transport par poste aérienne sous réserve des prescriptions des autorités
nationales compétentes et de la présente Réglementation :
(a) Matières infectieuses, affectées aux Matières biologiques, Catégorie B (ONU 3373) uniquement, une fois conditionnées conformément à
l'instruction d'emballage 650, et dioxyde de carbone solide (glace carbonique) utilisé comme réfrigérant pour des matières infectieuses
(ONU 3373) ;
(b) Les échantillons de patients définis en 3.6.2.1.4 à condition qu'ils soient classés, emballés et marqués tel que requis par 3.6.2.2.3.8 (a) à (d)
(c) Matières radioactives dans un colis excepté, ONU 2910 et ONU 2911 seulement, à condition que l'activité n'excède pas un dixième de ce
qui est permis dans le tableau 10.3.C, et ne corresponde pas aux définitions et aux critères des classes, autres que la classe 7, ou des
divisions, tels que définis dans la partie 3. Le colis doit porter le nom et l'adresse de l'expéditeur et du destinataire, l'inscription «
radioactive material — quantities permitted for movement by post » (matières radioactives — quantités permises au transport par la
poste) et l'étiquette « Matières radioactives en colis exceptés » ; les dispositions concernant les documents (10.8) ne s'appliquent pas à
ces matières radioactives ;
(d) Batteries au lithium ionique contenues dans un équipement (ONU 3481) satisfaisant les dispositions de la section II de l'instruction
d'emballage 967. Un maximum de quatre piles ou de deux batteries peut être posté dans un colis unique ;
(e) Batteries au lithium métal contenues dans un équipement (ONU 3091) satisfaisant les dispositions de la section II de l'instruction
d'emballage 970. Un maximum de quatre piles ou de deux batteries peut être posté dans un colis unique.
Les marchandises dangereuses suivantes ne sont pas soumises à la règlementation lorsqu’elles sont transportées pour les besoins du vol :
• Équipement de bord : Articles et matières qui seraient normalement classifiés comme marchandises dangereuses, mais dont la présence à bord
des avions est exigée conformément aux dispositions pertinentes des certificats de navigabilité et des règlements d'exploitation ou dont le
transport est autorisé par l'État de l'exploitant pour répondre à des besoins spéciaux.
• Produits de consommation Aérosols, boissons alcoolisées, parfums, eaux de Cologne, briquets contenant du gaz liquéfié et appareils
électroniques portables contenant des piles ou des batteries au lithium ionique ou au lithium métal, pourvu que les batteries au lithium
satisfassent les dispositions de 2.3.5.9, transportés par l'exploitant à bord d'avions passagers pour l'utilisation ou la vente pendant le vol ou une
série de vols, à l'exception toutefois des briquets non rechargeables et des briquets susceptibles de fuir en cas de dépressurisation de l'avion.
• Dioxyde de carbone solide (glace carbonique) : utilisé pour conserver et rafraîchir la nourriture et les boissons destinées au service à bord de
l'avion.
• Produits d’hygiène : Désinfectants pour les mains à base d’alcool et produits de nettoyage à base d’alcool transportés à bord d’un avion afin d’être
utilisés par l’exploitant pendant le vol ou une série de vols pour l’hygiène des passagers et des membres d’équipage.
• Équipement électronique alimenté par une batterie : Appareils électroniques tels que les sacoches de vol électroniques, les appareils personnels
de loisir, les lecteurs de carte de crédit, contenant des batteries ou des piles au lithium métal ou au lithium ion et des batteries de rechange au
lithium, transportés à bord par l'exploitant pour être utilisés sur l'avion au cours du vol ou de la série de vols, pourvu que les batteries soient
conformes aux dispositions de 2.3.5.9. Les batteries de rechange au lithium doivent être protégées individuellement de manière à empêcher tout
court-circuit lorsqu'elles ne sont pas utilisées. Les conditions relatives au transport et à l'utilisation de ces appareils électroniques et au transport
des batteries de rechange doivent figurer dans le manuel d'exploitation et/ou les autres manuels appropriés, qui permettront à l'équipage de
conduite, au personnel de cabine et aux autres employés de s'acquitter de leurs fonctions
• Pièces de rechange d'avion : Sauf autorisation de l'État de l'exploitant, les rechanges des articles et matières mentionnés en 2.5.1.1 ou les articles
et matières mentionnés en 2.5.1.1 qui ont été enlevés pour être remplacés doivent être transportés conformément aux dispositions de la présente
Réglementation. Lorsqu'ils sont expédiés par un exploitant, ces articles ou matières peuvent être transportés dans des conteneurs spécialement
conçus à cet effet, à condition que lesdits conteneurs soient capables de répondre au moins aux spécifications des emballages prescrits dans la
présente Réglementation pour les articles et les matières placés dans ces conteneurs. Toutes les autres dispositions pertinentes de la présente
Réglementation s'appliquent. Sauf autorisation de l'État de l'exploitant, les rechanges des appareils alimentés par des batteries et ceux des
batteries de secours mentionnés en 2.5.1.4 doivent être transportés conformément aux dispositions de la présente Réglementation
De très petites quantités de certaines marchandises dangereuses satisfaisant aux dispositions du chapitre DGR 2.7 peuvent être transportées sans obligations
de :
• Marquage • Manutention • Documentation
Les marchandises dangereuses transportées en " quantités exceptées " doivent en outre :
• Être classées selon la section 3 du DGR ;
• Être emballées conformément aux dispositions du chapitres 2.6.5 du DGR ;
• Dans des emballages répondant aux critères du chapitre 2.6.6 du DGR ;
• Les colis porteront le marquage des quantités exceptées ci-après ;
• Et seront transportées conformément aux dispositions de la colonne F de la liste des marchandises dangereuses,
sous la forme de code alphanumérique, en tenant compte des limitations du tableau 2.6.A ci-après.
Remarque :
Des produits non dangereux qui peuvent, en cas de fuite, occasionner de sérieux problèmes de nettoyage ou corroder l'aluminium au bout d'un certain temps,
doivent être conditionnés pour empêcher toute déperdition pendant le transport.
Cette prescription concerne particulièrement :
• Saumure, • Colorants liquides ou en poudre, • Denrées vinaigrées ou salées.
Certaines marchandises dangereuses peuvent être expédiées dans des emballages conformes aux normes de l'ONU, mais qui n'ont pas subi
les épreuves de résistance imposées.
En conséquence, ces emballages :
• Ne sont pas agréés ONU
• Ne portent aucune spécification (aucun gravage ONU)
• En compensation les quantités nettes par colis admises dans ces emballages sont réduites par rapport aux emballages portant des spécifications
ONU ; d'où le terme " quantités limitées ".
A3
1938 Acide bromacétique en solution 8 Corrosif II E2 Y840 0.5 l 851 1L 855 30 L 8L
A803
A3
1938 Acide bromacétique en solution 8 Corrosif III E1 Y841 1L 852 5L 856 60 L 8L
A803
Les restrictions supplémentaires éventuelles imposées par certains Etats ou certains Exploitants sont listée dans ce chapitre.
Les divergences affectant les diverses rubriques de la Liste des marchandises dangereuses apparaissent dans les instructions d’emballage concernées.
Les divergences d’Etat s’applique à tout vol au départ, à destination ou via le territoire de l’Etat concerné ainsi qu’à tout vol d’un exploitant de cet Etat.
Une divergence d’exploitant s’applique exclusivement à l’exploitant ayant notifié une divergence.
Les divergences des états sont identifiées par 3 lettres dont la dernière est G (gouvernement), suivies de 2 chiffres.
Les divergences des exploitants sont identifiées par 2 caractères alphanumériques (code compagnie) suivis de 2 chiffres.
Il incombe à chaque exploitant d’aéronef d’établir ses propres mesures et règles en matière de transport de marchandises dangereuses à bord des aéronefs de
sa flotte d’appareils.
La formalisation de ces procédures doit être reprise dans les manuels d’exploitation (MANEX) des opérateurs.
Lorsque des marchandises dangereuses cachées sont découvertes dans des expéditions de fret ou de poste, un rapport doit être effectué et adressé à l’OFAC
et à l’aviation civile de l’Etat où la découverte a été effectuée.
Lorsque des marchandises dangereuses interdites sont découvertes dans les bagages des passagers après l’enregistrement, un rapport doit être établi et
adressé à l’aviation civile de l’Etat où l’incident s’est déroulé.
La liste des marchandises dangereuses cachées figurant dans le chapitre 2.2 de la règlementation IATA fournit des exemples de produits qui sous une
appellation anodine sont susceptibles de contenir des marchandises dangereuses.
Mais d’autres indicateurs peuvent également alerter sur la présence de marchandises dangereuses non déclarées, comme :
• L’utilisation d’un emballage à spécification ONU sans déclaration d’expéditeur
• Apparition de glace ou givre à l’extérieur d’un emballage (présence de dry ice par exemple)
• Etiquettes de danger ou de manutention sur un colis sans déclaration d’expéditeur
• Présence de marquages (N° ONU, nom propre d’expédition…) sur un emballage sans déclaration d’expéditeur
• Présence des symboles du SGH
• Présence d’une déclaration d’expéditeur sans mention de la présence de marchandises dangereuses sur la LTA
• Mention portée sur la LTA sans déclaration d’expéditeur
Division 1.2 Matières et objets présentant des dangers de projection mais pas de danger Ces explosifs sont normalement
Explosifs d'explosion en masse. interdits pour le transport aérien.
REX Par exemple : grenades, mines…
Division 1.3 Matières et objets qui présentent un danger d'incendie et un faible danger Ces explosifs sont normalement
Explosifs soit par effet de souffle, soit par projection ou les deux, mais qui ne interdits pour le transport aérien.
REX présentent pas de danger d'explosion en masse. Cette division comprend les Par exemple : propulseurs, signaux
RCX matières et objets qui : fumigènes…
RGX (a) Produisent une chaleur radiante considérable ; ou
(b) Brûlent les uns après les autres en produisant de faibles effets de
souffle ou de projection ou les deux.
Division 1.4 Matières et objets ne comportant pas de dangers notables Ces explosifs sont normalement
Explosifs interdits pour le transport aérien.
REX Par exemple : têtes militaires pour
engins autopropulsés
Division 1.5 Matières très peu sensibles qui présentent un danger d'explosion en masse Ces explosifs sont normalement
Explosifs mais dont l'insensibilité est telle que, dans des conditions normales de interdits pour le transport aérien.
REX transport, la probabilité de leur amorçage est très faible de même que la Par exemple : explosifs de mines…
probabilité du passage de leur combustion à la détonation.
Division 1.6 Objets extrêmement peu sensibles qui ne présentent pas de danger Ces explosifs sont normalement
Explosifs d'explosion en masse. Cette division comprend les objets contenant surtout interdits pour le transport aérien.
REX des matières extrêmement peu sensibles pour lesquelles la probabilité Par exemple : matières EEPS
d'amorçage accidentel ou de propagation est insignifiante. (explosifs extrêmement peu
sensibles)
Explosifs
RXB
RXC Par exemple : signaux de détresse,
Affectation des groupes de compatibilité selon le tableau 3.1.A
RXD détonateurs à fusibles
RXE
RXG
Division 1.4 Matières et objets ne comportant pas de dangers notables. Cette division Par exemple : munitions pour armes
Explosifs comprend les matières et objets qui présentent seulement un faible danger de poing, pour signaux, fusées de
RXS en cas de mise à feu ou d'amorçage pendant le transport. Les effets sont en sécurité, certains types de feux
grande partie confinés à l'intérieur de l'emballage et on n'a pas à craindre de d'artifice
projection de fragments de taille appréciable ou à une distance appréciable.
Un incendie extérieur ne doit pas provoquer une explosion pratiquement
instantanée de la quasi-totalité du contenu du colis.
Division 2.2 — Gaz Tout gaz liquéfié non inflammable, non toxique ou à basse Par exemple : dioxyde de carbone, néon,
ininflammables, non toxiques température extincteur, azote liquéfié ou hélium
RNG
Division 2.3 — Gaz toxiques Les gaz qui sont connus pour être toxiques ou corrosifs pour La plupart des gaz toxiques sont interdits
RPG l'homme et qui présentent un risque pour la santé. dans le transport aérien, certains sont
autorisés.
Par exemple : aérosols à faible toxicité,
dispositifs de gaz lacrymogène
Division 2.3 4.3 — Sustancias Matières dangereuses lorsqu'elles sont mouillées. Au contact Par exemple : carbure de calcium, sodium
que, en contacto con el agua, de l'eau, ces matières :
emiten gases inflamables • Soit peuvent devenir spontanément inflammables,
RFW • Soit émettent des gaz inflammables en quantités
dangereuses
Division 5.2 — Peroxydes Produits sujets à décomposition exothermiques violente Par exemple : l'hydroperoxyde de tert-
organiques (explosion ou inflammation spontanée), ils sont sensibles à la butyle
ROP chaleur, aux frottements et aux chocs. Ils sont sujets à des
réactions dangereuses au contact d'autres substances.
Dangereux pour les yeux et susceptibles de provoquer des
brûlures graves
Classe 9 — Dioxyde de carbone Le dioxyde de carbone (glace sèche) a une température Par exemple : la glace sèche
solide / glace sèche de -79°C. En sublimation, il produit un gaz plus lourd que
ICE l'air que dans une zone fermée et, en plus grande
quantité, il peut provoquer la suffocation.
Classe 9 — Piles au lithium Pour les colis contenant des piles au lithium préparées Par exemple : les piles au lithium
RBI, RBM, RLI, RLM conformément à la section IA ou IB de l'instruction
d'emballage 965 et à la section IA ou IB de l'instruction
d'emballage 968.
Pour les colis contenant des piles au lithium préparées
conformément à la section I des instructions d'emballage
966, 967, 969 et 970.
C'est le cas notamment :
• Des masses magnétisées, • Des polymères expansibles en granules,
• Des matières transportées à température élevée, avec • Des engins de sauvetage auto gonflables,
autorisation gouvernementale, • etc. …
Les groupes d'emballages I, II et III ont été fixés pour des marchandises des classes 3, 4, la division 5.1, les classes 6, 8, et même dans certains cas 9 (en se basant
sur l'expérience et la connaissance de ces produits). Les critères d'affectation sont en partie 3.
V. IDENTIFICATION (PARTIE 4)
Cette liste contient environ 3000 articles et matières susceptibles d’être proposées au transport aérien, ainsi que les critères à respecter pour les expéditions
de ces articles et matières.
Sont précisées les matières interdites au transport aérien, celles dont le transport n’est pas règlementé.
Cette liste indique les quantités maximales admissibles par colis ainsi que les instructions d’emballage (dispositions spécifiques devant être respectées pour
l’emballage d’une marchandises dangereuses).
• Colonne A : numéro de série affecté à l’article ou à la matière dans le système de classification des Nations Unies
• Colonne B : désignation exacte d’expédition. Cette colonne contient une liste alphabétique des articles et matières dangereux identifiés par leur
désignation exacte d’expédition, accompagnée d’un texte descriptif explicatif
• Colonne C : numéro de classe ou de division attribué à l’article ou à la matière conformément au système de classification. Dans le cas des
explosifs de la classe 1, le groupe de compatibilité est également indiqué
• Colonne D : étiquettes de danger à apposer à l’extérieur de chaque colis et suremballage pour l’article de la colonne B
• Colonne E : groupes d’emballage
• Colonne F : code de quantité excepté affecté à la matière ou à l’article par groupe d’emballage
• Colonne G : renvoie à la section 5 de la règlementation, qui donne toutes les informations relatives aux instructions d’emballage appropriées pour
le transport de la matière concernée en quantités limitées
• Colonne H : quantité maximale nette autorisée par colis pour la matière ou l’article concerné en quantités limitées
• Colonne I : renvoie à la section 5 de la règlementation, qui donne toutes les informations relatives aux instructions d’emballage appropriées pour
le transport de la matière concernée en quantités acceptables sur avion passager et cargo
• Colonne J : quantité maximale nette autorisée par colis pour la matière ou l’article concerné en quantités acceptables sur avion passager et cargo
• Colonne K : renvoie à la section 5 de la règlementation, qui donne toutes les informations relatives aux instructions d’emballage appropriées pour
le transport de la matière concernée en quantités acceptables sur avion-cargo uniquement
• Colonne L : quantité maximale nette autorisée par colis pour la matière ou l’article concerné en quantités acceptables sur avion-cargo uniquement
• Colonne M : dispositions particulières. Cet indicateur renvoie à la fin de la liste des marchandises dangereuse, et s’applique à tous les groupes
d’emballage autorisés pour la rubrique en question
• Colonne N : l’indicatif de consigne d’intervention d’urgence, tel qu’il apparaît dans le document de l’OACI « éléments indicatifs sur les
interventions d’urgence en cas d’incident d’aviation concernant des marchandises dangereuses », Document 9481-AN/928).
La colonne M de la liste des marchandises dangereuses est un nombre à 1, 2 ou 3 chiffres précédé de la lettre A. Les dispositions particulières sont détaillées
au chapitre 4.4 de la Règlementation pour le transport de marchandises dangereuses.
Certaines dispositions particulières sont des approbations (A1 et A2), tandis que les autres donnent des informations pertinentes sur certaines matières, sur
certains emballages….
Les dispositions particulières indiquées dans la colonne M de la liste des marchandises dangereuses (DGR 4.3) doivent systématiquement être consultées (si
applicables).
Chaque sorte d'emballage (carton, fût, caisse, sac, etc. ...) est fabriqué selon des critères édictés par l'ONU indiqués dans le Partie 6.
Pour être reconnus comme emballage ONU, ils sont soumis à des tests de chute, de rupture, d'étanchéité, d'empilage, de pression hydraulique, etc.., effectués
par des Agences autorisées par les Etats.
Les emballages extérieurs seulement sont marqués avec un code de spécification pour permettre leur identification. Ces codes et leur signification sont traités
dans le Partie 6.
• Emballage composite :
Un emballage composite est également un emballage unique constitué :
D’un emballage extérieur et,
D’un récipient intérieur,
construit de façon à ce que les deux forment un ensemble inséparable
après leur assemblage.
Une fuite éventuelle du contenu ne doit pas altérer les propriétés protectrices des
matières de rembourrage ou de l'emballage extérieur.
TABLEAU 5.0.C
Liste en emballages conformes aux spécifications ONU
Description Codes de spécification Renvois aux spécifications
EMBALLAGES EXTERIEURS ET EMBALLAGES UNIQUES
FUTS EN ACIER (STEEL DRUMS)
ouverture partielle 1A1 6.2.1
ouverture totale 1A2 6.2.1
FUTS EN ALUMINIUM (ALUMINIUM DRUMS)
ouverture partielle 1B1 6.2.2
ouverture totale 1B2 6.2.2
FUTS EN CONTREPLAQUE (PLYWOOD DRUMS) 1D 6.2.3
FUTS EN CARTON (FIBRE DRUMS) 1G 6.2.4
JERRICANS EN ACIER (STEEL JERRICANS)
ouverture partielle 3A1 6.2.5
ouverture totale 3A2 6.2.5
JERRICANS EN ALUMINIUM (ALUMINIUM JERRICANS)
ouverture partielle 3B1 6.2.5
ouverture totale 3B2 6.2.5
FUTS ET JERRICANS EN PLASTIQUE (PLASTIC DRUMS AND JERRICANS)
fûts, ouverture totale 1H1 6.2.6
fûts, ouverture partielle 1H2 6.2.6
jerricans, ouverture totale 3H1 6.2.6
jerricans, ouverture partielle 3H2 6.2.6
FUTS EN METAL (METAL DRUMS) (autres que fûts en acier ou en aluminium)
ouverture partielle 1N1 6.2.7
ouverture totale 1N2 6.2.7
Les systèmes d'entreposage doivent satisfaire aux prescriptions suivantes de conception, de construction et d'épreuve :
(a) pour les systèmes de stockage à hydrure métallique, les prescriptions générales d'emballage de la sous-section 5.2 doivent être respectées
(b) cette instruction d'emballage couvre uniquement les bouteilles dont la capacité d'eau ne dépasse pas 150 L et une pression développée maximale ne
dépassant pas 25 MPa ;
(c) les systèmes de stockage à hydrure métallique respectant les prescriptions applicables de la sous-section 6.4 concernant la construction et les
épreuves des bouteilles contenant du gaz peuvent uniquement être utilisés pour le transport d’hydrogène ;
(d) en cas d'utilisation de bouteilles en acier ou les bouteilles composites avec des doublures en acier, seules les bouteilles portant l'inscription « H »
conformément à 6.4.2.9.20) sont autorisées ;
(e) les systèmes de stockage à hydrure métallique doivent satisfaire les conditions de service, les critères de conception, la capacité nominale, les
épreuves de type, les épreuves par lots, les épreuves de routine, la pression d'épreuve, la pression de charge nominale et les dispositions relatives aux
dispositifs de décompression concernant les systèmes de stockage à hydrure métallique indiqués dans la norme ISO 16111 :2008, et leur conformité et
leur agrément doit être évalué conformément au point 6.4.2.5 ;
(f) les systèmes de stockage à hydrure métallique doivent être remplis d'hydrogène à une pression n'excédant pas la pression de charge nominale
indiquée dans le marquage permanent figurant sur le système, tel que spécifié par la norme ISO 16111 :2008 ;
(g) les prescriptions d'épreuves périodiques concernant un système de stockage à hydrure métallique doivent être conformes à la norme ISO 16111 :2008
et être mises en œuvre en vertu de 6.4.2.6. L'intervalle entre les inspections périodiques ne doit pas excéder cinq ans ;
(h) les systèmes de stockage d'une capacité inférieure à 1 L doivent être conditionnés dans un emballage extérieur rigide fabriqué à partir d'un matériau
adapté, dont la résistance et la conception se révèlent adéquates eu égard à sa capacité et l'usage qui doit en être fait. Ils doivent être assujettis ou
calés par un rembourrage de manière adéquate afin d'éviter tout dommage dans des conditions normales de transport
(I) La quantité nette maximale par colis pour un avion-cargo est de 100 kg pour les systèmes de stockage à hydrure métallique, y compris lorsque ces
systèmes de stockage sont emballés avec de l’équipement contenus dans de l’équipement
Les fûts, jerricans en matières plastique et les GRV en plastique rigide et matières composites avec des récipients intérieurs en plastiques ont une période
d’utilisation limitée à 5 ans à partir de la date de fabrication de l’emballage, sauf si une période plus courte est prescrite en raison de la nature de la matière à
absorber, ou sauf dispositions différentes approuvées par l’autorité nationale compétente. Voir 6.0.4.2.1 f) pour les spécificités liées au marquage de
l’emballage utilisé.
Un suremballage est défini comme un contenant utilisé par un même expéditeur pour réunir un ou plusieurs colis pour n'en former qu'un seul, dans le but
d'en faciliter la manutention ou le stockage.
Dans certains cas, pour certaines classes ou divisions, des marquages supplémentaires sont requis :
• Si l’expédition comprend plusieurs colis : la quantité nette (ou le poids brut suivi de la lettre G si c’est exprimé ainsi dans les pages bleues) de
marchandise dangereuse contenue dans chaque colis – sauf pour ID 8000 et classe 7 –
• UN 1845 (glace carbonique) : Le « POIDS NET « de carboglace contenue dans chaque colis
• La division 6.2 (matières infectieuses), autre que le numéro ONU 3373 : nom et numéro de téléphone d’une personne responsable de l’expédition
• Les gaz réfrigérés liquéfiés (liquides cryogéniques) :
L’étiquette « sens du colis « (flèches)
“Keep upright “(intervals 120°)
“Do not drop “– “Handle with care “
• L’UN 3373 (échantillons diagnostiques)
On ajoutera la mention :
« Matière biologique catégorie B «
• Les générateurs chimiques d’oxygène (selon DS A 144): « Air Crew Protective Breathing Equipment (smoke hood) in accordance with Special
Provision A 144 « (UN 3356)
• Marquage d’orientation : Lorsqu’une étiquette “sens de chargement” (This way up/ flèches) est apposée sur un colis ou un suremballage, il est
permis d’apposer sur le dessus du colis ou du suremballage la mention “THIS END UP” ou “THIS SIDE UP”
• Marquage pour les précautions de manutention et d’entreposage : les pictogrammes spécifiques aux procédures de manutention et
d’entreposage sont autorisées (par exemple un parapluie, une marque interdisant le gerbage…).
• Marquage des matières dangereuses pour l’environnement : les colis contenant des matières dangereuses du point de vue de l’environnement
(ONU 3077 et ONU 3082) doivent porter la marque “matières dangereuses pour l’environnement”.
• Marquage des grands récipients pour vrac pour l’ONU 3077 : les GRV doivent respecter les conditions de marquage applicables aux emballages,
sauf que les GRV de plus de 450 litres doivent porter la désignation exacte d’expédition et le numéro ONU sur deux faces opposes du GRV.
• Marquages stipulés dans d’autres règlementations : tous les marquages prescrits par une autre réglementation sont autorisés à condition qu’ils ne
puissant pas être confondus ou qu’ils n’entrent pas en conflit avec les marquages stipulés dans la règlementation IATA.
Lorsque :
• Les marquages
• Les étiquettes de danger primaire et secondaire, et,
• Les étiquettes de manutention des colis composant le suremballage ne sont pas visibles, ils doivent être reproduits sur l'extérieur du
suremballage, ainsi que la mention : " OVERPACK "
• Si le suremballage contient des marchandises dangereuses en quantités limitées, chaque suremballage doit porter
à l'extérieur le marquage :
• Si le suremballage contient plusieurs colis, sauf pour les colis contenant des produits de la classe 9 :
LA QUANTITE NETTE TOTALE ou LE POIDS BRUT TOTAL de marchandises dangereuses
• Si l'expédition se compose de plusieurs suremballages, chaque suremballage doit être identifié par :
UNE MARQUE D'IDENTIFICATION INDIVIDUELLE UNIQUE
Et LA QUANTITE NETTE TOTALE ou LE POIDS BRUT TOTAL de marchandises dangereuses qui doivent être repris sur la
déclaration de l'expéditeur pour marchandises dangereuses.
• Si l'emballage contient des matières dangereuses du point de vue de l'environnement (UN 3077 et UN 3082) ; il doit porter la
marque " matières dangereuses du point de vue de l'environnement comme ci-après. (Voir DGR 7.1.6.3)
Le numéro indiqué au bas de chaque étiquette de danger primaire et de risque subsidiaire signale la / les classe (s) ou là / les division (s) de danger des
marchandises dangereuses.
Elles ont pour but d'indiquer le traitement particulier qu'exigent certaines marchandises dangereuses.
C. Cas des marchandises dangereuses en quantités limitées (DGR 2.7 & 7.1.4.2)
Pour les marchandises dangereuses préparées selon les dispositions de " quantité limitée " (DGR 2.7), le marquage "quantités limitées"
Les colis portant le marquage de quantités limitées s’appliquant au transport routier, ferroviaire et maritime sont
acceptés au transport par avion s’ils portent aussi tous les marquages et étiquetage applicables au transport aérien
(DGR 7.1.5.5)
• Les étiquettes doivent être fixées solidement ou imprimées sur l’emballage afin d’être visibles et lisibles.
• Les étiquettes doivent être fixées ou imprimées sur un fond de couleur contrastant
• Les étiquettes ne doivent pas être pliées et ne doivent pas apparaître sur des faces différentes du colis
• Si le colis a une forme irrégulière ne permettant pas d’apposer ou d’imprimer les étiquettes sur une des faces, il est possible de fixer l’étiquette au
colis en utilisant une attache solide.
• Les dimensions des colis doivent permettre d’apposer toutes les étiquettes requises.
• Emplacement des étiquettes de danger :
Les étiquettes doivent être apposées sur la même surface du colis près de la désignation exacte d’expédition et de l’adresse de
l’expéditeur ou du destinataire, si les dimensions du colis le permettent.
Si des étiquettes de risque principal et de risque subsidiaire sont requises, elles doivent être apposées côte à côte sur la même surface du
colis.
Les étiquettes doivent être placées selon un angle de 45° (sauf si les dimensions ne le permettent pas.
Si une étiquette CAO est exigée, elle doit être placée à côté de l’étiquette de danger.
Lorsque qu’une étiquette de sens de chargement est exigée, on doit fixer deux étiquettes sur deux faces opposées du colis.
Les colis contenant des piles ou des batteries au lithium préparées conformément à la section II des instructions d'emballage 966, 967, 969 et 970 et à la
section IB des instructions d'emballage 965 et 968 doivent porter la marque des batteries au lithium indiquée à la figure 7.1.C
La marque doit indiquer :
(a) Le numéro ONU approprié précédé des lettres « UN » comme suit :
1. « UN 3090 » pour les piles ou les batteries au lithium métal ;
2. « UN 3480 » pour les piles ou les batteries au lithium ionique ;
3. « UN 3091 » pour les piles ou les batteries au lithium métal contenues dans ou emballées avec
un équipement ; ou
4. « UN 3481 » pour les piles ou les batteries au lithium ionique contenues dans ou emballées avec
un équipement.
Lorsqu'un colis contient des piles ou des batteries au lithium affectées à des numéros ONU
différents, tous les numéros ONU applicables doivent être indiqués sur une ou plusieurs marques
de batteries au lithium.
(b) Le ou les numéros ONU indiqués sur la marque devraient avoir au moins 12 mm de haut.
(c) Un numéro de téléphone pour obtenir des renseignements supplémentaires
Les colis qui contiennent des batteries au lithium répondant aux prescriptions de la section IB des
instructions d'emballage 965 et 968 doivent porter la marque des batteries au lithium (figure
7.1.C) et l'étiquette de danger de la classe 9 pour les batteries au lithium (figure 7.3.X).
Un exploitant ne doit accepter un colis ou un suremballage contenant des marchandises dangereuses ou une unité de chargement contenant des
marchandises dangereuses décrites en 9.1.4 ou un conteneur de fret renfermant des matières radioactives destinées à être transportées à bord d'un avion
que :
(a) S’il est accompagné d'une « Déclaration de l'expéditeur de marchandises dangereuses » en deux exemplaires ; ou
(b) Si les renseignements applicables à l'expédition sont fournis par voie électronique ; ou
(c) S’il est accompagné, lorsqu’autorisé, par des documents de rechange.
Lorsqu'une Déclaration de l'expéditeur est fournie conformément à la disposition 9.1.2.1 (a), un exemplaire de cette déclaration accompagnera l'expédition
jusqu'à sa destination finale et une autre copie doit être conservée par l'exploitant en un lieu au sol où elle sera accessible dans un délai raisonnable ; le
document doit être conservé à cet endroit jusqu'à ce que les marchandises soient parvenues à leur destination finale, après quoi il pourra être rangé ailleurs.
Avant d'accepter au transport par avion une expédition consistant en un colis ou un suremballage contenant des marchandises dangereuses, un conteneur de
fret renfermant des matières radioactives ou une unité de chargement contenant des marchandises dangereuses décrites en 9.1.4, l'exploitant doit vérifier ce
qui suit au moyen d'une liste de contrôle :
(a) Les documents sont conformes aux prescriptions détaillées en 10.8 pour les matières radioactives et dans la partie 8 pour les autres marchandises
dangereuses ;
(b) La quantité de marchandises dangereuses indiquée sur la Déclaration de l'expéditeur se trouve dans les limites fixées par colis sur un avion
passagers ou cargo le cas échéant ;
(c) Les marques sur les emballages, les suremballages ou les conteneurs de fret concordent avec les renseignements figurant dans la Déclaration de
l'expéditeur jointe et sont clairement visibles ;
(d) Lorsque cela est nécessaire, la lettre dans la marque de spécification d'emballage indiquant le groupe d'emballage pour lequel le type de
conception a été examiné avec succès convient aux marchandises dangereuses contenues à l'intérieur. Cela ne s'applique pas aux suremballages
où les marques de spécification ne sont pas visibles ;
(e) Les désignations exactes d'expédition, les numéros ONU, les étiquettes et les instructions spéciales concernant la manutention apparaissant à
l'intérieur des colis sont clairement visibles ou reproduits à l'extérieur d'un suremballage ;
(f) L’étiquetage des colis, des suremballages ou des conteneurs de fret, est conforme aux dispositions prévues en 10.7.2 pour les matières
radioactives et en 7.2 pour les autres marchandises dangereuses ;
(g) L’emballage extérieur d'un emballage combiné ou l'emballage unique est autorisé par l'instruction d'emballage pertinente et, s'il est visible, est du
type indiqué dans la Déclaration de l'expéditeur jointe ;
(h) L’emballage ou le suremballage ne contient pas différentes marchandises dangereuses qui, selon le tableau 9.3.A, doivent être séparées ;
(i) L’emballage, le suremballage, le conteneur de fret ou l'unité de chargement ne fuit pas et rien n'indique que son intégrité a été compromise ;
Durant le transport, les colis et unités de chargement contenant des matières auto réactives (4.1) et des
peroxydes organiques (5.2) doivent être abrités des rayons directs du soleil et entreposés dans un
endroit frais et bien aéré, à l’écart de toute source de chaleur. Les étiquettes de danger et de
manutention de tels colis ne doivent en aucun cas être masquées.
A. Limitations de chargement dans le poste de pilotage et à bord des avions passagers (DGR 9.3.1)
Les marchandises dangereuses ne peuvent être transportées dans la cabine d'un avion occupée par des passagers ni dans le poste de pilotage, sauf dans les
cas de dérogation et de colis de matières radioactives en quantités exceptées.
Les marchandises dangereuses peuvent être transportées dans le compartiment fret du pont principal d’un avion passager à condition que ce compartiment
soit conforme aux spécifications d'un compartiment d'avion cargo de classe B ou C. Les marchandises dangereuses portant l'étiquette « Cargo Aircraft Only »
(Uniquement sur avion cargo) ne doivent pas être transportées sur un avion passagers.
Les colis contenant des marchandises dangereuses qui pourraient réagir dangereusement ensemble ne doivent pas être chargés dans un aéronef à proximité
les uns des autres ou dans une position qui pourrait permettre une interaction entre elles en cas de fuite.
Pour appliquer correctement ces prescriptions de chargement, le tableau ci-dessous doit être vérifié, en tenant compte des dangers primaires et des risques
subsidiaires des différentes marchandises, et les séparations exigées respectées.
9 (voir
Etiquette de danger 1 excl. 1.4S 2.1 2.2, 2.3 3 4.1 4.2 4.3 5.1 5.2 8
9.3.2.1.3)
1 excluant 1.4S Voir 9.3.2.2.5 X X X X X X X X X X
2.1 X X
2.2, 2.3 X
3 X X X
4.1 X X
4.2 X X
4.3 X X
5.1 X X X X
5.2 X
8 X X
9 (voir 9.3.2.1.3) X X X X X
Notes :
1. Une croix « x » à l'intersection d'une ligne et d'une colonne indique que les colis contenant ces classes et divisions de marchandises dangereuses
doivent être chargés à l'écart les uns des autres. Un tiret « — » à l'intersection d'une ligne et d'une colonne indique qu'aucune séparation n'est
requise pour les colis contenant ces classes et divisions de marchandises dangereuses.
2. La division 1.4S et les classes 6, 7 et 9 (autres que les batteries au lithium, voir 9.3.2.1.3) n’apparaissent pas dans le tableau 9.3.A puisque les
marchandises dangereuses appartenant à cette division ou à ces classes de risque n'ont pas besoin d'être séparées des autres marchandises
dangereuses.
9.3.2.1.2 Les colis contenant des marchandises dangereuses avec des dangers multiples dont la classe ou la division des dangers primaire et subsidiaire exige
une séparation conformément au tableau 9.3.A n'ont pas besoin d'être séparés d'autres colis portant le même numéro ONU, p. ex. ONU 3129, Liquide
hydroréactif, corrosif, n.s.a.
9.3.2.1.3 Les colis et les suremballages contenant des batteries au lithium ionique ONU 3480 préparées conformément à la section IA ou IB de l’instruction
d’emballage 965 et les colis et les suremballages contenant des batteries au lithium métal ONU 3090 préparées conformément à la section IA ou IB de
l’instruction d’emballage 968 ne doivent pas être chargés à bord d'un avion à côté de colis ou de suremballages contenant des marchandises dangereuses
portant une étiquette de danger de la classe 1, autre que la division 1.4S, la division 2.1, la classe 3, la division 4.1 ou la division 5.1 ou de façon à interagir avec
de tels colis ou suremballages en cas de dommages ou d'incendie. Afin de maintenir une séparation acceptable entre les colis et les suremballages, les
exigences de séparation indiquées dans le tableau 9.3.A doivent être observées. Les exigences de séparation s’appliquent en fonction de toutes les étiquettes de
danger apposées sur le colis ou le suremballage, que le danger soit le danger primaire ou subsidiaire
9.3.2.1.4 Le numéro ONU 3528, Moteurs à combustion interne, propulsion par liquide inflammable, Moteurs, pile à combustible contenant du liquide
inflammable, Machine à combustion interne, propulsion par liquide inflammable et Machine, pile à combustible, propulsion par liquide inflammable n’a pas
besoin d’être séparé des colis contenant des marchandises dangereuses de la division 5.1
C. Traitement des colis contenant des marchandises dangereuses liquides (DGR 9.3.3)
Durant le transport, les colis portant l’étiquette de sens de chargement doivent être chargés à bord et manutentionnés en respectant le sens indiqué. Les
emballages uniques contenant des liquides doivent toujours être chargés afin que l’ouverture se trouve au-dessus.
A l’exception des articles suivants, les dispositions figurant en D1 et D2 s’appliquent aux marchandises dangereuses dont le transport ne peut être effectué que
sur avion tout cargo :
• Liquides inflammables (classe 3), groupe d'emballage Ill, autres que celles présentant un risque subsidiaire de classe 8 ;
• Matières toxiques (division 6.1) ne présentant aucun risque subsidiaire autre que ceux de la classe 3 ;
• Matières infectieuses (division 6.2) ; matières radioactives (classe 7) ;
• Marchandises dangereuses diverses (classe 9).
Les colis CAO doivent être chargés en vue du transport par avion cargo conformément à l'une des dispositions suivantes :
• Dans un compartiment d'avion cargo de classe C ; ou
• Dans une unité de chargement équipée d'un système de détection/extinction d'incendie équivalent à celui requis par les spécifications d'un
compartiment d'avion cargo de classe C telles que définies par les autorités nationales compétentes (une unité de chargement (UC) qui est définie
par les autorités nationales compétentes comme satisfaisant aux spécifications d'un compartiment d'avion cargo de classe C doit inclure la
mention « Compartiment de classe C » sur l'étiquette de l'UC) ; ou
• De sorte que dans une situation d’urgence impliquant lesdits colis ou suremballages, un membre d'équipage ou toute autre personne autorisée
puisse accéder à ces colis ou suremballages, et puisse manipuler et, lorsque leur volume et leur poids le permettent, séparer ces colis ou ces
suremballages des autres marchandises ;
• Pour le transport de charge externe par hélicoptère ; ou
• Avec l'approbation de l'État de l'exploitant, pour le transport par hélicoptère, dans la cabine.
D.2 Accessibilité
Lorsque cela est nécessaire, les colis ou suremballages portant l’étiquette « Cargo Aircraft Only » (« Avion cargo seulement ») seront rendus accessibles à
l'équipage pour une inspection avant départ.
Durant le transport, les colis portant l’étiquette de sens de chargement doivent être chargés à bord et manutentionnés en respectant le sens indiqué. Les
emballages uniques contenant des liquides doivent toujours être chargés afin que l’ouverture se trouve au-dessus.
E. Etiquettes de manutention
Les colis portant les étiquettes de manutention « This way up » (flèches) doivent être en tout temps manutentionnés et chargés en respectant le sens.
Les colis portant l’étiquette CAO ne peuvent être chargés qu’à bord d’aéronefs tout cargo.
Les colis portant l’étiquette de manutention « Keep away from heat », doivent être abrités des rayons directs du soleil et entreposés dans un endroit frais et
bien aéré, à l’écart de toute source de chaleur.
Les colis de marchandises dangereuses doivent être protégés contre tout dommage y compris par le déplacement des bagages ou de la poste ou tout autre
fret en cours de vol. Les marchandises dangereuses doivent être arrimées de façon à éviter tout mouvement dans l’avion
Immédiatement avant qu'un colis ou suremballage ne soit chargé à bord d'un avion ou placé dans une unité de chargement, les exploitants doivent s'assurer
que le colis ou le suremballage a été inspecté et qu'on n'y a trouvé aucune trace visible de fuite ou de dommage.
Avant d'être placées à bord d'un avion, il faut inspecter les unités de chargement et s'assurer que les marchandises dangereuses qu'elles renferment ne
présentent aucune trace de fuite ou de dommage.
On doit retirer de l'avion tout colis qui présente des dommages et des traces de fuite et en disposer de façon sûre. En cas de fuite, l'exploitant doit s'assurer
que le reste de l'expédition est en bon état et qu'aucun autre colis, bagage ou article de fret n'a été contaminé. Voir en 9.4 la conduite à tenir quand des colis
de la classe 6 sont endommagés et en 10.9.4 lorsque c'est le cas de colis de la classe 7
Les unités de chargement contenant des marchandises dangereuses doivent être identifiées à l’aide d’une étiquette indiquant qu’elles contiennent des
marchandises dangereuses
Si l'unité de chargement contient des colis porteurs de l'étiquette « Cargo Aircraft Only »), l’étiquette d’identification attachée à l'unité de chargement doit
préciser que cette unité ne peut être chargée que sur avion cargo.
I. Chargements spécifiques
Les masses magnétisées doivent être chargées de manière à ce que les caps mesurés par les compas de l'avion se situent dans les limites définies par les
prescriptions applicables en matière de navigabilité et, dans la mesure du possible, dans des endroits où les effets sur les compas soient réduits au minimum.
Plusieurs colis peuvent produire un effet cumulatif.
Le dioxyde de carbone solide, lorsqu'il est expédié tel quel ou utilisé comme réfrigérant pour d'autres marchandises, peut être transporté à condition que
l'exploitant ait pris les arrangements voulus compte tenu du type d'avion, du taux de renouvellement de l'air de l'avion, de la méthode d'emballage et
d’entreposage, de la présence ou de l'absence d'animaux à bord, etc. L'exploitant doit s'assurer que le personnel au sol sait que du dioxyde de carbone solide
est chargé et se trouve à bord de l'avion.
Lorsque de la glace carbonique est contenue dans une unité de chargement ou dans tout autre type de palette préparée par un seul expéditeur selon
l'instruction d'emballage 954 et que l'opérateur après acceptation ajoute de la glace carbonique supplémentaire, il soit s'assurer que les informations fournies
au commandant de bord reflètent cette quantité revue de glace carbonique.
Le personnel au sol doit être informé de la présence à bord d’un avion lorsque des liquides cryogéniques sont présents. Des dispositions doivent être prises
pour permettre l’évacuation du gaz accumulé après l’ouverture de la porte. Il ne doit pas y avoir d’animaux vivants chargés dans la même soute.
Un poids net maximal de polystyrène expansible en perles ou en granulés ou de matière plastique pour moulage peut être transportée dans toute soute
inaccessible en vol d'un avion.
I.5 Chargement des animaux vivants avec des marchandises dangereuses (DGR 9.3.13)
Les animaux vivants ne doivent pas être transportés à proximité des liquides cryogéniques ou du dioxyde de carbone solide, car les vapeurs risquent de
provoquer une asphyxie des animaux vivants. Les animaux devront être chargés plus haut que les colis contenant de telles marchandises dangereuses.
I.6 Traitement des matières autoréactives et des peroxydes organiques (DGR 9.3.15)
Au cours du transport, les colis contenant de telles matières doivent être placés à l’abri d’une exposition directe u soleil et entreposés à l’écart de toute source
de chaleur dans un endroit bien aéré
I.7 Traitement et chargement des grands récipients pour vrac (GRV) (DGR 9.3.16)
Pendant le transport et le chargement des GVE, il faut être attentif au marquage spécifiant les conditions de gerbage
Si une personne responsable du transport de colis de matières infectieuses s’aperçoit qu’un colis est endommagé ou qu’il fuit, elle doit :
• Eviter de manipuler le colis ou en limiter la manipulation au minimum
• Inspecter les colis voisins pour déceler une contamination éventuelle et mettre de côté tout colis qui pourrait avoir été contaminé ;
• Informer les autorités responsables de la santé publique ou les autorités vétérinaires et préciser tous les autres pays où l’avion a transité et où des
personnes ont pu être exposées à ce danger
• Aviser l’expéditeur ou le destinataire.
Si un exploitant s'aperçoit qu'un bagage ou du fret non déclaré comme contenant des marchandises dangereuses a été contaminé et que l'on soupçonne que
des marchandises dangereuses peuvent être la cause de la contamination, il doit prendre des mesures raisonnables pour établir la nature et la source de la
contamination avant de poursuivre le chargement du bagage ou du fret contaminé.
Si la matière contaminante est une marchandise dangereuse, il convient d’isoler le bagage ou le colis de fret concerné et de prendre des mesures appropriées
pour écarter tout risque identifié avant que le transport puisse être effectué par voie aérienne.
Si un colis est endommagé ou s’il fuit, l’accès doit être limité. Les procédures de sécurité d’urgence locales doivent être respectées.
Si nécessaire, des mesures complémentaires destinées à la protection des personnes et de l’environnement peuvent être prises pour déduire les
conséquences de la fuite ou du dommage et y remédier
La NOTOC est un document interne émis par l'exploitant, pour aviser l'équipage des marchandises particulières transportées. Aucun formulaire n'est
réglementairement imposé.
UN3481 Batteries au lithium ionique contenues dans un équipement (y compris les batteries au lithium ionique à membrane polymère) lorsqu’elles Instruction d’emballage 967,
remplissent les prescriptions de la section II de l’instruction d’emballage 967 section II
UN3481 Batteries au lithium ionique emballées avec un équipement (y compris les batteries au lithium ionique à membrane polymère) lorsqu’elles Instruction d’emballage 966,
remplissent les prescriptions de la section II de l’instruction d’emballage 966 section II
UN3091 Batteries au lithium métal contenues dans un équipement (y compris les batteries à alliage de lithium) lorsqu’elles remplissent les Instruction d’emballage 970,
prescriptions de la section II de l’instruction d’emballage 970 section II
UN3091 Batteries au lithium métal emballées avec un équipement (y compris les batteries à alliage de lithium) lorsqu’elles remplissent les Instruction d’emballage 969,
prescriptions de la section II de l’instruction d’emballage 969 section II
s.o. Marchandises dangereuses en quantités exemptées 2.6.1
UN2807 Masses magnétisées Instruction d’emballage 953
Note : Les masses magnétisées transportées en vertu d’une approbation peuvent devoir être indiquées sur la notification au commandant de
bord.
UN3373 Matière biologique, catégorie B Instruction d’emballage650
UN2908 Matières radioactives, emballages vides comme colis exceptés 10.5.8
UN2909 Matières radioactives, objets fabriqués à partir d’uranium appauvri, de thorium naturel ou d’uranium naturel – comme colis exceptés 10.5.8
UN2910 Matières radioactives, quantité limitée en colis exceptés 10.5.8
UN2911 Matières radioactives, appareils ou objets en colis exceptés 10.5.8
UN3245 Micro-organismes génétiquement modifiés ou organismes génétiquement modifiés Instruction d’emballage 959
UN3164 Objets sous pression, hydrauliques contenant un gaz ininflammable lorsqu’ils répondent aux prescriptions de l’instruction d’emballage 208(a) Instruction d’emballage 208(a)
UN3164 Objets sous pression, pneumatiques contenant un gaz ininflammable lorsqu’ils répondent aux prescriptions de l’instruction d’emballage Instruction d’emballage 208(a)
208(a)
❶ ❷
❸ ❹ ❺ ❻ ❼ ❽ ❾ ❿ ⓫ ⓬ ⓭ ⓮ ⓯ ⓰
⓲ ⓳
❹ Numéro de LTA ❺ Nom propre d’expédition ❻ Classe ou division et groupe de compatibilité pour les explosifs
❿ Quantité nette ou brute avec l’unité de mesure (pour les matières non radioactives) ❿ Indice de transport (pour les matières radioactives)
⓫ Catégorie de radioactifs (pour les matières radioactives) ⓬ Groupe d’emballage ⓭ Code Cargo IMP
⓮ Indication si la marchandise doit être transportée par avion cargo uniquement ⓯ Numéro d’identification de l’unité de chargement
⓰ Position dans la soute ⓱ Cadre pour les marchandises non dangereuses mais faisant l’objet d’une information transmise au commandant de bord
LA NOTOC est établie soit par la compagnie aérienne, soit par son agent de handling au sol.
Les renseignements fournis au commandant de bord doivent contenir une confirmation signée venant de la personne responsable du chargement attestant
que rien n’indiquait que les colis chargés à bord de l’avion étaient endommagés ou fuyaient ni que les unités de chargement placées à bord de l’avion fuyaient.
Un exemplaire de la NOTOC doit être conservé au sol et celui-ci doit indiquer que le commandant de bord a bien reçu les informations. Un exemplaire de la
NOTOC doit être accessible à l’agent d’opérations, ou au personnel au sol désigné en charge des opérations et ce jusqu’à l’arrivée du vol.
Étant donné la nature différente des opérations effectuées par hélicoptère par comparaison à celles qui sont effectuées par avion, il peut y avoir des
circonstances où il n'est ni approprié ni nécessaire d'appliquer l'ensemble des dispositions de la présente Réglementation, ces opérations pouvant être
associées à des sites sans effectif, des endroits éloignés, des régions montagneuses ou des sites de construction, entre autres. Dans ces circonstances et s'il y a
lieu, l'État de l'exploitant peut octroyer une approbation permettant le transport de marchandises dangereuses sans que soient respectées intégralement les
dispositions habituelles de la présente Réglementation. Quand des États, autres que l'État de l'exploitant, ont présenté une divergence selon laquelle ils
exigent que de telles opérations fassent l'objet d'une approbation préalable, cette approbation doit aussi être obtenue des États d'origine et de destination,
selon ce qu'il convient.
Lors du chargement de marchandises dangereuses pour leur transport par hélicoptère comme charge externe non confinée, il faut tenir compte des types
d'emballages utilisés et des moyens à prendre, le cas échéant, pour protéger ces emballages contre les effets de l'écoulement de l'air et des conditions
météorologiques (p. ex. dommages causés par la pluie ou la neige), en plus des dispositions générales pour le chargement figurant en 9.3.
Quand des marchandises dangereuses sont suspendues à un hélicoptère pour leur transport, l'exploitant doit veiller à ce que soient pris en compte les dangers
des décharges électrostatiques à l'atterrissage ou au largage de la charge.
Quand des hélicoptères transportent des passagers, l'État de l'exploitant peut octroyer une approbation afin de permettre le transport de marchandises
dangereuses en conformité avec le Supplément aux Instructions techniques de l'OACI (Doc 9284 AN/905, Supplément), chapitre 2.4 de la Partie S-7 :
(a) Dans la cabine, lorsque ces marchandises dangereuses sont associées aux voyageurs et accompagnés par ceux-ci; ou
(b) Dans des compartiments de fret qui ne satisfont pas aux dispositions de 9.3.1.1.
1. GENERALITES
Toute matière, vivante ou inerte, à l'état de gaz, de liquide ou de solide, est constituée d’atomes comprenant :
• Un noyau de protons (positifs) et de neutrons (particules neutres),
• Des électrons (de charge négative) qui gravitent autour.
B. La radioactivité
• Les particules alpha (α) qui sont identiques aux noyaux d'hélium (2 protons et 2 neutrons). Constitués de particules lourdes, ces rayons alpha sont
arrêtés par une simple feuille de papier ou les couches superficielles de la peau. Leurs effets sont limités à de très courtes distances, il est
relativement difficile de les détecter.
• Les particules bêta (β) sont constituées d'électrons, de masse négligeable, de vitesse proche de celle de la lumière, ces rayons peuvent traverser
plusieurs centimètres de tissu vivant et pénétrer jusqu'aux muscles
• Les rayons gamma (γ), de très haute fréquence, très pénétrants, arrêtés par une épaisse plaque de plomb ou de béton. En radiothérapie, émis par
une « bombe au cobalt ", ils sont capables de détruire des tumeurs profondes. Presque tous les éléments radioactifs en émettent.
• Les rayons X, émis par certaines substances radioactives, ils pénètrent les parties molles du corps et sont arrêtées par les os. (Utilisation médicale en
radiographie). Ils sont moins dangereux que les rayons gamma.
Au fur et à mesure qu'un élément émet des particules α ou β, il se désintègre et sa radioactivité décroît. Chaque radioélément a sa propre période
caractérisant la vitesse à laquelle il se désintègre. Par définition :
La période radioactive est le temps nécessaire pour que se désintègre la moitié de la masse du radioélément.
• Après une période, il reste 50 % de la radioactivité ;
• Après 2 périodes, il reste 50 % de 50 %, soit 25 % de radioactivité ; etc. ...
Le transport des matières radioactives doit être régi par un programme de protection radiologique qui est un ensemble de disposition systématiques dont le but
est de faire en sort que les mesures de protection radiologiques soient dument prises en considération.
L'activité de la matière est le nombre d'atomes perdant leur radioactivité (par fusion ou fission nucléaire) par seconde.
ACTIVITE Becquerel Emballage
Les rayonnements émis sont porteurs d'une très grande quantité d'énergie ; et ils sont de plusieurs types, nécessitant des mesures de protection afin d'éviter
tout risque de contamination.
Sievert / heure
DEBIT DE DOSE T.I Etiquette
RADIOACTIF II (Etiquette jaune) Maximum 1.0 TI (10 µSv/h) Maximum 500 µSv/h
RADIOACTIF III (Etiquette jaune) Maximum 10.0 TI (100 µSv/h) Maximum 2000 µSv/h
Entre deux mesures, la catégorie la plus élevée s’applique
Les emballages exceptés sont des emballages adaptés à des contenus radioactifs dont l’activité est tellement basse que le risque est insignifiant et par
conséquent aucun test de protection n’est requis en ce qui concerne l’intégrité de la protection et le confinement.
B. Terminologie
• Les matières radioactives sous forme spéciale : Une matière radioactive sous forme spéciale est soit une matière radioactive non susceptible de
dispersion, soit une capsule scellée contenant une matière radioactive.
• Les matières radioactives de faible activité spécifiques (FAS ou LSA) : Ce sont des matières radioactives qui, de par leur nature, ont une activité
spécifique limitée ou des matières radioactives pour lesquelles des limites d’activité spécifiques moyenne estimées s’appliquent. Ce sont des
matières radioactives naturelles ou de faibles activités mélangées dans un milieu solide, liquide ou gazeux non radioactif tels que des déchets
solides, effluents radioactifs. Elles sont réparties en trois groupes :
FAS-I : DGR 10.3.5.1.1 FAS-II : DGR 10.3.5.1.2 FAS-III : DGR 10.3.5.1.3
• Les objets contaminés superficiellement (OCS ou SCO) : Ce sont des objets non radioactifs, à la surface desquels est déposée de la matière
radioactive tels que des outils ou du matériel contaminés (ex : télémanipulateurs). Selon le produit et le niveau d’activité, on distingue 2 catégories
d’OCS :
OCS-I : DGR 10.3.6.1.1 OCS-II : DGR 10.3.6.1.2 OCS-III : DGR 10.3.6.1.3
• Les matières fissiles : Ce sont des matières contenant soit de l’Uranium 233, de l’Uranium 235, du Plutonium 239 ou du Plutonium 241. Lors d’une
désintégration radioactive, un noyau conserve tous ou presque tous les protons ou les neutrons qui le constituent. Il se transforme peu.
Exceptionnellement il peut subir une transformation beaucoup plus profonde. C'est ainsi que certains noyaux lourds et fragiles se cassent en deux
fragments à la suite de la capture d'un neutron. C’est la fission
• Les matières radioactives faiblement dispersables : Ce sont des matières radioactives solides, ou des matières solides conditionnées en capsules
scellés, qui se dispersent peu et qui ne sont pas sous forme de poudre
• Les matières radioactives sous autre forme : Une matière radioactive sous autre forme est une matière radioactive ne répondant pas aux critères
des matières radioactives sous forme spéciale.
Les emballages de type A sont utilisés pour le transport de quantités relativement limitées, mais notables de produits radioactifs. Parce qu’il est présumé que
ce type d’emballage peut théoriquement être endommagé lors d’un accident sévère et qu’une partie du contenu peut s’en échapper, la quantité de
radionucléide qu’il peut contenir a été plafonnée par le Règlement de l’AIEA. Dans le cas d’une fuite, ces limites garantissent un niveau de risque d’irradiation
et de contamination très faibles.
Les emballages de type A doivent maintenir leur intégrité dans des conditions normales de transport et sont par conséquent sujets à des tests simulant ces
conditions. Les emballages de type A sont utilisés pour le transport de radio-isotopes utilisés lors de diagnostics médicaux ou de téléthérapie, de technétium,
de générateurs d’assistance au dépistage de certains cancers et de certaines matières utilisées dans le cycle du combustible nucléaire.
Les emballages de type B sont requis pour le transport de matières hautement radioactives. Ces emballages doivent résister aux mêmes conditions de
transport que les emballages de type A mais, parce que les quantités transportées sont plus importantes, des niveaux supplémentaires de résistance aux fuites
et au relâchement de radiations ou de matières en cas d’accident sont nécessaires
Les emballages de type B sont utilisés pour le transport de matières de différentes natures, allant des radioisotopes non scellés à usage médical ou utilisés
dans la recherche, au combustible nucléaire usé et aux déchets vitrifiés de très haute activité.
L’édition de 1996 du Règlement de l’AIEA sur le transport a introduit un nouveau standard de conception pour des emballages encore plus robustes – les
emballages de type C - destinés à transporter les matières les plus radioactives par voie aérienne. Les emballages de type C doivent satisfaire à toutes les
exigences supplémentaires des emballages type A et à la majorité des exigences additionnelles des emballages type B. Les emballages de type C sont soumis à
une série d’épreuves pour démontrer leur capacité à supporter des conditions d’accident et d’incident.
Les emballages industriels sont utilisés pour transporter deux types de matières :
• Les matières à faible activité par unité de masse (connues comme Faible Activité Spécifique, FAS ou LSA). Les produits ainsi classifiés incluent les
déchets hospitaliers ;
• Des objets non radioactifs avec une faible contamination de surface (connus comme Objets Contaminés en Surface ou SCO). Certaines machines
utilisées dans le cycle du combustible nucléaire ou certaines parties de réacteur nucléaire dont les surfaces ont été contaminées par des liquides
sont considérées comme SCO.
Les deux types de matières concernées par ces emballages sont naturellement sûres, soit parce que le niveau de radioactivité est faible, soit parce que les
matières ne sont pas facilement dispersables Les matières traditionnellement transportées dans des emballages industriels sont des déchets faiblement et
moyennement radioactifs, ou des minerais et concentrés de minerais contenant des radionucléides naturels, comme l’uranium ou le thorium et des
concentrés de ces minerais
Les matières utilisées dans le cycle du combustible nucléaire et contenant de l’uranium enrichi ou du plutonium sont fissiles, c’est-à-dire qu’elles peuvent
donner lieu à une réaction en chaîne. Une telle réaction en chaîne n’est pas souhaitée et doit être empêchée durant un transport ou un accident grâce à la
conception de l’emballage, à la disposition des matières fissiles à l’intérieur de l’emballage, et la configuration en cas d’emballages multiples
Dispositions approuvées par l'Autorité compétente en vertu desquelles un envoi qui ne satisfait pas à toutes les prescriptions applicables à la présente
réglementation peut être transporté.
Pour les expéditions internationales de ce type, une approbation multilatérale est requise
Chaque colis de type A, B ou C, de matière fissile doit porter les marquages de base suivants :
• La désignation exacte d'expédition • Le numéro UN
• Les noms et adresses complets de l'expéditeur et du destinataire
• Le poids brut admissible s'il est supérieur à 50 kg.
• Si de la carbo glace est contenu, le poids net de carbo glace doit être indiqué à l’extérieur du colis
L'étiquette CAO est requise pour les emballages de type B (M). Elle sera apposée sur le colis et sur tout conteneur de fret contenant un tel colis.
Les étiquettes :
• De matière radioactive I, II ou III ; • D’indice de sûreté criticité (si nécessaire)
• De risque subsidiaire ; • CAO (si nécessaire)
Doivent être placées sur 2 faces opposées du colis
L'étiquette " sens du chargement " (flèches) n'est pas exigée pour les matières radioactives liquides.
10.9.C Séparation des matières radioactives – Avions pax et cargo 10.9.D Séparation des matières radioactives – Uniquement CAO
Distance minimale Distance minimale
Sommes des IT Sommes des IT
Mètres Pieds pouces Mètres Pieds pouces
0,1 à 1,0 0,30 1’0’’ 50,1 à 60,0 4,65 15’4’’
1,1 à 2,0 0,50 1’8’’ 60,1 à 70,0 5,05 16’8’’
2,1 à 3,0 0,70 2’4’’ 70,1 à 80,0 5,45 17’10’’
3,1 à 4,0 0,85 2’10’’ 80,1 à 90,0 5,80 19’0’’
4,1 à 5,0 1,00 3’4’’ 90,1 à 100,0 6,10 20’0’’
5,1 à 6,0 1,15 3’10’’ 100,1 à 110,0 6,45 21’2’’
6,1 à 7,0 1,30 4’4’’ 110,1 à 120,0 6,70 22’0’’
7,1 à 8,0 1,45 4’9’’ 120,1 à 130,0 7,00 23’0’’
8,1 à 9,0 1,55 5’11’’ 130,1 à 140,0 7,30 24’0’’
9,1 à 10,0 1,65 5’5’’ 140,1 à 150,0 7,55 24’10’’
10,1 à 11,0 1,75 5’9’’ 150,1 à 160,0 7,80 25’8’’
11,1 à 12,0 1,85 6’1’’ 160,1 à 170,0 8,05 26’6’’
12,1 à 13,0 1,95 6’5’’ 170,1 à 180,0 8,30 27’2’’
13,1 à 14,0 2,05 6’9’’ 180,1 à 190,0 8,55 28’0’’
14,1 à 15,0 2,15 7’1’’ 190,1 à 200,0 8,75 28’10’’
15,1 à 16,0 2,25 7’5’’ 200,1 à 210,0 9,00 29’6’’
16,1 à 17,0 2,35 7’9’’ 210,1 à 220,0 9,20 30’2’’
17,1 à 18,0 2,45 8’1’’ 220,1 à 230,0 9,40 30’10’’
18,1 à 20,0 2,60 8’6’’ 230,1 à 240,0 9,65 31’8’’
20,1 à 25,0 2,90 9’6’’ 240,1 à 250,0 9,85 32’4’’
25,1 à 30,0 3,20 10’6’’ 250,1 à 260,0 10,05 33’0’’
30,1 à 35,0 3,50 11’6’’ 260,1 à 270,0 10,25 33’8’’
35,1 à 40,0 3,75 12’4’’ 270,1 à 280,0 10,40 34’2’’
40,1 à 45,0 4,00 13’1’’ 280,1 à 290,0 10,60 34’10’’
45,1 à 50,0 4,25 13’11’’ 290,1 à 300,0 10,80 35’6’’
B. Distances de séparation avec les pellicules ou plaques photographiques non développées (DGR 10.9.3.8)
Durée du transport
Somme 2 heures ou moins 2-4 heures 4-8 heures 8-12 heures 12-24 heures 24-48 heures
des IT Pieds Pieds Pieds Pieds Pieds Pieds
mètres mètres mètres mètres mètres mètres
pouces pouces pouces pouces pouces pouces
1 0,4 1’4’’ 0,6 2’0’’ 0,9 3’0’’ 1,1 3’8’’ 1,5 5’0’’ 2,2 7’2’’
2 0,6 2’0’’ 0,8 2’8’’ 1,2 4’0’’ 1,5 5’0’’ 2,2 7’2’’ 3,1 10’2’’
3 0,7 2’4’’ 1,0 3’4’’ 1,5 5’0’’ 1,8 5’10’’ 2,6 8’6’’ 3,8 12’6’’
4 0,8 2’8’’ 1,2 4’0’’ 1,7 5’8’’ 2,2 7’2’’ 3,1 10’2’’ 4,4 14’6’’
5 0,8 2’8’’ 1,3 4’4’’ 1,9 6’2’’ 2,4 7’10’’ 3,4 11’2’’ 4,8 15’10’’
10 1,4 4’8’’ 2,0 6’6’’ 2,8 9’2’’ 3,5 11’6’’ 4,9 16’0’’ 6,9 22’8’’
20 2,0 6’6’’ 2,8 9’2’’ 4,0 13’2’’ 4,9 16’0’’ 6,9 22’8’’ 10,0 32’10’’
30 2,4 7’10’’ 3,5 11’6’’ 4,9 16’0’’ 6,0 19’8’’ 8,6 28’2’’ 12,0 39’4’’
40 2,9 9’6’’ 4,0 13’2’’ 5,7 18’8’’ 6,9 22’8’’ 10,0 32’10’’ 14,0 45’10’’
50 3,2 10’6’’ 4,5 14’10’’ 6,3 20’8’’ 7,9 25’10’’ 11,0 36’0’’ 16,0 52’6’’
C. Séparation des animaux vivants (DGR 10.9.3.9)
Les colis, les suremballages et les conteneurs de fret de catégorie II-Jaune et de catégorie III-Jaune doivent être séparés des animaux vivants d'au moins 0,5 m
pour des voyages de 24 heures ou moins et d'au moins 1.0 m pour des voyages de plus de 24 heures.
Si un colis, un suremballage ou un conteneur de matières radioactives est endommagé ou fuit, ou si l’on soupçonne qu’il peut avoir été endommagé, l’accès
aux contenants doit être limité et seule une personne qualifiée peur évaluer l’ampleur de la contamination. Cette évaluation portera sur les contenants,
l’avion, les lieux de chargement et de déchargement et toute autre matière chargée à bord de l’avion
A. Matières radioactives dont le transport aérien est interdit, sauf dérogation (DGR 10.2.1)
À moins d'une dérogation accordée par les États selon les dispositions de 1.2.6.1, sont interdites au transport aérien les matières radioactives
• Contenues dans des colis du type B(M) à évents
• Contenues dans des colis qui doivent être refroidis de l'extérieur par un système de refroidissement auxiliaire ;
• Contenues dans des colis pour lesquels des contrôles opérationnels sont prescrits pendant le transport
• Qui sont explosibles
• Qui sont des liquides pyrophoriques
L'Union postale universelle (UPU) permet, sous réserve des prescriptions des autorités postales nationales compétentes et de la présente Réglementation, le
transport aérien des matières radioactives dans un colis excepté ONU 2910 et ONU 2911 uniquement, dont l'activité ne dépasse pas le dixième des valeurs
appropriées permises au tableau 10.3.C, et qui ne respecte pas les définitions et les critères des classes, autres que la classe 7, ou des divisions, tels que définis
dans la section 3. Le colis doit porter le nom et l'adresse de l'expéditeur et du destinataire, l'inscription « radioactive material — quantities permitted for
movement by post » (matières radioactives — quantités permises pour la poste aérienne) et l'étiquette des matières radioactives en colis exceptés (figure
7.4.G / 10.7.8.A). Les dispositions concernant les documents (Sous-section 10.8) ne s'appliquent pas à ces matières radioactives
Dans le cas d'accidents ou d'incidents durant le transport de matières radioactives, les dispositions d'urgence, tel qu'établi par les organisations nationales
et/ou internationales compétentes doivent être observées afin de protéger les personnes, les biens et l'environnement. Des directives appropriées pour de
telles dispositions sont contenues dans le document « Planning and Preparing for Emergency Response to Transport Accidents involving Radioactive Material »
(Planification et préparation pour une intervention d'urgence en cas d'accidents impliquant des matières radioactives), collection Normes de sécurité Nº TS-G-
1.2 (ST-3), IAEA Vienne (2002).
Les procédures d'urgence doivent prendre en compte la formation d'autres substances dangereuses susceptibles de résulter de la réaction entre le contenu
d'une expédition et l'environnement, en cas d'accident.
Le personnel doit être correctement formé aux risques de rayonnement encourus, y compris aux précautions à prendre pour restreindre leur exposition ainsi
que celle des autres personnes qui pourraient subir les effets de leurs actions.
Comme indiqué, les autorités aéroportuaires et les exploitants doivent avoir établi des procédures d'urgence qui comprennent des dispositions pour le
traitement des déversements de marchandises dangereuses ou d'autres substances non identifiées. Les procédures d'intervention d'urgence applicables au
niveau local et au niveau de l'entreprise, ainsi que les numéros de téléphone à composer en cas d'urgence, doivent être mis à la disposition de tous les
employés.
Les procédures d'urgence générales à suivre sont les suivantes en cas de déversement ou de fuite de marchandises dangereuses (voir également le point 8.6) :
Informer d'abord le supérieur hiérarchique direct et obtenir une assistance professionnelle.
Lorsque cela est possible en toute sécurité, isolez le colis en retirant les autres colis ou les biens.
Évitez tout contact avec le contenu du colis.
Si le contenu entre en contact avec le corps ou les vêtements :
Lavez soigneusement le corps avec beaucoup d'eau ;
Enlevez les vêtements contaminés ;
Tenez les mains à l'écart des yeux, de la bouche et du nez ;
Demandez une assistance médicale.
Le personnel impliqué dans de tels incidents doit rester sur place jusqu'à ce que son nom soit noté.
Un opérateur doit signaler aux autorités compétentes de l'État de l'opérateur et de l'État d'origine toute occasion où :
• On découvre que des marchandises dangereuses ont été transportées alors qu'elles n'étaient pas chargées, isolées, séparées et sécurisées
conformément à la DGR 9.2 ou 9.3 ;
• On découvre que des marchandises dangereuses ont été transportées sans que des informations aient été fournies au commandant de bord
conformément à la section 9.5.1.1 de la DGR
Un exploitant doit signaler toute occasion où des marchandises dangereuses non déclarées ou mal déclarées sont découvertes dans le fret ou le courrier. Cette
déclaration doit être faite à l'autorité compétente de l'État de l'exploitant et de l'État dans lequel cela s'est produit. L'exploitant doit également signaler toute
occasion où il découvre des marchandises dangereuses non autorisées en vertu du paragraphe 2.3, ou lorsque l'exploitant est informé par l'entité qui
découvre les marchandises dangereuses soit dans les bagages, soit sur la personne des passagers ou des membres de l'équipage. Un tel rapport doit être fait à
l'autorité compétente de l'État dans lequel cela s'est produit.
Si des bagages ou du fret non identifiés comme contenant des marchandises dangereuses ont été contaminés et que l'on soupçonne que des marchandises
dangereuses peuvent être la cause de la contamination, l'exploitant doit prendre des mesures raisonnables pour identifier la nature et la source de la
contamination avant de procéder au chargement des bagages ou du fret contaminés. Si la substance contaminante est une substance classée comme
marchandise dangereuse par le règlement, l'exploitant doit isoler le bagage ou la cargaison et prendre les mesures appropriées pour annuler tout danger
identifié avant que le bagage ou la cargaison ne soit transporté par voie aérienne (DGR 9.4.3).
Code Risque inhérent Risque pour Risque pour les Procédure en cas de fuites Procédure de lutte contre le Considérations
N° l’appareil occupants ou de coulures feu additionnelles
1 Une explosion peut causer Feu et/ou explosion Risque indiqué par le code Réduire au maximum l’apport en Tous types d’agents d’extinction selon Possibilité de chute brutale de la
une défaillance de la lettre oxygène la disponibilité. Procédure standard de pressurisation
structure Ne pas fumer lutte contre le feu
2 Gaz ininflammable : pression Risque minime Risque indiqué par le code Réduire au maximum l’apport en Tous types d’agents d’extinction selon Possibilité de chute brutale de la
dangereuse en cas d lettre oxygène la disponibilité. Procédure standard de pressurisation
‘incendie Ventiler et maintenir l’aération au lutte contre le feu
maximum pour les codes lettres A, I ou
P
3 Liquide ou solide Feu et/ou explosion Fumées, vapeurs et Réduire au maximum l’apport en Tous types d’agents d’extinction selon Possibilité de chute brutale de la
inflammable chaleur, plus risque indiqué oxygène la disponibilité. pressurisation
par le code lettre Ventiler et maintenir l’aération au Ne pas utiliser d’eau avec le code lettre
maximum. Ne pas fumer W
Réduire au maximum l’électricité
4 Combustion spontanée ou Feu et/ou explosion Fumées, vapeurs et Réduire au maximum l’apport en Tous types d’agents d’extinction selon Possibilité de chute brutale de la
propriétés pyrophoriques au chaleur, plus risque indiqué oxygène la disponibilité. pressurisation
contact de l’air par le code lettre Ventiler et maintenir l’aération au Ne pas utiliser d’eau avec le code lettre Réduire au maximum l’électricité
maximum W en présence des codes lettres F
ou H
5 Matières comburantes Feu et/ou explosion Irritation des yeux, du nez Réduire au maximum l’apport en Tous types d’agents d’extinction selon Possibilité de chute brutale de la
risquant d’enflammer Risque de dommages et de la gorge oxygène la disponibilité. pressurisation
d’autres matières et provoqués par la Dommage sur la peau en Ventiler et maintenir l’aération au Ne pas utiliser d’eau avec le code lettre
d’exploser à la chaleur corrosion cas de contact maximum W
produite par un incendie
6 Matières toxiques pouvant Risque de Toxicité aigüe Réduire au maximum l’apport en Tous types d’agents d’extinction selon Possibilité de chute brutale de la
provoquer la mort en cas contamination avec Les effets peuvent être
oxygène la disponibilité. pressurisation
d’inhalation, d’ingestion ou des liquides ou des retardés Ventiler et maintenir l’aération au Ne pas utiliser d’eau avec le code lettre Réduire au maximum l’électricité
d’absorption cutanée solides toxiques maximum W en présence des codes lettres F
Ne pas toucher sans porter de gants ou H
7 Radiations émises par des Contamination avec Exposition aux radiations et Ne pas déplacer les colis Tous types d’agents d’extinction selon Contacter une personne qualifiée
colis endommagés ou sans l’écoulement de contamination des Eviter tout contact la disponibilité. pour effectuer une inspection de
protection matières radioactives personnes l’aéronef
8 Matières corrosives, vapeurs Risque de dommages Irritation des yeux, du nez Réduire au maximum l’apport en Tous types d’agents d’extinction selon Possibilité de chute brutale de la
pouvant provoquer une provoqués par la et de la gorge oxygène la disponibilité. pressurisation
incapacité en cas corrosion Dommage sur la peau en Ventiler et maintenir l’aération au Ne pas utiliser d’eau avec le code lettre Réduire au maximum l’électricité
d’inhalation ou de contact cas de contact maximum W en présence des codes lettres F
avec la peau Ne pas toucher sans porter de gants ou H
9 Pas de risque inhérent Selon le code lettre Selon le code lettre Réduire au maximum l’apport en Tous types d’agents d’extinction selon Envisager un atterrissage
général oxygène la disponibilité. immédiat si lettre Z.
Ventiler et maintenir l’aération au Utiliser de l’eau si disponible avec la Dans le cas contraire, aucune.
maximum si code lettre A lettre Z
Ne pas utiliser d’eau si code lettre W
10 Gaz inflammable, risque Feu et/ou explosion Fumées, vapeurs et Réduire au maximum l’apport en Tous types d’agents d’extinction selon Possibilité de chute brutale de la
élevé d’incendie en chaleur, plus risque indiqué oxygène la disponibilité. pressurisation
présence d’une source par le code lettre Ventiler et maintenir l’aération au
d’ignition maximum. Ne pas fumer
Réduire au maximum l’électricité
11 Substances infectieuses Contamination avec Infection retardée pour les Ne pas toucher Tous types d’agents d’extinction selon Contacter une personne qualifiée
pouvant affecter les humains des substances humains ou les animaux Réduire la ventilation et le recyclage de la disponibilité. pour effectuer une inspection de
ou les animaux en cas infectieuses l’air dans les zones affectées Ne pas utiliser d’eau avec le code lettre l’aéronef
d’inhalation, d’ingestion ou Y
d’absorption par les
muqueuses ou une blessure
ouverte
12 Feu, chaleur, fumée, Feu et/ou explosion Fumée, vapeur, chaleur Réduire au maximum l’apport en Tous types d’agents d’extinction selon Envisager un atterrissage
vapeurs inflammables, oxygène la disponibilité. immédiat
explosion Ventiler et maintenir l’aération au Utilisation d’eau si disponible
maximum