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GHANA/COTE D’VOIRE
10 décembre 1991
't'^Rt.rl Dtrs MAr'lnRFS
Page
I. INTRODUCTION
2.6 Décaisseurents 11
rII. TEEIINTAUES
PERFORI\4ANCES
',.
ii
IV. PERFORIyIANCESINSTITUIIONNELIES t4
v. PRFORMANCES EC0NOMIQt'ES
5.1 Trafic 15
5.2 Reévaluationéconomiçe 16
VII. 20
8.1 Viabilitétecluique 20
8.2 Viabilitééconornique 2l
22
lx. eg'NeIJJSfONS' LEC9N$ IrLREç-OMMANDA]TONS
Le rrrésenr Rapporr 1 éré i.r;rtrli par Ml. R. I'i. HOYAH. Ecotrotriste Principal {9s
i;*i,jj;;. "-Mi.-n. o. Lolto, c,tonsultant Lrrgérrieul civil. à la srriteclela mission.c;u'il.s e
"rriiir"ii*Ë'o,i^cïo,ta, chr 2T.iauvier lrr 3 ltr,r'i,:rl9!)l .,.'1 ('irlt: <l'Ivoiletlu 4 au I
février 1991
(r)
EQUTVALENCES m ABREUATTONS
EquivalencesMonétaires
A I'Evaluæion:
ruc 278 F.CFA
1UC 1,386609C
luc 1,2 $EU
IUC 0.93754ECU FED
Durant I'cxécution
1UC 276,618à467,238 F.CFA
1UC 3,00366à 109,208C
A I'Audit
lUC 362,M6F.CFA
luc 490.299C
Unitésde mesures
&çrcrcebudeétauc
Côte d'Ivoire ler Janvier - 3l Décembre
Ghana 1erJuillet - 30 Juin
Abréyialisû$
PRETAEE
3. Les objectifsdu projet ont été(i)dg pro_mouygir les échangesentrcla Côte d'Ivoire et ,:
ê
le Ghanaet de favbiirri t'ittiegiation et
sous-iégionate (ii) de créerlés conditionsfavorablesau :
développement de la zone d'influence de la route.
4. Le coût total du projet a été estirnéà 49,84millions d'UCB, dont 36,05 milli9.199-n
devises. pour le htrri""*.ht,"it était prévu 10 millions d'UCB et 6,3 qtlliotll--d'UCB
resoectivernent Darià gnp er lé FsN, 10 inillions d'UCB par le FFD, 16,20millionsd'UCB par
i;ê;;;;;;tit oe ta Côted'Ivoue etT,34millionsd'UCÉ par le Gouvemement du Ghana'
A. Prêt
B. Ploirt
ScctionAboisso- No,é
1. Longueur(enkm) 68,0 59,0 - 9km
2. Coût(en rnillionsd'UC) 28,82 23,75 - 17,6%o
3. Démarragetravaux rcn8 u8r + 27 mois
4. Achèvementtravaux 1o/80 6184 + 45 mois
Sgisufdpgaba=Eubs
l. Longueur(km) 38,6 30,5 - 8,1km
2. Coût (en millions d'UC) 18,27 23,32 + 27,6V o
3. Démarragetravaux rcn8 7l8r + 33 mois
4. Achèvementtravaux l0/80 6186 + 59 mois
c_ Indicaæur de performanæ
Plntsurja-Taao
l. Organecl'exécutionet Etrrprunteurs Satisfaisante
2. Entreprise Satisfaisante
3. Consultantchargéde l'étucle Moyenne
4. Consultantchargédu cotttrôledestravitllx Satisfaisante
Côæ d'Ivoirp
Ghana
Revêtementde la
Anyinam-
chaussée
Kumasi 25,70 Sep.1985 Déc. 1989 Néant
Remiseen étatdu
cherninde fer ghanéen 10,00 Avril 1981 Mars 1989 Néant
Uaa-O3OZs
(v)
l. d'Audit
nCsurnClluÀdémorard-um
l.l L'économie ivoirienne a évolué au gré des cours des matières premières, passantd'une
phase de croissance rapide jusqu'au milieu des armées 1970 à une période de stagnation et de
èrise. La mise en oeuvre dès le début des années 1980 d'un plogramme d'ajustement structurel
avec I'appui de la BIRD et du FMI et l'amélioration des marchés du café et dq cgc1o,.ont permis
tempora1èment le redressementdes financespubliq-ueset la réduction du déficit de la balancedes
paidrnents.Mais avec la nouvelle chute des cours du cacao, l'éconotnie ivoirienne s'est retrouvée
àans la crise à parti.r de 1987. l-e Ghana qui protluit les mêmes matières premières que la Côte
d'Ivoire, a aborâé la période de la baissedes cours de ces produits dans une simation économique
et financière intérieure désastreuse.De plus, la pénurie de facteurs de production importés,
I'insuffisance des immobilisations et les carencesde gestion ont fortement réduit les exportations
officielles pendant que se développait la contrebande. La geslion budgétaire défectueuse a
engendré des pressions inflationnistes insoutenables. Pour faire face à cette situation, ie
Gouvemement àu Ghana a élaboré avec le concours de la BIRD et du FMI un programrne de
redressementéconomique(PRE) couvrantla période 1984 - 1988.
t.3 De L972 à 1976,une étude de faisabilité puis des études d'ingénierie ont été entreprises
Frar des finnes arnéricainessur financement de I'USAID. Au couts.de cette phase_depréparæion
ilu projet, deux modifications du tracé ont été successivement -adoptgquPg le Ghana, la Côte
rt'Ivoirê et la BAD ; la première,en juin 1973 àl'issue de l'étude de faisabilité et la seconde,en
juillet 1975 sur une reôommandatioir du consultant chargé des études d'ingénierie. Ce deneier
itr,r.,é,qui a fixé la position acturlle du Pont sur la Tano, avaitI'avantaged'être plus court etplus
éconotniquepour l;ensembledu projet rnais d'un coût ph"rsélevé pourla section ghanéennede la
route. t-a gÀn a certes continué à assurerla liaison entre les parties concemées,organisant
notrllrunentles <liversesréunions,rnais son rôle est devenu cle rnoilrs en moins important dans la
,.'nnduitedesopérations.
MAA-0302s
(vi)
1.5 Pour tenir le délai de la mise en servicede la toute, les procéclulesinîemes de la Eaaciue
(rnt été accélérées.Ainsi, après la mission rtr'é.raluationen novembre 1977 +t la.préparafitirr..riu
raDportd'évaluation,le Coriritéde Prêt s'est réuni le 13 janvier 1978,les.négocrationsont eu iieu
fe[i9 et 20 janvier i9Z8 et I'approbationdes prêts par le Conseil d'Administration est intervenue
la
l;-ii ianviei Lg7B.Ce laps dê'ternps n'a certainelnent pas pennis aux différents- organes-de
B;4,i" d'approfondir l'3tude des' dossiers, . c€ qui explique en partie certaines faiblesses
méthodologiqiresrelevéesdansle rapport d'évaluation.
1.6 Face à la célérité qui a caractérisé I'instruction -du projet_par la Banque, les deux
Gouvernements, particulièrenient celui de la Côte d'Ivofue, ont fait preuve d'une lenteur
ràmarquable dani I'accomplissement des formalités de signarure des accords et des conditions
;;J"ËËï fu--ir" in vigueur des prêts. Ainsi, la signatuie des accords de prêts a eu lieu le 22
entrésen vigueur en octobre 1979.
janvier 1979 etles prêts so,-nt
1.7 Læsdeux Gouvemements ont procédé à des modifications du tracé de leurs sections de
consultants de préparer^lesdossiersd'exécution.
,out. ,"rp"ctives et ont chargé {e9 Sryeis de'éviter Sur
'un plus
ia s""tioi Aboisso - Noé, i" a été décidé cl la localité dé Maféré .au profit d tracé
càurt et dégageant un meilleur taux de rentabilité. I* nouveau tracé reienu pour la section
zones
Moataba - Ét[Uo était plus court mais il s'est révélé par la suite qu'il traversait des
ilirï;f""r", a *rr-ônipiÀsiures. Compterenudesconiraintes les
de temps-etde financement,
études ielatives uo" nootèuux tracés n'ont pas été suffisarnmext ap_profondiesavant le lancement
Ëôp"G-â'offt"r. Des difficultés so,nt dônc apparues pendant l'exécution des travaux et ont
entraù3 des dépassements de délaiset de coûts'
l.g En général,les règles de procédurepour I'acquisition des biens et servicesont été bien
entorses à ces règlô sont rrientionné9qaux _para.2.3.6 et 2.3.10 du
-r-"r
aooliquées. l-es petites
,iffi;;;à;;'ilàii. "n,r"prisesdeiravaux ont été choisiesà 1àsuitejl'appels4l:I!-:t
i"rii"i"i, auxquels ont participé fes entreprises-régulièrernentprésélectionnées.Des consultatlons
les firmes de
resrreintessur la base dà listeô approuvéei par la Èqtrqo" _ontpermis de.sélectionner
soit des étûâessoit du contrôleèt de_lasupervision des travaux. Deux cas
;;;r;il;;i".trargees
part de la DCGTx et du BCET''*.1:-G^":vemement de la Côte
prni""ri"ts etaie"ntle"n"i.9'ul" -
Aboisso Noé et d'autre
i:luoir" pour les nouu.tt"r étudesàt le contrôle des travaux de la ôection pour des
Partners-par Le.Gouvernement du Ghana et le FED
Ë, ;i i; fir1: ô"" a*p and - la BAD qui ne participait Pas au
Dresratrons,r rr*L, sur ld section Mpataba Elubo. Fn effet,
fi";r;;i;""i à" ""r presrations,n'a pas été associéeau choix des consultants.
1.9 pour la constructiondu Pont sur la Tano, les deux Gouvememelltsont mig-enplace un
travaux qnt débutéen avril
comité conjoint qoi u urrrré la coordi,lationde toutesles activités.Les
4 mois de retarcl sur le délai contractuel'[æ coût du
l9l9 et se sont ".ir"rer "" juin tgtil avec
porrt et de ses .ou*r ,i'u""Ër qui était évalué à 2,76 nrillions d'UC s'est élevé à 4,14 millions
urre augmentation de 50 vo sttr la base des montants
à;Ub-èq;;àànr à la fin clesràvaux, soir
cle càût étrrit clû à une sous-estirnation initiale et le
;ÇÀ,,d "., ùc équivalent.tæ clépassemenr tl'a pas posé de
d'ar:cès au site. ce chantier
rerardétait essenriJrËrî"i'ir"p"irti.'aux difficultés
problèrnestechniquesparticuliers
travauxen janvier l98l',4
l.l0 Sur la sectionAboisso - I.lt,é,l'entrepreneura dérnuré les
ivoiriemes. Les travaux ont été
rnois avant t'upproùutionrlu rna:'chéparles autôritéscompétentes
de délai cle ll mois, qu^in'a toutefois pas été
achevésen juirr igSi,;ccusanr un àÇurt"à.nt Du- fait tlu changementde
imputé à l'entrepienelr dont t" ,.-tpiinsutifire.n'était pas engagée'
à 59 krn' Quant au coût total
tracé,la longueur-à" "",r" sectioncle route a été ramenéec1e6É Én
à 23,75millions d'uC équivalent
des rravaux,il est;;*té;""t8.82 rniltionscl'LIc à l'ér,aluation.
à la fin des
,:,r
:1.'
MAA-0302s
(vrr)
travaux, soit une baisserle 17,6 Vo sur la base de l'UC équivalent. Cett* section c_ompûrte des
voies spéciales pour les véhicules lents dans les zones à forte déclivité. Des travaux
"dégagement
supplérfentaires importants ont été exécutés au niveau des postes des emprises" et
"tér?assements"suife aux difficultés imprévues rencontrées sur le terrain. Ils ont fait tr'abjet, en
même temps que d'autres travaux, de i avenantsau marché..Depuis11 fu.des travaux, il a été
constaté uit" firru.ation généralisée du revêtement, particulièrement dans les zones de,grands
-
remblais. Cependant, le éomportement d'ensemble ôe la section de route Aboisso Noé est
satisfaisant.
l.ll La section Mpataba - Elubo était intégrée au tronçon Axim -_Mparaba - Elubo dont les
travaux ont été exécutéôen un lot unique par unè seule entrçrise dans le cadre d'un marché signé
en juillet 1981. Les travaux se sont achèvésen juin 1986 avec 17 mois de retard sur le délai
coniractuel à cause d'une part, des difficultés d'éxécution liées à la mauvaise qualité du sol en
place et d'autre part, aux conséquencesnégatives de la situation politique et économigug^qui
^orévalait
au Gharia.Pourles mêmes raisons,-lescoûts ont augmentéde 27,67o, Passantde 18,27
inillions d'UC au rnornentc1el'évaluation, à23,32 rnillions d'UC équivalent en fin de charrtier,
alors que la longueur de la route avait été réduite de 8,1 km (dg 38,6 km à 3015km). Sous I'effet
du rasiement dés remblais construits sur les sols compressibles, des dégradations de chaussée
sont apparues et ont fait I'objct d'une réfection exécutée 1prè1_la réception des travaux. Par
I'entreiriise qui avait construit lâ route. L'état actuel de la sectiôn Mpataba - Elubo est satisfaisant
-qui de sa longueur mais il existe de courtes sections soumises à des
,.rr uri" gtattcte partie
affaissemànts et nécessiteroni prochainement des travaux confortatifs Pour assurer la
pérennité de la route.
MAA-0302s
(viii)
2.
2.1 Conclusims
2 . 1 . 1 L ' a u d i t aboutit aux conclusionsci-après qui rejoignent celles des deux rapports
d'achèvement.
lieu, les
Z.L.Z La phase d'identification du projet s'e-stbien.déroulée Pary9 que : en premier
les facieurs favbrables à I'ensemblg du projetpal^raP.ort aux
deux Gouvernementsont privilégié
"n Ë"ond lieu, la Banque pu jgger pleincmènt son rôle d'agence ,tr:
clésirs tutélaires o"r-gdr'; I
<1,exécutior,, "rf* r* îetiri""s ètai"ni pnir"r sor^la bôe â'études sérieusesréaliséespar des
consultantsréellementindépendants'
était
2.1.? En dehors de la construction du Pont sur la Tano dont le caractère binational
ont recherché d-e plus en.plus pendalt^la phase de
incontoumable, les deux Gouvernemeff;
-qui -mieux
préparation, t", .àtJiiotrr correspondre le I leurs intérêts nationaux
.riÀutuirtlt ionséquences sur les résultats d'ensemble' Des
particuliers, sans toujours se^préocc.uger de leurs
véritableavec tous les
décisionsont été pris"essur la'based'Studessommafuesei sansconcertation
il;;; ;;;uiteô. I-u nu"_que.glle-r.nêmea mllquf d'esprit critique dans I'exploitation des
données foumies par les adrninistrari""î-p"* flLttt"ttft àu projèt ;.la qualité. {e. l'31alfs9
économique en ar;;f;. p;td;i la prépaiation,.l'évaluationet Î'eiécution du projet, la Banque
problèmes
;;;-p;r;"n plus uà"otàc toute I'irnpôtt*"" requise à l'analyse et à la résolutiondes
de I'objectif d'intégration
institutionnets et adrninistratifs uyàrt on irnpâct sur la réalisation
sous-régionale.
surtout dues aux
2.1.4 Les difficultés apparues pcndant I'exécution des travaux étaient
manque cle ternps €t de moyens
lacunes des éturles-al,iÀetii"iie, r1rriér'aientelles-tnêmesliées au loujouls aux
n'était pas
financiers accordésaux consultants.[æ calenclrierdes travaux .adapté
remblais sur sols
cas poui les
solutions techniques mises en o"u*., "o,*o" ce fut le
càrnpressibleset fe revêtement en béto' bitur'ineux.
:-i
MAA-0302s
(iÀ)
2.1.6 Ce qui a le plus limité le succèsdu projet sur le plan des échangesinter-étatset de
l'intégration sous-régionale,c'est le maurtien de certainesrèglementationsnationalesen rnatière
de circulation routière et de douane, et les pratiques courantes quant à I'appiication de ces
réglementations.En effet, elles entravenl le développernentdu trafic et sont donc en contradiction
avec les principes de la CEDEAO visant à favoriser la libre circulation des persorureset des tiens
entre sesétats-membresdont font partie la Côte d'Ivoire et le Ghana.
2-2. I-eçons
2.2.t Iæ succèsd'un projet sous-régionaldépend avant tout de la volonté des Etats concernés
de surmonter leurs intérêts purement nationaux et de consacrerleurs ressourcessouvent limitées à
une oeuvre qui ne constitue pas toujours la priorité de leurs programmes de développement
respectifs. La réalisation du projet de route Abidjan - Accra qui a nécessité près de 20 ans
d'efforts ininterrompus est un exemple à cet égard.
2.2.2 La rnise en place d'un comité conjoint de coordination suffisamment autonome, cofirme
ce fut le cas pour la construction du Pont sur la Tano est un autre facteur favorable. Le mandat de
ce comité doit être très explicite et recevoir I'approbation formelle de toutes les parties
concemées
2.2.4 Lorsqu'un chef de file autre que la BAD est désigné pour la réalisation de projets
auxquels la Banque contribue, il est nécessairequ'il y ait une définition claire du rôle du chef de
fÏe et des relations à entretenir par les parties. Le choix de la DCCE locale coûrme chef de file
pour chacune des deux sections de la route aurait dt être bénéfrque dans la mesure où celle-ci
dispose de la compétenceet des moyens nécessairespour un suivi correct du projet. La Banque
aurait donc pu exploiter les capacités de chaque DCCE pour mieux organiser sa propre
supervisiondu projet.
2.2.7 Pour pemrettre le choix des solutions les plus adéquates,l'évaluation des projets doit
être basée snr des études sérieusesprenant en compte différentes va-riantes.L'insuffisance de
temps et de financement a parfois amené à reporter certaines investigations à la phase de
réalisation et c'est alors que surviement des difficultés qui sont la source des retards et des
rlépassernents de coûts.
MAA-0302s
(x)
tles avantages
2.2.g Le trafic étant de loin le facteur le plus important pour la détermination
des projets.routiers, il existe une
servant au calcul ao i.u* inteme de rentabiiité éco'nomiquê
*. une réflexion
utile d'engager
tendancea ta suresiilrr;il d;tré"isiôns àe iratic I1 seiait doni
actueltea;eïauatiàn-ç"r pt.lits routiers
-rgutitts en vue d'arriver à une approchequi
sur la méthodologi" des interventionsde la
intégre mieux r", socio-écono*iquJ.* d"* puy* bénéficiaires
Banque.
2-3 Reconmrandations
2.3.1 AuxdeuxGouvemernens
2.3.?
du revêtement
L Faire exécuter rapidementles travau* d'itp:Tléabilisation
destaluscleremblaterocles'
clanstoutesles zonesde fissuratinnef la réparation
z. pre'clreen cornprclespropositiorrs du LBTP relativesatrsuivi de la sectionde
routeAboisso- Noé'
Mieux préciserles attributions.respectives de la DCGTx et de la Directiondes
3. et I'entretiendesroutes'
Routesen ce qui càncern"lu "onrt*ction,l'exploitation
d'une
4. prendreles mesurespratiquespour amenerles véhiculeslents à utiliser
manièreplus adéqu#Ë";;;^;É;i"1"" roé.,ugé"sda's leszonesà fortedéclivité'
MAA-0302s
{ x t'
ij
2.3-4 a_ulaqte ,
t
{n9our!8!.t ta eréation de comités multinationaux pow la coordinatron des
actlvltés rclatrves à la réalisatton et..à f 'exploitatiol q". projets. soôs-régio'aur
. fi comiie
-
conjoint de coordinatton de la construction du Pont sur la Tano constitue otr ;nodèI" a cet
JgarJ
2 Art r:&sùu un ehel de file est désrgnéparmt les bailleurs de fonds, t'aire élaborer
pout \:ette tbnctlon un rnandal suffisamment détaillé ét précis La Banque pourïa organiser
sa
propre supervistondu projet en fonction des moyensofferts par le chef de frle
t
lngaget une réflexton approfondiesur les procédureser critèresd'évaluatroner
de sélectrondes pro.ietsroutiers
MAA-0302s
DU PROJET
MEMORANDUMITAIJDIT- DES PERFORMANCES
MAA-0302s
l. INflRODUCTTON
l-l Contexte éconornique du hojet
(i) La-eôted'Ivsrlc
l.l.l Après une croissance rapide pendant les quinze premières années de son
indépendance-(7,7Vo par an jusqu'au milieu des années1970),cryrin'g-_euà souffrir d'aucun
déséQuilibre financiermajeurtant sur le plan itt!9rrtgqu'externe,la Côte d'Ivoire a été confrontée
à dei chocsextérieursqui ont conduit à une détériorationrapide de son économie.Ce fut tout
d'abord la flamHe des prix du café et du cacaode 1975 ^ ln7 qui a été suivie Par une.chute
brutaledescoursde cesâeux produits,associéeau secondchocpétrolier (augmentationrapidedu
coût des importations).Entrc-temps,le Gouvemement,s'appuyantsur les excédentsfinanciers
générés par la Caisse de Stabilisation (CAISTAB),. av{t ^ entrepris - }1.r. proglamTe
d'investisiernentstrès ambitieux, axé sur des grands projets à faible rentabilité et dont le
financementa été très rapidementrelayé pæ des emprunts extérieurs. Il en a résulté une
dégradationde la situation économiqueet financièrc dy plVs aggravéepar des mesures
prôtectionnistes qui ont obéréla compétitivitéde l'économieivoirienne.
MAA-û302s
i}..
si,
1.1.5 Les principaux secteursproductifs, à savoir I'agriculture et I'industrie (y compris les
industries extractives), qui constituent le pilier de l'économie, ont enregistré une baisse
persistantede leur contribution au PIB ; la part de I'agriculture, qui était d'environ 60 pour cent
en 1980, est tornbéeà 54 pour cent en 1983 tandis que celle de I'industrie reculait de 9 à 7 pour
cenTau cours de la rnêrnepériode. A I'opposé, la contribution du secteurdes servicesest passée
de 3l à 40 pour cent,toujoursentre 1980et 1983.
1.1.6 Le tassement soutenu de la production avait été précipité pal la pénurie aiguë
d'intrants importés, pénurie engendrée par le manque de devises. Les distorsions de prix
généraliséesont suscité le développement d'activités improductives et illicites, renforçant ainsi
les contre-stimulants à la production agricole et contribuant à une intensification de \a
contrebande.
1.1.9 Par ailleurs, la balance des paiernents du Ghana a été mise à rude épreuve ces
demières années. En effet, la répétition des années de sécheresse,l'inadéquation des politiques
internes et la récession mondiale ont eu des répercussions défavorables sur les principales
exportations du pays. I-es exportations de cacao, qui constituent pour le Ghana la pr^emièresource
de recettes en dèvises, sont iornbées de 71 pour cent des exportationstotales en 1979 à 63 pour
cent en 1983 ; cette baisse conceme aussi bien le volume que la valeur des exportatons. De
surcroit, les exportations de bois d'oeuvre, d'or et de diamanti se sont contractéesen raison de la
pénurie de facteurs de production importés et de I'insuffisance des immobilisations, ces deux
àbstacles étant aggavéi par les carénces de la gestion. La structurc des importations s'est
-co:uranteset en faveur des biens de consommation. La
inversée au détrirnent des biens d'équipement
situation du compte des transactions s'est détériorée,_pqs-qlt.d'un excédent de 55
millions de $ EU-en 1980 à un déficit de 218 millions en 1983. Ce déficit s'est répercuté sur la
balance générale des paiements qui, d'un excédent de 72 millions de $ EU en 1980, est tombée à
un substàntiel déficit âe243.3 mil-lions en 1983.
1.1.10 La dette extérieure totale ne s'est pas beaucoup accrueces demières années; en 1982
elle se chiffrait à I 115 millions de $ EU. Le ratio du servicede la dette, s'est élevé quant à lui à.
8,5 pour cent en moyenne amruelle.La modicité relative de I'endettemeniextérieur du Ghana
s'e"ifique essentiellementpar la solvabilité restreinteclu pays au cours de la période_considérée.
En êffet. étant donné la ihute des rccettesd'expofiation, le pays a eu du rnal à honorer ses
engagementsau titre du servicede la rlette.
MAA-0302s
-3-
1.2 tæ_segeur-dsr_trqs$porls
L.2.1 Le se_cterrr
des--transports
en Côte d'Ivoire et au Ghanaest couvertd'une manière
détaillée par le RAP relatif à lâ section de route de chaquepuy.. C"penclant,il est .rtU* O,
mentiormerque les deux pays se sont engagésdansle cadrèad téurs pràgturn*es d,aiustement
structurel respectifs dans une vaste rehàbilitation de leur infrastru"iud;; l;;rp#-îÀ"ru"
d'accélérerle processus d'ajustementstructurel.Unetellepolitiqo""rihuutàrrr"rrtlouable.
1.3 l-e projet
1.3.1 . Le projet examinéfait partie de la liaison routièreABIDJAN , ACCRA. It a été initié
au cours des années_60-parles Gôuvemementsdu Ghanaet de la Côte d'Ivoire ei o Ugngnlie
Pglganljout son cycledu soutientechniqueet financier de la BAD. Ls financementdesétudes
d'identificationet depréparationdu projetà étéassuréparl'usArD.
l.-3.2 .. I-e P{ojeta Pourobjetif d'accroîtrcles échangesentrela Côte d'Ivoire et le Ghanaet
de contribuerau développement
de la zoned'influence.
Les composantes
initialesdu projet étaientles suivantes:
a) la constmctiond'un pont intemationalsur la rivière Tano et de 2,56 km de
routesd'accès;
d) les prestations-
d'ingénieurs-conseilspour
' le contrôle et la supervisiondes
travau(indiquésaupoint a) ci-dessus.
PendantI'exécutiondu projet, il a été ajoutéla constructiondes bretellesde Maféré
(10 km), Eboué(5,5km) erKrindjabôfg kml en Côte"d;Ivoire.
Pgi:!:,p*icipèrent lesreprésentants
du Ghana,aeià éatea'Ivoire,â" r" grRD et deI'USAIDI
La conclusionèssentielledè cetterencontrefut lé choix àu t ué Àui,i;* -"r'iu*uo - Jewi lVharf -
Axim - Accra. l-e caractèresous-régional
du projet fut également réaffirmé.
1.3.6 L'identificationdu projet a donc été faite correctement
et le succèsde cettephaseest
dû:
l.?.7 Cette.p.fased'identification a duré environ deux ans (lg6g-lgi0) mais ce délai était
né.cessaire pour réaliser des étudesde qualité,concilier les points de vue et prendre des décisions
utiles pour la poursuited'un projet complexe.
(ii) Pnéparation
Cene phase qui.a duré sept ans, de 1971 à 1978, a été marquée par de nombreux
1,3.8
changements
dansla conceptiondu projet et par des retardsdansla prise des'déciôions.
1.3.9 Une étude de faisabil ité a étéréalisée en 1972 - 1973 par Ia firme Wilbur Smith et a
été suivie des études d'ingéniærie exécutées en 1974 - 1976 par la firme Louis n"tg".
Intemation?l_quja recolruntmdéun tracé passantpar I'emplacement actuel du pont sur la Taio.
Ce tracé a été adoptépar les deux Gouvernèrnents ét la Banqueen juillet lg71.
1.3.10 Par ailleurs, le Gouvernernentde la Côte d'Ivoire a demandédès le mois d'octobre
1974 une modification du tracé-pour faire passer la future route par Maféré, malgré un taux de
rentabilité plus faible. Il a insisté aussi pôur que
b priorité soit donnée à la fréparation des
dossiers,techniques de Ia section Mossou - Bonoira. Cei deux initiatives ont eu pôr ôonséquence
de retarder de six mois la remise des dossiersprovisoires de la section Aboisio - Mpata6a qui
n'est intervenuequ'en mai 1976.
(iii) Evaluæion
MAA-0302s
-5-
1.3.14 Les canstatations et les conclusionsdes deux RAP remettanten causela qualitéde
I'analyse économique faite dans le rappgrt d'évaluation sont- pertinentes..C9p9'n!ant,.il
conviéndraitde tenfu compte des particulàritésd'un projet routier bi-nationalqui était I'un.des
premiersdu genre ayant bénéficié-d'une interventiondu pr-oupe_de la Banqueet qui nécessitait
irnecompétencequen'avait pasencore acquise le persorurel
de la Banque. j4i
1.3.15 Par ailleurs,le critèrede taux de rentabilitéinteme étant le seul retenupour le choix ii
'.
des projets routiers, les études de préparatiol {e prgj:l _réalisées19 plus souvent sous la
respdnsàbilitédes emprunteurset qui serventde base à l'évaluation des..proietl,sont.souvent
orièntéesdans le but b'atteindre les taux de rentabilitéexigés par les bailleurs de fonds. Il est
donc souhaitable que l'évaluation d'un pqojet dorure lieu à un véritable dialogue.entre
I'emprunteuret le bàilleur de fonds et s'insCrivêdarrsun processuspl1g large-de planificationet
d'allàcationdes ressources. Ce dialogue,s'il est effectif, pefinettrad'éviter beaucoupd'erreurs
qui sontla causede I'insuffisancedeperfonnancede certainsprojetsde développement.
2. MISE EN OEIIVRE DU PROJET
2.t.2 L.e délar de 12 mois pour la signaturedes accordsde prêt est essentiellement
imputableà la partie ivoirienne.En êffet, le 10Îévrier 1978,le Gouvememe,ntde la Côted'Ivoire
a iirdiqué à li BAD que I'approbationdes accordsnégociésles 19 et .2Ojlpvier .1978était
subordônnéeaux résulàts d'rfre étude visant à rcdéfinir le contenu techniquedu projet mais la
décision du Gouvemementintervenueen juillet 1979 n'a finalementpas modifié le contenuinitial
du projet. t-e chef de la délégationivoirienneaux négociationsmit ensuiteplusieun mois pour
parapherles documents.
2.1.3 Iæ délai supplémentairede 9 mois pour I'entrée en vigueur des prêts est dt aux
formalitéspropresaux adrninisuationsdes deux pays concemés.Toutefois,le Gouvemementdu
Ghanaaait sâtisfaità toutesles conditionsimposéespour sesprêts spécifiques,dès le 15 aott
1979.Pendantce temps,les deuxGouvemements payaientla commissiond'engagement.
2.2.3 La modification d'itinéraire en vue d'éviter la traversée cle Maféré avait été
recorunandée dans le rapport d'évahrationet était justifiée. Des changernentsde profils initiés par
I'organe cl'exécutionsatisconceflutiorrpréiilableavtrcllr l-tAf) ont été la t'itusetles 3 avenantsau
rl'urt r;ui rlev;ritlrlr'l;'srecoustlttil:;,tperlnisde réaliserdes
nrarihé initial. [æ maintieud'ouvr:-rg,u,
économiessur le coût destrAvittt:'
MAA-0302s
-6-
(1) PomsurlaTuro
Contru dc sqpervision
2.3.3 Le groupement SIETCO - SETEC a été retenu parmi 5 firmes dont la liste avait été
approuvée au cours à'un" réunion du comité tenue les 10 et il mai 1978, avec la participationde .'l
tâ gan. Le contrat de supervisiondes travaux a été sournisà la BAD avant sa signatue par les
parties concemées. ,i!:
2.3.4 La procédure prévue pour la sélection tles consultants a donc été entièrcment
appliquée.
nAaa-OlOZs
; -
Passationdu marchédc_travanx
2 . 31 0 Dans sa formulation. cet accord ne devait s'appliquer que pendant I'exécution des
travaux proprementclite La BAD devait dorrcjouer normalementson rôle jusqu'à la passationdn
rnarché"Or au moment de I'envoi des dossiersd'appel d'offres aux entreprisesrégulièremerrt
préqualifiées, la BAD n'avait pas reçu ledit dossier de I'organe d'exécution du projet. A sa
demande,elle a finalementreçu un dossierincornpletjtrste avant I'ouverture desplis, ce qui ne lui
a pas permis de formuler à temps ses observations.Par la suite, la BAD a été normalement
associéeau déroulementdes opérations.Ainsi, elle a approuvéle choix cleI'entrepriseSOMTRA.
la moins-disante.ainsi que le projet de marché avant sa signature.Læ marché a été passétoutes
taxes comprises,taxes qui ont été entièrementprises en charge par le Gouvernementivoirien. Il
faut également noter que la DCGTx a initié 3 avenants pour des travaux supplémentaires
orclonnés par elle sans aucune consultation prézrlableavec la BAD La régularisation est
rntervenuepar la suite
2 . 3t ) Il apparaît donc que les règles de procédure ont été appliquées mais il a fallu pour
cela la vrgilance de la Banque
eontrd dc stryerv.ision
2..11.1 Le choix tle ta finne hnl:urrque ()ve Arup arrd Partners I été fait confonnément à la
procédure du FED qut a financé cetle composillrte.s?ur5;lucune particiPatron ou avis de la BAD
La rnême firme était chargée cle l';rttr.ralisatiortde:i étutles tecllriqtres et de la préparation des
d o s s i e r sd ' a p p e l d ' o f f r e s p o t r t l ' t . : t t s e l t t l rtllce l ; t r o u l t ' A . r r r r r l V p a t a b a f : l u l x r
marqlÉdç trav-aru
Passadou*du-
2.3.14 Un appel d'offres restrenll a été lancé pour la construction de la route Axim
Mpataba Eluho divisée en deux:iec:lr()n
\ e c l t r ) t t. - \ ' l l ) : r t , r il r l t l t r l r , . . l l r t r , t r r t . l l ; t t l ; t l J À l r r i l r l : E l t
MAA-0302s
-t
(iv) BretellesM
2.4.1 D'après les prévisions faites dans le rapport d'évaluation, les travaux devaient
démarrer au cours du deuxième semestrede 1978 et durer 2 ans. Mais certains facteurs inhérents
à chacune des composantesdu projet ont profondément modifié ce calendrier.
2.4.2 Le comité conjoint de coordinationdu projet a tenu sa première réunion en mai 1978.
En juin 1978, il a procédéau choix du consultantpour la supervisiondes travaux et en juillet 1978
à la présélection àes entreprises. Après la finalisation du contrat de supervision intervenue en
septembre 1978, le comité a chargéle consultantde I'actualisation du dossier d'appel d'offres
afin d'harmonisersesdispositionsavecles procéduresdes 2pays.
2.4.3 Un appel d'offres restreint a été lancé en octobre 1978 et I'ouverture des plis a eu lieu
en décembre. l* èhoix de I'entreprise est intervevu en janvier 1979. Le marché approuvé en
février a été notifié en avril 1979. Comrne I'indiquent les RAP, les travaux ont débuté avec 6
mois de retard et se sont achevés en juin 1981, soit 4 mois après la date contractuelle,
d'achèvement. La durée effective des travaux était toutefois inférieure de 2 mois à la durée
contractuelle, ce qui est remarquable.Il faut noter que les prêts ne sont entrés en vigueur qu'en
octobre 1979,soit 6 mois aprèsla notification du marché.
2.4.4 [-es questionsrelatives au calendrierdes travaux sont exatnirées en détails a]r Para.
3.4.2 du RAP. Cependant,il apparaitutile d'apporter quelquesinfomration.scomplémentairessur
les causesdu retard des travaui et [e règlernentintervenu.Ainsi, à la sutie de I'actualisationdes
étudescl'exécutionfaite par la DCGl'x et le BCET, le dossierd'appel d'offres a été envoY{-en
janvier 1980 aux entreprisespréqurLlifiées et I'ottvet-ture_ d^esplis- a eu lieu en mai 1980.
L'entrepreneur
^25 a signé liacte d'èngàgenmt le 24 octolrle 1980 nraisle ttlzuché.n'aétéapprouvé
que le mai l9Ùl par les autÀriics conrpétentes ivoirierrles. Afïr cle lindter le retard qu.i
Puirlics
iannonçait déjà, le Ministre cles'l'r'lrv.rrux lt ittvilriI'etttreprenetrrà démlrrer les travauxà
corrunela clale
parrir aiZZjanvier 1981ct'rnsirlér'é initiale clu délai contractuel fixé à 30 mois'
MAA-0302s
-9
2.4.6 La réception définitive des travaux n'a pas encore eu lieu alors qu'elle aurait dû
intervenir, en application de I'a-r:ticle2.7.2 du marché , 2 ans après la réception provisoire
pronorrcéele 22 juitl 1984. Cette situation serait due au fait que ie nrarchén'ayant pas prévu de
retenue de garantie,I'entrepreneurn'a pas jugé utile de demanderladite réception d'autant plus
saflsaucuneréserve.
qtre la réceptionprovisoire avaitété prcruotrcée
(iii) SestiondeRouteÀdpataba_Ilubo
que les travaux de constructionde la section Mpataba - Elubo ont été exécutésdans le cadred'un
marché unique signé le 16 juillet 1981 avec I'entreprise Allgemeine Bau Union (ABU) qui,
conformément au calendrier approuvé par I'organe d'exécution, a démarré les travaux sur la
section Axim - Mpataba.
2.4.1O La construction des bretelles de Maféré (bitumée), Eboué (en terre) et Krindjabo (en
teme) a été décidéeen mars 1985 et a fait I'objet d'un appel d'offres local. Elle s'inscrivait dans
le cadre du deuxième objectif du projet qui est le développementde la zone d'influence.
2.4.tt Les travaux ont été confiés à la Société Routière COLAS - Côte d'Ivoire dans le
cadre d'un rnarché approuvé en décernbre 1986 et fixant un délai d'exécution de 12,5 mois â
partir de janvier 1987.La réception provisoire a été prononcéele 23 mars 1988 et la réception
définitive le 13 février 1990, soit un mois avant la fin du délai de garantie. Aucun retard n'a donc
été enregistré.
2.5 esûlder@yatrlçlfluancclaçot
2.5.t Les deux RAP ont présentéavec suffisamrnentde détails les coûts prévisionnelset
finaux pour chacunedes compos:mtesdu projet. La synthèsede ces coûts est donnée dans le
tableauci-après(en millions cl'UC érlrrivalent):
Bé:nu Réels
2.5.2 La synthèsedesplarrscleJ'inurcernent
prévisiomelet effectif clormésdansles RAP se
présentecornrnesuit (en rnillions cl'LIC) :
nnaa-OgOZs
l0-
Côte
Cornnosantes BAD/FSN FED d'Ivoire Ghana Total
Pontsur laTano
Aboisso - Noé
et bretelles
lvlpataba- Elubo
Prévu 6,34 5,00 6,93 18,27
Réel 5,79 I 1,87 5,66 23,32
Total
Dépassementou
Sous-estimation - 0,05 + 5,88 + 0,30 - l,ll + 5,02
;::
.1
MAA-0302s
T2
2. 4 niBt_ie,u_{u,_prqjeI
De_ç_s
'
2,4.L Le projet de route inter-état conc,:inant La Côte d'Ivoire et le Gha-ri:,
comprend Les éléments suivants i ,,,$
2.3.L L I objectif f ondamental que visait .Le pro jet étalt 1 'amélioration dee
communications et des échanges entre La Côte d'Ivoire et le Ghana grâce à
1'étaUtl-ssement d'une liaison directe de l,on standing et praticabLe en tout
temps entre Abidjan et Accra. Il- était ?n même temps prévu que La route
devait faciliter et accroître 1 e d é v e l o p p e r ' , : n ' ca g r i c o l e de la zone d'influerrr:e
traversée en Côte d'fvoire. Enfin, d'une f açi:n générale, aussi bien le traf ic
:lnternational que national- devait croî-':::.: rapidement et des avantager;
économiques substantiels allaient être s1;i','1;
1r-1spar 1es usagers de l-a route "
grâce à La réduction des coûts de transpr':i:s permis Pat I'a passation d'une
piste en terre à une route internat j-onar-e bitumée avec traversée de 1a
;ri
f rontière sans discontinuité et perte de terril.s. lj
Evaluation
l a r o u t e A b o i s s o , " + l o é( e i r C ô t e d ' I v a i r e ) r
le pont sur 1a rivière ia,r.o (projet
cotûnun à la frontière),
'.'
la route Elubo-Mpataba. wei:s Axim (au Ghana) ;
I,tt
ii) L'établissement d'un comité technique côte d'Ivoire Ghana pour
BAD,
la demande de financement complémentaire à obtenlr auprès
2.2.5 En résumé, il f aut souligné J.e La.i-t que Pour le cholx du tracé
'est écoul-ée
déf initif et 1a préparation du pro jet, Llnl ::r:ès longue période s
.i
ii!
..
'j
':
".tj
2. LE PROJET
2.L Genèsedu-projet
.,lF,
laison terrestre plus directe et d'un br.ri niveau entre les deu4' .capitales
voisines Abidjan et Accrar €n évitant'J-e passage par 1a vil1e de
ffumassi
"iopro
située plus au Nord sur un circuit trr,'ir j-ong. L'importance de ce jet
2.2.2 Les études d'exécution f urent a.r-'.ssi f inancées par USAID (pour 1a
partie en devises) et par les detrx Gouve::,lrinents coneernés (pour la partie en
monnaies locales ). ELles f urent ef f ectr-rôes par une autre f irme américaine
(Louis Berger) apràs L'échec des négociatic:i.. avec l,lil-bur Smith.
2.2.3 Toutes ces études ont servi de'bi.se à des concertations multiples
entre la BAD et les deux Gouvernementsr ct ^nt permis de prendre d'importantes
décisions parmi lesquelles on peut souligner l-es suivantes :
7
promis d'entreprendre ces réparations d' -i,ci- peu. Quant au trois bretelles t
c e 1 l e d e M a fé r é qui es ! revêtue présente ' - r ! ra s p e c t satisf aisant ; les deu<
autres non revêtues ont des couchqg de t'6".',efi€nt assez usées eE doivent être
rechargées. Leurs réceptions définitives n'est pas encore prononcées.
:.
1.5 Sources des inform
{it
1a Caisse autonomed'amortissement i
les archives de la BAD ;
1a Direction générale des Gra.;r.Cstravaux ;
1a Direction nationale de 1'entretien routier 3
le RAP de la Section ghanéenrre d.e l-a route Accra ;
la Délégation du FED à Abidja.n ;
Les inspectiorrs sur 1e site c " ' ap r o j e t .
'i,
i
Les- Trancps r'!g- -açc-ieus
L.4.6 La Côte d'fvoire est reliée ave. L'extérieur par environ 20 lignes
internatlonales, et à f intérieur'y1de sei; '.['-ontières par 1es eervices d'Aj-y
Ivoire qui relient 1'Aéroport internationa.i- C.'Abidjan à Bouaké et Yarnoussokro
(tous les trois correspondant à des norm.:G internationales pour l.p trafic)
ainsi gu'à 12 autres centres nationau< et à quatre (4) villes de 1'extérieur.
4it
L'aéroport d'Abidjan a transporté 828.000 Dassagers en Ig87 et 988:''ô00 en
L980. Le volume de fret transporté a dimin',ié de 32.000 tonnee en 1980 32.000
en 1983 jusqu'à 19.000 tonnes cea dernj-ères années. Le nombre de passagers sur
1es vols nationaux a aussi baissé brusqusirentn à cause, non seulement de la
majoration de tarifs mais aussi du fait
in bitumage des tronçons de routes
importantes durant le premier prograrune '.-r:rtier. Par contre, le nombre de
passagers sur les vols internationaux augmerrte lentement.
Le Transport Ferrovlalre ..
,'
h
jusqu'er{ 1988'
1.4.3 La Régie des Chemins de Fer Abidian-Niger qui était;
gêrée conjointement par les Gouvernements 'le Côte d'Ivoire et du Burkina-Faso'
fait aujourd'hui, 1"'objet d'une gestion sépa;:ée. Elle a transporté rur peu plus
de 1r5 mil-1ions de passagers et 740.000 r:cûnes de frêt en L987 sur 1.156
kilomètres de raiL à voie trnique. Le parcclrrs du chemln de fer 1le Abidjan
avec les villes burkinabées de Bobo-DiouJ-a.ssoet 0uagadougou rrers le Nordr et
n'a pas d'influence sur 1e trafic routie:: entre Aboisso-Noé. Le volume de
traf ic de la RAI{ est en train de dimi-nr:.er brusguement à cauae de la
eoncurrence routière, surtout avec I'intr.-c'duction de grands car6. De 5r5
miLlions de passagers constatés en 1978, le nombre de passagers a balssé à 1r5
rnillions, et le tonnage de frêt est passé .3e 925.000 tonnes en 1975 à 740.000
tonnes en L986187. La route offre aux passâ.gers les avantages de confortr de
1.4.4. La Côte d'Ivolre possède deux ports en eau profonde : AbtdJan ouvert
en 1951 et San Pédro qui a commencéà forrciionner en 197L. Le traflc du port
d'Abidjan a augmenté de 8r3 millions de tonnes en 1984 jusqu'à 9r4 miLlions de
tonnes en 1988 en dépit du malaise économiqù.e dont le pays a souffert dans les
1.4.5 La Côte d'Ivoire possède derur socj.étés maritimes : la (SIÎRAI,i) ' une
eoclété d 'Etat qui dessert, avec huit i-'.a-vires de 11. 300 tonnes chacun t
1'Europer les Etats-Unis et 1a côte ouest a.fricaine, et la SMMAR' eociété
,privée qui dessert la Méditérannée et.1'A-c:,-e avec des valsseaux en charter. En
:1.
ns
h
1.4
Le Transport Routier
iI
J
électrique (nettement plus é1évée que les .t-583 milllons de Kwh en L979) est
".la valeur
passée de 1.965 millions de Kwh en 198rr à. 2.269 M Kwh en L987.
a progressé de 7?7 miLliards de FCFA ef| ilel--a 929
globale des exportations li}
LggT soit rrre augmentation de dix-sept (L7Z) . La protl'uction
mllllards en
industriel-le accrue de onze (11U) de L983 à Lg87' La montée des prix à
B'est
la consommation a été freinée depuis 1986 i alors qu'elle a augmenté de neuf
gue
(g1) en Lg85, eLle est seulement de trois (37) en 1988. 11 semble pourtant
ce redressement économique ait beaucoup r:odifié 1'économie du secteur des
plus
transports routiers. On estime que La ge'sti-on du secteur est devenue
qu'auparavant. On constate que .ia route gagne du trafic au dépens
rationnelle
et au seln mêrnedu secteur des ti:ansports routiers, les car6 gagEent
du rail
sur les taxis-brousser ce qtri entraine actuellement I'e chomage de
du terrain
du
plus de 2.000 anciens conducteurs de taxis-l:::ouss€1 ainsi qu'une diminution
à 123.351 véhicules' contre
parc. Le parc automobile de Lg87 était':sij-mé
sept (L7%) Par
149.100 en 1gg3 er 131.g45 en 1rg7g. 11 a donc regressé de dix
Cependant' on
rapport à celui de 1983 et de sePt (77",\ Î.:a.r rapport à L979'
des routes' De
con8erve mieux lea véhicules, grâce en parti-e à l'amélioration
5r8, et ceLul
LgTg à 1988, L'âge moyen d'une voiture est passé de 3,9 ans à
de 4 r 3 à 6 ,0 ans ' La consomnation de carburant a
d'un véhl"cuLe util.itaire
aussi diminué ; en effet, les ivoiriens ont acheté en 1988, seize (162) moins
L.3.2 Dans 1a erlse mondiale é"otori."'.: "Ju début des anaées 80, 1e cas
ivoirien présentait quelques .aspects i-r.::-:.culiers. Depuis vingt ans , sa
croissance m o y e n n ea n n u e l l e d e P I B a é t é , : r r ' ] . ' o r d r e d e s e p t ( 7 7 " ) . V e r s l a f i n
de cette période de prospérité extraordina-i.::e- 1es termes de 1'échange se sont
améLiorés de quatre-vingt (802) entre . )75 et L977. Cette abondance de
richesses a été perçue par 1es pouvf .'.ï's publics et 1es organismes
internationaux et a justif
ié des programrn.:.,ambitieux d'investissements. Mais
en L978 t les termes de 1 'échange ont comirr:r'céà se détériorer : en 1983, ils
étaient de quarante (407") au-dessous de '....:,.:;i
de L977. En plusl en 1983, la
sécheresse accompagnée par des feux de i: :'.;-:-css, 6 été responsable pour une
grande partie, de 1a baisse du PIB. Fin;,:.-i...:nent,
on a découvert que la Côte
d'Ivoire n'avait pas les resaources pétrol-i.:.-rls offshore que 1'on attendait.
I. TNTRODUCTION
1.1. Abje!__ùu_Lapgoë
t.lF
E. DE L-t, i:"=ruUE
PROJETSFIII.$IÛES PÀR LES GROUPES
DAI'ISLE SEÛIEUR DES LRAT,ISPORTS
,rU.I;
ler Prograrnme
routier 56,20 2810811985 en cours Néant
2ème programme
routier II9,29 TL|O3|I9BB en cours Néant
( iv)
C. Iadica-teuls- de performance.
Route Pont
D. MISSION
Nombre de Homme/
Date Personnes semaines
tdentification . 6 - 8 O e t o b r : 19 7 0 2 I
'i
Préparation De 1971 à j.;t7 Indéterminé Indéterminé
'j
Evaluation Novembre 1977 2 4
Suivi De 1979 à L?EE Indétenniné Indéterminé ,
Supervision Indéterniné Indéterminé Indéterminé li
(iii)
b) Bretell-es
Monnaie Monnaie
Deviseq Lo-eale Islal Deviees 1 o c a l e Iqlal
r1f!:
c) Pont du Tano
6. Date lnltlale de
démarrage des travatrx L févri.:r 1981 6 avril L979 3 ianvier 1987
B. DONNEESDU PROJET
à J-'évaluation Réeile
2. PIAN DE FINAI{CEFTENT
a) Route Aboisso-Noé
en milLlons d'IJCB
DE :I':î*E
DONNEES
1. PAYS : C O T ED ' T V C J J . E
'YIi
6. ORGANE
D'EXECUTION : Ministère des ir:'avaux Publics de Côte d'fvoire
2. Montant en rniLlions UC :
BAD : 5,55 B A D: 5 , 5 5
NTF : 3,45 î.ri:F : 3r45
3. Taun d'intérêt
E A D : 7 2 * N T F : 4 2 3'\D ,: 7Z - NTF : 4Z
! i
VI. CONCJ,USIONS
ET RËCOMMANDATIOI.IS 35
6.1 Identification 35
6.2 Préparation 35
6 "3 Eval.uation rrl 35
6.1+ Exécution 36
.r t,:
''t
.
:
!
i
a
IABTE--DES-j11AI
jlfl Bagec
DONNESDE BASE 1
I. INTRODUCTION I lr.{;
II. LE PROJET
2.L G e n è s ed u p r o j e t
2.2 Identif ieation préparation-éva1r,'.a.tj 'i:.
2.3 Cibles et objectifs
2.4 Description
IV. IISTITUTIONNELTE
PERFOR}IAN.CE 25
v. EC0NoMTqUE
REEVALUATToN 26
.i.
trvûllE Abùr qr - r:
AI)IIEUETT{EU.:
EABLQRT__D' _.r.Il 380JET
ABREViÂTIONsET r,c--.1-r,AtEllgES
r1fii'..rAI&ES
EQUIVALENCES
'llJ:
P O I D SE T M E . q I : ] : S
ÀE
EXERCÏCE BUpC]."r..àl
ABREVIATIQIi;-
,irl
$EETTONABOISi.]i.
ET
tE P0NT SUR LA LL,r ,lr: TAN0
',i
::
DEPARTEMENT ET TNDUSTRIB]I
INFRASTRUCTURE DEEEMBRE
1989
:ï
.i
-25-
9-3.4 AlaBarque
la coordination des
l. Encourager la création de comités rnultinationaux Pour
projets. soùs-régionaux ; le comité
activités relatives à la réalisation et ï-1'e*ptoitation ts
coïstitue un tn-odèleà cet égard'
conjoint de coordination de la construc;;dïi;;,;;;i"î;d
fonds, faire élaborer
Z. Au cas où un chef de file est désignéparmi les bailleurs de sa
pour cette fonction ur, -*dut suffisamÂeni Oet"iite Ët précis. La Banque pourra organiser
propresupervrslon'ffirffi-;;i;;;ifu defile'
desmoyensoffeni parle chef
critères d'évaluation et
3. Engager une réflexion approfondie sur les procédureset
de sélection des projets routiers.
au mornent de
4. Favoriser urt meilleur dialogue lvec les emPrunteurs d'un projet
it i;i""f*tm aéi p-ltts, sachant {ue l"s résultats
l,identificatiorr, tu^frefî"tio"
engagentta crédibilité de la Banque'
préparation des projets et
5. Accorder toute I'importance requise aux études de
mieux participer à la définition des termesde référence'
coll.lPte l"
6. Intervenir davantage dans le financement des étudesf des
*-
projets'
suffisantespour la préparation
réticence des Gouvememenrsà affectJr desressources
des solutions techniques'
7. Veiller à plus de vigueur et d'objectivité dans le choix
S.ApprouverSysématiquement?yan!exécution,les.modifrcationsimportantes
décidéespar les otg#LJ'.ig",itio" "o àors du déroulementdes chantiers'
plus
g. l-Ê, Départernent des Décaissements devrait avoir des concertations
-opei"tlon""r*
en vue d'une application correcte des
fÎéquentes avec l"l département.
décàissementsspécifiquesà chaqueprojet'
Projets -uncadre très détaillé'Pour
10. Faire définir par.le Départemenrcentral des
par les "oti*tt*tt cliargés ^de la supervision et les
la rédaction des rapports cle fin .f. i, u',r-n:o^ exhatrstifspo-u' facilite' la rédaction des
emDrunteurs; ces rapports rlev'.rrt être suffisanxlleut
RAP et RAPP.
l l . V e i l l e r à l a t e n u e à j o u r d e s d o s . s i e r s . c l e p r o j e t s q u iRAP
d o i vet
e nRAPP'
têtrecomplets;cela
à la r'édaËtionàes
facilitera la recherchede la do..t,''",tàii"" ;L;;"aire
pour la réalisatiort de l'étude d'irnpact
lz. Assister les deux Gouvemements
deux aus'
socioéconomique du projet dans un tlélai de
ifi
MAA-0302s
_2.4-
9.2.7 Pour pennettre le choix clessolutionsles plus adéquates,l'évaluation des projets doit
être basée stir cleséiut1*sséi:icrrs*sl,Icnar-rierr uoltçte différentesvalialries. L'insuffisancede
temps et de financernent a pzrfois arnené à reporter certaines investigations à la phase de
réalisation et c'est alors que sur,'iemrentdes difficultés qui sont la source des retards et des
dépassements de coûts.
g.3 Becsuuuandati-ons
9.3.2 Au Gsrlrernp-m_eot
tlu Gharra
l Exéctrter clans les rneiller,rrsclélais les tLavanx tle réfection des sections
de" t'etttlrllijs.
dégradéessuiteau tassenrent
C'eSt auSSi le cls (l(:S r()utcsiZitt<lc'.r i\r';rdès (Niger t t-t l{usrrnro - Lusalrunga
(Tarzanie).
IvIaa-OlOZs
9.1'.4 Les difficultés apparuespeirciauri'e.tdcririon des travarrx éraierrrsi.rrrcrrrr ciue.i au:*
lacunesciecérlit3; ti'i-rrgéui:rie,qui elrll:i,ireiLri mél:rel ilees xu rnriltaiug:-ie
tllnç.: eTatgnrcl',Jns
financiers accorclêsaux consuhaurts.l,e calendrier des travaux n'était pas toujôuri; adaptê auz
solutions techniques mises en oeuvre, corl1ffle ce ftlt le cas pc'ur ies lerntrlai:i sur sol.-;
compressibleset le revêtementen béton biturririeux.
9.1.6 Ce qui a le plus limité le succèsdu projet sur le plan des échangesinter-étatset de
I'intégration sous régionale, c'est le maintien de certainesrèglementationsnationalesen matière
de circulation routière et de douane, et les pratiques courantes quant à I'application de ces
réglernentations.En effet, elles entraventle développernentclu trafic et sont donô en contradiction
avec les principes de la CEDEAO visant à favoriserla libre circulation despersonneset des biens
entre sesétats-membres dont font partie la Côte d'Ivoire et le Ghana.
9.2. tæçors
9.2.1 I.e succès d'un projet sous-régional dépend avant tout de la volonté des Etats
concemés de surmonter leurs intérêts purement nationaux et de consacrer leurs ressources
souvent limitées à une oeuvre qui ne constitue pas toujours 1a priorité de leurs programmes de
développement respectifs. La réalisation du pro-iet de route Abidjan - Accra qui a nécessitéprès
de 20 ans d'efforts ininterrompus est un exemple à cet égard.
MAA-0302s
È1:
1a
MAA-0302s
- L l -
(ii) SectiseÂto-i$.sc,-Noé
8.2 -Yi&r$tééEonçrnitltre-
g.2.1 L,a viabilitéécouçrrri(pr(:(le la liaisorrror.t{icreAbidjan -.Ac(]'lt en général-.et de la
d'urrcPurt.rlel'irrnéliorrrtitlrlclesconditionsde
sectionAboisso ùpur"t*el) l)iuti.ulter,tlépenrha socio-éconotniqtte
1,;i|t.tlu rlévelo|pertt':trl
circulationentrela côte ,J'Ivoireet l,: Gh;utàcrtcl'i.rurrr:
de la zone d'influeucede la t'otrte'
tî
MAA-0302s
_20_
7. EETTS II-rF.-I'EII"æ"O_NNBTEI{I
7.1 Les questionsrelatives aux effets sur l'environnement n'ont pas été abordéesdans le
rappor-td'évaluation.Seul ie I{.AF de la sectionAboisso - Noé les mentiotrnebrièvement.
7.2 de la poussière.
L'effet pcsitit le plus évidentestla suppression
8 VIABITTTED_IJP&OJET
8.1 Uabdsé:ocbui+c
8.1.1 La pluparr des insuffisances affe$ant la viabilité de la route ont été présentéesdans
la partie du rapport consacrée aux perfonnances techniques du projet. Des dispositions doivent
êtré prises pour conserver à la route le niveau de service nécessairepour atteindre les objectifs
essentielsdu projet.
(0 SectionMpataba - Elubo
8.r.2 A la fin des travaux de constructionde la section Mpataba - Elubo, la GHA a lait
exécuter des travaux de grosses réparations par l'entreprise ABU. La firme Ove Amp and
Partners qui avait fait le contrôle et la supervision des travaux a été chargée du suivi de la route.
Celle-ci à alors mis au point un programme de suivi qui prévoit des visites périodiçes
sanctionnéespar des rapports sur l'état de la route, avec des recommandationspertinentes. Dans
ce cadre, elle a proposé en oclobre 1988 I'exécution cle travaux de réfection de nouvelle zones
soumises à des tassements,mais aucune décision n'a été prise dans ce sens par les autorités
cornpétentes.
8.1.3 La rnission d'audit a, étê informée que la DCCE à Accra aurait constitué des
provisions pour des travaux de réfection future de la route mais le montant et les modalités de
mobilisation desditesprovisions n'ont pas été indiqués. Dans tous les cas, une coordinationdes
actions des autorités cornpétentesghzuréennes(Ministère chargé des Routes, Ministère des
Finances,GHA) s'avère nécessairepour que les travaux confortatifs inclispensables puissentêtre
exécutésen tempsopportun.
;
a
MAA-0302s
- ltf -
6.3 4 Bien que la Banque n'ait pas toujours été associéeen temps opportun aux prises de
décision, on peut dire que les deux Gouvernernentsont entretenu avec cèlle-ci des lelations
satisfaisantes
dansI'ensemble.
6.3.5 Les deux Gouvemementsn'ont pas entièrement satisfait les conditions énoncéesà la
section7.02 de I'accord de prêt relativesd'une part, aux réglementationsen matièrede circulation
et de douaneet d'autre part, à l'entretiendu Pont sur la Tano.
6.4 Performancgde_la
Banque
6.4.2 La qualité du rapport d'évaluation était insuffisante et c'est ce qui explique en grande
partie les écartsconsidérablesentreles prévisionset les réalisations.
6.4.4 Pour les autres composantesinitiales du projet (sectionsde route Aboisso - Noé et
Mpataba - Elubo), le rôle de chef de file des bailleurs de fonds a été assuré par la DCCE,
conformément à un accord intervenu entre celle-ci et la Banque dont la contribution est dès lors
devenueplus discrète.Pour la supervisiondes travaux, la Banque n'a pas été consultéeavant le
choix des consultantsdont les prestationsétaientfinancéesd'une part, par le Gouvemementde la
Côte d'Ivoire pour la sectionAboisso - Noé et d'autre part, par le FED pour la sectionMpataba -
Elubo. Elle a été normalementassociéeau choix des entrepriseset a donné à ces occasionsdes
avis qui ont été généralernentsuivis.
6.4.7 i l ll î r t r l r t L : r ] e c r o o r r l l [ t ( i r J t t l u t t g t r e l a c i r c u l a t i o n
L e s s e r v i r : e s d e l l t f i , i l D t l U ( ' o r r tl . r ; , r r ' l r rD
des informatiorrs était ipsufflsultte. (-'r'fut le r:ul;,1s'<1-l{r.';tilir;(:l-nents
potrt'1,,'scltrelsle Déparfelllell{
des Décaisselnentsappliquair ulrc clrl:rle répartiti,r'1111iru'r'urtt lr cottlt'ibtrliuntle Ia Bartclue,-alors
que la Division des Trlrnspot-tsc;uictrr.rnaissait la btrtute clt: tle répattitiort.,t'toyiiit en avoir inforl'né
tbus les services intéressés.Les insrrll'iszurces relevées r''rttrapidetrent été coligées à la suite cle r€
-::.
réunions de coordination inter-setvices.
Uen-OlOZs
l8-
6.2
6'2.1 Le Groupetnentd'entreprisesSOC BORIEÆIVAT-SATOM a construit le pont sur la
Tatroef sest-olrteqd'nrcès : SOt--FÔRIF s'es! charp:érle l;r constnrt.tiondrr porrl ilit et
EWAl' - 11r.i.rl.,t.(rrllor1l
SA'l'Ohl t l c s t o t l l c s d ' i i t ' t ' < \ . s I. ' t r u t l c 1 r 1 , 1 1 1
il, ir ôlé ,il(kI)tc lrr i.rllrti,,rr'r.iuiruilc
lrlrrs
économique proposée p$ le. Groupernentdans ia sournission.Ij chartier a enregistré à'son
démarrage_ un-retard de 6 mois dont les causesn'ont pas été imputées au Groupementl Ce demier
a même réussi à rattraper d9r5-qo!1 ramenant en firi de chantièr le retard à quatre (4) mois. Les
prestationsdu GroupernentSOC BORIEÆWAT-SATOM sont donc satisfaisantes.
6.2.2 Aucun Slief particulier n'a été signatéà I'encontre de I'Entreprise SONITRA chargée
de la construction de la section de route Aboisso - Noé. D'après lès rapports disponibies,
I'entrepreneur s'esi c,onformf aux-sp-écifications du rnarché et aux instructiôâs Oo*Jâs p* f"
rnaître d'oeuvre ; n'? pas réclaméd'indemnitésen compensationdes retards de paiementà" r"t
]J ^mis
décomptes e_t^{e__1'arrêt momentané des travaux. Grâce àux moyens importants en oeuvre,
l'entreprise SONIRA
l pg maintgnir un bon rendernentet terminêr les trâvaux dans un dêlai jugé
satisfaisant,sans encourir de pénalitéspour retard.
6.2.3 La Société Routière COLAS - Côte d'Ivoire a été, chargée de la construction des
bretelles de Maféré (bitumée), Eboué et de Krindjabo (en tene). L aetui contractuel a été
strictement respecté et les travaux "{
çç réceptiomés sans aucune réserue après ia période de
garantie de deux ans. L'Entreprise coLAS a donc domé satisfaction.
tr,/A À -ft?O?c
6I 4 1,",:{itottperrent SIFTr-'i:i :;gTËC ;i f,ld ch;;;:gJrl; cr:ntriil; il Ce l.i :r.ipe,lvisi*ritles
travaux de cottstntctiottcitrPrrtttsr'r l;i lianc, arrfèsa'roirp-rocédé:lu r;amêneiqerr,.rri clesdossiers
d'tpg*l.d'nffter; et.anrle;,c'ulllenienr r-ii;sof{l'e's;'rlôs
errtïeÉises.[-.-'{:orri!)orle:nentr-lçGroupement
a.été bian apprécié par I't''rgil.ttod'qrécr,,i-inr,l.e clérriulernerltsÉrtisfâisaxtrJes ti.avru;r et iss
résullatsûbtçutl:,; ,i '. ti,.rillla l-,urnii:qualit'; {i*3 Frûitatioirsibumie; par l;iE"t'f-'t - SE't".tjC.
6.1.6 Le rôle de la DCGTx était plus original dans la mesuïe où elle cumulait les
responsabilitésgénéraletnentparlagéesentrà les firmes d'ingénieurs-conseilset l'Aclnrinistratign
(maître d'oeuvre) et ce, confonnément aux textes en viguéur en Côte cl'Ivoire. I-a I)CGTx a
particiçréà.I'exécutioudes étuclesd'ingénierieet à l'élaborationdes clossiersd'appei d'offres;
elle a été chargé'edu dépouillement des offres et de la prépalation c1umarché. PendarrtI'exécution
des travaux, elle a pris tle nombreusesdécjsions_.quibnt pennis cle résoudre les problèmes
rencontrés, d'éviter les. pertes de temps "l
i. réalisèr des économies.Elle a prépaté tous les
dossiers relatifs aux bretelles et supen'isé les travaux. Toutefois, sa rnécôruràissancedes
procédures de la BADI'3 pas
^toujoursfacilité les relations gntre I'Emprunteur et ia Banque.
Dans I'ensemble,la DCGTx a fait preuve de compétenceet cl'efficacité^dansl'exercice de ses
attributions.
6.1.7 La finne Ove Arup ancl Partners qui était chargée cle la supervision des travaux a
proPo_s.é _ry nouveau tracé pour la section Elubo I Mpatabu etâ été,chargéédes étuclesd'ingénierie
et de l'élaboration du dossierscl'appeld'offres corrêspondants.Elle a e-nsuiteprocédéau Ëontrôle
et à la supewisiondes travaux.Sa proposition d'un tracé plus éconorniqu",q,ii était conforïneau
souhait du Gouvemement du Ghanà, a été f.a\tesans une ètr{e appropri-éedù site et à une phase
trop avancée du projet. La présence de sols très compressibles ciécetéstardivement a remis en
cause les avantagesattendusde la réduction de la longueur de la route. La solution de remblais
sur sols compressiblesqui nécessitaitun temps relativement long pour la consolidation de ces
sols, n'a pu être mise en oeuvre correcternentComptetenn des coniraintescletemps.Le consultant
a déployé.beaucoupd'efforts et d'ima_ginationpour résoudreles problèmes qiri se sont posés
pendant I'exécuticrtt r.les travaur Malfiegreuseinentcerfaines seètigls cle là route ,*^ oo.rt
.lf8radées_rapidernent et né.cessiterontde ncuvelles dépensespour leur réfèction et leur entretien
ultérieur. La finne Ove Anrp and Parrni:rspaie clonc aujourâ'hui le tribut d'une clécisionprise
hativementsur sarer'ùnultiul(lat irrrr.
uAa-o:ozs
- f ) -
5.r.7 Four ies ralsclnsci-dessus,le trafi: i::tematisni entre iss ileux pays cst restéau plus
bas. Selon une récenteenquêtede trattc sur la sectionde raule fi4pataba- Eir-rbo,le trafic total
,l:tiritrle 23t) rrlhicll.'r nar jour, rltnt 64 % etlrit un ttafic local et 36 7,,,soit 86 .réhicules,devait
sctrls 2l véhicul*s ont pr)ursuiviieur v()yirËlren Côte
être un tr;rlic inter.rririirrlitl.'l'tit,lr'iiris.
d'Ivoire par le pr-r11f pi.vièr'J'!,.'n.i-c,,urnemenliorué clans1eF:A-P,les.iéhiculesg'an'ètent
51r l.;-r.
de chaque côté de la irc,ntière pûiil' riécheu'gerleurs passagers,lesquels eft-ectuentà pied les
fonnalités de douane,avant d'ernbarquerdans d'autres r,éhiculesstatioruréscle l'autre côté de la
frontière,pour poursuivreleur voyage.(RAP. routelr.{pataba - Elubo,para.5.4.5).
5.2 Reévaluationéconomiquc .,
5.2.1 Etant donné les facteurs mentionnés plus haut et compte tenu des repercussionsde la
crise économique intemationale sur les économies clespays reliés à la route Accra - Abidjan, à
savoir le Nigéria, le Bénin, le Togo, le Ghana et la Côte d'Ivoire, le trafic intemational n'a pas
connu une croissance aussi rapide que prévue à l'évaluation. De même, aucun développement
notable n'a eu lieu dans lazone d'influence imrnédiatedes deux sectionsde la route, qui auraitpu
entrainer la croissance du trafic. En conséquence, le nouveau taux interne de rentabilité
économique (TIRE) pour la section Mpataba - Elubo est de 2,7 Vo au lieu de l0 Vo àl'évaluation
(RAP, para. 5.5.4 et annexe8) tandis que le TIRE de la sectionAboisso - Noé est de ll Voconfte
un taux de 12 Vo esttnê lors clel'évaluation. Pour I'ensemblede la route Mpataba - Elubo - Noé -
Aboisso, le TIRE est de 6 Voau lieu de 12,5 Vo à l'évaluation (RAP, route Aboisso - Noé, para.
5.6.2et armexe2.8).
5.2.2 Les taux de rentabilité ci-dessussont effectivement bas mais ils pourraient être
améliorés si les obstacles actuels au trafic intemational et au coûunerce par voie terrestre sont
levés et si les zonestraverséespar la route corulaissentun développementéconomiquerapide.
6.r.2 Les firmes Uniterl ResearchConrpzuryet Wilbur Smith ancl Associatesont réalisé
resp€ctivementune étude de pré-faisabilitéen 1970et rule étu. : de faisatrilitéen 1972.Au vu des
comptes rendus des r'éunions teriues piu les parlies intéressées(Ghana, Côte d'Ivoire, BAD,
USAID), pour I'exarnen de rapports rl'étudessoumis p:u ces finnes, il sernbleque celles-ci ont
foumis des prestationssatisfaisantesqui ont permis de prendre les décisions nécessairesà la
poursuite du projet.
6.t.3 La Société Louis Berger International a exécuté de L974 à 1976 les études
d'ingénierie et élaboré les clossierscl'lppel d'offres pour le Pont sur la Tano et les deux sections
de rtrute Aboisso - Noé et Mpataha - l:luho. C't:llesocirllrl a leconurartlé l'enrplacenrentactuel du
pont rnais I'itinéraire routiel qtr'eilt-;r 1rro1-rosri pirr ailleurs a été rlorlil'jé tant en Côte d'Ivoire
qu'au Ghana. Dans I'ensgl11blt:, lcs 1'resllttionrrlc Lorri;; I?,ergelolrt éltl r::récutées en conformité
avec les telî1es cleréférence atutt:;iésit sutt trtttt{t';11.
MAA-0302s
_ 1 5_
5. ECO:{O-MIQT,IES
PERFORMÂ}{CES
5 . 1 Trafic
::t:1
5.1.6 Le transport des personnes,que ce soit par minibus, bus, carnionnettesou voitures
érrangèrieit égalementsoumis à beaucoupde tracasserieset à des
oarticulières a irrunaû-icutatiori
Ë"",râ"r iri"lfi;;tir;t; après le"pasug. à" la frontière,. si bien que le trafic intemational de
visite de la
voyageurs est resti en à.!a ,i9q prévisions-faitesà l'évaluation. Ainsi, au cours cle la
-
mission d'Auclit roo-ioiàirt" at,i,riarr Accra en avrLl lt)90, la missionà dénornbré. l7 Pointsde
e'tre Abiàia-11 ll ;rrrtr(.::;
si'a.it'rrrterrt
et Nt-léarrxrlrrel:r erlfre Elubo 1'1,/1cçl'il,.fuIlépendamment
cor.rtrôle
No'" t:t d'Elubo' L'Audit
cles tbnnalités nonualetnettt el'l'trt:lt"t,'esiltlx lxr,<itcii I r"rttitliets cle
ir ertll'itvet'lt
c o n s i d è r e c e l a c o m m e e x c e s s i l ' .r l c l . r 1 t r 1 . e t r r r l i c ' i t 1 1 s l ' l 1 1 t i o l t t, 'tlJ r - : o l r f t i t i r eà I ' e s p r i t c l e
la convention tle la CEDEAO.
naaA-03OZs
- t4-
3.2.10 Sur la sectronAboisso - Noé, les couchesde chausséessont rigides. Compte tenu des
faibles caractéristiques nréczuriquesdes rrratériaux stabi-lisésau cirnent et des corrditions de leur
rnise en oeuvre, il i'est produit une fissuration de retrait dans le revêtementen béton bitimineux.
Cette fissuration a dû êire accentuée,entre le PK l0 et la PK 59, par de faibles tassernentsdu
remblai dont les effets n'ont pas pu être résorbéspar les couchesrigidifiées forrnant le corps de
chaussée.
3.2.12 Au cours d'une visite de la section de route Aboisso - Noé effectuéeen février 1991,
il a été observé des ébouleûrentspeu importants de talus de déblais en quelques points isolés et
d'importantes érosions de talus de grands rernblais en deux endroits ; à I'un des endroits,
l'érosion atteignait le bord du revêtement après avoir emporté I'accotement. Des éboulements
s'étaient produits aussi sur la section Mpataba - Elubo mais avaient fait I'objet de travaux
confortatifs exécutéspar l'entrepriseABU aprèsla réceptiondes travaux.
3.2.13 Des mesuresde déflexion faites par le LBTP de Côte d'Ivoire en mars 1984, au
moment de la mise en service de la section Aboisso - Noé. ont donné des résultats satisfaisants.
Une nouvelle campagnede mesuresde déflexion effectuéeen avril 1990 à I'aide du curviamètrea
fait apparaftre unè augmentation importante du niveau de déflexion, de I'ordre de 50 Vo en
moyenne. Des mesuresd'uni réaliséesen 1987 à I'aide du burnp-integrator ont doruréde leur côté
des valeurs satisfaisantesdans I'ensemble mais avec des zones où les déformations sont apparues
excessives.
3.2.14 Sur la section Mpataha - Elubo, des mesuresd'uni effectuéesen novembre 1989par
la GHA à I'aide du Burnp-integrator ont donné des valeurs satisfaisantes sur les 15 premiers
kilem!1rcs à parrir de Mpataba mais plus défavorables au-delà. Le Ministère chargé des Routgs
(Ministry of Roads and Highways) a fait entreprenclreune campagne de déflexion en avril 1990
rnais les résultatsn'ont paspu être obtenuspar la missiond'audit.
3.2.15 Il se dégagede tout ce qui précède que le projet a atteint pour I'essentiel les objectifs
physiques définis dans le rapport d'évaluation. Toutefois, en raison des contraintes de délai et des
diffrcultés du site qui n'avaient pas été perçues avant le démarragedes travaux, quelquescourtes
sections de la route ont Évélé des faiblesses qui pourraient être préjudiciables à moyen terme.
Ces sections devraient par conséquentêtre suivies avec une attention particulière et recevoir en
temps opportun le traitement approprié.
4. PERFORMANCESTNSTTTUTTONNELLES
4.2 Pour la construction des sections de route Aboisso - Noé et Mpataba - Elubo, les
organes d'exécution étaient des stmctures existantes cle chacun des deux Etats qui n'ont bénéficié
d'aucun appui du projet.
MAA-0302s
l 1
'J
3.2"3 .Surla sectionMpataha- Elrrbo la riéciitritémaxima.{eesr cle Voee rlui a nécess,,a
|',:
d'importants rnouverrertts tie rerre. L-e
pr(rJ11 (.r-i'cula|lcrtt
[re-ttlrtrr rlrrfl arsçr Ût lulrtet 1d$ La.teP,orrÇb
de véhicutres.
3.2.7 Différentes structures cle chausséesont été mises en oeuvre selon la nature des
matériaux disponibles et des pratiques en rnatière de dimensionnement dans chacun des deux
Pays :
- du PK 0 au PK 10 d'Aboisso - Noé, un revêtement de 5 cm en béton
bitumineux sur une couche de base de 18 cm de graveleux latéritique traité à 4
Vo de ciment et une couche de fondation de 20 cm de graveleux latéritique
sélectionné;
- du PK 10 au PK 59 d'Aboisso - Noé, un revêtement de 5 cm en béton
bitumineux sur une couche de base de 18 cm de sable argileux stabilisé ù 4 Vo
de ciment et une couchede fondation de 18 cm de sableargileux traité à3 % de
cirnent;
- sur Mpataba - Elubo, un revêtement de 5 cm err béton bitimineux sur une
couché cle basede I2,5 crn de roche concasséeet une couchede fondation de
l5 crn tle graveleuxlatériticltre
séiectionné.
MAA-0302s
. l"'
3. PERFOW
Le projet a pennis la construction des ouvragesci-après :
- le pont sur la rivière Tano de 135 mètresde long et des routes d'accèsde
2,5 krn de long, clont 1,9 k-rndu côté ghanéenet 0,5 km du côté ivoirien ;
- la section de route Aboisso - Noé de 59 km de long au lieu de 68 km
prévusà l'évaluation ;
- la sectionde route Mpataba - Elubo de 30,5 km de long au lieu de 38,6 kn
prévusà l'évaluation ;
. 2 voiesde 3,50m
. 2 cartiveaux rle 0,2-5nr
. 2 t r o t t { ) i rcsl e1 " 5 0r n
3.2Sedss$_d_er.rtrtçA[rqiù!.o__-_Ne_é_et_l4pataba-__Eluba
3.2.1 L e s l o n g u e t u ' s d t ' r ; r . l t ' r t t r ; , : : c l i r r t i tsl t : l ' ( ' r u l t ' ' ' 'l,r o i s s o - N o é e t h t p ; i l a b a - E l u b o o n t été
'tttrg
r é c l u i t e s r e s p e c t i v e m e t r t c l e I l i t t l ' , r l c l e t i J ' l r t r e t t t ' i t , r t t r - ' r ' l i e ec l l l a r l i . l ç c r o l t o u i l l e m e l l t cle
M a f é r é e t c l ' a u t r e p a f i . i i u c h o i . r .r l u r ) n r l u v e u u l r ; l ( ( : l ) , r u l [ ' l ; r : r l a [ ' r a -.1]lrri,,,
lt^ a ^a^â_
- . r l -
'4) r-t:tttstructiurr
tlc la ser:tit.rrr
M;;aragrzi- Ëiuiro ait giobalement
tj*l"qttg_coiiitle
au-gmentéde 27,6 t/a ide IE|27 ^ 23,7:1. millions ,J'LIC),ia. parr du'Ohana u t'olu.g--à*"i-rli'7;'1;;
7,35 à 6,24 millions ct uc) cel;: est clû ii ia réduction'clupource'tog., àr, jép.,,rru *r, ino*ui"
locale auxqrrelietétait entièr'er1-ren{ aftbctéela contributit'rncir-r{11,larii,,.
\,o trn. tio,,ir,- ,.r.-t;Ë;;
devises a été fritl: tr.dt.pat ruie t;irn1iléirrerrtaire
du FEL,r qui a égaiemeptcorivert le
_cûittril,utirin
reste des dépensesen monnaie locale. Lapart au FBn est passéede 5 à 11,87 rnillions
d'UC soit
une augmentationde 137,4 Vo . La biiis;e de la corttiibutibn cle la Banque pour cetie section
cle
routeest due à la réaffectationtle crécliteffectuéeen favenrcluPoursur laï:uio.
2.5.5 La DCCE à-{-bldjan a- signalé cle son côté un reliquat de 831 gg4 ECU sur la
subventiorrde 5 millions ECU accordéepour la sectionAboisso-Noé.
2.6 Dâsai_sserreats
2.6.t DansI'ensemble,les décaissernents
ont été effectuésde manièresatisfaisante.Les
principaux problèmesqui se sont poséssont les suivants:
(0 Psutsullararc
2-6.2 Le retard de paiement des prerniers clécomptesdû au retard intervenu dans la rnise en
vigueur desprêts du Groupede la BAD.
MA,A-O'1f|?_s
L4
3. DU PROJEÎ
EXECUTION
3.1.1 Les prêts de 1a BAD et du NTF cnt été approuvés par le Conseil
d'Administration Les 22 et 25 janvier Ig78- Les accords de prêt ont'Ç.té signés
le 22 Janvier L979 et leur mise en vigueur Le 22 Octôbrp- Lg7g,
a êté déclarée
It'tt'
Âinel, 11 y a eu vlngt-et-un (21) mois enEre l'approbatlon des prêts gt leur
mise en vLgueur. Ce long dé1ai est dû au temps exagéré mis dans 1a réalisation
des conditions préal-ables au premier déca.i-ssement, au delai de L2 mols qui
3.L.2 Le démarrage des travaux du pont se fit plus vite que celui de la
route car, la revislon des études drexécution et la préparation des doeeiers
d'appel d'offres ont été faites avec diligence
Lesdeuxbrete11esnonrevêtuesontrrne1.argeurdep1ate-formedeL2m..
.:.
,i"
:*
2.4.3 te tracé lnitial devalt passei: par Maféré (Annexe L-2)'- i sa
modificatlon interrrenue Paf la suite a non seulement rendu direete la llaison
Abo1sso-Noétoutenréduisantcettedisia'ncede9h,maispermiausside
justifier la construction de la bretelle e'.el{aféré. Les deux autres bretelles .
ont été déeidés d'une part, afin d'améLio::er Les corrnunications avec les deux
vi1-Lages riverains et d'autre part, pa.rce qu'il y avait des reliquats de
crédit disponibles après la construction de i-a route princlpale. :'
i5
d' Ivoire sans appel à l"a colleurrence " 1 1 n ' l , \^ È tle rlâme de BCET et DCGI}r qui
{tr
la eonstruction de La : 1 ' r li s, r Aboisso-Noé, 6ur leË' (31)
3.2.2 Pour
Entreprises pré-séLectionnées, treize (13) r;eulement ont fait des soumissions
acceptables etn après une première analysc-,. Les offres de cinq (5) entreprises
ayant proposé un prix de moins de dix mr-J-l-iards F.CFA ont été retenues.
1e marché a été passé avec el1e pour un p:::-;' de base de 7 hb} 208 287 F.CFA
(fTC) et un délai d'exécution de 30 mois- Le rnarché initial a été suivi Par
trois avenants de sorte que le marché avei-. SOItrITRÂpour 1es travaun routiers
se présente comrnesuit :
'lrletelles et
3.2.3 Pour ce qui eoneerne 1es trois d e M a fé r é n K r i n j a b o
Eboué, la décision de Les exéeuter a éié prise en rnars 1"985, c'est-à-dire
déclarée ad judicataire comme étant 1a rnî , -,; ctisante . Le marché a étê passé
avec elle pour le prix initial de I 398 :ir'- rB0 F'CFA (TTc) et pour un délai
d'exécution de 1215 mois. 11 y a eu un av€n.3.tt à ce marché dont le coût final
est porté à 1 428 515 L80 F.CFA.
3.2.4 Quatorze fj.rmes ont été préqual:'f .i-ées pour la construction du pont
sur la Tano après un appel d'of f res :-:.::i:nationaL, mais six entreprises
seulement ont fait des sounissions.
16
3.2.5 Le SrouP?mlni:,r'- ri'FIE-lLiqjl :^ ' - i i . ' i ' i r l r i r ' ' i é r " 1a t é arljrrrlica t.aire ;
Contrat de supervision
3.2.6 Les travaux de la route ont étê s1'.pervisé6 Par la DCGTI( (Direction
Générale des Grand Travaun)r un organisme I'ie 1'Etat lvoirien. La supervlsion
de la construction du pont sur la TANO e. aité confiée à SIETCO-SETECqul fut
responsable de la préparation des dossier.s d'appeL d'offres. Ce groupement
lvoiro-français a été choisi parmi cinq. firmes ayant soumissionné Pour le
3.2.7 D'une façon générale, 1es acquisi-Li-ons des biens et servl.ees tant au
niveau des études d'exécution que de l-a réa.lisation des travaux et de leur
pas6er pat 1e viLlage de Maf éré. Cette :r','.ij-f ication a pour conséquence de
troisième lieu il f aut mentionner gue le; -.;rlcies géotechniques pLus poussées
;t=
r,4
cause des trois avenants au marché init: a-; passés avec SONITRA. Enf in. 1es
plan. Bien que 1e rapport d'évaluation ne soit pas assez précis qgur le
.Iti
confirmer, il semble qu'i1 y ait eu pcur la couche de roulemeiitr le
3.3.2 Pour ce qui coneerne le pont srl.r La rivière TAN0' il n'y a Pas de
modlfication majeure du projet initial mais, à I'exécutionr les devis
quantitatif s se sont revelés imprécis surlerr.t pour les f ondations. Ce qui a
entrainé une augmentation des coûts après (i,-redes études géotechniques et des
eondages complémentaires aient étê entrepris pour déterminer à que1le
profondeurs était située la roche et concelvt'j-r 1es pieux en conséquence.
lableau 3.L
Calendrier d'exécution de 1a route Aboieeo-l{oé
Retard en
Prévis i-cnne1 Rée1 (mois)
Tableau 3,2
Calendrier dtexécrrtion des :rretelles de route
Retard en
Prévi-s ionneL RéeL (mols )
Retard en
Préwj-.;,i-onnel Réel (mois )
rlli
t. L a n c e r n e n td e 1 ' a p p e l d ' o f f r e s Janvj-el 1978 Juin 1978 (5 )
2. Signature du marché Mars L?78 Janvier L979 {L2)
3. Démarrage des travaux Novembte L978 1 Janv. 1980 ,.(13)
4, Achèvement des travaux Févr:-er 1980 22 juin L98l ( +)
,Ti*
3.h.2 Les eauses supplémentaires qui ont affecté l-a durée dee travaru de la
route en déhors de cel-les mentionnées arrx sections 3. 1. 1 et 3.3. 1 sont les
suivantes :
par L 'insuf f isance des crédi i:; aLLoués aux études d'exécution, ii
:ii
car el-le a été signaLée par -L:-'.
firme Louis Berger responsable de '':
ses études dès Le départ. Le.s études complémentaires qui ont été
faitesontétédécidéestropia::d,parfoisaucour6destravarrx,
ji
T9
Tableau 3",:.
Répartition initiale .1';' tinancement
(en millions d'UC)
Montai:.t , Pourcentase
BAD 4 r9:l ,, Ll t2
NlF 3 06t t0,7
FED 5 010 L 71 3
GOCÏ u_iila 54.9
Total 28 îlL:t 100,00
4n
4\.,
3"5.2 Le tableau 3.5 ci-dessous donne L1ri3 comparaison des coûts estimés à
bretelles ).
,rt{
Tabl-eau 3.5
coi'it initial et déoenses réel-les .le la route Aboisso-Noé
(y-compris 1es b;:eteLLes)
(en millions d'UC)
&ù
3.5.3 La eomparaison des coûts estimés âvec les dépenses réel1es alnsi que
effectuée des crédits de la route sur ceux du pont, 1-ee avenants successifs
qui se sont ajoutés aux marchés initiar::< estimés TTC, 1es dépenses de 1a Côte
d'Ivoire effectuées TTC, f introduction de différentes cl-és donnant à chaque
moment La répartititon des financements entre Les baill-eurs de fonds. Ces
facteurs ont, non seulement rendu difficj.Le la connaissance des parts en
devLses et en monnaies locales dans les coûts, rnais ils ont rendu égaLement :!
coûts hors taxes du projet étaient respecr-,és- En dernier ressort, sur la base
la BAD et en détaxant 1es dépenses faite-. par la Côte d'Ivoire dans la même
proportion que prévue à L'évaluation (coû.: IiT = 0 '7L42 coût ttC), on arrive au
coût taxes pour le marché de base de SONITM avec aes trois avenants à
hors
8.244.230.019 F.CFA, soit environ 21r348 nj-l-lions d'UC. A ce jour' il faut
ajouter celui des trois breteLles de rc'i !'.e (Maféré, Krinjabo , Eboué) q,ti
des travaux ont été effectués par la DCGT:'i'rrra-isson coût ne figure nul]-e part
dans les dépenses ; iLs ont été pris en ch;.rge aur le budget de l'organisme
d'Etat ; on peut estimer ce coût d'une fa.çor. conservatoire à 2r4 miLlions d'UC
a_t
Tableau 3-1:
Pont sur 1a-IANO
Coût estimé e L c:'-ri réeL
.(En mil1ioi" I:'"'-
Sources de finanLement
'4tt
3.6.1 Sur la base du coût hore taxe de 23,819 millions d'UCr le Groupe de
1a Banque avalt accordé pour la route un p;êt de 41957 millions d:yC sur la
et
BAD et 31080 mi1lions d'UC sur NTF; le FEI a accordé 5r0 miLlions d'SCUS lft
Côte d'Ivoire devait apPorter une contribution dê 8r85
le Gouverment de
mlLllons d'UC pour faire face aur dépenses en devises du coût total- En outret
été déctdé d,un comnun accord de transferer de la BAD et du NTFr I'es 8offfneÉ
suivantes sur 1es prêts reservés au pont : 0.329 rnillion d'UC et 0,206 milLion
d,UC. On verra au tableau 3.7 ci-dessous l-a comparaison entre 1es dépenses
Tableau 3.2
Route Aboisso-Noé et ies bretelles
et sources de fina.ncement
(en millions '1.'UC)
Construction
Evaluation 4,575 2. 3lr3 4 1687 14,773 26,878
Rée1s 4,605 :.i71 4,015 13,517 2 5, 0 0 6
.
Êupefvlsion
Evaluation 0,382 0,237 1r012 1, 6 3 1
RéeLs 0 2,400 2,40O
Total
Evaluation 4,957 3-f80 4,687 15,785 28,5O9
Rée1s 4.60s _2.31J 4.015 L5,9L7 27.408
Dépassement ou
sur-estimation - 0 , 3 5 2 - 1 . 1 0 9- 0 1 6 7 2 + 0r132 1,101
2lr
3.6.2 Des prêts séparés avaient été aceorCés aux deux Gouvernements de Côte
d'Ivoire et du Ghana pour La constructj-on et 1a supervision du Pont sur le
TÆ,fOafin qu'ensemble, ils puissent cont::ibuer au)r coûts en devises pour un
montant totaL de 1'93 million d',lJC. Après J,'ouverture des propositions de
prixr on constate déjà que Les crédits,-i.isponibles pour Le pont seraient
lnsuffisante. Avec 1'augmentation des quantités durant 1a eonstrù.çtion, La
partie en devises des coûts atteignait 2192 millions d'UC ; et par un.accord
liis
tripartlte, il fut décidé de virer une sommetotale de 0,535 x Z'L L,O7
milllon d'UC sur Les crédits du pont. Ces crédits étaient transférés des fonds
prêtés pour les routes Aboisso-Noé (Côte d'I-;oire) et E1.ubo-Mpataba(Ghana).
Tableau -?.8
Coût estlmé à 1'évaluation compagésallxcoûtsréels
et sources de financement d.rr.Pont sur la 1Æ.lO
(en million UC)
COMPOSAI,ITES
Sources BAD et NIF Côte d' I 'roi.re Ghana lota1
Construction
Evaluation 1, 8 3 2 0 r 41r'' 0,4L4 21660
Rée1s 2,750 0,585 0,585 3r916
SuBervlslon
Evaluation 0,100 0 0,10
Rée1s o,234 : 0,234
lotal
Evaluation 1,930 0. lllti 0,414 2,76Q
Actuel 2,994 0 ' 58:' 0,585 4,150
Dépaseement
dee coûts + 1105 + 0,16.3 + 0 , 1 6 8+ 1 1 3 9
t
;_
:
':
25
Décaissements
payement dont le premier est daté du 29 Maj- 1981. Or, d'après tes informations
ne
reçues de la C.A.A, l-e premier décaissement constaté par cette instltution
semble intervenir qu'en septembre Lg82 eL cumule plusieurs décomptes--.de la
5*
du 29-05-1981 en Septebre 82- 1l apparalt, ainsi qu'i1 !'a des
D C G T : {a l l a n t
retards considérabl-es entre 1'établissement des décornptes et 1ee décaissementg
effectifs, retard dont 1es causes sont multiples : transmission des documents
a
3.6.5 Les travaux du pont sur la TÆ.tOont conrnencé en Avril L979 et se sont
achevés en Juin 1981. Trente (30) décompies ont été étab1i6 et payés. Le
au retard dans la déclslon de les exécuter sur les rellquats de crédlt BAD et
NTF alnsi qu,à la durée d'exécution des études. Les tableaux 3.9 et 3.L0
Tableau I - ?
Construction Route et. S'rpervision
(Décalssement en mil-i":-cns d' UC)
EvaluatLon an trre I
Années Suoervision Construction Srrpenrisiontt Construction
.,
t978 0,257 t '607
L979 0,608 I,864 l*
1980 0,586 9,558
1981 0,130 4,â91 0,400 31909
L982 0,050 11409 0,400 4,822
1983 0,400 7,381
1984 0,400 3,887
1.985 0,400 1, 3 8 1
1986
L987 0,200 3r4r2
1988 0,20o o1245
*- Répartitlon arbitraire
lableau 3.L0
Conetruction Pont ei Supenrl.slon
(Décaieeements en mili.ione d'UC)
3.7.1 La BCET qul avalt refalt letra,c'i. établl les dosslers d'exécution
pour les bretellee et revleé 1'ensemble ":2:; études d'exécution de la route
étalt gne Société d'Etat Lvoirlen aujourd'h.rri supprlmée.0n peut dlre que son
travall fut de bonne quallté et e11e a faj.r: Jlaire dee économies dans le projet
27
DCGïK qui est également un service autoncm: de 1'Etat ivoirien a été charg4r"
des routes. El1e a mis des moyens considérables en horrnes et en équipement a'":,
profit du projet. Son contrôle a été très rigoureux et blen que qiirlifié de
peu souple par 1'entrepreneur, elle a permj-s de réaliser 1es travaux dpns les
une marge neutralisée é1evée, les variatj-ens du coût des travau:r ont atteint
geulement L6l en 4 ans ce qui est une économie appréciable. D'une façon
Sugervision du Pont
3.7.t+ Les bretelLes ont été exécutées pa-;- la f irme C0LAS. Cel1e de ttlaf.érê a
été revêtue en Sand-asphalt. Cel1es de Kri.:.jabo et d'Eboué sont en terre et
orrt déjà des couches de roulement usées pa.i endroit. Le problème 8e Po6e de
savoir si la réception définitive qui n'esi pas encore prononcée aera faite
avec les bretelles dans cet état. C e t t e s i r : : ' . a . t i o nn ' a f f e c t e pas la qualité des
travaux qui semblent avoir été bien exécutés.
2B
La Route
\
3.7 .6 Aujourd'huL, otl Peut dire que .l-a route Aboleso-Noé construite
principalement pour acheminer un trafic international a atteint en grande
partle ses objectifs en facilltant un trafi-c routier inter-Etats d'gne façon
plus rapide et économique qu'auparavant. J,'économLe considérable de temps de
voyage et 1a rédrrction des coûts de transpcrt arr>( usagerÉ de cette voie sont
très l-mportantes rl ""n" oublier que 1e voyage sur la nouvelle route construite
avec des normes de grand standing cffre des condltlons de sécurité
eupérieures. Les circulations de marchancli-.sesse font, mais ne semblent pas
coneidérablee par rapport aux passagers. On estime en baese saison à plus de
1000 personnes Par jour, le nombre de pa.ssagers qul traversent dans Les derui
seûa la frontière à pied pour al1er prend::e des deun côtés, des véhicuLes qul
lee transportent dans 1es deux pays. Ceci s'expLique par le fait que beaucoup
de véhicul-es aÊsurent seulement un trafic 1ocal ou ne aont pas en règle pour
traverser La frontière.
Les BreteLl.es
3. 7.8 Quarrt aux bretel les ' elles sont -.,:s performantes et servent de voies
de pénétration dans la zone d ' i n f $ p e n c e e:: réseau de collecte de trafic qui
alimente la route principale ; e11es cont:-:irnent au développement agricole de
la zone.
..
3.8 Impact sur I'environnement ;T
:.1
3.8.1 En déhorg des arbres qui ont e:1 supprimée dans I'empriee de la
route, le projet a eu peu d'impact ';": l'environnement. De même, lee
développements agricoles qui ont eu lie' .s'étendent seul-ement à quelques
centaines de mètres de part et d'autre de .:-re de la route et de très vastes
superficies de ta zor;.e traversée deme "'rt incultes et de pénétration
difficile- Les " o n s i d é rations de I'enviror, "ent n'âvaient pas été évoquées au
moment de le ,:onstruction de Ia route et :: oeuvent, de ce fait être évaluées
pat rapport aux précautions prises initia
"
,,1
30
4.1.3 Une fols les ouvrages achevée, des problèmee contlnuent à ae poser
pour leur fonctionnement. En effet, les traneporta sur la route
Abolsso-Mpataba et au-de1à, 6ont entravés par La non harmonlsatlon dee
règlements de transport, de pol.iee, de formalités douanlères. A titre
d'exempler la circulatlon du frêt ou des na.rchandises est découragée par la
cautl-on importante que chaque transportetri' e.st obligé de déposer auprès dee
douanes, en transitant dans l'un des pay-s" â'.'ec peu de chance de La récupérer
au retour
L'agent d'exécution était le Ministère des iravaun publics dont lëp organes
;
epécialisés sont intervenus à toutes les éta.pes du projet et orit été purtout ,:
:il
très efficaces au niveau des études ceinplémentaires et du contr6ie de I
â
f
5. BEEVÂTIATIN_E=C*ONOIIOU-E
a
33
l.es trafice aLlant d'Abidjan vers Accra en,-iuivant différentes voiee. P.f;r 1es
étant donné que la llaison directe Aboissc-Noé n'existait pas. Les comptages
effectués après 1'évaluation par les services des données routières donne les
directlon vers Noé, une remarquable progression du t.j.m qui va de 360 en l'982
2.7 et 1.2). Une autre enquête faite en mai 1984' nous montre que des 530
véhlculea qui ont quité Aboisso en direction de Noér 111 d'entre eux ont
quitté la route avant d'arulver au carrefot'.r de ltaf.êtê. Des 418 véhlculee quL
articulée.
5.2.h Par les voies qul passent tout à iaj-t au sud le long de la côte, les
Aboigeo-Noé.
le Ghana.
34
toute étude menée pour 1'apprécier. De mêrre. les effets immédiats de lf route
eur 1e trafic ne sont pag connus avec préc:.-.:;lon car, depuis son ouverture à la
clrculation, aucune enquête origine et dest:.nation n'a été menée au niveau de
la traversée du pont sur La Tano. On sa.i-t seulement gue le trafic augmente
rapidement et sur 1e plan de l-a producticir agricole, on ne peut indiquer que
des tendances.
t
5.3.2 On estime aujourd'hui à près.") 6 295 km- la superficie du
popul-atlon attelnt environ 195 000 habitant.s et est urbanisée à 40 pour cent.
F r a m b oe t c . . . (annexe I.2).
banane, le riz, l-e manioc et 1-' igname. Da.:r'-.1-a zone d' inf luence de la route t
on eetime que les tonnages de producgien él:a,i-ent les suiviantes en 1985 :
dans les coûts de transport réa1isée par -',) traf ic nationaL et international
qui utlLisent l a r o u t e c e q u i e s t u n e a p p ' : , " ' c h ep e s s i m i s t e e n 1 ' a b s e n c e d ' é t u d .
et, de données précises.
-
.r,i" I ":rti
36
Sur la base de ces pourcentages, 1e trafic futur a êtê calcuLé et fait 1'objet
de projections du trafic (annexe 2.7).
:i
i
:.
37
à peu près la même chose. Autrement dit, le trafic par 1a voie cotière
coûtait
du sud est un trafic spécifique qui contin'-": à se développer et n'a PaB grande
lnfluence sur le trafic lmpruntant la route Aboisso-Noé.
2") Le traflc local ghanéen entre Mpataba et Elubo n'a pas augmenté
constitué par les derniers ;.;-' lim aboutlssant à Noé. Cet e6pace
5.5.1 Les coûts éeonomiques pris en canpte se composent des eoputs hors
taxes de construction, de surveillapce et C entretien routier pendant toute la
vie du projet comprenant 1a route Aboisso-ircér 1es bretelles et La moitié du
pont. Les avantages économiques sont celies résultant des économies'de coût
' '2.?.,
d'exploitation des véhicules et d'entreticn routier (annexe 2.L, 2.3)
à*
durant 1a vie économique du projet qui est ce 20 ans.
5.5.2 Pour cal-cu1er les coûts é c o n o m : l . i r - ' - e so, n a appLiqué les lndicea
appllcablee en Côte d'Ivoire et préparés p^r la DCG15I (annexe 2.4) afin
5.5.4 On n'a tenu compte d'aucun trafj.c indult ni de trafi.c dévté sur
lesquels il n'y a aucune information, ni d'économie de temPs. Sur cee basegr
le tagx de rentabilité interne économique cle La route Aboisso-Noé lncluani les
coûts des trois bretelles et 1a moitié cit'. coût du Pont eet de 11 pourcent.
(Annexe 2-5). Le rapport d'évaluation avait irouvé rrn tau:r de L2I.
11 faut noter que 1es éLéments de base qui scnt rentrés dans le calcul du taur
moins que prévu dans le rapport. Par contre.r,e trafic national semble jouer un
nationagx résul-tant dg pro jet sont ûêt ltï:iirr:itt supérieurs à ceu:K du traf ic
internat ional .
39
i1 est rJe 6% environ. Ceci est du a''. fait que le tau>r est très fait'l;
çrrojet
du côte Ghana, (y',nrrexe 2-B), et qu'on igr..';.-e total-ement f impact gu'aura i-rr
.}n '+
40
6. IONS EÎ RECOMMANDATTONS
CO}ICLUS
6.1. Identificatlong
+u.r
6.1.1. La Banque a joué un rôle remarqtr.ab.l.edans 1 'ldenti,f icatlon du pro jet
et le choix du tracé définitif de l-a route- C'est à ce!.a que 1a préparation a
pu démarrer sur des bases saines.
"-tt
6.L.2 La recorumandation à falre est que .ians un proJet multl-natlonal comme
celui-là, la Banque est bien placée porr.rjouer un rôle primordial dans
f identification et La formulation du prcjet - Afin de promouvoir les projets
réglonaur<, la Banque doit adopter comrrte polltlque de jouer le rôle
d'initiation et de préparateur de ces pro-iets af in de pouvoir conciller l-es
points de vue des pays emprunteurs les conce.-:nant.
6.2 Préparation
nécessaire. Une autre remarque importante est qu'i1 y a eu aussl blen pour La
route gue pour le pont, une insuffisance cles études géotechnigues et deg zones
d'empnrnt. 11 semble que la faiblesse des crédlts disponlblee au départ Pour
les études, soient responsables de cette sj-tuation. D'une fagon générale, La
préparation du projet n'est pas satisfaisant:-
:
multi-national, non seulement la Banque clo-',-t jouer rut rôle primordial pour
6.2.3. Une detrxième recommandatlon est q'rl-epour tout pro jet r 11 n'est pas
6.1. Evs,hration
nécessaires.
6.3.4 L'estimation des coùts de projet est 1'r:ne dee partles les plus
fler souvent unlquement aux estimations données dans tme étude sans
mais en partant nécessairement de serie de ;:::j-x obtenues sur place des agences
spécialisées dans le secteur .et examinées en délai1 avec soin. Les imprévus
tous les projets, mais e1les varient dans -1-emême secteur avec des projets de
6.4 Exésulisn
6.4.3. Le Comité Technique du pont sur ie. TANO ne semble plue actif après
1'achèvement du pont. Un Comité similaire pour les transporte est nécessaire
afln de s'adresser aux divers probLèmes qui entravent 1e transport des biens
et dee personnes entre les der:x pays ;. i-l pourra traiter des problèmes teLs
que 1'harmonisation des règl-ements de tra.rsport, les contrôles douaniers et
policiers, 1es problèmes 1iés aux cha.rses par essLeux, 1 'entretl.en des
ouvrages etc...
Justifient. k
6.5 Importanee des ouvrages
la
6.5.1 Afin de déterminer toute f importa.n'ce des ouvrages que constltuent
x
I
I
t
( h
t ' BUFTINAFASO
I I
I
I n --'-*;À", I
, I
I
I
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\ "T ,
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I
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AI-INEXE3 1
R0UTEABoïSSî_NOE
RAPPORT DU PROJET
D'ACHEVEMEIJT
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Coût s d' F.xploi tat ioir jçs--Véh:lculee
FCFA/km hors ta-x rrais 1987
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A}INEXE2_2
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MPPORT D'ACHEVEMEi\iT_
DU PROJET
Route en terre
ROUTEABOISSC.i{OE
Erjr_L98!_CEA_ m-'_t_
1 i ons
.r
Economes en ExpLoitation Economies en Bénéfices
Aboisso-Noé Bretelles Tsle! entretien Totaux
t979
1980
1981
L982
1983
1984
1"985 .
L986 260 260 260
L987 537 187 7 21, 1 399 2 L23
1988 s56 195 75L L 399 2 L50
1989 574 20L /i) L 399 2 L74
1990 592 207 799 L 399 2 L98
L99L 620 217 837 1 336 2 L73
L992 646 226 Q 7')
1 336 2 208
L993 67L 235 9()' t 1 336 2 242
1994 698 244 942 L 336 2 278
L995 723 253 97,5 1 336 2 3t2
L996 t)5 264 I 0r .9 L 232 2 25L
L997 787 275 L 052 L 232 2 294
L998 8r.8 286 1 10â L 232 2 336
L999 851 298 L 1-t'9 L 232 1 381
2000 882 309 1 191 r 232 2 423
2001 918 32r L 239 1 101 2 340
2002 955 334 L 2t\) 1 101 2 390
2003 992 347 1 33't r 101 2 440
2004 1 030 361 L 39i 1 101 2 492
2005 1 068 374 1 ], i,1
I 101 2 543
2006 1 r.02 386 1 I 101 2 589
Total 46.597
:tUll
ROUÎE ABOT*qSO-NOE
RAPPORTD'ACHEVEME}IT
DU PROJET
1 97 8 100
1979 106
1980 115
1981 100 L24
1982 1t_0 L24
1983 236 140
198r+ 482 163
1985 799 L7L
1986 1 150 177
L987 L 546 L76
1988 1 698 L73
1 9 89 t76
ROUTEABOISSO-NOE
RAPPORTD'ACHEVEME]..'T
DU PROJET
,{r
Coûts de Constructi-on Comgarés : Pcnt et Route Aboisso-Noé
UC Milliong,
..:.
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Evaluation Chi f f re Ef f eetlf '}t
Ghana(1) C.I. Q) TotaL Ghana (3) C.I. (4) TotaL
ii
Route t8.27 2 8. 8 2 4 7. O 9 1 9. 7 9 2 5. 0 0 4 4. 7 9 l
Sunreillance 3.53 2.4A 5.93
Pont 2.75 2.76 5.sr. 4.15 4.15 8.30 :
ROUTEABOISSC_l.iOE
jlflr
DU PROJET
RAPPORTD'ACHEVEME;{T.
Aetrrels Eecomotes
Cotrts Bénéfices
( construc (Exploitation )
Années Entretien ) Entretien Coûts Bénéflcee Solde
IRR = 10,6u
112
?,.7
A,I'TNEXE
ill{
E v a l u a t i o n Chiffre.*lffectif P r é v l s i o n s
:'
Elubo Aboisso ELubo - Aboisso Elubo Aboisso
Mpataba Noé Mpataba Noé Mpataba Hoelit
39 km 68 km 30 km 60
(2) te RAP pour le Ghana montre 1es prévisj-crrs pour chaque année.
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BÆ{QI'EArRrcArNE DE DEI'ELOPPE'IEI{T
IÎADUIÎ PAR :
TtÎlE COI'LIBALY IIEI.IT
NAPPORÎD'ACtrEVEIIENTDE PROJET
DE IÂ REPT'ELIQUEDE COIE--IIITOIBE-
GOWERI{tr.IENTS
EÎ DU GEAI{A
ET INDUSTRIE
DEPARTEI'IENTINFRASTRUCTURE Julllet 1989
}JANGN" 0182e (OPEV)
É
ii
KC-O182s
TÀBIE-DELL{ATIEBNS
Page
1. INTRODUCTION 1
2.I O r l g l n e d u p r o j e t .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . o . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
2.2 Adéquation de la préparatlon et de 1'évaluation du proJet. 3
2.3 Buts et objectifs ..... ...... 5
2.4 Descriptiondu projet ..... ............ 5
3. EKECUTIONDU PROJET
4.1 O r g a n i s a t i o ne t g e s t i o n . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . r.......... 16
4.2 Créatlon et résultats instltutionnelg... .. . . . . ... . ........ 16
5. RESULTATSECONOMIqUES 16
5 . 1 R e m a r q u e s g é n é r a 1 . e s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 6
5.2 R é s u l t a t s d e l -t a v a n t - p r o j e t . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Ll
5.3 E s t i n a t i o n d e s c o û t s a u m o m e n td e 1 ' é v a l u a t l o t . r o . . . . . . . . . 17
5.4 RésuLtats de 1'après-projet.. 18
5.5 Coût du projet et gains économiques... ..... 2L "
7. CONCLUSIONSET RECO}OIANDAIIONS 23
7.1
7.2
7.3
7.4
7.5
KC-0182s
(1)
LISTE-DES_ANNE}GS
ANNEXES Pagee
Numéros
1. Carte géographique 2
7. Gains réalisés I
i,id
ti
KC-0182s
(ii)
EqurvALEr{cEs
ET ABREVTATIoNS
EqW
1Uc =1,2$Eu
1 UC = O,93754 UC EDF
1 UC EDF = Lr3 û
POIDS ET I{ESURES
KC-O1-82s
(iir )
H(ERCICEBUDGETAIRE
ABREVIATIONS
'lr
KC-O182s
(iv)
1. PAYS : GHANA
3. REFERENCEDU PREÎ
Route : cs/cruTR/7g/o07(BAD)
( r sN)
e t CS/GH/TR/78/008
Pont : cs/ cHI er lrL | 78| 002 (BAD)
e r cs/GH/cr lTn /78/003 ( r sN)
4. EMPRUINTEUR: Le Gouvernement de la République du Ghan
6. Date de négociation
B. DONNEESDU PROJET
1. C o û t t o t a l ( U C / U C Fm i l l i o n s )
(a) Rôute Mpataba - Elubo t UC L8,27 ve 23,32
(b) Pont sur La Rivière lanoe t VC 2,75 4,15
KC-0182s
(v)
'
C. INDICAÎIONS DE PERFORMANCE
Route Pont
2. D é p a s s e m e n td e d é l a i Z (+) a0 Z (+) 18 f
l'entrée en vigueur -
le premler décalssement
le dernier décaissement
.l'achèvement des travaur (+) 40 Z (+) 18 I
D. MISSIONS
Identiflcation 1976 NA NA
Préparation janvier 1977 2 2
Eval.uatlon janvler 1978 2 4
t?,
: 3Ti]1""r.' Nonappltcable i
1.Revêtement de
la chaussée Anyl-
nam-Kumasi 25170 UCF 26 sept. 1985 31 déc. 1989 Premler trl-
mestre 1990
2. Remise en état
du ehemin de fer
ghanéen 10,00 UC 28 avrll 1981 31 mars 1989 Dernler trl-
meetre 1989
KC-O182s
1. INTRODUCTION
1.3 Interventi
..4
I
- ? -
2.L.L Àu début des années 1960, une série d'entretiens bilatéraux a eu lieu
entre les grouvernemenÈs du Ghana et de Ia Côte-dt lvoire au sujet de
1'éventuelle construct,ion d'une rouÈe côtière reliant les deux Pays. En 1970t
les deux gouvernements se sont, adressés à Ia Banque en vue dtobtenir urr
financement pour l'élaboration dtun avant-projet de construct.ion de l-a route.
Suite à eela, un accord de prêt fut signé en octobre L97L entre la Bangue et
les deux Gouvernements. Ces études de pré-faisabilité furent co-financéee par
I'United States Agency for International Deweloprnent (USAID). La Société
Wilbur Smith & Àssocj-ée a entrepris cette étude et a reconunandé le lieu
économiquemenÈ idéal ainsi qu'un modèIe de conception en septembre 1973.
2.2.2 Lee études pour Ie pont du fleuve Tanoé furent toutes deux effectuéee
par 1a Société SETEC (France), mandatée par Ie Gouvernernent de la
Côte-d'Ivoire. Une équipe de Ia BÀD a participé au:K réunions techniques du
Comité du Pont du fl-euve lanoê qui était constiùué de représentants du
Gouvernement, et des ingénieurs conseils. Au cours de ees réunions, de nombreux
conmentaires et suggestions ont été faits par l'équipe de la BAD.
- 4 -
2.2.3 Une équipe d'évaluation s'est rendue au Ghana en novembre 1971. Suite
à ceJ-a, il a été présenté ar: Conseil d'Administration un projet de financement
du tronçon Elubo-Mpataba ainsi que du Pont du fleuve Tanoé, silué à 1'ouest
dtElubo, à 1a frontière ivoirienne. Cette éva.Iuation a éùé effectuée à partir
dee documents originaux de I'étude de faisabilité et de conception du projet,
conçus par Louis Berqer InÈernational. Le projet fut approuvé en janvier 1978,
dans 1e cadre dtun projet international de plus grande envergure comprenant un
tronçon de route du côté ivoirien, rejoignant le Pont du fleuve Tanoé.
L'accord conclu entre 1a Banque et le Gouvernement du Ghana était J-argement,
subordonné à I'accord préalable de financement du tronçon Axim-Mpat,aba. te
Fonds Européen de Développement, gui co-finançait le tronçon Elubo-Mpataba, a
donc été solticité par le Gouvernernent et a donné son accord Pour 1e
finaneement de Ia totalité du tronçon }4pataba-Axim.
2.2.4 En octobre L978, la GllA a mandaté la soeiété Ove Arup and Partners,
comme ingénieurs-conseils chargés de superviser les travaux de construction
des deux tronçons de route entre Elubo Mpataba et Mpataba-Àxim. Durant cette
même période, d,autres négociations étaient entreprises par 1e Gouvernement
ivoirien pour assurer la construetion et la supervision du Pont du fl-euve
Tanoé. Conformément aux accords, Ove Arup and Partners a réwisé le tracé
initial et en a reconrnandé un nouveau, plus court, en vue d'améliorer Les
caract,érisÈigues technigues et de réduire 1es cotts. Cependant, il y a eu
désaccord entre Gouvernement/Ingénieurs-Conseils et nanque/Cun à propos des :,,
En ..
modifications qui prévoyaient une couche de roulement en béton bitumineux.
fin de compte, ces nouvelles proprositione, préconisant une couche de :i
3
::
:
- 5 -
Evaluation
Projet global
Elérnents ghanéens
3. EXECUTION DU PROJEÎ
3.1.1 Les prêts de l-a BAD et du FAD octroyés pour le projet de construction
de la route et du pont furent approuvés par Ie Conseil dtAdministration Le 25
janvier l-978. Les Accords de prêt furent signés en janvier 7979 et entrèrent
en vigueur Le 31 octobre 1979. On constate donc un délai de 12 mois entre les
dates d'approbation du prêt et de signature de ltaccord de prêt ainsi qu'un
retard de 9 mois supplémentaires avant la date d'entrée en vigueur du prêt. Le
premier retard est imputable aux longrues négociations bilatérales de prêts qui
ont eu lieu entre 1es Gouvernements de la Côte-dtlvoire et du Ghana. Ces
négociations exigeaient des deux Gouvernements un accord en tous points'- une
entreprise qui s'est révélée laborieuse. Le second retard a été occasionné par
des problèmes de négocialions internes au niweau des différents organi-smes _du
Gouvèrnement ghanéen chargés de satisfai-re aux différentes conditions du prêt.
i) Fougerolle France
li) Sir Alfred McAlpin Royaume-Uni
iii) ABU and Partners A]-Lemagne
iw) s.R. colas !'rance
v) UMIRC Allemagne
vi) scc Ghana
vii) SNTP France
i) SEL}4ER Norvège
ii) LTPA/CIETO France
iii) soc BoRrE/Ev{AÎ SATOM France,/Côte-dt f voire
iv) GTM France
v) DRÀGAGE/SFEDP France
wi) SETAO France
3.2.8 La société ove Arup and Partners qui a entrepris les innovatione sur
le tronçon Elubo-Mpataba-Àxim mentionné ci-dessus, fut eélectionnée Par voie
dtappel d'offres de fa CEE cornme ingénieurs-conseils chargés de la
supervision des travaux pour les contrats I et Ir. Le cott total du projet
s'élewait à 1,20 million de livres ster1ing, plus 2 500 dollars US et 4r90
milLions de cedis ( soit 3,52 millions d'UC).
te Èroncon Elubo-Mpataba
,:
;l
- 9 -
Troncon Elubo-Mpataba
3.4.3 Vu les élémentg mentionnés ci-dessus, iI est apparu très tôt gue Ie
calendrier initial ne pourrait pas être respecté. A partir d'octobre 1-984,
_ 1 0 *
Tableau 3.1
:::Î:::"ï::ïi::Ï-:-------Dépensesrée1les------
DEV Çt Total DEV CL Tota] DIFF
i
Tableau 3.2
Pont, du Fleuve Tanoé
Dépenses estimatives./Dépenses rée].les .
(millions d'UC)
Sources de financement
3.6.1 Des prêts dtun montant de 11,50 millions d'UC (répartis entre la BAD
et Ie t'SN, 6,334 milfions d'UC, ainsi que Ie FED, 5'175 millions) furent
approuvés pour financer Ies dépenses en devises afférentes aux travaux de
cônstruction de la route. te projet fut financé conjointement par le FED et le
Gouvernement. Le devis ainsi que les dépenses réelles effectuées par woie de
financement sont comparés a u t a b l e a u 3 . 3 c i - d e s s o u s .
Tableau 3.3
Gouvernement
Elément BAD / E.SN rED du Ghana Total
lravaux de eonstruction
Supervision
Ewaluation 1, 03 1,03
Cotts réels 3, 53 352
lotal
Evaluation 6r 33 B q q 6,31 18,25
Cotts réels
q "q 1 1p.1 < Â6 23,32
Dépassement de eott/
0.54 +6t32 -0,71 + 5,07
Sous-estimation
j.6.2 pour ce qui est du Pont du Fl-euve Tanoé, la BAD et Ie FSN ont
dépenses' en devises afférentes aux travaux de construction et à
iinancé les
13
leur supervision, qui se sont élevées à 1,92 mill-ion d'Ue. Ces dépenses en
devises afférentes aux travaux de construcLion ont augrmenté durant Ia période
drexécution du projet, attei-gnant un toLal de 2,99 mi]lions d'UC, soit une
augrmentatiorr de 55S. Le dépassemenl de eeût fut perçLl peu de temps après le
démarrage des travaux. C'est ainsi que les deux Gouvernements se sont adressés
au Groupe de 1a Bangue en vue d'obtenir un financement supplémentaire Pour
faire fàce à ces imprévus. Les négociations furent sanctionnées par un aecord
stipulant que la somme d'1,06 million d'UC serait versée conme additif au
projet, pour pallier Ie dépassement des cotts, so(rme indispensable pour
I'achèvement du pont. Ces fonds proviennent d'un transfert de financement de
1a somne allouée par la Banque pour le tronçon Aboisso-Noé en Côte-d'Ivoire,
en faveur du projet de construction du pont.
Table-ru 3.4
Tableau de financement
(millions d' UC)
Gouvernêment de
Tableau BAD/FSN Côte-d'rwoire Ghana Total
Travaux de construction
Evaluation 1,83 0r39 0,39 2rGI
Cotts réels 2 . 75 0,58 0,58 3,91
Superwision
Evaluation 0,10 o, 02 O,02 0.L4
Cotts réels O,23 0r 2 3
Total
Décaissements
Tableau 3.5
Décaissements annuels
Travaux de construction
(Millions d'UC)
Evaluation
Chaussée
1 9 7I 0,01 2t74
1 9 79 0r97 5,20 0,64
1980 1,10 5,72 1,B4
19 8 1 0,55 3,1t 1, 35 o:67 olre
L982 0,13 0,89 0,26 1,39 0r 2 0
1 98 3 0,06 0,5'l 0,15
1 9 84 2,94 0, 85
1 9 85 4r29 0,7L
1 9 86 8r66 tr25
1 9 87 1, 05 0,16
19 8 8 o,22 0, 05
3.7.4 L'étude de pré-faisabilité ainsi que les enguêtes de terrain ont été
fait.es Par le bureau Louis Bergrer International en L973. Cinq ans plus tard,
en novembre 1978, La société OvE ARUP and Partners a été mandatée par la Ghana
Highway Authority pour réaliser une mise à jour du projet de route. Ce sont
ces derniers qui ont recommandé une modification du tracé, en raccourcissant
la route, afin d'éviter les problèmes de tracé rencontrés lors de la
construction de Ia première route. A cette époque-Ià, Ia nouvelle étude gtest
réwétée plus économique, vu l-e raccourci de 74 km. Par la suite, I, on a
découwert que la traversée de points marécagreux était inévitable. De surcroit,
le tronçon de route devant être construit sur des couches de tourbe a posé
d'énormes problèmes lors de 1'exécution des travaux. De tels inconvénienÈs
auraient pu être évités si des études de sol- avaient été effectuées en bonne
et due forme awant l'achèvement de Ia révision du projet. Par conséquent, un
Prograrwne spécial de surveillance et d'entretien a dt être institué aux frais
du Gouvernement afin cl'éviter d'éventuels dorunaqes.
4.1.1 ttéquipe de l-a BAD chargée de l'évaluation du projet n'a pas tenu
compte des problèmes structuraux du Ghana. Elle nta pas non plus jugé
nécessaire d'inclure un projet de renforcement institutionnel. Leg problèmes .
d'orgranisation et de gestion afférents à l'organe d'Exécution de même gutaux :
autres organismes concernés par l'exécution du projet, n'ont pas été analysés. :
Unebrèwedescriptionde1,organed,Exécution,1a''GhanaHighwayAuthorityr,
passe en revue la structure et 1'organisation de Itinstitution chargée de :'
superviser les Èrawaux. Lors de 1'évaluation, la GHÀ était une société
gemi-autonome. La situation a désormais changé avec la création en 1982 du .i
I'linist,ère des Travaux Publics dont dépend désormais la GtlA.
4 . 2 . L D a n s 1 a m e s u r e o ù I e p r o j e t n e c o m p o r t a i t p a s d ' é 1 é m e n t
instituÈionnel, on ne peut se permettre aucun conunentaire. Lea premiers
orgranismes chargés de 1'exécution des trawaux furent la GHÀ et Ie Ministère
des Travaux Publics. L'efficacité de ces structurea est décrite au ,
paragraphe 6. 'a
5. RESULTATS ECONOMIOUES l
s.1 @
5.1.1 Les projets de construction de route et du pont font partie dtun
projet international de plus grande envergure, reliant Àccra, au Ghana, à
Àbidjan, en Côte-d'Ivoire. Ni 1e pont, oi la route n'auraient Pu être .
construits si 1es embranchementg d'Accra et dtAbidjan n'avaient pas été bâtis
simultanément. Dans I'intention de rééval-uer 1es retom.bées économigues du
projet, nous avons choisi de nous pencher sur deux t.ronçong de 1a route
Accra-Abidjan. Ceux-ci devront être examinés à la fois conjointement et
'
séparément dans Ie but d'évaluer 1a viabilité économique du projet.Ce sont :
:i
ç:,1-l-a perspective du présent RAP se limite uniquement à Ia
t - i . ,, L* birt
L t a n a l y s e é c o n o m i q u e s u i v a n t e c o u v r e d o n c la
composante grhanéer:ne du projet,
I-1 esL pré'ru, u't*'êrierrrement"' lJn
rcul-e Elubo.*IlpaLab;: -;,xinr.' ai-;^,si qrlc 1e pcnt.
auLre RAP pour 1a conrpcrsarrLe ivoi:: Ler'ne '
a u c u n e r o u t e r e v ê t u e à l ' o u e s t d t E s s i a m a o u r d a n s }e cas
1). 11 nrexistait
eJ-res étaienÈ en mauwais état et suivaient u n i t i n é r a i r e c o m p liquét
contraire,
des z o r l e s a g r r i c o l e s e t f o r e s t i è r e s . A 1 a f r o n t i è r e , p r è s d ' E lubo'
traversant -pont,
avant 1'ouverture du 1es voyag'eurs internationaux empruntaient 9t"
pirogues pour t.".retu"i le Fleuve fànoé. nn rè91e générale, 1a circulation
entre l'Ouest du Ghana et 1a CôLe-d'Ivoire ae faisait Par le sud en passant
par Àxim et en traversant H a I f A s s i n i o r f d e s b a c s a s s u r a ient le transport des
véhicules et des pa.ssagers depuis 'fewi Wharf '
beaueoup moins vite à cause des pentes assez raides, en particulier sur
allant
Ia route Elubo-MPataba.
gur la période
5.2.4 Bien que I'on ne dispose d'aucune statistique Portant
ant,érieure à I'ouverture de la route, ] . a GHA r a p p o r t e q u e I e trafic était
c o n s t i t u é d e v é h i e u l e s l é g e r s , p r i n c i p a l e m e n t d e s v o i t u r e s et
aurtout
camionnettes. Ceci correspond bien à 1a répartition du trafic PeT ty-Pe de
véhicule. Àwant 1'ouverture.de 1a nou.rèlle route, les poids lourds
empruntaient généralement les routes passant Par Berekum ou flalf-Assini
mentionné plus haut. Pour se rendre en Côte-d'Ivoire'
trafic ainsi gue des sources de cette croissance (tourisme, loisirs. affaires,
ete. ) , Les gains écononri.ques résultant de f a construction de cette rout.e
constituent le dernier- poi.nt du rapport. En règle généra1e, It analyse
éeonomique de ce r:apport manque de substance logigue, aussi bien sur 1e plan
qualitatif que sur l-e plan quantitatif.
conditions pré-citées, avec ou sans projet. Ces chiffres sonL nettement moins
élevés que ceux de Ia GHA, issus d'une analyse approfondie réalisée à ltaide .:t
taux de croissance annuel de 8t pour une durée de vie util-e de 20 ans, qui se
traduit pour I'an 2OOO par une préwision de 846 véhicules par jour. Des
ctriffree et des indieateurs de eroissance économique récents indiquent au
contraire u n t a u x d e c r o i s s a n c e a n n u e l d e 4 8 p o u r l a m ê m e p é r i o d e r c e q u i 9e
ctriffrerait en l'an 2000 à 491" véhicules par jour. Le taux élewé de croissance
du trafic figurant dans le rapport d'éval-uation a été surestirné par raPPort au
chiffre annuèI des usagers bénéficiant de la nouvelle route. Néanmoins, si
lton tient compte de Ia sous-estimation des économies réalisées gur le cott
drexploitation des véhicules te1 q u e mentionné ci-dessus, 1 ê b é n éfice total
des L s a g e r s d e I a r o u t e n ' a p a s é t é t e l l e m e n t r n a j o r é .
5.3.5 t'éwaluat,ion économique a été fondée sur les préwisions et les falt's
mentionnés e i - d e s s u s p o u r d é t è r m i n e r L e f l u x d e s a v a n t a g e s q u i , comparé -à
1'estimation des coûts, a généré un taux de rentabilité économique interne de
10* pour L'axe Elubo-Mpataba-Axim. Pour la totafité du projet de rouÈe
Abidjân-accra, le taux de rentabilité économique est de- 118. Àu moment de
l'évâ1uation, ce taux de rentabilité fut considéré comne étant à la limite de
l'acceptable pour un p r o j e t d e g r e n r e -
.ce
a
" L 9 . -
Tableau 5.1
Avant ouverture//Àprès ouverture
Volume de circuJ-ation
(Moyenne du Trafic .Iournalier)
Pont du
Fleuve Tanoé 2L
5.4.6 Les données du tableau 5.1- ont été comparées aux préwisions de 1988,
prévisions déjà intégrées dans 1e rapport d'évaluation rédigé en L978. Cette
comparaison est présentée à 1'Annexe 5. EIle montre que les prévisions pour
1988 étaient plus él-evées que le trafic réel. Une comparaison de la
répartition de ee trafic prévisionnel par type de vêhicule figure au
tableau 5.2.
Tableau 5.2
Poids Lourds 48 2Z
6. PERFOR}'ANCES
DE LA BA}TQUEET DE L'EMPRUNTEUR
6.1.1 Le Gouvernement du Ghana était représenté par la GllA pour tous les
problèmes de gestion et 1es problèmes techniques relatifs à liexécution du
projet. La GHA agissait en tant qu'organisme d'exécution et son Directeur
général. en qualité d'intermédiaire chargé de la coordLnation et des
communications auprès du Groupe de la Banque. Le Directeur général avait troie
représentants,1'un d'eux ayant pour tâche de seconder 1'lngénLeur-consefl
chargé de superviser les travaux sur Le terrain durant lee phases crucialee
d'exécution du projet. Ce représentant a travaill-é de pair avec f ingénieur-
résldent et a assuré La liaison entre la GHA et la société chargéè de la
construction du projet.
7.1 Identification
Çpnclusion
Becamandat.ians
qEéperel:-aa
coael,!r-g:-en!
Reconunandations
de
7 .2.3 Une étude détaillée, aussi bien pour le projet 9e congtruction
que pour celui du pont, et principalè.ent la nouvelle étude effectuée
route
le démarrage des Lt".r"rr* pàt fes ingénieurs-conseils chargês - de la
awant
des tiavaux, aerrt"il être effectuée et révisée de façon sérieuse
superwision
Bartque awant de déctencher La phase de congtruction
par Ie Gouvernement et 1a
Le temps imparti aux phases d'étude, de concéption et de révision
du projeÈ.
préparations de projet deviait être mieux estimé. La Bangue -devrait
des
t" piogiession des travaux de conception afin de stassurer
àg"fe*errt s,ri't.e
et de calendrier ntaient aucune incidence eur la
que 1es contrainte" d" cbtts
conception finale du Projet.
7.3 Evaluei:.qn--
Ç-anqL!rsisnl
7.4 Exéc,uLion-de-sLragaux
Conclusions
Bega&laaDd-alien€-
7.4.g 1,es provisions pour la hausse des prix doivent être minutieusement
ae-garantir s i f f i s a n m e n t d e f o n d ! Pouf l - a r é a l - isation du projet'
faites afin
de la Banque devraienl st a s s u r e r l a c o l l a b O ration du
Ires miSsions d'évaluation v u e
p r é p a r a t i o n d e s e s t i m a t i o n s d e c o t t s d u p r o j e t r e n
Gouvernement lors de la
de déterminer le montant-impréwu de la hausse des p r i x à i n c l u r e '
. 2 8 -
7.4.g La Banque devrait stassurer que lee projets dtune telle dimengion
et d,une tetLe complexité sont ooigneusement et périodiquement superrisés Par
Ie personnel du département concerné.
?.4.tO te Comité du pont de ]-a Rivière Tano' créé sous l'égide de. la ..4
Bargue, srest montré efficace eL devrait être reconduit lors de futurs projets
dt envergure internationale.
7.4.11 Dans la mesure où toute conception de route est basée sur les
prévisLons de vol-ume de circulation et de tyPes cle véhiculesr ces prévisions
àe trafic devraient être aussi précises que possible. Dans le cae présent' 9ne
couche de roulement en béton bitumineux a été recormnandée en raison des
prévisions d'un volume de circulation élevé, a.lors qutun enduit bi-couche
moins cotteux aurait été suffisant. Ce problème de prévisions de trafic élevé
a été enregistré en de multiples occasions l o r s d e s é v a l u a t j . o n s r é t r o s p e c t i v es
p r o j e t ! d e r o u t e t i n a n é é s p a r l a B a n q u e . 1 1 s e r a i t s o u h a i t a b l e que 1a
des
nangrie Strrdie de près 1a possibiii.t6 de réduction des prévisions de volume de
d a n s l e s p r ê p a r a t 5 - o n s e t é v a l u a t i o n s d e p r o j e t , et cela avant
circulation
1'achèvement des études de conception.
'1 Evafuation RétrosPective
.5
Concl'rgiglog
Reconunandations
.1.5.3 La Banque devrait obtenir, de la parÈ du Gouwernement 9l?n991''.}a
et Cape Coast-Àecra seront réhabilités
garantie que fes Ëràrrçorrs Axim-lakoradi
afin d ' * " r r t a t , - r t a t i â i S o n P e r m a n e n t e . d e h a u te qualité
dans un proche avenir, de suiwi et
et Abidjan. Les plans du Gouvernement en matière
entre Accra r é v i s é s '
a è r a r o u È e E l u b o - A c c r a d e w r a i e n t ê t r e
d,entretien, pour ra Éotal-ité
I
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lD.nScutou
Ê t.ffi.!!c
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--. R O U Î E S T O U ST E R R A I N S AVANT AM ER j
A U T R E SR O U T E S r
Ce5 catt.-js orrt étê élal>orées [,,:rr lr! t!1rar1Jri, clr' .lat li.rrr,r'ç f,ùgr- lrl
9eul. ûsa!r,: tlu raPlrcrrl- ci- j.'irrt, l,r:! nonrrj rt r !(,lrt.:rtrrlr rlui y f irrIu,.t,r- t.!,J -c.)[t:
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GAANA
ROUTE A)(IM.MPAIABA-ELUBO
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G. RaPPort dtEvaluation
I. Documents du Projet
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ANNEXË 4
GHANA
RÀP ROUTE EIUBO-MPATABA
ps_ÇAr SSEMENTS ANlquELS./ SOURCE
(Milliorrs d/ UC)
Troncon Elubo-l"lpataba
Source 1981 -19-g2 1983 1984 1985 1986 1987 1988 Total
Total o,826 1,585 0,724 3,8O2 5.0o2 9,909 L,208 O,264 23,320
=:==: -=:-= =::=: ::::-=
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d ôô i6 èô co b o co ô or or orot ot or or ot oto o ooo I9 a +t
ô ô ô ô ô ô ô or or o) or or ot o) ol o\ ol ol ol o o o o o o o o o
5 ;;; J;; "i r{ r{ r-{ F{ r{ r{ r'{ rl '-l '-{ ri r{Ôl N C'lc'l ôl C'lC\t .n à
ÀNNEI.S 6
GNANA
64 31 21
[Voitures
1L 38 33
ICanionnettes
104 62 42
[1axJ,s-brousse 22
[Cars 108 86
[Carnions petit 27
17 50
iabarit
gabarit 150 98 52
[Canrions noyen 134
4t2 218
[Gros gabarit
IJesprévislonsdel,évaluationgontbaséesSurunsystème-.de poids
classification des véhicules ne prenant en compte que les
Iégers, m o y e n s e t l o u r d s '
AI{NÛXS 7
GIIAIIA
RÀP ROUTE qI.UBO-MEATABÀ
GÀINS REÀIISES
(Mil.tions de Cedis)
Economieg
(tlubo-MPaÈaba) (M9ataba-À:(im) Total Bénéfices
âsûe réa].iséeg
Total 253.47 ,y 7 6 16 0
ææ
9724,8L 9918r29
.Ii
;i
',
ANNEXE 8
GHANA
ROUTE AXIM-TIPATÀBA-ELUBO
CÀI,CUL DU ÎAUX DE RENTÀEII,]TE ECONOMIOUE INTERNE
(Millione de Cedis 1989)
: :zi,ii
1980 106,40 106,40
1981
1982
1983
255,03
329,69
53,69 : :
1984
1985
1113,44
1156,55 : : :iil?;
i3
-3245,60
1986 3556,50 3,91 295,31 299,L5
307,06 3L3,52 - L63,07
1987 416,59 6r 46
1988 239,33 6,46 320,89 327,35 88,02
lREI 2r1*
TREPÀ 4,lt
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