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L’ENTREPRISE
- Production et R&D
- Gestion financière
- GRH
- Commerciale
- Achats et logistique
Leçon 1 L’approche systémique de l’entreprise
Déf. d’un système : un ensemble d’éléments en interaction dynamique organisé en fonction d’un but.
Se concentre Sur les éléments Sur les interactions entre les éléments
Considère La nature des interactions Les effets des interactions
S’appuie Sur la précision des détails Sur la perception globale
Modifie Une variable à la fois Des groupes de variables
simultanément
Conduit À un enseignement par discipline À un enseignement pluridisciplinaire
Approche efficace Lorsque les interactions sont non Lorsque les interactions sont linéaires et
linéaires et fortes faibles
Buts Mal définis Bien définis
La démarche systémique
La démarche systémique permet de comprendre la
globalité d’un système par les relations qui existent
entre les éléments sans les détailler.
Un système est composé de :
- La rétroaction: dans tout système, les boucles de rétroaction sont les informations sur les résultats
d’une transformation ou d’une action entreprise. Elle peut être négative ou positive. Les
informations données par la boucle de rétroaction positive indiquent que la transformation va
dans le sens d’un changement par rapport à l’état initial jusqu’à l’instauration d’un nouvel état.
Elle apporte un accroissement des divergences et une déstabilisation. Le système change de
normes, de comportements, de modes de relations.
1. Définition et caractéristiques du SI
SI = c’est un ensemble structuré de ressources humaines, matérielles, logicielles, de données et
de réseaux qui recueille, transforme et diffuse de l’information dans une entreprise.
Système complet de comptabilité = complexe/ Système de calcul d’un cout = moins complexe
Complexe Global et intégré
Le système complet de comptabilité générale est décrit comme complexe, ce qui suggère qu'il est
capable de gérer des tâches complexes telles que la gestion des transactions financières, la
production de rapports financiers, la planification budgétaire, etc. Un tel système est souvent
utilisé pour suivre toutes les transactions financières de l'entreprise, y compris les achats, les
ventes, les paiements et les encaissements.
En revanche, le système de calcul d'un coût est décrit comme moins complexe. Cela peut
indiquer qu'il est conçu pour effectuer des tâches spécifiques liées à la gestion des coûts de
production d'un produit ou d'un service, telles que le calcul des coûts de matières premières, de
main-d'œuvre et de frais généraux.
Cependant, la phrase suggère également que ces deux systèmes sont intégrés de manière
complexe. Cela peut indiquer que ces systèmes sont connectés et qu'ils partagent des données.
Par exemple, les coûts de production calculés par le système de calcul d'un coût peuvent être
utilisés par le système complet de comptabilité générale pour établir des rapports financiers plus
précis.
Le système d'information d'une organisation est composé de plusieurs éléments, notamment des
bases de données, des applications logicielles et des interfaces. Les interfaces physiques sont des
connexions matérielles permettant aux différents éléments du système d'information de
communiquer entre eux. Par exemple, une interface physique peut être un câble Ethernet reliant
deux ordinateurs sur un réseau local.
L'automatisation des échanges d'informations signifie que les informations sont transmises
automatiquement entre les différents éléments du système d'information, sans nécessiter
d'intervention manuelle. Cela peut être réalisé en utilisant des protocoles de communication
standardisés tels que TCP/IP ou HTTP.
Enfin, le besoin d'une communication permanente dans le temps signifie que les échanges
d'informations doivent être disponibles en continu, sans interruption. Cela peut être réalisé en
utilisant des techniques de redondance et de tolérance aux pannes, telles que la duplication des
serveurs ou l'utilisation de systèmes de stockage en réseau.
En résumé, cette phrase souligne l'importance des interfaces physiques pour échanger des
informations de manière automatisée et permanente dans le temps dans le cadre du système
d'information d'une organisation
- les décisions stratégiques concernent les orientations générales de la firme et ont une
implication sur le long terme
- les décisions tactiques ou administratives sont des décisions de moyen terme concernant la
gestion quotidienne de l’entreprise
- les décisions opérationnelles
sont des décisions de court terme
concernant les opérations
courantes de l’entreprise.
1. Définition et rôle
Qu’est-ce qu’une fonction de production?
La poduction représente le processus de transformation, grâce aux moyens humains et techniques, des
matières premières et des composants en produits ou services finis. Elle a pour objectif de fabriquer des
quantités variables de produits et/ou services différents (flexibilité), à des couts les plus faibles possibles
(productivité), dans des délais rapides (réactivité) et à un niveau de qualité optimal.
La fonction de production est une fonction primordiale dans l'entreprise, notamment dans les
sociétés industrielles occidentales. Elle a connu une évolution technologique considérable, mais
elle a été dépassée par d'autres fonctions comme la mercatique, la gestion des ressources
humaines et la finance dans les années 60. Cependant, ces dernières années, il y a eu un retour à
l'importance de la fonction de production, en particulier dans le contexte actuel de crise
économique et d'intensité concurrentielle accrue. Les entreprises doivent innover pour survivre,
et cela nécessite un investissement important dans la recherche et développement (R&D), qui
est étroitement lié à la fonction de production. En effet, la R&D permet de concevoir de
nouveaux produits, de développer de nouvelles technologies, d'optimiser les processus de
production et d'améliorer la qualité des produits. En conséquence, la fonction de production
joue un rôle crucial dans la compétitivité et la réussite des entreprises, et elle est aujourd'hui
plus que jamais au centre de l'attention des dirigeants d'entreprise.
Cependant, dans les années 1960-1980, avec l'augmentation du niveau de vie des
ménages et une demande plus diversifiée et personnalisée, la production a été
reléguée au second plan. Les entreprises ont commencé à diversifier leur production
pour répondre à cette demande, réduisant la durée de vie des produits et adoptant
des stratégies de marketing plus agressives, basées sur le cycle de vie des produits et
le portefeuille de produits.
Le marketing est ainsi devenu plus important que la production, ce qui a conduit à une
évolution vers une production plus flexible, avec des économies d'échelle réduites et
une importance accrue de la gestion de l'expérience client. Cette évolution a également
entraîné la remise en question du modèle taylorisé, avec ses problèmes de productivité,
de difficultés avec le personnel et de contre-performances.
La fonction de production est d'une importance capitale dans toute entreprise qui
produit des biens ou des services. Cette importance se manifeste à travers plusieurs
déterminants techniques, ressources, environnementaux et stratégiques. En termes
techniques, la production uniforme des années 70 a laissé place à une hétérogénéité
des activités de production au sein d'une même unité, nécessitant ainsi une intégration
et une spécialisation. Le principe de focalisation de W. Skinner évoque l'idée qu'une
usine ne peut pas tout faire et doit se concentrer sur un certain domaine. Les
déterminants ressources sont également essentiels, car l'apprentissage et les économies
de coûts sont des avantages majeurs, mais la rigidité de l'appareil de production peut
rendre impossible la réponse à la diversification de la demande. Le cycle de vis des
processus de production doit être optimisé pour répondre à cette demande.
L'évolution de l'approche stratégique est également importante. Alors que la production
était auparavant prioritaire par rapport au marketing, le contexte actuel favorise une
meilleure prise en compte de l'environnement. Un environnement stable et certain
favorise une organisation taylorienne, tandis qu'un environnement instable et incertain
nécessite une organisation plus flexible, avec une décentralisation, un personnel
polyvalent et des organisations moins formalisées, permettant une flexibilité accrue des
processus de production. Enfin, les évolutions de la fonction de production incluent la
globalisation des opérations et la parcellisation, qui favorisent la polyvalence des acteurs
plutôt que la spécialisation, de nouveaux indicateurs de performance pour mieux
contrôler les flux, ainsi que la conception modulaire des produits pour une interaction
optimale entre les produits et les processus. En somme, la fonction de production est
cruciale pour la réussite d'une entreprise, car elle permet de répondre efficacement aux
besoins des clients, tout en s'adaptant aux évolutions technologiques et
environnementales
En outre, la réduction des coûts n'est pas la seule tendance qui apparaît dans la fonction
de production. Les entreprises cherchent également à spécialiser leurs unités de
production, à intégrer la conception du produit et son processus de fabrication, à utiliser
de nouvelles technologies de production flexible, et à mettre en œuvre de nouveaux
modes d'organisation du travail. Ces tendances ont des conséquences stratégiques et
organisationnelles importantes pour les entreprises. Elles doivent par exemple être en
mesure de concevoir des produits en intégrant les contraintes de production, et de
mettre en place des processus de production flexibles pour s'adapter aux fluctuations de
la demande. Elles doivent également être en mesure de recruter et de former des
salariés qualifiés, capables de travailler dans des environnements de production
complexes et de faire preuve d'initiative et de créativité pour contribuer à l'amélioration
de la qualité et à l'optimisation des processus de production. En somme, la fonction de
production est cruciale pour la réussite des entreprises, et celles-ci doivent être en
mesure de s'adapter aux évolutions technologiques et organisationnelles pour rester
compétitives dans un environnement économique en constante évolution
- Qualité: les biens économiques produits doivent être de bonne qualité, c’est-à-dire doivent
permettre de satisfaire les besoins de la clientèle. Mais la production doit aussi être de qualité en
termes d’utilisation de ressources afin de respecter le critère d’efficience attaché au système
productif. Le système productif doit donc être économe en ressources et constant en terme de
qualité.
- Cout: le système productif adopté par l’entreprise doit proposer les plus faibles coûts de
production possibles de manière à garantir la compétitivité de l’entreprise. De plus, les coûts de
production calculés doivent aussi être mis en relation avec les coûts de production prévus par le
centre opérationnel. Sur la longue période, cet objectif de coût se traduit par la recherche
permanente de gains de productivité afin de détenir ou de conserver un avantage compétitif coût
pour l’entreprise.
- Délai: le système de production doit certes produire, mais dans des délais raisonnables, c’est-à-
dire en conformité avec le niveau de la demande à laquelle doit faire face l’entreprise. Ceci
suppose la mise en place d’un mode de production réactif qui permettra soit d’éviter des stocks de
biens finaux, soit de ne pas connaître de goulets d’étranglement. En terme de productivité,
l’objectif de délai signifie aussi réduire les délais de fabrication.
La production au plus juste s’appuie dans l’entreprise sur la valorisation des interactions entre
conception, production et distribution. Celle-ci est obtenue grâce au décloisonnement des
fonctions, à l’apprentissage croisé entre des acteurs détenteurs de savoirs spécifiques, donc par
l’intégration croissante des flux d’informations entre les hommes et les fonctions et ceci le plus
en amont possible (dès la phase de conception).
Exemple du Toyota Production System “TPS” qui repose sur deux fondements majeurs:
Si le Jidoka a son importance c’est parce qu’il permet de trouver le juste-milieu entre
l’automatisation des tâches et le travail de l’homme, tout en optimisant la production et en
simplifiant le travail de l’opérateur.
Le principal objectif est l’optimisation des stocks afin d’augmenter la visibilité et donc la
productivité des employés.
- Fabriquer et livrer les véhicules commandés par les clients de la façon la plus rapide et efficace
qu’il soit, grâce à des délais de livraison les plus courts de l’industrie. Grâce à cette culture de
l’optimisation, le constructeur nippon a alors réussi à réduire ses couts de fabrication plus
rapidement que la concurrence.